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Accueil du site > Tribune Libre > Les pétitions... ? Ils s’en foutent bien, ma bonne dame (...)

Les pétitions... ? Ils s’en foutent bien, ma bonne dame !

 Je ne voudrais pas toujours jouer les rabat-joie de service mais encore une fois, les illusions perdues prennent le dessus, alors que je viens de recevoir un courriel qui affiche le résultat décevant d'une pétition à laquelle je m'étais joint il y a quelques temps. Pour celles et ceux d'entre vous n'auraient pas entendu parler de la loi ESR "Fioraso", celle-ci vient d'être votée, impliquant,entre autres choses, que les universités pourront désormais dispenser leurs cours en anglais au nom d'une certaine compétitivité. Bien entendu, la levée de bouclier ne s'est pas fait attendre, diantre, nous sommes encore en France et notre langue, patrimoine international, ne peut souffrir cette rebuffade au nom de la sacro-sainte mondialisation. Mais, débattre de cette loi n'est pas le sujet de cet article mais parlons plutôt du "comment" une poignée d'irréductibles Gaulois ont tenté de s'y opposer.

 Le Français, cet irascible et éternel mécontent passe une large part de son existence à se plaindre et râler contre tout et n'importe quoi... Tout et n'importe quoi, oui, et plus au nom du principe de précaution, habitué à se faire allégrement entuber à chaque fois qu'on lui a proposé de s'exprimer par les urnes, que par conviction réelle. Savoir bien râler est presque devenu un art, s'exerce à divers niveau, d'abord celui du couple lorsque les horaires de boulot permettent à madame et monsieur de passer quelques minutes à parler d'actualité ou simplement de la hausse de la dernière facture d'électricité, ou encore à l'occasion du repas dominical auquel ont été conviés tonton et tata, pépé et mémé pour ne citer qu'eux, mais aussi entre potes, dans la chaude ambiance du bar chez gégène ducoin, surtout après que soient passés par là quelques petits jaunes rafraîchissants pour le gosier mais échauffant surtout les esprits qui se débrident. Râler, aux yeux de nos pays voisins, est un sport génétiquement incontournable comme l'est le football pour les Espagnols aux gosses desquels on offre le premier maillot "Messi 10" dès le plus jeune âge. Bref, souvent à raison, il faut bien, de toutes façons, défendre chaque centimètre carré de liberté que les lois scélérates tentent de nous enlever au quotidien, question d'honneur.

 Il y a plusieurs catégories de râleur. Ceux qui ne font que s'exprimer, d'abord dans la première essence qu'est le monologue ou le dialogue, tel que cité plus haut, puis pour certains autres, un peu plus affûtés, cela va de la revendication écrite, presque toujours via internet sur les réseaux et blogs, sous forme de simples commentaires en réponse à un article défini, ou encore, et là, pour les moins timides, par la rédaction de pamphlets ou d'article dans certains support tel l'excellent Agoravox, pour ne citer que lui parmi tant d'autres. Ensuite vient l'autre classe de râleur, plus radical, revendicatif, qui passe à l'action et qui sait prendre le temps, au lieu de regarder téléfoot le dimanche, de rejoindre une bande de joyeux drilles qui ont décidé de clamer leur mécontentement par une manifestation dans la rue, quel que soit le temps qu'il fait ce jour là, arpentant, le trajet unique autorisé par la préfecture, scandant, dans la gaieté ou la colère, selon l'humeur du jour, les slogans que les Gentils Organisateurs, souvent organisés eux même, ont pensé à leur préparer auparavant. Arrive enfin le dernier type de râleur, le pétitionnaire, celui qui ose utiliser le carcan légal et politique pour s'exprimer, qui est certain que sa doléance sera mieux entendue puisque portée par un moyen qui ne trouble pas l'ordre public, savamment préparé, rédigé dans un Français intelligible et sans faille aux yeux du destinataire présupposé d'une culture infiniment plus évoluée que le prolo cromagnonesque de base que constitue, selon l'avis de ce même destinataire, la majorité de la population.

 Alors, nous savons tous ici, par expérience personnelle ou par oui dire, que la revendication par les trois premières méthodes ont tendance à ne pas porter les fruits escomptés, sauf parfois, peut être, quelques marrons lors d'une manif qui tourne mal... Attention, je ne me moque ni n'ironise sur le choix de porter son mécontentement, chacun fait, à son niveau, avec les moyens et la motivation dont il dispose à ce moment là. Simplement, à entendre certains cadres ou responsables de certaines organisation, qu'elle soient syndicales, associatives ou politiques, dans un monde civilisé et démocrates tels que celui dans lequel le progrès a porté notre civilisation occidentale instruite, il est de mauvais ton de se comporter tels des sauvages en scandant, d'autant qu'il existe ledit moyen égal et lui aussi hautement démocratique qui s'appelle la pétition. Et pour suivre, j'illustrerai mon propos par l'exemple que je citais en préambule de ce papier, au sujet de la pétition contre la loi "Fioraso" : Il se trouve que mon appétit de savoir et d'information m'entraînent chaque jour sur les chemins, parfois savonneux, de bien des sites internet, aussi divers que variés, de confessions qui le sont tout autant, ce afin d'avoir, en principe, le maximum de sons de cloche pour m'aider à me forger une opinion sur tel ou autre sujet de notre quotidien. Je suis donc tombé, il y a quelques temps et accidentellement sur le site de l'UPR, mené par François Asselineau, que je lis de temps à autre, et ça n'engage que moi, tant j'apprécie globalement la synthèse qui y est développée face aux maux sociétaux que vit notre pays. Et parmi les dits maux, il en est un qui semble ronger notre bel orgueil Gaulois, c'est laisser place, encore une fois, à l'anglois qui nous a tant pourri la vie au long de notre histoire officielle.

 Alors, oui, je sais, UPR, c'est encore du politique, et ça va aussi contre mon principe de croire que les partis ne sont là que pour mieux diviser et contrôler la populasse "citoyenne" et votante mais, bon, le sieur Asselineau a l'air d'un bougre assez honnête, qui semble de pas trop traîner de casseroles, à l'instar de tant d'autres politicards dont je ne m'aventurerai pas à donner une longue liste mais vous en savez autant que moi, pour sûr... Sur ces critères, donc, je me dis que, finalement, même si je suis certain dès le départ que les solutions à nos problèmes ne viendront pas par la politique telle qu'on la conçoit aujourd'hui, l'idée de participer à une pétition, ça ne mange pas de pain et si effectivement, ma signature permettait de gagner cette cause à laquelle j'adhère toutefois aussi, ce serait dommage de priver cette belle initiative de mon effort. D'autant que, pour avoir suivi, dès le départ, cette fantastique épopée, sous les encouragement régulier de son initiateur qui semblait certain de la portée de cette action, j'admirais la motivation et les certitudes de celles et ceux qui ont propagé le message salvateur. Pris avec un sérieux inégalable, du reste, l'équipe organisatrice se fendait pour publier tout aussi régulièrement le nombre croissant de signataires, dans une certaine liesse d'être sûr de son affaire, vaille que vaille... Alors que le dit nombre, avait atteint sur la fin, plus de onze milles paraphes électroniques, le doute n'était donc plus permis, la loi ne passerait pas, c'était déjà entendu, et l'on pouvait déjà ouïr, au loin, les trompes de la victoire pour une future marche triomphale populaire.

 Et là, ce matin, alors que je commençais ma journée dominicale dans la même angoisse habituelle que les jours précédents depuis au moins cinq ans, ouvrant ma boîte de réception de courriers électroniques : Crac ! La mouche dans le lait, la bérésina, confirmée par le site internet qui avait supporté la dite pétition qui n'avait pas abouti. Bon, j'avoue, je triche un peu pour donner un ton un tantinet dramatique à ce témoignage puisque j'avais pu lire quelques jours auparavant que la fameuse loi avait d'ores et déjà été adoptée. Le message, dont voici un extrait, est assez explicite :
"Madame, Monsieur, Le cabinet du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ainsi que le Secrétaire général de la Francophonie, ancien Président de la République du Sénégal, Abdou Diouf, ont répondu aux courriers que François Asselineau, Président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) leur avait adressés dans le but de leur remettre la liste des signataires de la pétition. La lettre envoyée par Matignon n’est pas signée par Jean-Marc Ayrault en personne, ni par son directeur de cabinet mais par un collaborateur de rang inférieur. Le contenu de la lettre est court et ne tient aucun compte des plus de 11.000 signatures qui se sont élevées contre l’article 2 du projet de loi « Fioraso » au travers de la pétition."
Ce qui veut dire que, malgré tout le baratin sur la démocratie, le poids de la sacro-sainte pétition, celui d'être initiée par un parti politique en bonne et due forme, propre sur lui, les gougnafiers d'en haut n'ont même pas levé un sourcil sur les 11000 signatures mécontentes que comportait le document ? Mais quelle surprise !!! Alors, bien entendu, pour UPR, ne surtout pas rester sur un échec, la lutte continue, réunions, conférences, colloques, alors même que, d'après le législateur, une loi votée démocratiquement ne peut plus être contestable ni contestée, je ne peux que constater que, même au niveau intellectuel le plus élevé, celui d'un chef de parti, les illusions vont toujours bon train et la croyance qu'à un moment, le peuple puisse avoir la parole, c'est faire preuve d'une étonnante naïveté, soit, encore, nous prendre pour de parfaits abrutis... Et c'est peut là que François Asselineau, entres autres opposants au gouvernement actuel, devrait repenser son mode d'action et reconnaître que, finalement, les pétition, ceux d'en haut, les oligarques qui nous enfument depuis toujours, ils s'en foutent bien, ma bonne dame... !


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21 réactions à cet article    


  • alinea Alinea 8 juin 2013 13:21

    Une pétition rare qui rassemblerait un, deux ou trois millions d’électeurs aurait peut-être des chances ; mais, aujourd’hui, c’est deux ou trois pétitions par jour que nous aurions envie de signer ; alors, forcément, chacune d’entre elles drainent un petit nombre de gens !
    Le fait de submerger les gens d’ ignominies, d’ injustices, de mensonges, c’est un bon truc pour garder le pouvoir !
    Au niveau personnel, la désobéissance civile me paraît être le moyen le plus fort d’exprimer notre désaccord. Disons de faire d’un râle une action !
    Rien n’est facilement gagnable ; une pétition, un clic, c’est trop simple et pas assez impliquant pour se faire croire qu’il s’agit d’un combat ! Car nous sommes en guerre et la guerre qu’on nous mène se situe sur tous les fronts !


    • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 9 juin 2013 10:23

      Le gouvernement ne peut donner de suite à une pétition qui recueille 10.000 signatures sur quelques 46 millions d’inscrits.# 0, 02 %

      Et même 100.000 cela fait # 0,20% des inscrits !
      Il y a mieux à faire Organiser des « sondages citoyens »


      Préambule : Quel est le but de cette opération citoyenne ?
      L’article 11 de la Constitution prévoit qu’un référendum peut être organisé sur une proposition de loi déposée par 20% de parlementaires(185 ),puis soutenue par 10% des électeurs inscrits.
      L’objectif du « sondage citoyen national » et d’apporter la preuve chiffrée et vérifiable d’un fort soutien populaire pour une proposition de loi élaborée par des citoyens et de permettre à son « initiateur » de demander aux groupes parlementaires de la déposer dans le cadre de l’article 11, le soutien de 10% des inscrits étant garanti.
      Leur rôle exemplaire, devrait inciter les citoyens des « bureaux de vote représentatifs » à signer pour les propositions de loi qu’ils voudraient bien voir déposer dans le cadre de l’article 11.
      1.1. Identifier les « bureaux de vote représentatifs »
      Pour la présélection des questions, nous appliquons toujours le même principe : Utiliser un échantillon réduit pour mettre la procédure à la portée d’un citoyen ou d’une petite association.
      Nous avons choisi des échantillons déjà bien identifiés : Des bureaux de vote.
      Et pour qu’il soit le plus possible représentatif de l’ensemble du corps électoral français nous avons posé comme première règle de base, de consulter un bureau de vote qui aura voté au second tour des Présidentielles comme l’ensemble de la France : F.Hollande à 51,63% à + ou – 1% (Donc entre 50,63% et 52,63 %)
      La réalisation de l’opération est facilitée puisque la loi oblige la Mairie à fournir la liste électorale sur CD ou en fichier attaché.
      La seconde règle que nous avons fixée est que le "bureau de vote représentatif" devra compter au moins 800 inscrits pour que notre échantillon soit du même ordre de grandeur que ceux des sondages.( On peut regrouper plusieurs bureaux pour dépasser 800 inscrits)

      2. La consultation du « bureau représentatif »
      L’initiateur organise donc une « pétition nominative » auprès d’au moins 800 électeurs.
      Organisation de la pétition nominative.
      La pétition proposera OUI, NON, NSPP et RP= Refus de participer. (Mais un RP restera comptabilisé dans l’échantillon pour calculer le pourcentage des inscrits obtenu. Pas ceux qui n’habitent pas à l’adresse indiquée, les NPAI .)
      Le soutien sera possible par renvoi par mail du formulaire. Si possible avec le formulaire signé et scanné.
      Un blog spécial sera mis en place par le ou les « initiateurs » qui présenteront l’opération et le document à « signer » .

      3. Quand considérer que le « sondage citoyen »est un succès ?
      Les propositions nationales étant du domaine de la loi, nous avons décidé de prendre comme score de référence le pourcentage obtenu lors de leur élection par les députés de la majorité.
       La majorité présidentielle (PS + PRG) qui a le pouvoir de voter les lois pendant 5 ans a été élue en juin 2012 avec un score moyen de 31,35% des inscrits. (Nous avons pour chaque élu compté les voix obtenues et le nombre d’inscrits.)
      Nous avons décidé d’ajouter une marge d’erreur de plus de 3,5% et d’arrondir en fixant à 35% le score du soutien du « Bureau du vote représentatif" pour considérer que c’est un succès.

      Les mêmes propositions de loi citoyennes pourront être soumises à sondage citoyen national dans plusieurs Régions, mais nous espérons surtout une large palette de propositions par les associations spécialisées.

      Pour une information contradictoire. La première action de l’initiateur est de communiquer sa ou ses propositions à tous les candidats aux législatives dans ce bureau de vote (dont il aura pu trouver les coordonnées !)
      Il faut attendre 8 jours avant de mettre les documents dans les boites à lettres.

       

      Les candidats députés pourront – s’ils le souhaitent - contacter les électeurs du bureau de vote consulté et expliquer pourquoi il faut ou il ne faut pas signer.

      Leurs positions seront mises en ligne sur le blog.
      En pratique :

      On pourra chercher les électeurs ayant le téléphone pour leur exposer l’opération citoyenne et les informer qu’ils vont recevoir un document dans leur boite à lettres. Qu’ils ont un blog pour en savoir plus et qu’ils pourront participer, par mail ou par coupon réponse papier , qui sera bientôt déposé dans leur boite à lettres..
      Les 822 inscrits seront informés par un A3 , présenté en 4 page A5 recto verso avec coupon réponse déposé dans les boites à lettres par le ou les initiateurs. Les coupons réponses seront renvoyés par courrier. Si on utilise une enveloppe « T » il y aura probablement un gain de participation mais nous l’estimons faible, et nous pensons que l’on a intérêt à rencontrer tout le monde pour avoir un score maximum.
      Les Initiateurs et leurs équipes, après avoir relancé ceux qui ont le téléphone, devront donc passer à domicile récupérer les questionnaires des citoyens qui auront négligé de les renvoyer.
      C’est le gros du travail, il faut s’assurer de pouvoir le mener à son terme avant de lancer un « sondage citoyen ».
      Nous avons fait une estimation du temps nécessaire : C’est 200H DE TRAVAIL qui est bien sûr fractionnable très facilement et du coût d’un sondage citoyen national. (
      Ces sondages citoyens seront l’occasion de faire connaitre le véritable  référendum d’initiative citoyenne, qui n’a rien à voir avec l’article 11 de la Constitution qui est une procédure législative « sui generis » qui ne donne en réalité aucune garantie de déboucher sur un référendum c’est même plutôt le contraire !
      En effet la convocation du référendum est en réalité, tout simplement "au bon vouloir" de la Majorité.. ! On la voit mal ne pas faire «  examiner » la proposition de l’opposition par les deux chambres pour écarter un référendum pour abroger une de ses lois ou donner force de loi à une réforme de l’opposition !


    • Philippe MEONI Philippe MEONI 9 juin 2013 10:51

       Bonjour Yvan, votre idée attire fortement mon attention tant sur le fond elle me paraît sensée cependant, et pardon de mon ignorance, s’agissant de l’article 11 de la constituion, il est bien du ressort unique de20% des députés de faire valoir ou non une proposition de loi ?
       Or, même si le sondage d’initiative populaire me paraît absolument justifié, il ne sera jamais contraignant. Il suffit de se référer à l’attitude du parlement quant au projet de loi de moralisation qui a été recemment rejeté, qu’attendre de ces élus le jour où il s’agirait de proposer un projet de loi imposant leur contròle permanent ou la possibilité d’invoquer devant la justice criminelle leur responsabilité pénale ou leur révocabilité, par exemple ?
       Comment entendre que l’olligarchie puisse un jour donner au peuple la verge qui pourrait la flageller ?

       Tant que le pouvoir de la loi restera aux mains de celles et ceux qui sont les premiers à ne pas la respecter, je ne vois malheureusement pas s’issue...


    • miha 8 juin 2013 13:47

      Selon Asselineau, il faut que la France sorte de l’UE pour retrouver sa souveraineté ... il n’a pas tort... mais il ne dit pas comment on peut obliger les élus et le gouvernement à le faire.

      Car dire « article 50 ! article 50 ! article 50 ! » en sautant comme des cabris ne suffit pas.

      Nous avons aussi Mélenchon qui dit que pour que le peuple soit entendu, il faut une nouvelle constitution qui donnerait, entre autres, la possibilité aux citoyens de révoquer un élu ou un membre de gouvernement ou le président... il n’a pas tort...mais il ne dit pas comment on peut obliger les élus et le gouvernement à convoquer une constituante.

      Car dire « 6ème République ! 6ème République ! 6ème République ! » en sautant comme des cabris ne suffit pas.

      Bref... nous sommes seuls, citoyens... faisons de notre mieux pour nous sortir de la m-rde ; employons tous les moyens que nous avons à notre disposition : protestations diverses, pétitions, manifestations, grèves (même si on n’obtient pas tout, on empêche au moins un peu que ce ne soit encore pire) et organisons-nous en parallèle (trocs, monnaie locale, SEL, ...) le plus loin possible de ce système qui nous broie (et qui s’effondrera de lui-même tôt ou tard car trop mortifère pour durer encore longtemps).


      • HELIOS HELIOS 8 juin 2013 14:10

        .... autre vision apres avoir lu votre billet :

        Les français ont les gouvernants qu’ils meritent !
        Ont-ils le droit de rouspeter ? NON ! ils n’ont qu’a mieux voter.

        Mais déjà, je peux vous dire qu’au prochaines elections, l’UMP et la galaxie PS vont remporter une majorité. Cela prouve que nos elites et nos gouvernants ont raison, les Français sont d’accord.


        • Philippe MEONI Philippe MEONI 8 juin 2013 16:58

          D’accord avec les premières réactions.
          Oui, une pétition, un clic et le sentiment du devoir accompli. La gouvernance par représentaion, sans contre pouvoir, c’est la porte ouverte à tous les abus dont nous sommes aujourd’hui, au fil du temps, les victimes. Le élites qui nous « dirigent » peuvent s’en donner à coeur joie dans un système « démocratique » où ne pas être réélu reste la seule sanction... Et quelle sanction ! : Un Sarko, après s’être ben engraissé lors de son mandat continue à aller chercher ses récompenses chez Glodman Sach’s et consors alors même qu’il ne préside plus rien...
          Je n’ai même pas été surpris d’entendre je ne sais plus quel oligarque, cette semaine, approuvant l’éradication des petits partis qui ne servent à rien... Et sur le fond, ce n’est pas faux , les votant FO au premier tour donnent majoritairement leurs voix au PS en lisse dans la finale. Nous sommes en train de devenir les bons démocrates made in US avec deux partis qui s’échangent le pouvoir à tour de rôle pour la continuité d’une seule et même politique. Autant c’était décelable auparavant, la dernière mouture présidentielle nous le confirme de manière flagrante (que ce soi chez nous ou ches les ricains...). Ce que certains nomment UMPS devient le carcan incontournable qui met forcément tous les français d’accord, sauf peut être les abstentionnistes ? Ces fêlons anticitoyens et conspirationnistes, une rumeur avait couru d’un projet pour rendre le vote obligatoire... Projet suspendu momentanément, mais, qui ressortira du chapeau un de ces jour, j’en mangerais le mien.
          Sortir de l’europe, nouvelle constitution, tant de bonnes idées, oui, qui restent totalement utopiques tant qu’on aura pas le courage d’une solution radicale pour chasser la mafia en place qui ne rendra jamais de bon gré les clés du pouvoir.
          D’accord que nous sommes en état latent de guerre intérieure, sans l’ombre d’un doute, l’ologarchie en est aussi consciente et semble le redouter pour qu’hollande fasse décharger les armes lors d’une de ses récentes visites qu’il fìt dans je ne sais plus quelle caserne militaire. Cette guerre est quoi qu’il en soit inéluctable. L’arrivée prochaine des nouvelles normes de vie imposées, à toute l’europe, par les USA, dans le « fameux » traité transatlantique en laissera un plus grand nombre encore sur le bord du chemin, gageons-le.
          Les laissés-pour-compte vont ils continuer à se suicider ou se laisser crever gentiment dans les caniveaux ? Probablement que certains vont vite reconstituer les bandes des « chauffeurs de pieds » qui détroussaient les bourgeois dans leurs chaumières au 18ème siècle, le moins riche s’en prendra à celui qui lui semble un peu mieux nanti mais toujours facile à saucissonner... Alors, quitte à en arriver là, je me demande jusqu’où, effectivement, la non violence pétitionnaire doit aller avant de nous décider enfin à la vraie résistance nécessaire, celle qui devra affronter phsiquement les protecteurs, inconscients de l’être, du temple ? Encore faudrait il qu’apparaisse un vrai chef de guerre, un « ici londres les Français parlent aux Français » pour canaliser et organiser, un Chavez pour mener des troupes onvaincues de devoir sauver la patrie des griffes de l’impérialisme... Est-même la bonne solution ?


          • alinea Alinea 8 juin 2013 18:55

            On ne sait pas quelle est la bonne solution ; sauf la lucidité, la prise de conscience ! L’éparpillement du peuple est bien vu et bien utile aux gouvernants, d’ailleurs ils ne gouvernent rien puisque l’on dérive ! Il faut tâter à tout, du plus doux au plus dur, de la pétition à la révolution, mais, franchement, qui a jamais vu une révolution se décreter ?
            En attendant, réfléchissons, buvons, mangeons et prenons des forces !


          • Philippe MEONI Philippe MEONI 8 juin 2013 19:10

            Ben,ça doit faire pas loin de 30 ans que je ne fais que prendre des forces et tenter de tirer la masse du sommeil consumériste... Mais là, depuis 2007 particulièrement, les échéances approchent, les pouvoirs réels changent de main pour tomber dans certaines prètes à broyer de l’humain, (« ça valait la pine de tuer 500.000 gosses au nom de la démocratie en Irak » disaient ces mains, qui comprendraient mieux aujourd’hui 500K.enfants) pour faire survivre leur modèle sociétal à chier !! Alors, au bout du compte, je me dis que quand le consensus doux ne vaut plus tant les règles ont été trafiquées, faut passer au bourre-pif !
            Et aucune révolution, effectivement, dans l’histoire des peuples, ne s’est jamais décrétée, mais aucune non plus n’a abouti sans le parti pris des armées... Alors danger ou non, faut il prendre ce risque ?


          • Norton Norton 8 juin 2013 17:39
            Miha,
            Il faut lire l’article 50 pour comprendre comment sortir légalement de l’UE...,ensuite,puisque l’UPR est le seul parti qui soutient clairement cette sortie légale de ce « machin »,il faut y adhérer pour soutenir les actions de François Asselineau.

            Ça candidature aux partielles du Lot et Garonne ( à Villeneuve sur lot...) lui permettrait,s’il est élu,de porter cette idée devant l’assemblée nationale et d’avoir enfin une tribune publique à la hauteur des enjeux de notre pays (ou de ce qu’il en reste...).

            Sortir de l’UE,pour pouvoir retrouver une monnaie nationale contrôlable,n’a rien de révolutionnaire et ne représente aucun danger de chaos...,c’est y rester dans ces conditions qui nous en menace à court terme..., d’autres pays y pensent,chacun pour des raisons qui lui sont propres....Mais tout doit être fait dans la légalité et donc,par l’article 50 !

            Voici la dernière video des conférences de François Asselineau pour les législatives en cours dans le Lot et Garonne.


            Les pétitions n’ont aucune valeur contraignante,comme les manifestations...,et dans l’impossibilité de changer la moindre virgule à nos traités européens (puisqu’il est impossible de ce mettre d’accord à 27 et qu’un seul pays peut s’opposer à toute modification de nos traités...),il faut donc aider François Asselineau à émerger,pour que sa parole soit entendue par tous.

            La pétition contre la loi Fiorasso à été une manière de faire connaître un point de vue différent et d’entretenir une certaine mobilisation des esprits.Mais il faut aller plus loin et nous devons doubler le nombre d’adhérents (plus de 3000 depuis quelques jours...) et encore doubler...etc...

            • Philippe MEONI Philippe MEONI 8 juin 2013 18:11

              Bonjour Norton, même si l’article 50 le prévoit désormais, encore faut-il avoir ue assemblée majoritairement prête à voter pour une sortie de l’europe... Et là, c’est pas gagné !
              D’autant, que je sache, les citoyens Français eux mêmes restent très divisés sur la question.
              Et soyons bien d’accord, Norton, mon papier n’avait aucune intention d’offense à l’encontre de l’UPR et François Asselineau, mais l’ai pris pour exemple de l’un des mes rares engagements que je savais déjà préalablement stérile... Je suis abstentionniste par principe, notez mon effort exceptionnel d’avoir rejoint cette pétition, manière pour moi de dire que, dans une vraie démocratie, j’aurais probablement rejoint les rangs de l’UPR.
              Mais nous avons attent le point de non retour de la gouvernance par représentation, plus rien n’est jouable dans une partie ou les règles ont été tronquées, Lisbonne en apporte la preuve ultime, et Monsieur Asselineau, malgré toute sa bonne intention, le sait aussi... Et c’est ce qui me dérange un peu, dirais-je, de vouloir batailler dans un système qu’on sait au dernier degré de la perversité, pourquoi ?


            • Norton Norton 8 juin 2013 18:18

              Philippe MEONI,

              Vous dites :« Encore faudrait il qu’apparaisse un vrai chef de guerre, un « ici londres les Français parlent aux Français » pour canaliser et organiser, un Chavez pour mener des troupes onvaincues de devoir sauver la patrie des griffes de l’impérialisme... Est-même la bonne solution ? »

              Si vous considérez que les dangers pour notre pays sont aussi grave,bien que d’une autre nature,que ceux de l’occupation allemande,il est évident qu’il nous faut un « chef de guerre »capable de se situer au dessus des partis et des clivages gauche-droite !...,quelqu’un dont le seul objectif soit de redonner à notre pays ses capacités économiques et sociales alors que l’Europe des 27 nous les supprime chaque jour un peu plus...

              Je me demande d’ailleurs si ceux qui ont signé les traités européens au nom de la France,les avaient bien lus...,et si certains de nos politiques ne sont pas en train de s’apercevoir de l’entrave catastrophique qu’ils représentent réellement pour nous tous...

              Asselineau,dont les moyens sont limités pour l’instant,est tout,sauf un tendre ou un naïf...Sous son apparence joviale,l’homme d’état est ferme et décidé pour sauver notre république fourvoyée.
              Son sens de l’état et de la patrie,son expérience et son érudition,alliés à sa franchise et à sa simplicité en font largement un Chavez ou un de Gaulle,dans notre situation...


              • Philippe MEONI Philippe MEONI 8 juin 2013 18:37

                Oui, je suis d’accord avec votre point de vue, Norton, cependant, je suis de plus en plus convaincu que la gouvernance par représentation présente toujours un risque latent d’abus de tous genres et sans un outil de sanction, impossible d’y mettre fin... Et je regrette que François Asselineau ne s’étende pas assez sur sa vision de gouvernance si un jour il accédait aux plus hautes fonctions de l’état.
                A savoir si la République est bien ou non, finalement, le meilleur modèle pour diriger la France, reste une question à aborder, à mon sens.


                • Philippe MEONI Philippe MEONI 8 juin 2013 18:39

                  ... Quant aux graves dangers, c’est de l’occupation de notre pays par les USA qu’il s’agit...


                • Norton Norton 8 juin 2013 22:57
                  Philippe MEONI,
                  S’engager sans état d’âme derrière un personnage politique est une démarche personnelle mais également un devoir citoyen inscrit dans nos textes fondateurs qui demandent à chacun de faire tout son possible pour protéger son pays..Le pire n’est jamais sûr et les présidentielles sont pour 2017...
                  Il n’y a aucun risque à s’engager et l’on peut sortir d’un parti ou en choisir un autre...Mais tout leader à besoin d’un maximum d’adhérents pour progresser...

                  Si FA ne s’étend pas sur la gouvernance « post européenne » de la France,c’est simplement parce qu’il entend rétablir une démocratie nationale et c’est donc démocratiquement que les choses se feront.Ses références au conseil national de la résistance sous entend qu’il est favorable à la tenue d’un conseil républicain moderne réunissant l’ensemble des français qui pourront décider ainsi d’une nouvelle gouvernance,moins sujette aux risques que vous dénoncez si justement.

                  Mais c’est notre vielle cinquième république qui devra nous amener jusque là et qui n’y voit d’ailleurs aucun inconvénient...,tout est prévu dans nos textes actuels.A ce sujet,la diversion sixièmiste de JL Mélanchon( outre le flop !...),c’était vraiment mettre la charrue avant les bœufs...

                  Le nouveau système d’état que nous nous choisirons,sera,comme l’actuel,le reflet de notre engagement citoyen.Si cet engagement avait été soutenu depuis le CNR,il y aurait eu une large majorité de français qui n’aurait pas voulu de ces traités européens.

                  De Gaulle n’en voulait pas et avait compris qu’ils nous soumettraient aux dictats américains à travers leur système de libre échange.Quinquennats après septennats,nos gouvernants et nous-mêmes avançons pourtant vers le gouffre...Rien n’a perturbé notre inexorable cheminement car c’est patiemment,sur plusieurs générations que les puissances dominantes ont avancé leur pions...IMPERCEPTIBLEMENT...

                  Une fois libérés de nos obligations européennes,il nous faudra mettre en place un système de vigilance permanent pour éviter de perdre à nouveau notre liberté.
                  Il n’y a que deux solutions...,un homme fort qui a la confiance du plus grand nombre ou un peuple de citoyens émancipés qui sait s’organiser pour défendre ses intérêts.
                  Un homme fort sans peuple citoyen,c’est bien souvent un dictateur...
                  Un peuple citoyen sans un homme fort à sa tête,...ça fini souvent en dictature...

                  La France doit donc trouver un homme ou une femme qui ait la stature requise et dont le rôle sera de protéger un système qui informe les citoyens pour que ceux-ci puissent contribuer aux prises de décisions.Mais il n’y aura aucune amélioration durable sans une implication permanente de chacun.

                  Dans nos textes fondateurs,rien ne s’oppose ni ne s’est jamais opposé aux changements nécessaires pour « coller » à l’air du temps...C’est le désengagement citoyen qui est le seul responsable de nos malheurs...,pas les politiques,pas les américains,pas les banksters et encore moins la cinquième république qui crève d’être trop belle pour nous.

                  Ce désengagement citoyen est également à l’origine de tous les corporatismes auxquels il a cédé la place.

                  Nous pourrons donc réécrire autant de fois que nous voudrons la constitution,tant que les français préfèreront privilégier leurs loisirs plutôt que de s’engager dans l’action citoyenne,nous irons vers le pire.

                  • Philippe MEONI Philippe MEONI 8 juin 2013 23:53

                    Cher Norton, encore une fois, je ne peux qu’être d’accord avec ce que vous écrivez, et posez bien l’énoncé du problème : "Nous pourrons donc réécrire autant de fois que nous voudrons la constitution,tant que les français préfèreront privilégier leurs loisirs plutôt que de s’engager dans l’action citoyenne,nous irons vers le pire.« 

                    Gageons que la majorité actuelle n’est absolument pas déterminée à embrasser la chose politique au quotidien, ça demanderait trop d’effort et on raterait le match de foot ou »plus belle la vie« à la télé. Même si je fais le doux rêve d’un sursaut des consciences, je crois que la démocratie directe restera une utopie cependant, quitte à ce que nous continuions dans un système par représentation, compte tenu des conflits d’intérêts multiples qui apparaîssent lorsqu’on exerce une heute fonction, il faut quand même prévoir des outils de désamorçage et une palette de sanctions relativement lourdes à l’égard des tricheurs éventuels, voir, rétablir le crime de haute trahison, à l’encontre d’un chef d’état qui »vendrait« sa patrie aux marchands... Je sais que je fais moult raccourcis mais développer demanderait la rédaction d’un ouvrage complet.

                    Ce que j’aimerais pour ma part connaître, c’est ce que prévoit FA dans le terme de contrôle et de sanctions envers les »indélicats" du pouvoir. J’avoue que lorsque vous parlez de suivre un homme charismatique en toute confiance, c’est louable, mais l’histoire nous conte à chaque fois, les désillusions dramatiques de celles et ceux qui ont porté l’élu au pinâcle... je vous avoue que pour ma part, le mot confiance est banni de mon vocabulaire depuis que j’ai l’âge d’avoir compris les sornettes qu’on tentait de m’inculquer à l’école...

                    Ensuite, sans vouloir être pessimiste, en 2017, supposant que FA soit effectivement élu aux plus hautes fonctions, le vin sera malheureusement tiré puisque le traité transatlantique sera probablement ratifié d’ici la fin de l’année... Sortir de l’europe, ensuite, alors mème que nous serons sous l’emprise totale des ricains, je ne vois pas trop comment ça pourrait se finir autrement que par un bain de sang... Les intérêts en jeu seront trop énormes pour le yankees pour les voir abadonner leur nouvelle poule aux oeufs d’or, d’autant qu’ils n’auront pas le choix, ce traité est leur dernière chance avant leur effondrement total.

                    pour finir,le changement de paradigme n’est pas pour coller à l’air du temps, Norton, c’est une nécessité liée à la survie de toute espèce sur notre bonne vieille planète, y compris humaine...


                    • Norton Norton 9 juin 2013 00:44

                      FA ne fait pas dans la chasse aux sorcières.

                      Je m’engage sans état d’âme parce que je considère que c’est la seule chose à faire.
                      Le traité transatlantique comportera obligatoirement une clause de sortie.Il n’abolira pas notre constitution et n’empêchera pas les présidentielles de 2017.
                      Si vous cherchez des excuses pour ne pas vous engager,ne comptez pas sur moi pour vous fournir des arguments.
                      Si tout cela fini par un bain de sang,ce sont des gens engagés qui le verseront et je ne serais pas étonné de ne pas y voir le votre.
                      Le crime de haute trahison à été supprimé de la constitution en 2007 à la demande de Sarkosy.

                      • Philippe MEONI Philippe MEONI 9 juin 2013 10:21

                        Oula, Norton, je ne cherche aucune excuse, je revendique mon abstentionnisme sans vergogne et j’ai mes raisons de ne m’être jamais engagé sous aucune bannière tant que toutes seront édifiées sur le mème modèle...
                        Sinon, votez pour moi : je resterais présidents juste 2 jours pour juste réformer quelques articles à la constitution :

                        - Tout élu par le peuple voit sa responsabilité engagée sur ses bien propres et devant les tribunaux de justice populaires et révocable à n’importe quel moment si les critères de compétence ne sont pas accomplis.
                        - Etablissement de procédures criminelles et de haute trahison pour tout élu dont les actes ont entraîné un risque de perte de souveraineté de la Nation.
                        - L’abolition des partis politiques
                        - L’abolition de la présidence de la république
                        - L’abolition du sénat
                        - L’assemblée nationale constituée d’élus NON PARTISANS de chaque circronscription débat et propose des lois votées par referendum.
                        - Le gouvernement est constitué par tirage au sort parmis les membres de l’assemblée et révocable à n’importe quel moment si les critères de compétence ne sont pas accomplis.
                        - Donner un pouvoir régalien à la pétition, accessible par tous, dans des normes d’éligibilité raisonnables (pas besoin de réunir 1 million de signataires pour rendre une pétition recevable...)

                        Voyez , Norton, je n’ai vraiment rien contre FA, j’aime sa manière d’être et les idées qu’il développe... Cependant, j’en ai aimé d’autres, avant lui, durant 30 ans, pour m’apercevoir qu’une fois au pouvoir, la musique n’est plus la même...
                        Si FA est d’une sincérité et d’une motivation à toute épreuve, il ne prendrait aucun risque de donner au peuple le pouvoir de contrôler et sanctionner, puisqu’il n’y aurait pas motif à sanctions, vous comprenez ?
                        Une fois la constitution réformée, il n’y aurait plus de possibilité de ratifications de traités, tel celui de Lisbonne en 2007, alors que le peuple avait dit non à Maastrich en 2005. Avec cette nouvelle consitution, sarko serait derrière les barreaux ou pendu pour trahison.
                        Vient ensuite la réforme législative, la simplification des lois en surnombre, la place de la France ou non dans l’europe, donner au trésor public le rôle de banque nationale, accesible à tous, la reformation de la défense Française hors de l’otan, les normes migratoires, l’encadrement des médias etc.
                        Mais tous ces thèmes seraient ensuite abordés à l’initiative de l’assemblée ou initiative populaire, par pétition, débattus publiquement (c’est à dire que le peuple lui mème puisse avoir son mot à dire) dans chaque circonscrption, rapportés par les députés qui légifèrent et propose les projets définitifs eux même soumis à referendum.
                        Le referendum systématique, par sa lourdeur, a aussi un ròle de frein aux élans de surproduciton de lois tel qu’on le voit aujourd’hui où il est difficile pour tout citoyen de ne pas se retrouver en involontairement infraction s’il n’est pas avocat...
                        Voyez, Norton, à mes yeux, la politique prend toute son importance, mon engagement dans les intérêts de la vie de la cité et de l’intérêt général ne fait pas l’ombre d’un doute cependant, dans la distribution actuelle des cartes, je n’y ai aucune place.
                        En revanche, si vous voulez faire remonter l’info au sein de l’UPR concernant les idées de réforme, quitte à dire qu’elles sont de vous, n’hésitez pas, ça rendrait probablement un grand service à la Nation...  smiley


                        • Norton Norton 9 juin 2013 10:36

                          À propos du « tous pourris »...,il ne sert qu’à masquer le manque de confiance en soi...,une preuve de faiblesse accueillie comme il se doit par nos pseudos gouvernants.La peur de se tromper ou d’être trompé,empêche de vivre sa vie comme une saine aventure.C’est la prison confortable,la voie de garrage,le refuge des consciences faibles qui attendent un messie planétaire pour sortir leur tête du sable chaud et recommencer à faire « comme si », l’air de rien...


                          À un certain stade,être adulte fait peur,j’en conviens volontiers,car la question qui se pose,-rester spectateur ou devenir acteur,est un choix personnel décisif.S’engager volontairement comporte un risque mortel,comme la vraie vie...Dans notre situation,ne pas le faire présente le même risque mortel mais avec une vie de merde...

                          Je peux admettre l’indécision des ignorants involontaires mais j’encourage ceux qui ont compris la situation à faire ce pas de manière urgente.Aujourd’hui, comme en 1789 ou en 1940,c’est notre liberté d’ETRE qui est mise à mal,un concept français à portée planétaire,seule opposition possible à tout esclavage.Il n’y a rien d’étonnant dans le fait que la France soit particulièrement visée par les mondialistes qui prônent l’AVOIR...

                          Les tergiversations sur le type de gouvernance que nous aurons à choisir ne sont pas encore d’actualité et ne serviront en rien l’UPR qui veut rétablir notre démocratie pour que nous puissions choisir en toute indépendance.

                          • Philippe MEONI Philippe MEONI 9 juin 2013 11:30

                            Norton, vous maniez déjà fort bien le langage usuel du politicard aveti et prêtez à ma plume des propos, des lieux communs, que je ne tiens pas et préférez éluder les propositions dérangeantes, semble t-il.
                            Du tous pourris, à la peur, passant par la faiblesse sont à la limite de l’insulte tant il semble vous insupporter que je ne puisse plus croire au modèle d’endoctrinement dans lequel vous semblez baigner et vouloir entraîner autrui.
                            Et alors que vous semblez aussi facilement critiquer celles et ceux qui attendent confortablement un messie, vous nous proposez allègrement le vôtre qui, sans conteste à vos yeux, est mille fois meilleurs que tous eux qui ont précédé, nous demandant une allégeance aveugle et reléguer aux calendes grecques le thème du type de gouvernance lorsqu’il s’agit bien là de l’urgence ???
                            N’est ce pas l’apanage du sot que de ne point vouloir tenir compte des expériences passées ? J’ai, contrairement à vous, de nombreuses années de militantisme derrière moi, suffisamment en tout cas pour faire une synthèse drastique de la duperie du système que je critique aujourd’hui.
                            Et summum, il fallait vraiment oser glisser le paragraphe concernant 1789 et 1940 dont vous apprendrez, si vous ouvrez les bons livres d’histoire, que les apprences sont souvent trompeuses et font toujours les mêmes victimes.
                            J’eûs aimé, avec vous, confronter rationnellement nos arguments respectifs, avec un certain recul et le partage de nos propres expériences sans tomber dans la diatribe pseudo philosophique ou la propagande mais vous ne semblez pas le bon interlocuteur pour ce genre de débat de fond, j’en suis désolé.
                            Ne me reste qu’à, bon joueur que je suis, vous souhaiter de trouver la « lumière » promise dans la voie que vous avez emprunté. Cordialement.


                            • Norton Norton 9 juin 2013 13:34

                              Asselineau n’est pas un messie...les messie ne son pas rationnels.Mais peut-être que c’est sa rationalité qui vous ennuie...après tout,il est vrai qu’elle est dérangeante pour ceux qui cherchent à échapper à leur responsabilité citoyenne.


                              Pour ce qui concerne vos propositions,elles ne dérange que vous- même dans la mesure où je pense que s’occuper de repeindre le bateau n’est pas de mise alors qu’il risque de sombrer.
                              Comment pouvez-vous insister à ce point sur le type de gouvernance que projette l’UPR puisque je vous dit de toute les manières possibles que François Asselineau veut mettre en place un conseil national hors clivages ( du type CNR ) pour en décider démocratiquement ?!!...

                              CE N’EST PAS D’ACTUALITÉ POUR L’UPR CAR AUCUNE POSSIBILITÉ DE CHANGER CELA N’EXISTERA TANT QUE NOUS NE SERONS PAS SORTIS DE L’UE,DE L’EURO ET DE L’OTAN.

                              Refuseriez-vous d’aider à éteindre un incendie parce que l’eau n’est pas à votre goût ?

                              J’ai aussi douté très jeune (avant l’école primaire) de la véracité du monde qu’on me présentait.C’est d’ailleurs un trait commun à beaucoup de militants de l’UPR.Je ne découvre pas depuis hier la vérité géopolitique à l’origine et à la conclusion des grands conflits !...

                              Asselineau représente la matérialisation dans l’action politique de l’expérience personnelle de chaque adhérant.Nos expériences restent distinctes à travers une convergence d’analyses qui nous rassemble autour de ce que nous croyons être une démarche ordonnée et logique :

                              1)sortir de l’UE,de l’euro et de l’OTAN en dénonçant nos traités légalement.

                              2)donner à la France la possibilité de se doter d’une nouvelle gouvernance,librement et démocratiquement. 

                              À l’éloge que vous faites de votre immense expérience politique et aux certitudes que vous avancez me concernant,je vous répondrais qu’il est intrinsèque à l’ignorance d’ignorer ce qu’on ignore...et vous confondez l’endoctrinement et la conviction forgée par l’expérience de la vie sur plusieurs continents depuis plus de 50 ans...

                              Navré de ne pouvoir répondre à vos attentes,je vous remercie pour vos encouragements que je crois sincères.


                              • vesjem vesjem 9 juin 2013 17:52

                                la démocratie française n’est-elle pas devenue l’image ou l’ombre de la technocratie européenne , à savoir qu’il est impossible , avec le système électoral français , de mettre en oeuvre une politique originale hors des sentiers battus ; les élus doivent rester dans les clous s’ils veulent faire carrière ; il doivent laisser leur créativité (pour peu que certains en aient ) au vestiaire ;

                                pire encore pour l’europe et son système d’élection « décalé » d’un état à l’autre , qui favorise l’immobilisme politique ; sa souplesse de rouleau compresseur profitant des inextricables divergences et particularités pour niveler les idées dans ce marasme mou ; sa gestion plutôt que sa gouvernance d’une espèce d’union « européiste » où personne n’y trouve son compte excepté le monde qui nous entoure et connait notre faiblesse ;

                                quant aux pétitions , cautions de ces pseudo-démocraties , comme le dénonce l’auteur , elles permettent de se compter et au pouvoir de nous compter ; toutefois , n’y a-t-il pas une certaine rémunération par signataire , offerte au pétitionneur par l’état (du type de celle accordée aux associations) ?

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