Les Khmers Rouges : Ce n’était vraiment pas une affaire d’idéologie…
J’ai fait tout le chemin jusqu’ici pour visiter le camp du dernier chef militaire des Khmers rouges, Ta Mok, le chef de l’armée, connu sous le nom de « Frère numéro cinq » ou « le Boucher ». C’est là qu’il a vécu et c’est de là qu’il commandait à ses troupes. Ta Mok, le bras droit de Pol Pot. Ta Mok, qui a divisé le mouvement, mis Pol Pot en résidence surveillée et qui, très probablement, l’a empoisonné. Ta Mok qui commandait une armée de plusieurs milliers de loyalistes Khmers rouges, entre 1979, lorsque les forces vietnamiennes ont évincé son mouvement du pouvoir, et 1999, quand il a été capturé par les forces gouvernementales. Ta Mok qui est mort en détention en 2006, sans jamais avoir été réellement jugé ou condamné.
San Reoung, l’homme qui assurait la sécurité personnelle de Ta Mok, son garde du corps qui a vécu avec lui pendant des années, nous attend. Il lui manque la jambe gauche, ce qui est commun parmi les civils et les combattants cambodgiens de son âge. Ta Mok aussi avait perdu une jambe dans les combats. Il n’y a en fait qu’une seule chose que je veuille savoir de lui : à quel point les Khmers rouges étaient-ils communistes, et était-ce l’idéologie, l’idéologie marxiste, qui avait attiré de simples paysans dans les rangs du mouvement ?
San Reoung réfléchit un moment, puis répond, en pesant chaque mot : « Ce n’était vraiment pas une affaire d’idéologie… Nous n’en connaissions pas grand-chose. Moi, par exemple, j’étais très en colère contre les Américains. Je suis devenu soldat à l’âge de 17 ans. Et mes amis étaient très en colère, eux aussi. Ils ont rejoint les Khmers rouges pour combattre les Américains, et en particulier la corruption de leur marionnette, le dictateur Lon Nol, à Phnom Penh. »
Je lui demande si les gens de la campagne étaient au courant de ce qui se passait dans la capitale, avant que les Khmers rouges ne prennent le pouvoir ? « Bien sûr qu’ils l’étaient. Les États-Unis ont donné tellement de soutien, tellement d’argent au régime corrompu de Lon Nol. Tout le monde savait à quoi allait l’argent : d’innombrables fêtes somptueuses, des prostituées de fantaisie… Les bombardements américains avaient écrasé nos campagnes sous les bombes. Des centaines de milliers de personnes étaient mortes. Les gens sont devenus fous, ils étaient indignés. Et c’est ce qui a fait que beaucoup d’entre eux ont rejoint les Khmers rouges. »
« Pas à cause de l’idéologie marxiste ? » ai-je demandé à nouveau. San Reoung répond immédiatement : « Bien sûr que non. La grande majorité n’avait aucune idée de que qu’était le marxisme, ils n’en avaient jamais entendu parler. »
Ayant travaillé durant de nombreuses années dans cette partie du monde, j’ai fini par comprendre que toutes les réponses aux questions importantes sur le Cambodge et son passé se trouvent dans les campagnes. L’Occident, durant des décennies, a réussi à corrompre Phnom Penh, en achetant quasiment tous ceux qui comptaient là-bas, pour qu’ils répètent et peaufinent un récit falsifié et stéréotypé.
Les ONG, les journalistes : tous ils parlent haut et fort du génocide « communiste » au Cambodge. C’est devenu un boulot bien rémunéré, la source d’un flux incessant de financement, un mensonge complexe soutenu par la machine de propagande occidentale, les universités et la presse grand public. Les Khmers rouges étaient une force brutale, bien sûr, mais certainement pas un monstre génocidaire « communiste ». Et ils ne sont pas tombés du ciel.
Sur la route du temple de Preah Vihear, où l’on s’est battu et où le sang a coulé, à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, je retrouve Song Heang, qui travaille pour une modeste organisation caritative australienne, qui bâtit de petites bibliothèques rurales destinées aux enfants. Il déteste les Khmers rouges. Mais il admet immédiatement qu’il n’y avait pas grand chose de « communiste » chez eux : « Enfant, je vivais au bord du fleuve Mékong, dans le village de Prek Tamak, à 65 kilomètres environ de Phnom Penh. Quand les Américains bombardaient, tout s’arrêtait et les gens étaient pétrifiés… Là-bas, ils utilisaient ces avions très rapides, des avions de chasse ; et les populations locales les appelaient « Amich » : les rapides… Beaucoup de gens, alors, ont rejoint les Khmers rouges. Ils ne savaient pas ce qu’était le communisme. Tout ce qu’ils savaient, c’était l’horreur du gouvernement pro-occidental à Phnom Penh ».
Je demande : « Pourquoi les gens de Phnom Penh ne cessent-ils de répéter que Pol Pot a mené un « génocide communiste » ? Pourquoi, comme dans le reste de l’Asie du sud-est, la Chine est-elle diabolisée ? Et pourquoi le Vietnam lui aussi est-il diabolisé ? »
« Nous sommes un pays très pauvre », répond Song Heang. « Et si les gens à Phnom Penh touchent de l’argent, eh bien, ils aiment cet argent, c’est tout, et ils disent exactement ce qu’on les paie pour dire. Et les Etats-Unis et l’Union européenne mettent sur la table beaucoup d’argent quand ils veulent obtenir certaines déclarations. »
À Phnom Penh, je rencontre Hun Sen, à la fois un ancien chef de bataillon des Khmers rouges et un champion du « marché libre et de la démocratie libérale multipartis ». Bien qu’il le critique périodiquement pour diverses violations des droits de l’homme, l’Occident se montre généralement satisfait de son « fondamentalisme » de marché, tel qu’il l’applique dans le pays, ainsi que de la quasi-absence de politiques sociales cohérentes.
Il me raconte comment un grand nombre de « conseillers », en particulier de l’Union européenne, « façonnaient le cours » de l’économie cambodgienne, et de la société cambodgienne en général. Nombres d’entre eux sont là pour conseiller le gouvernement et les innombrables ONG sur la manière de gérer l’économie et l’État. Il est clair que ce genre de conseils conduit la plupart du temps à des « projets » uniquement basés sur les théories favorables au libre marché. En conséquence, seule une très faible part du produit de la croissance économique se retrouve dans les poches des pauvres, qui constituent pourtant la grande majorité des Cambodgiens.
Le musée Tuol Sleng (musée du génocide), installé dans une ancienne école secondaire, raconte la brutalité débridée et le sadisme des cadres khmers rouges. En 2009, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit le musée Tuol Sleng au Registre de la « Mémoire du Monde ». Après le 17 avril 1975, les salles de classe de l’école secondaire Tuol Svay Prey étaient devenues le principal centre de torture et d’interrogatoire des Khmers rouges, connu sous le nom de prison de haute sécurité 21, ou tout simplement le S-21. C’est là que des hommes et des femmes étaient enchaînés et roués de coups, que les femmes avaient leurs mamelons arrachés par des pinces, que des fils électriques étaient appliqués aux organes génitaux. Après la confession (et l’on n’avait d’autre choix que d’avouer, pour que cesse l’insupportable torture), la plupart des hommes, des femmes et des enfants qui passaient par cette institution de l’horreur finissaient dans le camp d’extermination de Choeung Ek, où l’exécution était presque certaine. On dit que 20.000 personnes sont mortes après avoir été interrogées au S-21.
Dans une tentative folle pour donner une structure à la sauvagerie, les Khmers rouges documentaient chaque cas, photographiant tous les hommes et toutes les femmes détenus juste après leur arrestation, avant la torture, puis reprenant des photos de certains après leur interrogatoire sauvage.
Mais parmi la plupart des survivants khmers à qui j’ai parlé, il y a un consensus pour estimer que la majorité des gens est morte non à cause de l’idéologie communiste, ni non plus parce que des ordres directs auraient été donnés de Phnom Penh afin d’exterminer des millions de personnes, mais parce que des dirigeants et des cadres locaux dans les provinces ont perdu les pédales, et ont assouvi une vengeance personnelle sur les citadins déportés et sur les « élites » à qui l’on reprochait à la fois les sauvages bombardements américains du passé, et un soutien à la dictature pro-occidentale de Lon Nol, aussi corrompue que féroce.
Il ne fait aucun doute que la grande majorité de ceux qui sont morts au cours de cette période (entre un et deux millions de personnes) ont été victimes des bombardements américains, de famines liées à ces bombardements et du fait d’être devenus des déplacés intérieurs (environ 2 millions de personnes sont devenues des réfugiés dans leur propre pays, manquant de soins médicaux, de nourriture, et ayant à endurer des conditions de vie abominables).
Les médias occidentaux grand public ne mentionnent que très rarement le fait qu’un nombre important de personnes a disparu à la suite des tapis de bombes américaine, l’US Air Force avait secrètement bombardé le Cambodge en utilisant des B-52, et ce depuis mai 1969. On a appelé cela « Opération Menu » (petit déjeuner, déjeuner, dîner, casse-croûte, dessert et souper). Et l’on sait même maintenant, par de nouveaux éléments de preuve tirés de documents déclassifiés (en 2000, par l’administration Clinton), que l’Air Force avait déjà commencé à bombarder les régions rurales du Cambodge, le long de la frontière avec le sud-Vietnam, dès 1965, sous l’administration Johnson. Les « Menus » n’ayant ensuite été que des escalades brutales dans l’assassinat de masse de civils sans défense.
Face à la défaite au Vietnam en 1973, les impitoyables « tapis de bombes » ont été exécutés afin de soutenir le régime de Lon Nol. L’historien David P. Chandler écrit :
« Quand le Congrès des États-Unis a mis fin à la campagne militaire à la fin de l’année, les B-52 avaient déversé plus d’un demi-million de tonnes de bombes sur un pays avec lequel les Etats-Unis n’étaient pas en guerre ; plus de deux fois le tonnage largué sur le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. »
La guerre au Cambodge était connue comme « l’attraction » par les journalistes qui couvraient la guerre du Vietnam et par les décideurs américains à Londres. Pourtant, les bombardements américains au Cambodge ont dépassé en intensité tout ce qui ne fut jamais exécuté au Vietnam ; près de 500.000 soldats et civils ont été tués en 4 ans, sur le territoire de ce petit pays. Comme je l’ai mentionné précédemment, cela a aussi été cause de ce qu’environ 2 millions de réfugiés ont fui les campagnes pour la capitale.
La barbarie des bombardements, le déplacement de millions de personnes, et le ressentiment envers le régime pro-occidental corrompu à Phnom Penh, voilà qui a ouvert la voie à la victoire des Khmers rouges et à une campagne de vengeance féroce. Ce ne fut pas le « génocide communiste » ; ce fut l’Empire assassinant des millions de victimes en Indochine, en toute impunité et sans le moindre égard pour ce « dépeuplement », puis la vengeance aveugle et brutale de ces gens désespérés qui avaient tout perdu.
D'aprés un article de Saker repris sur 2ccr
Et surtout, ne pas oublier LE 30 SEPTEMBRE 1965 Ni le LE 29 JUIN 1966
« Malgré tous les beaux discours, l’objectif de la plupart des écoles, y compris les universités, est le conditionnement social plutôt que le développement de l’individu. » … René DUBOS
70 réactions à cet article
-
Le conditionnement social effectivement !!!!!
Comment peux ton encore aujourd’hui avoir dans notre pays autant de complaisance avec l’idéologie communiste ?
Par une éducation nationale qui regroupe les gauchistes réunis.
Imaginez que Boudarel a pu continuer sa pourriture de vie dans l’éducation nationale sans être inquiété !.
Que penser de la tolérance à des gens comme Vergopoulos qui après avoir formé les cadres cambodgiens à l’université populaire du PCF dans les années 70 forme aujourd’hui à l’économie à Science Po Paris aujourd’hui ? Et des articles « bienveillants » dans le monde diplomatique sans avoir eu un procès pour incitation aux massacres de masse ? Les livres et écrits des années 70 sont encore disponibles.
Que penser de la prof à Toulouse Ammram-Mimme, qui se vente d’avoir tué des Français en Algérie....Il est temps de faire le procès du PCF, de faire le procès de son implication au Cambodge qui n’a jamais eu lieu. D’aller chercher les profs de l’université du PCF qui a formé à Paris à la révolution agraire par la force les cadres Kmers rouges assassins qui sont tous passés en formation idéologique rue du colonel Fabien à Paris.......Et faire cesser ce genre d’abjecte déni par ces adhérents communistes prêts à user de manipulation pour ne pas avouer leur idéologie criminogène.
-
@Spartacus
« Comment peux ton encore aujourd’hui avoir dans notre pays autant de complaisance avec l’idéologie communiste ? »
Pour la piétaille, il faut chercher du côté de la dissonance cognitive.« Imaginez que Boudarel a pu continuer sa pourriture de vie dans l’éducation nationale sans être inquiété !Que penser de la tolérance à des gens comme Vergopoulos qui après avoir formé les cadres cambodgiens à l’université populaire du PCF dans les années 70 forme aujourd’hui à l’économie à Science Po Paris aujourd’hui ? »Pour les huiles (frelatées), il faut chercher du côté de l’esprit de caste.
-
Il est éclairant que vous citiez « l’affaire Boudarel ».
Elle est elle aussi née d’une tentative de falsification de l’histoire en plein procès Barbie cherchant à minimiser le rôle des nazis et justifiant les atrocités de la colonisation.
Vous auriez pu rappeler que la justice à complétement disculpé cet homme qui à l’occasion à reçu le soutien de nombre d’intellectuelles de tous horizons.
De même il aurait été honnête de s’interesser aux crimes et atrocités commis par l’armée francaise et ses accusateurs ! -
@Pere Plexe
« Vous auriez pu rappeler que la justice à complétement disculpé cet homme... »
...et vous, rappeler que les poursuites en diffamation entamées contre les accusateurs du tortionnaire du camp 113, ont été classées sans suite.Ceux qui s’intéressent à cette période de l’histoire et aux atrocités perpétrées par les Viets sur leurs prisonniers français, liront avec profit « Prisonnier au camp 113 - Le camp de Boudarel », de Claude Baylé, et, en introduction, un témoignage édifiant publié dans le « Nouvel Observateur », semaine du 7 au 13 mars 1991, en soutien, sûrement, à Klaus Barbie - comme dit notre délicieux Père Plexe : 1 - 2 - 3Un autre témoignage édifiant sur le système concentrationnaire vietminh - plus meurtrier en pourcentage des « pertes », que son équivalent nazi - a été écrit par le commandant Jean Pouget, autre miraculé de la barbarie indocino-communiste, « Le Manifeste du camp N° 1 »« ...qui à l’occasion à reçu le soutien de nombre d’intellectuelles de tous horizons. »Ça, c’est l’argument péremptoire de chez péremptoire
-
@Pere Plexe
-
Un autre lien...de la meme source.
-
il est temps de faire le procès du PCF, de faire le procès de son implication au Cambodge qui n’a jamais eu lieu.@Spartacuset le tien, il serait temps de faire ton procès... pour les tonnes d’immondices que tu déverses forum après forum, car il est clair que tu es un vrai psychopathe !!!!!!!!!! -
@Pere Plexe
« Un autre lien... de la meme source. »
Intéressant, mais sans plus. Il ne fait que confirmer que Boudarel méritait d’être fusillé. Dans le dos. A califourchon sur une chaise.Un Français digne de ce nom, horrifié, serait rentré en France pour dénoncer les conditions de fabrication de l’Homme Nouveau dans les K.L. vietminhs.« Ce n’est pas Boudarel qui les a tués. », précise « votre » article.Non, lui, il s’est contenté de regarder crever, entre deux leçons de catéchisme délirant. -
...lui, il s’est contenté de regarder crever
Comme la globalité des responsable politiques et militaires français.
Il n’est pas question de faire de cette homme un saint.
Par contre on peut (on doit ?) le comparer à ces accusateurs auteurs de crimes sordides comme en connait toutes les guerres.
Que ces horreurs soient faite au nom de la France ou du Viet minh n’y change rien -
Je suis totalement d’accord avec l’auteur. Faire passer les Khmers rouges pour des idéologues communistes a très bien servi la propagande US anti-communiste.
-
@Ariane54
Il faudrait aussi rappeler qui étaient les soutiens des Khmers rouges : parmi les principaux, la Chine directement et les USA indirectement en refusant des sanctions à l’ONU.Pourquoi le soutien des USA ? C’est en grand mystère, sans doute une part de l’habituelle connerie US en politique étrangère et une autre part pour punir le Vietnam (ennemi des Khmers rouges) d’avoir humilié les USA.
-
@Ariane54 C’est de l’humour de second degre ?
-
@Ariane54
les kmers rouges étaient au communisme ce que sont les islamistes a la religion musulmane
ou quand l’ idéologie se transforme en pathologie ! -
-
Les leaders khmers rouges étaient bel et bien communistes et le parti communiste français a une responsabilité directe dans cette tragédie.
Pol Pot et Khieu Samphan étaient membres du PCF lorsqu’ils étaient étudiants à Montpellier et à Paris.
Ils ont été formés à la révolution par le PCF.-
-
@berry
et moi j’ai lu « Mein Kampf » c’est comme cela que je suis devenu nazi !!!!!!!!!!!!!t’en as une autre comme celle -là ??? -
Pour comprendre la tragédie du Cambodge, il faut au moins remonter au discours de de Gaulle à Phnon Penh du 1 septembre 1966.
A cet époque le Cambodge est en paix et un Etat souverain, depuis la fin du protectorat français intégré à l’Indochine française qui se termine le 9 novembre 1953."De part et d’autre, une histoire chargée de gloires et de douleurs, une culture et un art exemplaires, une terre féconde, aux frontières vulnérables, entourée d’ambitions étrangères et au-dessus de laquelle le péril est sans cesse suspendu. Le fait, qu’il y a un siècle, les deux nations associèrent pour un temps leurs destinées a pu, certes, aider le Cambodge à maintenir son intégrité tandis que la France y trouvait un très utile concours. Mais, ensuite, ayant, d’un commun accord, séparé leurs souverainetés et donné comme base à leurs rapports une amicale coopération, voici que l’estime et l’affection que se portent mutuellement les deux peuples sont aujourd’hui plus grandes que jamais."
A ce moment de Gaulle dénonce la menace qui pèse sur la stabilité du pays, du fait de l’ingérence US et son intervention militaire au Vietnam :
"Au lendemain des accords de Genève de 1954, le Cambodge choisissait, avec courage et lucidité, la politique de la neutralité, qui découlait de ces accords et qui, dès lors que ne s’exerçait plus la responsabilité de la France, aurait seule pu épargner à l’Indochine de devenir un terrain d’affrontement pour les dominations et idéologies rivales et une sollicitation pour l’intervention américaine. C’est pourquoi, tandis que votre pays parvenait à sauvegarder son corps et son âme parce qu’il restait maître chez lui, on vit l’autorité politique et militaire des États-Unis s’installer à son tour au Viêt-Nam du Sud et, du même coup, la guerre s’y ranimer sous la forme d’une résistance nationale. Après quoi, des illusions relatives à l’emploi de la force conduisirent au renforcement continuel du Corps expéditionnaire et à une escalade de plus en plus étendue en Asie, de plus en plus proche de la Chine, de plus en plus provocante à l’égard de l’Union Soviétique, de plus en plus réprouvée par nombre de peuples d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine, et, en fin de compte, de plus en plus menaçante pour la paix du monde.«
On peut y voir une revanche contre Washington qui dénoncait la politique coloniale de la France et la guerre d’Indochine. A son tour, depuis les accords de Genève et d’Evian, la France prend parti pour la défense du droit international, pour la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes et de non-ingérence dans les affaires intérieures.
»Bref, pour longue et dure que doive être l’épreuve, la France tient pour certain qu’elle n’aura pas de solution militaire.
A moins que l’univers ne roule vers la catastrophe, seul un accord politique pourrait donc rétablir la paix. Or, les conditions d’un pareil accord étant bien claires et bien connues, il est encore temps d’espérer. Tout comme celui de 1954, l’accord aurait pour objet d’établir et de garantir la neutralité des peuples de l’Indochine et leur droit de disposer d’eux-mêmes tels qu’ils sont effectivement, en laissant à chacun d’eux la responsabilité entière de ses affaires.«
»Les Américains, premiers visés par l’allocution, ne témoignèrent qu’un léger agacement et ne modifièrent en rien leur position sur la guerre au Viêt Nam. La période qui suit correspond à une perte progressive de l’influence de Sihanouk sur les affaires du Cambodge. Alors que la présence des troupes du Việt Cộng se faisait de jour en jour plus sentir à l’est, les élites pro-américaines prenaient une importance croissante à Phnom Penh, jusqu’à déposer le prince en 1970, choisissant l’alignement sur Washington qui allait déclencher un engrenage précipitant le pays dans la guerre« http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_Phnom_PenhDonc ceci donne raison à l’auteur quand il signale l’effet de l’ingérence US et intervention militaire au Cambodge sur une population fragile sur laquelle on va s’acharner. Et ceci en balayant tous les projets de développement économique et culturel envisagés par le prince Norodom Sihanouk au profit d’une stratégie extrémiste élaborée au Pentagone et à Langley.
En poussant de simples paysans à la guerre à outrance ce sont donc les USA qui portent en premier chef la responsabilité de la solution extrémiste Kmer Rouge. Ils en récoltent surtout le bénéfice idéologique puisqu’ils pourront diaboliser »le communisme« en lui imputant les excès d’une faction inculte et abreuvée de haine , tout en occultant dans les médias les raisons objectives de son émergence et leur implication calamiteuse (sans tenir compte des »avertissements que Paris a depuis longtemps multipliés à l’égard de Washington quand rien encore n’avait été commis d’irréparable") dans l’histoire Kmer.-
@Robert Lavigue
Vous oubliez facilement que les accords de Munich qui laissaient les mains libres à Hitler coté est on été signé dans l’espoir qu’il envahisse l’URSS et bien ce bien avant le pacte germano-soviétique .
Les mêmes fous qui aujourd’hui mettent à feu et à sang le moyen orient et vont défiler en criant « je suis Charlie » . -
@Robert Lavigue bonsoir,
Il est certain que le pacte Hitler/Staline a été une belle saloperie.Vous oubliez une chose, c’est que les allemands sont arrivés en France en juin 1940.Personne n’était en résistance avant cette date si ce n’est nos militaires derrière la ligne Maginot.Pour les débuts de la résistance communiste en France vous retardez.Guy Moquet a été arrêté à l’été 1940 ce qui prouve que des réseaux existaient déjà.cdlt. -
@Robert Lavigue
Comme tous les résistants, les communistes ont commencé leur résistance quand on a commencé de les réprimer, soit début septembre 1939 dès que leur parti fût dissous (Les députés étant incarcérés au Puy (Hte Loire). C’est à cause de cette antériorité qu’ils ont joué un si grand rôle en 44,45,46,47. Au fur et à mesure que les autres, poursuivis par la répression, arrivaient dans la clandestinité, ils les intégraient dans leur structure qui étaient déjà prêtes et fonctionnelles. Ce fût le cas de nombreux socialistes, leur parti s’étant auto-dissous après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, et c’est ce qui explique les succés électoraux du PCF après la Libération. -
@65beve
Le pacte fût « un acte diplomatique génial » (dixit Henry Kissinger dans ses mémoires). Il a permit à Staline de reculer l’attaque hitlérienne de 300km (Pologne), de protéger Leningrad (Pays baltes et Finlande), de déplacer dans l’Oural les usines militaires, d’étriller les japonnais (juillet 40) en Mandchourie et de positionner, derrière Moscou, ces troupes d’élites qui repousseront les élites usées de la Wermacht de 250 km en décembre 41. Bravo le pacte ! -
-
@Robert Lavigue « Cher Taktak, » tu parles à rousseau abruti
-
@Robert Lavigue
En fait Thorez a été appellé en URSS pour y continuer les parties de belote entamées sur la ligne Maginot par la vaillante armée française en attendant que la wermacht ait fini le boulot en Pologne... -
@Michel Maugis
Sniper compulsif des idéologies sectaires , des adeptes du totalitarisme religieux , et autres esclaves prosélytes de la pensée magique puisant leur fanatisme liberticide dans des « Livres Saints » , je me fais un devoir de flinguer en vol les dinosauriens en voie de disparition que sont les vieux has-been adeptes de Staline qui pullulent sur ce site Agoravox , tout comme sur d’autres sites les jeunes esclaves d’Allah , souvent diplomés grâce à nos impôts , ces musulmans « modérés » révant de mettre le monde entier à genoux , à commencer par les pays d’Europe qui ont si généreusement hébergée leur déshérence ...
Les Khmers sanguinaires de 1975 , cette partie de la population qui a voulu « annuler » l’autre , dignes héritiers des festins de chair humaine offerts par les prêtres-rois de la civilisation d’Angkor , n’avaient bien sûr que trés peu à voir avec le communisme , j’en suis d’accord , mais ceux de nos intellectuels qui les ont formés en France ( puis soutenus mordicus au début dans leur « révolution sociétale » ) ... beaucoup !
Comme aujourd’hui , à peine une génération plus tard , les jeunes égorgeurs de Allah n’ont que bien peu à voir avec les agenouillés esclaves de Dieu de la « religion d’amour et de paix » , dont ils sont pourtant les enfants tout aussi objectifs que revendiqués ...qui sont défendus pareillement ( sinon bec et ongles , du moins objectivement pour cause « d’anti-racisme » ) par leurs cousins en dogmatisme infantile imbécile , ces mêmes enfants de Staline qui n’ont décidément jamais rien compris aux leçons de l’Histoire .
Même allumés qui se vautrent dans l’horreur et les pires inhumanités , même explications plus ou moins dédouanantes , en tout cas oiseuses et laborieuses par nos adeptes de la pensée magique si propre sur eux , qui ne sont en réalité que des intellectuels auto-proclamés , formatés à leur insu à notre naïve compassion chrétienne .
Les rafales de « moins » qui , toute honte bue , s’abattent systématiquement ici sur Agoravox sur les rares commentaires trés pertinents et respectables issus de ma famille de pensée , attestent que le ravage est encore bien grand dans ces têtes héritiéres des cours de désinformation dispensés à Moscou à leurs péres entre 1930 et 1989 .
Oser continuer à transformer pathétiquement en héroïsme leurs trahisons de toutes nos derniéres guerres ( celle des porteurs de valises , des lugubres Boudarel , des déserteurs de 40 ... ) ne semble poser aucun probléme à ces auto-décorés de tous les reniements .
Ces esprits dépassés , encore subjugués plus de 25 ans aprés la chute du Mur de la Honte , sont la preuve qu’ayant perdu la guerre froide en échouant économiquement , les Russes avaient gagnés celle du bourrage de crane des esprits fragiles et naïfs , comme ils ont réussi à payer pendant 70 ans en monnaie de singe des populations crédules en jouant sur le nationalisme et le stérile ressentiment de classe.
Heureusement , comme pour les Khmers , ce ne sont jamais les esprits dogmatiques et bornés qui emportent le morceau à la toute fin des combats , même si les dégats qu’ils laissent aprés leur passage sont forcément cher à reconstruire ...
-
@Robert Lavigue
Faux.
Thorez a répondu à l’ordre de mobilisation. La réalité c’est que l’état major, faisant le choix de la défaite, faisait tout pour écarter les communistes des forces combattantes.
Dans le même temps vos amis préparait la collaboration, se réjouissait de la défaite et interdisait le parti communiste dès septembre 1940, mettaient ses élus dans des camps. Dès lors quel autre choix pour thorez que de rentrer dans la clandestinité ?
Vous ne réussirez pas, par vos mensonges directement issues de la propagande de Vichy et de Goebbels, à faire oublier que le PCF fut le parti de la résistance, le parti des fusillés.
Ce n’est pas pour rien que le PCF était le premier parti de france à la libération. -
« Les Khmers Rouges : Ce n’était vraiment pas une affaire d’idéologie… »Et oui quand des communistes font ce qu’ils sont censés faire : camp, massacre, fin de la plupart des libertés, ce n’est en fait jamais la faute du communisme, c’étaient les types qui n’étaient pas de vrais communistes.Le problème c’est que cela donne toujours la même chose à chaque fois, donc au bout d’un moment il faut bien accepter que c’est ça le communisme, on juge un arbre aux fruits qu’il donne et pas à ceux qu’on aimerait qu’il donne. Mais bon on a bien compris depuis le temps que la réalité et les faits n’intéressent pas les communistes, seule leur idéologie, véritable vérité révélée, compte, en dépit de tout.-
@Julien30
La réalité c’est que le camps occidental a soutenu les Kmers Rouges jusqu’au bout, y compris dans leur replis en Thailande, et que ce sont bien les communistes du Vietnam avec l’aide des communistes cambodgiens qui les ont chassés du Cambodge.Dans le même temps, qui parle du génocide de 3 millions de communistes en Indonésie en 1965 suivi de la dictature de l’ami des USA Suharto ? signant le début de l’offensive du camps capitaliste.
Les génocides, c’est la signature du capitalisme.
-
@taktak
C’est sur, le genocide des Tutsi au Ruanda c’est la signature du capitalisme.
Toi ta signature c’est quoi ? -
Syndrome de Stockholm ?
Comment pouvez vous prendre au pied et à la lettre les déclarations dite d’un ton de vierge effarouchée, la main sur le cœur, venant d’un garde du corps ayant appartenu à cette junte ?Vous auriez pu aller en argentine dans les années 50 interviewé pareillement des nazis jurant que le système n’était pas ce qu’on croyait.Comment vous dites au fait :« une force brutale, bien sûr, mais certainement pas un monstre génocidaire »Là, vraiment, ça ne ne passe pas.Tant de sous gâchés pour apprendre si peu d’un voyage lointain !A quoi bon aller si loin, pour se faire avoir par la propagande ?Un livre et l’étude tranquille des faits, consternants, vous protège bien mieux que certaines compromissions de terrain, ou plutôt de décor.A quand, ( dans dix ans peut être) un interview, « live », des sbires de Daesh, vous faisant d’un ton ingénu la même déclaration ?« une force brutale, bien sûr, mais certainement pas un monstre génocidaire »-
Ben voyons ! la grande entreprise de révisionnisme / négationnisme poursuit sa route.
Les 2 millions de cambodgiens génocidés par les Kmers rouges auraient donc été « les victimes des bombardements américains »…..
De même, sans doute, que les 40 à 50 MILLIONS de morts du maoïsme……….
Mais, suis-je idiot ! le maoïsme n’est pas une idéologie « communiste »…….
-
@charlie
Pour le nombre de victimes du maoïsme au moins les deux tiers sont mort de famine.
Famines qui ont jalonné l’histoire de la Chine.Les imputés au communisme et rendre seul responsable Mao est malhonnête. -
@Michel Maugis
Oui on ne va pas trop lui en vouloir à Mao, le brave homme, le grand bond en avant ajuste fait environ 50 millions de morts, les chinois lui disent merci... bande de cinglés va ! -
@Julien30
Julien, tu ne comprends rien : Mao a stoppé la famine en permettant que 50 millions de Chinois n’aient plus jamais besoin de manger…..
-
vrai et faux a la foi
parce que fondé sur une incompréhension totale des mouvements de masse
première couche
au départ il faut un petit noyau de gens dotés d’une idéologie ( n’importe laquelle on s’en fout , comme on s’en fout de savoir s’ils y croient vraiment ou pas )
on agite un peu
deuxième couche
autour du noyau s’aglutinent les gens en colère ils se foutent au font d’eux mêmes de l’idéologie ce qui compte c’est qu’on leur fournisse un prétexte a se défouler
troisième couche
si ça prend de l’ampleur arrivent les petits malins a la recherche d’une position de pouvoir eux aussi se foutent de l’idéologie mais ils en seront les principaux agitateurs « les intégristes »
quatrième couche
les suiveurs ceux qui le plus souvent par peur vont suivre tièdement le mouvementa partir de là tout est dit .......
les véritables croyants seront formés ensuite ( en cas de succès ) dans les écoles.c’est un principe universel de fonctionnement : en cuisine ça s’appelle monter une mayonnaise ......
toute idéologie « révolutionnaire » fonctionne comme ça
ça a marché pour tout que ce soit les nazis , les communistes, les djihadistes ........
la plus grande partie des gens, l’immense masse ne comprend rien a l’idéologie et s’en tape comme de l’an 40 elle est composée de gens qui poursuivent leurs intérêts individuelsmasse en mouvement aussi aveugle et meurtrière qu’un tsunami ....
-
« Ce n’était vraiment pas une affaire d’idéologie… Nous n’en connaissions pas grand-chose. Moi, par exemple, j’étais très en colère contre les Américains. Je suis devenu soldat à l’âge de 17 ans. Et mes amis étaient très en colère, eux aussi. Ils ont rejoint les Khmers rouges pour combattre les Américains, et en particulier la corruption de leur marionnette, le dictateur Lon Nol, à Phnom Penh. »
Les choses ont si peu changé. La majorité des prétendus « communistes » en France aujourd’hui n’ont lu aucun texte révolutionnaire, sont des keynésiens, et ils se servent du communisme pour caché leur anti-sémitisme et leur américanophobie.-
@lsga
Et quand je pense que vous vous moquez des croyants.Au moins, les croyants n’ont pas d’exemple historique de Dieu pour contredire leur foi.Par contre les cocos ont une histoire et elle est partout sanglante. Croire que la prochaine fois ça sera mieux relève soit de la débilité profonde soit de l’hypocrisie totale.Le communisme a été à chaque fous une boucherie parce que ses théoriciens sont complètement insensibles, irréalistes et doctrinaires comme l’illustre régulièrement lsga ici même.Donnez le pouvoir à ce taré d’lsga et vous aurez un nouveau génocide. -
nous n’avons pas de textes sacrés. Si j’ai le pouvoir entre les mains, coupez moi les doigts.
-
@lsga
En effet vous n’avez rien de sacré.Coupez les vous-même, je ne pratique pas le sadomasochisme. -
@Michel Maugis
Comme il est réjouissant de voir annoner par ses fanatiques à oeilléres les sourates du marxisme , comme les fous d’Allah annonent aujourd’hui les versets de ce fameux « livre sacré » qu’ils voudraient tant nous fourguer ...Je gage , michel maugis , que votre madrassa communiste de Moscou valait celle d’Islamabad pour que vos ressucées de bon éléve appliqué soient encore aussi performantes chez le vieillard borné qu’elles l’étaient chez le fringuant aspirant intello ...
Autre parralléle notable avec les fous d’Allah de Daesch .... les imprécations et insultes , qui ne sont jamais loin derriére des argumentaires aussi convenus que stéréotypés , depuis qu’ils ont été codifiés une bonne fois pour toute dans les ateliers du NKVD en 1920 .
Comme chez ces « non-ignorants » ( c’est nous les ignorants ! ) instruits par le « The Livre » et qui y doivent aller y puiser à chaque fois ce qu’ils doivent dire et penser , ils ne peuvent pas s’en empêcher , et nul n’est besoin de les pousser pour qu’ils se vautrent dans la boue de l’invective , tant sont limitées leurs capacités argumentaires dés qu’il s’agit de s’aventurer au delà de leur sémentique centenaire .
Notre plus grand probléme à résoudre étant à présent que nous sommes au bord de la guerre civile à cause d’eux , que ces planqués dans l’éducation nationale ont eu tout le loisir de formater plusieurs générations de cerveaux qui sont bien prés aujourd’hui d’avaler toutes les atteintes aux libertés pourvu qu’elles soient enveloppées dans la compassion chrétienne ou « le devoir d’humanisme universel cuisiné à la sauce anti-raciste » . Et qui sont mûr pour sombrer dans la dhimmitude béate comme les russes subjugués sont tombés dans le communisme liberticide ...
-
"Les Khmers rouges étaient une force brutale, bien sûr, mais certainement pas un monstre génocidaire"
N’importe quoi
Article avec 50% de vrai et 50% de faux
Perso je « moinse » pour ça désolé
-
Si j’ai bien compris les Khmers Rouges n’étaient étaient daltoniens.
Et j’ai bien rigolé sur pe passage expliquant l’implication de l’Union Européenne sans le façonnage de l’économie khmer rouge.Je vois très bien Barosso monter dans sa machine à remonter le temps pour rendre visite à Pol Pot avec des valises pleines d’Euros.-
l’histoire réécrite par avox, c’est d’une poilade sans fin
a de nombreuses reprises,à une époque déjà lointaine, où j’ai eu à servir dans une unité non loin de l’eden de la dictature du prolétariat, nous nous interrogions de savoir quelle serait notre attitude en cas de conflit ?
Faut dire qu’il n’y avait guère de candidat pour verser son sang.
Et de se demander qui étaient ces gens qui eux n’hésiteraient pas.
Il faut bien constater qu’il y a ici, bien calfeutrés derrière leur écran,une majorité qui semble d’une certaine façon appeler à un conflit qui anéantirait les USA.Que je sache, le complexe militaro industriel est à l’Est, l’industrie des biens « civils » est quasi inexistant.
Et Mr. Poutine a expliqué, avec un air très satisfait, qu’il avait envahi la Crimée, et qu’il avait mis en alerte ses forces nucléaires en cas d’opposition.
On apprendra sans doute dans quelques semaines, qu’il a aussi envahi le Dombas, et qu’il a toujours le doigt sur le bouton nucléaire.
Mais ici, on trouve qu’il a le droit, il est chez lui
Il est aussi chez lui en Estonie, en Lettonie ?
Pourquoi pas en Alaska, qui a été vendu, honteusement, pour une poignée de lentilles au grand satan ?Ici sur Avox, on aime les régimes forts, les dirigeants inamovibles,qui entretiennent une armée pléthorique alors que la population survit difficilement.
Le tout sur fond d’antisémitisme,
Pour eux le mur est tombé, mais pas « leur franc »
Cerise sur le gâteau, c’est nous, les soi disant agresseurs qui payons pour tenter de minimiser les conséquences de cette magnifique victoire de ce régime de fous,à Tcherno, qui a fort heureusement été balayé aux poubelles de l’histoire., d’ailleurs nous payons aussi le démantèlement de leurs ferrailles nucléaires qui pourrissaient dans leurs bases dans l’océan arctiqueIl y a un autre article sur un autre grand leader communiste, qui a « génocidé » son peuple, mais ici, ce petit accident ne peut avoir comme origine qu’un complot US.
un vrai zoo
-
@joletaxi
Que je sache, le complexe militaro industriel est à l’Est,
Non.
Mr. Poutine a ../.. envahi la Crimée,mais ici, on trouve qu’il a le droit, il est chez lui
Il semble qu’il soit plus chez lui que l’OTAN l’était en Libye ou au Kosovo,non ?
Le tout sur fond d’antisémitisme,
Enfin l’argument ultime...et tant pis si on s’éloigne du sujet qui je le rappel est le Cambodge et les khmers rouges.
Cerise sur le gâteau, c’est nous, les soi disant agresseurs
Sauf à considérer la colonisation française et la guerre qui en découlera comme n’ayant jamais existé c’est un fait difficilement réfutable.Regardez par exemple le bombardement de Haiphong... -
@joletaxi
ce sont les US qui dépensent le plus en armement, il y a des chiffres pour cela disponibles sur le net et c’est encore eux qui ont le plus dépensé ces 10 dernières années avec 3000 milliards dépensés dans des guerres aussi inutiles que coûteuses .....alors il faut quand -même un minimum d’objectivité lorsque l’on aborde ce genre de sujet ... -
Magnifique nartique !
Le camarade Robert Gil montre qu’il mérite mille fois le titre de GRAND REPORTER, bravo !
Reste plus qu’à trouver le torchon qui voudra bien l’employer. Le Monde Diplomatique peut-être ?
-
Non Bebert Thorez n’a pas déserté.
Son immunité parlementaire allait finir et il allait être emprisonné comme d’autres dirigeants communiste. Il a pris les devants et il a bien fait.
Les communistes ne sont pas entrés en résistance en Juin 1941 mais bien avant.
De nombreux actes de sabotages ont été commis par des communistes avant cette date.Des 1940 la résistance communiste fut la plus active et la plus eficace, ce que d’ailleurs de Gaulle a été le premier à reconnaitre, que ce soit dans ses déclarations ou dans les mémoires de guerre.
Voici quelques lignes qur l’écrivain Jean Brüller dit Vercors avait adressé à De Gaulle :
"La 1ere lettre que j’ai reçue en Aoüt 1940 qui m’appelait à la résistance était signée du communiste Jean Richard Bloch.
La 1ere réunion à laquelle j’ai assisté en Octobre 1940 chez le poète Arcos s’était faite à l’initiative du même, accompagné du communiste Frédérique Joliot Curie, du communiste Wallon du communiste Maublanc et du communiste Francis Jourdain....
La 1ere revue clandestine fondée en Décembre 1940 : La pensée libre, était une revue communiste.
Le 1er organe clandestin des intellectuels résistants fut fondé en Avril 1941 par le communiste Jacques Ducour. Il y laissa la vie.
L’un des tout 1er résistants que j’ai pratiqué qui fut arrêté presque sous mes yeux, puis torturé à mort, c’était le communiste Holweg.
La 1ere grosse affaire découverte par le gestapo fut celle du Musée de l’Homme conduite par le communiste françois Lescure... et qui mena en compagnie de Francis Cohen tout 2 dirigeants des jeunesses communistes l’affaire du 11 Novembre 1940 à l’Arc de Triomphe.
Et ne dites pas bêtement : c’étaient seulement quelques individualités.
Quel autre parti a édité clandestinement une revue résistante dès 1940 ? Les radicaux, les socialistes, les modérés ? Quel réseau issu d’un parti a fonctionné avant les réseaux communistes ?
Penserez vous à reprocher aus autres ces longs mois passés à hésitre, à se chercher, à s’organiser ?
Ils ont fait avec les moyens dont ils disposaient c’est à dire très peu d’armes.
D’ailleurs les FTP MOI ont été reconnus comme unités combattantes par le ministère des anciens combattants dès 1940.-
@simir
Un détail, le Lescure en question était le père du Lescure de Canal+..... -
@simir,
Sacrée réécriture de l’histoire, de haute tenue dans le n’importe quoi, mais bon quand on a Staline en avatar on se doute bien que la réalité et la décence n’ont pas trop de prise sur vous. -
@simir
C’est toujours aussi marrant de voir des anticommunistes primaires reprocher au PCF la désertion du chauffeur d’un adjudant, quand on sait que de bien plus haut gradés (Maréchal Pétain en tête) ont non seulement déserté mais froidement trahis le pays..... -
@CN46400
En arriver a refaire l’histoire pour ne pas assumer les crimes odieux communistes.Le déni communiste a son paroxysme ridicule....Mentir pour ne pas avouer faire partie d’une idéologie la plus criminogène et une histoire de branleurs communistes.
Thorez cette pourriture a « dénoncé » les opposants Russes qui se sont réfugiés en Suisse au services secrets Russes et France pour que ces derniers aillent les tuer.
Pour connaitre l’histoire de cette pourriture communiste de Thorez, un chapitre lui est consacré dans le livre qui retrace l’ouverture des archives Russes concernant la France.
Le Bolchevisme à la Française de S Courtois...... Tout y est, références, dates, preuves sur la base de documents.
Preuve du financement du PCF par l’URSS, ordre de détruire l’effort de guerre de la France, dénoncer les opposants réfugiés en occident, apologie de l’accord germano-soviétique, aide au Allemands en 40 avant l’envahissement de l’URSS en 41. -
@tonimarus45
Plutôt que de vivre dans ton monde fermé de gauchistes et rester dans ta prose des dénis des bolcheviques.
Lit le livre ! Ça te rendra moins cTu verras a quel point tes références des la blogosphère Bolchevique sont des conneries.
Y’a pas a pinailler sur Courtois.
Tout est documenté. Sourcé. Daté, à l’heure près. Les noms, les personnes. Même les éléments anodins sont dans les archives. Prouvé. Chaque preuve existe encore.
Les preuves sont là. Les archives de l’ex-URSS.Les Bolcheviques notaient tous les rapports qu’ils avaient avec le PCF, leurs dirigeanrts. Les conversations, les comptes rendus, leurs impressions les rapports.
Courtois est un historien universitaire, qui a été avec sa collègue chercher les archives de l’ex-URSS. Il c’est fadé des tonnes d’archives pour résumer les immondes putressants Bolchéviques Français.
Et les polémiques sur Courtois sont les mêmes conneries habituelles des gauchistes dans le déni. Salir ceux qui ne pensent pas la religion Marxiste.
-
@les Bolchéviques en déni des réalités ;
L’Humanité du 4 juillet 1940 : Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance,"
Ce serait inventé ? Ha oui n’aurait eu des écrits (qu’on a jamais retrouvé), de quelques un qui ne souhaitaient pas cela.
Braves gauchistes. L’apologie de la réunion des socialismes de l’année 1940.
Le socialisme, le communisme et le national socialisme heureux et unis dans les idéos de totalitarismes. -
@Spartacus
Le 4 juillet 40 l’Humanité n’est pas parue, interdite depuis le 15 septembre 1939 !... -
@Spartacus
Le PCF plus fort en Suisse que le NKVD, fallait le faire, Spartacus l’a fait...... -
-
@CN46
L’humanité clandestine à 200 000 exemplaires par jours.....La parole du dieu rouge -
@tonimarus45
Je sais vous n’arrêtez les gauchistes de me traiter de tous les nom quand je vous met le nez dans votre passé de merde, de terreur, d’horreurs et de montres.
C’est pas nouveau.Lit donc les preuves :
Heil de Gaulle ! Histoire brève et oubliée du stalinisme en France, Jean-Marie Goulemot, Paul Lidsky, Librairie Vuibert, 2011Tu verra même la page complète. Faut sortir de ta cocosphère fumeuse.
Le texte est même sur Wikipedia..........
Vous êtes pitoyables les gauchistes a chercher à revisiter l’histoire.
Vous en arrivez a vous mentir même à vous même.
Le déni, le déni, le déni des évidences. Devant un goulag les cocos expliqueront que c’était un camp de vacances.
Quelle abjection vous êtes in finé a tuer une seconde fois vos victime par vos dénis. Les communistes une abjection de l’humanité, de générations en générations.
-
@Spartacus
Soit un numéro tout les cinq jours pendant 5 ans. D’abord ronéoté puis imprimé. Le tirage variant en fonction de la duplication, des moyens matériels et humains. Qui a fait mieux ? Quand au contenu incriminé, il est dans la ligne de conduite de tout révolutionnaire convaincu : amener les soldats (allemands dans ce cas) à se retourner contre leurs chefs ! Les vietminh parlaient aussi aux soldats français en Indochine...... -
@CN46400
Devant le goulag prétendre que c’est un « simple camp de vacances »....C’est beau, la religion rouge....
Le déni que la terre est ronde ? -
@Spartacus
Le goulag parlons-en.En abandonant la NEP, Staline a sombré dans un concept totalement antimarxiste du « socialisme dans un seul pays ». Ayant refusé la participation des capitalistes étrangers pour réaliser l’accumulation primitive du capital, ce pourquoi le capitalisme est fait, il s’est lancé dans une politique d’industrialisation volontariste sans avoir le premier sou pour payer le travail correctement. De là un exode rural forcé et le recours massif au travail forcé, d’où le goulag et toutes ses déclinaisons plus ou moins dramatiques. On pouvait toujours espérer revenir du goulag, et même y effectuer plusieurs séjours. Et comme le but était d’obtenir de la force de travail il fallait entretenir le travailleur en état de travailler, d’où le nourrir et le protéger suffisamment. Donc rien à voir avec les camps d’extermination nazis (voir Anne Applebaum).Reste que ce choix manichéen (tous les capitalistes sont mauvais...) de Staline fût, bien que victorieux en 45, calamiteux et responsable de l’échec final de 91. Alors que la NEP de Lénine visait utiliser les divergences d’intérêts des capitalistes pour les diviser en en utilisant certains pour développer l’URSS (ex la Chine de Den Xiao Ping), la politique de Staline en fit un bloc uni, et surpuissant, derrière Hitler qui fût à deux doigt de l’anéantir.Ceci étant dit, je pense que le capitalisme ne présente plus aucun intérêt en Occident, vu qu’il est incapable de digérer le moindre progrès social nouveau comme la fin du chômage de masse, ou de la précarisation systématique du travail. -
@CN46400
Apologie du Goulag. « Un simple camp de vacance ».Faut il être un déphasé du carafon pour soutenir de tel propos et de telles inepties.A ce stade de déni, le communisme n’est plus une idéologie, c’est une secte . -
@Spartacus
Alors collègue, l’argumentaire est en panne... dommage, j’ai encore quelques billes ! -
« payer le travail correctement » ? Non. Abolir le salariat.
-
@Julien30
Vous pouvez raconter n’importe quoi de toute façon vous ne prouvez rien.
Moi les résistants que je cite ont existé ne vous en déplaise.
Pour l’avatar diversifiez vous. L’ historiens l’étasunien grover Fürr a montré que le rapport Kroutchev n’était que mensonge.
Geoffrey Roberts du même pays a effectué aussi un travail sérieux prouvant que les tergiversations anglo-françaises ont menés au pacte anti-agression. -
@lsga
Le trotskisme des estrades professorales camoufle derrière la « révolution permanente » son éternelle volonté de ne rien changer. Demander assez de changement pour être bien sûr que rien ne changera ! -
je ne suis pas trotskistes, mais Marxiste, et la Révolution Permanente, c’est Marx, pas Trotski. Voir : L’Adresse de 1850
« Tandis que les petits bourgeois démocratiques veulent terminer la révolution au plus vite et après avoir tout au plus réalisé les revendications ci-dessus, il est de notre intérêt et de notre devoir de rendre la révolution permanente, jusqu’à ce que toutes les classes plus ou moins possédantes aient été écartées du pouvoir, que le prolétariat ait conquis le pouvoir et que non seulement dans un pays, mais dans tous les pays régnants du monde l’association des prolétaires ait fait assez de progrès pour faire cesser dans ces pays la concurrence des prolétaires et concentrer dans leurs mains au moins les forces productives décisives. Il ne peut s’agir pour nous de transformer la propriété privée, mais Seulement de 1’anéantir ; ni de masquer les antagonismes de classes, mais d’abolir les classes ; ni d’améliorer la société existante, mais d’en fonder une nouvelle. »Karl Marx, 1850 -
Si le message est qu’il n’y a jamais eu effectivement des paysans qui se soient battus pour l’idéologie communiste, c’est réussi en effet.
-
Quand le Congrès des États-Unis a mis fin à la campagne militaire à la fin de l’année, les B-52 avaient déversé plus d’un demi-million de tonnes de bombes sur un pays avec lequel les Etats-Unis n’étaient pas en guerre ; plus de deux fois le tonnage largué sur le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.
@R Gil,il est clair que deux fois le tonnage de bombes ciblé sur le Japon largué sur un pays 2 fois plus petit çà fait une sacré concentration de bombes d’autant plus qu’il y a beaucoup de forêts au Cambodge et que ce n’est pas là que le tapis de bombes a été déversé donc c’est bien les parties habitées qui ont dégusté....de quoi traumatiser un peuple et permettre à des tarés d’accéder au pouvoir.Bravo Robert pour ce travail d’investigation, que les journalistes au ordres n’auront jamais fait et apporter un peu de clarté dans cet épisode de la guerre du Vietnam..
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
