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Accueil du site > Tribune Libre > Les sentiers de la honte

Les sentiers de la honte

Ça suffit, là ! Entre un président qui veut noyer le souvenir de la Grande Guerre dans un flot qui la minimiserait obligatoirement et la disparition des derniers survivants de cet atroce conflit, bientôt il deviendra difficile de rappeler aux plus jeunes ce qu'elle a été cette terrible guerre qui a fauché un nombre considérable de garçons dans les familles (beaucoup ont été décimées). Surtout qu'en prime, comme pour les camps de concentration de la seconde guerre mondiale, des négationnistes de la Grande Guerre déboulent. Parmi eux, le dénommé Jean Sévillia, prétendu historien faisant la promotion de "la vie de Jésus selon les strictes méthodes de l'historien" (ce qui vous donne d'emblée une idée du personnage !), adorateur de Jean-Paul II, qui a participé à l'ouvrage "Liquider Mai 68" (avec Mathieu Grimpret !), également grand admirateur de l'ineffable Zemmour, le partisan de la thèse d'un Pie XII en désaccord avec Hitler (il tente manifestement de le réhabiliter !). Celui qui aujourd'hui, en ce 11 novembre, de manière tout ce qu'il y a de plus honteuse, tente de répandre en effet par voie du net, l'idée selon laquelle les fusillés pour l'exemple sont un "mythe" de 1914-1918. C'est une véritable insulte aux soldats ayant mis crosse en l'air à Craonne, entre autres, et dont personne aujourd'hui ne nie la volonté de combattre l'ennemi. Sauf lui. Voici donc la dernière trouvaille de cet individu qui passe son temps à faire défiler l'histoire à travers le prisme de sa vision de droite, sinon d'extrême droite et de son sectarisme religieux (*) : quand ce n'est pas Jésus, chez lui, c'est la Vendée, et quand ce n'est pas la Vendée, c'est l'Islam comme "plus grave défi posé à l'Europe" : je pense que ça suffit là, ce négationnisme évident au sujet des fusillés : l'histoire est une chose, les faits sont là, et les turpitudes politiques de Sévillia tout autre chose. 

Le propos inadmissible est apparu sur le site Atlantico, le jour même du 11 novembre, ce qui n'est pas un hasard non plus : même au Figaro, dont il a été le rédacteur en chef adjoint, Sévillia n'aurait pas osé y placer sa prose délétère du jour (même si on le flagorne dès qu'il sort un ouvrage) : sous le titre écœurant et racoleur de "La Grande Guerre et le mythe des fusillés pour l'exemple," l'auteur nous présente donc de manière bien particulière, les "mesures disciplinaires" ayant conduit aux éxécutions en ne citant qu'une seule fois Pétain. Et pour lui attribuer une phrase tardive disant que deux fusillés étaient bien "morts pour la France", ce qui pour nôtre pseudo historien suffit à démontrer qu'ils avaient déjà été réhabilités : en vérité, tout ce qu'écrit Sévillia à propos de ces événements ne sert qu'à une chose : réhabiliter justement et avant tout Philippe Pétain, car, on le sait, c'est bien l'un de ceux qui avait mis en place la décimation, l'un des pires procédés jamais mis en place pour remettre l'ordre dans les armées, un vieil héritage de l'armée romaine, qui dirigeait à poigne. Réhabiliter Pétain est, on le sait, un vieux combat de l'extrême droite. Et Sévillia ne déroge pas à la règle en tentant aujourd'hui de minimiser un fait historique prouvé et indéniable : il fait bien partie du club.

La phrase de Pétain sur laquelle s'appuie Sévillia date de 1934, paraît-il. Or l'année suivante, en 1935, une nouvelle signée Humphrey Cobb, sort aux Etats-Unis qui s’intitule "Paths of Glory" ("Les sentiers de la gloire"). Cobb, dont ce sera le seul livre, est en quelque sorte le Robert Paxton du moment : dans son livre il évoquait ce qui est alors interdit d'évoquer en France. Les mutineries, surtout celles de 1917, année où les troupes américaines arrivèrent en France, ou les refus de monter au combat, mais aussi les jugements hâtifs, des mutineries matées par des exécutions sommaires et des simulacres de procès parfois tenus par Philippe Pétain en personne, cette année là. Cobb est un témoin digne de foi : il a servi sept ans dans l'armée canadienne et est allé effectivement se battre sur le sol français, où il y a été blessé et gazé. Sévillia doit pourtant le savoir, malgré son inculture flagrante sur le sujet : l’ouvrage ne sera jamais traduit en France. Interdiction pendant des années d'évoquer le problème, encore moins dans les écoles : quand je débutais enseignant en 1972, pas un seul manuel ne parlait de ces mutineries.  Pas un seul, de même qu'on ne parlait pas de la Collaboration sous Vichy, ce qui n'était pas un hasard, le même personnage étant concerné par les deux périodes de l'histoire ! En 1972, c'est simple, Pétain n'existait pas dans les ouvrages d'histoire pour les élèves ! Sévillia, qui n'a pas été enseignant, l'ignore. Pourtant, depuis treize ans déjà, même ceux qui n'ont pas lu l'ouvrage de Cobb le savaient : un film prodigieux l'avait démontré. C'est bien entendu celui de Stanley Kubrick, qui fait aussitôt scandale à sa sortie car en France personne ne sait encore ce qui s'est passé, en raison d'une censure que ne peut ignorer non plus Sévillia. 

Ce qui s'était passé, c'étaient d'abord les horreurs d'une guerre sans commun exemple jusqu'alors comme j'ai pu le dire ici même : "la Première Guerre mondiale est bien révolutionnaire, dans le sens où elle marque une rupture franche d’avec le XIXe siècle : fini les charges à cheval, on lancera désormais les tanks, fini aussi les amabilités chevaleresques dans les airs ou même au sol : l’invention de la mitrailleuse a mis fin à tout espoir de voir les guerres futures se transformer en autre chose qu’en une boucherie. Lors des premiers assauts de Verdun, les soldats français encore en parements rouges vont se faire hacher menu par cette toute nouvelle invention barbare : la mitrailleuse. L’enfer de Verdun, c’est aussi la généralisation de la pratique du tapis de bombes préalable à une attaque terrestre. A certains endroits, la terre sera retournée des dizaines de fois sous l’ampleur de ces bombardements. La guerre est devenue purement mécanique : les Allemands inaugurent le lance-flammes, on y répond par des attaques au gaz moutarde. L’horreur devient totale : en quatre années, des corps enterrés par ces bombardements resurgissent sous de nouveaux sous la forme déjà de squelettes, à l’arrière, les enfants découvrent les autres horreurs que sont les malheureuses "gueule cassées", ces hommes au visage emporté par un obus et devenus par la grâce d’une médecine triomphante les premiers cyborgs. Le seul mot qui convienne à cette guerre est bien le mot horreur."

Kubrick avait pris dans son film comme exemple l'affaire des caporaux de Souain, tous du 336e R.I et ayant pour noms Maupas, Girard, Lefoulon et Lechat. Des officiers fusillés par le général Réveilhac (en photo ci-dessous) le 17 mars 1915, et qui seront effectivement réhabilités en 1934. Le 9 mars déjà 1915, les soldats du bataillon 336 avaient déjà refusé d'aller se faire hâcher menu par les tirs allemands. Envoyés au suicide, ils avaient eu le malheur de rebrousser chemin : l'attaque, irresponsable, avait été décidée en plein jour ! Ils avaient également déclaré : « nous préférons être fusillés, disent-ils, mais enterrés que de rester là-bas à pourrir sur le bled. Au moins nous aurons sauvé du massacre les camarades de la 22e, qui doivent marcher derrière nous. » Les voyant revenir, le général commandant la 60e division donnera l'ordre à l'artillerie de tirer en représailles sur la tranchée française ! Ce que refusera heureusement de faire le colonel Bérubé, le commandant des artilleurs. Un des fusillés, Maupas, le confirmera lors de son procès : "les canons français envoyaient des obus sur la tranchée. Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les nôtres soit par le feu des mitrailleurs allemands". Les quatre avaient alors été envoyés cisailler les barbelés ennemis, ce qui était impossible à faire, les barbelés étant au bout d'un no man's land à découvert de 150 mètres de long. Pris sous les tirs ennemis, ils avaient du y renoncer une nouvelle fois en se terrant dans le sol. Ayant rebroussé chemin, on leur avait reproché le refus de combattre... une mitrailleuse, l'arme nouvelle qui fauchait tout ce qui dépassait du sol ! On leur signifiera sans qu'ils puissent se défendre un scandaleux "refus d'obéissance devant l'ennemi" qui les conduisait direct au poteau. Ironie du sort, lors d'un exercice en 1913, Pétain en personne, observant une attaque menée lors de manœuvres par le général Gallet, qui avait fait charger à la baïonnette un nid de mitrailleuses, avait conclu "le général vient de nous montrer toutes les erreurs à ne pas commettre"...

C'est le député finistérien Jean Jadé et lui-même ancien commandant de la 18e compagnie du 336e Régiment d'Infanterie à qui appartenaient les quatre fusillés, qui avait le 24 avril 1921 prononcé à l'Assemblée Nationale un vibrant appel à la réhabilitation des quatre malheureux. Révolté par leur sort, il se battra pendant des années contre cette injustice et obtiendra raison quatorze années plus tard seulement, avec la parution au journal officiel de la réhabilitation des quatre condamnés, décrite ainsi dans les titres de la presse  : "les Français réhabilitent quatre fusillés pour désobéissance en 1915. Les veuves obtiennent chacune un franc de dommages-intérêts". C'est justement cet entrefilet qui avait interloqué Cobb, qui avait été le point de départ de son ouvrage. On témoignera plus tard du procédé, qui avait soigneusement choisi les condamnés car ils étaient des gradés (la valeur d'exemple étant primordiale pour les généraux)  : "ces hommes, pris presque au hasard, furent simplement traduits en Conseil de Guerre.Trente-deux furent acquittés sur la déclaration d'un adjudant, d'après laquelle il ne croyait pas qu'ils aient entendu l'ordre de : en avant ! Et quatre furent condamnés à mort (les caporaux)". En réalité, tout un arsenal répressif avait été mis à la hâte en place, ce que ne peut pas ignorer quelqu'un qui se prétend historien. Deux décrets du 2 août et du 6 septembre 1914 avaient été promulgués à la va-vite, qui instituaient des Conseils de Guerre Spéciaux, s'ajoutant aux Conseils ordinaires, chargés de réprimer plus durement les révoltes, en s'appuyant sur la valeur d'exemple des officiers. Les allemands en eurent aussi, mais à la place de plus de 600 fusillés, il n'en eurent qu'une cinquantaine.

Le "procès" (un conseil de guerre, tenu exclusivement par des militaires) qui avait été tenu n'avait en rien été équitable, comme l'a noté un témoin : « Je me rendis à la séance et j'entendis déposer le capitaine Equilbey qui commandait un bataillon aux 336e. Le capitaine Equilbey exposait au Conseil combien l'attaque se présentait mal et faisait valoir les difficultés d'exécution. Il faisait sa déposition en homme loyal et droit, et avec d'autant plus d'indépendance que le bataillon incriminé n'était pas le sien. Je remarquai que, presque à chaque mot, il était interrompu par le président du Conseil de guerre et qu'il avait grand peine à faire sa déposition. Je ne voulus pas rester plus longtemps dans cette salle, où les témoins avaient tant de difficultés à déposer, et sortis. » Un autre écrira : "J'assistai à une partie des débats : j'en sortis avec l'impression que tous les juges, presque tous ignorants de ce que pouvait être une tranchée de première ligne, obéissaient à un ordre en condamnant quatre caporaux à la peine de mort.". Un dernier ajoutera : "il m'a été affirmé que le colonel Bérubé, commandant le 7e R.A.C., aurait dit au général Reveilhac, à l'issue du Conseil de guerre : c'est un assassinat. Cette parole fut la cause de son limogeage immédiat. Le témoignage de ce colonel, s'il vit encore, serait précieux." Les quatre avaient été lâchement assassinés, par une hiérarchie militaire qui ne voulait pas évoquer ses propres errements, et non pas jugés avec équité. Jadé, à la Chambre des Députés ajoutera une note atroce à son récit : "malgré cela, l'exécution a été fixée au lendemain. Elle a eu lieu dans les vingt-quatre heures et je crois savoir, sans pouvoir l'affirmer, que l'ordre de surseoir à l'exécution est arrivé un jour ou deux après". Les quatre fusillés auraient pu être épargnés ! Au final, le général Géraud Réveilhac, malgré la réhabilitation de ceux qu'il avait fait assassiner au plus vite, en accélérant la sentence, ne fut jamais inquiété et reçut même la Légion d'Honneur juste après la guerre. Il mourut dans son lit, en 1937, devenu octogénaire.

Dans une des scènes les plus fortes du film, les français découvrent l'horreur de ce qu'on a pu faire, sous les ordres de Pétain, avec l'un des condamnés, qui, blessé et incapable de se tenir debout, sera fusillé sur une civière que l’on a relevée pour la circonstance. Ce fait sidérant est pourtant un fait véridique : c'est tout simplement l'histoire reconstituée de Jean-Julien-Marius Chapelant fusillé de cette ignoble manière, très tôt dans le conflit, le 11 octobre 1914. Le cas de Chapelant est en effet exemplaire : c'est au début de la guerre un engagé volontaire dans l'armée, qui s'est inscrit cinq ans auparavant, le 4 juin 1909 exactement, au 99e RI. Excellente recrue, il y est nommé successivement caporal le 5 octobre 1909, et sergent le 28 septembre 1910. Le 15 décembre 1911, il se retrouve au 98e RI de Roanne, nommé chef de la 3e section de mitrailleuses et héritant pour ce faire du grade de sous-lieutenant (à titre temporaire). Son engagement dans une section de mitrailleuse, arme toute nouvelle à cette époque, le destine au front directement dès le déclenchement du conflit. Effectivement : sa section se retrouve dans la Somme, à Beuvraignes, où l'assaut allemand fait rage au point que le 7 octobre 1914 son groupe est fait prisonnier après une semaine de combats ininterrompus (jour et nuit). Lors de l'assaut allemand, Chapelant a été blessé à une jambe, mais il réussit néanmoins à s'échapper en rampant. Revenu dans les lignes françaises, toujours blessé et incapable de se tenir debout, il est aussitôt traduit en conseil de guerre par son colonel qui juge qu'il est coupable de "capitulation en rase campagne"  ! Trois jours à peine plus tard, le 10 octobre 1914, Chapelant sera effectivement fusillé dans la cour du château des Loges, ficelé à un brancard que l'on a redressé le long d'un tronc d'arbre. L'ignominie totale ! Cet homme n'a jamais trahi, n'a jamais refusé de combattre, et avait rejoint ses lignes pour continuer à combattre, justement ! Une honte, une horreur sans nom ! 

Sorti en 1957, le film sera aussitôt interdit à la distribution, et pour aller le voir, il faudra se rendre en Belgique, par exemple... où sa projection sera souvent épique (des français d'extrême droite venant perturber les projections), jusqu'en 1975, où il sera enfin admis à la diffusion en France, une date à laquelle j'y entrainerait mes classes de 3eme (j'y suis allé le mercredi, avec mes élèves de 3eme volontaires, qui en sortiront comme moi bouleversés !). Ils noteront tous la réplique du général fictif Broulard : "Il faut en fusiller un de temps en temps pour l'exemple... ils sont comme des enfants" qui les marquera profondément. Un peu plus tard, la sortie en VHS me permettra de le diffuser directement en classe via le magnétoscope. Aujourd'hui, on le trouve en DVD et il est toujours aussi cinglant, et efficace pour contrecarrer les imbéciles qui seraient tentés de dire que tout cela n'était qu'un mythe. Comme Sévillia...

Ne nous leurrons donc pas : si Sévillia, le si profondément catholique, vient nous parler honteusement de "mythe", c'est qu'il s'agît bien chez lui de rendre irresponsable Philippe Pétain de ces décisions ineptes. D'autres exécutions furent encore plus expéditives, mais n'eurent jamais lieu sans l'avail des généraux. Décidées à la hâte sur place, elles eurent néanmoins l'accord de la plus haute hiérarchie... jusque Pétain (mais il n'y avait pas que lui de concerné, il y avait aussi Nivelle... et Joffre !) nous dit Manceron " (...) près de Verdun, les sous-lieutenants Herduin et Millant étaient accusés d’avoir « quitté le champ de bataille sans ordre, abandonnant la lutte ». Le colonel commandement la 103e brigade, le colonel Bernard, a décidé, en toute illégalité, de les fusiller. Des officiers ont témoigné d’un ordre écrit signé de ce colonel : « Fusillez immédiatement les lieutenants Herduin et Millant, coupables d’abandon de poste ». L’ordre a été approuvé par le général Boyer, commandant la 52e division d’infanterie. Et l’exécution, critiquée par le général Lebrun, commandant le groupe de divisions du secteur de Dugny, a été « couverte » et justifiée ensuite, comme l’indiquent aujourd’hui les archives de l’armée, par toute la haute hiérarchie militaire, jusqu’à son sommet : d’abord par le général Nivelle, commandant la 2e armée, puis par le général Pétain, commandant le groupe d’armée du centre, et, enfin, par le généralissime Joffre, commandant en chef des armées". Herdin rappelle Manceron, avant de mourir, avait donné le meilleur résumé de l'infâmie qu'il subissait avec ces camarades sacrifiés, en écrivant ces mots à sa femme : « Crie, après ma mort, contre la justice militaire. Les chefs cherchent toujours des responsables. Ils en trouvent pour se dégager ». Sa veuve subira l'affront d'un collègue d'esprit de Sévillia, du journal de l'époque LaPresse, qui avait repris la thèse officielle, comme peut le faire aujourd'hui de façon honteuse l'auteur en cause, comme quoi son mari avait reconnu l’abandon de poste, ce que lui reprochaient les autorités militaires. Elle lui avait aussitôt intenté un procès en diffamation, ce qu'on pourrait très bien faire à nouveau aujourd'hui après les propos similaires lus en ce 11 novembre. Nivelle, bardé de médailles, lui, eût l'honneur, à sa mort, en 1924, d'être enterré aux Invalides !

Les deux hommes avaient été passés par les armes, mais sans aucun jugement. Pire encore : lors de l'enquête qui suivra, on découvrira l'infâmante disparition dans les registres des armées des documents écrits signés par le colonel Bernard, et les généraux Boyer, Joffre, Pétain et Nivelle (ici en photo), ce dernier étant le symbole des errements militaires de l'époque, qui ne voyait chez les soldats que de la chair à canons. Heureusement, précise Manceron, une note annexe contient fort heureusement leurs signatures, approuvant l'exécution. La mère de Millant (un enfant unique), recevra un laconique courrier marqué "tué à l'ennemi". L'administration militaire fera tout pour faire enlever du monument aux morts de sa ville, ou devait figurer le nom de son fils unique "mort pour la France" aux côtés de son nom ! Les deux soldats seront néanmoins réhabilités par la cour d’appel de Colmar le 20 mai 1926 (depuis quand réhabilite-t-on ce qui n'aurait pas existé, puisque "mythique" selon Sévillia ?). Aujourd'hui, une plaque au nom d'Herduin fixée à un coin de rue, à Reims, indique sobrement "tué devant Verdun." Mais Sévillia n'a jamais dû se rendre à Reims, terre des rois qui lui paraissent bien plus dignes d'intérêt, pourtant. Il préfère visiblement se rendre... en Autriche, pour saluer les descendants de ceux qui avaient déclaré la guerre à la Serbie, puis à la France en 1914 (plus exactement c'est la France qui a déclaré la guerre à l'Autriche le 11 août 1914, voir la note plus bas).

Les propos lus sont donc tout simplement inadmissibles. Ici même, lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Douaumont, en 2008, j'avais salué, une fois n'est pas coutume, les propos présidentiels qui avaient cité les fusillés comme étant eux aussi des combattants dignes de respect, ce qu'ils ne sont toujours pas pour Sévillia. "J’étais certain, il y a bien longtemps déjà, que ces jeunes n’avaient rien de lâches" avais-je alors écrit. "Mais qu’ils avaient vécu un enfer. Et je continuerai à aller avec d’autres jeunes visiter les cimetières où reposent des gens de 17 ou 18 ans qui sont morts pour qu’on puisse vivre heureux aujourd’hui. Et c’est pourquoi aussi je dénoncerai avec véhémence tout acte visant à dégrader ces lieux où repose la jeunesse qui nous a offert sa trop courte existence". Tagguer des tombes, où s'en prendre à n'importe quelle partie de cette jeunesse massacrée à qui nous deovns tant ! Selon Sévillia, il s'agirait donc d'un "mythe" que ces fusillés pour l'exemple : je ne puis laisser dire pareille diffamation envers la mémoire de ces jeunes soldats victimes de leur hiérarchie défaillante. Je lui conseille de se rendre à Ampuis, dans le Rhône, sur une tombe, celle du malheureux Chapelant . Ses amis anciens combattants n'ont jamais oublié de quelle infâmie il était mort , car sur sa tombe, ils ont fait graver ceci : "les anciens combattants à leur frère d'armes Jean Julien Chapelant, martyr des cours martiales". Quant à Théophile Maupas était, avant de devenir combattant... il était instituteur (**) : c'est bien pourquoi je puis encore moins accepter que celui qui n'a jamais été enseignant de sa vie, celui qui doit aussi montrer ce qu'est le sens moral et celui de l'honneur, et l'amour de son pays et le respect de ses institutions, vienne aujourd'hui souiller sa mémoire en parlant de "mythe" à propos des fusillés pour l'exemple : c'est falsifier l'histoire que de formuler ainsi sur un support qui sera regardé par des milliers de jeunes que l'on induit donc sciemment en erreur, au nom d'une idéologie détestable toute teintée de relents d'extrême droite. Il y en a eu plus de 600 (***) de fusillés, et à peine 40 ont été officiellement réhabilités depuis. 

Des plaques de marbre, des plaques de rues, et des monuments, hérigés depuis régulièrement, par ceux qui ne veulent pas oublier, car ce sont des démocrates qui savent ce qu'ils doivent aux générations qui les ont précédés, démontrent que ces fusillés pour l'exemple ont hélas bien et bien existé, foulant aux pieds la négation mémorielle de cet auteur désireux de réhabiliter un de ses héros qui a fini condamné à la fois à mort, à l'indignité nationale et à la confiscation de ses biens. Pétain sera grâcié par DeGaulle, par souci de la notion de hiérarchie militaire seule (DeGaulle était général, Pétain était devenu Maréchal le 19 novembre 1918), mais fort heureusement, les propos de Sévillia, écrits sur le Net, disparaîtront bien un jour, signe de leur profonde et irresponsable légéreté : il y a de toute façon quelque part en France plusieurs blocs de granit qui défient le temps et qui lui prouveront le plus longtemps possible qu'il n'est qu'un fieffé négationniste de l'histoire. Le courageux Théophile Maupas est mort après avoir écrit qu'il pouvait marcher la tête haute, ce qui ne sera plus jamais le cas, pour sûr, de Jean Sévillia (****). Du moins, c'est ce qui l'attend désormais pour chacun de ses futurs écrits, où je me ferais fort, avec d'autres, de lui rappeler à quel point il a pu un jour souiller la mémoire de personnes davantage dignes d'intérêt que lui-même. Sévillia vient de mettre le pied dans ce qui sera désormais pour lui le sentier de la honte.

 

 

 

 

Nota : parmi les choses dont se targue l'auteur de ce billet immonde, il y a ses hauts faits d'armes personnels, dont j'ai retenu deux extraits significatifs : "Jean Sévillia est titulaire du Grand Ordre de l’Aigle du Tyrol (Grosser Tiroler Adler-Orden), qui lui a été décerné à Innsbruck, en 1991, par le gouverneur du Tyrol, et de l’Insigne d’Honneur de la République d’Autriche (Silbernes Ehrenzeichen für Verdienste um die Republik Österreich), qui lui a été remis, en 1997, par l’ambassadeur d’Autriche à Paris". "Depuis 2009, Jean Sévillia est président de l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita." On notera que la fameuse Zita n'était autre que l'épouse de Charles d'Autriche (Charles François Joseph de Habsbourg-Lorraine) le dernier empereur d'Autriche, qui en 1916 est devenu roi de Hongrie ; mais qui était aussi l'allié de Guillaume II, qui a déclaré la guerre à la France (il a été néanmoins béatifié par Jean-Paul II le 3 octobre 2004 !). Même quand il parle royauté, Sévillia se fait reprendre par ses partisans ! Sévillia n'est qu'un vil admirateur de l'Autriche période dynastique (et aujourd'hui post Jorg Haiderienne) : il se vante d'y avoir effectué plus de 70 voyages. Admirer autant ce qui a été l'adversaire direct de la France en 1914 ajoute encore à l'ignominie de ses propos sur les fusillés.

Ne cherchez pas non plus pourquoi Sévillia ne donne pas le nom dans sa biographie de celui qui lui ai remis sa décoration : il s'agit d'Alois Partl, de ÖVP (l'Österreichische Volkspartei), le parti d'extrême droite de Jorg Haider, obligé à démissionner en 1993 après avoir été retrouvé ivre mort dans sa voiture. Il était resté coincé 6 heures dans "un escalier" selon la thèse officielle, sans qu'aucun passant ne vienne le chercher. ll ne se souvenait de rien souffrant "d'amnésie rétrograde", terme poli qui sera bien sûr moqué après par tout le monde. Son slogan de campagne était clairement LePeniste : "le Tyrol aux tyroliens"... on sait où ça mène invariablement ! Pour "couronner" le tout, sans mauvais jeux de mots, le même auteur écrira un panégyrique d'Otto de Hasbourg... à son décès en juillet dernier : or c'était justement le descendant de la dynastie, car le fils aîné de Charles Ier. Son texte commençait par un hallucinant "vous avez rejoint la Maison du Père, le 4 juillet dernier !" . "Otto" était aussi membre de la ligue anti-communiste mondiale, et faisait surtout partie du comité de parrainage du Cercle Renaissance, ayant ses relais au Bloc Identitaire, dirigé depuis 1970 par Michel de Rostolan, du Front National, après avoir fait partie du groupe Occident de sinistre mémoire. Parmi les invités de ce fameux cercle : Bernard Antony, ancien soutien de Tixier-Vignancourt, depuis au FN, grand admirateur de Corneliu Zelea Codreanu, le fondateur de la non moins sinistre Garde de Fer roumaine, appellée aussi "La Légion de l'Archange Michel", auteur de massacres pires que les SS, Pierre de Bizemont, de l'Ordre de Malte, descendant de la famille Lambot de Fougères, Bruno Gollnisch, du FN, négationniste à ses heures, ou encore Pierre Descaves, ancien membre de l'OAS, devenu animateur du "Rassemblement National des Français d’Algérie et de leurs Amis", un islamophobe notoire, auteur en France d'attentats pour l'OAS, et emprisonné comme tel, auteur d'un ouvrage évoquant le germe d'une guerre future dans les cités ("le territoire de la métropole s'il devait être attaqué de l'intérieur par une population venue d'ailleurs" écrit-il !) : à l'extrême droite, les amis de leurs amis partagent le même racisme fondamental. Je pense qu'avec pareille engeance, voilà notre auteur fort mal placé pour parler d'honneur et de sentiment patriotique !

 

-Une des sources les mieux documentées sur l'affaire de Suippes est ici :

http://chtimiste.com/batailles1418/combats/suippes.htm

-le dossier présenté par Serge BARCELLINI, Contrôleur général des Armées et Directeur de la Mission Histoire est très précis sur la question et peut servir de référence :

http://www.verdun-meuse.fr/images/pages/DPFusilles.pdf

-extrait : "Les fusillés se sont imposés depuis une décennie dans l’historiographie de la Grande Guerre. Livres, articles, colloques sont à l’ordre du jour. L’Etat s’est à son tour emparé de ce retour mémoriel. Le discours du premier ministre Lionel Jospin en 1998 a été prolongé à Douaumont même le 11 novembre 2008 par celui du président Nicolas Sarkosy. Le temps est dès lors venu d’inscrire dans le paysage le souvenir de ces hommes qui ne « furent pas des lâches ». Le 4 novembre, les noms de Pierre Millant et Henri Herduin s’imposeront dans ce village détruit de Fleury qui fut pour eux le lieu d’une mort injuste et arbitraire."

-les deux fiches des condamnés retouchées depuis par l'administration militaire :

- L'auteur du propos sur Atlantico est audible ici  : à l'entendre, nous ne sommes pas en présence d'un historien, mais d'un sectaire religieux d'une étroitesse d'esprit confondante : un pur croyant, sinon un illuminé, et non un observateur et un analyste des événements de l'histoire. Son propos sur l'Eglise catholique "qui est notre mère" selon lui (?) est tout simplement d'une bêtise incommensurable, en incluant directement ses auditeurs dans son propos ! Le couplet sur les "prétendus silences de Pie XII" sont ceux encore d'un croyant, et non d'un historien encore : le lourd silence de Pie XII sur l'hitlérisme est reconnu par tous, aujourd'hui. Nous sommes en face de tout, sauf d'un historien ! Tout le reste, comme l'Inquisition ou les Croisades, ou les Guerres de Religion, est du même tonneau... l'explication des musulmans venus "les premiers" envahir est puérile et ne résiste pas à la préséance des conquêtes des romains christianisés ou des premiers Francs.  Après ça, rideau : on ne peut plus que lui conseiller de lire Mordilllat et Prieur, mais pas sûr qu'il les comprenne. Ou lui proposer de lire leur réponse à Pierre Encrevé, savoureuse, et lisible ici (attention à l'apoplexie) : "Depuis notre premier livre, Jésus contre Jésus (1999, réédité en Points essais, novembre 2008), nous n’avons cessé de le répéter : les évangiles offrent un texte miné. Il y a le peu dont on peut être certain : que Jésus, juif galiléen, a été crucifié par les romains comme « roi des juifs » vers l’an 30 de notre ère, qu’il était un prophète et un exorciste, qu’il n’a rien écrit. Et le reste : ce qu’il a pu faire et dire parfois, mais surtout ce qu’on lui a fait dire, le porte-parole qu’il est devenu, à son corps défendant, au moment où les évangiles étaient écrits, 40 à 50 ans après sa mort, essentiellement dans un tout autre contexte de recomposition du judaïsme (après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 qui va être le déclencheur d’une lutte très intense pour la conduite religieuse du peuple juif)." 

- il devrait plutôt s'inspirer de l'œuvre d'un véritable historien, décédé le 11 juillet 2006 à 82 ans : Guy Pedroncini (spécialiste de Pétain !), né six années seulement après la guerre. Son premier ouvrage a marqué toute une génération, (la mienne) : Les Mutineries de 1917, sorti au Presses universitaires de France en 1967 : c'est bien lui le pionnier en la matière. Le premier sur la question, que j'achéterai personnellement en 1971. En 1998, son remarquable "Les Poilus ont la parole" (avec Jean Nicot et André Bach) lancera la vogue des "lettres de poilus" que tous les lycéens lisent désormais (c'est au programme !). Et où ils apprennent que des soldats ont été fusillés...

 

(*) Lu dans un forum scout (?) et repris ici  : le dénigrement plutôt drôle et bien envoyé du bouquin de Sévillia "Historiquement correct" : en voici un extrait (la suite est du même tonneau) :

p.13 
Lui a succédé – c’était après guerre – une école marxiste. La lutte des classes, les structures et les superstructures ont chassé les héros et les batailles. Puis la faillite du communisme à fait péricliter la foi marxiste, laquelle a néanmoins laissé de nombreuses traces à l’école. 
(…) 
Selon un sondage CSA, 72% des professeurs ont voté pour un candidat de gauche au premier tour de l’élection présidentielle de 2002. C’était leur droit le plus strict, mais les citoyens ont aussi le droit de supposer que cette orientation massive du corps professoral n’est pas sans incidence sur le contenu des cours. 

Oulalalala, ça commence fort ! J’imagine que ce type n’a jamais mis les pieds dans un école publique. Il est vrai que quand j’étais môme, en primaire, on chantait tout les matins l’internationale le poing levé, ensuite on embrassait le portrait de staline, puis on crachait sur celui de Louis XVI… Faut arrêter le fantasme les enfants… Dès le départ il se décrédibilise. 
Et puis l’argument du sondage, chapeau, chiffre à l’appui et tout et tout, l’éducation nationale est un repaire de rouge qui ne pense qu’à décerveler les ptits enfants. Sauf que je veux pas être taquin, mais il me semble que dans l’ensemble, c’est plutôt la droite qui dirige la France depuis l’après de guerre (De Gaulle, Pompidou, Mendès France, Giscard, Chirac…), alors ils ont bon dos les instits rouges. Et puis j’peux faire la même chose : « Oui, c’est pas normal, la majorité des flics et des bidasses votent à droite, c’est pas normal. ». Vous voyez c’est facile. 

 

(**) La dernière lettre de l'instituteur et caporal Théophile Maupas, rédigée pour sa femme, la veille de son exécution, alors qu'il ne connaît pas encore qu'il va mourir :

"Me voilà réveillé encore une fois, ayant plutôt l'air d'un mort que d'un vivant. Mon coeur déborde, tu sais ; je ne me sens pas la force de réagir. C'est inutile, c'est impossible.

J'ai pourtant reçu hier les deux boîtes que tu m'as envoyées, contenant sardines, beurre, réglisse, figues, pommes et mon beau petit sac, et les belles cartes, j'étais heureux ; mais je me suis tourné vers la muraille et de grosses gouttes, grosses comme mon amour pour les miens, ont roulé, abondantes et bien amères.

Dans ces moments où je songe à tout ce qui se passe d'horrible et d'injuste autour de moi, sans avoir une ombre d'espoir, eh bien, tu sais, je suis entièrement déprimé.

Je n'ai plus la force ni de vouloir, ni d'espérer quoi que ce soit.

Je ne vais pas continuer, ma pauvre Blanche, je ne vais pas continuer, je te ferais de la peine et je pleurerais encore.

Aujourd'hui je vais savoir le résultat de l'affaire.

Comme c'est triste. Comme c'est pénible. Mais je n'ai rien à me reprocher, je n'ai ni volé, ni tué ; je n'ai sali ni l'honneur, ni la réputation de personne. Je puis marcher la tête haute.

Ne t'en tracasse pas, ma petite Blanchette. Il y a bien assez de moi à penser à ces tristes choses. C'est pénible, attendu qu'à mon âge, ni dans la vie civile, ni dans la vie militaire, je n'ai dérogé à mon devoir.

Pour quiconque n'a pas d'amour propre, ce n'est rien, absolument rien, moins que rien.

Moi qui ai du caractère, qui m'abats, qui me fait du mauvais sang pour rien, eh bien, tu sais ma bonne petite, j'en ai gros sur le coeur.

Il me semblait pourtant que depuis mon enfance, j'avais eu assez de malheur pour espérer quelques bons jours. C'est ça la vie ? Eh bien ce n'est pas grand-chose ! Que de gens comme moi ont un foyer et ne sont plus ! Des petits-enfants appelleront souvent leur papa, une femme adorée qui se rappellera un mari dévoué ! C'est bien quand je songe à ces tristes choses !

Allons courage ! Courage, mon petit bonhomme ! Soutenons-nous ! Aimons-nous !

J'embrasse ton beau petit sac, ta bonne lettre, ta carte, tes cheveux. Tout cela est là dans un petit coin de mon sac. Je l'ouvre souvent ce vieux sac pour y voir mes objets chers qui sont une partie de toi et de mon petit Jean. Pauvre petite !

Allons, courage mon petit soldat !

Je me serre bien dur contre toi !

Ne me quitte pas et veille bien sur moi !

Embrasse bien fort ma Jeannette !

Que je t'aime mon Dieu ! Et que je pleure !"

(***) Selon Gilles Manceron, historien, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme, "Au total, on estime que, durant toute la guerre, sur les quelque 140 000 décisions de tribunaux militaires, il y a eu environ 2 400 condamnations à mort, dont au moins 600 ont été exécutées. A cela s’ajoutent les exécutions sans jugement dont le nombre est impossible à déterminer, qui sont probablement plus nombreuses que les mises à mort judiciaires, mais ont laissé moins de traces, dans les archives comme dans les récits. Elles étaient l’application du Manuel du chef section d’infanterie de l’armée française : « Au combat, le sergent serre-file a un rôle essentiel, qui est celui d’empêcher les défaillances… Le salut de la Patrie exige que toute faiblesse, tout commencement de débandade, soient étouffés dans l’œuf, qu’hésiter à abattre un lâche, c’est peut-être sauver vingt ennemis ou faire tuer vingt Français ». Un cas a été porté devant l’opinion après la guerre, celui des deux sous-lieutenants Henri Herduin et Pierre Millant, fusillés sans jugement, le 11 juin 1916, à Fleury, devant Douaumont, dans l’enfer de Verdun, sur ordre du commandement, leur exécution ayant même été « couverte » et justifiée par le haut commandement de l’armée, les généraux Nivelle, Joffre et Pétain (voir notre article dans Libération du 11 novembre 2008)"

 

(****) difficile de la garder haute après avoir proposé comme sujets d'articles ces questions biaisées où les réponses sont déjà présentes dans les questions : "Qu’il s’agisse de définir l’identité nationale ou de s’interroger sur la place de la religion dans l’espace public, que la controverse porte sur l’héritage de l’Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu’il soit question de la réforme des programmes d’histoire à l’école ou de la création d’une Maison de l’histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L’Église a-t-elle fait obstacle à la science ? À qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l’homme ? Quel rôle l’immigration a-telle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l’islam dans notre histoire nationale ?" En résumé, les questions qui tapissent en général le fond de panier du FN.


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71 réactions à cet article    


  • jaja jaja 14 novembre 2011 11:16

    « C’est une véritable insulte aux soldats ayant mis crosse en l’air à Craonne, entre autres, et dont personne aujourd’hui ne nie la volonté de combattre l’ennemi »

    Il faut lire les carnets de guerre de Louis Barthas « Caporal tonnelier » pour comprendre l’ignominie de cette guerre et à quel point les combattants n’avaient plus de haine pour ceux qui leur faisaient face dans les tranchées alors que tout ce qui était gradé dans les deux camps se planquait à l’arrière...

    Barthas raconte la guerre ignoble mais aussi les fraternisations, les échanges de vin, tabac, viandes entre les Français et les Allemands...

    Un document précieux car il était difficile de faire parler nos grands-pères dont les yeux se voilaient dès qu’enfants on abordait le sujet....

    http://crid1418.org/espace_scientifique/ouvrages/barthas.htm


    • morice morice 14 novembre 2011 11:24

      excellent rappel ! merci !


      • Georges Yang 14 novembre 2011 11:41

        Toute la partie concernant les mutineries est raisonnable et structurée, mais vous ne pouvez vous empêcher de faire ds amalgames comme à votre habitude
        Et de citer Haider, Zemmour et Jésus et de s’en prendre à Sevilla, un auteur mineur dont l’œuvre sur la guerre de 14-18 pourrait très bien rester inaperçue
        Pourquoi êtes vous incapable de traiter un sujet sans faire autant de digressions qui n’apporte rien au sujet ?
        L’honneur des poilus a heureusement d’autres défenseurs que votre prose

        PS Je ne vois pas en quoi ce commentaire peut être considéré comme injurieux, même si vous le supprimez


        • Dzan 14 novembre 2011 12:08

          Bravo Morice.
          Fusliler des gens sur des civières a été appliqué par les nazis 18 ans plus tard
          Je suggère aux moinsseurs et révisionnistes de tous poils,de lire « Paroles de poilus »


          • morice morice 14 novembre 2011 12:11

            pas demain la veille qu’ils le feront avec des gens comme Sévillia !


          • le poulpe entartré 20 novembre 2011 12:10

            La libération c’est pour bientôt, patience, patience.


          • morice morice 14 novembre 2011 12:10

            Pour moi, il y a quand même une différence essentielle entre les soldats boches et les poilus en 14-18.



            le mot boche date de l’époque : faut être centenaire pour oser l’utiliser aujourd’hui. Votre argument n’a rien à voir avec la choucroute. On ne parle pas ici d’agression d’un pays ou d’un autre mais de personnes assassinées par une armée dépassée. Vous ne faites pas mieux que Sévillia là, avec ses arguments à la noix du genre c’est pas nous, c’est eux. Les soldats allemands n’étaient en rien différents de ceux dont vous parlez : ils avaient aussi une famille, et n’avaient pas plus envie de se battre que les français : les fraternisations, indéniables, l’ont assez montré je pense. Votre propos est donc ridicule, et ne fait que reprendre une propagande qui date de près de 100 ans maintenant : bref ; vous êtes... largué.

            • armand 14 novembre 2011 12:34

              Excellente mise au point Morice


              • armand 14 novembre 2011 12:38

                Ne pas oublier non plus que durant cette épouvantable boucherie, les deux béligérants ont pris soin de ne pas détruire les moyens de productions de l’autre, le bassin de briey est sorti intact de la guerre ainsi que celui de son frère de sang Krupp...


              • titi titi 14 novembre 2011 15:07

                Turlututu...

                 

                Faut pas prendre un cas particulier pour des généralités...

                Si le bassin de Briey est sorti intact de la guerre, c’est qu’il faisait parti des buts de guerre de l’Allemagne.
                D’ailleurs à la fin de la guerre de 1870 les francais jugeaient avoir joué un bon tour aux Allemands en ne leur concédant pas cette région.
                Si les Allemands n’ont pas détruit le bassin de Briey c’est tout simplement parce qu’il le considérait comme leur.

                Les Allemands feront moins dans le détail dans le nord de la France.

                 


              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2011 17:25

                « Les Allemands feront moins dans le détail dans le nord de la France. »

                Je vous le confirme. Dans ma ville, située à quelques kilomètres du front, en zone occupée, au nord de Cambrai, l’armée allemande a noyé les puits de mine, détruit les verreries, les usines, dynamité le beffroi de la mairie et le clocher de l’Eglise, pillé les habitations et exilé la population civile en Belgique.

                Mairie en 1914, mairie en 1918.
                Eglise en 1914, église en 1918.


              • raymond 14 novembre 2011 19:56

                Sauf que Briey produisait pour les deux camps...


              • titi titi 15 novembre 2011 08:46

                Etant donné que Briey a été occupé dès les premières semaines du conflit, et au vu de sa situation géographique (3km de la frontière allemande) je vois pas bien comment il aurait pu en etre autrement...


              • lauraneb 14 novembre 2011 12:35

                Allons messieurs les historiens, vous le savez bien que la masse doit etre préparée...
                 Vous verrez de plus en plus de « spécialistes » apparaitrent vous dire que la guerre c’était pas si horrible que ça, les évenements dégueulasses seront minimisés...
                Que faire la guerre C’est une noblesse d’esprit, un engagement politique, que seuls les faibles n’en font pas, que ceux qui la font sont de véritables heros...on oubliera juste de leur dire morts, des heros morts...

                Vous le savez comment ils préparent les foules : Vous l’avez vu entre 1900 et 1914, vous l’avez vu entre 1929 et 1939..alors on a un peu besoin de vous pour expliquer aux jeunes qu’à ce jeu là, quand on prend une balle, il n’y a pas de bouton replay.....


                • frugeky 14 novembre 2011 20:55

                  Tout à fait.
                  Pour vous en rendre compte vous pouvez allez voir sur le site de Merchet (secret défense) où ce fana des culottes de peau fait par sa citation d’un poéme de Péguy de la mort pour la patrie la plus belle des morts.
                  Demandez aux fusillés et aux autres à qui on a donné des fusils alors que les obus faisaient des cratères gros comme des maisons.
                  Quand les puissants se mettent à penser aux pauvres, c’est qu’il vont les tourner en saucisson de bataille, c’est le signe et il ne trompe pas (très approximativement, l’instituteur Pinchard, je crois, dans voyage au bout de la nuit).


                • morice morice 14 novembre 2011 12:46

                  Ne pas oublier non plus que durant cette épouvantable boucherie, les deux béligérants ont pris soin de ne pas détruire les moyens de productions de l’autre, le bassin de briey est sorti intact de la guerre ainsi que celui de son frère de sang Krupp...


                  excellente participation en effet.

                  • Hildebrand 14 novembre 2011 13:19

                    Le ton polémique et passionnel de cet article peut-il convenir à un travail d’historien mené avec honnêteté et impartialité pour tenter de rejoindre la vérité des faits ? Ne faudrait-il pas éviter de tout mélanger, ou plutôt de tout amalgamer, en évoquant Pie XII, l’impératrice Zita et même Jésus-Christ ! Que l’on renvoie à Prieur et Mordillat pour savoir que penser me laisse rêveur quand on sait ce que valent ces productions de journalistes assez éloignées d’un vrai travail d’historien. Je crains bien que « morice » fasse passer ses parti-pris idéologiques avant des préoccupations de critique historique qui devraient prévaloir dans le chef de quiconque se prétend « historien ».


                    • morice morice 14 novembre 2011 13:23

                      Tiens, un fan de Sévilllia vient déguisé. On pouvait s’y attendre. Les cathos sont de sortie....


                      • morice morice 14 novembre 2011 13:27
                        Par Hildebrand (xxx.xxx.xxx.211) 23 août 11:26

                        Les héritiers de la Terreur révolutionnaire, du Culte de la Raison, de la pensée de Marx et de tous les goulags qu’elle a engendrés viennent ici donner des leçons de tolérance et de respect de la liberté. On croit rêver !

                        C’est bien ça : ce sont les Sévillia Brothers....


                        • morice morice 14 novembre 2011 14:47

                           « il est honteux de mélanger les poilus, symboles des fils de la Nation se battant pour la France avec tout un tas d’engagés et de coloniaux morts pour le goût de l’aventure ou pour une certaine idée de la France. »


                          ce propos est INSULTANT pour les soldats morts, et en tant que tel sera replié. Il est INFAME, car ça n’a strictement rien à voir avec le contenu du texte.

                        • morice morice 14 novembre 2011 14:54

                           « Il n’insulte aucun soldat mort. »


                          « un tas d’engagés et de coloniaux morts pour le goût de l’aventure  »
                          ça n’a strictement rien à voir avec le texte !

                          soit vous ne savez même pas le sens de ce que vous écrivez, soit vous êtes un imbécile là...

                          « j’irai foutre la merde aux prochaines commémoration du 11 Novembre »

                          signifie quoi sinon ?

                        • La râleuse La râleuse 14 novembre 2011 13:30

                          Bonjour Morice et merci pour cet article.

                          Je ne suis pas opposée à une certaine reconnaissance due à ceux qui meurent au combat pour défendre leurs convictions (les engagés volontaires) ou ceux qui sont obligés d’aller se battre (les appelés de la guerre d’Algérie) mais PAS LE 11 NOVEMBRE.
                          Le 11 novembre est une date bien spécifique qui représente la lutte et la défense de nos libertés*** contre des oppresseurs et elle ne peut concerner que ceux qui sont morts pendant les deux premières guerres mondiales.

                          (*** Des libertés d’ailleurs de plus en plus écornées par le pouvoir en place)

                          À mon sens, TsarKozy, le foudre de guerre, ressemble étonnamment à ces sportifs cloués dans leur fauteuil devant l’écran de leur télévision pour assister à des matchs ou des compétitions.

                          Cordialement,


                          • titi titi 14 novembre 2011 15:14

                            @kerjean

                            1 : c’est toute la nation qui se battait
                            2 : les souffrances ont été inouïes
                            3 : c’est contre une armée d’envahisseur qu’elle se battait
                            4 : pour défendre le territoire nationale
                            C’est aussi le cas dans les autres conflits. Que ce soit en Afrique du Nord, ou même à Suez, l’armée est une armée de conscrits. C’est donc la Nation qui est en guerre.
                            Nation qui se bat contre l’envahisseur, qu’il soit Allemand, ou communiste.
                            Pour défende le territoire national, puisque pour ces générations la France s’était autant la Corrèze que l’Annam.

                            5 : ils ont été victorieux.
                            Pour Kerjean, malheur aux vaincus.

                            Ne jugez pas les faits d’un passé immuable avec vos valeurs du jour qui changeront demain.


                          • titi titi 14 novembre 2011 15:57

                            « En 40, les soldats se sont battus, pas une partie de l’état-major qui aspirait à cette défaite pour faire son coup d’état. »

                            Pas d’accord Kerjean.

                            En 40 la nation s’est battue. Les Allemands ont proportionnellement plus dérouillé pendant les quelques semaines de la bataille de France que pendant le reste du conflit. Même à Stalingrad.

                            La différence étant l’absence de profondeur stratégique, et sans aucun doute le fait que les politiciens francais aient déclaré villes ouvertes la plupart des agglomérations où une résistance aurait été possible.

                            J’ajouterai, mais c’est personnel, qu’il ne faut pas non plus croire tout ce que raconte madame Lacroix, qui est historienne, mais historienne communiste. Je ne pense pas que cette dernière se fasse beaucoup l’écho des appels à la désertion du PCF en 40, ni des sabotages, ni de la « collaboration » entre « travailleurs » de mai 40 à 41.

                             


                          • morice morice 14 novembre 2011 16:24

                            ce n’est pas le SUJET de l’article : vous n’allez pas nous faire un cours sur la défaite de 40 qui n’a strictement rien à voir avec le SUJET DU JOUR auquel je vous prierai de vous tenir, SVP !


                            sinon, vous pouvez aussi me parler du 76 eme soldat mort en Afghanistan : le sujet DES guerres est bien trop vaste : restez-en donc à la réhabilitation des crosses en l’air, merci.

                          • le poulpe entartré 20 novembre 2011 14:30

                            Selon Kerjan : « les poilus ont été victorieux ». Pas exactement, ils ont contribué à la victoire sur les forces allemandes. Ils faisaient partis des forces de l’Entente (groupe des nations engagées contre le Reich).

                            Kerjan a juste oublié les soldats :

                            belges, britanniques, russes, canadiens, américains (déjà), serbes, australiens, néozélandais, monténégrins, portugais, roumains, grecs, tchécoslovaques, arméniens, italiens (du bon coté cette fois), indiens.

                            Une visite des cimetières militaires aux alentours de Reims s’impose pour sa sauce blanche.

                            Il n’y est pour rien, cet oubli : c’est le ravage du temps. Le disque dur est parti en vrille : il efface tout au fur et à mesure. Les manuels d’histoire occultent ou minimisent systématiquement ce fait. Pas étonnant , il s’agit de faire perdurer l’idée que la France est encore une grande puissance dans le monde (ce qu’elle a été avec l’empire) alors qu’elle ne l’est plus depuis plus de vingt ans environ. 


                          • morice morice 14 novembre 2011 13:40

                            Les soutiens de la pensée de Sévillia :


                            Sévillia brosse sans complaisance le portrait d’une société vide de tout consensus moral et culturel. Une société dominée par le Veau d’or et qui a perdu ses valeurs morales. Mais il lance aussi un message d’espoir pour peu que l’on en revienne à notre héritage. Livre lucide. Livre d’espoir. Il faut le lire.

                            Yvan Blot
                            Politique Magazine, mars 2007


                            À vous de chercher qui est Blot, et ce qu’il tente de faire en ce moment.... Sévillia, soutenu par un racialliste....


                            • Hildebrand 14 novembre 2011 13:51

                              « Fan de Sevillia », « Sevillia Brothers »... C’est amusant et cela me donne envie de lire ce Sevillia qui provoque chez « morice » cet accès d’urticaire.


                              • Georges Yang 14 novembre 2011 13:52

                                Vous préfèrez censurer, mais ne répondez pas, que vient faire le lien sur l’islamophobie dans cet article ?


                                • morice morice 14 novembre 2011 14:30

                                  Ras le bol, Yang, ras le bol : je réclame de la part d’Agoravox des MESURES vous concernant : vous êtes incapable d’argumenter quoi que se soit sur mes contenus depuis des mois, et vous POURCHASSEZ l’individu de votre VINDICTE de façon JOURNALIERE. La modération, j’en ai MA CLAQUE de ces intervengtions, mA CLAQUE : ça fait plusieurs mois que ça dure, il n’a toujours aucun argument autre que la personne. MARRE.


                                  • morice morice 14 novembre 2011 14:48

                                    Retirez d’abord votre propos insultant.


                                  • morice morice 14 novembre 2011 14:52

                                    Le premier commentaire de Yang que vous avez censuré était argumenté et courtois.


                                    vous n’êtes pas la victime journalière de sa hargne, alors allez juger ailleurs, svp !!! 


                                  • morice morice 14 novembre 2011 14:55

                                    RELISEZ VOUS enfin !! 


                                  • morice morice 14 novembre 2011 15:05

                                    ...allez donc jouer au con ailleurs, Kerjean, à remettre en ligne les posts pliés d’un gars qui me harcèle tous les jours sans jamais critiquer le moindre contenu. Merde, y’en a marre là : on se fait insulter et d’autres en remettent une couche car ils adorent ça !


                                    voilà ce qu’écrit Yang depuis des MOIS ici :


                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 2 novembre 19:36

                                    Morice 
                                    Avez vous conscience que vous dites tout et son contraire d’un article à l’autre
                                    I ly a quelques jours, Kadhafi n’était qu’un salaud aujourd’hui c’est quasiment une victime et Victor Bout arrive comme un cheveu sur ma soupe ainsi que le championnat de criquet
                                    Si vous continuez à dire que vous soutenez Mélenchon,vous allez lui faire perdre des voix


                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.154) 1er novembre 01:26

                                    Morice
                                    Allain Jules est un bouffon sans intérêt , tout comme vous d’ailleurs, vous devriez l’accepter dans vos rangs

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.154) 1er novembre 01:16

                                    Si Morice était mon patient je le mettrais sous neuroleptiques, mais sur Agoravox, ne connaissant pas son cas, je peux me permetre de me foutre de sa gueule

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 31 octobre 19:27

                                    Le seul intérêt des articles de Morice est de voter contre et de poster un quolibet


                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 31 octobre 17:11

                                    Le cuistre Morice qui n’avait pas de mot plus durs pour fustiger BHL et l’OTAN dans ses articles délirants se présente désormais en pourfendeur d’un Kadhafi défunt.
                                    Ce pitoyable clown dit tout et son contraire dans ses 800 articles brouillons et confus
                                    Cette logorrhée maladive et fébrile traduit un déséquilibre mental qui s’avère de plus n plus, il n’a d’ailleurs pas retiré sa phrase « raciste » contre les noirs libyens



                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.154) 29 octobre 10:42

                                    43 commentaires de Morice sur 117 plus quelques affidés qui sont probablement des avatars,Morice se répond à lui même, ce solliloque est plus pitoyable que comique


                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.154) 28 octobre 16:44

                                    Morice
                                    Si certains ne vous engueulaient pas et si vous ne vous acharniez pas à vocifèrer, vous n’auriez quasi aucun commentaires
                                    PS Quand allez vous reconnaître que votre phrase sur les Noirs en Libye était « raciste » selon vos propres critères ?


                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.156) 25 octobre 18:04

                                    Morice
                                    Vous qui voyez des racistes partout
                                    Certains lecteurs vous croient crypto musulman, d’autres un sous-marin d’extrême droite
                                    Je pense qu’ils ont tort, vous n’êtes qu’un exalté brouillon sans envergure

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.156) 25 octobre 17:15

                                    Pour Morice on ne peut pas être noir et Libyen, on est forcément un mercenaire, donc il est légitime de lyncher au faciès. En 1995 la France a été victime d’attentats attribués aux islamistes algériens, donc si l’on suit Morice, police et habitants auraient du cogner dans la rue tous ceux qui avaient une gueule d’Algérien,car potentiels suspects
                                    Morice serait-il partisan de l’axiome on ne peut pas être Français et Arabe ? 
                                    Votre petite phrase sur les noirs en Libye va vous suivre

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.156) 24 octobre 20:39

                                    Si on en revient à la fameuse phrase de Morice : "la couleur de peau a OBLIGATOIREMENT joué dans la traque !
                                    alors, ceux qui s’opposent aux implantations israéliennes dans les territoires palestiniens devraient casser la gueule aux porteurs de kippa qui sont présumés complices
                                    C’est un syllogisme à la Morice

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 24 octobre 16:35

                                    Morice a mis moins de 30 minutes à replier mon commentaire
                                    C’est un grand démocrate comme le CNT

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 24 octobre 15:59

                                    Certes c’est plus clair, mais une bande de cons enlève un juif au faciès et le tue pour avoir du fric, tout le monde s’indigne à juste titre
                                    Quand les libérateurs Libyens rançonnent des civils noirs et les cognent et les humilient certains comme Morice se taisent, alors que l’antiracisme est leur fond de commerce

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 24 octobre 15:41

                                    « la couleur de peau a OBLIGATOIREMENT joué dans la traque ! »
                                    Voilà la phrase « raciste » selon ses critères habituels quand il s’adresse aux autres que Morice écrivait il y a trois jours lorsqu’il encensait le CNT

                                    Il a dû réfléchir à l’énormité du propos, car aujourd’hui, il est moins dithyrambique sur la bande de nervis à la solde de l’Otan qui contrôle désormais la Libye

                                    Mais Kadhafi n’en est pas dédouané pour autant, comme il ne peut faire un virage à 180° ? Kadhafi devient lui aussi un séide de l’Occident

                                    Et comme à son habitude, Morice saute du coq à l’âne et en faire des tartines, il en met une couche sur Ben Laden et Ceauscescu
                                    Reconnaissons cependant que Morice a fait pire, cet article est loin d’être bon, il est tout simplement moins mauvais que les autres car moins outrancier

                                    Repliez ou supprimez à votre guise, en mettant la poussière sous le tapis vous avez l’illusion d’être un génie du journalisme, mais les lecteurs ne sont pas dupes

                                    Recevez donc Monsieur Morice l’expression de mon plus profond mépris

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 23 octobre 16:59

                                    Et vous, une larve pseudo-intellectuelle, peut-être un avatar de Morice

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.154) 23 octobre 14:26

                                    Les rats ne sont pas tous du CNT, vous avez parmi eux, Sarkozy qui baisait la main de Kadhafi, vous avez BHL et à toute petite échelle vous avez Morice

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.156) 22 octobre 23:29

                                    Le lâche et inconsistant Morice la ferme car il a peur de se couvrir de ridicue

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 22 octobre 15:33

                                    Morice se tait, il doit regarder sa collection de photos d’hélicoptères

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.153) 22 octobre 12:44

                                    Donc traquer les gens au faciès, car certains peuvent être des ennemis, c’est normal en temps de guerre !
                                    Le faciès des juifs n’était ps assez évident, alors, on leur a mis une étoile. 
                                    Si j’avais encensé le CNT, Morice and Co auraient vu dans mon intervention une insoutenable prise de position sioniste.


                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.156) 22 octobre 11:34

                                    Merci de votre avis, clône de Morice

                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.156) 22 octobre 11:31

                                     Pour ceux qui croiraient aux élucubrations de Morice, relisez mon précédent article et vous pourrez juger sur pièce si je suis islmamophobe


                                    Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.156) 22 octobre 11:23

                                    Alors, grand excité brouillon et farfelu, on se lâche, ne vous en faites pas, je ne vais pas replier ou demander la suppression de votre intervention outrancière et calomnieuse, ce serait vous rendre hommage. 
                                    Vous n’êtes qu’un exalté, sans envergure, un petit prof pontifiant teinté de parano qui collectionne des images d’avions comme un vieil ado
                                    Dire que cet article dénonce l’islam est un non sens
                                    Kadhafi s’est toujours présenté comme musulman et comme panafricanisme

                                    PS ;je ne suis pas obèse, mais vous me faites chier


                                    et ceci n’est qu’un faible résumé...



                                  • morice morice 14 novembre 2011 16:07

                                    Mais êtes vous sûr qu’il y aurai eu le même harcélement si vous n’aviez pas censuré le premier.


                                    écoutez : remontez les fils de Yang, et vous verrez ce dont il est capable quand on a le malheur de lui REPONDRE.

                                    après, c’est du trollisme tous les jours : mossieu ne supporte pas et après il vous insulte à tour de bras : alors oui, j’en ai ma claque de le REPLIER, quoi qu’il dise, tellement il me traîne dans la boue depuis des mois ! Subissez son harcèlement, et on reparlera après de VOTRE attitude, qui n’a rien compris au film et vient jouer les vierges effarouchées : quand vous vous faites INSULTER tous les jours, pendant des mois, à un moment, ça suffit. Et ce moment est arrivé ;, point barre. 

                                  • Georges Yang 14 novembre 2011 16:48

                                    Je ne vous insulte que lorsque vous le faites le premier
                                    C’est vrai, je n’apprécie pas votre prose et votre exaltation, vous agacer est pour moi devenu un jeu et je ne suis pas le seul dans le cas
                                    PS Merci de remettre mes commentaires, certains vont les apprécier


                                  • Sacotin Sacotin 14 novembre 2011 14:38

                                    Sur la saloperie militaire voir aussi « Le pantalon rouge » d’Yves Boisset, tiré du bouquin d’Alain Scoff (authentique) et «  uomini conrtro »(les hommes contre), de Francesco Rossi, avec Alain Cuny dans le rôle d’un immonde général.











                                    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 16 novembre 2011 03:43

                                      Très bon choix cinématographique.


                                    • morice morice 14 novembre 2011 14:44

                                      on retrouve les mêmes ici : étonnante coïncidence !!!


                                      La carrière politique du secrétaire général de Civitas est clairement ancrée à l’extrême droite. Alain Escada préside également le mouvement Belgique et Chrétienté. L’association classée à l’extrême droite se place également sur le créneau du lobbying politique, explique Alain Escada :

                                      « De par ses statuts, l’ASBL (association sans but lucratif) Belgique et Chrétienté peut intervenir efficacement là où d’autres associations avaient jusqu’à présent été déboutées. Belgique et Chrétienté est un lobby accrédité auprès du Parlement européen. »

                                      Escada fut aussi dans les années 1990 porte-parole du Front Nouveau de Belgique (FNB), une dissidence du FN belge. Il s’était présenté aux élections régionales de 1999 sur une liste nommée « Zut » (extrême droite).

                                      Il a collaboré avec Hervé Van Laethem, militant nationaliste belge, au sein du journal qu’il avait lui-même crée en 1995, Polémique Info. H.V Laethem a aussi été un membre actif de L’Assault un groupe néonazi, négationniste et antisémite issu en 1988 de la section bruxelloise francophone du Vlaamse Militanten Orde (VMO).

                                      Jusqu’à présent, Escada n’avait jamais caché sa proximité avec Jean-Marie Le Pen, comme en témoigne ce droit de réponse qu’il a adressé en 2007 à unerevue belge antifasciste : 

                                      « Le site Resistances.be prétend que j’étais absent au meeting de Jean-Marie Le Pen qui s’est tenu à Paris le 15 avril dernier. J’y étais présent au second rang. [...] Vous prétendez que j’aurais critiqué publiquement Jean-Marie Le Pen. Je vous mets au défi de prouver une telle affirmation grotesque.


                                      http://fr.altermedia.info/general/alain-escada-conferencier-au-cercle-de-reinformation-parisien-ce-vendredi-21_37273.html

                                      lié

                                      http://fr.altermedia.info/general/historiquement-incorrect-le-nouveau-livre-de-jean-sevillia-parait-demain-le-19-octobre_37279.html


                                      • titi titi 14 novembre 2011 15:27

                                        Attention...

                                        Faudrait pas tombé dans l’excès inverse.
                                        Que les fusillés pour l’exemple aient été victimes d’une intolérable injustice c’est un fait, mais ils ne doivent pas constitués un faire valoir pour la récupération de la cérémonie du 11 novembre.

                                        Surtout que ces cris d’offrais sonnent comme bien hypocrytes lorsque l’on constate la dimension que revet le 11 novembre dans les autres pays alliés par rapport à ce qui se passe en France.

                                        Allez... un extrait des Pogues pour les vieux comme moi ...
                                        http://www.youtube.com/watch?v=0lE-YjjZhwc

                                        "And now every April I sit on my porch
                                        And I watch the parade pass before me
                                        And I watch my old comrades, how proudly they march
                                        Reliving old dreams of past glory
                                        And the old men march slowly, all bent, stiff and sore
                                        The forgotten heroes from a forgotten war
                                        And the young people ask, "What are they marching for ?« 
                                        And I ask myself the same question »

                                        .


                                        • morice morice 14 novembre 2011 16:00

                                          Que les fusillés pour l’exemple aient été victimes d’une intolérable injustice c’est un fait, mais ils ne doivent pas constitués un faire valoir pour la récupération de la cérémonie du 11 novembre.


                                          inepte : on ne dit pas ça, on dit que depuis plusieurs années l’idée est acquise de les célébrer comme des combattants et non comme des traîtres : cessez de vouloir faire dire ce qui n’a jamais été écrit ici, enfin !

                                        • morice morice 14 novembre 2011 16:03

                                          préférez-leur Phil Ochs...



                                        • titi titi 14 novembre 2011 17:47

                                          « inepte : on ne dit pas ça, on dit que depuis plusieurs années l’idée est acquise de les célébrer comme des combattants et non comme des traîtres »

                                          Alors relisez vous Morice.

                                          Vous introduisez votre article tel un défenseur de la symbolique du 11 novembre et 95% de votre article est consacré au fusillés pour l’exemple.


                                        • morice morice 14 novembre 2011 17:56

                                          Ce que je demande c’est que ces fusillés soient en effet célébrés comme combattants : vous comprenez ce que j’écris ou pas ?


                                          Aujourd’hui je ne suis pas le seul à en faire la demande :



                                        • titi titi 14 novembre 2011 18:32

                                          Je comprends bien ce que vous demandez Morice. Sauf qu’il me semble que ce point a été entériné par le discours du 5 novembre 1998 de Jospin, ainsi que celui de Sarko du 11 novembre 2008.

                                          Mais vous n’avez pas pu résister à la tentation d’un mettre une couche d’antisarkozisme dans l’intro de votre article.

                                          C’est dommage.


                                        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2011 16:58

                                          Excellent article et curieux concours de circonstance. Je suis justement en train de lire « La Grande Guerre des Français », de Jean-Baptiste Duroselle.


                                          • morice morice 14 novembre 2011 18:37

                                            Je comprends bien ce que vous demandez Morice. Sauf qu’il me semble que ce point a été entériné par le discours du 5 novembre 1998 de Jospin, ainsi que celui de Sarko du 11 novembre 2008.

                                            Mais vous n’avez pas pu résister à la tentation d’un mettre une couche d’antisarkozisme dans l’intro de votre article.

                                            je vous signale que RIEN n’a été fait depuis pour les reconnaître OFFICIELLEMENT : les registres militaires sont toujours les mêmes !!!

                                            j’ai précisé à la FIN combien j’avais apprécié les paroles de Sarkozy à Douaumont : vous savez lire ou pas ? Ça fait DEUX articles que je l’écris ! C’est bien tout le contraire de ce que vous dites !

                                            Là il n’y a rien sur Sarko, mais sur l’extrême droite et son champion, Sévillia !


                                            • titi titi 14 novembre 2011 18:55

                                              Merci alors de me préciser de qui vous parlez en parlant du « président » dès votre première phrase...


                                            • titi titi 14 novembre 2011 19:09

                                              « vous signale que RIEN n’a été fait depuis pour les reconnaître OFFICIELLEMENT : les registres militaires sont toujours les mêmes »

                                              A partir du moment où un premier ministre et un président de la république se sont prononcés sur la question lors de discours officiels, moi ca me parait pas mal.

                                              Après que les archives militaires soient restées en l’état moi ca ne me choque pas : ils restent le reflet de ce qu’ils ont été, à tord ou à raison pendant 80 ans... ils font témoignage.

                                              Les ayants droits seraient encore de ce monde, je ne tiendrais pas ce discours, mais les veuves ont depuis longtemps rejoint leurs époux. On ne réparera pas le préjudice moral et financier.

                                              La réhabilitation dans les esprits est acquise. C’est le principal.


                                            • MdeP MdeP 14 novembre 2011 19:49

                                              MdeP@Morice
                                              c’est avec beaucoup d’émotion que je vous envoie ce post : deux de mes grand-oncles ont été entraînés dans cet effroyable cauchemar. L’un est revenu handicapé et a vécu complètement seul jusqu’à la fin. Son frère, 20 ans, a eu moins de chance sous le commandement Nivelle : renvoyé trois fois au combat après blessures, il y a trouvé la mort moins de huit jours avant la fin de la guerre. Croix de guerre à titre posthume : la mort était le destin de la plupart de ces jeunes hommes car ILS N’AVAIENT PAS LE CHOIX de discuter de la bonne ou de la mauvaise opportunité à disposer de leur vie. Et ceux qui ont posé la question du choix sur la table avaient raison.
                                              Quand je pense à eux, j’ai toujours le coeur serré. Personne ne fleurit, non plus, les tombes des cimetières militaires : c’est comme y cracher dessus.
                                              Vous venez de m’apprendre un détail que j’ignorais : Nivelle au Panthéon. De gré ou de force, il serait bon qu’il en sorte.


                                              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2011 22:36

                                                « Nivelle au Panthéon. De gré ou de force, il serait bon qu’il en sorte. »

                                                Entièrement d’accord. D’autant que cette ordure savait que les plans de son offensive de 1917 étaient connus des allemands.

                                                « Mais on a prétendu que garder un secret n’était pas le fort de Nivelle, et il aurait parlé de son offensive à des dames au cours d’un dîner. Il parlait également de son projet aux journalistes (sans toutefois en exposer le plan précis). Comble de malchance, les Allemands saisirent un exemplaire de son plan d’attaque dans une tranchée qu’ils avaient conquise. »

                                                Résultat : 350.000 morts pour un gain de terrain de moins d’un kilomètre.


                                              • MdeP MdeP 14 novembre 2011 23:04

                                                MdeP @ Peachy Carnehan
                                                Merci. C’est par bribes que l’on arrive à savoir, je parle pour les familles, avec de tels détails fouillés de l’Histoire, pourquoi leurs enfants n’avaient pas grand chance de s’en tirer vivant.
                                                Presque cent ans après, on n’arrive pas à accepter de telles monstruosités.


                                              • titi titi 14 novembre 2011 23:05

                                                « Personne ne fleurit, non plus, les tombes des cimetières militaires : c’est comme y cracher dessus. »

                                                Ce qui prouve bien que ce 11 novembre n’a plus de sens.
                                                Le francais ne fleurissent plus les carrés militaires... et dans le même temps, chaque année vers le 11 novembre, les hotels de l’Artois sont plein d’anglais portant coquelicot à la boutonnière.

                                                Il faut dire aussi que le gouvernement ne fait rien pour réhausser le prestige cette commémoration : cette année pas de pont possible et l’année prochaine carrément un dimanche... Vraiment pas moyen, même en cumulant un RTT...


                                              • njama njama 14 novembre 2011 20:28

                                                le partisan de la thèse d’un Pie XII en désaccord avec Hitler (il tente manifestement de le réhabiliter !).

                                                Bien d’accord Morice !
                                                Il y a bien eu un Concordat le 20 juillet 1933 entre l’Église et Hitler .

                                                Que dit ce Concordat ?

                                                Art. 16 - Avant que les évêques prennent possession de leur diocèse, ils devront prêter serment d’allégeance, soit au représentant de l’état du Reich concerné, soit au Président du Reich lui-même, selon la formule suivante :

                                                « Devant Dieu et les Saints Evangiles je jure et promets, en devenant évêque, loyauté au Reich Allemand et à l’Etat de .... Je jure et promets d’honorer le gouvernement légalement constitué et de tout faire pour que le clergé de mon diocèse l’honore. Dans l’exécution de ma fonction spirituelle, et dans mon souci du bien-être et de l’intérêt du Reich Allemand, je tenterai d’éviter tous actes susceptibles de le mettre en danger. »


                                                • njama njama 14 novembre 2011 21:19

                                                  Art. 32 - En raison de la situation spéciale prévalant en Allemagne, et compte-tenu de la garantie accordée par le présent Concordat destiné à la sauvegarde des droits et privilèges de l’Eglise Catholique Romaine dans le Reich et les états qui le composent, le Saint-Siège promulguera des règles prescrivant, pour tout membre du clergé et des ordres religieux, l’interdiction d’appartenir à un parti politique, et de s’engager à titre personnel.

                                                  Signé à la cité du Vatican, le 20 juillet 1933
                                                  (Cardinal Eugenio Pacelli *, Franz von Papen)

                                                  * Pie XII, pape de 1939 à 1958

                                                  Ben, il va avoir du boulot le Jean Sévillia pour réhabiliter Pie XII !


                                                • njama njama 14 novembre 2011 22:32

                                                  Jean Sévillia prête à Pie XII (le cardinal Pacelli) les intentions qui étaient celles de Pie XI.

                                                  La mort très suspecte de Pie XI

                                                  Dans cette vidéo interview, François Brune dans la deuxième partie (à partir de 6’50) nous révèle que Pie XI avait effectivement écrit une première encyclique en allemand dans laquelle il dénonçait déjà toutes les idéologies racistes (sans « nommer » le national-socialisme), puis un peu plus tard, une seconde dans laquelle il nommait clairement le national-socialisme. Ce texte « déjà imprimé » devait être rendu public le 12 septembre 1938. Le 11 septembre, il devait la présenter aux cardinaux italiens. IL est mort le 10 au matin !

                                                  Dans la nuit du 9 au 10, le cardinal Pacelli (futur Pie XII) a fait évacué le médecin du pape, puis il est venu dans la chambre du pape avec son propre médecin, et au matin, le pape était mort !

                                                  On sait que Pacelli, le futur Pie XII, a été le grand négociateur du Concordat avec Hitler, et il n’avait pas envie probablement de rompre les conditions du Concordat ... très avantageuses pour l’Eglise, pour le Vatican, pour la reconnaissance des universités catholiques, des écoles etc.


                                                • MdeP MdeP 14 novembre 2011 22:53

                                                  MdeP @ kerjean
                                                  Si votre propre enfant était exécuté sauvagement, « pour l’exemple », accepteriez-vous que ce martyre soit occulté, nié, ravalé au rang de mythe ?
                                                  Si votre propre enfant était envoyé au front, accepteriez-vous qu’il meure pour rien ? Que sa mémoire soit oubliée, son sacrifice rangé dans un fourre-tout de pertes et profits exceptionnels  ?
                                                  Attention à ce que vous dites, vous allez fâcher beaucoup de monde.


                                                • morice morice 15 novembre 2011 00:23

                                                  Pourquoi ne laissez vous pas dire ceux qui vous emmerdent ????


                                                   il y a des limites à la connerie : chez Yang, c’est TOUS LES JOURS avec AUCUN ARGUMENT : y’en a MARRE : ça fait plus de 6 mois que ça dure : qu’il prenne un psy !!

                                                • Georges Yang 15 novembre 2011 08:06

                                                  Si quelqu’un a besoin d’un psy, c’est bien vous !


                                                • Musardin Musardin 14 novembre 2011 22:36

                                                  A l’automne 1991, je visitais pour la première fois de ma vie un champ de bataille de la première guerre mondiale avec mon épouse et nous étions guidés par un ami historien (deuxième de sa promo à l’École des Chartes).

                                                  Nous étions à Verdun, Giscard d’Estaing venait de prononcer son vomitif discours sur « le droit du sang ».

                                                  Lorsque nous sommes entrés dans l’ossuaire de Douaumont , mon ami Michel se mit à pester en contemplant un portrait de Pétain.

                                                   Il me prit à témoin : « Tu as vu : c’est scandaleux, pas vrai  ? »

                                                  Je lui fit part de ma surprise : Pétain que je trouvais aussi antipathique que lui avait bien commandé ici, c’était de l’histoire non ?

                                                   « Un portrait de Pétain commandant d’armée à Verdun, c’est de l’histoire et c’est normal , que ce soit le portrait officiel du Pétain de la France de Vichy,surtout à Douaumont, ça n’a pas du tout la même signification ! »

                                                  Je ne suis jamais retourné à l ’ossuaire, le portrait de « Pétain à Douaumont » est il encore là ?

                                                  PS

                                                  Est ce que quelqu’un pourrait identifier le lieu ou mon grand oncle a été gazé en 1917 du côté de la Champagne : sur son livret militaire ça porte un joli nom « Barrière de l’espérance »...

                                                  Salut et Fraternité


                                                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2011 22:51

                                                    Si tu as le nom, le prénom et la ville de naissance de ton grand oncle tu peux retrouver sa trace sur le site du Ministère de la Défense et lire le « Journal de Marche » de son régiment entre 1914 et 1918.

                                                    Ici, http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

                                                    Le « Journal de Marche » des régiments relate tous les faits, toutes les opérations, le détail nominatif des pertes, leurs circonstances. J’y ai appris comment, et où, était mort mon arrière grand père le 4 août 1918.


                                                  • Musardin Musardin 15 novembre 2011 00:04

                                                    Merci,

                                                    Mais j’ai exploré cette voix sans succès

                                                    cordialement


                                                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 16 novembre 2011 03:31

                                                    Dans ce cas il faut contacter le forum 14-18, 14-18.mesdiscussions.net/ ou se renseigner auprès des gars de chtimiste.com

                                                    Sinon tu peux directement saisir les services du Ministère de la Défense pour une demande d’information. C’est gratuit, pour l’instant.


                                                  • njama njama 14 novembre 2011 23:41

                                                    Dans les sentiers de la honte nationale, j’ajouterai bien ceci :

                                                    Le revanchisme entretenu dans les écoles

                                                    La diffusion généralisée de ce sentiment « revanchard » français, après la capitulation de 1871 jusqu’au début de la Première Guerre mondiale en 1914, à l’égard des allemands était telle que les autorités publiques françaises avaient fait INTÉGRER l’esprit revanchard dans des programmes pédagogiques de toutes les écoles de France.

                                                    Cette démarche n’était pas spécifiquement français. L’introduction du film Joyeux Noël * montre également combien les chansonnettes apprises par les écoliers allemands et anglais étaient xénophobes et racistes.

                                                    * dédié à la mémoire des soldats Allemands, Britanniques et Français qui ont fraternisé le soir de Noël 1914 en de multiples endroits du front


                                                    • artam 14 novembre 2011 23:47

                                                      Bonsoir Morice et tous

                                                      Les pages noires et dégueulasses des guerres ne figureront sans doute jamais dans aucun manuel approuvé par les tenants de l’orthodoxie officielle.
                                                      Votre travail de recherche est apprécié par la majorité et nombre de participants ont rajouté des liens intéressants, merci...

                                                      • morice morice 15 novembre 2011 00:28

                                                        Les pages noires et dégueulasses des guerres ne figureront sans doute jamais dans aucun manuel approuvé par les tenants de l’orthodoxie officielle.


                                                        ça avance : vous savez quand j’étais prof les bouquins pour collégiens n’avaient RIEN sur la collaboration : même pas le MOT !!! alors pensez-donc, les crosses en l’air !! fichtre, fallait pas en parler : le jour où je l’ai fait un collègue m’a dit « tu vas t’attirer des ennuis ». Je n’en ai pourtant jamais eu sur le sujet et ai même été retenu pour sélectionner les ouvrages au rectorat, ou pour le bouquin de 3eme je n’avais pris que CE critère de Collaboration : il y avait 14 ouvrages différents, et seulement 2 en 1973 encore parlaient de la collaboration !! incroyable époque !!!

                                                        • carcano 20 novembre 2011 23:35

                                                          Pour un prof d’histoire l’auteur manque curieusement d’objectivité...mais ça on a l’habitude...

                                                          Il eut, certes, quelques dizaines de fusillés, c’est injuste, inhumain, moche, pas bien....mais vous regardez ça avec vos yeux d’aujourd’hui...A l’époque la perspective d’une « grève » des poilus et d’une insubordination massive était perçue à juste titre comme une menace inacceptable mettant en jeu les intérêts vitaux de la République...

                                                          D’autre part vous omettez de préciser que l’armée, surtout en temps de guerre, ce n’est ni le club med, ni une coopérative...il y a des règles strictes et des punitions adaptées...La mutinerie constituant la forme la plus extrême de la désobéïssance, la sanction est en conséquence...Visiblement tout prof que vous êtes vous ne semblez pas savoir ce qu’est la discipline...Ca devait le foutoir dans vos classes...

                                                          Pétain, a qui on peut reprocher bien des choses, a traité l’affaire des mutinerie avec rigueur mais également avec un grand souci du bien-être de ses hommes...Je ne sais pas si vous êtes vraiment prof d’histoire mais vous avez omis de mentionner que c’est qui rétabli les permissions suspendues depuis et que c’était une des principales revendications des mutins...Il suspend également les opérations inutilement coûteuses en vie humaine et fait améliorer l’ordinaire...Selon les sources il eut 500 à 600 condamnations à mort et une soixantaine et une centaine d’exécutions...

                                                          A la fin de la guerre Pétain est un héros quasi-mythique pour une majorité de français, et particulièrement chez les anciens combattants...Son aura est telle qu’elle persistera au-delà de vieillesse et des années, à tel point qu’on le vera renaitre vers 1940...je suis sur que pour cette partie là, vous savez « leszeuresombresdenothistoire » vous êtes beaucoup moins mauvais que sur la première guerre mondiale...


                                                          • morice morice 21 novembre 2011 00:21

                                                            Soyez d’abord moins hautain et moins dédaigneux : vos propos n’apportent rien qu’on ne sache, et le « prof » dont vous vous gaussez avec dédain vous répond que vous n’apportez rien au débat mais venez déverser votre morgue et rien d’autre, en venant défendre un personnage qui n’en valait pas la peine.


                                                            1) Il eut, certes, quelques dizaines de fusillés, c’est injuste, inhumain, moche, pas bien...

                                                            on en compte 670 pour les décomptes les plus pointus (certains l’ont été sans aucune notation dans des registres, des exécutions sommaires ont eu lieu. Vous omettez de dire que parmi ces 670 on n’avait strictement RIEN à leur reprocher mais qu’ils ont servi d’exemple en étant tirés au sort.

                                                            2) D’autre part vous omettez de préciser que l’armée, surtout en temps de guerre, ce n’est ni le club med, ni une coopérative...il y a des règles strictes et des punitions adaptées

                                                            vous ne pouvez vous empêcher de déverser votre fiel : je n’ai JAMAIS prétendu à ça : j’indique, et je le REPETE qu’on a fusillé des INNOCENTS. Et ça, ce n’est pas ce DONT VOUS VOUS PARLEZ : pour vous ils étaient TOUS COUPABLES, ce qui n’est PAS LE CAS.

                                                            3) Pétain, a qui on peut reprocher bien des choses, a traité l’affaire des mutinerie avec rigueur mais également avec un grand souci du bien-être de ses hommes...Je ne sais pas si vous êtes vraiment prof d’histoire mais vous avez omis de mentionner que c’est qui rétabli les permissions suspendues depuis et que c’était une des principales revendications des mutins..

                                                            j’ai été prof d’histoire, et à vrai dire, vous emmerde, à m’entendre ainsi traîner dans la boue : si pour vous envoyer des innocents au poteau est EQUITABLE, je ne peux rien pour vous, qui venez, et ce n’est pas la première fois, nous dresser un tableau mirifique d’un Pétain sauveur de la nation : selon vous, il l’aurait été en 1917, il aurait donc dû l’être en 40 : c’est un air de violon connu, propre aux gens de l’extrême droite qui admirent toujours le condamné à mort Pétain. Ce n’est pas mon cas.

                                                            Visiblement, vous n’ETES PAS prof d’histoire, car vous vous seriez aperçu au moins de ce que j’ai écrit : les allemands, confrontés au même problème, on rétabli le même ordre avec à peine 50 fusillés pour refus de combattre : votre champion dans les assassinats gratuits n’a pas été d’une redoutable efficacité en comparaison. 

                                                            Son aura est telle qu’elle persistera au-delà de vieillesse et des années, à tel point qu’on le vera renaitre vers 1940...je suis sur que pour cette partie là, vous savez 

                                                            Mieux que cela : elle l’est encore chez vous, visiblement, son aura. Allez le défendre ailleurs voulez-vous, car un dénommé Robert Paxton, historien américain, dont j’ai beaucoup utilisé les ouvrages dans mon enseignement a DEMONTRE que votre Pétain adoré avait eu davantage envie que ne le demandaient les allemands de livrer des juifs dont il savait ce qu’il en serait fait. C’est le grand apport de Paxton d’avoir montré l’antisémitisme patent du vieillard dont vous venez faire l’apologie sans aucune honte. Vous auriez été historien que cet aspect du personnage vous aurait été connu. Mais moi je ne vais pas vous répondre sur le ton dédaigneux qui est le vôtre : je vais simplement vous dire de laisser l’histoire aux historiens, et non à des individus qui empestent tous les sites internet de leur prose pro-Pétain. Ceux dont vous faites partie, à vous lire. 

                                                            Apprenez que l’histoire n’est PAS ce que vous tentez d’en faire : une chose partisane. Pétain n’a pas failli qu’une fois, ne vous en déplaise.

                                                            • carcano 21 novembre 2011 08:09

                                                              momo pour un prof d’histoire vous ne savez pas lire et êtes de la plus extrême mauvaise foi...jetant l’anathème et criant au loup fascite mais incapable d’avancer une argumentation qui tiennent la route !

                                                              Ou avez-vous lu que je faisais l’apologie de Pétain ?
                                                              Certes l’on a fusillé des innocents, mais il s’agissait de rétablir la discipline sur le front alors que les mutineries menaçaient les intérêts vitaux de la nation....La guerre, surtout à cette époque, n’était pas une partie de campagne.

                                                              Qu’auriez-vous fait à la place des généraux ? Auriez-vous laisser la grève s’installer dans les rangs ? Et que croyez-vous qu’eussent fait les Allemands ? Auraient-ils rejoint leurs camarades grévistes en signe de solidarité pour une amélioration des conditions de travail ? momo vous confondez l’armée et l’éducation nationale...
                                                              Si la chienlit en temps de paix est le lot commun des profs gauchos comme vous elle est intolérable dans l’armée, à fortiori en temps de guerre.

                                                              Arrêtez de nous bassiner avec Paxton, on l’a tous lu, et nous n’avons pas besoin de l’exégèse d’un obscur prof aigri pour le comprendre. Idem pour Pedroncini...

                                                              Quant à vos affirmations péremptoires selon lesquelles « on » aurait occulté les mutineries c’est absolument faux...que ce n’est pas été le thème central des manuels d’histoire c’est évident, mais dans les années 70 la théorie de l’évolution ne figurait pas dans les manuels de leçon de choses...Y verriez-vous un complot des créationnistes ?

                                                              La meilleur preuve qu’il n’y a pas eu de tentative d’occulter ces faits est qu’en 70 les archives militaires étaient largement ouvertes aux historiens que cela intéressait, aux vrais historiens j’entends...Pas à ceux qui après s’être fait une toile avec leurs élèves, surement parce que c’est moins fatiguant que d’enseigner, s’imaginent au retour du cinoche avoir donné un cours magistral sur la grande guerre...

                                                              Vous l’écrivez vous-même, dès 1921, des voix se sont élevées pour demander une réhabilitation, et certaines furent prononcées dès 1926....où est la volonté d’étouffement ?
                                                              Si la plupart des condamnés n’ont pas été réhabilités c’est aussi que leurs familles n’ont pas eu la force, l’énergie, les connaissances, les moyens d’entreprendre les démarches juridiques...la plupart étaient issus de milieux forts modestes où l’on envisageait difficilement une action devant la justice militaire...ceux qui ont réussis ont souvent fait preuve d’une immense détermination mais aussi bénéficiés de relais politiques souvent d’ailleurs auprès des députés ou d’anciens officiers originaires de leur région...

                                                              Pour Pétain, posez-vous la question : pourquoi Laval a été fusillé et pas Pétain ? Pétain a-t-il joué un rôle moins important que Laval dans la collaboration ? La différence c’est que Pétain est, et restera dans l’histoire comme un janus encombrant..A jamais vainqueur de Verdun et à jamais symbole de la collaboration...Et même après « leszeureslesplusombresdenotrehistoire » avoir été le vainqueur de Verdun compensait les excès de la collaboration...



                                                              • morice morice 21 novembre 2011 10:46

                                                                « Si la chienlit en temps de paix est le lot commun des profs gauchos comme
                                                                vous elle est intolérable dans l’armée, à fortiori en temps de guerre »


                                                                vous avez tout dit là : combien de « profs gauchos » sont morts en 14-18 ?

                                                                dans mon texte je vous ai donné l’exemple d’un « prof gaucho » que l’on a assassiné, pas jugé. Alors je vous prierai de respecter sa mémoire, puisque lui a été réhabilité et à infirmé votre avis comme quoi ils étaient TOUS COUPABLES : là encore, vous vous plantez en beauté.


                                                                ..Pas à ceux qui après s’être fait une toile avec leurs élèves, surement parce que c’est moins fatiguant que d’enseigner, s’imaginent au retour du cinoche avoir donné un cours magistral sur la grande guerre...

                                                                c’est de la DIFFAMATION d’un mec d’extrême droite : le cinéma, on le sait chez les « penseurs » de votre genre n’a aucun intérêt, comme la Bande Dessinée je suppose : c’est PITOYABLE d’en être encore là en 2011. Chaque film visionné n’a servi qu’à illustrer un cours : je vous ai même dit que ce visionnage n’avait même pas eu lieu en cours !!! incroyable de se faire ainsi INSULTER.

                                                                Vous l’écrivez vous-même, dès 1921, des voix se sont élevées pour demander une réhabilitation, et certaines furent prononcées dès 1926....où est la volonté d’étouffement ?
                                                                il y en a eu 4 en 1921 sur 650 cas : c’est bien un étouffement.

                                                                Pour Pétain, posez-vous la question : pourquoi Laval a été fusillé et pas Pétain ?

                                                                parce que Laval n’a jamais été militaire et que le gars qui dirige le pays en 45 est un militaire. Pas dur à piger ça, pourtant.

                                                                A jamais vainqueur de Verdun ; officiellement c’est lui. Enfin, c’est comme ça qu’on l’a présenté : vous avez du mal avec la propagande, visiblement.

                                                                • carcano 21 novembre 2011 13:54

                                                                  momo vous êtes vachement agité ! Où t’as vu des insultes ? Ce qui t’énerves c’est que l’on appuie là où ça te fait mal !...
                                                                  Ta cuistrerie suffisante, tes affirmations fumeuses, tes analyses paranoïdes, tes élucubrations complotiste, ..bref ta confusion mentale...

                                                                  Approximation historique, théorie du complot, omission d’une partie des faits quand ça t’arrange, mensonges délibérés...par exemple où t’as vu que j’ai écrit tous coupables ? Tu l’as inventé !....

                                                                  Tu ne réponds pas à la question essentielle...Qu’aurais-tu fait toi ?...Aurais-tu laissé la grève nous faire perdre la guerre ?...

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