« Nous sommes dans une crise de la surrégulation »
53 réactions à cet article
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Sabine Hérold la bouffonne du capital qui se bat contre les « monopoles » (lire services publics) et qui parle de Besancenot comme étant le « Bouffon du Roi » dans son dernier torche-cul me fait bien marrer....
Démontrer que Besancenot est le meilleur allié de Sarkozy pour « plus de fonctionnaires et toujours plus d’État », il fallait le faire. Elle l’a fait....
Si les capitalistes n’avaient que ce défenseur, la Révolution c’est pour demain... En tous cas merci à l’auteur pour ce festival de crétineries.... De quoi aller à l’apéro le coeur léger...
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Non, nous sommes contre les monopoles publics et privés.
C’est écrit en toute lettre dans notre tribune européenne. -
ASINUS 16 mai 2009 19:34yep vous semblez pourtant en passe d en détenir un de monopole la courtoisie
la plus élémentaire m interdit de vous le citer , pour la régulation c est selon m est avis que ce qui manque a nombre d entre vous c est dans renconter un de « régulateur »
au sens westernien du terme -
Si vous avez des preuves à propos des « lobbyistes habituels dûment appointés », exposez les. Sinon, cessez ces propos diffamatoires.
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Keyrié 17 mai 2009 19:03Mais non, comme tous les artistes il a un mécène. Ce qui explique sa morale à géométrie variable
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Jeune auteur, méfiez-vous de commencer à croire tous ces bétises, et, malheureusement, continuer sur cette lancée en adhérant à des idées d’extrème-droite.
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Vil commentateur, vous seriez bien avisé de différencier le conservatisme du libéralisme. On peut-être être jeune mais déjà avoir plus d’autonomie intellectuelle que vous.
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L’extreme droite francaise est : protectionniste (comme le NPA), anticapitaliste, raciste, Alternative Liberale est liberale economiquement et socialement. Je vous invite a vous renseigner sur le programme d’Alternative Liberale.
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Je vais répondre ici au commentaire d’eleusis : Lepen était un adepte de von Hayek dans les années 80. Quand à Besancenot, il n’est pas protectionniste, il est surtout décroissantiste, comme le prouve la fameuse et fumeuse liste « Audaces » ansi que son anti-nucléairisme primaire. Tout deux ne font que surfer sur des choses que les gens pourrait penser, et n’ont aucune pensée politique réelle. Quand au mythe du protectionnisme d’extrême droite casson-le : Abraham Lincoln avait dressé des barrières douanières et fait émettre des « green back » par l’Etat, sous les conseils de Henry Carey, tandis que les sudistes faisaient du libre-échange avec les britanniques pour se procurer les esclaves, on a d’ailleurs appelé ça le commerce triangulaire. résultat : les Etats yankee était industrialisés, et les sudistes non, ce qui a provoqué la victoire du Nord. L’Histoire a l’air de juger bien cruellement la bétise libre-échangiste.(car c’est de cele qu’il s’agit, plus que de « libéralisme », mot qui ne veut rien dire)
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A écouter tout particulièrement sur Adopi, ce qui tranche le noeud gordien entre deux solutions également détestables, Hadopi et licence globale. Là où l’Europe va rendre inapplicable le texte du Roi. Savoureux, non ?
Excellente compréhension aussi de la nature de la criiiiise, analyse « autrichienne », qui renvoie marxistes, keyneisiens et libéraux friedmaniens dans les poubelles étatistes.Et Besancenigaud bouffon du Roi Sarkozy ? L’idée est un peu provocante, surtout pour les rebellocrates qui vont se sentir insultés.Tant pis pour eux.
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Etre insultés par les tenants de l’ordre établi signifie que l’on est sur la bonne voie... Les défenseurs de ces chiens de patrons voyous prétendant manipuler à leur guise une armée d’esclaves ne valent pas mieux qu’eux...
L’État étant comme chacun sait un appareil de domination d’une classe dominante sur les autres et vos amis libéraux dépendant étroitement de lui et de la sollicitude de ses forces armées à leur égard vous feriez mieux de ne pas trop l’attaquer dans une période où il vous rend bien service.
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Blabla blabla.... ronronronronronron.....
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C’est quand vous dormez que vous êtes le moins dangereux pour vous-même....
Ayant cru comprendre que vous étiez intermittent au chômage, soyez assuré que la petite Hérold ne tolérerait pas vos ponctions mensuelles sur le budget de l’État...
Ce n’est que lorsqu’elle vous enverra casser des cailloux (si on la laissait faire) que vous vous réveillerez
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Comprendre est un mot que vous ne devriez pas utiliser à la première personne du singulier.
Comme par exemple, d’utiliser l’expression « intermittent au chômage ». Par définition, l’intermittence alterne les périodes d’emploi et de chômage, indemnisé ou non. Ce que on appelle aussi la précarité, à opposer aux inquiètes exigences de ceux qui se protègent dans leurs emplois, en érigeant des barrières excluantes.
Alors ne me gonflez pas avec vos discours usés sur les « partisans du capital ». Des cailloux, j’en casse déjà. -
Plutôt que de casser des cailloux allez voir là.... les précaires (que je soutiens) se défendent aussi contre les méfaits de cette société capitaliste...
Bon courage !
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Vous soutenez ? Vous êtes un souteneur donc. Bravo. Toutes mes félicitations.
Merci pour le lien, mais il y a longtemps que je ne vole plus dans les supermarchés, même au nom de la lutte contre le capital. -
« Merci pour le lien, mais il y a longtemps que je ne vole plus dans les supermarchés »
Depuis que vous touchez les allocations du méchant État qui pourrit le marché libre et non faussé ? -
Exactement. D’une part je récupère une partie de ce qui m’est volé, et d’autre part en plus j’ai l’immense satisfaction de voir les couillons partisans de l’Etat Nounou être ponctionné pour mon entretien. Merci. Continuez comme ça, c’est parfait.
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Exactement, dites-vous.....
Donc, si j’ai bien compris, si AL et les « libéraux » parvenaient au pouvoir et vous supprimaient vos allocs vous reviendriez au vol dans les supermarchés, envoyant une fois de plus, valser vos grands principes à géométrie variable.... -
Pfffff. Les alter-comprenants comprennent... de travers.
Ceux qui volent dans les supermarchés au nom de la lutte contre le capitalisme, ce sont les précaires que vous soutenez.
Ceux qui ont des principes à géométries variables, ce sont ceux qui prétendent agir au nom des précaires, et qui ne feraient rien qui puisse nuire à leurs petits avantages acquis. Compris ?Je ne sais si AL est susceptible d’arriver au pouvoir (il faudrait qu’il y ait au minimum une forte minorité libérale en France), mais ce serait alors pour faire de la politique négative, c’est à dire pour rendre de la liberté aux acteurs de la société. Car le bien-être n’est qu’un effet collatéral inattendu de la liberté, un effet du génie humain libre de s’exprimer, un phénomène émergeant, et non une construction scientifique.
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Pas du tout. Relisez, c’est lui qui revendique ce titre.
Mais, dîtes donc, vous n’êtes pas très mignon, Reneve. Quelle mouche vous pique ? Savez vous que vous êtes d’une extrême vulgarité ? Remarquez, ce n’est pas une surprise, tout chez vous transpire la vulgarité. Mais un peu de tenue ne nuit pas à la tenue sur un forum citoyen, surveillez donc vos pulsions.
Vous me diffamez gravement. Faut-il que je vous montre mes bulletins de salaires ? Faut-il que je me roule dans la fange collectiviste en proclamant que l’Etat est mon Dieu pour avoir droit à ce que tous ont droit, et me retrouver ainsi doublement spolié, imposé ?
C’est bien la morale de ce système merdique que vous « soutenez » : quand l’état se mêle d’assister, il finit par se mêler aussi de ce que pense l’assisté. Vous n’êtes, après tout qu’un fasciste de gauche.Vous ne pouvez rien contre ma liberté de penser. Allez vous faire voir.
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ASINUS 16 mai 2009 19:31tsss le péripate gardez vos nerfs , vous reagissez tel un prolo licencié « ça nous ferait
un point commun » , ah au fait je sais que vous en battez mais j ai déja trouvé un nouveau
boss, mon dieu pourvu qu il ne vienne pas lire les idées des libéraux ici !!!!! -
Mais je suis très calme ! Voyez cet âne bête à manger de la paille qui est allé exhumer un post où je me plaignais déjà de ses méthodes de petit facho à la noix. Faut vraiment être con pour fournir les verges pour se faire battre ! Enfin, c’est son problème.
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Je reconnais bien là l’esprit de caste des clercs de l’état, l’esprit totalitaire des fascistes de gauche qui exigent soumission contre rétribution.
Dans un pays où l’Etat est le seul employeur, toute opposition signifie mort par inanition. L’ancien principe : qui ne travaille pas, ne mange pas, est remplacé par un nouveau : qui n’obéit pas, ne mange pas.«
L. Trosky 1937, qui n’a pas écrit que des conneries. Et donc, les petits fascistes voudraient que par souci de »cohérence", ceux qui désaprouvent l’assistanat se placent en situation d’infériorité et crèvent la dalle pendant que les remuants gauchistes intermittents se gavent de subvention.Allez vous faire voir.
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« l’esprit de caste des clercs de l’état, l’esprit totalitaire des fascistes de gauche »
Pathétique Péripate !
Même plus conscient du ridicule de ses propos... -
C’est vraiment passionnant, la façon dont les neocommunists ont réussi à propager le mensonge que leur crise est la conséquence de la déréglementation. Ils sont très forts en propagande.
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franck2009 16 mai 2009 14:43SABINE HEROLD :
OUI A LA LEGALISATION DE TOUTES LES DROGUES ( Pourquoi seulement le cannabis ? Encore une insupportable discrimination ! )
OUI A L’OPPOSITION A HADOPI
POUR TOUT LE RESTE : NON
Maintenant si vous voulez qu’on se rencontre pour boire un pot : Oui oui oui !
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Pour le pot, c’est possible :
Sabine Herold dédicacera le Bouffon du Roi,mardi 19 mai, de 19h à 21h,au café Le Pré aux Clercs, 30 rue Bonaparte à Paris(M° St Germain des Prés) -
Partout en Europe, les partis libéraux se comportent comme des arbitres entre la gauche et la droite étatistes. Ce sont de grands partis qui recueillent 15 à 20 % des suffrages. L’ELDR est la troisième force politique au parlement Européen.
Il est urgent que notre pays qui a largement contribué à la formation des idées libérales retrouve une formation d’authentiques libéraux, ceux qui ne font pas de différence entre l’économique et le sociétal.
Nous avons actuellement un fort courant d’adhésion venant de ceux, de droite ou de gauche, qui réalisent que l’Etat trompe les plus faibles, qu’il maintient les privilèges, et qu’il nous prive peu à peu de toutes nos libertés.Votez Alternative Libérale ou venez nous rejoindre !
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Le principal privilège que l’État maintient (si besoin par la force) est celui des possédants à exploiter la majorité du peuple travailleur.... AL n’est qu’un pion aux mains des capitalistes qui en ont bien d’autres en stock....
L’hypocrisie de sa posture de parti défendant les libertés est flagrante notamment en ce qui concerne le droit de grève que le clown Hérold dénonçait déja lorsqu’elle appartenait à « Liberté chérie », assemblée de bourgeois réacs d’un autre siècle...
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Faire croire que la liberté totale (du loup dans la bergerie) est la liberté républicaine est une imposture.
Depuis que les services publics, propriété des citoyens, ont été privatisés des milliards ont été perdus, la qualité des prestations s’est détérioré et leurs tarifs ont fortement augmenté. Logique puisque les clients doivent en plus rémunérer les actionnaires et payer les gros salaires des dirigeants, qui ne pensent qu’à diminuer le nombre des salariés pour augmenter les marges (voir EDF, GDF, France Télécom, BNP, et bien d’autres )
Prétendre que les consommateurs y gagnent est un mensonge.
Mettre la Sécu en concurrence, c’est détruire la Sécu au bénéfice des assurances privées. Cela conduira rapidement à une médecine à plusieurs vitesses. Seuls les riches disposeront des moyens de se soigner convenablement, les pauvres étant condamnés à mort en cas de maladie grave.
Les assurances deviendront hors de prix puisqu’en toute logique libérale, elles ne seront plus obligatoires, ni pour les salariés, ni pour le patronat sauf à maintenir des contraintes pour certaines catégories d’assujettis.
Il faudra beaucoup de policiers et de prisons pour protéger les privilégiés de la colère du peuple.
La liberté du pauvre de crever remplacera la liberté du citoyen.
L’inégalité remplacera l’égalité.
La charité remplacera la fraternité.La dictature remplacera la république.
Vu ce qui précède, il me semble que le parti libéral est déjà au pouvoir en France et que sa révolution est en cours.
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- Faire croire que la liberté totale (du loup dans la bergerie) est la liberté républicaine est une imposture.
Or le loup ne demande pas son avis aux moutons pour les dévorer.En fait, on peut retourner la formule et dire que le loup c’est l’Etat et que la bergerie c’est le peuple qu’il taxe, réglemente, embrigade, et envoie se faire tuer à la guerre sans lui demander son avis.
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Vous voulez dire que les patrons demanderont le consentement des employés avant de délocaliser une usine par exemple ? Si c’est ça, je vote AL tout de suite !
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Je retourne l’argument.
Il faudrait donc qu’une entreprise demande une autorisation à l’Etat pour transférer du travail vers les pays pauvres ?
Bref vous êtes pour maintenir les pays pauvres dans la misère pour des raisons « sociales ». -
Bah, voilà, peut-etre que vous venez de comprendre le paradoxe que reprsente le concept de liberté en société. La liberté des uns empiète forcément sur la liberté des autres. A l’extrème, une liberté totale ne pourrait etre exercée que par un seul homme au détriment de tous les autres.
Tout le dilemme est d’équilibrer les libertés des uns et des autres.
Et je trouve qu’aujourd’hui, la liberté des ouvriers et des employés est nettement plus restreinte que celle des entrepreneurs, des actionnaires ou des banquiers.
La liberté ? oui ! Mais pour qui ? Pour qui vous roulez ? -
Je retourne l’argument.
Il faudrait donc qu’une entreprise demande une autorisation à l’Etat pour transférer du travail vers les pays pauvres ?
Et bien non, si je suis votre discours sur la coercition, il suffirait que le patron obtienne l’assentiment de ses employés, je n’ai nulle part parlé d’une autorisation de l’Etat.
Et pour répondre à votre deuxième affrirmation, je vais vous surprendre, mais je ne suis pas pour que les pays pauvres restent pauvres. -
J’ai de la sympathie pour les libéraux sincères, beaucoup moins pour les milliardaires qui administrent les think tank libéraux. Parce que leur ambition n’est rien moins que de détruire les Etats pour se substituer à eux. La puissance publique concurrence leur puissance privée.
D’autre part, ce qui me gène chez les libéraux, c’est l’emploi des mots « liberté » et « responsabilité » à tout bout de champs. Ils les emploient dans une acception très restrictive. La liberté ne se résume pas à choisir entre plusieurs options. Elle est intimement liée au savoir, au consentement éclairé. La responsabilité est liée au degré de puissance. Et l’homme est bien faible ; il réagit plus qu’il n’agit.
L’Homme est un être contradictoire. C’est à la fois un individu et un animal social. De cette contradiction originelle découlent les principaux problèmes que l’on peut formuler par des rapports antinomiques plus ou moins prononcés : égoïsme/altruisme ; inclusion/exclusion ; création/destruction ; humilité/orgueil ; domination/soumission…. Cette ambivalence humaine conduit à se poser la question essentielle : l’espèce progresse-t-elle par les individus ou par le groupe ?
L’Homme est un opportuniste. L’individu, la société et l’espèce sont en perpétuelle mutation, l’Homme s’adapte à toute situation. Malgré cette faculté, seule perdure la nature ambiguë et contradictoire de l’Homme.
Toutes les sociétés humaines sont fondées sur ces contradictions et favorisent tantôt un aspect, tantôt l’autre, mais aucune n’est parvenue à limiter les excès qui découlent d’une inclination particulière, sauf de très rares sociétés premières.
Cela étant posé, les sociétés qui sacrifient l’individu au groupe, ou le groupe à l’individu ne peuvent fonctionner parce qu’elles ne respectent pas la nature ambivalente de l’Homme. Les unes comme les autres ne peuvent exister que par la contrainte. Contrainte de l’Etat pour les premières, contrainte de la propriété privée pour les secondes. Dans un monde fini, la propriété privée des uns prive de propriété les autres.
Le groupe a besoin de l’individu. Il doit favoriser son épanouissement et lui accorder une récompense spécifique pour ses mérites. L’individu a besoin du groupe. C’est grâce à lui (parents, amis, enseignants, médecins, etc.) qu’il s’est élevé. Pour cette raison, mais aussi pour ne pas déséquilibrer le groupe, la récompense doit être plafonnée. Les hyperfortunes que l’on connaît aujourd’hui déséquilibrent la société.
La crise ne vient pas du libéralisme qui n’a jamais été appliqué. Elle trouve son unique origine dans la constitution de grandes fortunes qui ont vampirisé le système d’échange de biens et de services.
Ce n’est pas difficile de comprendre que la Terre est une planète à la géographie finie aux ressources finies alors que la démographie croît. Un système qui permet l’accumulation infinie de richesses s’essouffle à un moment de son histoire. C’est comme une partie de monopoly : à la fin, il n’en reste qu’un.
Je suis intimement convaincu que le libéralisme serait parfaitement accepté s’il proposait le plafonnement des fortunes personnelles. Un plafond suffisamment élevé pour que l’individu tire le groupe mais trop bas pour que ce dernier se sente menacé.
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- Cela étant posé, les sociétés qui sacrifient l’individu au groupe, ou le groupe à l’individu ne peuvent fonctionner parce qu’elles ne respectent pas la nature ambivalente de l’Homme.
Une société peut sacrifier l’individu au groupe (l’histoire en est remplie) mais il n’est pas possible pour une société de sacrifier le groupe à l’individu. La formule n’a pas de sens puisque parmi la liberté de l’individu figure celle de former des groupes.Ainsi une société qui interdirait les coalitions (par exemple les grèves) ne pourrait être considérée comme libérale.
Le libéralisme ne s’oppose donc qu’au groupe obligatoire (collectivisme coercitif) mais absolument pas au groupe librement constitué.
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- Vu ce qui précède, il me semble que le parti libéral est déjà au pouvoir en France et que sa révolution est en cours.
Nous ne vivons pas dans un monde libéral. Depuis la seconde guerre mondiale les Etats Nations n’ont cessé, de façon continue d’augmenter leurs prérogatives et de faire mains basse sur la planète.
En France les dépenses de l’Etat atteignent 54 % du PIB (somme des valeurs ajoutées des entreprises). Aux Etats Unis elles sont de l’ordre de 36 % et on a bien vu à l’occasion de la crise des « subprimes » que les engagements hors bilan de l’Etat américain étaient notablement plus élevés. Dans certaines dictatures pétrolières et dans les pays communistes l’Etat confisque 100 % des richesses.
Les barrières douanières, les freins à la libre circulation des populations, les guerres, le surarmement, le clientélisme et la corruption sont le fait d’organisations étatiques toutes-puissantes qui, partout dans le monde outrepassent largement leur rôle et leur mission.
C’est le libre commerce, les libres échanges de toute nature entre les individus et les entreprises, la libre circulation des capitaux, l’enseignement, le savoir-faire et la mécanisation qui engendrent de la richesse et qui permettront aux populations des pays pauvres de s’en sortir.
L’histoire nous apprend que toutes les périodes où le commerce et les échanges on été florissants correspondent à des périodes de prospérité et d’amélioration globale du niveau de vie des populations.La révolution libérale de la fin du XVIIIe siècle et du XIXe a provoqué la plus fantastique élévation du niveau de vie depuis l’antiquité. Les socialismes de gauche et de droite ont quand à eux provoqué la misère et 50 millions de morts chacun.
La gauche et la droite dirigistes continuent à accorder des privilèges aux plus violents ou aux plus malins. C’est le « système » français.
Et en plus ils ont le culot d’attribuer au « libéralisme » leur échec cuisant (grèves, chômage, misère, déprime, déclin) dans le pays le plus étatiste de l’OCDE.
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Le libéralisme sans le conservatisme , un courant politique qui hélas n’ a pas une très grande audience dans notre pays.
Son analyse de la crise économique en vaut bien d’autres et le lien entre les libertés économiques et les libertés individuelles est vérifié historiquement (à ce sujet lire « la route de la servitude » de Hayek, tout laisse à penser que Sabine Herold a lu cet ouvrage de référence).
Besancenot , Sarko même combat , il faudrait être aveugle pour ne pas le voir !On va donc souhaiter bon vent à cette jeune personne talentueuse.
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Ce courant n’a pas grande audience comme vous dites car les capitalistes n’ont pas encore besoin de clowns à la Hérold... Peut-être un jour...
Vous feriez bien de démontrer que "le lien entre les libertés économiques et les libertés individuelles est vérifié historiquement« et que »Besancenot , Sarko même combat"... Ce que vous affirmez ne repose sur aucun argument il est donc difficile de vous mettre le nez dans votre caca...
Sarko étant l’homme lige du capital il vous faut donc démontrer que Besancenot est un vendu à la solde des capitalistes. Vous avez du boulot...
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Si Besancenot fait un bon score aux élections , cela se fera au détriment du Parti Socialiste , donc Sarkosy a intérêt à demander à ses amis (médias) d’assurer la promotion du facteur des beaux quartiers . Quand à Besancenot , il est comme Le Pen au temps de Mitterand , il vogue sur la vague et en profite pour diffuser ses idées extrémistes et haineuses.
Concernant le lien entre libertés privées et économiques, dans aucune sociétés des individus qui pouvaient se déplacer librement , s’exprimer librement , voir leurs choix et leur vies privées respectées ne furent durablement privés de leurs libertés économiques .
A l’inverse quand un État a commencer à restreindre la liberté de déplacement des personnes et des biens (le commerce par définition) , il place nécessairement l’ Etat au dessus des individus , la Loi au dessus du Droit . Ce genre d’ État est liberticide par définition. Cela a été vérifié à Pretoria , Moscou , La Havane ou Santiago.
Si vous prenez mon intervention pour une apologie de la politique de Monsieur Sarkosy , vous êtes dans l’ erreur , le Droit et les individus sont bafoués , la justice est asservie , les grands médias sont à la botte , et le clientèlisme est érigé en norme.
Tout est en place pour qu’en cas de besoin le peuple soit asservi.
Monsieur Sarkosy n’est pas un libéral , pas plus économiquement parlant que dans les autres assertions du terme. il sert les interêts d’une oligarchie qui recherche la protection de l’ Etat plutôt que la libre concurrence et les libertés économiques.
Concernant Madame Harold , vous êtes libre de la traiter de clown , personnellement je trouve qu’elle est courageuse et je crois de plus que si les choses évoluent comme je crains qu’elle n’ évolue , à savoir un État de plus en plus autoritaire et coercitif , je crois que son discours fera de plus en plus de bien à entendre.-
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Le capitalisme est un fait. Le capital s’accumule. il suffit de voir tous ces vieux bâtiments, les décharges pleines... Un objet est beaucoup plus court à fabriquer qu’à s’user (par ex, un meuble, une automobile, un avion ...). A long terme, à moins d’une décroissance très très longue nous continuerons à assister au foisonnement des objets.
Las, il y a le contrat de salarié, quelque peu abusif. Contre salaire, tout le produit du travail est accaparé. Oh, sur quelques années, cela n’a pas de conséquences, mais sur plusieurs siècles, de gigantesque quantités se concentrent entre quelques mains.
La propriété, de par sa continuité, maintient le capital entre ces mains serrées. Le conservateur veut jouir en toute liberté de sa propriété, même si elle s’est construite par le truchement d’un contrat abusif.Le salariat est une pomme de discorde à long terme. Les salariés, sans autre choix pour vivre que d’accepter ce contrat inégalitaire, finissent par jalouser les propriétés des patrons. Mais ceux-ci, ayant profité du contrat se disent, ceci est ma propriété (Pas touche) ! Comment faire ?
Depuis le commerce triangulaire d’avec les Amériques, d’immenses richesses se sont concentrées entre quelques mains. Richesses monétaires qui gonflent grâce à l’usure bancaire. Richesses matérielles qui produisent à une cadence inégalées dans les multinationales de l’industrie.
Le courant libéral omet de prendre en compte ces faits historiques. Celui qui croit à ce dogme est hors des réalités.
En effet, comment peut faire un « Auto-entrepreneur », issu d’un famille de la classe moyenne, au capital personnel ténu, face à des multinationales de type Monsanto ou Pfizer ou IBM, lesquelles possèdent une armée de salariés qualifiés, et de matériels Hi-Tech ?
C’est la concurrence libre et non faussée de David contre Goliath. L’auto-entrepreneur, traité comme un chien par ces groupes, doit aller à la niche. Couché, mais d’or, point. Un peu comme si la France envoyait combattre ses citoyens en rang dispersé, à bycyclette, munis d’un canif, shooté au canabis, contre une armée de soldats évoluant en rang serré et équipés de chars et d’avions dernier cri.
Voilà ce que propose le courant libéral comme politique ! D’ailleurs si vous pensez que votre patron est libéral (il devrait l’être). Allumez un joint devant lui et attendez sa réaction.
C’est vraiment un leurre pour capter les idiots par leur fatuité.
Il est vrai cependant que la surrégulation est assez inefficace. Il faut prendre le mal à la racine. Ce ne doit plus être les souverainetés privés (corporations multinationales), porteuses d’intérêts privés, qui décident de tout, mais une part belle doit être faite aux souverainetés publiques, émanation, certes imparfaites, de la souveraineté populaire.
C’est à dire que l’on peut laisser une liberté aux souverainetés privées, assez grandes, si le monopole du crédit laissé aux banques privées est aboli (loi 73-7 en France, Art 104 de Maastricht)
En utilisant du crédit publique, pour financer des infrastructures publiques, tous les citoyens s’enrichiront, ce qui leur fournira un certain nombre de ressources gratuites pour travailler avec une efficacité raisonnable dans la société (transport, énergie, éducation, formation, communication, eau, santé). Ainsi, plus besoin de régulation : la république fait, elle gère les crédits, les multinationales ne font plus, ou sur commande. La limite est claire. Pas besoin de régulateur. Pas d’usine à gaz juridique nécessitant une thèse de droit.
De plus, en accumulant du capital public, le problème d’accaparement du travail salarié disparait. Le capital public s’accumule, mais sous forme de bien commun, dans le sens des projets définis par la démocratie.
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"Si Besancenot fait un bon score aux élections , cela se fera au détriment du Parti Socialiste , donc Sarkosy a intérêt à demander à ses amis (médias) d’assurer la promotion du facteur des beaux quartiers . Quand à Besancenot , il est comme Le Pen au temps de Mitterand , il vogue sur la vague et en profite pour diffuser ses idées extrémistes et haineuses.«
Quelle démonstration ! Ainsi que Sarkozy ait des intérêts électoralistes à très court terme pour affaiblir un Parti socialiste, qui sait pourtant très bien se tirer une balle dans le pied tout seul, pourquoi pas...
Le PS a accepté l’économie de marché et donc les contradictions qui historiquement en faisait un ennemi du capitalisme n’existent plus. Donc ne subsistent plus que les oppositions et querelles entre tel ou tel représentant du personnel politique de la bourgeoisie, dont le PS est partie intégrante. De toutes façons pas de quoi bouleverser le paysage politique de la France que la fraction de droite dirige ou que ce soit celle dite de »gauche« ....
Mais notez que subsistent ce que vous appelez les »idées extrémistes et haineuses.« de Besancenot (ou mieux du NPA)....
Et ce sont ces idées »haineuses" (selon vous) de partage des richesses et d’expropriation nécessaire des capitalistes qui restent... Et c’est là l’essentiel... Idées pour lesquelles nous nous organisons à l’heure actuelle et pour qui nous combattrons dans les années à venir. (même lorsque Sarko sera remplacé par un autre pantin au service des multinationales...)
Le combat pour l’égalité de fait est le combat séculaire des opprimés. Que le NPA le porte aujourd’hui reste à prouver... Soyez patient....
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Préalablement à la transformation de la LCR en NPA , Monsieur Besancenot a pris la décision d’ôter du programme de la LCR , l’objectif d’une instauration de la dictature du proletariat (qui était précisé) .
Il est effectivement possible que Monsieur Besancenot air renoncé temporairement ou définitivement à instaurer une dictature dans notre pays. Il n’en reste pas moins que je reste méfiant vis à vis du personnage et au moins autant de son entourage idéologique.
Ceci dit j’en veux davantage à Sarkosy de jouer avec le feu extrémiste qu’ à un extrémisme de diffuser des idées extrémistes. J’avais la même appréciation concernant Mitterand quand il assurait la promotion d’un autre individu nauséabond aux ambitions tout aussi démocratiques que celles de notre petit facteur.
Il existe bien évidement des différences idéologiques très nettes entre l’extrême droite et l’extrême gauche , toutefois les historiens étant incapable à un million de morts près de départager les performances de ces deux totalitarismes , j’ai une aversion insurmontable et parfaitement identique pour ces deux monstruosités. -
"En effet, comment peut faire un « Auto-entrepreneur », issu d’un famille de la classe moyenne, au capital personnel ténu, face à des multinationales de type Monsanto ou Pfizer ou IBM, lesquelles possèdent une armée de salariés qualifiés, et de matériels Hi-Tech ?"
s’il s’appelle Steve jobs il peut créer Apple ou Bill Gates Microsoft (par exemple ) .
Votre argumentation sur une concentration toujours plus importante des richesses entre quelques mains est contredite assez nettement par l’apparition de nouveaux pays industrialisés , qui dans les décennies qui viennent seront amenés à supplanté nos nations. Les positions prises par le Japon et la Corée (du Sud) entre 1950 et nos jours plaident aussi pour la possibilité d’un enrichissement rapide et important pour des nations entières
La question fondamentale n’est pas celle des inégalités par rapport à la richesse , mais de savoir si le système libéral contribue à améliorer la situation du plus grand nombre . Si la richesse d’ un entrepreneur est multiplié par 10 et celle du reste de la population par 1.5 , il n’y a pas de problème si aucun autre système n’est capable de multiplier la richesse du reste de la population par 1.5.
J’ai cette conviction que le système libéral est le système politique et économique capable d’apporter la prospérité au plus grand nombre. Je crois que jamais dans l’histoire de l’humanité autant d’individus ne sont sortis de la pauvreté en si peu de temps , et cela grâce à la mondialisation libérale.
La misère existe encore mais aucun système politique et économique autre n’est parvenu à l’ éradiquer.
Je crois de plus que les sociétés ouvertes favorisent le progrès technique, médical et culturel et plus largement la diffusion du savoir. je crois que les extraordinaires progrès techniques enregistrés depuis quelques décennies sont le fruit eux aussi du libéralisme.
Aucun système ne récompense aussi clairement la création et l’innovation et contribue donc à sa diffusion.
Je crois qu’aucun système autoritaire ou totalitaire n’est supérieur au libéralisme politique , je crois qu’un système politiquement libéral ne soit en mesure d’entraver les libertés économiques , je crois donc que libertés économiques et libertés sont donc indissociables.Enfin je crois que la crise actuelle peut se révéler une opportunité pour les ennemis de la société libérale et donc pour les libertés tout simplement , je crois donc qu’il faut que les libéraux s’expriment plus qu’ils ne l’ont jamais fait , qu’ils expliquent et ré expliquent qu’ils ne faut pas confier la sauvegarde de notre liberté à son pire prédateur , l’ État.
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@ alcodu
L’individu excessivement récompensé sacrifie le groupe, je maintiens. Nous l’éprouvons au quotidien avec ces mandataires sociaux et actionnaires. Ils n’ont que faire des entreprises, de leurs salariés. Ils les sacrifient à leurs intérêts propres puis ils vont vampiriser une autre entreprise. Un Président de la République ou tout autre important serviteur de l’Etat sacrifie aussi le groupe à leurs intérêts personnels. Un individu ne peut jouir d’un pouvoir excessif. D’autre part, vous illustrez parfaitement mon précédent propos sur la liberté que vous voyez comme le choix entre plusieurs possibilités. Mais le choix entre plusieurs alternatives ne fonde pas la liberté. Vous connaissez le Pari de Pascal ?
@ pdth
« Concernant le lien entre libertés privées et économiques, dans aucune sociétés des individus qui pouvaient se déplacer librement , s’exprimer librement , voir leurs choix et leur vies privées respectées ne furent durablement privés de leurs libertés économiques . » Ah bon ? Je connais bon nombre de philosophes antiques qui furent esclaves, donc durablement privés de libertés économiques, mais qui pouvaient se déplacer librement et qui avaient le devoir de s’exprimer librement.
D’autre part, à quoi sert de se déplacer si l’on ne peut aller ? A quoi sert de s’exprimer si l’on ne peut être écouté ? C’est bien ce qu’éprouvent les SDF dont les libertés économiques sont réduites à leur plus stricte expression. Le degré de liberté est consubstantiel à la puissance économique. Dans un monde fini, il arrive un moment où la propriété privée prive de propriété.
« La question fondamentale n’est pas celle des inégalités par rapport à la richesse , mais de savoir si le système libéral contribue à améliorer la situation du plus grand nombre . » Ce serait vrai si les ressources et l’espace permettraient une croissance infinie. Or, il paraît que ceux-ci sont limités. Quand vous avez atteint les frontières – ce qui se passe de nos jours
- , les inégalités deviennent justement la question fondamentale.« J’ai cette conviction que le système libéral est le système politique et économique capable d’apporter la prospérité au plus grand nombre. » C’est parfaitement vrai. Mais pour réaliser cette ambition ( et il faut viser plus haut : apporter à tous), il faut plafonner la fortune. Un individu trop puissant empêchera les autres de s’élever.
Le libéralisme est sans doute le meilleur système lorsque le potentiel de croissance le permet. Mais il est incapable de gérer la pénurie. Vous ajoutez le plafonnement, et il devient adéquat.
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» Ah bon ? Je connais bon nombre de philosophes antiques qui furent esclaves, donc durablement privés de libertés économiques, mais qui pouvaient se déplacer librement et qui avaient le devoir de s’exprimer librement.
L’esclavage est antinomique au libéralisme . Ce dernier suppose la propriété privée et la libre disposition de sa personne. il n’existe pas de crime économique supérieur à l’esclavage dans le libéralisme. Une société libérale est une société d’hommes libresD’autre part, à quoi sert de se déplacer si l’on ne peut aller ? A quoi sert de s’exprimer si l’on ne peut être écouté ? C’est bien ce qu’éprouvent les SDF dont les libertés économiques sont réduites à leur plus stricte expression. Le degré de liberté est consubstantiel à la puissance économique. Dans un monde fini, il arrive un moment où la propriété privée prive de propriété.
Aucune organisation économique et politique ne peut empecher l’existance de SDF , sauf à reprimer les individus concernés pour les faire disparaitre.La liberté donne la possibilité de mais ne garantie rien . Certaines situations reléveront toujours de la solidarité . Cette dernière n’est pas antinomique au libéralisme si elle est ciblée vers des individus objectivement incapable d’exercer une activité économique. Elle devient contraire au libéralisme quand elle sert de prétexte à un sur dimensionnement de l’ Etat ; Ainsi si nous réduisions de deux millions le nombre de fonctionnaires dans notre pays nous dégagerions des ressources absolument considérables dont une partie pourrait sans difficulté être affectée à diverses actions de solidarités envers les personnes dans l’impossibilité d’être autonome. En France on sème des impôts et on récolte des fonctionnaires (Phrase de Coluche me semble t-il) , les principaux bénéficiaires de cet omniprésence de l’ Etat , ce sont les fonctionnaires bien plus que les administrés . L’ Etat n’est plus un moyen mais une fin . Ce n’est plus lui qui est au service de sa population mais l’inverse (En France avec des prélévements obligatoire supérieur à 50% , Uh individu travaille davantage pour l’ Etat que pour lui même) .
Ce serait vrai si les ressources et l’espace permettraient une croissance infinie. Or, il parait que ceux-ci sont limités. Quand vous avez atteint les frontières – ce qui se passe de nos jours.
Le libéralisme suppose que chaque individu recherche à maximiser sa satisfaction en environnement contraint , le sous jacent théorique du libéralisme est donc la recherche de la satisfaction en situation de pénurie et donc la nécessité de choisir et de renoncer. S’il existait une société aux ressources illimités le libéralisme perdrait donc ses bases théoriques .
« J’ai cette conviction que le système libéral est le système politique et économique capable d’apporter la prospérité au plus grand nombre. » C’est parfaitement vrai. Mais pour réaliser cette ambition ( et il faut viser plus haut : apporter à tous), il faut plafonner la fortune. Un individu trop puissant empêchera les autres de s’élever.
Un individu dont la domination serait elle qu’il empêcherait toute initiative par ailleurs , porterait nécessairement atteintes aux droits des autres individus Le marché nécessite effectivement une certaine atomisation et la possibilité pour de nouveaux acteurs d’entrer
Ainsi les lois anti trust et la repression de l’abus de position dominante sont des lois défendues par une très grande majorité de libéraux
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@ ptdh
Dans votre premier paragraphe, vous biaisez. En effet, vous parlez maintenant de société libérale, alors que dans votre précédente intervention, vous aviez écrit au sujet du triptyque déplacement-expression-liberté économique : « dans aucune société ».
Ce n’est pas parce que le sort des plus pauvres n’intéresse pas grand monde qu’il est impossible d’éradiquer la pauvreté. Il est tout à fait possible de voir disparaître les SDF, sauf ceux qui ont choisi cette vie bien sûr.
Je crois que le problème des fonctionnaires est plus compliqué. Vous partez du présupposé qu’ils forment un coût sans aucun bénéfice.
« Le libéralisme suppose que chaque individu recherche à maximiser sa satisfaction en environnement contraint , le sous jacent théorique du libéralisme est donc la recherche de la satisfaction en situation de pénurie et donc la nécessité de choisir et de renoncer. S’il existait une société aux ressources illimités le libéralisme perdrait donc ses bases théoriques . »
Justement, c’est là que le bât blesse. Les individus ne recherchent pas la même chose. Quant au choix et à la renonciation, je reviens à ce que j’ai déjà dit : les libéraux ont de la liberté une acception très restrictive. Ils présentent la liberté comme un Pari de Pascal. En réalité, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Mais pour s’en rendre compte, il faut faire de la philo et de la psycho. Etre libre, choisir et décider sont beaucoup plus complexes que ne le laissent entendre les libéraux.
Juste un petit truc simple pour vous faire réfléchir sur la liberté, le choix, la décision. Vous êtes au point A qui est un carrefour. Vous êtes libre de choisir entre cinq chemins ; et rester au point A n’est pas possible (parce que vous allez vous ennuyer, mourir de faim, il y a le feu, bref, cette impossibilité de rester symbolise le mouvement de la vie). Quel chemin allez-vous choisir ? En réalité, vous ne choisissez pas parce que vous ne savez pas ce qu’il y a au bout de chacun de ces chemins. Il n’y a pas de liberté sans savoir. C’est l’une des choses que les philosophes libéraux ont occultées sur la liberté.
« Ainsi les lois anti trust et la repression de l’abus de position dominante sont des lois défendues par une très grande majorité de libéraux ». Je le savais, et c’est une très bonne chose. Il faut maintenant l’étendre à la fortune personnelle.
Bonne journée.
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Ce n’est pas parce que le sort des plus pauvres n’intéresse pas grand monde qu’il est impossible d’éradiquer la pauvreté. Il est tout à fait possible de voir disparaître les SDF, sauf ceux qui ont choisi cette vie bien sûr.
Avis conforme , sauf qu’ à ma connaissance à l’exception de la contrainte aucune société n’est parvenue à éradiquer le problème. Les difficultés économiques sont une partie de la question mais souvent la problématique est plus large.Concernant la problématique du choix éclairé
il s’agit effectivement d’une question fondamentale , la base de l’exercice de la liberté au delà même de la sphère économique.
La libre circulation de l’information est un fondement de la société libre , rarement dans l’histoire de l’humanité (’invention de l’ écriture puis de l’imprimerie) les innovations liées aux technologies de l’information n’ont été aussi décisives que celles que nous avons connus sur les dernières années.
Lutter contre la société ouverte c’est avant tout contrôler l’accés à l’ information , cela est
connu de tous régime autoritaire.
Pour un État mettre en place les outils nécessaires pour pouvoir prendre à tout moment le contrôle de l’information est une atteinte à la pérenité des libertés publiques. La loi Hadopi n’est pas dangereuse par ses objectifs immédiats mais par les outils et principes qui sont sous-jacents à sa mise en œuvre. Sachant que de l’avis général cette loi ne pourra pas atteindre ses objectifs immédiats , on peut penser que ses objectifs réels sont bien la possibilité pour le gouvernement de filtrer à tout moment la circulation de l’information sur l’internet. La loi Hadopi (comme l’explique Sabine Harold) est anti libérale
par définition.Par son intervention l’ État va diffuser des fausses interventions et induire les citoyens à prendre le mauvais chemin (dans votre exemple).
Ainsi par exemple, notre système universitaire parfaitement ouvert (dont j’approuve l’esprit de la réforme actuelle) , communique à des dizaines de milliers de jeunes tous les ans qu’il est dans leur intérêt d’ entreprendre des études de psychologie ou de sociologie.
Bien entendu les enfants issus des familles les plus informés savent retraiter l’information et se diriger vers des études à l’issue souvent plus heureuse.
Notre système universitaire est bien davantage tourné vers l’intérêt de ses fonctionnaires que de ses étudiantsJe veux donc en venir au fait que choisir un chemin est toujours difficile , que la libre circulation de l’information est inévitablement imparfaite mais que l’interventionisme étatiste est plutôt de nature à alterer la qualtié de l’information qu’ a la bonifier . Ainsi choisir son chemin est compliqué et l’issue aléatoire mais il vaut tout de même mieux le choisir soi même que de laisser ce choix à d’autres
Bon W.E
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ronchonaire 17 mai 2009 11:00Je dirais plutôt que nous sommes dans une crise de la mauvaise régulation, ou plus exactement du mauvais interventionnisme. Il est admis aujourd’hui que tout est parti de la politique du crédit menée aux Etats-Unis à partir de 2002, fondée sur des taux d’intérêts beaucoup trop bas ; ce n’est qu’ensuite que cela s’est transformé en bulle spéculative, grâce notamment à l’opacité des comptes des banques d’affaires et autres « hedge funds ». En d’autres termes, l’Etat est intervenu là où il n’aurait pas dû (en baissant trop les taux d’intérêt) mais il a failli dans ce qui devrait normalement être son seul et unique rôle (réglementer, fournir un cadre légal qui permette à l’activité économique de fonctionner correctement).
Un mot pour finir sur nos amis d’alternative libérale et leur gourou(e) ; je crois que ces gens n’ont rien compris à ce qu’est la liberté. Personnellement, je me considère comme libéral et pourtant je suis contre la légalisation du cannabis. Pourquoi ? Parce que le jour où le cannabis devient légal, il devient en même temps sujet à la TVA et aux autres taxes, un peu comme dans ces pays où on a légalisé le racolage et où les prostituées se retrouvent à devoir déclarer leurs revenus et payer des impôts. Pour des personnes qui se déclarent, presque par principe, hostiles à l’intervention de l’Etat dans des pans entiers de nos vies, je trouve leur empressement à vouloir soumettre certaines activités à son contrôle plutôt suspect : soit ils n’ont pas réfléchi à toutes les implications de leur raisonnement, soit il ne sont pas aussi férus de liberté qu’ils le prétendent.-
La légalisation des drogues a surtout pour avantage d’ éviter que leurs consommateurs puissent être poursuivi par l’ État.
Sauf à opter pour l’anarchie , il faudra bien un état , certes minimaliste, donc des impôts , donc rien de choquant à ce que le commerce (de cannabis comme le reste) contribue à ce financement.
La problème ce n’est pas l’imposition en elle même mais le niveau de l’imposition , ses règles de calcul et l’utilisation qu’il en est fait.Bonne journée
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