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Mythes ou réalités bibliques ? À MM. les 40 signataires de l’appel pour la réforme de l’archéologie préventive

C'était l'époque où les médias s'étaient enflammés pour "la Bible dévoilée" de l'historien Shlomo Sand et de l'archéologue Finkelstein. D'après ces auteurs, les premiers chapitres de la Bible qui relatent les histoires d'Adam, Abraham, Moïse, Josué, David, Salomon, tout cela aurait été une création de la monarchie tardive destinée à propager l’idéologie et les besoins du royaume de Juda... (page 35). En termes clairs, cela signifiait que, huit à onze siècles après les dates que donne la Bible, le roi Josias aurait fait rédiger, au VIIe siècle avant J.-C., un faux à partir d’éléments disparates, et cela, afin d’abuser ses compatriotes en leur faisant croire à une histoire très ancienne qu’il a en réalité reconstruite pour les besoins de sa cause. L’accusation était et est toujours grave...

En tant que représentants et acteurs de la culture et de l'archéologie française, vous êtes concernés http://nda.revues.org/1690

Professeur éminent, spécialiste du Proche-Orient, M. Maurice Sartre avait apporté, et apporte toujours, plus ou moins, son soutien à ces deux auteurs tout en affirmant que les histoires des nations se construisent toutes, au départ, sur des mythes, y compris en Gaule avec celui de Vercingétorix, ce qui m'avait un peu surpris. J'avais réagi en lui adressant deux articles les 21 février et 6 mars 2009 http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/gaza-samson-et-dalila-51718, et http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mahomet-a-t-il-voulu-mettre-fin-au-52232 pour l'alerter, hélas sans succès.

 

I. Vercingétorix n'est pas un mythe et il est bon qu'on honore sa mémoire dans nos livres d'histoire.

Tout peuple a droit à son roman national, même si, parfois, certains exagèrent. Le nationalisme n'est pas un péché et ne doit pas servir de bouc émissaire aux erreurs de jugement des politiques. Il ne s'agit évidemment pas de travestir l'Histoire mais de comprendre l'intelligence et le patriotisme qui ont animé ses membres les plus représentatifs.

II. Ceci étant dit, l'esprit qui me guide dans ma recherche étant dès lors indiqué sans ambiguïté, je vous demande  :

de faire connaître publiquement votre position quant à ma contestation de la localisation de Bibracte que M. Vincent Guichard situe au mont Beuvray. Cela fait de nombreuses années que j'explique que le bon site est à Mont-Saint-Vincent, près de Cluny. De même pour la localisation de Gergovie que M. Matthieu Poux voit à Corent alors qu'il s'agit du Crest. Vos responsabilités et les places que vous occupez dans la conduite de l'archéologie française vous autorisent à interroger directement le ministère de la Culture, jusqu'à la ministre, mais aussi de lui demander une commission d'enquête parlementaire, ou autre, de façon à faire toute la lumière sur cette affaire.

de réfléchir sur mon dernier article dans lequel j'explique que ce n'est pas toujours le mythe qui est fondateur à l'origine des nations mais, le plus souvent, une pensée intelligente ; et que c'est plutôt dans la vulgarisation de cette pensée intelligente que les mythes et les idoles prolifèrent. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-origine-oubliee-de-notre-161242

de prendre en considération mon article dans lequel j'évoque l'exil (en Gaule) des 8000 juifs dont parle l'historien Flavius Josèphe http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vers-l-an-88-avant-j-c-8000-juifs-160680, exil important que vous semblez ignorer.

de vous interroger, sans mauvaise idée derrière la tête, sur les portes d'immigration que ces 8 000 juifs ont ouvertes, ce qui pourrait expliquer, en partie, l'explosion démographique de la Gaule qui va suivre.

M. Sartre, dans des propos qu'il a récemment tenus https://www.youtube.com/watch?v=4jljRFFLHuM, n'évoque pas cet important exil qui n'a rien à voir avec des conditions économiques mais dont l'arrivée en Gaule lie notre histoire à celle d'une Palestine dont il ne faut pas minimiser le rayonnement au Ier siècle avant J.C.. Je l'approuve quand il affirme que la bande de Gaza n'est jamais vraiment tombée dans l'orbite d'Israël. Je ne sais pas ce qu'il faut penser de la période héllenistique qui a vu, suite à émigration, se juxtaposer villes grecques macédonniennes et villes juives, source de conflits. Bien évidemment, on ne peut être que d'accord sur le caractère rétrograde de l'extrêmisme religieux. Quant au reste, je ne peux que regretter que la soi disant absence de preuves archéologiques l'ait emporté sur la bonne interprétation des textes.

III. Selon les deux auteurs de la Bible dévoilée, l'exil de Babylone serait un mythe. C'est faux et je suis étonné que vous ne dénonciez pas cette erreur avec beaucoup plus de force.

2 Rois 24, 16, donne un chiffre de 8 000 pour la première déportation. Flavius Josèphe donne 3 000 pour la première, 10 832 pour la seconde. Pour la troisième, la plus importante, Josèphe ne donne pas de chiffres mais précise que seuls restèrent sur place les pauvres, le menu peuple et les fugitifs. Ce qui signifie que si le pays a été privé de son élite et de ses artisans, il ne l'a pas été de la majorité des habitants qui travaillaient aux champs.

Le premier retour d'exil ramena 42 462 juifs. La grande vague qui suivit s'élevait à 4 628 000 personnes au-dessus de 12 ans, des tribus de Juda et de Benjamin, 4 070 lévites, 40 742 femmes et petits enfants, 7 337 esclaves, 245 chantres ou chanteuses, soit : 4 680 394 personnes. Flavius Josèphe ajoute que les dix autres tribus restèrent au-delà de l'Euphrate et qu'il est presque incroyable combien elles se sont multipliées. (Antiquités judaïques, XI, I - IV - V).

Au retour de Babylone, la situation était alors la suivante : ceux qui étaient restés occupaient le terrain et les bonnes places. Les "revenus" réclamaient leur héritage, notamment Jérusalem. Flavius Josèphe confirme le fait en évoquant les juifs babyloniens de Batanée ainsi que l'agitation endémique qui régnait en Galilée et qui débordait parfois jusqu'à la Ville.

IV. Selon les deux auteurs de la Bible dévoilée, mais aussi selon Maurice Sartre avec quelques nuances toutefois, la sortie d'Egypte et la longue traversée dans le désert du peuple hébreu serait un mythe. Là aussi, il s'agit, au départ, d'une mauvaise interprétation des textes.

Les Chroniques de Salomon nous disent que le roi commença à bâtir la maison de Yahwé le second mois de la quatrième année de son règne, c'est-à-dire en l'an 965 avant J.C. et le Livre des rois nous précise qu'au moment où fut édifié ce temple, il y avait 480 ans que les fils d'Israël étaient sortis d'Egypte. On en déduit la date de la sortie d'Egypte : 965 + 480 = 1445 av.J.C., c'est-à-dire au XVème siècle.  En plaçant l'exode au XII ème siècle, il est bien évident que vous ne pouvez plus vous expliquer ces événements ni en retrouver la trace. En revanche, en les replaçant au XV ème siècle, vous comprendrez le souci qu'a eu Moïse de passer par l'itinéraire côtier de façon à s'emparer le plus rapidement possible du territoire des Philistins. Ceci, tout simplement pour nourrir son peuple qui, au bout de quelques jours seulement de marche, commençait à crier famine. http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/moise-l-enigme-du-mont-sinai-17818 Suit alors une période d'une durée indéterminée où Israël s'implante dans la région conquise, où il y prospère tout en recevant de nouveaux migrants, mais où, aussi, il se désunit. (quand je dis "prospère", c'est un euphémisme. Cela signifie qu'il a pris la place des précédents occupants, notamment en éliminant quelques mâles).

Conséquence de cette désunion, le projet de Moïse d'aller plus au nord pour conquérir la riche plaine de la Shéphéla cananéenne échoue. Après la défaite d'Horma, abandonné par une partie de sa population, désavoué en plein conseil, il doit se replier plus au sud, avec les troupes qui lui restent, d'abord à Qadesh, puis encore plus au sud. La logique militaire me conduit à penser qu'il a passé alliance avec Edom et qu'il est remonté de l'autre côté du massif montagneux pour s'installer à Petra... pendant quarante ans... c'est la durée qu"indique la Bible. http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/moise-les-eaux-de-meriba-18411 et http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/la-conquete-du-pays-de-canaan-a-t-18624. Les traces archéologiques sont là... à condition de les interpréter correctement.

V. À condition de les rechercher au bon endroit et à la bonne époque, les traces archéologiques et les lettres de Tell El-Amarna prouvent que la conquête de Canaan par Josué a bien eu lieu... au milieu du XIV ème siècle ; et que cela s'explique très bien dans la logique militaire. (1445, date de la sortie d'Égypte, moins le séjour au soi disant désert du mont Sinaï/Massada, moins 40 ans dans le soi disant désert de Pétra, moins le séjour dans les plaines de Moab. Dans mes articles, j'ai oublié de tenir compte des autres séjours que les 40 ans).

Dans ces lettres (1369 - 1353), les gouverneurs appellent le pharaon au secours contre les Hapirous (les Hébreux). Ils le préviennent que toutes les villes tombent entre leurs mains. Des villes comme Haçor, Lakish, sont incendiées ; vos archéologues en ont retrouvé les traces. Seul Megibdo semble épargné, ce que confirme la Bible. Bref, le pays de Canaan était à feu et à sang.

Bizarre, cette réaction épidermique de la part du milieu culturel, universitaire et archéologique dès que j'évoque la logique militaire. Je suis bien obligé de dire que mes plus violents opposants sont des archéologues. Je ne dis pas contradicteurs puisqu'ils refusent le débat. Loin de moi, pourtant, l'idée de valoriser mon ancienne profession ; il y a encore aujourd'hui plus de généraux partisans du faux site d'Alésia que du vrai. S'il est vrai que je me présente comme ancien militaire, c'est parce que j'ai été violemment pris à partie, au début, quand je me suis présenté - une fois - comme historien. Un traîneur de sabres historien, c'est inconcevable ! Passons...

V. Non, les juifs n'ont pas inventé leur histoire.

Que des historiens de métier se chamaillent, les uns prétendant que les Israéliens ne seraient pas de sang juif d'origine, les autres prétendant que si, n'est pas le sujet de mes préoccupations, la vérité historique étant, probablement et logiquement, entre les deux positions. Ce qui m'ennuie est le soutien, bien que relatif, que vous accordez aux affirmations erronées selon moi de l'archéologue Finkelstein et de l'historien Shlomo Sand. Ce qui m'ennuie, c'est que certains d'entre vous donnent du crédit à ces deux auteurs qui, en fait, nous amputent - à nous tous - de la partie la plus originelle, la plus intéressante, la plus dramatique, la plus fondatrice, la plus riche d'enseignements, mais aussi, parfois, la plus horriblement cruelle de notre histoire humaine... une histoire non pas mythique mais transposée... qui ne demande qu'à être décryptée.

Loin d'être un mythe, l'histoire de la création est une tentative d'explication imagée de notre origine. L'histoire d'Adam et Ève est celle de la première société/capitale cananéenne, Ève étant la population, Adam, le conseil de sept prêtres/chefs qui la dirige. Suite logique de l'histoire, Abel symbolise la troupe militaire, Caïn, le monde paysan qui, parfois, se révolte. http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/adam-et-eve-une-autre-facon-de-17079 . Abraham est un conseil de chefs/prêtres qui assure le maintien de l'ordre en pays de Canaan au profit de l'Égypte. Sarah est sa troupe militaire d'élite. Moïse s'inscrit dans la lignée des prêtres Joseph, alias Osarseph, alias prêtres d'Osiris. Le "Contre Apion" de Flavius Josèphe nous confirme qu'il ne s'agit pas d'un mythe. http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/moise-pretre-du-dieu-d-egypte-17632 . Josué lui succède. L'hébreu David menace Jérusalem mais c'est Salomon qui reprend le pays en mains. Un Salomon qui a vraiment existé mais en tant que conseil, probablement sous protection pharaonique etc...

VI. La Gaule, notre pays, a vécu une histoire "druidique". Mais en 88 avant J.C. elle va prendre un virage surprenant, un virage non pas vraiment juif mais essénien qui vous oblige à repenser votre archéologie. Vous êtes 40 à avoir signé une pétition pour appeler à une réforme de l'archéologie préventive. Après la troisième réponse "langue de bois" de la ministre de la Culture au journal officiel concernant l'erreur de localisation de Bibracte (et de Gergovie), erreur(s) que je dénonce depuis de nombreuses années, constatant par ailleurs la léthargie des DRAC concernées, le présent article que je vous envoie a pour but de vous placer face à vos responsabilités. http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-21322QE.htm

Merci de transmettre cet article aux personnalités qui pourraient être également concernées et aux quelques-unes dont je n'ai pas trouvé l'adresse internet.

Emile Mourey, 6 janvier 2015, site internet www.bibracte.com. Mes 291 articles sont libres à la consultation sur Agoravox, média citoyen. Je suis l'auteur de plusieurs ouvrages dont sept que j'ai auto-publiés pour faire connaître mes travaux ainsi que le site historique de Taisey ou j'habite et que menace la bêtise humaine.


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36 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 6 janvier 2015 09:32

    Tous ces « bouquins » écrits par des illuminés ne valent pas mieux que celui de l’ex-maîtresse du scootériste de l’élysée...et encore.. ?

    Ils ne servent qu’aux massacres des peuples...Une « FUMISTERIE »


    • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2015 10:11

      Correction


      IV ème paragraphe, avant dernières lignes : remplacer le lien qui ne s’ouvre pas par celui-ci : http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=18411


      • dixneuf 6 janvier 2015 11:06

        Tout ça c’est passionnant, mais cela ne nous informe pas de ce que Dieu a fichu entre le big-bang, disons le premier jour de l’année et la création de l’homme, disons il y a quelques heures, sur un grain de sable perdu dans l’univers, ni dans quel but et ce que les terriens deviendront quand le soleil s’eteindra. Le passage des hommes n’aura été qu’un petit moment d’éternité, qu’est-ce que Dieu inventera pour se distraire ?


        • Diogène diogène 6 janvier 2015 11:34
          « Vercingétorix n’est pas un mythe »...
          ...« comprendre l’intelligence et le patriotisme »...

          « Vercingétorix » est un titre que les Gaulois donnaient à leurs chefs et non pas le nom d’une personne. « Ver » indique en gaulois la supériorité, « cingeto » veut dire celui marche face à l’ennemi, « rix » ou « rex » désigne le roi. « Vercingétorix » signifie donc « le roi suprême de ceux qui marchent à l’ennemi ».

          Dans « La Guerre des Gaules » (et non pas de LA Gaule), César, ne connaissant, pas le véritable nom du chef des Gaulois coalisés, a donné à ce dernier la titulature gauloise, comme Custer a appelé Tatanka Yotanka « Sitting Bull » !

          Le point commune entre les deux personnages, réels ou mythiques, est qu’ils ne défendaient pas une « patrie », notion aussi étrangère à l’un qu’à l’autre, mais résistaient à un envahisseur qui menaçait le territoire ancestral des tribus de leut peuple !

          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 janvier 2015 17:09

            Pas mal... Je ne savais pas, je ne suis pas venu pour rien : un mot gallo-romain qui commence en gaulois et se termine en latin, merci.


          • Diogène diogène 6 janvier 2015 17:21

            « rex » ou « rix » selon la prononciation d’une langue qui n’était pas écrite signifiait « roi » en Gaulois, comme en Latin.



            les langues celtiques et latines constituant la branche italo-celtique du groupe linguistique indo-européen, la convergence n’est pas étonnante.

          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 janvier 2015 17:27

            CQFD.
            L’esperanto avant l’heure.
            Bonne question d’ailleurs... Va-t-on vers ou vient-on de l’esperanto ?


          • Diogène diogène 6 janvier 2015 17:36

            Je ne lis pas dans le marc de café,

            mais si on continue comme c’est parti,
            l’Anglo-américain, l’Espagnol et le chinois ont de fortes chances de se partager un jour 99% des locuteurs de la planète 
            Au cours du présent siècle de 50 % à 90 % des langues parlées actuelles disparaîtront, c’est-à-dire de 3000 à 4000 langues. En Europe, sur 123 langues recensées — le continent le moins menacé —, on compte 9 langues « moribondes », 26 « proches de l’extinction » et 38 « en danger ».


          • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 6 janvier 2015 17:36

            @ diogène.

            Exact. Souvent, quand les ignorants ignorent, ils ne savent que nier. Expliquer que des familles linguistiques existent, et comment on établit les parentés linguistiques serait inutile...


          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 janvier 2015 18:02


            Oui Diogène, c’est le plus probable, une finale Espagnol / Chinois. Pour l’instant je dirais qu’il y a avantage à ceux du Milieu, mais une crise économique est si vite arrivée, et puis cette amérique de sud n’a pas dit son dernier mot non plus... serrée la finale....

            @ Hannibal
            Quand les ignorants ignorent, certains apprennent et en sont heureux, cher & élégant personnage.
            D’ailleurs, puisque vous ramenez votre verte fraise, quand les ignorants n’ignorent pas, qu’est-ce qu’ils font à votre avis ?
            Je ne vous dis pas ce que je pense de votre culture, pensez à la confiture, Hannibal.
            Quelle connerie je n’en reviens pas.


          • Antenor Antenor 6 janvier 2015 18:54

            La Gaule possédait une assemblée de représentants avant la conquête romaine. Il existait donc au moins ce qu’on pourrait appeler une conscience gauloise.


          • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2015 12:33

            Précision :


            Agoravox est un lieu de débats et d’échanges dans le but d’avancer vers une meilleure connaissance. Il est donc tout à fait compréhensible que mes articles indiqués en lien comportent des erreurs, insuffisances ou approximations que je rectifie ou améliore dans ceux qui suivent.

            • soi même 7 janvier 2015 16:34

              bonjour Émile ;

              ( Agoravox est un lieu de débats et d’échanges dans le but d’avancer vers une meilleure connaissance, ) Sur le principe oui, je peux qu’être d’accord, cela concerne aussi entre paranthése l’auteur de l’article qui comme tous le monde n’a pas non plus la science infuse et peut certe s’entête, car sa production n’a pas été reconue dans d’autre cercles de pouvoir !

              D’où parfois ces débats houleux, de prise de bec, et de tauromachie verbeuse car l’auteur s’entête autant que ces contradicteurs et il est vrai que l’auteur est autant responsable que les intervenants qui dialogue par le truchement de l’article !


            • Crab2 6 janvier 2015 13:31

              Because, j’ai vu, j’ai entendu, j’ai lu les interviewes de Michel Houellebecq ; je n’ai pas lu ni n’est l’intention de lire son nouveau livre ’’ Soumission ’’ : because, ce genre de roman dit d’anticipation ne m’intéresse pas d’autant que je fais une tout autre lecture que lui de la société dans laquelle je vis :

              Suites :

              http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/01/because.html

              ou sur :

              http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/01/06/because-5527372.html


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 6 janvier 2015 15:53

                Moi ,j’ai un ENORME problème avec le point IV : vous dites que l’exode s’est déroulé au XIV ième siècle mais que les Hébreux n’ont pas pu passer par la bande côtière en Palestine parce que les Philistins les en empêchaient ALORS QUE les Philistins y ont été établis en tant que vassaux APRES leur défaite au XII ième siècle.


                L’hypothèse des récits inspirés par la littérature assyrienne sur le mode du « moi aussi ma divinité me permet de massacrer les infidèles et d’ailleurs les territoires que je convoite m’ont été accordés par ma divinité donc je suis obligé - même s’il m’en coûte des larmes ( de crocodile ) - d’y massacrer les mécréants qui y habitent » ne me semble pas si farfelue que vous ne le prétendiez., c’est même un grand classique du genre à l’époque des prêtres-rois et ce , d’autant plus que les Juifs actuels continuent de réciter lors de la Pessah la ritournelle : « mon père était un Araméen vagabond » alors que justement tout le couloir Syro-Palestinien est envahi simultanément par les Araméens venant du désert ainsi que par les Peuples de la mer venant du nord et de la ... mer vers 1200... et qu’ensuite ces deux populations constitueront des royaumes dans la région par la suite.

                Une fois de plus vous vous lancez dans des hypothèses pour le moins branlantes.






                • Xenozoid 6 janvier 2015 16:02

                  et vous de vous mettre en avant


                • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2015 16:28
                  @ Alois Frankenberger

                  Vous avez un gros problème de lecture.

                  Vous dites que je dis que l’exode s’est déroulé au XIV ième siècle mais que les Hébreux n’ont pas pu passer par la bande côtière en Palestine parce que les Philistins les en empêchaient ALORS QUE les Philistins y ont été établis en tant que vassaux APRES leur défaite au XII ième siècle. 

                  Je dis qu’en replaçant ces événements au XV ème siècle, vous comprendrez le souci qu’a eu Moïse de passer par l’itinéraire côtier de façon à s’emparer le plus rapidement possible du territoire des Philistins. Ceci, tout simplement pour nourrir son peuple qui, au bout de quelques jours seulement de marche, commençait à crier famine.

                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 6 janvier 2015 17:06

                  Il me semble que je venais d’expliquer qu’il n’y avait pas de Philistins au XIV ième siècle au Levant et que dés lors, votre histoire de Moïse qui part guerroyer contre eux pour nourrir sa horde ne tient pas debout.


                  C’est toujours votre marotte de faire coïncider Hébreux et Hyksos qui vous tiraille depuis plus de dix ans qui ressort !

                  Les Hyksos se rattachent aux Maryannu Indo-Hourrites du Mitanni et pas aux Araméens vagabonds.

                • Antenor Antenor 6 janvier 2015 18:45

                  @ Alois

                  Vous savez très bien que les Egéens sont présents sur la côte cananéenne dès le Moyen-Empire. Cela est attesté par les vestiges archéologiques et par les textes égyptiens. La Bible commet simplement un abus de langage en les appelant Philistins avant -1200. Nous commettons le même quand nous parlons des Egyptiens ou des Grecs qui ne se donnaient pas ces noms.


                • bakerstreet bakerstreet 6 janvier 2015 18:53

                  Le peuple, quel peuple ?


                  Peut être ceux d’une famille élargie, d’une dizaine de personnes, qui peut être firent prosélytisme et se gonflèrent d’une autre dizaine d’individus.

                  Pas de chef de gare, pour faire arrêter la mer, d’un geste, si ce n’est à Hollywood

                   De toute façon, la terre promise, ou soi disant promise, est à l’époque, sous domination Égyptienne....

                  Le prosélytisme a toujours été très fort chez les juifs.
                   Une religion, ne l’oublions pas. 

                  D’où l’invention de cet autre mensonge, celui d’une diaspora crée à partir d’un événement totalement inventé lui aussi : Le mythe de l’exil, celui des romains chassant le peuple Hébreux. C’est dingue, ils se donnaient tous le mot, dans l’antiquité, pour faire faire des miles et des miles à ce peuple...

                  .Perses, égyptiens, romains. Un coup vers l’ouest, un coup au sud, un coup vers l’est....C’es à y perdre la boussole. 

                  La conversion des populations, en particulier dans les pays de l’est fut le principal vecteur de l’agrandissement des populations juives.

                   Et c’est tant mieux, tout en n’étant pas étonnant. Le juif, de race, n’est qu’une vue de l’esprit. 
                  Les populations du moyen orient, jordaniennes, palestiniennes, peuvent revendiquer elles aussi leur part d’histoire, car faisant partie du tronc commun.

                • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2015 19:23

                  @ Alois Frankenberger


                  Relisez votre Bible. Les Philistins sont cités trois fois dans la Genèse, et déjà Abraham avait guerroyé contre eux dans la même région. 

                  Quant aux Hyksos, je ne vois pas le problème vu que dans les soi disant esclaves en servitude, il y avait un peu de tout. Ce que je dis, c’est que les scribes de Moïse ont rédigé le Livre pour se mettre dans la lignée d’Abraham. D’autre part, je ne suis pas le seul à rapprocher des noms de la Bible de ceux de certains souverains Hyksos.

                • sheridan31 6 janvier 2015 16:21

                  Bonjour,Une question concernant le séjour dans le désert de Pétra.

                  Il me semble que malgré les fouilles archéologiques effectuées rien n’ai été retrouvé de ce passage de 40 ans. A t’on cherché au bon endroit ? Comment expliquer le fait de ne rien retrouver sinon ?
                  Toute cette histoire d’exode n’est-il qu’une foutaise ?
                  Merci d’éclairer ma lanterne.

                  • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2015 16:49

                    @ sheridan31


                    Par exemple : sur l’itinéraire qui contourne le massif montagneux :

                    Indices retrouvés à Har Karkom : douze stèles représentant peut-être les douze tribus. Une pierre blanche placée en évidence évoquant la lune, en accadien, sin. Une grande quantité de gravures rupestres d’inspiration religieuse pouvant avoir un rapport avec des scènes bibliques. La représentation d’un serpent, serpent de bronze de Moïse (Nomb 21, 9) ? Enfin, une gravure sur pierre pouvant ébaucher la table des dix commandements.

                    À Petra : trésor du pharaon, statue d’Isis, tombes aux obélisques, château de la fille du Pharaon, temple du Lion voué au culte d’Isis et d’Osiris, bref toute une architecture et une sculpture qui font penser à un art égyptien qu’on ne peut attribuer, en toute logique, qu’à Moïse, élevé en Égypte, et à ses troupes venues d’Égypte, anciens ouvriers des chantiers pharaoniques.... Le style hébreu ou juif n’était pas encore inventé.

                  • sheridan31 6 janvier 2015 17:21

                    Merci bien Emile pour tes réponses. J’avais entendu dire qu’on avait rien retrouvé dans le désert, c’est étrange. Bonne continuation.


                    • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 6 janvier 2015 17:43

                      Vers 2000 avant JC, les Amorrites s’installent massivement jusqu’au cœur du pays de Sumer, et plusieurs gouverneurs proclament leur indépendance dans un contexte de famines.

                      Ce sont les Elamites, regroupés en un vaste royaume, qui donnent le coup de grâce en 2004 av. J.-C., en s’emparant de la ville d’Ur et en emmenant Ibbi-Sîn en exil.

                      Cet événement aura un impact psychologique considérable, et de nombreuses lamentations sur la chute des anciennes cités seront rédigées par la suite. En effet, cela marque la fin de l’ordre ancien : en terme de peuplement d’abord, les années 2400 à 2000 voient survenir une lente mutation qui amène à l’extinction complète des Sumériens. À partir de
                      - 2000, les Amorrites dominent politiquement, mais ils adoptent rapidement l’akkadien, qui continue ainsi son essor et devient la langue des échanges dans tout le Proche-Orient.

                      La fin de l’empire d’Ur et les famines associées poussent aussi à l’émigration des peuples de Sumer : ainsi le mythe hébreu du voyage d’Abraham depuis Ur jusqu’en Canaan trouve sans doute certaines racines à cette époque. Les juifs reprendront ces évènements comme ils ont repris les mythes de Noé à Gilgamesh, et plusieurs autres histoires de la mythologie sumérienne.


                      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 janvier 2015 17:45

                        Ah ben zut j’avais une belle réponse à propos de Shlomo Sand mis elle s’est effacée, crotte de bique.

                        Je voulais simplement rappeler mon respect au courageux démolisseur de ce mythe fondateur résultant dans la confiscation de terres au nom d’un concept de Terre soit-disant Promise. Je voulais rappeler que Shlomo Sand parcours le monde pour dénoncer la supercherie sois-disant mystique qui justifie l’avilissement, l’asservissement et au final la solution finale pour un peuple dont la faute était d’habiter cette terre. Sous nos yeux aveugles et nos bouches muettes. Shlomo Sand ouvre la sienne, bravo.
                        Qu’il ait raison ou tord sur les cheminement historiques m’inpôrte pêu, il a la simple lucidité de s’opposer à une forme pernicieuse et cynique de gouvernement ; la théocratie laique. Mon cul.
                        Il reste des juifs lucides. Ils manifestent contre le sionisme tous les weekends à New-York.


                        • Diogène diogène 6 janvier 2015 17:54

                          Si je ne me trompe pas, le Sumérien était une langue indo-européenne (comme le Persan) alors que l’Akkadien était une langue sémitique (comme l’Hébreu) ?

                          Ce basculement pourrait traduire de grands bouleversements humains ?

                          • bakerstreet bakerstreet 6 janvier 2015 18:28

                            Je ne comprend pas pourquoi vous donnez un crédit quelconque à la bible ; ce livre ne donne qu’un amalgame de récits prosélytiques dénaturant les faits, et les arrangeant à leur manière. 


                            Il suffit de la lire pour se rendre compte de l’exagération totale des chiffres, qui est vraiment évidente quand elle parle des héros : 

                            Moïse, Abraham, qui atteignent tous des ages canoniques. Sarah qui a presque cent ans donne naissance à un enfant, exagération des chiffres dans les batailles, quand Samson armée de mâchoire d’’ane, fout une raclée à mille philistins....

                            Des multiples errements du peuple juif, en dehors de ce minuscule pays, on aura du mal à certifier ces mythes, celui de l’exil, vers l’egypte, vers babylone, puis celui tout aussi mytthique de la dispersion. Aucune source historique pour les étayer. 

                            Au niveau de la faisabilité, ils n’étaient tout simplement pas possible, et pour quelle ambition ?
                            Il a été calculé que cet exil, en dehors de la terre promise, aurait nécessite une flotte supérieure à celle des anglo américains pour le débarquement de Normandie...

                            "La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire  ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision «  nationale  » de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces «  vérités bibliques  », devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.

                            Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la «  nouvelle archéologie  » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la «  terre promise  » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.

                            Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.

                            L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu  ? Paradoxalement, cet «  événement fondateur  » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.

                            Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2)."

                            Shlomo sand, le monde diplo, aout 2008


                            • Antenor Antenor 6 janvier 2015 19:06

                              @ Baker

                              Les durées de vie de Moïse ou d’Abraham sont assez semblables à celles de dynasties entières, étonnant non ? Surtout que nous savons aujourd’hui qu’en Crête le nom de Minos a été porté par plusieurs souverains successifs.


                            • Montdragon Montdragon 6 janvier 2015 18:36

                              Vous êtes tous ici bien assis ?
                              Il n’y a jamais eu un seul juif ou préisraélite en Egypte.
                              Moses n’est plus adoré de Thot, contrairement à Tout-Mosis.
                              Prêtre de Ra puis chassé par la contre réforme thébaine, il emmène avec lui des milliers de congénères en Egypte....cad la Palestine.
                              Sans combat ni fables, arrêtez la fumette.


                              • Antenor Antenor 6 janvier 2015 18:58

                                @ Montdragon

                                Comparez le texte de l’Exode biblique avec la fin des Hyksos, tout y est. La bataille sur l’eau, la prise d’Avaris/Pi-Ramses par les Egyptiens sans combat et même la bataille finale aux portes de la Palestine à Sharouen/Rephidim.


                              • Montdragon Montdragon 6 janvier 2015 18:39

                                Sauf votre honneur, mon colonel.


                                • Montdragon Montdragon 6 janvier 2015 19:12

                                  Oui Antenor, un rapport très clair sur cette période sombre et oubliée, pourtant plus que charnière car dans le même temps un certain Ulysse....

                                  Mais je réitère, cet exode est égyptien, exode d’une foi monothéiste aussi, qui deviendra ce que l’on sait par greffon sur un dieu local amputé de sa moitié féminine.
                                  Ahhh le machisme de l’âge du bronze^^.


                                  • Antenor Antenor 6 janvier 2015 21:50

                                    @ Montdragon

                                    Vous identifiez Moïse à Thoutmosis. Je serais plus enclin à penser que Thoutmosis (ou son père) était le « Seigneur » de Moïse. Il ne fallait pas prononcer son nom parce qu’il préparait un coup d’Etat contre le Pharaon thébain Ahmosis. Les prédécesseurs d’Ahmosis avaient déjà eu maille à partir avec des « Téti »au cours de la reconquête. On peut se demander si la révolte de Tétian qui fait suite à l’Exode des Hyksos et où Ahmosis semble avoir trouvé la mort, n’est pas une première tentative avortée de prendre le pouvoir de la part des Héliopolitains. Quoiqu’il en soit, Héliopolis a sans doute joué un grand rôle dans l’ascension et la chute des Hyksos. Thoutmosis était probablement un haut dignitaire du clergé d’Héliopolis et il s’est servi de Moïse, prêtre d’origine hyksos, pour prendre le pouvoir. En échange, il offrait une porte de sortie aux Hyksos de plus en plus affaiblis.

                                    La manne du seigneur = ravitaillement clandestin en provenance d’Héliopolis ?

                                    Abram devient Abraham par l’adjonction du nom de Râ. Idem, Saraï devient Sara.


                                  • Antenor Antenor 10 janvier 2015 11:26

                                    Petite lueur dans notre triste actualité, Khoufou/Michel-Michel a vu ses thèses reconnues.

                                    http://kiosque.leditiondusoir.fr/data/400/reader/reader.html#preferred/1/package/400/pub/401/page/11

                                    http://www.agoravox.fr/auteur/khoufou


                                    • Emile Mourey Emile Mourey 10 janvier 2015 14:49

                                      @ Antenor


                                      Félicitations au postier. Quant à notre affaire, je suis très sceptique. Il aurait fallu que les médias comprennent et que les philosophes prennent le relai quand il était encore temps. N’est pas Socrate qui veut.

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