MoDem : maux et remède(s) ? 2è partie
Il y a un aphorisme qui dit qu’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. Je le trouve pessimiste en fait. Entreprendre c’est espérer. Et lorsque l’on se retrouve dans la position du Mouvement Démocrate il est urgent d’entreprendre. L’avantage de cette situation électorale c’est qu’il est quasi impossible de faire pire. Mais on ne sait jamais, le pire n’est pas incertain. Tout ceci nous amène à poser une question : le patient est-il en cas de mort clinique ou dans un comas artificiel ? Comme beaucoup de philosophes plaident à l’encontre de l’acharnement thérapeutique, dans le premier cas toute action serait vouée à l’échec et une débauche d‘énergie inutile (et de fait très anti-écologique). Il y a un autre principe d’histoire qui est que la mort en politique ne survient qu’avec la tombe ou bien l’abandon. Il se trouve qu’au Mouvement Démocrate il reste quelques caractères bien trempés que l’adversité motive plus quelle n’abat.

Si on tient compte de ce qui suit :
- il y a une sorte de déconnexion entre Bayrou et le MoDem le premier ayant une cote toujours meilleure que le second
- lors d’un sondage entre les deux tours des Régionales 86 % des sympathisants du Mouvement Démocrate gardent leur confiance en Bayrou
- un dernier sondage donne 7 % à Bayrou juste derrière Duflot (qui a pourtant en partie gagné les élections avec EE) mais devant Villepin que l’on présente pourtant comme un jeune espoir qui devrait prendre la place du Béarnais, score à rapprocher des 6 % de début de campagne présidentielles de 2007
il serait suicidaire de rejeter Bayrou comme leader du MoDem.
Maintenant si l’on tient compte également de ceci :
- Jean Lassalle non seulement dépasse les 15 % au second tour des régionales mais il a réalisé plus de 17 % dans les Pyrénées atlantiques au premier tour et 25 % au second, quant à Thomas il a fait 12,5 % dans le Calvados
- Frêche, Royal et le leader de l’UMP en Alsace a été loin d’être ridicule en emportant sa Région
- l’abstention a été record
Tout ceci a une signification qui est confortée par une analyse qui dit que chez les abstentionnistes il y a un réservoir de voix très important pour le MoDem, évidemment reste à savoir s’il est mobilisable. Selon Bruno Jeanbart (Opinionway) la constitution d’une troisième voie au centre est loin d’être utopique : forte abstention, résultats électoraux changeants d’une élection à l’autre montrent des Français insatisfaits et prêts à franchir les limites. C’est ce qui a fait le succès d’Europe-Ecologie. D’ailleurs, selon le politologue, 34% des Français jugent l’écologie politique ni de droite ni de gauche et 17% d’entre eux la situent au centre. Ces élections régionales démentent en réalité une victoire spectaculaire du PS. Ce n’est qu’une confirmation de sa victoire de 2004, c’est la confirmation du rejet de Sarkozy, mais les triangulaires, le score élevé du FN, le taux d’abstention les scores très importants d’EE, du FdeG et du MoDem quand ils ont pu se maintenir démontre que les Français sont en attente d’une autre voix, d’une alternative. Attention - oui je prends mes précautions car si le choses vont sans dire elles vont mieux en les disant, et mes amis aiment bien traduire mes propos par ce qu’ils ne disent pas - dire que les Français cherchent une autre voix ne veut pas dire que celle-ci serait le mouvement Démocrate, seulement que ce qui leur est présenté ne les convainc pas. En ajoutant abstentionnistes, vote blancs et autres listes quand il y en avait, le PS avec son appendice EE et l’UMP sont minoritaires dans le pays, et donc bien évidemment un bloc ou un autre pris séparément bien plus encore. La conclusion est que si l’avenir est loin d’être rose tout n’est pas perdu quand bien même cela sera herculéen.
Les remèdes que je vais proposer dérivent naturellement de mes hypothèses, et si celles-ci sont fausses, même si la totalité des remèdes ne sera pas invalide, une bonne tranche le sera.
Tout d’abord il y a urgence dans l’action. Et cette action doit être tous azimuts. C’est-à-dire : en direction des militants, en direction de la presse et en direction des électeurs. Evidemment une action en direction des électeurs et de la presse aura une incidence effective sur les militants.
En ce qui concerne les militants cela me semble assez facile à mettre en œuvre. La priorité est la remise en selle, redonner confiance en regardant les choses telles qu’elles sont et non telles qu’on aimerait quelles soient. Ils sont grands, savent réfléchir et tout embellissement ne peut qu’être contre productif. Ce n’est pas non plus de ressasser jour après jour nos déboires. Une fois reconnus, clairement et sans ambiguïté, il faut passer aux actes. La simple mise en marche d’une politique visible et sans concession redonne de l’espoir. Les deux actes forts du dernier conseil national vont dans ce sens :
- le MoDem n’est ni à droite ni à gauche, il est indépendant
- la nomination d’un secrétaire général qui aura en charge la machinerie du mouvement.
Il faut redonner confiance aux militants dans leur parti tout comme aux électeurs dans la capacité de ce mouvement à gérer la France en la réconciliant avec elle-même à partir d’un projet. Mais pour bâtir une maison il faut faire place nette et avoir de solides fondations.
Une des actions prioritaires à mener en parallèle avec d’autres et de casser d’urgence les légendes néfastes qui entourent le Mouvement Démocrate. C’est un travail immédiat à faire mais également de longue haleine et à remettre sur l’établi. C’est une action de fond. Elle doit se faire avec des arguments indestructibles et une forme qui tienne compte de la presse et de son caractère inamical. C’est d’autant plus importants que cette légende, ces légendes pénètrent profondément l’esprit-même des militants ou nombre d’entre eux qui finissent par une sorte de découragement logique, à accepter comme des vérités alors que pourtant ils constatent que c’est faux.
Ce qui est étrange avec le Mouvement démocrate c’est que toues les affirmations négatives à son encontre sont prises pour argent comptant, sans vérification et à l’inverse de la justice où l’on demande à celle-ci de prouver la culpabilité, ici on doit prouver son innocence et comme en plus, le Modem ne le fait pas, les mensonges prennent l’allure de la vérité.
Je préconise donc que le Mouvement Démocrate toujours et partout réponde quand il est attaqué, ce qui veut dire de ne plus jamais laisser une attaque sans réponse, et ne s’arrête pas en si bon chemin. Je lui propose cette méthode générique :
- à chaque attaque poser cette demande : c’est très bien, mais donnez moi des preuves de ce que vous dites. Vous faites une affirmation donnez en les preuves. A tous, aux journalistes, aux adversaires et ne jamais lâcher. Attendre une réponse et relancer comme le fait Jean Jacques Bourdin.
- apporter ensuite la preuve du contraire.
Cela nécessite de la constante et une argumentation sans faille. L’objectif est de casser ces légendes et de les casser de façon à rendre pour l’avenir peu crédibles le discours de ceux qui colportent des attaques mensongères.
Vous trouverez en fin d’article quelques légendes bien ancrées.
Nous pourrions aussi demander assez vite à ceux qui se réclament seuls détenteurs de ce centre d’affronter dans des primaires du centre François Bayrou afin de savoir qui est le mieux à même de le représenter. Eux l’affirment impérativement on verrait bien s’ils ont le courage d’affronter Bayrou et le suffrage d’autres que ceux de leur militants.
En même temps qu’il faut casser des légendes, il faut agir dans trois autres directions :
- faire cesser d’urgence les dissensions internes et les attaques permanentes contre le MoDem. Pour cela il faut employer les grands moyens. Il y a des règles à respecter et de ce fait ceux qui ne les respectent pas sont mis hors du mouvement. Ce n’est pas une peine de mort, leur intégrité physique, ni leur vie ne sont en danger. Dans toute société à tout niveau ceux qui détruisent de l’intérieur sont mis à l’extérieur. C’est juste. Quel intérêt de garder ceux qui sapent les fondations ? Mais surtout quel est leur intérêt à eux de rester dans un mouvement qu’ils exècrent ? Je pense même qu’il faut aller plus loin quand il s’agit d’insultes diffamatoires et destructrices. Je prends le cas d’accuser Bayrou d’être un gourou qui dirige une secte du type du Temple solaire. On ne peut laisser passer cela. Le temple solaire c’est l’embrigadement total, et c’est la mort. C’est du même genre que nazi à un degré moindre car l’échelle n’est pas la même. Je pense que dans de tel cas il faut aller en justice et porter plainte pour diffamation. Il faut y aller et expliquer son geste. D’abord car on ne peut accepter de telle comparaison, l’accepter c’est de laisser croire que cela peut être vrai. Ensuite car la justice n’est pas aux ordres du MoDem. Et la justice dira le vrai. En affirmant que c’est diffamatoire car rien ne peut prouver que le MoDem est une secte et le dire est extraordinairement péjoratif tant pour son leader que pour ses élus et ses adhérents, la justice dira que le MoDem n’est pas une secte alors que si c’est le MoDem qui le dit cela n’a aucune valeur. Il faut donc selon moi agir le plus vite possible pour faire cesser ces attaques et ces dissensions internes tout en expliquant pourquoi on le fait afin que, quand bien même le MoDem serait à nouveau accusé d’être sectaire, idée qui serait bien sûr également combattue, afin de ramener le calme, la cohésion, le sentiment enfin d’être soutenus quand on est la majorité agressée par une minorité en permanence, afin aussi que ces avertissements servent à l’avenir, et que justement à l’avenir l’énergie servent à autre chose qu’à se défendre ou à se protéger des coups. Je tiens à ajouter ceci, car on a vite fait de déformer les propos, vouloir faire taire les attaques ne veut en rien dire arrêter la discussion et le débat. Mais certains confondent bien trop facilement débat et attaque et se servent du premier pour masquer le second pour ensuite se faire passer pour des martyrs. On le voit tous les jours. J’ai à ce propos un exemple très concret qui expliquera bien ce que je veux dire. Dans le Rhône il y avait deux listes pour la direction départementale. L’une a battu sans ambiguïté l’autre en matière de voix. La seconde a ensuite pris le pli de déconsidérer en permanence celle qui était élue, n’a eu de cesse de dire urbi et orbi qu’il n’y avait pas de démocratie. En fait elle avait perdue mais ne l’a jamais acceptée déclenchant une guérilla permanente. C’est ce genre de personnes qui ensuite se répand dans la presse à qui on tend le micro et aux propos duquel on donne crédit et foi. Lepage en est un autre exemple majeur.
- trouver une stratégie de communication pour faire connaître le projet humaniste. Ce que je veux dire c’est qu’il faut à chaque interview démontrer et prouver qu’il y a un projet. On ne peut en aucun cas dans le peu de temps que laissent les interviews parler de tout. Il faut donc choisir une méthode. Soit enfoncer le clou de quelques valeurs soit au contraire chaque mois en parler d’une différente. Mais le principal c’est de prouver d’urgence que le modem a un projet et par les faits, les dires le démontrer. Cela va en parallèle avec un travail d’amélioration et d’approfondissement de ce projet. Il y a des commissions mises en place. Il ne s’agit pas non plus de réinventer l’eau chaude à chaque fois. Il faut tout en même temps insister et le prouver par exemples que le MoDem n’a pas varié depuis le début.
- relancer, bien que ce sera d’une très grande difficulté à cause du score actuel du MoDem, l’idée du parlement de l’alternance. Il faut, là aussi de façon urgente trouver un lieu et commencer à réunir de personnalités de tout bord. On verra peu à peu qui vient et qui ne vient pas. Avec persévérance, si c’est bien organisé - et pour cela il faudrait qu’au Modem une équipe soit créée pour ce seul objectif - c’est le moyen le plus adéquat pour échanger des idées, proposer un programme, voir où il y a des convergences et des divergences, démontrer sa force de proposition et sa capacité à faire travailler ensemble ceux qui sont pourtant d’avis différents, la condition étant que l’objectif de tous est de construire une alternance et de redresser la France. On verra aussi, ce qui commence à poindre son nez c’est que nous allons progressivement vers un renforcement des blocs avec EE qui se fait phagocyter par la gauche, perdant sans doute là sa capacité à représenter une voie indépendante hors idéologie de gauche. C’est du reste remarquable d’avoir vu sur un même bancs trois dames (les trois grâces ?) Aubry, Duflot et Buffet, ce qui sent bien son bloc de gauche.
Légendes et contre argumentation :
Le Mouvement démocrate n’est qu’une écurie présidentielle au service de Bayrou et toute la stratégie va dans ce seul but unique.
Nous demanderons donc à ceux qui l’affirment en quoi cette stratégie le prouve. Nous leur demanderons de nous donner des faits concrets qui confirment leur affirmation. Et s’ils nous disent que même des militants le disent nous leur dirons que ceci ressort plus de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours que de preuves. En contre partie nous développerons les arguments suivants :
Qu’y a-t-il d’absurde qu’un parti qui a vocation à faire des propositions pour gérer un pays ait un leader qui soit en capacité d’être candidat ? Est-ce que le fait d’avoir un candidat entraîne de facto que toutes actions de ce parti ne soient tournées que vers cet objectif ? Pouvez-vous nous prouver en quoi présenter des candidats aux municipales est un acte à objectif présidentiel ? En quoi tous ces candidats ont-ils agi en préparant des programmes municipaux, en étudiant des dossiers municipaux, en faisant des propositions municipales, en ne parlant que de leur mairie ont-ils répondu à un objectif présidentiel ? De la même façon pour les Européennes, en quoi le lancement européen de la campagne à la maison de la Chimie en juin 2008, en quoi les dizaines de commissions qui ont réfléchi pour faire des propositions pour l’Europe, en quoi les 8 conventions thématiques européennes, les 40 réunions nationales pour l’Europe, les centaines de réunions des listes, les discours partout où sont passés des têtes de listes européennes, discours ne parlant que d’Europe, ont-ils répondu à une stratégie uniquement présidentielle ? En quoi l’organisation des commissions de réflexions, les universités d’été, le congrès d’Arras sont-ils le reflet d’un objectif présidentiel ? De même il suffit que les militants se posent eux-mêmes la question : quand ils ont organisé leurs campagnes : européennes, municipales, cantonales ou régionales ont-il reçu des directives qui ont permis de penser une seule seconde que ces campagnes n’avaient pas d’objectif autre que ceux qui leur (aux élections elle-mêmes) étaient assignés : faire le meilleur score et si possible gagner une mairie, un poste de conseiller général, une place de conseiller régional et de le faire à partir de programme local et ou de celui du MoDem, de dossiers locaux étudiés, d’idées développées localement ou lors des commissions ? Il est évident qu’ils vont se répondre que dans toutes ces dernières élections l’ambition présidentielle n’avait pas sa place hormis si un parti qui a le plus d’élus en fait profiter ensuite son candidat, mais cela n’est que la conséquence et non le but. Cette simple question à soi-même devrait répondre à cette légende absurde de dire que le MoDem n’est qu’une écurie présidentielle et que chacun n’aurait agi que dans ce sens. Oui Bayrou a une ambition présidentielle, oui le MoDem sera le parti qui le soutiendra, mais non le MoDem n’est pas que cela. Là est la vérité. Et de plus on peut plutôt être content d’avoir un candidat crédible, et en plus un seul plutôt qu’une palanquée (6 au PS) qui va se bouffer le nez. On tombe dans le travers absurde qu’un parti serait bien mieux sans candidat à la présidence quand cette élection est l’élection majeure du système démocratique français.
Le MoDem n’a de démocrate que le nom.
Bien et alors prouvez le nous. En quoi ne l’est-il pas ? Donnez-nous, non un sentiment mais une réalité des faits. D’abord prouvez nous votre connaissance approfondie du fonctionnement interne, des statuts. Par exemple si des statuts ont été préparés (huit versions) amendés puis votés par une écrasante majorité du Mouvement démocrate, veuillez nous démontrer en quoi son application n’est pas démocratique. Pouvez-vous nous démontrer à l’instar d’une liste municipale où l’on vote pour un groupe et non le maire seul, l’élection de Bayrou et de son équipe dirigeante ne serait pas démocratique. Considéreriez-vous que les modalités des élections des conseils municipaux n’est pas démocratique ? En quoi une équipe élue qui dirige devrait-elle demander son avis à chaque militant entre deux élections au sein du parti ?
Les opposants sont censurés et exclus par le fait du prince.
Donnez-nous des faits concrets avec les raisons et les circonstances. Selon vous une personne qui ayant eu son permis de conduire qui nécessite de fait de respecter les règles de la circulation mérite-t-elle une sanction si elle grille un rouge ? Dans ce cas pourquoi un adhérent qui s’est engagé à suivre des règles serait-il exempté de sanction s’il les contourne ou les viole au détriment des intérêts de son parti comme un conducteur les viole au détriment des intérêt de la communauté et de la sécurité ? Pouvez-vous nous expliquer cette différence philosophique que vous semblez défendre ? Est-ce cette philosophie de vie en communauté à défendre ceux qui violent les règles que vous enseignez à vos enfants ?
Le Mouvement démocrate n’a pas de projet, pas d’idées, est dans le flou total.
Etes-vous électeur ? Avez-vous reçu ce que l’on appelle une profession de foi ? Si ce n’es pas le cas nous vous engageons donc à aller sur le site du mouvement démocrate. Dans le cas contraire prouvez-vous que ce document fait ressortir le manque d’idée, de projet et que le tout est flou. S’il s’agit d’un journaliste on peut lui demander : le métier de journaliste n’es-ce pas d’aller chercher les informations ? n’est-ce pas de les recouper ? Etes-vous donc allé à la pêche ? Etes-vous allé tout simplement sur le site y trouver un document qui s’appelle le projet humaniste ? Si vous ne l’avez pas fait vos ne pouvez donc pas en parler et donc vous ne pouvez pas affirmer qu’il n’y a pas de projet ou que tout est flou. Si vous l’avez lu veuillez nous démontrer en quoi il est flou, en quoi il manque d’idées, en quoi il est inconstant en regard des dernières années et du discours tenu depuis 2002.
François Bayrou est seul. On le quitte.
Pouvez-vous, s’il vous plaît nous donner la définition du petit Larousse qui nous dit ce que veut dire seul ? Pouvez-vous nous donner la définition d’élu ? Pouvez-vous affirmer que les élus en France se résument au seuls parlementaires ? Pouvez-vous nous démontrer que deux milles élus cela veut dire seul ? Pouvez-vous dire en face de Jean-Luc Bennahmias, Jacqueline Gourault, Robert Rochefort, Marielle de Sarnez, Jean Lassale, qu’ils ne représentent rien, que leurs électeurs n’existent pas, qu’ils ne sont que de la poussière ? Pouvez-vous nous citez, après les législatives de 2007, les personnalités qui ont quitté le MoDem ? est-ce des milliers ? des centaines ? des dizaines ? Ignorez-vous ceux qui ont rejoints le MoDem ? Savez-vous que représente en pourcentage ces départs ? Le MoDem est-il le seul parti qui ait perdu des militants ? Connaissez-vous le pourcentage tant du MoDem, que du PS ou de l’UMP de ceux qui sont partis ?
Le Modem a penché à gauche
Cette affirmation a été faite à la suite d’une réunion de la gauche à laquelle assistait entre autre Marielle de Sarnez. Les journaux et certains contradicteurs ont appuyé sur ce fait en le transformant en vérité : le MoDem penche à gauche. Et pourtant le même jour Bayrou à une émission de radio avait précisé sa pensée en confirmant que le Modem souhaitait toujours travailler avec des personnalités tant de la gauche que de la droite. Cependant dans les conditions de l’époque la droite se résumait à l’UMP monolithique. L’impossibilité de travailler avec l’UMP tait une évidence, mais cela n’exclue pas de travailler avec des individualités. L’MP soutient d’un bloc une politique rejetée par le MoDem. ce bloc ne peut donc pas travailler avec les démocrates. La presse a donc décidé que le MoDem avait penché à gauche et ce dernier n’a pas assez démenti. On se sert d’une réunion et d’une parole pour le prouver : plus de choses nous rassemblent que nous divisent. Et alors ? En quoi cela est-il incompatible avec dire la même chose avec des gens de droite ? Je vais la faire mathématique : abcdefgh defghijk ghijklmn voilà trois ensembles, oui ? Entre abcdefgh et defghijk il y a plus de lettres en commun que de lettres différentes. Est-ce vrai ou non ? et entre defghijk et ghijklmn c’est pareil, il y a plus de commun que de différence, non ? mais entre ghijklmno et abcdefgh il n’y a que peu de lettres en commun. Voilà c’est simple et compréhensible par tous, ce n’est pas parce qu’on a plus de choses en commun que divergentes avec les uns que l’on ne peut pas en avoir avec les autres aussi. Le tout c’est que ce ne sont pas les mêmes. C’est la théorie des ensembles. En plus cela confirme le rôle de grand arc que seul un parti ailleurs des grands blocs peut jouer pour redresser la France en allant puiser à droite et à gauche les bâtisseurs dont on aura besoin. Cependant les journalistes ne peuvent ou ne veulent pas comprendre cela car cette réunion de Marseille a créée une fausse évidence. Et bien évidemment la presse ne veut en aucun cas être éclairée. Elle veut que ce qu’elle croit (le MoDem à gauche) soit la vérité, alors que ce n’est que sa vérité trafiquée.
Bayrou est un antisakozyste primaire
Donnez-nous les preuves de ce que vous avancez et non une simple affirmation. Etes-vous capable de faire la différence entre une divergence profonde d’opinion et de stratégie politique avec une attaque personnelle ? Pensez-vous qu’en démocratie on ne puisse pas être contre une philosophie politique sans être contre la personne ? Démontrez que dans le livre Abus de pouvoir Sarkozy en est l’élément principal et qu’il est attaqué à titre personnel. Veuillez nous donner, non une impression, mais des faits, des extraits qui le prouvent. Pensez-vous qu’un livre de plus de 200 pages qui, mis à part quelques mots dans l’introduction ne parlerait de Sarkozy qu’après plus de 160 pages puisse être considéré comme un unique brûlot anti-Sarkozy ? Pensez-vous que ce soit un argument crédible ? Que pensez-vous donc des propos de Dominique Paillé ou de Bertrand qui ne trouvent jamais rien, mais jamais rien de positif dans ce que dit ou fait Bayrou ? Diriez-vous qu’ils font de l’anti bayrouisme primaire ? Or si c’est le cas pourquoi ne le dites vous jamais ?
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