Nouveau code électoral - nouvelle République
Nouveau code électoral - nouvelle République.
Réduire le pouvoir du Président… supprimer le Sénat… référendums d'initiative populaire… proportionnelle… etc. ; ces aménagements sans toucher aux fondamentaux ne suffiraient pas.
Un retournement est nécessaire : inversons la pyramide bonapartiste aujourd’hui descendant du Prince vers le Peuple, et partons de sa base, celle des communes où les conseillers municipaux sont les élus proches des citoyens.
Ces derniers peuvent théoriquement tous se porter candidat, mais pas librement ; car ils doivent -hormis dans les toutes petites communes- s’insérer dans la liste d’un parti et donc souscrire à sa doctrine, par principe opposée aux autres. Ce mode restrictif oblige à dire que ce pays n’est pas une démocratie, mais organisé pour les intérêts de clans rivaux avec des chefs cherchant le pouvoir non pas pour l’intérêt général mais pour eux-mêmes et leur clan ; c’est donc d’abord le code électoral qu’il faut changer.
Proposition : nouveau processus de désignation du personnel politique de toutes les assemblées :
Le conseil municipal est renouvelé par tiers tous les 3 ans.
Le scrutin est unipersonnel : pas de liste ; et à une seul tour : pas de tractation d’entre-deux tours.
Un seul mandat de 9 ans (3x3) : les choix et décisions des élus sont donc dépourvus d’arrière-pensée de réélection.
Âge minimal de 50 ans (=bonne expérience de la vie civile, maturité, savoir) et maximal de 60 ans, donc à 70 ans on cesse d’exercer (=dynamisme.) Il n’y a plus de carriériste de la politique mais seulement des citoyens se mettant un temps au service (rémunéré) de la communauté.
Ce conseil municipal désigne des délégués à l’assemblée suivante, celle gérant un territoire homogène (appelons-le Comté ?...) de dimension située entre nos cantons et arrondissements actuels.
Puis, ce Comté désigne des délégués à l’assemblée de la Région, qui est dotée d’une dose d'autonomie.
La Région désigne des délégués à l’Assemblée Nationale, qui a une vocation de coordination et d’harmonisation dans ce nouvel Etat, une sorte de fédération des Régions.
A chaque assemblées, des présidents, ministres, etc. sont désignés selon ce rythme trisannuel, assurant une rotation fréquente des compétences et énergies ; ils sont assistés par des fonctionnaires techniciens et conseillers, versés dans les diverses compétences.
Il n’y a donc plus d’élection au suffrage universel d’un roi-président trop puissant et trop esseulé.
Et il n’y a qu’un seul moment d’élection, tous les 3 ans à date fixe (fin novembre pour une prise des fonctions en janvier,) ce qui contraste avec les actuelles multiples échéances conduisant à la confusion et à de perpétuelles joutes entre chefs de partis.
Ce moment est aussi utilisé pour des consultations sur divers sujets importants, mais en excluant les référendums manichéens ou l’on doit répondre "oui" ou "non" clivant la population en un 51/49 %.
Evidemment ce projet n’a aucune chance… ! car la minorité au pouvoir a conçu son système pour protéger ses privilèges, comme ceux de la féodalité d'avant 1789, soi-disant renversée par une révolution qui permit à la nouvelle classe dominante des marchands de prendre le pouvoir.
Et puis, si ce nouveau projet était mis en place, il ne protègerait pas par nature de la corruption ni des ambitions ; il faudrait continuer à veiller. Cependant, au contraire du système actuel qui est par nature antidémocratique, ce nouveau-là serait démocratique par essence.
4 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON