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Le sanitarisme comme idéologie dominante

Le sanitarisme comme idéologie dominante

Philippe Langlois, politologue

 

« Nous n’avons pas le choix… », « Le gouvernement est forcé de… », « Les expert affirment que… ». Depuis le début de la pandémie, on nous présente l’imposition des diverses mesures sanitaires comme étant un malheureux mais inévitable impératif que l’on devra stoïquement et collectivement supporter jusqu’à ce que la crise passe et que tout redevienne normal. Il faut remettre en question ce narratif et offrir une vision alternative : le sanitarisme n’est pas une nécessité, c’est une idéologie qui, à une vitesse vraiment fulgurante, est devenue l’idéologie dominante dans notre société. On entend par idéologie dominante une vision du monde imposée par les classes dominantes de la société. Dans ce cas-ci, il est aisé de voir que l’ensemble de la classe politique, des médias et une majeure partie des intellectuels promeuvent le discours sanitariste comme l’unique façon de penser, de réfléchir ou de réagir à la pandémie. Le sanitarisme cherche agressivement à se pourvoir du monopole de ce qui peut être dit ou fait par rapport au virus et n’hésite pas à écraser toute forme de discours alternatif, ce qui est typique d’une idéologie dominante. Les accusations de conspirationnisme ou d’anti-science sont devenues les mécanismes de défense pré-programmés du sanitarisme face n’importe quelle idée qui ne respecterait pas ses dogmes.

Le sanitarisme se caractérise aussi par un recours décomplexé à un autoritarisme nouveau genre qui non seulement s’exerce au niveau idéologique mais aussi dans le contrôle disciplinaire précis et minutieux des corps humains et des rapports humains. Ceux-ci sont perçus comme pleinement acceptables que lorsqu’ils se font par l’intermédiaire aseptisé et sans risque d’un écran, donc que lorsqu’ils sont désincarnés du corps. Celui-ci peut être « purifié » par le vaccin, et les individus qui refusent la purification sont considérés comme des menaces à la société, et ce malgré la panoplie d’arguments scientifiques qui démontrent les limites de la vaccination comme outil d’immunité collective. Ce contrôle des corps est sans cesse justifié par une peur si systématiquement cultivée par les médias et les politiciens qu’elle est devenue comme la répétition d’un mantra qui occupe tout l’espace narratif social. Soumettez-vous au contrôle des corps ou vous serez malade ou puni.

Certaines des valeurs censées être fondamentales dans les sociétés occidentales modernes sont maintenant redéfinies ou tordues par le sanitarisme. Ainsi, considérons la citoyenneté. Historiquement souvent circonscrite (par exemple, pour être citoyen il faut être un riche homme blanc), les combats des féministes ou des anti-ségrégationistes ont rendu la citoyenneté universelle et supposément inviolable. Cependant, le passeport vaccinal vient remettre cela en question en créant une classe de sous-citoyens, les non-vaccinés, auxquels on enlève sans hésitation des droits et des libertés. Ceux-ci sont confisqués en échange d’un « consentement » forcé au vaccin, ce qui revient à forcer les individus à choisir entre la liberté de circulation ou la souveraineté sur leur propre corps. Le sanitarisme monnaye les libertés l’une pour l’autre.

L’appel à l’autorité scientifique est aussi central dans le sanitarisme, mais cette science tend souvent à s’éloigner drastiquement de l’authentique méthode scientifique. Celle-ci se caractérise par une méthode d’essais et erreurs, une remise en question critique de ses présupposés et par un débat vigoureux entre parties prenantes qui mène rarement à un consensus dominant. Pour le sanitarisme, la science devient un totem tout puissant qui ne se trompe jamais et qui force un consensus dénué de remise en question et d’examen critique. Les scientifiques ou médecins qui ne se plient pas à ce consensus sont écrasés par diverses méthodes, comme par exemple ces médecins menacés d’être radiés de l’ordre s’ils persistent à exprimer leurs propos considérés comme hérétiques. Ce véritable scientisme, version naïve, dogmatique et pervertie de la science, s’assoit sur un formidable appareil technologique présenté comme la seule façon rationnelle de combattre la maladie et qui cache mal ses lobbys, ses intérêts financiers et son pouvoir technocratique.

Le sanitarisme n’est pas un inconvénient à supporter le temps que la pandémie soit sous contrôle pour qu’ensuite tout redevienne normal. Le sanitarisme, d’abord une réaction improvisée à un virus, se transforme de plus en plus clairement en un véritable projet social. Il propose des changements en profondeur des valeurs qui ont définies la société libérale et ses institutions. Le désir tout à fait compréhensible de sauver des vies sert maintenant de cheval de Troie pour l’expression d’un contrôle et d’un autoritarisme qui dépasse les périmètres d’une intervention strictement sanitaire. La suppression des valeurs de liberté et de souveraineté des personnes sur leur propre corps ne s’exprime pas de façon spectaculaire en nombre de morts par jour, mais à long terme les dégâts peuvent être terribles pour la société.

Il est extrêmement inquiétant de voir que le sanitarisme est largement et activement appuyé par la classe intellectuelle. Celle-ci a historiquement comme principale fonction de stimuler le débat public et académique en brisant les frontières rigides des idées dominantes. Ce rôle de réflexion critique est presque totalement abandonné depuis bientôt deux ans au moment même où on en a le plus cruellement besoin. Comme la classe intellectuelle est particulièrement présente au sein des médias, de l’État, des milieux académiques, des partis politiques, des syndicats et des organisations militantes, le silence des intellectuels se traduit par le silence de toutes ces institutions. Jamais le gouvernement québécois n’a-t-il opéré dans un espace narratif comportant aussi peu friction que ce que l’on voit actuellement. La classe intellectuelle doit collectivement se regarder dans le miroir et se poser de sérieuses questions quant à son appui à une idéologie qui devient rapidement hors de contrôle et qui pousse la société vers des extrêmes de plus en plus dystopiques. Cet événement est exceptionnel, les dangers sont partout, la tâche est énorme, le silence ou l’appui passif ou actif au sanitarisme n’est plus moralement ou intellectuellement admissible. Il faut arrêter de cesser de réfléchir.


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18 réactions à cet article    


  • Clark Kent Schrek 10 février 2022 08:16

    Merci pour cet excellent article.

    Même s’il est susceptible d’être qualifié de noms d’oiseaux par les mercenaires du miniver, il rest en-deçà de la réalité.

    Il s’agit plutôt de pensée unique, de dogme et d’inquisition pour combattre les hérétiques, un mouvement de nature religieuse sectaire.

    Vous avez justement défini ce qu’est une idéologie dominante, imposée par la (ou les ?) classe dominante. Ce n’est pas nouveau, et il est probable que cela existera tant qu’il y aura des classes sociales. Mais habituellement, d’autres idéologies ont droit de cité dans des régimes politiques dits « libéraux », qu’ils soient conservateurs ou réformistes. Or, ce qui caractérise le phénomène actuel, c’est son caractère absolutiste, et répressif, que ce soit pour la population ou pour les professionnels de santé. Toute déviance est punie, et la mise en place d’un outil de traçage (QR code) permet l’intervention immédiate de l’autorité « compétente ».

    Des phénomènes de ce type ont déjà existé dans l’histoire : l’inquisition, la gestapo, la tchéka, le maccartisme…

    Hannah Arendt appelait ça totalitarisme.


    • Lynwec 10 février 2022 08:34

      En appui pour l’interprétation du sanitarisme comme modèle de pensée unique, on peut constater que nos bienveillants gouvernants travailleraient d’arrache-pied à la protection de notre santé, fut-elle mentale, en tentant d’introduire des modifications aux lois sur l’information :

      https://www.aubedigitale.com/le-royaume-uni-veut-interdire-les-discours-sciemment-faux-susceptibles-de-causer-un-prejudice-emotionnel-non-negligeable

      Non,non, j’arrête tout de suite ceux qui y verraient l’apparition d’un Ministère de la Vérité.

      En effet, il ne s’agit évidemment pas de ça, puisqu’il existe déjà avec les vérificateurs de faits « autorisés » (car sur la ligne gouvernementale et payés pour le rester) .

      Il s’agit en réalité de se donner les moyens de punir pénalement les vilains complotistes qui auraient le toupet d’empêcher d’empoisonner en masse en toute discrétion, par exemple.

      Verra-t-on si ceci donnait suite à une loi les responsables de la publication du mensonge des 153 000 décès covidiens au Royaume-Uni trainés devant les tribunaux ? J’en doute fortement, puisqu’on nous rétorquera qu’une loi ne saurait être rétroactive (enfin, sauf si ça les arrange, on peut toujours s’arranger entre donneurs de leçons...)


      • Clark Kent Schrek 10 février 2022 09:22

        @Lynwec

        une sorte de copie conforme du « patriot act » ?


      • Yann Esteveny 10 février 2022 08:39

        Message à l’auteur,

        Il n’y a pas de sanitarisme mais un Nouvel Ordre Mondial programmé de longue date qui se met en place et dont la plandémie orchestré sert de prétexte.

        Je vous cite : « Il est extrêmement inquiétant de voir que le sanitarisme est largement et activement appuyé par la classe intellectuelle. »

        Si vous entendez par classe intellectuelle les guignols médiatiques qui représentent l’idéologie du Régime vous risquez d’attendre longtemps plus qu’un semblant de rebellittude bon pour les naïfs. Les dissidents intellectuels se retrouvent par toutes les calomnies que les médias aux ordres déversent sur eux régulièrement.

        Monsieur Luc Montagnier avait lui la classe. Il n’aura aucun hommage national par le Régime en France mais ceux qui savent reconnaître un homme exceptionnel sauront respecter sa mémoire.

        Respectueusement


        • Lynwec 10 février 2022 08:54

          @Yann Esteveny
          En Rance d’aujourd’hui, on préfère placer au Panthéon et honorer une tueuse d’enfants ( c’est rentable, les organes tout frais prélevés et c’est bon pour Isra....)

          Alors, quelqu’un qui essaie d’améliorer le sort de l’Humanité, vous pensez bien, silence radio, on n’en parlera que sur les médias « complotistes ».

          Faites une recherche Gogols avec les mots « mort de Luc Montagnier », la première page de réponse d’habitude pleine des renvois aux sites de médias main stream brille cette fois par leur absence TOTALE.

          On trouvera par contre en deuxième page un lien vers le Figaro, mais pas pour commenter le décès :

          https://sante.lefigaro.fr/article/le-lent-naufrage-scientifique-du-pr-luc-montagnier/

          et si vraiment on insiste, en page quatre une référence à l’Express :

          https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/prix-nobel-mais-conspue-par-les-scientifiques-qui-est-le-professeur-luc-montagnier_2123997.html

          D’éloge funèbre, point, en revanche, si on peut continuer à le dénigrer, c’est bonnard pour tous ces journaputes...


        • PascalDemoriane 10 février 2022 09:38

          @Yann Esteveny
          « Il n’y a pas de sanitarisme mais un Nouvel Ordre Mondial »

          D’accord mais ne jetez pas le bébé avec l’eau... Ce « sanitarisme » est une vieille tendance autoritaire et administrative des sociétés développées. Pour ne pas dire une « tentation » permanente.
          L’idée du N.O.M. n’est pas la clef, la causalité de tout ! Plutôt une résultante tendancielle. Attention à ne pas le fétichiser ! Le diaboliser n’est pas efficace pour le contrer...


        • Yann Esteveny 10 février 2022 10:00

          Message à avatar Lynwec,

          Si Monsieur Luc Montagnier eut été un artiste de variété, un promoteur de la culture de mort ou un blasphémateur notoire, il aurait eu tous les honneurs de la République.

          Respectueusement


        • chantecler chantecler 10 février 2022 10:01

          @Yann Esteveny
          C’est vrai !
          Il n’est que prix Nobel .


        • Yann Esteveny 10 février 2022 10:31

          Message à Monsieur Pascal Demoriane,

          L’instauration d’un Nouvel Ordre Mondial n’est pas une résultante tendancielle. C’est un plan de longue date. Le sanitarisme est un prétexte. Il n’y a jamais eu une épidémie pendant laquelle les lits étaient fermés, le personnel suspendu ou des traitements interdits.

          Une revue que la presse aux ordres pourrait qualifier « conspirationniste de 3ème ordre » donne un an avant le programme que nous vivons.
          Voici le lien vers magazine Nexus (pages 38 à 51) datant de mars 2019 qui relate le plan de vaccination mondial :
          https://mega.nz/file/xgFCXRYb#1v789v650Z0Or8iBU8wpFrWJmXRAOIWVqW3d0y-4xBc

          Respectueusement


        • PascalDemoriane 10 février 2022 12:37

          @Yann Esteveny
          Oui camarade, vous avez raison ! nous sommes d’accord sur une tendance aux planifications mondiales de remaniement socio-économiques, géopolitiques, sociétaux, sanitaires, post-humanistes, etc ;.. Ok. Mais on propose aussi de raisonner dans l’autre sens dialectique (Ah ! oui les marxistes sont chiants !) demandant : oui, mais qu’est-ce qui rend le plan indispensable à la classe oligarchique ? Sa sociopathologie mégalo subjective complotante ? Non !
          Nous penserions à l’examen qu’en fait le système oligarchique mondialiste arrive à bout de son ultime survie incohérente, au terme de sa faisabilité biophysique, de sa viabilité dystopique. Si plan il y a, c’est un plan de suicide dans le faux généralisé, une nécrologie programmée dit Marx.
          Vrai ou faux, d’accord ou pas d’accord, peu importe, il importe de savoir raisonner dans les deux de la dialectique du mouvement historique.
          Aucun plan n’a jamais pu prévoir et déterminer l’avenir... du réel.
          Vieux débat.


        • Yann Esteveny 10 février 2022 15:28

          Message à Monsieur Pascal Demoriane,

          Je vous cite : « Aucun plan n’a jamais pu prévoir et déterminer l’avenir... du réel. »

          Raisonnez autant que vous souhaitez dans la « dialectique du mouvement historique » mais une maison se construit avec un plan et une plandémie aussi.

          Respectueusement


        • PascalDemoriane 10 février 2022 09:21

          Ce qui me gêne un peu dans la conclusion de l’exposé est l’idée que la « classe intellectuelle » serait globalement démissionnaire et complice.
          Oui, mais, laquelle l’est ? Quel partie de l’iceberg ?

          C’est omettre, occulter qu’il il y a parmi les divers « intellectuels » (catégorie floue immergée) beaucoup plus de consciences critiques et de réserves qui ne sont simplement pas représentés, pas relayées en mainstream, et caricaturées en surface. La surface n’est pas la réalité exhaustive. C’est donc prêter aux dominants une homogénéité, une « majorité » qu’ils n’ont pas mais dont il construisent l’apparence.

          > Ne serait-ce pas accorder trop à l’imposture d’une minorité coalisée arrogante non représentative, ne serait-ce pa se laisser intimider ?

          Si le sanitarisme ici bien cerné, est une instrumentalisation (-isme) de la santé à des fins déviantes de domination malveillante voire mafieuse, on ne pas dire qu’il n’est pas déjà l’objet d’une pensée critique depuis longtemps développée et encore partagée « en sous-marin ».
          En France, le CSI, Conseil scientifique indépendant et ses organes connexes en est l’expression collective et représentative. Il y en a bien d’autres. Tout n’est pas perdu.
          Mais c’est vrai qu’au Québec la pression de l’imposture semble plus forte qu’ailleurs.


          • lunatique 10 février 2022 10:45

            @PascalDemoriane
            Oui, sans vouloir positiver à tout prix, il est remarquable de constater aussi l’esprit de résistance qui se diffuse de plus en plus grâce à la troisième dose.
            Mais au-delà de tous ces constats de manipulation de l’information, de la volonté de « conformiser » la population qui n’est pas nouvelle, il serait bon de savoir quel monde est possible et que veut-on ?
            Pour faire un peu mal, je demanderais par exemple si l’on est capable de reconnaître le football international comme un véritable opium et d’essayer d’amener sa fin.
            Je prends volontairement ce sujet polémique, car depuis un bon moment déjà, on trouve par le football une sorte d’œcuménisme total. Il n’y a pas une célébrité, aujourd’hui homme ou femme, pas un politique qui ne déclare son amour immodéré pour le football. Il suffit de revoir la juvénile comédie gestuelle de Macron à la coupe du monde pour se faire une idée du jeu pervers qu’entraîne ce sport dit absolument populaire.
            On remarquera qu’il était presque aussi difficile de dire qu’on ne regarderait pas la coupe du monde, non, même pas la finale, qu’on n’en a rien à faire du foot hier, que dire qu’on n’est pas vacciné aujourd’hui. Les contempteurs d’alors n’étaient pas moins virulents que les contempteurs d’aujourd’hui.
            Et que penser aussi de cette adhésion névrotique au mot culture ? Si les « Bodins » ne peuvent pas faire de spectacle, c’est la culture qui trinque ? Quelle foutaise ! C’est tout juste du divertissement dont on ne peut que craindre ce qu’il signifie quand on voit que ce genre de spectacle permet des tournées où il faut un matériel digne des rocks stars des années 70, pour des trouvailles de salle des fêtes.
            Et puis lu aussi dans les pages du « courrier des stratèges » un article dans lequel un auteur se demandait comment il expliquerait à sa fille qu’ils n’avaient pas pu aller au ski à cause d’un pouvoir corrompu. Des millions de gens ne vont pas au ski parce que de tout temps des pouvoirs corrompus les ont maintenu à un niveau de vie qui le permettait pas financièrement. Et, ironie, c’est tant mieux, car les montagnes qui sont bien dégueulassées aujourd’hui, seraient complètement râpées si tout le monde pouvait aller au ski. Voyez comme les chose sont bien faites. Je signale au passage que j’ai fait partie pendant des année

            des « privilégiés » qui allaient au ski.
            Donc, il n’y aura de grands mouvement de fond que quand on arrivera à se désintoxiquer de ce qu’on nous a vendu comme désirs, plaisirs, bonheurs, réussites.
            Et au niveau des conneries accumulées je ne veux pas commencer la liste, car rien de ce qu’on croit heureux de vivre ou de défendre n’y échapperait...


          • Lynwec 10 février 2022 14:18

            @PascalDemoriane

            La classe intellectuelle n’est pas démissionnaire ou complice, une partie conséquente l’est, l’autre, résistante,est rendue plus ou moins inaudible par la censure et seulement perceptible au travers des médias dits « complotistes » que beaucoup éviteront par conformisme.

            L’amalgame sert bien entendu le système.


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 février 2022 09:39

            Votre article serait louable si le mot « vaccin » y était employé avec justesse.

             

            Ce qu’il faut dire de ce que vous nommez sanitarisme est encore bien pire dans l’abject et l’ignominie.

             

            On dirait que nous avons été envahis par des extra-terrestres.

             


            • zygzornifle zygzornifle 11 février 2022 08:41

              Sanitarisme ou satanisme de la part du gouvernement ?


              • tashrin 11 février 2022 13:45

                +1 évidemment, le point d’orgue de tout ce merdier au delà de la gabegie financière qui servira de pretexte aux reformes à venir, c’est d’avoir créé une nouvelle réalité juridique : auparavant, ce qui n’etait pas expressément interdit par la loi ne pouvait donner à une quelconque sanction, qui plus est sans le controle a priori ou a posteriori d’un juge. Une infraction non prévue par le code pénal ne pouvant pas faire l’objet d’une sanction, le législateur avait le controle de la définition d’une infraction en produisant les Lois.

                Désormais, la liberté pleine et entière n’est accordée à l’individu qu’à la condition expresse qu’il se plie à une directive administrative, non prévue par la loi puisqu’une regle de droit ne rend la vaccination obligatoire, sans aucun controle judiciaire, sans voie de recours, et sans aucune justification quelle qu’elle soit, voire en dépit des données scientifiques et du bon sens le plus élémentaire. Le fait du prince dans toute sa splendeur, libre de céder à sa volonté d’emmerder en impactant la vie de millions de personnes qui n’ont strictement rien fait si ce n’est ne pas être de son avis.

                Voila un changement majeur, dont la population ne percoit ni la gravité, ni les dérives à venir. Car ca n’est que le début, cette logique étant désormais admise, tout est possible au gré des envies des futurs princes, du contexte politique, des besoins financiers, ou tout autre élement systemiques comme la capacité des hopitaux ou le nombre d’emplois non pourvus, ou...

                En marche. Ou creve


                • tashrin 11 février 2022 13:50

                  @tashrin
                  Et j’anticipe pour nos habituels boulets : https://www.lindependant.fr/2022/02/10/covid-le-risque-de-mourir-du-virus-est-quasi-nul-chez-20-59-ans-vaccines-ou-pas-10101283.php
                  Voiiiilà. Données DREES
                  > la dangerosité de la maladie qui a justifié de sacrifier le pays ? Ah non, pas pour 90% de la populaiton
                  > la contamination empechée par le vaccin ? ah non
                  > Les formes graves empechées par le vaccin ? même plus, c’est strictement identique que vous soyez vaccinés ou pas si vous n’avez pas un profil à risque, c’est à dire la majorité de la population. Autrement dit le vaccin ne sert strictement à rien pour l’immense majorité des gens, et ne compte que de manière marginale pour la fraction la plus à risque... 
                  > La saturation des hopitaux ? Absolument pas due au Covid, en temoignent les deprogrammations chaque hiver depuis 10 ans. 
                  > chiffres Covid artificiellement gonflés depuis deux ans
                  Mais l’appartheid se justifie, évidemment

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