Non, la Grèce ne fera pas défaut !
Nos bons dirigeants s’amusent à se faire peur, et nos médias font tout pour que celle-ci nous submerge, avec les menaces d’un chaos sans précédent : la Grèce va-t-elle faire défaut ? Va-t-elle sortir de l’Europe ? Derrière ces questions se cache un chantage que l’on peut résumer en trois propositions :
(1)-Soit l’Allemagne accepte les propositions grecques et l’Europe renfloue ses caisses en évitant l’effondrement total du pays. Cela demandera de grands efforts aux citoyens européens qui n’auront qu’à se faire voir « chez les Grecs », les responsables désignés de tous nos maux économiques.
(2)-Soit elle ne les accepte pas et pousse ainsi la Grèce au défaut de paiement, avec les conséquences qui vont avec : perte de 160 milliards d’euros, risque d’effondrement des banques et d’éclatement de l’Euro, puis de l’Europe.
(3)-Soit l’Allemagne se désolidarise de tout ça et c’est elle qui sort de l’Europe, peut-être pour former un groupe avec les Etats les plus riches ?
Une fois que l’Allemagne se sera positionnée, la Grèce devra elle-aussi prendre ses responsabilités : si la proposition (1) est acceptée, alors on attendra le risque de défaut suivant ; si la proposition (2) est retenue la Grèce peut alors décider de sortir avec pertes et fracas… ou de rester ! Si elle sort le « danger » pour l’Europe est qu’elle réussisse mieux « dehors » que « dedans » (avec les conséquences que cela implique pour les autres pays en difficulté), et si elle reste elle emmerdera bien tout le monde aussi : je ne paye pas mais je reste, comme un signal envoyé aux autres « mauvais payeurs » ; la proposition (3) pouvant être corrélée à la deuxième, suivant ce que déciderait la Grèce… Car alors à partir d’un certain seuil il vaudrait peut-être mieux pour l’Allemagne sortir plutôt que de payer à chaque fois pour maintenir une apparence de solidité au sein d’une Europe noyée sous les dettes.
C’est dans ces conditions que le sort de la France se trouverait ensuite engagé : suivrait-elle l’Allemagne ou choisirait-elle une autre voie ? Comme le pays est à la croisée des chemins, le débat serait délicat, bien qu’a priori la précipitation du gouvernement français à faire passer les lois Macron, ou celles sur le renseignement, le terrorisme, etc… montre à quel point il se prépare aux ennuis, et ce indépendamment de l’option choisie.
Quoi qu’il en soit, je doute que les citoyens apprécient l’une ou l’autre de ces solutions, car il apparaît que dans tous les cas il faudra, d’une manière ou d’une autre, rembourser ces milliards perdus (je sais c’est injuste mais ils nous referont le coup du « too big too fail »), ou bien renforcer l’austérité si l’on doit encore mettre la main au portefeuille pour continuer de maintenir la Grèce dans l’Europe… pour peut-être in fine voir notre monnaie s’effondrer brutalement pour compenser ou une sortie d’un autre pays, ou même une sortie de l’Allemagne (avec ou sans nous d’ailleurs) ?
Mais tout cela n’est pas sérieux : il y aura un accord (de dernière minute bien sûr), et un délai, puis un accord, encore un délai… car si on y réfléchit bien, il n’y a pas trente-six solutions : à part la Grèce qui rechigne elle-même à le faire, personne ne serait assez stupide pour prendre le risque d’un éclatement de l’Europe. Le FMI le signale clairement d’ailleurs : il faut trouver une solution. Car pour éviter une bipolarisation extrême des propositions politiques lors des prochaines élections (avec un avantage certain pour l’extrême-droite dont les idées et les objectifs sont clairs et simples, tandis qu’en face l’extrême-gauche peine à trouver une idéologie susceptible d’être comprise et acceptée par les citoyens) et conserver le pouvoir sur l’Europe, L’Allemagne ne peut pas se permettre d’apparaître en position de faiblesse.
On peut également penser qu’avec le climat géopolitique tendu (avec d’un côté les rivalités russo-américaines et de l’autre le terrorisme islamiste) les États-Unis voient eux-aussi d’un très mauvais œil une sortie de la Grèce car quoiqu’on en dise un allié stable est toujours plus fort qu’un allié qui se fragmente par petits bouts. Et si on veut croire en la « raison » toute capitaliste de nos dirigeants, il apparaît assez vraisemblable que la Grèce ne sortira ni ne fera défaut, et que, avec le FMI en tête, on allongera encore les délais de remboursement grecs pour permettre aux États-Unis de conserver leur influence globale sur l’Europe, ainsi que les perspectives économiques dont le TAFTA et compagnie qui les font tant rêver. Le tout n’est donc pas de savoir si l’Europe s’effondrera car elle ne s’effondrera pas. C’est l’Euro qui s’effondrera ; mais il ne s’effondrera que lorsque ce qui le remplacera sera prêt à être mis en place, ce qui n’est pas encore le cas.
Ensuite, et face au mécontentement populaire qui se fera sentir toujours un peu plus fort, les lois liberticides partout mises en place serviront d’outils pour continuer à mettre en place et faire accepter, en Europe et sous l’égide de l’Allemagne, une Europe fédérale et harmonisée qui finira par confondre ses intérêts avec ceux des États-Unis, contre « l’Est et l’Asie ». Les formidables ressources africaines qui sont convoitées de partout ne seront accessibles que par une alliance Europe/Etats-Unis permettant de lutter contre les géants asiatiques et russes ; enfin contre les BRICS.
Ce n’est qu’une fois l’Europe « harmonisée » et sous le joug d’une « démocrature » encadrée légalement que pourront se régler les problèmes monétaires tels que la dette et le chômage, et l’euro se laisser remplacer par « autre chose ». Il suffira de les rayer d’un trait de plume pour instaurer soit une nouvelle monnaie, soit l’esclavage pur et simple avec puces RFID et surveillance de masse.
En attendant, la pression qui s’exerce actuellement sur la Grèce est destinée à ne lui accorder que le minimum, afin de ne pas donner de signal trop complaisant, et les menaces de Grexit ne sont en réalité que du bluff. Le fait est qu’un esclave qui s’enfuit n’est peut-être pas sorti d’affaire mais qu’il est libre. Et un Empire a besoin de vassaux, pas d’ennemis potentiels. L’Allemagne et la France ont besoin de plus petits Etats sur lesquels exercer leur hégémonie, et les Etats-Unis d’une Europe puissante pour contrer les « concurrents » de l’Est.
Il suffirait pourtant de peu de choses pour faire cesser cette mascarade : car la Grèce a aujourd’hui le pouvoir de « tout faire péter », en refusant de payer tout en restant dans l’Europe. Mais qui aurait le courage de lui emboîter le pas ? Et puis surtout pour faire quoi, puisque personne ne semble vouloir réfléchir sérieusement à ce qui pourrait advenir de bon, après le chaos ? Parfois, j’en viendrais presque à souhaiter que la Grèce réalise l’impensable et refuse et de payer, et de sortir : cela signifierait qu’un peuple a encore le pouvoir de changer le cours de l’Histoire. Ce ne serait pas rien !
Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr
91 réactions à cet article
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Petite vidéo qui en moins de 3 minutes démonte TROIS IDÉES REÇUES SUR LA CRISE GRECQUE
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« Personne n’a réfléchi »... Vous parlez sans doute des béats européistes ?
« Sortir du désastre de l’euro - les billets en francs »-
@Fifi Brind_acier
Mensonges et manipulations. Voilà les réponses de l’Union Pour Rien.
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@Fifi Brind_acier
Vous me fatiguez sérieusement. Vous passez votre temps à parler d’indépendance et de résistance aux US mais, lors de la récente attaque des écolos, avec la complicité du gouvernement et surtout de Hollande, et au prix d’une grave escroquerie technique (l’afaire de la cuve de l’EPR de Flamanville), pour liquider l’industrie électronucléaire française, vous n’avez pas soufflé mot.Pourtant, les objectifs de cette opération étaient on ne peut plus clairs1) faire couler AREVA et entraîner EDF dans sa chute2) privatiser EDF et le secteur de l"énergie, suivant les voeux de Bruxelles3) faire remonter le tarif de l’électricité au niveau allemand (tarif vert), un facteur deux à trois.Ceci aurait dû faire bondir de fiers indépendantistes comme vous.Mais rien : pas un mot. Depuis, je ne crois plus en vous. -
@Layly Victor
Il ne vous a pas échappé que la question des énergies est un sujet qui divise, et encore plus le nucléaire. Dans le programme de l’ UPR, les questions qui divisent ( la dette, l’immigration et les énergies) ne font pas partie du programme, mais feront l’objet de 3 débats et de 3 referendum après la sortie de l’ UE. C’est aux Français de décider, alors qu’on ne leur a jamais posé la question. -
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@Fifi Brind_acier
Allez donc prendre vos ordres à Moscou avec le maître de l’Union Pour Rien.
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@Appolonius de Zante
CQFD, mon cher Popol ! -
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Si j’ai bien compris l’Allemagne doit quelques dizaines de milliards à la Grèce en remboursement d’un emprunt obligatoire pendant la guerre qu’elle n’a pas remboursé s’abritant derrière des arguties vaseuse comme quoi les termes « traité de paix » ne figurerait pas dans le traité de réunification...
On se demande de quel droit les créanciers exigent des alignements politiques et économiques. Ils n’ont que le droit d’exiger leur argent au risque de provoquer une faillite de leur débiteur.
Risible de voir tous ces pays surendettés, de l’Allemagne à la France, prétendent vouloir donner des leçons d’économie à un autre. C’est comme dans une cour de récréation lorsque les plus grands se liguent pour terroriser un plus petit.
Surprenant que personne n’insiste sur la Kollossale escroquerie de la BCE qui achète aux banques spéculatrices, à tour de bras des dettes d’Etat avec l’argent des contribuables européens, à 12%, donc très chères, juste avant un probable défaut.
Pathétique et ..
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@Daniel Roux
Ce qui prouve que la sortie de la Grece de l’Euro n’est qu’un probléme géopolitique en rapport avec l’hégémonie des USA sur l’Europe. -
l’allemagne paiera parce que le gouvernement allemand a racheté la dette grecque pourrie détenue par les banques allemandes. Idem pour la france. Tout ceci validé par les politiciens dans les 2 pays à l’unanimité des députés en france.
C’est aussi simple que delà..-
@Le Renard
L’Allemagne paiera, comme nous, parcequ’elle dominée par les USA. Ce n’est pas une histoire de banque. -
Je trouve l’analyse juste, nous sommes effectivement dans une partie de Poker menteur.
Mais il y a un élément qui pourrait fair basculer les choses assez rapidement : la prochaine crise monétaire est maintenant prête à éclater. Ce n’est pas une bulle qui arrive, c’est une ébullition !Cela va être plus dur encore pour les pays qui ne se sont pas encore remis de la crise de 2008 comme la Grèce, la France et d’autres.Il a été démontré qu’il ne sert pas à grand chose de renflouer les banques qui ont fait du Ponzi avec la dette. Il est beaucoup rentable pour l’économie de renflouer les clients des banques, encore faut-il que nos dirigeants l’entendent.La fin de ces cycles de crise passe forcément par une refonte des règles de fonctionnement de la monnaie. Il faut en particulier arrêter de faire de la création monétaire uniquement sur de la dette pour que celle-ci ne puisse jamais dépasser 20 à 30% du PIB. La relation entre ces règles et les crises cycliques a été identifiée dès les années 80 et cela s’est révélé toujours vrai depuis. Les politiques n’ont aucune sagesse.-
@Pascal L
Aspect financier : Oui, mais on fait partie des rentiers qui souvent se font euthanasier, qui eut dit JM. Keynes.
Mais l’Euro est un concept de domination géopolitique US...Donc ils ont rien à foutre de nous. Le problème c’est la domination US en danger.
Donc Tsipras est un type bizarre...On dirait qu’il est payé par la CIA. Car la solution pour la Grece, c’est de sortir de l’Euro, pas d’y rester, en se faisant nourrir par la BCE.
Tsipras est immoral.
Si Tsipras perds, c’est une défaite pour l’Europe démocratique.
Si Tsipras gagne, c’est une défaite pour l’Europe toute entière. Obéissant aux dictat des USA.
USA : Face je gagne, pile tu perds.
A la limite, Tsipras devrait perdre. Car ce serait le signe du démentèlement de l’Europe. Les populations ne supporteront plus le dictat de Bruxelles et de la BCE. De fait c’est la victoire assurée de Marine Le Pen, et des partis nationalistes en Europe.
Donc je souhaite que Tsipras perde. Que cet ane baté soit éradiqué.
Vouloir rester dans l’euro, dans les conditions grecques est tout simplement effarant ! C’est comme Pétain qui souhaiterait rester dans le IIIieme Reich à condition que la population française soit mieux traitée !
Un pari d’esclave, de larbin, de faux Spartacus sans couilles... -
@izarn
Sympathique, votre analyse, et j’y souscris, sauf que vous ne voyez pas la réalité.Les populations ne supporteront plus le dictat de Bruxelles et de la BCE.Les populations, elles regardent « plus belle la vie », Drucker et Sébastien, et attendent que les politiques et les journalistes décident pour elles. Réfléchir à son avenir, c’est trop fatigant. On ne va pas se prendre la tête !Comme vous dites, c’est exactement comme en 40 (l y a bien eu quelques courageux qui sont partis à Londres, mais ils étaient considérés comme des excités, des types qui faisaient ça parce qu’ils aimaient le baston). -
Le mauvais théâtre européen qui propose des spectacles affligeants surjoués par de mauvais acteurs politiques au service d’un scénario sans surprise ou ambition et au détriment des spectateurs-citoyens qui, en plus, sont non seulement obligés d’y assister mais aussi de payer très cher leurs places pour faire vivre ceux qui se disent à leur service !.
Article complémentaire, à vision plus globale, publié sur AgoraVox à lire via ce lien :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/devenez-riches-suivez-les-conseils-168536  ;-
Rectification du lien :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/devenez-riches-suivez-les-conseils-168536 -
Pour de nombreux experts, lorsque en 2010 le FMI, les pays de la zone euro ont octroyé à la Grèce une aide de 110 milliards d’euros sous conditions (mettre en place un plan de consolidation budgétaire), on peut déjà parler de défaut partiel..On connait la suite, les engagements n’ont pas été tenu et dernièrement selon certaines sources, le pays emprunterait au FMI pour rembourser.. le FMI !Les finlandais n’étaient pas dupes, sinon ceux ci n’auraient pas négocié secrétement un plan de remboursement bilatéral avec la grece en 2009...Aujourd’hui cela peut devenir enfin officiel... Après c’est à chaque état d’assurer ses arrières selon le principe qui vaut aussi dans cette belle europe, du chacun pour soi...(principe que l’on voit à l’oeuvre lorsqu’il s’agit de se laver les mains du sort des pays en charge des migrants soit la grèce et l’italie - les « pigs » quoi !)et puis... il faut aider l’ukraine m...de quand même ! (Angela va finir par péter un boulon !)Plus loin à l’ouest, l’empire se prépare à ce que le texas, ayant demandé à ce que son or soit rapatrié, fasse sécession...Mon conseil toutefois : n’achetez ni or ni argent, mais prévoyez un bon stock de boites de conserves...(de quoi tenir 3 mois minimum), des briquets (qui vaudront de l’or si j’en crois un survivaliste libanais qui a éprouvé le système) en cas sait on jamais d’effet domino... Scénario toutefois improbable tant que la planche à billet américaine fonctionne et que nos friends à coup de billets de monopoly investissent en europe... et donc que nous gardons « la confiance des marchés »en sacrifiant sur l’autel de l’ultra libéralisme..ps : l’état américain embaucherait des chômeurs pour soutenir l’armée sur le territoire, contrat courant de 2015 à 2016..........-
@Loatse
bonjour , ou avez vu que le texas fasse secession , c’est la deuxieme fois que je lis ça en 2 ans , et je me demande ou pourrais-je trouver + d’infos , merci -
@jumbo11
Bonjour, c’était sur « zero hedge » cette semaine..Une partie de l’article était relatée sur le blog de pierre jovanovic.. S’y trouve le lien qui dirige sur zh, peut être aurez vous plus de chance que moi... quand j’essaye d’ouvrir le lien en question ce jour j’obtiens « page web inaccessible » -
@Loatse
Propagande de bas étage...C’est pas le défaut grec qui va ébranler les riches en Europe...
C’est un problème idéologique et meme religieux : La Religion de l’Europe. -
Evoquer sans cesse la grèce comme un petit pays résistant aux diktats libéraux ne manque pas de sel. Un pays qui n’a pas cessé de filouter depuis 30 ans, pour entrer dans l’UE, et graal des graal : Décrocher le pompon, l’euro aux distributeurs. OK, la grèce tient l’europe par les couilles, comme un maître chanteur qui vous dit : « Vous cédez à mes exigences ou c’est la fin du monde.
Problème numéro 1, comme dans tout chantage, on retarde la décision difficile : La grèce vit à crédit de l’Europe depuis 30 ans, et demain ça sera pareil : Le renflouement en milliards perdus d’avance sera nécessaire pour qu’elle garde sont train de vie, in extento. Un calcul aussi car à mon avis, Tsipras a pris le pari de faire monter le plus possible la dette pour rendre de moins en moins possible la sortie, les bailleurs étant des alliés potentiels..Problème numéro 2 : Les pays qui ont fait des efforts, et parfois plus pauvres ( pays baltes, Portugal, Espagne, italie) ne supportent pas de voir les grecs surjouer, et revendiquer une exception. Cela n’est plus tenable simplement. Et la Grèce fait semblant de croire qu’elle a affaire à un bloc homogène, riche, qui lui fixe des »diktats"....Elle surjoue volontiers la victime, en faisant croire que l’Europe veut s’attaquer à ses retraites, alors qu’elle lui demande simplement de s’harmoniser, qu’importe comme dit Bruxelles que ce soit l’armée qui voit son budget fractionner. Mais Tsipras a choisi la voix du populisme.Pour ces retraites : Le montant moyen mensuel en Grèce est de 1152 euros, et de 1287 en Allemagne, alors que le PIB de l’allemagne est sans commune valeur...On ne peut tout de même qu’être surpris par le montant extrêmement généreux et quelque peu déconnecté des retraites grecques...Mais qui donc les financent....-
@bakerstreet
Le montant des retraites « étaient de », maintenant les plus petites retraites ont été réduites de 10 ou 20%, et les plus élevées, amputées de 40%.
Le bilan de la cure d’austérité est ICI. -
@Fifi Brind_acier
Non, le calcul est actualiséLes échos du 14 juin :
"Reste l’épineuse question des retraites (9 % du PIB grec contre 3 % du PIB en Allemagne), que le gouvernement grec ne souhaite plus réduire. Les retraites de base moyennes versées en Grèce (par des systèmes publics) atteindraient selon le FMI 1.152 euros, contre 1.287 euros en Allemagne, alors que le salaire moyen grec est deux fois moins élevé qu’en Allemagne. Hier, c’était au tour du Premier ministre italien Matteo Renzi d’avertir qu’il n’aiderait pas la Grèce à payer des retraites généreuses, alors qu’il est lui-même engagé dans une difficile réforme dans la péninsule. Pour réduire les effectifs des fonctionnaires, les gouvernements grecs ont eu recours aux retraites anticipées, transférant ainsi une dépense publique sur une autre…"De plus, cet allusion à la dimension sociale de l’effort, est un effet de manche de Tsipras, car L’UE a souligné que si la grèce ne veut pas toucher aux retraites, elle peut toucher à son budget militaire, qui est des plus considérable du monde, par tête d’habitant. -
@bakerstreet
Le budget militaire de la Grèce est effectivement le plus élevé de l’ UE, mais ce que tous ces faux culs ne disent pas, c’est que la Grèce a acheté du matériel militaire à la France, à l’ Allemagne et aux USA, avec des rétro commissions, ce qui arrangeait bien tout le monde...
Le Parti Communiste grec nous apprend que des manœuvres conjointes viennent d’avoir lieu avec la Grèce, l’ OTAN et Israël. Athènes vient d’autoriser des bases de l’ OTAN dans des îles grecques.
La Grèce n’est pas prête à sortir de l’ UE, elle est bien trop utile à l’ OTAN. -
@Fifi Brind_acier
On en finit pas de tirer les rallonges, rhétoriques et budgétaires. A peine vous avez apportez une précision à un bidonnage qu’il faut s’expliquer sur un autre front. Question militaire, en 2010, pour 11 millions d’habitants, la Grèce était encore le troisième importateur d’armes...Au monde....Les politiques prennent leur décision de façon autonome, la Grèce nous prouvant à l’heure actuelle, qu’elle sait être inflexible.....Quand à l’OTAN, ce machin comme disait De Gaulle, qui n’existe que par la volonté des américains, je ne sais pas si vraiment il peut faire confiance à Tsipras, qui joue un jeu assez peu clair à la Mata Hari en faisant des visites de courtoisies à Poutine, pendant que les argentiers tentent de faire entrer la grèce dans les clous....Bon, ce pays, à la recherche de sa grandeur passé, a toujours tenté d’être opportuniste, au grès de ses intérêts immédiats, , rien d’étonnant en soi ; mais il faut vraiment être un tifosi inconditionnel pour accepter d’en faire toujours une oie blanche, victime, toujours victime, même quand on la prend la main dans le sac, en flagrant délit de mensonge ou de malversation, comme pour son entrée dans l’euro, et en 2008, quand elle a triché sur son déficit abyssal, précipitant l’Europe dans la crise -
@bakerstreet
Déja parler des pays baltes, dont on se demande ce qu’ils foutent Europe...
Ultra pro américain, pro OTAN, anti russe jusqu’au délire hitlérien...Alors que les pays baltes payent pour les grecs : Bien fait pour leurs gueules ! Enfin la morale est sauve ! Enfin il n’ont pas le moindre kopek à avancer, leur position est fastoche !
Ceci, cette histoire de gros sous est grotesque, parceque cher monsieur, les allemands et les français savaient parfaitement que la Grèce n’étaient pas viable, ainsi que Mario Draghi à l’épopue à la téte de Goldman Sachs Europe, qui a mit au point les « swap » pour truander les comptes de la Grece...Tout le monde était au courant. Trichet, Junker....
Alors vous me faites rigoler !
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@Fifi Brind_acier
Mensonges et manipulations, les recettes de l’asselinisme.
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@Fifi Brind_acier
Mensonges et manipulations. Voilà les réponses de l’Union Pour Rien.
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@Appolonius de Zante
CQFD -
@bakerstreet
« toucher au budget militaire » T’en as parlé avec Dassault et les autres, allemands compris ? -
@bakerstreet
cours accéléré de libéralisme idéologique par un socialo bruxelloisla dure logique de l’économie libérale appliquéeJe n’ai rien contre, mais il faut le dire clairementVous êtes des ultra libéraux purs et durs, même si vous faites de temps en temps quelques simagrées, comme par exemple sur les « migrants ».Ceci dit, est ce que les sommes énormes perdues par l’Europe dans sa guerre pro-US-sioniste en Syrie , en Irak et en Ukraine, et dans sa politique des sanctions contre la Russie n’auraient pas suffi à renflouer la Grèce ?Que Merkel et Hollande engloutissent des sommes pharamineuses dans leur guerre pour l’Empire, c’est bien, mais que les vieux Grecs rechignent à baisser encore leur retraite, c’est insupportable pour un solférinien ! -
@bakerstreet
Ce pays à la recherche de sa grandeur du passé.Il faut être socialo solférinien pour sortir des âneries pareilles.Les Grecs ont été occupés par les Ottomans pendant des siècles et ils ne se sont libérés qu’à la fin du 19ème (Lord Byron a trouvé la mort lors des guerres de libération)Devant le retour de l’Islam radical en Turquie, on comprend que les Grecs assurent leur défense.Le point de vue socialo sur tout, c’est toujours médiocre. -
@Layly Victor
Avant de foncer tête en avant en lançant des invectives, renseignez vous.Il existe tout de même des éléments d’histoire.grecs et turcs n’ont pas arrêté de s’écharper pendant des siècles. Le positionnement des grecs en 14 est loin d’être clair : ils sont tentés par la neutralité, et même par l’alliance avec les pays de l’axe, c’est du moins la volonté de leur souverain...Finalement comme la Turquie rejoint l’Allemagne, ils prennent le parti opportuniste adverse, pariant sur une victoire des alliés pour imposer cette vieille idée liée à l’antique : Restaurer l’a Grèce des deux cotés de la méditerranée , au détriment de la turquie. Tout cela après une occupation des forces grecques, à smyrne https://www.google.fr/url ? sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCYQFjAA&url=http%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FOccupation_de_Smyrne_par_la_Gr%25C3%25A8ce&ei=l_eGVeHwJcrnUrvvg-AE&usg=AFQjCNHcLR6NOtBPD952dxRI0MQx47LPuQ Massacre de population, et finalement tout cela se termina de façon tragique, avec transferts de populations ;...Quelques éléments qui vous donneront des informations sur le nationalisme qui a traversé alors la Grèce, sans lesquels on ne peut comprendre l’actualité -
@bakerstreet
Je réfute votre point de vue partial ; et en même temps je le comprends : les socialos comme les juppéistes et les sarkozistes ont toujours misé sur un entrée de la Turquie dans l’UE, business oblige. Comme les puissances occidentales, en 1453, ont applaudi à l’écrasement de Byzance par les Ottomans (business oblige, déjà).Donc, tout est fait pour charger les Grecs et faire preuve d’une mansuétude infinie envers les Turcs, en particulier pour ce qu’ils infligent (avec leur allié Israël) au peuple Syrien.Ce que je ne peux pas supporter, c’est l’examen de l’histoire à travers les lunettes déformantes de la politique politicienne.Votre analyse de la position des Grecs dans l’histoire récente est partiale et fortement orientée. Les Roumains aussi ont choisi l’alliance avec l’Allemagne, pour différentes raisons historiques, et faut il les condamner ? (condamner tous ceux qui ont été alliés de l’Allemagne, mais surtout ne jamais rien reprocher aux Allemands et à la Merkel )Vous dites « les Grecs et les Turcs n’ont pas arrêté de s’écharper pendant des siècles ». Quelle honte et quelle partialité ! Vous passez sous silence le fait que les Grecs ont été sous domination ottomane pendant quatre siècles (et trahis par l’Europe occidentale).Si vous voulez avoir une idée de ce que fut cette souffrance, lisez le grand chef d’oeuvre de Nikos Kazantsakis : « le Christ recrucifié ». C’est une oeuvre majeure du 20ème siècle, avec l’autre chef d’oeuvre de Kazantsakis « Alexis Zorba ». On a du mal à le trouver, car il n’est plus réédité, sans doute parce qu’il n’est plus politiquement correct. Plus personne ne connaît Kazantsakis en France, mais il est dans toutes les librairies à Athènes.Voyez vous, monsieur bakerstreet, je ne supporte pas la mauvaise foi socialo-libérale et le mépris des peuples. Que vos chefs aient choisi l’alignement sur Bruxelles, c’est leur droit mais, s’il vous plaît, ne manipulez pas l’histoire ! L’Europe occidentale s’est spécialisée dans le mépris des peuples qui, pendant des siècles, lui ont servi de bouclier : les Roumains, les Grecs, les Bulgares, les Serbes, les Hongrois, les Polonais -
@Layly Victor
« Ce que je ne peux pas supporter, c’est l’examen de l’histoire à travers les lunettes déformantes de la politique politicienne. »Sur ce point nous sommes d’accord. Moi je préfère toujours le temps long et l’analyse tranquille, plutôt que de me faire guider par les cris de la foule, qui a tôt vite fait de montrer l’ennemi, orienté par je ne sais quel démagogue.Par contre, gardez votre « mépris du peuple » pour vous. Je déteste ce genre de raccourci fumeux cherchant à faire de celui qui l’emploie, une tête de pont de l’intelligence et de la compassion.Cela vous éviterait des jugements à l’emporte pièce. Je n’ai aucune mansuétude pour la Turquie d’Erdogan, sa stratégie criminelle envers les Kurdes, et la main mise fasciste qu’il installe sur le pays.Dieu merci, il n’est plus question d’intégration européenne...Je regrette que l’on ne puisse pas éviter sans cesse les hoquets, en se servant des apprentissages, de l’histoire, ce qu’elle dit des ambitions, des hommes, et des peuples
Pour la Grèce, pays riche en mythes fondateurs, je fais référence à l’histoire récente du vingtième siècle, en rapport évidemment avec qui se passait au siècle précédent, et que les gens ignorent souvent. C’est vrai, on oublie l’importance qu’à eu l’empire Ottoman dans la politique de l’Europe et la plaie que ça a représenté, pour les pays frontaliers, tout comme la Pologne et les pays baltes, par exemple ont eu à souffrir de la puissance des tsars et de ce qui s’ensuivit, les mêmes causes produisant les mêmes effets..Je n’ai pas inventé « le grand rêve » tout de même....Tout comme la ligne bleue des Vosges pour la France.Grecs et Turcs profitant successivement des possibilités de l’histoire pour prendre un avantage décisif. La haine a longtemps et taraude encore les relations entre ces deux pays, comme cela s’est passé entre la France et l’Allemagne, qui dieu merci, ont eu l’intelligence et la force de passer la vitesse extérieure.On peut analyser l’histoire à travers les lunettes qui nous arrangent, mais force est de reconnaître que les politiques eux mêmes instrumentalisent l’histoire, au delà de leur appartenance politique déclarée à je ne sais quel clan plus ou moins fumeux !Mais ils sont très forts pour faire avancer les chevaux en exploitant les haines recuites, et développent de façon opportuniste parfois les névroses, au lieu de les guérir.Pour le pire, cela donne l’Allemagne d’Hitler, ou les massacres du Rwanda, ou le génocide arménien : une conception totalitaire basée sur le fait que l’on se pense le droit incarné.Mais on peut aussi flatter le nationalisme et l’instrumentalisation, en se défaussant de ses responsabilités en priant de regarder ailleurs.Hier la Turquie, aujourd’hui l’Europe, Bruxelles, Berlin. L’ennemi, jamais nous...Pourtant le passé taraude l’individu en névroses, surtout quand il est refoulé. C’est sans doute aussi une explication de la difficulté de percevoir l’impôt en Grèce, en rapport avec l’occupation Ottomane, ou frauder envers l’ennemi et la perception des taxes était vue comme un acte héroïque.Mais on peut dire aussi que cela n’existe pas,pour la Grèce, comme pour la Corse, qui a eu une histoire similaire. Les petits pays, c’est vrai, il faut bien qu’ils se débrouillent comme ils le peuvent, avec leurs armes. Mais néanmoins, il n’est pas étonnant non plus qu’on leur demande des comptes, quand les conditions économiques et géo stratégiques autour d’eux évoluent. L’avenir n’est pas forcément un long passé -
Oui il ne faut pas rêver à une sortie grecque de l’euro avec effondrement des banques en cascade, fin des monnaies, retour à zéro. Ils ne vont tout de même pas nous faire ce cadeau. Si Tsipras ne cède pas l’Allemagne devra passer à la caisse. Et en effet tout sera reporté à plus tard comme nous commençons à en avoir l’habitude avec ce dossier.
Mais nous pourrions au moins avoir la distraction d’assister à d’intéressantes péripéties en Allemagne où la coalition au pouvoir pourrait sauter ou bien en Grèce où un accord trop désavantageux pourrait provoquer des troubles et des élections anticipées.
Et si on veut tout de même rêver ce serait d’un jour où les peuples se rendront compte que les politiciens « raisonnables » pour lesquels ils votent les trahiront toujours.-
@Jimmy
Tsipras a déja le gène du mariole : Rester dans l’Euro.
Preuve qu’il n’a rien pigé.
Rassurez vous Tsipras suivra le volonté d’Obama, et Merkel va obéir.
Hollande, ce n’est meme pas la peine d’en parler : Il est totalement inexistant. Mieux, c’est le vide intersidéral sur la question. C’est le petit doigt d’Obama...Trés atrophié. Une malformation hollandaise.
C’est hallucinant, c’est Hollande. Pire que lui est impensable, on touche le fond. Plus bas c’est la fosse des Marianes...(Vous avez vu l’allusion hyper chiadée ?)
C’est pourquoi Marine à ses chances et meme Sarkosy. Car face à zéro, on peut faire mieux...
Certes on peut aller encore plus profond dans le Monde du Silence...
Mais bon, cela veut dire que la France est désormais peuplée de tarés incestueux et congénitaux. -
tout de même ! quel suspens !
çà surpasse tous les feuillettons multisaisons, car quand bien même la grèce ne sort pas en juin, le problème se reposerai quelque mois plus tard, et comme on ne tond pas un oeuf !!!!!comme disais coluche : rigolez pas, c’est avec votre pognon.je me garde de tout pronostic. Le risque d’éclatement de l’euro est grand et fait peur aux dirigeants mais l’europe est elle assez forte pour résister à ses tensions internes(son insolvabilité générale) ?-
@wawa
La suite à Saint-Pétersbourg, au Forum économique International, aujourd’hui & demain.
« Gazprom vient de signer une lettre d’intention avec trois acteurs gaziers européens pour un nouveau gazoduc entre la Russie et l’ Allemagne, avec Shell (anglo néerlandais), l’allemand EON, et l’autrichien OMW. » -
@wawa
L’éclatement de l’euro ?
Par qui ? L’Espagne de Rajoye et l’Italie de Renzi ?
Hahahahaha ! Vous etes drole vous !
Non....Les espagnols continueront à etre rinzés, et les Italiens chanter l’hymne à la Rha ! Joy !
Ils ont la trouille de Podemos, et de « Cinq étoiles »....
Les huiles de l’Europe ont peur pour leurs fesses...Ca sent le coup de pied au cul et le tribunal de Nuremberg...
Ce sont des égoistes, vous oubliez ça. Leur pomme, c’est l’univers entier. Leur pomme c’est Dieu. Ils trustent in God...
Vous vous rendez compte ? C’est leur fin du monde eschatologique. Normal, ils s’affolent...Comment ? Les « choses » se révoltent ? C’est anormal, c’est surement satanique.... -
@Fifi Brind_acier
Vive l’indépendance des vendus à Moscou.
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@Appolonius de Zante
Techniques de manipulation des euro-trolls :
- Diabolisation : « Fascistes, nazis, antisémites, pro Poutine etc »
- Fauteurs de guerres , « L’ Europe c’est la paix, si on en sort, les chars russes seront dans les rues ».
- Apocalypse now ! , sauf que la Suisse, hors de l’UE & de l’ euro, se porte très bien !
- Attaques personnelles « incompétents, idiots » etc.Il y a marqué autre chose sur vos fiches ?
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" personne ne serait assez stupide pour prendre le risque d’un éclatement de l’Europe. Le FMI le signale clairement d’ailleurs : il faut trouver une solution.«
Vous avez bien saisi le problème.
L’ Europe ne doit jamais éclater non pas parce que la haute finance internationale, dans un accès miraculeux de bonté, l’ a décidé ainsi mais parce que cela fait partie intégrante de leur plan.
Ceux qui s’ intéressent à la géopolitique mondiale l’ ont bien compris et ceux qui s’ informent voient la réalisation de ce plan prendre corps jour après jour.L’ Europe est destinée à devenir un vaste réservoir, territoire d’ accueil de toutes les populations africaines qui seront chassées de leurs terres parce que le sous-sol recèle des richesses fabuleuses en minerais et autres ressources et que les multinationales ont mis le grappin dessus de longue date.
Le flux absolument colossal d’ immigrés en provenance du continent africain ne tarira pas de sitôt.
Pour que ce plan puisse se réaliser, il faut que la FED puisse continuer à endetter les nations et à paupériser les classes sociales pour pouvoir les déposséder ensuite.
La récente nouvelle du relèvement des taux d’ intérêts est évidemment un des moyens pour le faire.La situation sociale deviendra explosive parce que toutes ces populations paupérisées basculeront immanquablement dans la violence.
Les plus pauvres recevront encore des aides et lorsque les caisses seront vides, ce qui est prévu qu’ il arrive...toute cette masse de personnes entrera en conflit.Le résultat sera que l’ état d’ urgence et la loi martiale seront décrétées, prélude à l’ instauration de l’ état totalitaire rêvé par ceux qui sont à la tête du système financier : la City de Londres contrôlée par les Rothschild ainsi que toutes les organisations qui lui sont inféodées par l’ intermédiaire des cartels et des multinationales.
Comme très souvent, les informations sont données mais elles sont perdues dans le flot d’ autres nouvelles. La masse ne les enregistre pas et ne fait pas le lien, occupée par d ’autres priorités et endormie par le consumérisme dont elle n’ ont pas encore compris le but : endetter pour pouvoir spolier.
Le Daily Express a révélé dans son édition du 11 avril 2008 (!) que plus de 50 MILLIONS de travailleurs en provenance d’ Afrique noire seront accueillis au sein de l’ UE.
http://www.express.co.uk/news/uk/65628/Secret-plot-to-let-50million-African-workers-into-EU
Les récents afflux d’ immigrés ne sont donc qu’ une étape du plan.
Plus les populations sont mélangées, moins le lien et possible et plus la situation peut devenir incendiaire. Il a été prouvé de longue date qu’ il est très facile de mettre le feu aux poudres dans un but de déstabilisation.Face à l’ extrême pauvreté de ces populations, les autochtones passeront pour des »nantis" (au Smig...) et pour peu qu’ ils possèdent quelques biens ils deviendront vite des cibles.
Il ne s’ agit donc pas de s’ acharner sur les miséreux, ni sur ceux qui ont travaillé dur de longues années pour accumuler un peu de biens mais de COMPRENDRE le plan derrière tous ces faits d’ actualité et dénoncer ceux qui servent ce système mortifère.
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À lloreen « Le résultat sera que l’ état d’ urgence et la loi martiale seront décrétées, prélude à l’ instauration de l’ état totalitaire rêvé par ceux qui... »
*
Non, l’État est déjà totalitaire ! Ton constat est donc la conséquence de ce régime totalitaire et non le contraire !
(Tant que les sujets ne sont pas conscients de leur sujétion le régime est doux mais ça ne va pas durer et en effet nous allons à l’état d’urgence c’est à dire à un totalitarisme dur.) -
Il semble bien effectivement que cette fois la panique est du coté de l’Europe et non pas du gouvernement Grec.
Ce dernier décidément très grossier a commencé à faire un audit sur sa dette, et déjà le rapport préliminaire est saignant : ce serait en parfaite connaissance de cause de l’impossibilité d’un remboursement que le FMI a prêté à la Grèce, pour en fait éviter que 2 banques privées n’aillent au tapis. Autrement dit, un cas d’école de dette odieuse (la définition est codifiée).Cette commission va dans ses conclusions définitives se livrer à un déballage public de linge sale, démontrant sans l’ombre d’un doute que de l’argent qui fut prêté aux Grecs, le peuple n’en a pas vu le premier sou.Egalement le gouvernement Grec communique maintenant sur les « propositions » de la commission, qui n’en ont jamais été, en dehors d’exiger un abandon total du programme sur lequel Syriza s’est fait élire. Autrement dit, très exactement ce que l’on appela « la doctrine de souveraineté limitée » de feue l’URSS, qui fut alors tant décriée.Pour résumer en une phrase : Syriza plie mais ne cède pas. Ils proposent des concessions réellement importantes pour certaines d’entre elles, mais ne cèdent en rien sur l’essentiel.Et là effectivement ça commence à sérieusement craquer dans l’Europe. Merkel serait prête à trouver un compromis acceptable pour Syriza, mais pas son ministre des finances Schauble qui est une clé pour sa majorité. Il faut rappeler que la CDU gouverne grâce à une alliance avec les « socialistes » (en fait des ultralibéraux) du SPD. Ces derniers sont vent debout contre un effacement de la dette Grecque, considérant qu’ils ont politiquement trop investi sur la politique d’austérité pour la remettre en cause maintenant.Mais il n’y a pas que cela. Les USA prennent objectivement peur que la Grèce décide de se joindre au BRICS et ne pivotent vers la Russie, ce qui mettrait par terre toute leur politique notamment en ce qui concerne l’Ukraine.Et pour couronner le tout, l’oligarchie financière et le grand patronat Grec qui commence très sérieusement à s’inquiéter de possibles troubles sociaux dans le pays. Non pas que ce soit une manifestation de travailleurs qui les effraient, mais le fait qu’elle puisse venir en soutient de la politique du gouvernement, dans une configuration faisant penser à ce qui s’était passé lors du front populaire en France. Bref, comme dans ce précédent historique, la bourgeoisie a très sérieusement la pétoche, et à ce titre sera prête à faire toutes les concessions pour éviter une douloureuse période révolutionnaire propice à faire rouler quelques têtes riches dans des panières.Bref, je voit l’Europe sur le point de céder aux demandes du gouvernement Grec, tout simplement car il ne se sentent pas prêt à envoyer la troupe sur ce peuple.-
@wesson
"le rapport préliminaire est saignant : ce serait en parfaite connaissance de cause de l’impossibilité d’un remboursement que le FMI a prêté à la Grèce, pour en fait éviter que 2 banques privées n’aillent au tapis".C ’est exactement cela.
Mais ce n’ est qu’ une infime partie émergée de l’ iceberg. Le FMI évite depuis des décennies la faillite des banques. Ces escrocs sont acculés depuis longtemps. Ils prennent les nations entières en otage par le chantage de la dette, le racket et les crises et ces escrocs adorent que les emprunteurs ne puissent pas rembourser les dettes (= du vent) puisque c ’est leur moyen de les spolier de leurs richesses. -
Même si les feux des projecteurs sont dressés sur la Grèce - dont il faut se rappeler que l’ adhésion a été obtenue suite à une manipulation de Goldmann Sachs ! la solution ne se règlera pas au niveau politique mais à un degré au-dessus : à l’ échelon de ceux qui contrôlent le système financier et sont à l’ origine de leur escroquerie de la « dette ».
Une partie de la solution sera trouvée lorsqu’ on rendra aux Rothschild ce qui leur appartient : la dette.
La Grèce, pas plus que les autres pays de l’ UE n’ ont la moindre marge de manoeuvre tant que cette loi Rothschild de 1973 ne sera pas annulée-comme cela se fera au Canada- purement et simplement parce que c ’est une imposture.
LE 26 JANVIER 2015 LE CANADA A ANNULE LA LOI ROTHSCHILD.
https://www.youtube.com/watch?v=4x1Fn5yFcF8&feature=youtu.beLes islandais l’ ont bien compris, eux qui ont refusé avec raison d’ adhérer à l’ UE puisque par deux fois une partie de leur dette hypothécaire a été annulée !
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@lloreen
La différence entre le Canada, l’ Islande, et les pays européens, c’est qu’ils sont souverains et pas ficelés par des Traités qui leur impose depuis Maastritch, d’emprunter aux banques privées.
Vous avez du mal à comprendre que la situation n’est pas la même dans l’ UE, que dans le reste du monde.
(communiqué du Parti Communiste grec), vient de filer une île à l’ OTAN pour y installer une base.
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@Fifi Brind_acier
Mensonges et manipulations. Voilà les réponses de l’Union Pour Rien.
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@Fifi Brind_acier
"La différence entre le Canada, l’ Islande, et les pays européens, c’est qu’ils sont souverains et pas ficelés par des Traités qui leur impose depuis Maastritch, d’emprunter aux banques privées".Ils ne sont pas plus souverains que les autres puisque la loi Rothschild de 1973 était aussi celle du Canada.
La preuve : la COMER a intenté une action en justice contre précisément la loi Rothschild.Si l’ Islande a fait marche arrière c’ est parce que ses habitants ont agi.Si 320000 habitants d’ un pays font chuter leur gouvernement je vous laisse imaginer ce que sont capables de faire les dizaines de millions des autres pays de l’UE.
Si la loi Rothschild est en passe d’ être annulée c’ est parce qu ’un groupe a agi.
Les plans pour la création de l’ euro et de l’ UE datent de 1950 !
Ceux qui ont signé ces traités n ’avaient aucune légitimité pour le faire.
Lorsque les intérêts d’ une nation ne sont plus protégés, le peuple a toute latitude pour renvoyer ces PDG de multinationales dans leur foyer. -
@Appolonius de Zante
CQFD -
@lloreen
Les islandais...pas vraiment un bon exemple, car ils se sont plantés lamentablement en spéculant sur les subprimes, l’illustration du capitalisme le plus débridé et le plus spéculatif.. Leur crise a été la conséquence directe de la politique d’endettement et du gonflement des bilans des principales banques locales durant les années 2000 à des niveaux dépassant plusieurs fois le PIB de l’Islande ;c’est vrai que pendant un moment ça a marché à fond, avec grosse cylindrée pour tout le monde. Le retour aux réalités a été cruel.La loi rothschild de 73,permettant aux pays le droit de se faire escompte eux mêmes...On peut la critiquer tant qu’on reste dans le cadre national, mais dans le cadre européen elle n’a aucun sens. Si la Grèce pouvait faire marcher sa planche à billets en euro, elle ne s’en priverait pas, certainement. L’euro n’y résisterait pas. Reste que tout de même Mario Dragui a permis pour la première fois à la BCE d’émettre monnaie et de prêter aux pays, sans passer par le réseau bancaire, et c’est la bonne voie. -
@Appolonius de Zante
CQFD -
« Le risque d’éclatement de l’euro est grand et fait peur aux dirigeants mais l’europe est elle assez forte pour résister à ses tensions internes(son insolvabilité générale) ? »
L’important c’est que les états/ citoyens européens flippent un max à mon humble avis...ce sera alors l’occasion rêvée d’en finir avec l’argent papier... Imaginez ces milliards d’euros cachés sous les matelas, ces bas de laine, toute cette masse monétaire en circulation qui rentre soudain dans les coffres des banques...condition sine qua non pour que leur valeur soit reconnue.....1) pour les états c’est tout bonus, avec de surcroit la loi sur le prélèvement d’impot à la source, pas un centime ne leur échappera... (fini les fraudes de toutes sortes, les emplois non déclarés (au noir), les dessous de table et divers petits arrangements à la facturation... (restera bien le troc mais bon heing pas commode non plus et visible)2) Pour les banques, idem... tout ce fric (150 milliards en france d’espèces ai je lu dont une bonne partie dans la nature) reviendra là ou il pourra être transformé en crédit à la consommation à très faible taux d’intérêt, relançant l’économie...Et finalement le pigeon y trouvant là son avantage, cela passera comme une lettre à la poste... surtout qu’on se sera fait bien des frayeurs auparavant...Je sais pas pourquoi enfin si, des signes avant coureurs, mais mon scénario semble se tenir, je le sens bien même....cela dit, cela n’empêche pas la grèce d’être quasiment en défaut.... L’allemagne d’avoir l’impression de se faire rouler dans la farine.. mais bon, le système semble tout de même être bien verrouillé, organisé, préparé contrairement à ce que j’avais cru de prime abord... les apparences sont parfois trompeuses, cela j’en ai maintenant la certitude.M’enfin vaches grasses comme le disait mme lagarde pour les 7 années à venir ou chaos, les mêmes trouveront toujours l’occasion de faire leur beurre...sans doute pas le petit pensionné grec ou l’ex fonctionnaire, ni le chomeur français qui (option case chaos ou pas) travailllera 33 heures par jour pour une société étrangère de transport au particulier, tout en achetant sa voiture, payant ses charges et impots himself...Bref quand tous les acquis sociaux passeront à la casserole... et que se dégagera la méchante impression d’une mise en esclavage des peuples...mais ceci est une autre histoire... celle du pot de terre contre le pot de fer jamais dans toute l’histoire de l’humanité n’ayant tourné en faveur du pot de terre..-
salut Loatse
franchement si ils mettaient leur projet de supprimer le papier monnaie à exécution cela pourrait devenir intéressant, cela pourrait aussi être de leur part une erreur fatale
parce que les gens ont des transactions à faire qui doivent rester secrètes, travail au noir, trafic de marchandises volées, tous les commerçants ou autres professions qui fraudent le fisc, etc
une telle mesure (fin de l’argent liquide) pourrait favoriser la création de moyens d’échange alternatifs et produire le contraire de l’effet espéré
qui sait cela pourrait sonner la fin du dollar et favorisant la remontée du cours de l’or -
Ces Grecs comme les Français ont voulu suivre des gauchistes.....
Comme en France, ils créent le chaos....Avec quelques mois d’avance sur nous.Fuite des capitaux, fuite des investissements, fuite de la confiance. Pillage des réserves de retraites. Destruction de l’épargne privée et publique. Destruction de la possibiliter d’emprunter pour toute la société publique et privée.Fanfaronnades de crétins incapables....Pauvres Grecs, après les zozos socialistes qui les ont précipités au bord du trou, les voici avec les extrémistes qui vont les y ensevelir.-
@Spartacus
Les capitaux ne fuient pas, ils passent des coffres des banques à la poche des citoyens, c’est tout... les volés du FMI et consort veulent éviter une nouvelle spoliation via l’appareil bancaire, c’est prudent, tout simplement ! -
car la Grèce a aujourd’hui le pouvoir de « tout faire péter », en refusant de payer tout en restant dans l’Europe.
C’est faux. Si la Grèce fait défaut sur l’échéance de 1,5 milliards au FMI ( et pas sur 160 milliards comme il est dit l’article ), le FMI s’en remettra et la terre continuera de tourner. Par contre, la BCE devrait théoriquement décider de suspendre le programme ELA pour la Grèce. Là, la Grèce n’aura pas son mot à dire. Cette décision la privera de liquidités et signifiera le Grexit, mais du même coup la mort de « l’euro irrévocable ». La BCE, en principe indépendante, peut aussi décider de maintenir le programme ELA et donc de garder la Grèce dans l’euro. Mais c’est très peu probable à cause du risque que le Portugal, l’Espagne, l’Italie ... s’engouffrent dans la brèche et finissent par refuser l’austérité pour faire défaut à leur tour. Donc en cas de défaut grec, c’est la BCE qui aura la main. Mais les deux choix qu’elle aura sont mauvais pour elle. L’un comme l’autre portera un coup sérieux à l’euro et à l’UE. S’il tient bon, Tsipras aura plutôt bien navigué. Par contre il n’aura pas changé l’Europe. Il aura juste obtenu que l’Europe le foute dehors. Mais partir avec un coup de pied au cul , ce n’est pas ce qu’il y a de plus glorieux. Et puis, combien de souffrances a du endurer le citron grec avant que la Troïka ne décide d’en jeter la peau ! Comme ça nous pend au nez tôt ou tard, sortir la tête haute par la voie juridique qu’offre l’article 50 du TUE ce serait plus raisonnable et ça aurait quand même plus de gueule.
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Je n’arrive pas à comprendre comment certains peuvent se réjouir de ce genre de croyance : La grèce a le pouvoir de tout faire pêter....C’est effectivement la menace de Tsipras,qui en l’occurrence n’est rien qu’un maître chanteur. Chantant d’ailleurs à plusieurs voies, quand il rend visite à Poutine. Le cynisme ne semble pas n’être qu’ à Bruxelles, tout de même.....Dans cette Europe qui’il juge « sans cœur », « technocratique », force est d’avouer qu’elle a gardé sa raison, malgré toutes les provocations, et les propos simplistes et caricaturaux, visant à exonérer la Grèce de toutes ses malversations.
L’europe n’est pas composé que d’un pays très riche maintenant, l’Allemagne, mais de tous un tas d’autres, tels le Portugal, les pays baltes, et dans une moindre mesure l’Italie et l’Espagne, dont l’économie ne va pas fort non plus, et dont les revenus, sont parfois moindres qu’en Grèce. Ces pays sont mis à contribution aussi quand ll s’agit de renflouer pour une ennième fois ce puits sans fond, ...Une opération qui commence à ressembler au mythe de Sisyphe et qui les épuise. -
@bakerstreet
Tout le monde était très content que la Grèce emprunte ! Spécialement les allemands qui leur ont prêté énormément pour qu’ils achètent les produits de leur industrie. C’est justement l’origine des déséquilibres qui ont suivi : l’euro qui a mis l’économie germanique sur un piédestal face à ses concurrents, les excédents allemands et le crédit facile aux premiers temps de l’union monétaire. Ensuite la crise est arrivée et par la grâce des spéculateurs, puis des eurocrates et de leurs relais aux niveau des gouvernements nationaux ( Sarko à l’époque ), ce qui était une aubaine pour la finance et les multinationales est devenu, par la substitution d’une dette publique à la dette privée, un cauchemar pour les grecs et au final pour les contribuables européens. Ce sont les eurocrates, et en particulier ici les concepteurs de l’euro, qui nous ont mis dans ce piège à rat ! Mais comme ils n’ont peur de rien vous allez voir qu’ils vont s’appuyer sur ce fiasco pour nous vendre l’idée qu’il est urgent de passer à l’étape suivante : + d’Europe, + d’intégration, un budget commun, etc... Ça s’appelle la méthode Monnet ( du nom du père fondateur de l’Europe, en réalité un employé de la CIA comme l’explique François Asselineau ) : avancer par petits pas, chaque étape étant vendue comme la conséquence inévitable de l’étape précédente, de manière à ce que le piège se referme petit à petit ! Je ne me réjouis pas de la crise grecque mais elle était inévitable. Si ça n’avait pas été la Grèce ç’aurait été un autre pays, le pays faible de la zone euro. Parce que le système européen est absurde, parce qu’il est prédateur par nature, destructeur d’acquis sociaux, d’environnement, d’humanité. On ne peut pas continuer dans cette voie. Maintenant c’est sûr que la sortie concertée et légale par l’article 50 est bien préférable à une sortie type grexit ou fraxit désordonné. C’est pour ça que j’ai adhéré à l’UPR.
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Soit la Grèce paie, soit elle en subira les conséquences, c’est aussi simple que ça.
Les masques tombent. Le fossoyeur de l’économie grecque Tsipras plaide pour creuser encore plus de tombes. Son seul souci est de provoquer des élections générales pour que son parti puisse obtenir le pouvoir total sur l’État grec et renverser la République, d’où son intérêt de sortir de l’UE, c’est tout un raisonnement qui se tient et qui nous montre la perversité du pouvoir aux mains des partis communistes ou fascistes, les partis extrême.
Les Grecs se sont payé des villas avec vos impôts européens. Pendant que vous payez des impôts, ils n’en payaient pas, car ils préféraient truander le fisc, la finance mondiale. Et maintenant que les institutions défendent vos droits, ces institutions sont taxées de criminelles .
La vraie « responsabilité criminelle » c’est hélas celle des Grecs eux-mêmes qui du fait de leur manque de civisme permanent, de la corruption généralisée, de l’économie parallèle instituée du haut en bas de l’échelle sociale depuis des décennies de gabegie et de pillage ; tous facteurs qui ont mené l’État grec dans le mur.
Et qui après mis au pouvoir sur des promesses démagogiques irréalistes un gouvernement incompétent d’extrémistes communistes, devra payer maintenant la lourde addition.
Magnifique respect de la démocratie et de nos valeurs occidentale !
Tout gouvernement venant du populisme peut être considéré comme une dictature en puissance. !!! Le communisme, le castrisme où récemment le chavisme en sont des exemples...-
@Werner Laferier
En Grèce, les impôts des salariés sont prélevés à la source, vous devez parler des riches grecs ? -
@Fifi Brind_acier
Désinformation.
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@Appolonius de Zante
CQFD ! -
@Fifi Brind_acier
Vous plaisantez...le taux de recouvrement est indigent,Quand aux impôts locaux, on est prié d’attendre l’invention du cadastre pour commencer à y penser. Tout le monde sait que la fraude est en Grèce un sport national, irrité de la colonisation ottomane, avec le sentiment de passer ainsi presque pour un héros. Tsipras lui même le reconnait et avait évoqué un plan visant à donner la possibilité aux touristes d’épingler les fraudeurs...Je ne commenteras pas cette idée démagogue et hautement comique...Les riches, les armateurs, le clergé, par contre, semblent bien toujours cachés dans les calanques grecques, à l’abri de toute investigation sérieuse.On préfère montrer les SDF tendant la main, pour fustiger Bruxelles, les affreux technocrates. Les gros céréaliers ne font pas autre chose en France, quand ils mettent les ramasseurs de châtaignes, pour crier famine, et réclamer des primes.Mais on ne dit pas des primes, on dit « des restitutions »...ou « restructuration » par exemple pour dire qu’on passe l’éponge, sur la dette.Le problème grec en tout cas n’est pas simple et ne peut être circonscri au pays. Les conséquences de la résolution ne se limitent pas d’ailleurs à la question des créances. Abandonner une partie des créances sur la Grèce constitue un précédent que d’autres pays peuvent ensuite vouloir mobiliser dans leur cas. -
@bakerstreet
« En Grèce, les 2/3 de la population paie ses impôts tout à fait normalement, salariés et fonctionnaires, car ils sont prélevés à la source. » -
@Fifi Brind_acier
Fifi, vous avez des fonds en Grèce, en plus de ceux chez Poutine ? -
Sans préjuger de ce qu’il adviendra il semble maintenant évident que l’intransigeance de Merkel soit devenu un piège pour l’UE et l’Allemagne.
Tout le monde sait aujourd’hui que les mesures imposées par la troïka sont aussi contre productive que socialement inacceptable.Au point qu’une sortie de la zone euro parait souhaitable aux grecs .Une aventure incertaine et de toute façon préférable à la certitude de sacrifices aussi pénible qu’inutile et sans fin.En revanche les conséquences d’un Grexit ne sont pas parfaitement prévisible pour l’UE.Seules les pertes liées aux créances sont assez bien connues.Pour les conséquences sur les banques européennes c’est déjà moins clair même si de colossales pertes sont à attendre .Mais le prix le plus fort à payer pour l’UE sera sans aucun doute politique.Le référendum promis par Cameron pourrait bien sonner le glas de l’institution.Et certains pays comme la Russie la Chine (voir la Turquie) pourraient avancer leurs pions au cœur même de l’Europe contre quelques amabilités.Tsipras n’en fait pas mystère qui multiplie les signes envers ces pays.Clairement la pression à changer de camp.-
Il y en a que ça fait marrer de dire « chouette ça va péter, cela fera du bien à tous ces cons ».
Sauf que la reprise économique montre timidement le bout de son nez en Europe et une nouvelle crise pourrait bien la faire capoter.
Alors les révolutionnaires du Week-End seront heureux et lèveront le poing.
Etre dans la merde juste pour le plaisir de faire la révolution ça n’est pas forcément si amusant que cela ... sauf pour ceux qui sont bien au chaud dans leur nid douillet.
Il y en a certainement quelques-uns ici.-
Moi je dis merci aux grecs et particulièrement à sa fine équipe de gauchistes ringards.
Car cela fait des années maintenant que à longueurs de commentaires, certains, ils se reconnaîtront, plaident pour la sortie de l’euro, la reprise de la souveraineté, tout le blabla habituedl quoi
et bien voilà une très bonne occasion de tester en vraie grandeur.
Les rigolos jouent les maîtres chanteurs, et bien allons-y
Car tout euro qui est encore déboursé pour ce panier percé est perdu.
La panique en Europe
C’est risible
les banques ont déjà été spoliées du principal de leurs dettes, le reliquat est entre les mains de la BCE et du FMI.
Et on peut sans problème se payer les valseurs grecs, pour la Belgique par exemple, c’est 6 milliards, moins et de loin que l’imbécilité de « transition énergétique » et surement moins que la participation qui, soyons pessimistes, serait décidée par la clique des escrocs climatiques à Paris.
Les allemands ont déjà « cramé 1000 milliards à ces imbécilités, alors , ça fait pas cher la tournée de Uzo
Et puis, cela renforcerait la crédibilité de l’union
soit vous faites partie de l’union, et vous vous conformez aux règles, soit vous sortez de l’union.
Que dire aux autres pays, si vous financez sans limite la fête au slip grecque ?
Par exemple, voilà ce qu’en pense un blogueur d’un pays qui a eu à connaître la merveilleuse expérience du communisme
http://motls.blogspot.fr/2015/06/greek-government-should-be-actively.htmlet depuis quand, un gouvernement élu,regroupant une majorité qui ne choque personne ici,dicterait la politique européenne , entérinée par un parlement représentant tous les pays ?
D’autant que les grecs se dépêchent de vider leurs comptes, pas très solidaires les grecs.Et puis, une fois que les grecs seront ma^tres de leur destin, ils pourront inviter les oligarques russes virés de Chypre, ou les chinois qui ont racheté la moitié du Pirée, et ont viré les dockers grecs.
Paraît que la dévaluation inévitable de la monnaie à imprimer,( Lotus est sur les rangs), ce sera bon pour les exportations, mais de quoi, des olives, de l’uzo,
Une fois de plus, la gauche va provoquer une cata mémorable, et comme d’hab, les »capitalistes, mettront la main au portefeuille pour tenter de sauver ce qui peut l’être.-
4ème scénario : l’UE/FMI laisse sortir la Grèce de l’euro, fait tout pour que ça se passe mal, : manifs des pro euro, blocage du pays, panique bancaire, tensions internes, puis active son réseau Gladio sur place qui doit bien être toujours actif (position stratégique de la Grèce en Méditerranée, base de la 6e flotte us).
Puis coup d’etat avec l’extreme droite (lien Gladio et extrême droite plus a démontrer), règime militaire...la Grèce morfle mais reste dans le giron US.Et le discours tout pret : « regardez ce qui arrive à qui veut sortir de l’UE : la dictature militaire »Scénario reproductible en Espagne si jamais podemos prenait la même voie que syrisa...-
En Grèce, le bank run s’accélère.
Jeudi 18 juin 2015 :
Les retraits des banques grecques s’accélèrent.
Les retraits des banques grecques s’accélèrent depuis le blocage le week-end dernier des négociations entre Athènes et ses créanciers, a-t-on appris jeudi de sources bancaires.
Les déposants ont retiré deux milliards d’euros sur les trois premiers jours de la semaine, soit environ 1,5% du montant total des comptes des banques du pays, qui s’élevait à 133,6 milliards d’euros fin avril, ont précisé les sources.
Conséquence de ce bank run : les banques grecques sont en faillite.
Vendredi 19 juin 2015, vers 8 heures du matin :
ALERTE – Grèce : réunion d’urgence vendredi à la BCE pour accroître les financements aux banques.
Le conseil des gouverneurs de la BCE doit tenir une conférence exceptionnelle ce vendredi pour discuter d’un possible relèvement des financements d’urgence (ELA) aux banques grecques, ont déclaré à l’AFP plusieurs sources européennes.
Cette conférence, organisée par téléphone à la demande de la Banque de Grèce, est programmée vers midi (10H00 GMT), ont fait savoir ces sources qui ont demandé à ne pas être identifiées.
Cette demande intervient alors que les retraits bancaires en Grèce se sont accélérés ces derniers jours.
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Grèce : pour le mois de mai 2015, les recettes fiscales se sont effondrées.
Les recettes fiscales sont en baisse de 24 %.
Pour la Grèce, c’est la mort par asphyxie.
Ces cinq derniers mois, les Grecs ont retiré 30 milliards d’euros hors des banques grecques.
Et le bank run s’accélère : pour la seule journée de jeudi 18 juin, les Grecs ont retiré 1 milliard d’euros hors des banques grecques.
Concernant la faillite des banques grecques, le gouverneur de la banque centrale de Grèce a paniqué. Vendredi matin, il a téléphoné à Mario Draghi pour lui demander une aide d’urgence.
La BCE tiendra une réunion exceptionnelle vendredi après-midi pour tenter de sauver les banques grecques.
Un membre de la BCE, Benoît Coeuré, a déclaré qu’il ne savait pas si les banques grecques pourraient ouvrir lundi 22 juin.
Mais à part ça, ça va.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKBN0OZ0E420150619?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0
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Faux arguments :
-La Grece est un tout petit pays. On a résolu le problème avec l’Irlande. Pourquoi pas la Grece ?
-Le défaut grec ne va pas augmenter l’austérité en France : Foutaises...Et alors l’Irlande ?En clair, l’UE ne risque pas grand chose, en terme financier et économique.
Le problème majeur, c’est la religion de l’euro. C’est le projet purement politique de l’UE colonisée par les USA. Si la Grece sort, alors ce peut-etre le début du démantèlement de l’Europe. L’Allemagne « qui ne veut pas payer » joue la partition américaine. C’est du pipo.
Mais l’argument financier n’est la que pour faire peur. Voir Jacques Sapir. En bref contoler l’euro, comme controler le yen, c’est tellement plus facile que de controler les diverses monnaies européennes !
Je résume : La Grece ne paye pas ? Mais rien à foutre !
La n’est pas la question ! La question est la suprémacie des USA sur l’Europe.
C’est pourquoi cet article de monsieur Caleb Irri, n’est qu’une arnaque fondamentaliste de la bétise ontologique de l’UE. Et reprise par ce blog pro-OTAN, anti-russe, et pro libéral qu’est le blog de Paul Jorion, qui refuse les théses d’un prix Nobel français tel Allais, « révèlé » par ce cher Jacques Attali...Quelle réfèrence !
(Jorion a dit : Marx s’est trompé ! Ouaff Hahahha ! C’est signé !)
Jorion a une thése : Supprimer la spéculation. Auatant dire supprimer la monnaie, instrument spéculatif par excellence. Meme avec du troc on a de la spéculation !
Veut-il qu’on revienne à 10 000 ans avant JC ? Ou pire.
L’art de parler pour ne rien dire, car la n’est pas le problème.
Car c’est bien Marx qui avait posé les vrais problèmes, pas Jorion...-
Beaucoup d’hypocrisie. La troïka refuse un nouveau prêt à la Grèce alors que le FMI vient de débloquer des crédits à l’Ukraine qui est pourtant ruinée.
Je suis plutôt d’accord avec la 3ème hypothèse avancée par l’auteur en début d’article : "(3)-Soit l’Allemagne se désolidarise de tout ça et c’est elle qui sort de l’Europe, peut-être pour former un groupe avec les Etats les plus riches ?« ; ou plus précisément que l’Allemagne a tout à gagner sur le long terme à faire éclater l’Europe et se repositionner dans la sphère eurasienne. Il n’a sans doute pas échappé à l’Allemagne que les US sont sur le déclin et qu’il est temps de mettre un terme à sa vassalité à laquelle elle est assujettie depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Pour continuer sa prééminence économique l’Allemagne à cependant besoin d’énergie, que seule la Russie est capable de fournir abondamment à bon marché. Quoiqu’il en soit, il lui faut donc établir un partenariat avec la Russie, avec ou sans Poutine... et »fuck the US".-
Il faut faire extrêmement attention au choix des mots et ne pas se laisser manipuler en jetant tout au feu.
Une union est toujours une bonne chose mais le mot que je préfère est l’ alliance.L’ UE actuelle est une structure aux ordres du cartel financier dont le but est la dictature des multinationales. C ’est très visible sur le territoire européen et américain et cela commence à prendre corps en Afrique aussi.
C ’est cette dictature qu’ il faut stopper et pour cela il suffit de dénoncer l’ ILLEGAGLITE et l’ ILLEGIMITE de tous ces traités et accords qui se sont faits en dehors de toutes les règles du droit
national, international, civil et pénal.-
Tipras a un atout majeur en main ! Vladimir Poutine a clairement fait savoir que la Russie pourrait se charger de la dette grecque, qui pourrait lui être remboursée par Athènes à un taux acceptable, et étalée sur plusieurs années. ( comme le font nos banques en rééchelonnement de nos dettes ).
Parallèlement, le gazoduc « Turkish-stream », réalisé par Gazprom, alimentera la Turquie en traversant la Grèce qui percevra des royalties au passage.Le calcul de Moscou n’est pas innocent : la Grèce est, et a toujours été un pays de religion orthodoxe, comme la Russie, et elle s’est battue farouchement contre le nazisme, comme la Russie.En fait, ces deux pays ont beaucoup plus de points communs entre eux, qu’avec le reste de l’Europe, et peuvent lui dire merde !Et alors que la Chine a commencé les travaux pharaoniques du canal reliant l’Atlantique au Pacifique, au Nicaragua, qu’est-ce qui empêche la Russie de se mettre d’accord avec la Grèce pour le percement d’un canal de 30 ou 40 km entre la Mer Noire et la Méditerranée, au Nord du détroit du Bosphore ?Je ne suis pas technicien en la matière, mais au vu d’une carte, ça me paraît possible.Cela permettrait à la flotte russe de Mer Noire d’installer des bases en Méditerranée pour mieux contrôler le Moyen-Orient, histoire de montrer aux Etats-Unis qu’à ce petit jeu on peut être deux !Et si j’y ai pensé, Moscou l’a certainement envisagé avant moi !-
@Laurent 47
Une petite rectification à mon commentaire !La Grèce ne va pas jusqu’au détroit du Bosphore, car il y a Istamboul et la partie occidentale de la Turquie entre les deux ! Mea culpa !Par contre, la Turquie a toujours l’intention de percer un canal qui permettra une circulation maritime plus importante entre la Mer Noire et la Méditerranée, car le détroit du Bosphore est engorgé.Ce canal pourrait se réaliser à la frontière entre la Grèce et la Turquie, soit environ une centaine de kilomètres, et cet ouvrage serait du gagnant-gagnant pour les deux pays.Le passage du gazoduc Turkish-stream à destination de la Turquie nécessite l’accord de la Grèce.Le creusement du canal à la frontière nécessite l’accord de la Turquie.Les deux pays pourraient ainsi clore définitivement le contentieux né de l’annexion de la moitié de l’île de Chypre par la TurquieLa Russie qui est partenaire des deux pays, a tout intérêt à voir aboutir ce projet, et dispose de la technologie pour ces travaux.Donc rien d’irréalisable, sinon une histoire de gros sous ! -
@Laurent 47
La Turquie ne pourra jamais à la foi rester dans l’OTAN et faire le turcstream avec les russes.Erdogan devra dennoncer ou il sera gicler par les USA.Déjà il vient de subir une défaite électorale...Une révolution colorée est si vite arrivée... -
@TARTOQUETSCHES
devra renoncer ... -
Si j’en juge par ce fil, nombreux sont les gaulois qui ont prêté des euros aux grecs ! Vous avez peur, c’est normal. Mais rassurez-vous, Tsipras ne va pas quitter l’€, il attends juste d’être viré pour qu’au FMI, Mme Lagarde ait enfin affaire avec de « grands garçons »...
Sauf que si on le vire, il faudra le laisser vivre sa vie comme le peuple grec l’aura décidé. On ne pourra pas , comme s’il avait claqué la porte, le punir avec les embargos et autres rétorsions dont les capitalistes sont friands ! Et, sur la dette grecque, messieurs les gaulois, il faudra vous asseoir...Bravo Tsipras et ..bonsail à tous !!!-
Quand on arrive à ce taux de bétises par ligne, c’est grave !
Ex : « dans tous les cas il faudra, d’une manière ou d’une autre, rembourser ces milliards perdus » .... et pourquoi donc ? perdus par qui ?
Tous ces « experts » ou pseudos qui aiment à encombrer les médias (même les Mediavox) avec leurs certitudes m’exaspèrent !! leur conformisme avec les thèses les plus réactionnaires me subjuguent !!!-
Vincent Brousseau (ex-BCE) propose une analyse assez pédagogique sur la dette Grecque, Française et Allemande. Les conclusions portent sur les marges de manoeuvres à disposition de chacun des pays (minilien.fr/a0pzeb). Pour une fois, assez instructif, de nombreux économistes présentant les choses souvent de manière incompréhensible, de mon pont de vue du moins.
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@gerald2
« L’euro avant, pendant et après » par Vincent Brousseau, économiste français à la BCE jusqu’en 2014. -
La
La Grèce est déjà en défajt puisqu’elle ne peut pas remboirsersa s s’endetter de nouveau.Il n’est pas nécessaire d’être économiste c’est du bon sens.Imaginez un ménage obligé de faire des crédits pour rembourser les intérêts de ses crédits, il fait défaut sur sa dette ou non ?-
Un rapport indique que la dette grecque est illégitime.
Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.
Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd’hui et demain ses premières conclusions. Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse. Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées ; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette. Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit (traduction du résumé publié en anglais ici) :
1. la dette avant la troïka
Ce chapitre revient sur les analyses de la croissance de la dette publique grecque depuis les années 1980.
Il conclut que l’augmentation de la dette n’est pas le résultat de dépenses publiques excessives, qui sont en fait restées inférieures aux dépenses publiques des autres pays de la zone euro, mais plutôt en raison des taux extrêmement élevés, des dépenses militaires excessives et injustifiées, de la perte de recettes fiscales due à des sorties illicites de capitaux, de la recapitalisation des banques privées, et des déséquilibres internationaux créés par les failles dans la conception de l’Union monétaire elle-même.
L’adoption de l’euro a conduit à une augmentation drastique de la dette privée en Grèce à laquelle les grandes banques privées européennes ainsi que les banques grecques ont été exposées. La crise bancaire a contribué à la crise de la dette souveraine grecque. Le gouvernement de George Papandreou a aidé à présenter les éléments d’une crise bancaire comme une crise de la dette souveraine en 2009 en mettant l’accent et en augmentant le déficit public et la dette.
2. Évolution de la dette publique grecque entre 2010 et 2015,
Ce chapitre conclut que le premier accord de prêt de 2010 a principalement visé le sauvetage des banques privées et a permis aux banques de réduire leur exposition aux obligations d’État grecques.
3. la dette publique grecque en 2015
Ce chapitre présente la nature controversée de la dette actuelle de la Grèce, les principales caractéristiques des prêts, qui sont analysés plus en profondeur dans le chapitre 8.
4. Mécanisme de la dette en Grèce
Ce chapitre révèle les mécanismes des accords qui ont été mis en œuvre depuis mai 2010. Ils ont créé une quantité importante de nouvelle dette, tout en générant des coûts abusifs ainsi que l’approfondissement de la crise.
Les mécanismes révèlent que la majorité des fonds empruntés ont été transférés directement aux institutions financières. Plutôt que de bénéficier à la Grèce, ils ont accéléré le processus de privatisation, par l’utilisation d’instruments financiers .
5. conditionnalités contre la durabilité
Ce chapitre présente comment les créanciers ont imposé des conditions intrusives attachés aux accords de prêt, ce qui a conduit directement à l’impossibilité économique et à l’insoutenabilité de la dette. Ces conditions, sur lesquelles les créanciers insistent encore, ont non seulement contribué à la baisse du PIB, mais aussi à un emprunt public plus élevé, faisant la dette de la Grèce plus insoutenable encore, mais a également provoqué des changements dramatiques dans la société, et a provoqué une crise humanitaire.
La dette publique de la Grèce peut être considérée comme tout à fait insoutenable à l’heure actuelle.
6. Impact des « programmes de sauvetage » sur les droits de l’homme
Ce chapitre conclut que les mesures mises en œuvre dans le cadre des « plans de sauvetage » ont directement affecté les conditions de vie des personnes et ont violé les droits de l’homme, que la Grèce et ses partenaires sont tenus de respecter, de protéger et de promouvoir en vertu du droit national et international.
Les ajustements drastiques imposés à l’économie grecque et à la société dans son ensemble ont provoqué une détérioration rapide du niveau de vie, et restent incompatibles avec la justice sociale, la cohésion sociale, la démocratie et les droits humains.
7. les questions juridiques entourant les protocoles d’entente et de prêt
Ce chapitre soutient qu’il y a eu violation des droits de l’homme de la part de la Grèce elle-même et des prêteurs que sont les États membres de la zone euro, la Commission européenne, le Parlement Européen, la Banque Centrale et le Fonds monétaire International, qui ont imposé ces mesures à la Grèce.
Tous ces acteurs ont échoué à évaluer les violations des droits de l’homme comme un résultat des politiques qu’ils ont obligés de poursuivre, et ont aussi directement violé la Constitution grecque en dépouillant efficacement la Grèce de la plupart de ses droits souverains.
Les accords contiennent des clauses abusives, qui contraignent la Grèce à capituler sur des aspects importants de sa souveraineté. Ceci est imprimé dans le choix de la loi anglaise comme régissant le droit pour ces accords, ce qui a facilité le contournement de la Constitution grecque et les obligations internationales des droits de l’homme.
Il y a plusieurs indications qui montrent que les parties contractantes ont agi de mauvaise foi, ce qui rendent ces accords invalides.
8. évaluation des dettes illégitimes, odieuses, illégale et la non-viables
Ce chapitre fournit une évaluation de la dette publique grecque selon les définitions relatives à la dette odieuse, illégitime, illégale et non viable adoptées par le Comité.
Ce chapitre conclut que la dette publique grecque, en date de juin 2015 est insoutenable, puisque la Grèce est actuellement incapable de rembourser sa dette sans compromettre gravement sa capacité à remplir ses obligations de base des droits humains. En outre, pour chaque créancier, le rapport fournit des preuves de cas indicatifs de dettes illégales, illégitimes et odieuses.
Dette envers le FMI : Elle doit être considérée comme illégale puisque qu’elle a violé les propres statuts du FMI, et ses conditions enfreignaient la Constitution grecque, le droit international coutumier, et les traités auxquels la Grèce est partie. Elle est également illégitime, puisque les conditions incluses empiétaient sur les obligations en matière de droits de l’homme. Enfin, elle est odieuse puisque le FMI savait que les mesures imposées étaient antidémocratiques, inefficaces, et conduiraient à de graves violations des droits socio-économiques.
Dettes envers la BCE : Elles doivent être considérées comme illégales car la BCE a sur-intensifié son mandat en imposant l’application des programmes d’ajustement macro-économiques (par exemple la déréglementation du marché du travail) par l’intermédiaire de sa participation à la Troïka. Les dettes envers la BCE sont également illégitimes et odieuses, puisque la principale raison d’être du programme était de servir les intérêts des institutions financières, permettant aux grandes banques privées européennes et grecques de se débarrasser de leurs obligations grecques.
9. les fondations juridiques pour la répudiation et la suspension de la dette souveraine grecque
Ce chapitre présente les options concernant l’annulation de la dette, et en particulier les conditions dans lesquelles un État souverain peut exercer le droit de répudiation ou la suspension du paiement de la dette en vertu du droit international.
Plusieurs arguments juridiques permettent à un État de répudier unilatéralement sa dette illégale, odieuse et illégitime. Dans le cas de la Grèce, un tel acte unilatéral peut être fondée sur les arguments suivants :
- la mauvaise foi des créanciers qui ont poussé la Grèce à violer la loi nationale et les obligations internationales relatives aux droits de l’homme ;
- la prééminence des droits humains sur les accords tels que ceux signés par les gouvernements précédents avec les créanciers ou la troïka ;
- la coercition ;
- les clauses abusives qui violent de manière flagrante la souveraineté grecque et violent la Constitution ;
- et enfin, le droit reconnu en droit international à un État de prendre des contre-mesures contre les actes illégaux commis par ses créanciers, qui endommagent délibérément sa souveraineté budgétaire, l’obligent à assumer la dette odieuse, illégale et illégitime, violent l’autodétermination économique et les droits humains fondamentaux.En ce qui concerne la dette insoutenable, chaque État est légalement en droit d’invoquer la nécessité dans des situations exceptionnelles afin de sauvegarder les intérêts essentiels menacés par un péril grave et imminent. Dans une telle situation, l’État pourra être dispensé de l’accomplissement de ces obligations internationales qui augmentent le péril, comme cela est le cas avec les contrats de prêts en suspens.
Enfin, les États ont le droit de se déclarer unilatéralement insolvable quand le service de leur dette est insoutenable, dans ce cas, ils ne commettent aucun acte illicite et donc n’en portent pas la responsabilité.
La dignité des personnes vaut plus qu’une dette illégale, illégitime, odieuse et insoutenable
Ayant achevé son enquête préliminaire, le Comité estime que la Grèce a été et est la victime d’une attaque préméditée et organisée par le Fonds Monétaire International, la Banque Centrale Européenne, et la Commission Européenne. Cette mission violente, illégale et immorale était exclusivement destinée à transférer la dette privée sur le secteur public.
En mettant ce rapport préliminaire à la disposition des autorités grecques et du peuple grec, le Comité estime avoir rempli la première partie de sa mission telle que définie dans la décision du président du Parlement du 4 Avril 2015. La commission espère que le rapport sera un outil utile pour ceux qui veulent sortir de la logique destructrice de l’austérité et défendre ce qui est aujourd’hui mis en péril : les droits humains, la démocratie, la dignité des peuples, et l’avenir des générations futures.
Et ce qui est valable pour la Grèce est valable pour tous les états sous le contrôle direct de la City de Londres .
Ces gens sont des escrocs, la dette est illégitime, leurs accords, traités sont nuls et non avenus et toutes leurs constructions sont des multinationales gouvernementales qui sont forcloses depuis le 25 décembre 2012.Toutes les informations sont là.
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Nous sommes dans le royaume de l’absurde.
Que serait la victoire de Tsipras ? Cela consisterait a arreter l’austérité. Comment ? Eh bien la BCE dirait comme pour l’Irlande que la dette grecque sera remboursée dans 50 ans !
Victoire ! Oui et alors ?
Pour que les grecs retrouvent leur train de vie il faudrait un développement digne de la Chine. Vu les structures économiques grecques en UE et zone euro : Impossible !
Alors ? Et bien les grecs vont continuer à emprunter et refaire une autre dette, qui un jour sera trop énorme, et Tsipras reviendra taper à la porte de la BCE....Pyramide de Ponzi.
Résultat ?, que dalle ! A quoi servent les QE aux USA, au Japon ? A rien !
Donc victoire de la Grece ? Echec de l’Europe ? Alors Tsipras qui veut rester en Europe, en y restant va continuer à détruire l’Euro ? Donc s’auto détruire ? Il est fou ce mec !
En fait cela ne résoudra rien du tout pour l’économie grecque. La Grèce aura retrouvé un peu de souveraineté ? Beaucoup moins que si elle sortait de la zone euro, voire de l’UE !
Prenons le cas ou Tsipras perds, lache devant l’Allemagne. Parceque la France la dedans, ça n’existe plus depuis l’élection du capitaine de pédalo.
Victoire de la zone euro ? Victoire de l’austérité ? Mais l’austérité est une catastrophe économique...Le résulat c’est que finalement Tsipras sera éjecté, et ce sera Aube Dorée qui sera la...Et Le Pen en France. Et partout ailleurs des nationalistes anti-euro, et meme anti-UE.Une solution pour nous de s’en sortir :
-Virer les grecs , portugais, etc, de la zone euro. Ce qui implique une austérité moindre, et meme une possibilité de redémarrage à la Keynes(Je n’y crois pas, on peut rèver comme Sapir...). Car des pays, comme la France gardent une possibilité de reprise par ses industries de pointe, inexistantes ailleurs. Meme pour la France, il faudrait sortir de l’euro-mark !Désolé, les autres, nous n’avons plus les moyens de vous entretenir....
Pour retrouver votre niveau de vie il faudra continuer à vous endetter auprés de la BCE, ou attendre 20 ans en se retroussant les manches. Pas d’autres solutions. De toute façon de QE en QE ,la BCE finira par exploser, et l’euro ne vaudra plus rien.
Et non, on ne pourra plus vous aider...Epoque terminée.La solution pour la Grèce est de sortir de l’Europe, puis de l’UE et son carcan, et se rapprocher des BRICs... Elle pourra se développer plus rapidement et les grecs retrouver dans quelques années leur train de vie, mais aussi un nouvel espoir et une nouvelle fierté, de nouvelles ambitions. Mendigoter des sous à Merkel, c’est pas une vie...Surtout que le résultat sera sans lendemain.
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Je suis d accord avec l auteur mais pas pour les mêmes raisons...
Le gouvernement grec n a pas l intention de sortir de l Europe, mais pas du tout...Le défaut grec va obliger sont gouvernement a accepter un plan de « sur endettement », dans un avenir proche, la Grèce va privatiser sont service publique et vendre beaucoup sur sont territoire et donner la main a l Europe sur sont gouvernement qui ne sera plus que délégués syndicaux...Voir même plan diabolique adhérer au Bric et leur pomper de l argent qui va finir dans les poches de l Europe...(qui finira dans celles de L empire étasunien... La Russie va apprécier...)Si ils avaient l intention d abandonné la Grèce, prêteraient ils 1.1 milliard de plus a leurs banques... ?La France non plus n a pas l intention de sortir de l Europe, l idée est soutenu par marine Le Pen (http://www.euractiv.fr/sections/politique/le-nouveau-groupe-dextreme-droite-au-parlement-europeen-veut-dissoudre-la-zone) et donc ne peut être que l opposé de celle de notre gouvernement PauméS et Ripoublicons...Bizarrement les seul a vouloir partr sont les étasuniens d Angleterre... marrant...-
Ps : je ne soutien pas non plus pour la Fraude Nazi... (je suis dans le premier partie Français l abstention !)
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