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Accueil du site > Tribune Libre > Les jeux sont faits, rien ne va plus, démocratie foutue

Les jeux sont faits, rien ne va plus, démocratie foutue

La crise est là, avec une ampleur et une durée indéterminée. Mais quelques précisions. Selon le LEAP, institut dont on parle beaucoup en ce moment, une crise géopolitique se profile à l’horizon, avec des catastrophes nationales et sociales. Et dans le dernier numéro de Books, les propos d’un sociologue qui serviront de fil conducteur à cette tribune

Pendant ce temps, un « excité » envoie des balles à des personnalités politiques. Et notre Président continue à parler et se déplacer. Les politiques sont pris d’une étrange frénésie législative. Serait-ce le signe d’une sorte de croyance envers une conjuration possible des problèmes par l’accumulations de textes dont les décrets sont souvent oubliés ; si bien que les lois ne sont pas appliquées, et que si elles le sont, on ne peut que rarement évaluer leur efficacité ? Bon, les politiciens, c’est comme les constructeurs automobiles, ils se croient obligés de fourguer des modèles nouveaux de loi aux citoyens qui ne l’ont pas demandé. Mais les politiciens, contrairement aux constructeurs, ne sont pas sanctionnés par le marché. Juste par des élections. Au cours desquelles les débats portent sur des tas de choses mais pas celles essentielles. Tandis que les électeurs n’iront jamais scruter le travail effectué par les Parlementaires. Ils ont une mémoire politique de 3 mois. Ce qui tombe bien puisque pendant la période des élections, il n’y a pas de lois fâcheuses votées. Ça sert à faire vivre la démocratie. Les camps s’étripent sur des oppositions n’ayant pas de contrepartie sociale mais qui sont spécialement construites par les agents de communications.

La démocratie est-elle morte ? Non, mais elle ne sert plus au rôle qui lui a été assigné pendant ses glorieuses heures. C’est ce que dit le sociologue britannique Colin Crouch dans une passionnante entrevue accordée à la non moins passionnante revue Books qui en est à son troisième numéro (en kiosque depuis le 2 mars) Selon Crouch, on assiste à un déplacement du politique vers l’économique et plus exactement, de la prise en charge des grandes questions par des instances ayant une relative autonomie par rapport au politique. Est-ce anti-démocratique ? Non dit Crouch, c’est juste que c’est à côté de la démocratie, méta-démocratique si on veut, ou post-démocratique. Ça pourrait le devenir si ces instances jouaient leur propre intérêt contre l’intérêt du peuple. Mais les citoyens sont-ils vraiment informés ? Ou bien manipulés par de nombreuses propagandes mettant en scène des acteurs non gouvernementaux, mais aussi quelques politiciens et surtout les incontournables spin doctors.

Rappelons un principe fondamental. Si le peuple élit un gouvernement pour qu’il agisse au nom de l’intérêt collectif, il faut que les citoyens soient capables de connaître quels sont ces intérêts ; puis de le faire savoir ; puis d’évaluer les pratiques délétères et partisanes des politiciens au pouvoir afin de les éjecter pour trahison démocratique. Les citoyens ne savent plus faire et les Parlementaires, dont c’est le rôle, n’ont peut-être pas les clés pour lire le monde et quand bien même ils auraient quelque emprise sur la critique, leur propos serait un prêche, non pas dans le désert mais sur l’écume des vagues de propagandes engendrées par les élites.

Si la démocratie ne fonctionne plus comme avant, selon Crouch, ce n’est pas parce qu’elle est délaissée ou fatiguée mais parce que les conditions de son exercice vertueux et droit ne sont plus réunies. Autrement dit, nous ne sommes plus dans l’heureuse parenthèse des années 1960-1980. Cette hypothèse mérite d’être discutée. Car les conditions de l’exercice démocratique, elles tiennent certes aux dispositif politique, aux structures complexes, aux interconnections en réseaux, à la surcharge en information, au déploiement planétaire des marchés, transferts et technologies. Mais la démocratie est aussi une affaire de Sujet politique. Deux éléments s’entremêlent dans une conscience citoyenne, d’une part les affects, émotions et passions et d’autre part, la représentation adéquate. Sans aller jusqu’à un spinozisme strict, on peut raisonnablement penser qu’il faut maximiser les représentations conformes, les connaissances adéquates utiles à l’action démocratique pour des projets dont l’horizon est clairement conçu et partagé, élaboré dans un contexte vertueux, avec patience, persévérance, sens du long terme. Et qu’à l’inverse, on minimisera les affects pouvant troubler l’âme citoyenne. Or, la tendance est à l’inverse. Les émotions, les peurs prennent l’ascendant sur les Sujets politiques, avec les informations diffusées, alors que les éléments pour jauger avec raison le système se font de plus en plus incertains. Le trouble est suscité. Certes, dans les débats à la télé, on voit souvent des experts livrer des points de vue opposés mais n’est-ce pas là une transposition médiatique des joutes entre spécialistes se déroulant dans les institutions du savoir, à l’écart du peuple ?

Les jeux sont faits sans doute, pour les vingt ans à venir. Les élites ont le système en main, les citoyens peuvent exprimer leur colère, utiliser Internet pour diffuser quelques réflexions alternatives ; mais le système est sur sa lancée et la propagande a sans doute obscurci les esprits pour longtemps. Les multinationales se préparent à la croissance verte ; les bureaucrates réfléchissent aux moyens de taxer le carbone, les peurs écologiques servent à masquer les peurs économiques et la « vertitude » se présente comme vertu. Les élites avides de gloire peuvent suivre les pas de Hulot et al Gore. Les élites disent au peuple que la croissance verte va moraliser le capitalisme et remettre la croissance sur des hauteurs vertigineuses. Mais c’est le même système qui est maintenu. Cela ne fera qu’accentuer le mal être. Les gens ne vivront pas mieux. La planète ne sert qu’une minorité en priorité. Les jeux sont faits, rien de va plus. Le processus ira à son terme mais on ne sait où. Nul ne peut prédire ce que peut être un système qui a perdu sa démocratie et qui court se précipiter dans une sorte de totalitarisme écologiste, sécuritaire et hygiéniste. Un système qui ne répond plus aux besoins fondamentaux d’une société civile mais qui sert les intérêts particuliers, élites, profiteurs, experts, scientifiques, think tankeurs, stars, politiciens, énarques, bureaucrates, financiers. Les jeux sont faits, rien ne va plus, rendez-vous fin 2009 pour le résultat de l’expérience systémique planétaire.


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29 réactions à cet article    


  • Internaute Internaute 4 mars 2009 13:40

    Bravo pour le dernier paragraphe qui résume trés bien la situation politique.

    J’aimerais vivre un régime présidentiel remis à 7 ans complété localement par une possibilité d’implication beaucoup plus forte du citoyen sur les choix locaux qui vont influencer sa vie quotidienne. Internet devrait être utilisé pour voter les délibérations des conseils municipaux et participer à toutes les études d’opportunités avec bien entendu valeur décisive. Il faut aussi revoir le système budgétaire des collectivités locales lequel nécessite une transparence qui lui fait défaut actuellement. Il est anormal que les citoyens ne puissent pas voter le montant des impôts qu’on va leur prendre.

    Cela suppose la suppression de l’Assemblée Nationale qui est une vieille relique coûteuse et néfaste. Les députés ne représentent absolument rien ni personne à part les chefs du parti politique qui les nomme aux élections. Il sont là pour servir d’alibi démocratique au pouvoir mondialiste. ll est absurde d’élire à l’échelon local des gens qui vont valider des accords internationaux comme la soumission du peuple français à l’UE ou à l’OMC. Il y a un mélange des genres qui ne fonctionne pas. Ils nous ont menti et doivent maintenant en payer les conséquences. Gardons un trognon de Sénat où l’âge d’entrée devrait être remonté à 65 ans afin d’avoir un vrai conseil des sages.


    • ykpaiha ykpaiha 4 mars 2009 23:27

      Ah Toqueville !
      Que tous les amoureux de la démocrtie relisent ce penseur, et philosophe politique...
      Plus étudié aux US que chez nous, il fut un des maitre a penser d’un G.DeGaulle, juste avant que la bande de profiteurs démagogues ne l’enterre avec son idéal...
      Non la démocratie n’est pas morte elle a été usurpée par une idée nefaste issue du cerveau malade de Giscard d’intestin.
      Non la démocratie n’est pas morte elle est au service des peuples et non l’inverse. Et surtout pas celle qui par porosité n’est devenu qu’un choix arbitraire vide de sens.

      Dans la société démocratique les traits culturels de chaque classe s’estompent au profit d’un goût commun pour le bien être. Ce matérialisme s’affirme lorsque l’accès à la richesse devient possible pour les pauvres et que l’appauvrissement menace les riches.

      Pour Tocqueville, le changement social résulte de l’aspiration à l’égalité des hommes.

      Pour lui, si l’humanité doit choisir entre la liberté et l’égalité, elle tranchera toujours en faveur de la seconde, même au prix d’une certaine coercition, du moment que la puissance publique assure le minimum requis de niveau de vie et de sécurité.

      L’enjeu, toujours d’actualité, est l’adéquation entre cette double revendication de liberté et d’égalité : « les nations de nos jours ne sauraient faire que dans leur sein les conditions ne soient pas égales ; mais il dépend d’elles que l’égalité les conduise à la servitude ou à la liberté, aux lumières ou à la barbarie, à la prospérité ou aux misères ».

      Pour Tocqueville, la société démocratique caractérisée par l’égalité des conditions est l’aboutissement du changement social.

      ....
      Non la démocratie n’est pas morte faisons la revivre a partir de là ou elle s"est arrétée ou on s’est laissé berné par un socialisme de classe, 30 ans de récréation qui par notre laisser+faire, a conduit la ou nous en sommes.

      Pas plus not’ bonzai que la pseudo opposition de supermarché ne représentent la droite ou la gauche et encore moins la démocratie, il se représentent eux meme et tant mieux si certains se reconnaissent en eux, et ils sont pres a tout pour cela.

      Ce combat n’est ni de droite ni de gauche, il est primordial.


    • Marc P 4 mars 2009 14:18

      bonjour,

      En fait on est d’accord, ce sont des "spin doctors" (et non des spins doctors),

      Par ailleurs tous les think tankers que je croise ont entre 20 et 35 ans ; j’espère qu’ils ne sont pas représentatifs de l’ensemble, car l’expérience n’est pas ce qui frappe le plus chez eux, même si souvent , ils sont ce qu’on appelle "des gens brillants"...

      Marc P


      • patroc 4 mars 2009 14:20

         Ne nous leurrons pas, le passé nous montre la voie : La crise durera jusqu’à la guerre (un bonne grosse guerre atomique avec des millions de morts cette fois, dans les pays industrialisés comme chez les "pauvres"), puis pour les survivants, le sentiment d’un nouvel âge !... C’est ainsi que les hommes vivent (et meurent) !... Du pessimisme ?... Mais non, çà a toujours été comme çà, j’invente rien !...


        • foufouille foufouille 4 mars 2009 15:29

          le virus est plus rentable que la gueurre
          en tout cas pas atomique, sauf bombe a neutron
          les armes electromagnetique pourraient par contre etre rentable


        • appoline appoline 5 mars 2009 12:53

          @ Patroc,
          Vous avez mis le doigt dans le mille ; quand les gens auront compris que, hélas, c’est la seule solution qui restera possible ; ils pourront s’y préparer.
          Ceux qui resteront, pourront reconstruire, tout en veillant bien à ne pas tomber dans le panneau du nouvel ordre mondial car eux, je parle de l’élite, naturellement, regardera le carnage que de loin. Enfin, c’est ce qu’ils espèrent, mais pas sûr......


        • HELIOS HELIOS 4 mars 2009 16:52

          Ce n’est pas parceque c’est un anglais qui a ecrit le bouquin, que c’est une parole d’evangile.

          Si je pense que la democratie va mal, ce n’est pas du tout pour les raisons expliquées.
          Pour moi, la democratie et morte pour 3 raisons majeures :

          D’une part, le citoyen n’est plus representé comme il se doit. Pour d’excellentes raisons, n’en doutons pas, le mode de scrutin fait en sorte que seul un petit noyau peut avoir ses representants au parlement.
          Il est urgent que tous les citoyens soient representés, donc revenitr a un scrutin proportionnel aussi bien en voix qu’en representation (approximativement le même nombre de citoyen par elu). L’ingouvernabilité de l’assemblée, mise en avant est une manipulation qui ne represente pas l’esprit d’une république parlementaire. Les bonnes lois sont votées a la majorité, par conviction des hommes et non pas par obeissance aux instances des partis politiques. Evidement, cela veut dire que les propositions soient convainquantes... nous vivons actuellement une dictature parlementaire puisqu’au fil des elections un parti a toujours la majorité absolue a travers les députés elus qui lui sont encartés.

          Ensuite, le suivi de l’action politique n’est plus assuré. Aucun citoyen n’a les moyen de savoir ce que son representant fait a l’assemblée nationale et surtout quelle loi et quel amendement il vote ou ne vote pas. A l’ere du numerique tout le monde devrait pouvoir consulter un site pour connaitre l’agenda de son député et son activité, valeur du vote compris. Je rajouterai également que le cumul des mandats permet d’occulter une grande partie du travail parlementaire et même, ce qui me semble extremement prejudiciable poser des problèmes de compatibilité, les interets d’une ville n’etant pas les mêmes que ceux de l’ensemble du pays. A ceux qui me parle "proximité de terrain", je leur repond tout de suite que c’est justement pour cela qu’il ne faut pas qu’il y ait cumul... et puis, ne trouvons nous pas dans une ville des personnes capable d’assurer la mission unique de maire ? l’action politique aujuord’hui est totalement opaque et laisse passer tous les detournements imaginables des regles démocratiques.

          Enfin, le mecanisme de parti et son financement empiete sur la liberté de décision des representants. Le mandat donné par les citoyens a un député ne sont pas des blancs- seing donné a une organisation politique, d’autant que le representant, immediatement apres son election, represente toute sa circonscription et non pas ses electeurs seulement. Un député elu doit être suspendu de son parti pendant le temps de sa mandature. Tout le monde sait bien que celui_ci reste dans la ligne de son parti, mais rien ne l’y oblige. Le pays est mis en coupe reglée par une toute petite minorité, ce qui est proprement inaceptable.

          je rajouterai, mais avec moins de force, ...

          — - Que l’acces a la representation est proprement scandaleuse, que ce soit pour la présidence de la république ou pour quelque election que ce soit, des municipales aux européeenes !

          — - Que les mecanismes économiques influent de maniere anormales et exagérées sur la representation politique directement par la "corruption" (genre avantages non quantifiable, vous vous souvenez les vacances a Malte) ou indirectement par les lobbies et groupes de pression qui on maintenant pignon sur rue dans les instances décisionnelles (je rappelle egalement que le senat est déjà là justement pour porter les valeurs economiques)

          — - Que les media ne sont pas independant ce qui fait aussi parti de la parodie de démocratie que nous vivons.

          — - je rajouterai également toutes les derives (fiscales, organisationnelles et de contrôles) qui permettent de recompenser hors du système tous ceux qui ont merité du "systeme". Quand la regle commune devient l’exeception, on ne peut plus afficher au frontont de la république les mots "liberté, égalité, fraternité"


          Je sais que tous ici ne m’approuvent pas, mais je voudrais bien connaitre leurs arguments si l’on considère que la morale n’a plus rien a faire dans une société laïque par essence.


          • jakback jakback 4 mars 2009 17:48

            Au Dela de trois personnes la démocratie n’existe plus, la débute les compromis, alliances ,trahisons , bref ce que l’histoire du monde nous enseigne.


            • fred 4 mars 2009 20:29

              Ce n’est pas tant que la démocratie ne fonctionne plus c’est plutôt que maintenant on VOIT BIEN COMMENT elle fonctionne. C’est très différent. Et c’est sûr que ça choque. Les hommes de pouvoir ont dû aussi être très choqués en découvrat comment NOUS fonctionnions en nous espionnant sur internet. Ils s’attendaient à un autre public. C’est ptet juste a fin de la "lune de miel" smiley ceci dit, on vit la fin d’une tyrannie Bushienne aux Etats-Unis. Et si mes calculs sont bons, c’est un nouveau monde qui nous attend, précédé ou non d’un chaos. Autant que nous soyions non-violents. Car c’est arrivé à beaucoup de nos ancêtres. Les prétendants suivant à cete dynastie à la con se bousculent au portillon. Dont votre "président" qui prépare son FIS (sic !).


              • Marc Bruxman 4 mars 2009 20:34

                Je crois plutot que les politiques vont devenir impuissants et que l’ancienne élite va regarder les choses se faire dans l’incompréhension la plus totale. Ils vont défendre l’ancien monde jusqu’à se griller et l’écologie ne servira que comme faire valoir publicitaire pour les élections. 

                Ils brailleront peut être sur fond d’écologie ou d’hygiénisme pour contenir les masses mais leur pouvoir de nuisance va devenir voisin de zéro. Ce qui va caractériser le monde à venir, c’est cette incapacité d’action du politique. Et la crise financière sera le chant du cygne. Parce que leur action va devenir un tel fiasco que la crédibilité des états sera bientot nul. Le marché lui va se redresser mais il sera très différent de ce qu’il était et complétement mondialisé. Ce qui se passe est sans précédent ! Quand à l’hyhiénisme et l’écologie nos états vont s’appercevoir qu’ils n’ont plus les moyens de faire appliquer toutes ces choses. Et vous verrez même le canabis légalisé contre des recettes fiscales. 

                Mais je ne prévois pas non plus l’apparition d’une démocratie plus saine, je prévois juste la disparition du politique. Pure et simple. 


                • Le péripate Le péripate 4 mars 2009 20:38

                   smiley J’aime votre optimisme. C’est un chemin possible.


                • Marc Bruxman 5 mars 2009 00:44

                  Bienvenue dans le monde enchanté de Bruxman où l’on bouffera de la nourriture virtuelle, on s’habillera de vêtements virtuels, où l’on n’aura que des déplacements virtuels et les contacts avec les autres, virtuels, où on aura des enfants et des conjoints virtuels,

                  Je n’ai jamais écrit que TOUT serait virtuel mais des pans entiers vont le devenir. Les pellicules de la photo ont déja disparues, la disparition du support papier est en cours pour les journaux et bientot les livres. La plupart des échanges de données vont bientot se faire par réseau plutot que par CDROM ou clé USB dès que la fibre optique sera répendue. Tous ces changements sont suffisants pour révolutionner le monde dans lequel on vit. 

                  où la politique aura disparu au profit du marché et où l’homme n’aura même plus la force d’être un loup pour l’homme.

                  Le politique disparait car il est de moins en moins nécéssaire. Les grands plannings centralisés c’est terminé et on va laisser la société s’auto-organiser. Cela sera bien ! ! !

                  Heureusement je ne serai plus là pour voir ce monde de merde...


                  Je ne vous souhaite pas de nous quitter si vite ;) Dès la fin de la décénie 2010, beaucoup de tout cela se sera déja réalisé. 

                  Ce qui me conselera de là haut , ce sera de voir Bruxman crever de faim, de froid, de solitude, la gueule déformée de produits chimiques mais bavant en tenant dans ses bras un truc tout plat et gémissant "nordinateueueueur...... héhonomie imatéliielleueueue..."

                  Allez y chantez moi donc "ingénieur informaticien !" vous en mourrez d’envie !

                  Tant d’immaturité, d’inculture, de vide philosophique, d’incapacité à l’humanité... C’est ça les futurs maîtres du monde ?

                  Je ne sais pas qui est le plus immature, mais vous semblez refuser de voir la réalité en face. Le monde change et va dans une certaine direction. Vous pouvez aller dans le sens du courant et y gagner ou tenter de nager contre le courant et perdre. Et le courant vous voyez je le sens tous les jours quand je vois ce qui sort des labos ou que je déploie des choses pour mes clients. 



                • frédéric lyon 4 mars 2009 20:50

                  Disparition du politique, peut-être en effet. D’ailleurs les politiques s’agitent de plus en plus pour faire croire qu’ils servent encore à quelque chose !

                  Regardez Sarko et cela vous donne le tournis.

                  L’agitation extraordinaire qu’on a pu observer autour de la crise des subprimes, des "plans de sauvetage" se chiffrant par centaines de milliards de dollars, dont les gouvernements n’ont pas le premier rond, pour sauver la planète d’une crise qu’on a provoqué !

                  Les politiques y vont drôlement fort en ce moment !

                  C’est leur chant du cygne.

                  L’économie mondiale échappe aux politiques, qui oeuvrent dans une dimension (les Etats Nations) qui n’est plus adaptée. Tous ceux qui vivent au crochet de l’Etat, de façon directe et indirecte, et ils sont très nombreux car les Etats ont bien sûr développé le clientelisme, vont se sentir orphelin et ça va tanguer.


                  • Marc Viot idoine 4 mars 2009 21:03

                    Culture hydroponique (ou comment faire vivre 10 personnes avec 2m³)


                    • Marc Viot idoine 4 mars 2009 21:04

                      correctif : faire vivre 10 personnes avec 2m²


                    • Marc Viot idoine 4 mars 2009 21:13

                      Energie, mode de transport propres et économiques : objectif terre

                      Le citoyen de demain sera plus libre car plus autonome, plus riche car plus solidaire et moins égoïste car plus humble.


                      • moebius 4 mars 2009 21:41

                         Ah bon ! monsieur Hegel ! je croyais moi que la crise n’était que financiére et qu’elle serait passagére. Mais nous allons assister au retour de la tragédie et du politique. Le crise est d’une certaine maniére un échec de l’économie et donc de la démocratie à gérer les relation humaines et nous entrons dans une phase intense du libéralisme, du sauve qui peut généralisé. Est ce que l’écologie réussira à enrayer la panique et as’imposer comme le sujet consensuelle qui permettra le maintien de la cohésion sociale ? tout est là, mais une chose est certaine à mons sens il n’y aura pas de retour à la normale..ecoutez ça bien ! "il n’y aura pas de retour à la normale"


                        • deovox 5 mars 2009 02:29

                          L’écologie n’est pas une option, une façon de relancer la machine économique ou la cohésion sociale. C’est une nécessité absolue consistant à maintenir la VIE possible sur terre. Et , accessoirement, l’existence de l’humanité.
                          La crise écologique, en terme de danger imminent, se place largement au-dessus de toutes les crises actuellement convergentes.
                          Je bondis lorsque j’apprends qu’on appose le label "green" sur l’industrie nucléaire. Je bondis lorsque j’apprends qu’Obama parie sur la vente du droit à polluer pour doper l’économie. Je bondis à la simple vue de la pantalonade que fut et restera le grenelle de l’environnement.
                          Qu’elle soit hasbeen ou non, la classe politique démontre par cette récupération irresponsable, et une fois de plus, qu’elle doit disparaître.
                          Est-ce que l’Homme comprendra un jour où sont les véritables priorités ?
                          Ecoutez bien ça : la planète, lorsqu’elle commencera à réagir (si ce n’est déjà fait), le fera sans considérations ni financières,ni économiques, ni budgétaires, ni sociales,ni materielles, ni religieuses, ni humaines.


                        • Reinette Reinette 4 mars 2009 22:42

                          La démocratie est-elle morte ? (l’auteur)


                          A-t-elle seulement existé ?


                          • Reinette Reinette 4 mars 2009 22:47

                            Aujourd’hui on a la tronche à Fafa sur notre droite (sur l’écran)

                            "il faut soutenir l’investissement et la consommation" qu’i dit.


                            Un vrai boute-en-train vous ne trouvez pas ?


                            • timiota 5 mars 2009 00:09

                              C’est un nouvel âge de sophisme.

                              L’outil ouvre des possibiltés
                              (ainsi chez les grecs, l’écrit désacralisé ouvre à la philosophie, même si Socrate s’accroche à sa version orale)
                              (ainsi Gutenberg peut répandre l’écrit)

                              Mais l’entropie humaine se charge de faire des grumeaux, qui peu ou prou l’emportent,
                              j’ose dire que c’est aujourd’hui un peu comme avant par "sélection communicationnelle" :

                              Les sophistes soutiennent qu’on peut raisonner sur n’importe quoi pourvu que ça mousse, mais c’est ça qui paye en société (et qui payes les agapes)
                              Les imprimeurs de l’après Gutenberg ne vivront qu’ à coup de publication de libelles et autres pamphlets, devenus des vraies entichements, mais pas tous plus ragoutant que le fond de casserole fermentée des forums du web aujourd’hui. (Ce n’était pas "J’accuse" tous les jours, hein Emile)
                               
                              Les Lumières mettront un certain temps à repasser la couche suivante, peut être en surfant sur le "progrès technique" qui n’avance que masqué en France, alors qu’en Angleterre, il n’y a pas de Lumières si actives dans la Révolution Industrielle en action, délicate pause que nous a accordé cette facétie.
                              Alors après ?
                              Les espérances de gauche naissent et renaissent dans le long XIXe siècle, néanmoins celui du colonialisme aussi (dont Jules Ferry est un ardent défenseur !) , mais le pessimisme sera de retour au XXe (Péguy, Valery, entre autres, tant d’autres en Europe), dans un cadre plus connu.

                              L’outil communicationnel est aujourd’hui encore notre croix à porter. Haut et fort comme Max Bruxman si ça lui plait, faut voir.

                              Ceci dit, on connait le jeu cybernétique suivant : à 5 personnes dans une pièce on demande d’écrire des chiffres entre 1 et 5 sur un papier, et de viser que la somme des 5 "bulletins de vote" vaille 17 pile. (soit 3.4 de moyenne). 
                              Variante I : on annonce le résultat à chaque tour (votre total est 20, rejouez)
                              Variante II : on annonce "Non ce n’est pas 17, rejouez".
                              Surprise : c’est en variante II que ça converge plus vite ! Donc avec moins d’info ! (sauf avec les Japonais qui, s’ils se connaissent un tant soit peu, reproduisent en petit la hiérarchie de leur société et se trouvent le chef qui fait 5 et tous les quatre autres font 3 pour ne pas perdre la face mais rester inférieur)
                              On voit là qu’un système électoral qui a la faiblesse de dévoiler des sondages avant le vote est destiné à générer la frustration maximale, sous des apparences accortes.

                              Je pense que cela a un rapport avec la démocratie sondagière d’aujourd’hui, si prompte à faire du 50 50 à deux ou trois près, et non à représenter les "vrais" choix par grandes catégories , catégories qui ne sont que rarement dans ces proportions (qui veut que la TVA augmente et que l’IRPP diminue ? 40% des gens au grand maxi)... mais je peux me tromper.
                              IL faut donc que les grumeaux des sondages (et d’autres choses ("... et dona ferentes")) étouffent la démocratie une bonne fois pour qu’on en passe à la suite. Avec le référendum sur l’Europe et la capacité de décision politique du PS métastasée, nous en avaons un exemple prémonitoire, il me semble. Côté UMP, ils voudraient bien juste palper les pépettes, n’étaient ces haines issues du groupe de neurone juché sur les talonettes, des paillettes devant pas mal de choses ces temps ci...

                              Bonne nuit


                              • bernard29 bernard29 5 mars 2009 02:34
                                • Un système qui ne répond plus aux besoins fondamentaux d’une société civile mais qui sert les intérêts particuliers, élites, profiteurs, experts, scientifiques, think tankeurs, stars, politiciens, énarques, bureaucrates, financiers.
                                   
                                En Guadeloupe, le mouvement LKP est un mouvement contre "la profitation"  , c’est à dire dénonçant tous les profiteurs du système.  C’est trés bien vu !!! Il y a là comme un espoir.

                                Notre problème en France métropolitaine , c’est que nous sommes tous plus ou moins des profiteurs, chacun à son niveau, et donc c’est difficile de mobiliser et manifester contre nous mêmes. C’est pour cela que l’on entend surtout un concert de plaintes et de gémissements, et non une révolte,. Nous sommes passés maîtres dans l’art de l’analyse et du débat sans conséquences. On n’ose plus aller trop loin dans le débat ou faire des propositions nouvelles ou radicales parce que chacun le sait bien qu’il est tenu par quelque chose, qu’il a quelque chose à perdre ou à se reprocher. Nous sommes tous des "Balladurs" de la réforme emberlificotée qui épuise tout le monde et qui fait que le sytème continue et perdure jusqu’à ...l’absurde. Il y a tant de méfiances entretenues dans notre société que nous n’avons même plus confiance individuellement en nous mêmes. Donc on se raccroche à la défense des acquis, statuts, et des intérêts particuliers car c’est bien plus simple ou rassurant pour expliquer aux autres sa propre plainte. Mais la globalité de ces plaintes ne sert en fait qu’à entretenir le système que l’on aimerait bien critiquer.

                                la crise est économique, sociale, écologique etc etc ......"systémique" comme l’on dit....... et surtout morale

                                On n’est pas sorti de l’auberge.


                                • oj 5 mars 2009 03:14

                                  pensez-vous vraiment que la démocratie fonctionnait mieux sous De Gaule, sous Mitterand ou meme avant ?

                                  Il y a maintenant beaucoup plus d’alertes sans cesse et de toutes parts : Presse, Internet, institutions et organismes indépendants de surveillance,.....

                                  La démocratie au sens Système d’Institutions politiques est un ensemble extremement complexe qu’un nombre incalculable d’observateurs ’critiquent’ chaque jour et chacun selon un angle particulier et sur un point particulier.

                                  Comme une surface rugueuse vue de loin nous parait lisse, en se rapprochant on en voit de plus en plus les imperfections.

                                  Nos sociétés sont un assemblage pragmatique et emprique d’interets que nous ne savons réglés que par a-coups ponctuels sans répercution en temps réel sur tous les aspects voisins concernés.

                                  D’autre part chaque individu est multiple au sens ou il est seul contre l’etat mais il est aussi une partie de l’etat et ceci a tous les niveaux de la société , de l’association a l’entreprise en passant par sa commune.
                                  Donc il a sans cesse des interets contraire a des niveaux différents a l’image du fameux ouvrier américain qui est exploité par sa Firme mais qui est aussi son propre exploiteur car possedant quelques actions de sa firme.

                                  Enfin la plupart de nos actions entrainant discussions ne trouvent jamais aucune vérité car leur périmetre reste dans le cadre de l’interprétation et non du factuel.
                                  Nous pouvons ainsi discuter des heures sur le sens de la fameuse ’privatisation des profits et etatisation des pertes’ mais cela peut-il nous conduire objectivement a constater qu’un groupe defini de personnes ont orienté le systeme positivement pour arriver exactement a cette situation ou bien s’agit-il d’un mouvement confus orienté par une multitude d’interets divers non concertés et non planifiés ?

                                  Je crois simplement que nous sommes rentré dans l’ére de la complexité comme un rubik’s cube à plusieurs dimensions et des centaines de faces a réorienter chaque jour pour avancer au mieux , empiriquement.

                                  Je ne vois guere de solutions sauf a inventer une intelligence supérieure (artificielle ? ) qui guidera tout cela mais l’individu devra y perdre une partie de sa conscience individuelle.
                                   
                                  J’y vois d’autre part on risque qui est que nos sociétés sont en train de developper une complexité qui monopolise toujours plus d’energie au détriment des fonctions vitales ce qui peut amener a un arret de leurs developpement voir a un effondrement.


                                  • LeGus LeGus 5 mars 2009 08:22

                                    Quelle démocratie ? Je ne vois que des ploutocraties électives.
                                    En quoi nos parlements nous représentent ? Ou sont les ouvriers, petits employés, fonctionnaires, chomeurs... Je ne vois que des avocats d’affaires, PDG et autres grands prédateurs de la finance, tous nourrit au lobby (corruption ?), tous bien gras, aucun ne connait de fin de mois difficile.
                                    Un parlement constitué par tirage au sort parmis tous les citoyens, renouvelé annuellement par quart, pouvant designer-revoquer le gouvernement en entier ou par ministère en fonction de leur éfficacité, on s’approcherait de la Démocratie.


                                    • Veilleur de Nuit 5 mars 2009 10:56


                                      " Prenons garde d’entrer dans l’avenir à reculons"

                                      Paul Valery.


                                      • SophieA 5 mars 2009 12:31

                                        Certes, ce n’est pas très gai, mais pourquoi se voiler la face ?

                                        Pour compléter la lecture de cet article, le communiqué de presse de GEAB (la lettre de LEAP/E2020) paru le 15 février 2009 : édifiant !


                                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 5 mars 2009 12:35

                                          bonjour,

                                          je confirme d’en bas, nous ne sommes plus en démocratie, depuis longtemps, pour moi c’est depuis le jour ou un membre du PS m’as expliqué ainsi qu’a d’autre dans une associaiton pour précaire que si je ne votais pas PS je perdrais mon rmi et ma cmu, c’est a dire ce qui me maintien en état de survie. 

                                          Autant dire que mon opinion ne comptais pas, que je n’avais pas a lire les programmes, faire un choix en conscience comme n’importe quel autre citoyen, non, ma précarité induisais et induit encore pour beaucoup le fait qu’ils sont sous citoyen dépendant, dont le choix politique se résume entre un frigo vide de droite, et un frigo de moins en moins plein. 

                                          A un autre niveau, pour être en démocratie il faut 2 parties qui veulent prendre le pouvoir,

                                          et non une gauche qui fait semblant d’exciter les peurs issue d’un régime de droite, pour mieux finalement le valider et assoire son autorité via l’illusion démocratique en se contentant de jouer l’étouffe stress en échange d’un maintien dans leur postes, salaire, etc... 

                                          ils sont bien incapable de gérer la violence de la société française, sont vite taxé de sioniste, hétérophobe via leur lobby féministe et gay,

                                          et ségolène qui propose de faire venir l’armée pour gérer les émeutes sur une population qui garde en mémoire ce que faisait l’armée en algérie et qui se sent encore sous français, a fait montre d’une trés grande conscience de ce qu’il fallait faire pour inciter à une guerre civile sous prétexte de vouloir médiatiquement rassurée ginette.

                                          avec en plus un peuple qui a subis les conséquences en partie désastreuse de leur gouvernance sous jospin, Les 35 heures et les heures d’attentes aujourdh’ui aux urgences, la méthode globale, la compassion exclusive et obligatoire envers les victimes choisie sans jamais voir qu’elles peuvent aussi etre bourreaux, par exemple.

                                          sans parler de tous ceux qui ont vue dans le PS le parti censer les aider, et qui se sont vue constamment relégué a faire bien sur la photo pour prouver "l’anti racisme", mais jamais a des postes clefs, le tout pour maintenir le pouvoir entre les mains parisienne et surtout continuer gentiment a maintenir les fragiles en vote captif dépendant d’une aide sans autres issues, au nom d’une solidarité qui fait de vous un citoyen qui dépourvu de son statut de victime perd de quoi survivre. 

                                          j’y ajoute le laxisme pro cannabis, qui enferme encore quantité de gens dans des effets les empechant d’apprendre a l’école ou maitre d’eux même, et maintien des familles dans les effets négatifs de ces nuages qui font surtout sourire ceux qui en étant éloignée se disent c’est autant de moins pour venir me piquer ma place de diplomé. 

                                          La droite, c’est tu n’existes que par le travail, servir ou alors ta gueule va parler à la gauche, sans même se rendre compte qu’il n’y a aucune motivation morale a faire gagner de l’argent par son travail, a des indignes qui n’ont que leur salaire pour existé "bling bling" sans plus d’exemplarité que cela.

                                          Le besoin d’argent pour s’acheter des plaisirs sans entraves a remplacé le besoin d’argent pour construire sa famille de façon stable et durable,

                                          on remarquera au passage que les deux derniers candidats au second tour de la présidentielle sont pour la valeur travail, certe, qu’ils ont affiché leur envie de réunir le maximum de français, mais qu’aucun des deux n’a déja été foutu de garder son conjoint. 

                                          Moralité, même quand on sort de l’alinéation médiatique orchestrée, même quand on constate les dysfonctionnement des parties politique et leur incapacité a être en phase avec la réalité, on est toujours dans l’impasse d’une quelconque dimension démocratique a partir du moment ou voter n’est que l’expression d’une émotion organisée médiatiquement par des story teller et non le fruit d’une conscience venue des citoyens.

                                          pour prendre un exemple, pendant la canicule, quantité d’urgentiste ont signalé une hausse de mortalité anormal des personnes agées, le temps que paris réagisse, qu’on organise médiatiquement la riposte, etc... quasi 3 semaines ont passé. il y a dans cette question de vie ou de mort, et pour qui s’y attarde dans le détail, l’exemple le plus flagrant de l’ingérence par la "démocratie" 

                                          amicalement, barbouse.


                                          • W.Best fonzibrain 5 mars 2009 14:24

                                             sans vouloir faire de la provocation,la démocratie US est une vaste fumisterie


                                            je vous conseille de regarder hacking démocratie,un doc très efficace qui prouve la manipulation des machine à vote,une scène m’a marqué plus spécialement,lorsqu’une femme se rend compte de la facilité de la fraude,elle éclate en sanglot,la réaction la plus normal qui soit.
                                            das le même style je vous conseille Ohio le vote déterminant, qui montre également,ou plutot démontre la tricherie.


                                            il ne faut pas confondre la société civile qui elle est totalement libre,bien plus qu’en france d’ailleurs,mais il y a un véritable fossé entre cette société civile et le pouvoir,la première n’a plus aucne influence sur la seconde

                                            et c’est bien l’ère bush qui a creusé ce fossé,dire qu’un président us a démissionné pour un cambriolage,
                                            c’eétait le bon vieux temps ou la démocratie, imparfaite, avait de véritable contre pouvoir,et ou le peuple pouvait influencer le pouvoir.


                                            pas besoin d’etre une voyante,ou d’avoir bac plus 12 pour comprendre ce qui se passe.


                                            • La Luciole 5 mars 2009 17:43
                                               
                                              Le "processus" est celui inscrit dans la nature (cyclique) des choses. Quoiqu’on en dise, la Démocratie, effet des progrès de la Liberté (sur fond de capitalisme techno structurant), continuera de progresser au fil des siècles et ce ne sont pas les courtes vues tous azimuts ni les catastrophismes de néo ayatollahs Verts, derniers avatars de la religion anticapitaliste, qui y changeront quelque chose.
                                              Difficile pour l’ego démesuré d’admettre qu’à l’échelle de sa petite histoire ces évolutions ne sont pas perceptibles à l’œil nu. Mortel il a besoin de croire que tout se meurt après lui. 
                                              Démocratie aussi aveugle que la main invisible d’Adam Smith, tout semble chaotique : c’est que la Vie organique obéit elle-même à ces mêmes lois. Pression, dépression, hypertension, équilibre instable… circulation sanguine, échanges thermodynamiques, accès de fièvre, crises… heureusement après la pluie vient le beau temps. Le lendemain un nouvel équilibre s’instaure et la vie reprend son cours, pour un nouveau cycle. Ainsi va le monde… ici bas....  smiley
                                              ..

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