Liberté pour l’Histoire
"L'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit (...) L'histoire n'est pas la morale. L'historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n'introduit pas dans les événements d'autrefois la sensibilité d'aujourd'hui." C'est ainsi que s'exprimaient en 2005, à travers le manifeste "Liberté pour l'Histoire", les principaux historiens francophones derrière le plus célèbre d'entre eux : Alain Decaux.
Excédés par les lois sur l'Histoire, ces femmes et ces hommes de grande culture, ne demandaient rien d'autre que la liberté, la liberté de faire leur travail, librement.
L'Histoire n'est pas une courtisane ou une prostituée prête à faire n'importe quoi pourvu que le pouvoir politique ou la bienpensance l'exige.
En 2005, les principaux historiens français et plus largement francophones, avaient poussé un "coup de gueule" contre la multiplication des lois sur l'Histoire, y compris la plus politiquement correcte d'entre elles, la loi Gayssot, qu'ils citent dans leur manifeste, pour demander son abrogation.
Ce coup de gueule d'il y a 10 ans est aujourd'hui, plus que jamais d'actualité. Il l'est parce que le pouvoir politique français ne se contente plus de se référer à l'Histoire, il veut désormais l'instrumentaliser, la déformer, la tuer.

Notre Histoire nous appartient.
Nous sommes le peuple français, notre Histoire est celle du peuple français. Nous sommes la France. Notre Histoire est l'Histoire de France.
Oui, l'Histoire de France, c'est Nous, Peuple Français qui l'avons écrite ! Et ce ne sont pas les associations sectaires autoproclamées anti-ceci anti-celà qui décident de son contenu !
La Réforme du Collège de madame Najat Vallaud-Belkacem qui vise à rendre obligatoire l'enseignement de l'histoire de l'Islam et facultatif celui de l'histoire des rois de France, est tout simplement... déplacée. Parce que l'Histoire de France n'est pas l'Histoire de l'Islam.
Madame Najat Vallaud-Belkacem, avec l'assentiment du gouvernement et de l'UMP qui n'y trouve rien à redire veut tout simplement couper le Peuple Français de son Histoire. C'est une tentative de mémoricide.
Comme l'ont exprimé les Historiens de France à travers ce Manifeste "Liberté pour l'Histoire", "L'histoire n'est pas l'esclave de l'actualité." Si l'actualité est l'Islam et les difficultés ou les défis, comme vous voulez, qu'il pose à la France, l'Histoire n'est pas l'actualité, l'Histoire n'est pas l'Islam.
L'Histoire tronquée.
L'Histoire est ce qu'elle est. Les faits passés sont immuables. L'Histoire ne se plaque pas sur les schémas de pensée étriqués de nos gouvernants. Elle n'obéit pas à des délires idéologiques qui visent seulement à maintenir des incapables au pouvoir. Elle ne s'y soumet pas plus que que la Physique ne se plie aux phantasmes des charlatans.
Nos dirigeants, à savoir, l'UMPS, voudraient remplacer l'Histoire par une série de fables, avec une morale, leur morale, au bout, qui n'a rien à voir avec ce qui s'est passé réellement.
Dans leur bouche, l'esclavage devient un fait exclusivement européen. Ce qui est une contre-vérité. Une contre-vérité édictée sous forme de loi ! Parler d'esclavage en ignorant l'esclavage musulman, africain ou chinois, ce n'est ni plus ni moins que du négationisme !
Comme l'Histoire ne se plaque pas, pour cause, sur leurs délires idéologiques, ne fut-ce que parce que leur idéologie n'existait pas, au moins dans sa forme actuelle ! lorsque l'Histoire s'est écrite ! Ils la tronquent et donc, racontent n'importe quoi. Nous l'avons vu sur l'esclavage, on pourrait aussi parler du Maréchal Pétain. Ils oublient très joyeusement que c'est l'Assemblée du Front Populaire qui lui vota les pleins pouvoirs, dans un contexte de défaite militaire ! Et nous le voyons tous les jours dans leur propos sur la "République" et ce qui est "républicain". Jusqu'en 1944, la République refusait le Droit de Vote aux femmes ! Lorsqu'ils utilisent le terme "républicain" pour parler des droits des femmes, ça n'a aucun sens. Au XIIIème siècle les femmes avaient plus de droits que sous la IIIème République !
Où la loi et les juges vérouillent le mensonge idéologique.
Il n'existe pas de loi obligeant à croire que 2 et 2 font quatre. Il n'existe pas de loi forçant à penser, que l'eau gèle à zéro degré (précisons, au niveau de la mer, pour les puristes). Personne n'a jamais été condamné pour ne l'avoir point cru. Faut-il des lois autour d'événements historiques incontestables ?
Sous prétexte de lois liberticides sur l' "incitation à la haine" nos dirigeants ont remplacé la réalité historique dont ils supprime désormais l'enseignement, par des jugements de valeurs, partiels et partiaux. C'est la négation même de la réflexion est de l'intelligence. Si vous ne pensez pas que tel ou tel événement historique est horrible : vous serez condamné. Mais vous n'avez pas à connaître, l'événement, à l'analyser, surtout pas ! à percevoir son contexte, vous devez simplement juger... comme on vous dit de juger. C'est exactement le contraire de ce qu'on demande à l'Historien.
Aimer l'Histoire.
Aimer l'Histoire, c'est le contraire de tout celà. Aimer l'Histoire, c'est s'interroger, accepter d'être surpris, d'être dérouté, d'être sans réponse parfois. Aimer l'Histoire c'est aimer chercher des explications, c'est aimer douter ! Je crois qu'il n'y a que les imbéciles pour limiter l'Histoire a des jugements de valeurs ! Ceci n'est pas un détail ! Ceci en est un ! Cette occupation fut terrible, si vous n'en convenez pas, vous serez condamné ! Terrible par rapport à quoi ? Par rapport à l'occupation de l'Arménie par la Turquie entre 1915 et 1921 ou par rapport à l'occupation de l'Ecosse par l'Angleterre ? Les dégâts n'ont pas été les mêmes !
L'Histoire n'est pas une putain.
J'aime l'Histoire. Et c'est pour celà que je ne supporte pas qu'on la malmène autant que le font nos dirigeants et leurs chiens de gardes d'associations auto-proclamées bien pensantes, représentatives de ceci ou de celà, mais qui ne représentent en réalité qu'elles-mêmes. Leurs dirigeants ont-ils jamais été élu par ceux au nom desquels ils prétendent parler ?
J'aime l'Histoire, j'aime mon pays, et c'est pour celà que je ne supporte qu'on remplace l'enseignement de l'Histoire de France par l'enseignement de l'Histoire d'une religion qui lui est exogène ! Cette religion serait le bouddhisme ou le shintoïsme que ça n'y changerait rien ! Serais-je pour celà bouddhistophobe ? Je vous laisse juge.
En 70 ans de Communisme, à coups de massacres, de viols et de déportations, les Soviétiques n'ont jamais réussi à éradiquer l'Histoire de la Russie ou des pays qu'ils contrôlaient.
Pour celà, si vous connaissiez, si vous aimiez l'Histoire, madame Belkacem, messieurs Hollande, Valls et Sarkzoy, vous auriez compris que n'arriverez jamais à détruire l'Histoire de France. Vous n'effacerez pas Clovis, ni notre passé gallo-romain ou notre héritage hellénique même si vous supprimez l'enseignement du grec et du latin ! Vous n'annihilerez pas Charles Martel, Charlemagne, Godefroy de Bouillon, Saint-Louis ou Louis XIV, même si dans votre immense bêtise vous confondez la France et la république en voulant nous faire croire que notre histoire commence en 1789 !
Nous aimons notre pays, nous aimons son Histoire.
Et cette Histoire, personne ne la changera et certainement pas pour des raisons politiques. Elle est ce qu'elle est. Elle n'a pas à se plier aux diktats des ayatollahs du moment !
Vive la France, la France éternelle, celle de Clovis, de Saint-Louis, de Colbert de Clémenceau et de Charles de Gaule.
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