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Les cryptos sont mortes, vive le papier monnaie

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Au moment où certains s’essaient d’émettre du papier monnaie prétendument « libre », alors que les cryptos étaient encore présentées il y a quelque mois comme l’avenir de la liberté monétaire, il serait sans doute opportun de bousculer certaines idées fausses à propos de ce qu’est la monnaie et de ce qu’elle n’est pas .

Premièrement, la monnaie n’est que l’expression d’un système économique donné, dont elle assure les besoins de financement, et non la création de richesse elle-même qui ne saurait précéder la création de richesse réelle, alors même que la plupart des économistes prétendent le contraire, en faisant de l’offre monétaire le moyen de relance budgétaire par excellence en relançant la croissance avec les dépenses publiques financées par la dette. Les monnaies de marché ont amplement démontré les travers de cette approche ces dernières années, en finançant tout et n’importe quoi, à commencer par des dépenses improductives comme la relance Covid qui comblait les trous de trésorerie d’entreprise par des prêts en liquidités fictives mais remboursables, ou encore la relance Covid orientée vers les énergies vertes, le développement durable ou la substitution des énergies carbonées devenues le principal moteur de l’inflation, par la faute de nos gouvernants qui ont trouvé très malin de fermer le robinet des gazoducs à la place des Russes. Le travers de la monnaie dette issue des marchés est donc d’une part de disposer de réserves illimitées de fausse valeur monétaire, dont le refinancement est garanti par le passif illimité de banques centrales de marché et d’autre part de faire croire que la vraie valeur n’est pas dans la production de biens ou de services ayant un valeur intrinsèque mais dans l’arrosage de manne monétaire qui est considérée, d’un point de vue budgétaire et économique, comme de la vraie valeur équivalent PIB. N’oublions pas que la croissances des dépenses publiques financées par la dette est comptabilisée dans le PIB, ce qui fait que plus le recours à la dette pour financer les budgets étatiques augmente, et plus la nation s’enrichit fictivement, ce qui permet à la Commission de prélever au passage sa part du PIB national qui est financée par la dette.

Deuxièmement pour que la monnaie dette ait de la valeur, il faut qu’elle soit garantie par un capital correspondant, les réserves de la banque centrale ou par une garantie de refinancement sous la forme de rachat ultime des titres dette par la banque centrale, le cas échéant. Ces titres deviendront des actifs de la banque centrale garantis par de la monnaie banque centrale inscrite à son passif, en vertu du principe qu’une banque centrale de marché peut émettre une quantité illimitée de monnaie banque centrale, pourvu que cette monnaie puissent être échangée contre des titres de dette offerts par les acteurs de marché. Ainsi à la quantité illimitée de dette potentiellement créée par le marché correspond la quantité illimitée de dette potentiellement créée au passif de banque de marché comme le sont la banque d’Angleterre, la FED, la BCE ou la BOJ. C’est ainsi que des investisseurs de marché comme la Commission européenne peuvent se permettre d’augmenter indéfiniment leurs budgets, du fait de l’offre de monnaie dette illimitée des marchés. D’aucuns ne se sont jamais posés la question de savoir pourquoi la Commission européenne n’avait jamais tenu ses promesses d’austérité budgétaire, à la suite de la crise de 2011, alors même que Barroso avait annoncé que cette institution se devait de montrer l’exemple de la vertu budgétaire aux Européens priés de se serrer la ceinture. La raison en ait bien simple puisque la Commission se nourrit des contributions des Etats membres au prorata de leur richesse nationale, alors même que cette richesse n’est que la transcription de dépenses publiques converties en activités économiques financées par la dette. C’est ainsi que la crise des migrants en Allemagne a été un facteur de croissance économique, du fait que l’état allemand dépensait des dizaines de milliards d’euros aux dépenses d’accueil de populations invitées en Allemagne. Dans la même logique, la Commission émet des euro obligations garanties par les Etats membres afin de financer des programmes de dépense européens, tels l’achat de milliards de doses de vaccins, les énergies renouvelables ou l’aide militaire à l’Ukraine.

 

Face à cette quantité gigantesque de monnaie émise, la tentation est forte de se dire qu’un tel système qui ne profite qu’aux riches est tôt ou tard condamné à l’effondrement, du fait que l’économie réelle est mise à la merci de ses bailleurs de fond, qui se servent des moyens d’investissement comme d’une arme pour faire pression sur l’économie et la société en la forçant à avancer dans le sens voulu. Cela ne serait pas trop grave si ceux qui pilotent le changement avaient pour objectif la prospérité économique et le bien-être des populations. Or c’est tout le contraire qui se passe, puisque des budgets faramineux sont consacrés à des activités porteuses de mort et de destruction. Ainsi les crises s’enchaînent avec leurs cortèges de misère, alors même que les quantités monnaie consacrées au soutien économique atteignent des proportions inconnues. Eu égard aux effets de cette monnaie, on est en droit de se demander où va l’argent et quels ont les résultats. Naturellement, aucun compte n’est rendu à la nation, si ce n’est des rapports sur des partenariats public-privé qui laissent entendre que les liquidités sont consacrées au financement de société privées répondant à des appels d’offre de ministères publics, tels la mise en œuvre des programmes de développement durable ou la développement de nouveaux vaccins basés sur des bio technologies avancées.

Face à cette absurdité dans l’utilisation et la conception de la monnaie, certains se disent qu’il est temps de reprendre son indépendance si chèrement acquise mais légèrement abandonnée, en émettant une nouvelle monnaie papier destinée à prendre le relais des euros, pour l’émission de crédits ou comme support légal de paiement dans les opérations de la vie courante. La création d’une banque privée émettant de la monnaie privée répond à cet objectif, sans trop oser l’avouer, comme certains s’y étaient essayés, lors des prémisses du capitalisme financier en Angleterre ou en France au XVIIIe siècle. A ce titre une monnaie dette en remplace une autre sur la base d’une parité auto-proclamée, mais sans vérifier que le capital existe pour garantir la valeur de cette nouvelle monnaie dette. L’euro avait pour garantie économique la valeur tirée des marchés financiers garantie par le passif de la BCE qui permet de financer tout ce qui passe par la tête des politiques, aussi bien des centrales nucléaires que l’embargo sur les hydrocarbures russes ou l’arrêt presque complet de l’économie pour cause de confinement. Mais dans le cas d’une monnaie de marché comme l’euro, des actifs se trouvent en face des des dettes émises, avec cet avantage dans le cas d’une monnaie de marché que les actifs peuvent aussi bien être financiers qu’économiques, sans pour autant être limités au territoire national, mais dispersés entre le portefeuilles d’investisseurs mondiaux et donc disposant d’une surface de contrepartie financière mondiale. Dans le cas d’une monnaie dette nationale, il en va tout autrement, puisque ces actifs de garantie sont circonscrits aux acteurs économiques financés par cette monnaie sur le territoire national et ne peuvent prendre la forme d’actifs financiers librement échangeables sur des places financières. On change donc de monnaie, mais sans changer de modèle économique donc sans vérifier que la garantie de la valeur de la monnaie émise persiste, alors même cette monnaie n’est pas accessible aux investisseurs internationaux. Et pour cause puisqu’il s’agit d’une monnaie fiduciaire nationale et non d’actifs monétaires de dette échangeables sur les marchés.

La donne monétaire change donc complètement, puisque la valeur de la nouvelle monnaie est décrétée et non pas assurée par des actifs économiques équivalents. La parité de fiction entre l’euro, monnaie dette servant de support à des instruments de marché et une monnaie fiduciaire sans contrepartie équivalente est donc condamnée à disparaître rapidement pour retrouver sa vraie valeur économique. La question d’une monnaie nationale dite « libre » n’a donc de sens que pour autant qu’elle correspond à un ensemble économique qui serait libre lui aussi, c’est-à-dire détaché de la mondialisation avec toutes ses attaches administratives, judiciaires, fiscales et autres. Il faut donc raison garder quand on parle de liberté de la monnaie, qui sous-entend la liberté d’acheter ou de vendre avec cette monnaie sur la base d’une vraie valeur garantie par ds actifs économiques tangibles. Or dans le contexte de la mondialisation cette valeur est loin d’être garantie étant donné que les actifs économiques nationaux sont dispersés aux quatre coins de la planète et circulent sous une forme financière dématérialisée entre les investisseurs internationaux. En cas d’effondrement du système financier, ces actifs ne vont pas revenir en France du jour au lendemain. Il faudra le temps de recréer une économie sur la base d’un marché national, alors même que tout a été organisé en fonction de l’intégration dans un ensemble économique et juridique mondial. D’où l’idée de d’abord recréer un tissu économique local permettant à ses occupants de subsister, avant de penser à créer une nouvelle monnaie qui n’aura de valeur qu’en fonction de sa capacité d’échange. Autant dire qu’il faut tout refaire en commençant par la satisfaction des besoins alimentaires conçus dans un contexte d’autonomie maximale et avec l’idée de se passer le plus possible de monnaie au lieu de vouloir revenir à l’ancien système de la monnaie fiduciaire dans un contexte où la souveraineté économique est un vain mot.

A ce titre, les précédents du Moyen-âge ne manquent pas, lorsque les manants se mettaient sous la protection d’un seigneur, dont les principaux avaient la chance de disposer d’une mine de métaux précieux sur leur fief, ce qui leur permettaient de battre monnaie de manière à faciliter les échanges commerciaux intra et extra-muros, tout en prélevant des droits de seigneuriages. Car ce qui compte avant tout c’est la cohérence entre la quantité de monnaie produite et la richesse produite, leçon qui a été vite oubliée avec la monnaie dette de marché qui compense la perte de valeur de la monnaie par l’excès d’impression, par une demande excédentaire en produits de dette en provenance des acteurs de marché. Or cette faculté de manipuler la valeur de la monnaie en fonction de la quantité émise par une demande virtuelle au moins égale n’existe pas avec les monnaies fiduciaires, dont la contrepartie en valeur réelle est beaucoup moins élastique, du fait des contraintes dans le monde réel. Autant dire que ceux qui prétendent aligner les tranches d’émissions sans tenir compte de cette contrepartie en valeur réelle, mais en contrepartie fictive du fait de la fausse parité avec l’euro, s'exposent à de cruelles déboires, si la production financée par cette monnaie ne suit pas la cadence. Cela revient à remplacer une fiction par une autre, en ajoutant un degré d’abstraction du fait que la nouvelle monnaie est dérivée de l’ancienne sur laquelle elle est adossée et donc n’a de « libre » que le nom.

Le réel problème, comme indiqué précédemment, réside dans le changement de système économique qui doit s’affranchir de l’idéologie régnante pour retrouver des saines valeurs philosophiques s’appuyant sur le réel en non sur la fiction d’un homme nouveau correspondant aux droits de l’homme qui servent de base idéologique à la construction d’un homme fictif et d’une société soumise aux aléas du changement permanent suivant les rêves utopistes de nos dirigeants. A cet égard, l’expérience russe d’affranchissement de la mondialisation pourrait servir de leçon, car il s’agissait bien de substituer un système monétaire à un autre, mais sans nécessairement changer de système économique, dont la gouvernance conserve les grands principes de l’économie mondialiste tels que l’intégration et l’harmonisation juridique sur la base des chartes de l’ONU et autres organisations internationales. D’ailleurs lors du dernier sommet de l’organisation de Shanghai, Xi a rappelé à Poutine que l’avenir appartenait au développement durable. Nul besoin de préciser qu’en l’absence de changement idéologique fondamental, l’expérience de la pseudo indépendance russe était vouée par avance à l’échec, comme on a pu le constater avec les déboires de la carte Mir (*) finalement bloquée par les banques partenaires étrangères ou les limitations du système de messagerie financière mis au point par la banque centrale russe qui demeure quasi inexistant face à Swift. Idem pour les « importations parallèles » censées contourner les sanctions, qui devaient consacrer la collaboration entre les nouveaux partenaires de l’ordre mondial multipolaire mais qui patinent, du fait de la défection chinoise, qui veut bien des hydrocarbures russes revendus à l’Europe mais qui rechigne à vendre à la Russie des équipements industriels du fait de la menace de sanctions secondaires (**).

 

 (*) Cependant, le 21 septembre, on a appris que les banques publiques turques Halkbank, Ziraat Bank et VakıfBank avaient décidé de cesser d'utiliser le système de paiement russe Mir. Selon Bloomberg, ces intentions des banques turques sont un exemple de la façon dont les sanctions américaines secondaires obligent les pays à se distancier de la Russie. Après la Turquie, l'acceptation des cartes Mir a été suspendue par certaines banques au Vietnam, au Kazakhstan et en Arménie.
Comme les experts l'ont expliqué aux Izvestia, en raison de la pression de l'Occident, les acteurs individuels peuvent introduire temporairement de telles mesures afin de ne pas être coupés du système financier mondial. Dans le même temps , la Banque centrale a l'intention de poursuivre le dialogue sur l'élargissement de la géographie de l'acceptation des cartes nationales, et le dirigeant turc Recep Erdogan a chargé les ministres de développer des alternatives à Mir avec Moscou . Des négociations sont en cours pour accepter les cartes dans les pays du Moyen-Orient, d'Amérique latine, d'Asie du Sud-Est et de Chine. Cependant, pour ceux qui partent à l'étranger en ce moment, les experts recommandent de prendre de l'argent au cas où.

(**) Au cours des huit mois de 2022, les exportations russes vers la Chine ont augmenté de 50 % (à 72,9 milliards de dollars), tandis que les importations en provenance de ce pays n'ont augmenté que de 8,5 % (à 44,2 milliards de dollars), selon le Bureau des statistiques douanières de Chine. En conséquence, l'excédent commercial avec la Chine a quadruplé sur l'année, principalement en raison de l'augmentation des approvisionnements de la Russie en matières premières et vecteurs énergétiques dans le cadre du « pivot vers l'Est ». À en juger par le discours du représentant de la RPC au Forum économique de l'Est, la Russie ne devrait pas s'attendre à une accélération des contre-livraisons d'équipements chinois dont la Fédération de Russie a besoin pour remplacer les importations.

 

 


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16 réactions à cet article    


  • Clark Kent Clark Kent 5 octobre 2022 08:54

    Le monde « occidental » est une énorme pyramide de Ponzi dans lequel la monnaie n’a pour rôle que de permettre aux financiers-usuriers de chiffrer le taux des intérêts qu’ils estiment supportable par les emprunteurs. La création de richesse n’est en effet qu’accessoire dans cette conception perverse qui a quand même permis aux milliardaires qui en profitent de mettre en place des appareils d’états (armées, polices, alliances internationales) qui protègent leurs biens et leurs fortunes. Pour le renverser, il faudra avoir des biscuits, mais pas en sucre candi !


    • I.A. 5 octobre 2022 14:15

      Merci pour ces explications détaillées.

      Du coup, la Suède ou le Danemark se sont montrés plus finauds que la Grande Bretagne, excellente élève de la mondialisation, quant à elle...

      Pour faire face à l’économie mondialiste, dont les organes de décision ne sont pas si dispersés que ça, il faudrait que des grandes nations s’entendent vraiment, en plus d’être capables de désobéir et en même temps de faire face à des sanctions économiques.

      C’était sensé être le rôle de la BRICS, créée par Poutine, et dont les richesses naturelles et les richesses produites sont réelles et supérieures à celles de l’occident - ou je me trompe ?


      • Nicolas Jaisson 5 octobre 2022 14:57

        @I.A.
        Non justement, les BRICS ne sont pas en mesure de prendre la relève de l’occident, en matière de croissance, du fait qu’ils ont fait le choix délibéré de la décroissance, comme l’a rappelé clairement Xi lors du dernier sommet de l’organisation de Shanghai, en faveur du « développement durable » et des objectifs de l’Agenda 2030. D’ailleurs la politique économique du gouvernement chinois, qui va à rebours de celle qui a assuré la croissance fabuleuse chinoise durant ces quarante dernières années concoure directement à casser les reins de l’économie privée chinoise en la coupant des ressources en dollars US et en appauvrissant les classes moyennes, dont l’épargne disparaît avec l’effondrement de l’immobilier sans lequel les finances des entreprises chinoises sont durablement affectées. Outre les règles de surendettement au bilan, qui interdit aux entreprises de se financer pa la collatéralisation de leurs créances tout au long de la chaîne de valeur qui sert de colonne vertébrale à des filières économiques entières, le fait de d’encourager les défauts sur la dette en eurodollars ne peut que dissuader les investisseurs étrangers de financer le développement de l’économie chinoise. Si l’on ajoute à cela la remontée des taux d’intérêt dans les principales devises mondiales, le désinvestissement étranger ne peut que s’accélérer dans l’économie chinoise.

        Les BRICS ne se sont pas vraiment illustrés dans le soutien des pays affectés par le retrait des liquidités en dollars, que ce soit au Moyen-Orient ou en Amérique du Sud. Que je sache, les banques chinoises ou indiennes ne se sont pas bousculées au portillon, pour prendre la place des banques occidentales qui abandonnaient les pays frappés par les sanctions américaines. Que ce soit en Iran, en Syrie, au Liban, au Venezuela, en Argentine, au Nicaragua, ou même en Russie, partout on constate l’absence des fournisseurs de crédits en yuans, alors que la fenêtre d’opportunité pour prendre la place du dollar était immense. Je vous dirais qu’il n’y a à cela rien d’étonnant, dans la mesure où toutes ces économies sont des dérivés de l’économie du crédit US financées en dollars US, à commencer par la Chine dont le financement en eurodollars via les places financières asiatiques se chiffre en trillions. Voir à ce sujet la part du dollar dans le financement obligataire des promoteurs chinois, des groupes sidérurgiques, ferroviaires et autres. On retrouve la même absence de la Chine dans les fournitures d’équiments dont la Russie a pourtant le plus urgent besoin dans nombre de secteurs stratégiques, comme la machine-outl, le matériel informatique, les véhicules, etc. Par contre, les banques chinoises colonisent sans coup férir les pays d’asie centrale où la Chine finance des infrastructures pour l’intégration de ces pays à l’économie chinoise, comme la route qui traverse part en pat toute l’Asie centrale, pour la connecter à la Mandchourie et à la Mongolie. Et la Russie ne dit rein, vu que les Russes sont capables de rivaliser avec les Chinois en volume s’asssitance financière. C’est la raison pour laquelle l’Asie centrale s’écarte de la la CEE (Communauté Economique Eurasiatique), pour se rapprocher de la Chine. Mais cela n’a rien à voir avec les BRICS, mais bien plus avec l’expansionnisle chinois en Eurasie.


      • I.A. 5 octobre 2022 19:05

        @Nicolas Jaisson

        Merci pour ce développement.

        Il me semble toutefois que l’on se comprend à moitié :
        Oui, les BRICS ont choisi la décroissance, mais précisément pour ne pas suivre, je pense, le même exemple que l’occident (les mêmes crises, les mêmes « virtualisations financières », les mêmes fuites en avant...)  préférant l’autosuffisance (ou richesses réelles), même parcimonieuse, à une croissance perpétuelle (que je nomme ici « fuite en avant »).

        Le but véritable, il me semble, (et j’ose espérer) serait non pas de remplacer l’économie mondialiste, mais bien d’éviter les mêmes revers. Des relations entre puissances autosuffisantes ne devraient pas pouvoir ressembler à ce que nous observons aujourd’hui.


      • Nicolas Jaisson 5 octobre 2022 19:32

        @I.A.
        En fait de parcimonie, c’est plutôt la ruine pour les Chinois, dont la valeur du patrimoine est ramenée à quasi zéro. Vous êtes sans au courant de la grève des paiements des prêts hypothécaires qui a gagné la Chine entière et menace la solvabilité des banques. Vous me répondrez sans doute, que justement la Chine n’a plus de besoin de banques, comme elle n’a plus besoin de croissance ou de propriété privée ou même d’épargne qui est comme de la richesse soustraite à la circulation monétaire, qui ne peut plus remplir son rôle d’enrichissement collectif.

        Avec ce genre de raisonnement, on finit par tout supprimer, sous prétexte que le citoyen vertueux pet se passer d’à peu près tout ce qui concerne son bien-être matériel, pour se concentrer sur l’essentiel qui est le salut de son âme, comprendre le salut collectif au prix du sacrifice que les individus vont consentir au nom de l’intérêt général. En fait d’alternative économique, on ne peut que rester songeur à la lecture du plan de développement 2030 publié par le parti communiste chinois, qui prétend encore et toujours rattraper le niveau technologique américain par des nivaux d’excellence dans les nouvelles technologies, notamment les micro processeurs.

        Autant dire qu’ils veulent une chose et son contraire avec la poursuite de la volonté de puissance économique ou militaire, mais sans croissance excessive, en oubliant au passage les dizaines de millions de jeunes diplômés condamnés au chômage précoce et les contraintes de rentabilité du capital investi, surtout en une période de désendettement forcené, alors que le Parti prétend investir massivement dans la reconversion de l’économie dans le high tech. Les récents scandales parmi les hauts dirigeants de la micro informatique laissent bien augurer des résultats de cette politique de gribouille. C’est un scénario trop connu dans les pays soviétiques, pour laisser quelque doute sur l’issue finale d’une société de surveillance généralisée conduite par Intelligence artificielle, qui ne peut que conduire à une Chine dystopienne et misérable, comme en témoigne les zones d’activité prioritaire orientée vers l’export qui sont transformées en camps de concentration géants, du fait des confinements Covid de longue durée, qui comme par hasard concernent prioritairement les zones les plus « libérales » de la Chine paralysées par des fous maniaques du vaccins anti-Covid.


      • Hervé Hum Hervé Hum 6 octobre 2022 08:45

        @Nicolas Jaisson

        comme disait le grand Einstein, « on ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensé qui l’a engendré ».Sauf si le but n’est pas de résoudre le problème, mais de le sauvegarder et donc en agissant sur les conséquences plutôt que la ou les causes. Il disait aussi que « la folie consiste à refaire la même chose tout en espérant un résultat différent ». En fait, dans les deux phrases il s’agit du même principe de la folie, la différence étant que la 1ere phrase traite de la folie des gens intelligents, tandis que la seconde traite des idiots ou réellement fous.

        Ceci étant dit, la Chine n’est pas communiste, car ce n’est pas le mot qui désigne ce que l’on est, mais ce qu’on fait, sans cela, le menteur dirait toujours la vérité, le voleur serait toujours honnête, etc. Ici, le principe fondamental du communisme interdit la prise de pouvoir personnel d’une personne ou d’un groupe sur tous les autres. Par définition, le communisme est fondamentalement démocratique et ne reconnaît pour différencier et distinguer les personnes que le mérite personnel qui est une égalité relative. Le mérite personnel interdisant l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, mais autorisant tout un chacun de s’exploiter lui même.

        Cette doctrine fondée sur l’éthique de réciprocité peut se résumer par la formule suivante "nul ne peut exiger plus de droits (immobilier et monétaire) qu’il n’accomplit de devoirs par lui même et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

        A partir de là, tout un modèle économique peut être mis en place et s’appuyant sur les outils actuels de gestion économique. Pour l’essentiel la monnaie et la bourse qui restent les instruments de bases mais dont les réglages sont différents.


      • Hervé Hum Hervé Hum 5 octobre 2022 22:19

        Je n’ai pas tout lu tant ce que vous écrivez sont pour moi des poncifs.

        La monnaie fictive n’ayant aucune valeur, c’est de l’argent de jeu de monopoly, mais dès lors où vous pouvez échanger une monnaie contre un bien ou service, alors, ce n’est pas de la monnaie fictive.

        La définition de la monnaie en ce qui me concerne est la mesure de la valeur du temps de vie dédié ou détenu sur autrui. Car fondamentalement, la seule valeur qui s’échange c’est le temps de vie des humains et rien d’autre.De fait il n’y a pas besoin d’autre capital que le potentiel humain disponible, tant en quantité qu’en qualité, 

        En réalité, une monnaie n’a de valeur que si elle contient une face dette ou débit ou devoir et l’autre coté créance, crédit ou droit. Cet équilibre est inviolable, car sinon, cela signifie la faillite de la monnaie.

        Dans tout ce que vous écrivez sur la dette, il faut donc tenir compte de la partie créance à hauteur égale, sans cela, tout votre raisonnement ne tient pas, est totalement biaisé.

        Or, qui détient la créance d’une dette abyssale ? là est la bonne question et le hic c’est que je ne l’ai pas lu, mais je n’ai pas tout lu, car j’ai soupé de lire toujours les mêmes poncifs de ceux qui prétendent enseigner ce qu’est la monnaie et ne font qu’ajouter à la confusion et l’incompréhension. Du moins, de mon point de vue..

        Alors je suis toujours curieux des fois que l’auteur sorte des sentiers rabattus, mais non, toujours les mêmes biais. Notamment sur la monnaie crédit qui est la seule qui peut réellement permettre une économie en recherche d’équilibre, ce que ne permet pas la monnaie de thésaurisation ou bien que l’épargne ne produise pas d’intérêts car l ’argent ne travaille pas, seuls les humains travaillent, mais au contraire, voit sa valeur fondre avec le temps et être la variable d’ajustement économique. Car encore une fois, le seul capital réel, c’est le travail humain exploitable. Mais l’éthique de réciprocité ordonne que la règle soit le mérite personnel, qui interdit par définition l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, règle du modèle socio économique actuel et qui domine le monde occidental depuis l’antiquité.

        Etc...


        • LeMerou 6 octobre 2022 08:05

          @Hervé Hum

          Si un temps, elles ont intéressées le système bancaire, voyant en elle un moyen de réaliser plus de profits, comme tout ce qui émane du « web » l’affolante volatilité les a surement effrayés.
          D’ou un retour à des valeurs plus « maitrisables », surveillant tout de même ce petit monde, pour en tirer profit si besoin est.


        • Nicolas Jaisson 6 octobre 2022 09:46

          @Hervé Hum

          « Dans tout ce que vous écrivez sur la dette, il faut donc tenir compte de la partie créance à hauteur égale, sans cela, tout votre raisonnement ne tient pas, est totalement biaisé »

          Avez-vous jamais entendu parler des créances collatéralisées ? Les dérivés de crédit ont justement été créés pour permettre aux banques de transférer leurs portefeuilles de crédit aux marchés sous formes de titres de dette permettant de refinancer les portefeuilles de crédit, ie créances bancaires, sous forme obligataires. On appelle cela le « whosale funding » au passif. Apparemment vous n’avez pas bien saisi l’objet de mon propos, qui est de montrer comment le marché permet de refinancer la dette sous forme de monnaie de marché de manière illimitée, pour autant que la banque centrale apporte sa garantie sur les titres de dette refinancée. Le passif de la banque centrale devient lui-même illimité, dans la mesure où il est alimenté par la contrepartie en monnaie de dépôt banque centrale émise pour racheter les titres de dette vendues par les banques à la banque centrale. Les titres de créances sont forme de crédit bancaire sont également transférables à la banque centrale européenne. Par exemple les créances bancaires allemandes sur les banques italiennes du fait des importations de marchandises allemandes par les entreprises italiennes sont achetées par la banque centrale italienne qui les transfère à la BCE via le système Target. Ainsi les créances de la BCE sur l’Italie sont financées par le passif de la BCE, qui n’a de limites que la quantité de titres à racheter sur les marchés avec des liquidités banque centrale issues de son passif. La BCE a le pouvoir d’émettre autant de monnaie qu’elle le souhaite, pourvu que l’équilibre des prix de marché soit sauvegardé. On appelle cela le contrôle de l’inflation. C’est le baba de la finance bancaire effectivement.

           « le seul capital réel, c’est le travail humain exploitable »
          C’est justement pour soulager les maux humains causés par la pénibilité du travail que les machines ont été inventées. L’esclavage a d’ailleurs été aboli lorsque les machines ont permis de remplacer les travailleurs serviles. Votre vision des choses est quelque surannée. Nous ne sommes plus dans les fabriques textiles anglaises du début du XIXe siècle. Heureusement les conditions de travail se sont améliorées depuis cette époque de misère prolétarienne. Les ingénieurs ont remplace les OS et les machines à haut rendement ont permis aux prolétaires de devenir des fonctionnaires propriétaires d’un appartement ou d’un pavillon de banlieue. La courbe de fonction publique évolue en sens inverse de celle de l’emploi industriel. il est vrai que les délocalisations ont également joué un rôle, en permettant au travailleur des services de vivre de la monnaie crédit financée par les pays détenteurs des outils de production, chose prodigieuse qui a été rendue possible par la libre circulation du capital productif et du capital financier, jusqu’à ce que les excès de production de dette et surtout la mauvaise utilisation qui en en a été faite ne viennent bousculer ce merveilleux arrangements entre pays développés et pays en développement sur la voie du « progrès ». L’Angleterre post Brexit en est un parfait exemple, qui a financé par la dette le confinement Covid puis l’embargo sur l’énergie en provenance de Russie. Effectivement, il faut une contrepartie à la dette qui doit conserver une certaine capacité à créer de la croissance réelle, sous peine de causer une panique dans le monde des investisseurs.

          PS je cois que vous m’avez lu, avant même d’avoir commencé à lire ce que j’ai écrit dans l’article


        • Hervé Hum Hervé Hum 6 octobre 2022 10:37

          @Nicolas Jaisson

          merci pour votre réponse.

          Perso, n’arrivant pas à comprendre le mécanisme de la création monétaire via la l’enseignement et la lecture d’articles sur le sujet, je me suis résolu à faire l’analyse en suivant le mode de pensé qui me sert de cogitation.

          Pour ce qui est de l ’argent dette par exemple et ce que vous écrivez ne dit pas le contraire, la seule manière de solder une dette qui ne sera pas remboursée, c’est de la monétiser, autrement dit, d’en faire une monnaie de thésaurisation qui ne peut être détruite que par la faillite de la monnaie (sa valeur peut être réduite par d’autres mécanismes comme l’inflation, mais pas détruite). La subtilité étant que la valeur crédit de cette monnaie a déjà été mise en circulation et la BCE ne crée pas alors de monnaie supplémentaire, mais solde un crédit non remboursé. Autrement dit, la BCE ne crée pas de monnaie supplémentaire, mais la fait changer de statut, de monnaie de crédit, elle devient monnaie de thésaurisation(qui ne peut être détruite que par la faillite de la monnaie ou son retrait de la circulation, c’est à dire, via l’impôt non remis en circulation mais détruit). Cela n’engendre pas de l ’activité, car celle-ci a été générée au moment du prêt. Comme le décalage est de plus en plus réduit, il peut y avoir confusion pour les moins instruits.

          Ce mécanisme est en réalité ce qu’on appelle une cavalerie ou pyramide de Ponzy qui dure tant que les créanciers acceptent cette monnaie et qui l’acceptent tant qu’ils peuvent l’échanger. La pyramide pouvant d’autant plus durer que la monnaie crée en surplus de ce qui est nécessaire à l’activité économique, est concentrée dans les mêmes mains, dont la conséquence est d’avoir deux économies séparées. L’économie des classes pauvres et l’économie de la classe riche qui sont pour l’essentiel distincte. Ici, c’est la classe moyenne parce que disposant d’une petite épargne qui met le grain de sable dans le système !

          Sinon, selon le mode de pensé qui me sert de guide, un principe reste invariant fondamentalement, seule la forme qu’il prend change continuellement. Autrement dit, le seul capital réel reste fondamentalement le travail humain exploitable, car c’est le seul travail qui s’échange réellement. L’ingénieur reste un ouvrier, mais où le cerveau à remplacé les bras. Ainsi, personne n’échange de son travail avec une machine, celle-ci faisant partie de l ’outil de travail (en lieu et place de l’esclave), plus une production est automatisée avec un coût marginal d’entretien voir lui même automatisé, plus cela permet la diminution proportionnelle du coût de production et si la marge est maintenue, c’est qu’elle permet simplement d’augmenter le profit, sauf si cette productivité accru par l’automatisation est redistribuée au consommateur/producteur. Mais on change alors de modèle économique !

          Autrement dit, l’automatisation permet soit d’augmenter la marge bénéficiaire, soit de baisser le prix d’achat, soit les deux, le choix relevant du modèle en fonction de l’éthique définie, car au début est la philosophie qui impose l’éthique d’où se justifie le mode de redistribution de la production.

          Ma vision n’a donc rien de surannée, elle fait la différence entre le fond et la forme sur un autre mode de pensé que celui qui vous sert de cogitation. Aussi, sauf si vous pouvez réfuter ce que j’écris ci-dessus, c’est mon mode de cogitation qui est supérieur au votre pour comprendre la réalité physique (pléonasme d’affirmation) qui obéit à la causalité comme ordre premier, directeur, tandis qu’elle est un ordre secondaire pour l’imaginaire, propre à chacun.

          .


        • Nicolas Jaisson 6 octobre 2022 12:49

          @Hervé Hum
           et la BCE ne crée pas alors de monnaie supplémentaire, mais solde un crédit non remboursé. Autrement dit, la BCE ne crée pas de monnaie supplémentaire, mais la fait changer de statut, de monnaie de crédit, elle devient monnaie de thésaurisation

          Le changement de type de monnaie est en effet une des clef du système de perpétuation infinie de la dette qui voyage entre la monnaie crédit et la monnaie d’investissement (ou de marché), par le simple fait que tout crédit bancaire est assimilé à un titre, qui est échangeable contre des liquidités banque centrale pourvu qu’il soit considérée comme « garantie éligible » par la banque centrale. C’est que l’on constate couramment sur le marché « repo », où des dizaines de milliards de dollars sont convertis toutes les semaines. Soit dit en passant, c’est le système de conversion entre monnaie fiduciaire et monnaie de marché qui permet d’éviter l’hyper inflation due au trop plein de création monétaire par les banques, qui est transféré vers les marchés dont la demande en titres ne connaît pas le limite. Les autres monnaies ne jouissent pas de cet avantage énorme de création monétaire due à cette possibilité de la faire disparaître ou réapparaître à volonté dans les abysses des marchés. C’est même la raison pour laquelle je n’ai jamais compris pourquoi la Chine et la Russie ont renoncé à créer des places de marché en roubles ou yuans, car cela revenait à créer une dépendance lourde de conséquences vis à vis des bailleurs de fonds en devises de marché. Si la Russie avait eu une finance de marché en roubles, elle aurait pu créer un capitalisme privé en roubles et donc se défendre de la main mise des investisseurs étrangers sur son économie, comme on le constate avec toutes les dépendances industrielles et autres de l’économie russe vis à vis des fournisseurs étrangers. La Chine ne peut pas prendre le relais à cause des sanctions secondaires. Idem pour l’échec du système de messagerie financière russe qui n’est pas arrivé à concurrencer Swift, du fait que le rouble n’a ni la profondeur ni la liquidité du dollar, encore moins quand il s’agit de crédit refinançable via des systèmes RTGS de règlement/livraison permettant de convertir les titres en cas ou inversement. Et cela n’est pas près de changer, du fait que la Russie a manqué une opportunité historique de relever sa place financière de Moscou entre 2000 et 2011.


        • Eric F Eric F 6 octobre 2022 10:09

          C’est, pour un observateur non expert, une source d’étonnement de lire des théories contradictoires sur ce qu’est la monnaie ou ce qu’elle devrait être, sur quoi leur valeur devrait être basée, alors que les monnaies existent et remplissent bon an mal an leur rôle : permettre des échanges de biens et services dans un pays et entre pays.

          Un pays qui possède des mines d’or trouve bénéfique de baser sa monnaie sur l’or, celui qui n’a pas de ressource minière et n’a que le fruit du travail du pays devrait s’échiner pour acheter de l’or au premier, ça ne fait pas notre affaire !

          Il y a une question que je ne cesse de me poser : comment un pays peut-il avoir durablement -quasi structurellement- un déficit de sa balance des paiements, comme c’est notre cas.

          PS : à propos de la phrase de l’article ’’face à cette quantité gigantesque de monnaie émise, la tentation est forte de se dire qu’un tel système qui ne profite qu’aux riches’’’, en fait tout particulier qui s’endette pour consommer en profite, et singulièrement le ’’quoi qu’il en coute’’ a profité à plein de monde, en indemnisant du non-travail (salaire, perte de CA...).


          • troletbuse troletbuse 6 octobre 2022 10:36

            @Eric F
            Il y a une question que je ne cesse de me poser 

            Je te l’ai toujours dit, ton avatar est superbement bien choisi.
            Il me semble que de Gaulle avait dit à peu près cela : « On n’a pas besoin de chercheurs qui cherchent mais des chercheurs qui trouvent »
            Et tu n’as jamais de réponses sauf les réponses officielles et bien biaisées, probablement par lâcheté ou peur de contredire smiley


          • Eric F Eric F 6 octobre 2022 16:52

            @troletbuse
            Apporte donc la réponse, mais jamais tu n’as apporté quoique ce soit comme information ou argument dans les débats, à part des imprécations.


          • troletbuse troletbuse 6 octobre 2022 18:33

            @Eric F
            Eh guignol, tu vas rapidement refaire paraître tous tes derniers articles, il te suffira de changer la date. Grâce au troupeau de moutons dont tu as toujours fais partie, rien n’a changé. Tu peux même rajouter un masque bec de canard sur ton avatar avec un coin-coin, ca te va si bien.  smiley


          • Eric F Eric F 7 octobre 2022 09:44

            @troletbuse
            Les moutons sont ceux qui ont approuvé les confinement et couvre-feux, contre lesquels j’ai écrit des articles (toi aucun).
            Les moutons sont ceux qui ont soutenu l’obligation vaccinale des soignants, la vaccination des jeunes, le pass, ou encore le masque à l’école, auxquels je me suis opposé.
            Mais on peut être contre la frénésie vaccinale et la dictature sanitaire, sans être un négationniste de la maladie, un anti-vax primaire, ou un parano de grand complot génocidaire.

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