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Accueil du site > Tribune Libre > OSP 1# : Les différences psychologiques homme/femme (1/3)

OSP 1# : Les différences psychologiques homme/femme (1/3)

Observation d'une Sentinelle du Peuple - 1# - version écrite

Les différences psychologiques homme/femme (1/3)

La question des différences psychologiques entre hommes et femmes relève des diverses « sciences humaines » (psychologie, sociologie et anthropologie...). À ce titre, la réponse que j'apporterai ne sera pas froidement mathématique et demeurera relativement subjective. Cependant, afin de m'approcher le plus possible de la vérité, je m'efforcerai d'étayer mes diverses observations par des extraits d'ouvrages ou d'études scientifiques.

Cet article a pour objet de définir les inclinaisons psychologiques des hommes et des femmes ou, plus précisément, des cerveaux de type masculin et des cerveaux de type féminin. La nuance étant que certains hommes auront des cerveaux de type féminin et réciproquement (sans que des comportements homosexuels ne se manifestent nécessairement). Selon certaines études, 18 % des hommes partageraient les caractéristiques typiques des cerveaux de type féminin et réciproquement[1].

En outre, il convient de préciser que les variations individuelles et culturelles sont nettement plus importantes que les variabilités liées au sexe.

J'ai conscience que ce sujet est un champ de bataille idéologique entre féministes radicales/constructivistes et misogynes de tous bords. Si vous souhaitez ouvrir le dialogue en commentaire, je vous prierais de le faire poliment et d'argumenter de manière constructive et factuelle.

Afin de bâtir mon esquisse des différences psychologiques entre cerveaux masculins et féminins, je vais élaborer deux axes fondamentaux qui constitueront la matrice des différences observables, permettant par la suite de développer une plus grande variété de comportements et enfin d'argumenter contre certains stéréotypes infondés.

 

  1. Les deux axes fondamentaux
     
    1. Le premier axe : systématisation et empathisation

      Dans son article « L'autisme : une forme extrême du cerveau masculin », Simon Baron Cohen évoque des différences générales entre les hommes et les femmes. Il définit le fait d'empathiser et de systématiser selon ces termes :

      « Empathiser » est le moyen d’identifier les pensées et les affects d’une autre personne et d’y réagir de manière appropriée. Cela nous permet de prévoir la conduite de nos semblables et de nous soucier de ce qu’ils ressentent.

       « Systémiser » est le moyen d’analyser les variables d’un système, d’en déduire les règles sous-jacentes. Ce terme se réfère également au moyen de construire des systèmes. Systémiser permet de prédire ce qui se passe dans un système et de le contrôler.

       Ainsi, les cerveaux de type masculin auraient plus de facilité à systématiser et les cerveaux de type féminin auraient plus de facilité à empathiser. De nombreuses études soutiennent cette inclinaison des cerveaux masculins et féminins.

      Selon l'étude de Simon Baron Cohen :
      « Certains chercheurs ont fait l’hypothèse que, même à cet âge, la socialisation pourrait avoir provoqué ces différences liées au sexe. Bien qu’il existe des données en faveur d’une socialisation différenciée contribuant aux différences sexuelles, il est cependant peu probable que cette explication soit suffisante, car il a été démontré que, même pour les bébés âgés d’un jour, les garçons regardent plus longuement un objet mobile mécanique (système obéissant à des lois de mobilité prédictibles) qu’un visage (objet quasiment impossible à systémiser) tandis que les nourrissons de sexe féminin montrent la tendance inverse (Connellan et al. 2001 : 113-118). »

      Cette inclinaison des cerveaux masculins et féminins se retrouve à travers de nombreux autres exemples :

      Le choix des jouets :
      Les garçons sont plus intéressés que les filles par les jouets représentant des voitures, des armes, des blocs de construction et des objets mécaniques, jouets qui offrent tous la possibilité d’être « systémisés » (Jennings 1977 : 65-73).

      L'utilisation d'une « théorie de l’esprit » :
      À trois ans, les petites filles sont déjà en avance sur les garçons par leur plus grande capacité à inférer ce qu’autrui peut penser ou vouloir faire (Happe 1995 : 843-855).

      Les performances en mathématiques, physique et ingénierie :
      Ces matières requièrent toutes un haut degré de systémisation et les hommes prédominent largement dans ces disciplines. Le Scholastic Aptitude Maths Test (SAT-M) est la partie mathématique du test passé au niveau national par tous les élèves souhaitant entrer au collège aux États-Unis. Les garçons y obtiennent un score supérieur de 50 points en moyenne à celui des filles (Benbow 1988 : 169-232). Si on ne considère que ceux qui obtiennent des scores supérieurs à 700, la sex-ratio est de 13 hommes pour 1 femme (Geary 1996 : 229-284).

      Les performances dans les questionnaires mesurant l’empathie :
      Dans beaucoup d’entre eux, les femmes obtiennent des scores plus élevés que les hommes (Davis 1994).

      La capacité à lire une carte :
      C’est un autre test courant de systémisation, car il implique, à partir d’éléments en 3D, de prédire leur apparence lorsqu’ils seront représentés en 2D. Les jeunes garçons obtiennent de meilleurs résultats que les filles. Si on demande à des écoliers d’établir une carte d’un endroit qu’ils n’ont visité qu’une seule fois, les cartes des garçons représentent les caractéristiques de l’environnement de manière plus précise que celles des filles. Un nombre plus élevé de cartes dessinées par les filles comporte des erreurs sérieuses quant à la localisation de repères importants. Les garçons ont tendance à insister sur les routes et les parcours, tandis que les filles donnent plus d’importance à des repères spécifiques (la boutique du coin de la rue, etc.). Ces deux stratégies – utiliser des indicateurs de direction versus des points de repère – ont été abondamment étudiées (par exemple, Galea & Kimura 1997 : 53-65). La stratégie directionnelle est un exemple d’une appréhension de l’espace en tant que système géométrique ; l’importance des rues ou des parcours montre que l’espace est considéré dans les termes d’un autre système, ici un système de transport.

      La sensibilité aux expressions faciales :
      Les femmes, en percevant des nuances subtiles à partir du ton de la voix ou d’expressions du visage, sont meilleures à décoder la communication non verbale ou à jauger le caractère d’autrui (Hall 1978 : 845-858).

      Les troubles de l’empathie :.
      Des troubles tels que les troubles de la personnalité de type psychopathie (dérèglement de l'empathie et absence sympathie) et les troubles du comportement sont beaucoup plus courants chez les hommes (Dodge 1980 : 162-170 ; Blair 1995 : 1-29).

       
    2. Le second axe : volonté de puissance et volonté altruiste

       Des différences entre les cerveaux de type masculin ou féminins sont également visibles dans une « volonté altruiste » et une « volonté de puissance ».

       La volonté de puissance peut se définir, pour un individu, comme le fait de « vouloir être plus ». Par exemple, être plus fort physiquement, plus puissant économiquement ou plus influent politiquement.

      La volonté altruiste peut se définir, pour un individu, comme le fait de réaliser des actes désintéressés et qui sont bénéfiques à d'autres individus.

      Ainsi, les cerveaux de type masculin ont plus d'affinité avec la volonté de puissance et les cerveaux de type féminin ont plus d'affinité avec la volonté altruiste. De nombreuses études soutiennent cette inclinaison des cerveaux masculins et féminins.

      La capacité à partager et attendre son tour :
      En moyenne, les filles se montrent plus concernées par l’équité tandis que les garçons partagent moins. Dans une étude, les garçons ont fait preuve, en 50 occasions, de plus d’esprit de compétition, les filles ayant été, elles, à 20 reprises, plus disposées à attendre leur tour (Charlesworth & Dzur 1987 : 191-200). L'esprit de compétition est un marqueur de la volonté de puissance et le soucis d'équité est un marqueur de la volonté altruiste.

      La pratique des jeux brutaux, turbulents ou « bagarres » :
      Les garçons se montrent plus « turbulents » (lutte, combat simulé, etc.) que les filles. Ces pratiques dénotent un penchant plus marqué pour la volonté de puissance physique. (Maccoby 1998).

      La réponse empathique à la détresse d’autrui :
      Les petites filles à partir d’un an se montrent plus concernées par la détresse d’autrui et le manifestent par un plus grand nombre de regards tristes, de vocalisations de sympathie et de réconfort. Plus de femmes que d’hommes disent partager fréquemment la détresse émotionnelle de leurs amis. Les femmes se montrent également plus réconfortantes, même envers des étrangers, que les hommes (Hoffman 1977 : 712-722).

      Le goût de l'argent :
      Dans un sondage réalisé par la caisse d'épargne[2], il apparait que la désignation « Cherchant à se valoriser par l'argent » concerne plus les hommes que les femmes pour 71% des femmes interrogées et 65% des hommes interrogés.
      En outre, à la question « qu’est-ce qui compte le plus dans la vie ? », parmi deux choix possibles, 11% des femmes et 16% des hommes ont répondu « avoir de l'argent ».
      Ce goût de l'argent plus prononcé chez les hommes est le reflet d'une inclinaison plus marqué vers la volonté de puissance économique.

      La valorisation des relations :
      Plus de femmes valorisent le développement de relations altruistes et réciproques qui, par définition, requièrent de l’empathisation. À l’opposé, plus d’hommes valorisent le pouvoir, la politique et la compétition (Ahlgren & Johnson 1979 : 45-49).

      Le désir de représentation politique :
      En France, 84 % des maires sont des hommes (ce mandat n'est pas soumis à une exigence paritaire et l'influence des partis politiques y est plus limitée). Cette proportion dans les mandats représentatifs locaux se retrouve dans beaucoup de pays occidentaux.

      La valorisation des l'agréabilité :
      Le modèle des big five décrit 5 facteurs de personnalité : l’ouverture à l’expérience, la consciencieusité, l’extraversion, l’agréabilité et le neuroticisme. La différence la plus importante favorisant les femmes se trouve au niveau de l’agréabilité : altruisme, affection (d = −1,07) (Costa & McCrae, 1992)

      Les choix professionnels :
      D'après les statistiques, nous remarquons que les femmes sont en majorités attirées par des métiers de type social et littéraire comme la santé, les sciences sociales, etc. Les hommes, quant à eux, sont attirés par des métiers liés à la construction de bâtiments (95%) la conduite de véhicules (90 %), l'armée, la police, les pompiers (85%) ou l'informatique (80%).

       
    3. La représentation graphique

       D'après ces éléments, il apparaît que les cerveaux masculins et les cerveaux féminins ont des inclinaisons spécifiques. Dans de nombreux cas, « l'influence culturelle » est insuffisante pour expliquer les divergences observées.

       On peut établir une opposition logique entre la volonté de puissance et l'empathisation ou la volonté altruiste et la systèmatisation.

       Ainsi, le manque d'empathisation renforce la volonté de puissance. En effet, l'empathisation rompt le lien entre l'individu et l'autre, celui qui sera tributaire de la volonté de puissance (et de ses diverses expressions).

      À l'inverse, le manque de systèmatisation implique un désintérêt pour les choses « matérielles » et leur fonctionnement. Or, plus le désintérêt pour les choses matérielles et les systèmes est marqué, plus la volonté altruiste a des chances de se manifester sans entrave (dons économiques, soins physiques directs plutôt que recourir au « système de santé », priorité donnée aux êtres plutôt qu'aux avoirs et aux idées...).

      On peut également établir un lien logique entre la volonté de puissance et la systèmatisation ou la volonté altruiste et l'empathisation.

      La systèmatisation contient l'idée de maitriser totalement un système. Or, l'idée de maitrise contient également l'idée de domination, de se rendre maitre de qqc. Cette idée d'être plus fort que qqc est intégré dans la notion de volonté de puissance.

      L'empathisation contient l'idée de partager les sentiments d'autrui, elle est la première étape permettant de sympathiser. La sympathie, cette faculté de participer aux peines et aux joies des autres, conduit mécaniquement au désir d'altruisme, c'est-à-dire à la réduction des peines d'autrui.
 
 

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94 réactions à cet article    


  • colibri 4 septembre 2018 10:55
    Bon article qui remet les choses en place :

    les hommes et les femmes sont différents physiquement , biologiquement et physiologiquement , 
    ils le sont donc par conséquences psychologiquement ,
     la croissance psychologique de la naissance à la maturité est calquée sur les différentes étapes de la vie , par cycle , en fonction de la physiologie .

    • Ciriaco Ciriaco 5 septembre 2018 08:19

      @colibri
      Ce n’est pas ça que cela veut dire mais plutôt une distribution du masculin et du féminin chez les hommes et femmes, distribution dont le champ dépasse la simple binarité et sa catégorie sous-jacente (en fait 4 pôles à la limite pour faire schématique) que vous y entendez.


    • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 12:04

      @colibri. Il n’y a pas deux adolescences pareilles. Des centaines de tissus différents réagissent chacun à sa manière à l’inondation hormonale sexuée, et les variations individuelles sont grandes, non seulement pour des raisons génétiques, mais aussi par des histoires et des conditions familiales différentes, des carences alimentaires éventuelles, etc.


      La jalousie de parent de même sexe produit des ravages différents selon les cas, selon les recours éventuels. La toxicité de tel parent parent produit, ou ne produit pas d’arrêt catastrophique de croissance et de maturation, selon les antidotes existants dans l’entourage, selon la présence ou l’absence d’adultes de référence pouvant aider à la résilience.

    • Ciriaco Ciriaco 5 septembre 2018 12:15

      @JC_Lavau

      Vous faites de la variété du champ de distribution une pathologie, à la manière dont on définirait une normalité pour y revenir sans cesse.

      La vie est peuplée de traumas, le plus fondamental reste la naissance. La vie est par nature la mise en place de conditions de possibilités stabilisées au sein de contraintes. Ce serait comme dire qu’elle est malade par essence.

      On peut aussi focaliser sur l’équilibre dans le champ des possibles ; j’ajoute qu’en ce sens la revendication du genre est une nécessité sociale et politique à cet équilibre, en tant que nécessité de l’existence même, et que les minorités les plus enclins à l’exclusion normative ont tout à fait raison de se battre.

    • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 12:55

      @Ciriaco. Curieux comme ce que tu prétends que j’aurais dit, ne ressemble en rien à ce que j’ai écrit. Tu nous expliques ton procédé de transformation ?


    • Ciriaco Ciriaco 5 septembre 2018 12:58

      @JC_Lavau
      Je suis désolé, je n’ai pas à me justifier de vos propos.


    • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 13:07

      @Ciriaco. Oh, on peut faire plus cloche et plus malhonnête encore. On peut, si on y tient.


    • colibri 5 septembre 2018 16:56

      @Ciriaco


      Ce n’est pas ça que cela veut dire mais plutôt une distribution du masculin et du féminin chez les hommes et femmes

      certes si chacun possède du masculin et du féminin , la distribution s’articule en fonction du sexe de départ 

    • Ciriaco Ciriaco 5 septembre 2018 18:10

      @colibri

      En effet, mais être homme ou femme est bien plus un devenir qu’un qualificatif, devenir qui échappe, dans son histoire et sa totalité, toujours aux disciplines, qu’elles soient biologiques, psychologique ou anthropologiques.

      Celles-ci font état en quelque sorte de structures, celles-là même qui permettent de multiples émergences et de complexités (à prendre dans le sens de ce qui est mêlé, antagoniste et complémentaire).

    • colibri 5 septembre 2018 21:12
      @Ciriaco

      En effet, mais être homme ou femme est bien plus un devenir qu’un qualificatif, devenir qui échappe, dans son histoire et sa totalité, toujours aux disciplines, qu’elles soient biologiques, psychologique ou anthropologiques.

      Celles-ci font état en quelque sorte de structures, celles-là même qui permettent de multiples émergences et de complexités (à prendre dans le sens de ce qui est mêlé, antagoniste et complémentaire).

      Nous comme d’accord que l’identité sexuelle se construit tout le long de la vie et que c’est l’entourage qui permet cette équilibre de devenir femme pour une petite fille et devenir homme pour un petit garçon .
      Cette construction est-elle bénéfique ?jusqu’à présent personne ne se posait la question , il y avait 2 sexes et toute la vie sociale s’articulait autour de cette réalité .
      Ensuite sont venus de plus en plus de personnes anormales par rapport à cette réalité (homo , transgenre etc) , et je fais exprès d’employer un terme politiquement incorrect pour faire hurler , .Alors de en plus de personnes qui n’arrivaient pas a trouver leur identité , parce qu’elles avaient subies des accidents de parcours : parents divorcées enfant livrés à eux-même , violences en tout genre , parents névrosés ,viol etc et donc ces personnes se sentant peu adaptées on cherché à normaliser leur tendance et donc à déconstruire le genre .
      C’est une erreur car de même qu’il y a une normalité dans la croissance physique et physiologique qui amène au bien être physique , il y a une normalité de croissance psychologique qui amène à la santé mentale et c’est être bien dans son identité sexuée : devenir un homme , devenir une femme .



    • Ciriaco Ciriaco 5 septembre 2018 21:43

      @colibri

      Parce que les violences en tout genre ont toujours existé, partout et tout le temps sur cette terre, il faut se demander comment la résilience pouvait opérer sans reconnaissance de la société. De nombreuses souffrances cachées et perdurant toute la vie - cela ne fait pas l’ombre d’un doute.

      C’est une remarque très large qui dépasse la question du genre, mais la lutte pour sa reconnaissance sociale est donc légitime de ce point de vue : c’est en réalité un progrès.

      Deux remarques importantes à mes yeux :

      - Je ne sais pas ce qui autorise à relier exclusivement à ce point souffrance et genre, comme on le ferait dans un réflexe non réfléchi. J’ai déjà eu le plaisir de discuter avec des transgenres ; des gens tout à fait bien dans leur peau, dans la mesure où une certaine reconnaissance s’est installée.

      - Le genre ne parle pas exclusivement de sexe ; nous avons le réflexe de concevoir la différence homme / femme ainsi, mais ce en quoi le genre correspond à une distribution (telle peut-être une Gaussienne, inversée par rapport au schéma), c’est parce qu’il est au-delà du sexe ; il est beaucoup plus complet vis-à-vis de l’être, et largement moins réducteur que le biologisme.

      Là commence la réflexion. La normalité est elle-même complexe : elle est ce qui exclue, mais aussi ce qui reconnait. On sous-estime trop, dans cette question, le fait que la résilience se fonde sur la reconnaissance. C’est-à-dire sur ce est qui considéré comme alors normal et institutionnalisé.

      Lorsqu’on médicalise ou « pathologise » un groupe, c’est précisément parce qu’on ne veut pas que ce groupe soit admis dans la normalité. Sans reconnaissance et sans résilience donc, on renforce alors les difficultés.

      Les gens qui défendent le genre défendent aussi en quelque sorte une normalité de l’étendue du graphe que présente l’auteur. J’estime pour ma part qu’en plus d’un progrès, c’est une question de bon sens.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 septembre 2018 21:51

      @Ciriaco

      Mahu ...prononcer maou ...polynesie ...et depuis des siècles.


    • Ciriaco Ciriaco 5 septembre 2018 22:54

      @Aita Pea Pea

      Chez les Grecs comme chez les Romains, la question n’est pas nouvelle non plus. Ce qui fait penser que ce ne sont pas les institutions qui créent le genre ; ce qui va dans l’hypothèse d’une universalité, et d’un indicateur de la souplesse de la société par rapport à l’étendue naturelle des possibles humains.

      Ce sont aussi des questions mêlées au pouvoir et à la tradition ; en France, le genre n’a pas été seulement longtemps ignoré, la femme même était l’objet de différents contrats sociaux familiaux. C’est dans cette ligne qu’ici la question du genre (et pas simplement, comme on le croit souvent, celle des hommes et des femmes) est liée à celle du pouvoir, et qu’elle est, en quelque sorte, un indicateur, comme je le signalais déjà ici.


    • Ciriaco Ciriaco 5 septembre 2018 23:26

      @arthes

      Perso ce sont des questions qui m’intéressent beaucoup ; c’est à la fin de mes études que j’ai découvert que j’adorais l’anthropologie, alors je me suis rattrapé comme j’ai pu ^^

      Ceci dit je ne pense pas être le seul à avoir remarqué que vous viviez votre différence d’une manière très libre smiley

    • colibri 6 septembre 2018 11:47
      @Ciriaco

      La normalité est elle-même complexe

      C’est uniquement parce que la normalité amène au bien être et à l’épanouissement , qu’elle doit être reconnue comme un but à atteindre .
      C’est un mensonge que de faire croire à l’équivalence de toutes les tendances .
       Si vous faites croire à toute une société ,particulièrement aux personne les plus vulnérables comme les enfants , qu’il n’a pas d’effort à faire pour devenir un homme ou une femme et qu’ils peuvent devenir ce qu’ils veulent , c’est un crime contre l’humanité ,
      c’est tromper les gens sur ce qu’ils sont intimement  : non pas rapport à une morale subjective , mais par rapport à la nature intime des êtres 
      .




    • colibri 6 septembre 2018 11:49

      @Ciriaco

      Lorsqu’on médicalise ou « pathologise » un groupe, c’est précisément parce qu’on ne veut pas que ce groupe soit admis dans la normalité. Sans reconnaissance et sans résilience donc, on renforce alors les difficultés.


      Ne faut il pas dire la vérité sous prétexte de ne pas contrarier ? 
      C’est une vision émotionnelle ;
      Je pense tout le contraire , qu’il faut dire la réalité et que c’est uniquement cela qui permet la résilience :oui être homo ou transgenre c’est moins épanouissant au niveau de l’ équilibre psychologique que d’être un homme ou une femme avec des identité bien construites. Et en faisant croire qu’ils sont « normaux » vous trompez toute une société et les concernés en premier qui mettent tous leurs problèmes sur le dos du regard social et ne cherchent donc pas à s’en sortir .C’est leur nuire que de leur mentir .
       C’est comme si vous disiez à un personne obèse qu’elle est normale , elle mettrait tous ses conflits internes sur le dos du regard social , alors que c’est sa santé qui est en jeu .Pour les homos ou transgenre c’est exactement la même chose , sauf que ca se voit moins .









    • Ciriaco Ciriaco 6 septembre 2018 13:00
      @colibri
      Et oui, vous pathologisez, et le point Godwin s’approche. Arthes me reprochait des évidences, mais je sais combien elles ne le sont pas encore aujourd’hui.

      La santé n’est pas qu’un équilibre intérieur. Par exemple si votre façon de voir le monde était sans cesse reniée, vous développeriez des pathologies, même si vous n’en aviez pas. Dire qu’elles dépendent entièrement de vous et qu’il faut vous en soigner ne serait pas seulement faux, mais profondément injurieux. Il s’agit d’un ordre social, qui, s’il fait réalité, est construit et face auquel, donc, des progrès peuvent être souhaités.

      C’est une analogie que devriez pouvoir comprendre, bien que je doute de vous faire saisir ce quelque chose, qui est dans le sujet mais qui ne peut vivre sainement que si la société le permet.



    • colibri 6 septembre 2018 13:32
      @Ciriaco
      Il s’agit d’un ordre social, qui, s’il fait réalité, est construit et face auquel, donc, des progrès peuvent être souhaités.

      Tout à fait , mais il s’agit de discerner si cet ordre correspond à ce qu’il y a de mieux pour les êtres et alors le présenter comme un idéal à atteindre .Et pour le moment on n’a rien trouver de mieux que de se conformer à la nature des êtres qui naissent fille ou garçon , et qui deviennent des hommes et des femmes .
      Et la société est très permissive pour toutes les minorités sexuelles ,donc ce que vous dites est faux :il n’y a jamais eu autant de tolérance et « mariage gay » en témoigne .Et je ne vois pas en quoi il faudrait supprimer la vérité c’est à dire l’idéal à atteindre .


    • colibri 6 septembre 2018 14:38
      @arthes
      Et on arrive au syndrome Emma Bovary.

      rien à voir avec le sujet , E B est une femme mal mariée , c’est un épiphénomène , qui vois dit que bien mariée elle n’aurait pas été heureuse ;
      les auteurs du 19iEME étaient d’une tristesse , d’un pessimisme et bien sur ne montraient que des cas extrêmes , les gens heureux n’intéressent personnes et ne sont pas dans les romans.

    • Ciriaco Ciriaco 6 septembre 2018 14:44

      @colibri

      On en revient au point de départ et à la catégorie binaire. Vous n’arrivez pas à imaginez la différence, pour qui l’idéal est alors nié au nom d’un idéal unique et normatif. Des progrès ont été fait, mais l’agitation contre-progressiste est réelle. Pour la boutade, il est quand même curieux que pour vivre une différence intime, il faille demander l’avis de tout le monde smiley

      @arthes
      Merci du coup de main.

    • colibri 6 septembre 2018 17:52
      @Ciriaco
      Vous n’arrivez pas à imaginez la différence, pour qui l’idéal est alors nié au nom d’un idéal unique et normatif. 

      C’est vous qui ne pouvez imaginer que cet idéal n’est pas façonné par les hommes , ce n’est pas une lubie des hommes qui voudraient imposer une norme , mais correspond à une réalité ontologique et donc une nécessité .Bien sur prenant un aspect différents selon les cultures et l’époque .
      Que la femme ne soit pas étouffée , dans un rôle de femme au foyer qui doit obéir au mari c’est très bien , qu’elle puisse aussi prendre des initiatives et surtout être indépendante financièrement d’un mari ca serait parfait :hélas le schéma est encore très fort de la femme qui travaille moins que le mari à l’extérieur et donc gagne moins et est donc soumise .Si Emma Bovary avait eu de l’argent rien ne l’aurait empêché de partir .D’ailleurs les femmes indépendantes de son époque qui avaient de l’argent pouvaient tout à fait mener la vie qu’elles voulaient comme G Sand .

      Ce n’est pas l’égalité qui est en cause mais le respect de la différence des sexes en conformation avec le physique , le biologique et le physiologique .

    • Ciriaco Ciriaco 6 septembre 2018 18:17

      @colibri

      Ca fait beaucoup de commentaires pour dire que des perspectives d’êtres existent entre des catégories binaires et que ces perspectives se vivent sainement selon qu’une société les reconnaît.

      Ça en ferait d’autant plus si on devait parler de constructivisme et de contrats sociaux implicites.

      Je m’arrêterais donc là ! Merci pour la discute.

    • Ciriaco Ciriaco 6 septembre 2018 19:28

      @arthes

      "Ç’est vrai que ca peut etre parlant ces discusses, du coup, après vos échanges, il m appert ceci : assez comme vous , mais dit un peu autrement« 

      Vous êtes certainement plus rock’n roll que moi, sauf peut-être quand il y a des zombies smiley

       »Si l ideal a atteindre se trouve dans un champs de visions fixe qualifié normatif, il ne peut que se borner a chercher , et uniquement dans ses propres limites , sa justification existentielle, ce qui empeche tout progres humain."

      Je partage... quand j’étais plus jeune je remarquais sans cesse à quel point tout peut s’apprendre, quelle plasticité incroyable nous avons en fait en nous quand les obstacles sont levés... je peste contre le gâchis... et ne digère qu’à grande peine, ce qui n’aide pas.


    • Francis, agnotologue JL 4 septembre 2018 11:21
       « Selon certaines études, 18 % des hommes partageraient les caractéristiques typiques des cerveaux de type féminin et réciproquement  » 
       
       Cela pourrait bien être en train de changer dans les pays occidentaux ravagés par le féminisme qui fait qu’aujourd’hui les mères élèvent les garçons comme des filles et les filles comme des garçons ! 
       
       
       Sur le fond : Selon Tisseron, il y a deux sortes d’empathie : l’empathie cognitive, et l’empathie affective. Seule la seconde est authentique. L’empathiste est celui qui, sous couvert d’une empathie affective qu’il n’éprouve pas, impose unilatéralement son action. Le populisme dévoyé c’est de l’empathisme. 
       

       Jacques Hochmann appelle « empathie sèche » la compréhension des intentions, des croyances et émotions d’autrui. Cette acception se distingue de « empathie humide », qui désigne le fait de ressentir les mêmes émotions qu’autrui. On peut en effet comprendre les émotions d’une personne (par exemple comprendre la tristesse d’un ami qui connaît une déception amoureuse) sans pour autant la ressentir soi-même.
       

      • Albert123 4 septembre 2018 11:30

        @JL


        on peut opérer cette distinction en parlant d’empathie et de sympathie, 

        face à votre souffrance on attend de ses amis qu’ils ressentent de la sympathie alors que de son médecin on attend de l’empathie.

        comprendre pour partager / comprendre pour guérir.


      • Francis, agnotologue JL 4 septembre 2018 11:36

        @Albert123

         
         Je propose :
         
        Empathie sèche = empathie cognitive = clairvoyance
        Empathie humide = empathie affective = compassion, à ne pas confondre avec sympathie.
         
         La sympathie peut se jouer sur un premier regard à la seule vue d’un visage.

      • Ruut Ruut 5 septembre 2018 07:40

        @JL
        Non, ça explique les suicides en hausse chez les jeunes a cause des oppositions indirectes neuronales.


      • Francis, agnotologue JL 5 septembre 2018 07:55

        @Ruut

         
         ?

      • Morologue 4 septembre 2018 11:36

        Que l’on comprenne alors, que les jeunes ont besoin des deux, pour se développer, et que 80% de femmes dans l’éducation nationale pénalise l’entendement, notamment des garçons et les 18% filles au cerveau « masculin ». Si à cela, on ajoute la monoparentalité en faveur des mère et l’homoparentalité en faveur des lesbiennes (pure question de biologie sexuelle ... ), il appert que bon nombre de jeunes ne quittent jamais une ambiance d’empathie, où les jalousies et les rivalités sont massivement souterraines. Certainement, les garçons et les 18% de filles au cerveau « masculin », y perdent grave. Mais même la majorité de filles et les 18% de garçons au cerveau « féminin », gagneraient en combativité devant les combatifs. Bref, on manque largement d’équité et d’équilibre, de nos jours occidentaux. Ça dégénère. Alors, vive ce qu’on appelle le couple éducatif.


        • Morologue 4 septembre 2018 11:37

          Par ailleurs, j’imagine qu’introduire un peu « de yin et de yang » même en chaque pôle « pur » (masculin/féminin) ne serait pas du luxe.


        • Morologue 4 septembre 2018 11:38

          (Ceci dit pour la méthode scientifique.)


        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 11:40

          « misogynes de tous bords », l’imposture standard des militantes de la guerre sexiste.

          Pour accepter leurs ruses, leur goujaterie, leur malveillance, et leur vocabulaire, il faut en tenir une sacrée couche.

          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 11:59

            @bébert. CQFD !

            Cet anonyme multipseudo n’a jamais été éduqué par un père ; entre les deux oreilles, il n’a toujours que la goujaterie et la malveillance de sa môman. Sans oublier sa bêtise et sa confusion mentale.

          • Jean Nébavet 4 septembre 2018 12:13
            Bonjour Professeur Lavau , je sais que vous avez été une victime collatérale du féminisme et que vous ne pouvez pas voir vos petits enfants depuis vingt ans déjà , sachez que je compatis .

            J’ai écris un article sur votre parcours scientifique et votre combat contre la secte de Göttingen-København , mais je n’ai pas de nouvelles de la modération ??



          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 12:13

            @bébert. Dans ta confusion mentale (héritée, je n’en doute pas), tu pratiques systématiquement les fautes au quantificateur, voire les fraudes au quantificateur.
            Dans ta confusion mentale atavique, tu es systématiquement projectif, tu prétends qu’autrui pratique tes confusions mentales, tes fautes au quantificateur.


            Demande l’aide d’un psychiatre ! Consulte en urgence !

          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 12:17

            @Jean Nébavet. Dans le genre pavé de l’ours, on retiendra la bonne intention.

            Par ailleurs tu as multiplié les inexactitudes. A titre personnel, je préfère que ton article ne paraisse pas.
             
            Mais merci pour la bonne intention ;

          • scorpion scorpion 4 septembre 2018 12:38

            @bébert
            A v’la notre bébert qui se surpasse ! Toujours a venir chier sur les articles des autres. Il s’emmerde ferme dans sa petite vie de trou du cul le bébert et c’est pour cela qu’il est hargneux le bébert ! Le parfait représentant de la famille des parasites le bébert... Bon on va pas lui demander d’écrire des choses sensées au bébert déjà qu’il ne sait pas lire le bébert ....


          • Jean Nébavet 4 septembre 2018 12:39

            @JC_Lavau


            Quelles sont les inexactitudes que je pourrais corriger ?
            Mon intention n’était pas de nuire .


          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:07

            @egos. Tu as oublié de préciser ta source, et les nombreuses menaces de mort que ce malfaiteur compulsif a écrites contre moi-même et contre ma compagne.
             

            En fait de mort, c’est lui qui est mort le premier, il y a cinq ans (il vendait des remèdes miracles contre le cancer), mais son venin n’est pas mort encore.

            Je vois que tu ne mérites pas plus de respect que cet escroc compulsif.

          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:09

            @bébert. Tiens ? Des menaces de mort ? Abus signalé.


          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:21

            @Jean Nébavet. Je suis très embarrassé par toute hagiographie, a fortiori si elle me flatte. 

            Je te suggère que tu t’inscrives au forum http://citoyens.deontolog.org/ comme l’ont déjà fait Arthes et Roman Garev pour leur correspondance privée directe.

          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:34

            @scorpion. Oui, parasite hématophage.

            On hésite à le ranger parmi les acariens comme les tiques, parmi les insectes comme les pous, les taons, les moustiques et les midges (Culicoides impunctatus), ou parmi les hirudinées (les sangsues).
             
            Il y a fort longtemps, on contait aussi l’histoire de la lesbienne vampire : Rendez-vous dans vingt-huit jours !

          • Jean Nébavet 4 septembre 2018 13:48
            @JC_Lavau
            d’accord , je vais entrouvrir discrètement la porte de http://citoyens.deontolog.org/

          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:59

            @Jean Nébavet. Garev avait objecté que la question sur Pic et Pic et Colégram (Bourre et bourre et ratatam) était inamicale envers ceux qui n’ont pas été élevés en France. Et je n’ai pas encore remanié cela !


          • egos 4 septembre 2018 15:46

            @JC_Lavau


            En fait, JC Lavau, vs êtes un clasheur équitable, 
            sans trop ségréguer le genre.

            Habituellement, cette disposition revêt, à qqs exceptions près *, un caractère intra-genre.

            « c’est lui qui est mort le premier » 
            entreteniez vs une compétition ???
            on vs souhaite cpdt de nombreuses années à vivre,

            ménagez vs.

            * hommes battus, militants ou sympathisants des théories développés par MRM https://en.wikipedia.org/wiki/Men%27s_rights_movement

          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 16:00

            @JC_Lavau. Voilà, c’est enfin corrigé, plus de Pic, ni Pic, ni Colégram.


          • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 19:27

            @bébert. Comme je le disais très justement hier :

            Kilékon mékilékon mékilékon mékilékon !

          • egos 4 septembre 2018 13:07

            Article partial, tronqué, orienté.

            Du travail d’amateur, 
            fréquent si ce n’est caractéristique de ce site 
            Un approche évoquant une sous réminiscence des théories chères à Lyssenko.

            • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:16

              @egos. Que ce soit du travail d’amateur n’est pas douteux. Par exemple parce qu’il n’a aucune perspective développementale.

              La psycho développementale, on l’apprend en fac, ou dans les ouvrages spécialisés, mais pas dans les revues grand public.

              De là à ce que ce soit du mauvais travail, loin s’en faut, surtout comparé au gros du volume courant à Gorgonavox.

            • egos 4 septembre 2018 13:31

              @JC_Lavau


              Intervention a retenir.

              Chez JC-Lavau le meilleur côtoie le reste,

              retenons le meilleur pour ce qu’il vaut et négligeons l’accessoire.

              cdlt

            • Jean Nébavet 4 septembre 2018 13:42

              J’ai l’impression que sur populinavox il y a 90% de commentaires masculin et 10% féminin et encore on les doit à la fée Mélusine !


              • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:46

                J’aurais tendance à apprécier que l’empathie, à au moins 75 % cela s’apprend, bien au delà des prédispositions dues à la génétique sexuée.


                Cela fait partie des habiletés relationnelles de base, dont l’apprentissage est largement défaillant, dans trop de familles, dans trop de milieux sociaux. 
                A titre personnel, j’ai appris presque tout après être sorti d’une famille étouffante, où régnait la guerre du couple mère-fille contre le couple conjugal, plus les éclaboussures contre le fils (il avait commis le crime d’être né mâle, du même sexe que son grand-père ! Pensez donc !).

                • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 13:55

                  DIfférences sensorielles déjà, j’avais répercuté cette conférence, qui est encore en ligne :


                  • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 14:05

                    En amphi de psycho, 85 % de femmes.

                    En maîtrise de physique, 15 % de femmes.
                    L’un d’entre nous était allé voir du côté des amphis de biologie, et est revenu avec des étoiles dans les yeux : « Plein de filles là bas ! Et jolies ! ».

                    • alinea alinea 4 septembre 2018 14:09
                      En tout cas ce qui est sûr, c’est qu’aucune autre espèce ne se regarde le nombril comme ça ; quand on est plus petit, on appelle ça « jouer à touche-pipi » non ?
                      Tout ça pour découvrir que nous sommes différents ! bravo !
                      Quand on est astrologue, on regarde les aspects Lune/Mars, en quelles signes et quelles maisons. C’est très parlant ! on voit quel mâle vit bien sa féminité ou bien quelle femelle vit bien sa masculinité ! ou mal !! ou s’en fout ! et cela s’en ressent dans les relations avec l’autre sexe, oh comme c’est étonnant !
                      Bon, je raille, mais, si si, c’est très bien.

                      • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 14:28

                        @alinea : « quel mâle vit bien sa féminité ou bien quelle femelle vit bien sa masculinité ! », ou « mon côté vénusien » ou « mon côté saturnien »...
                        Charlie Chaplin avait une onomatopée pour résumer cela : Froumf !

                        En chinois, ce serait plutôt « Ping hong ! ».

                      • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 14:42

                        @JC_Lavau. Oups ! Ping.

                        Ping hong vient une heure après, environ.

                      • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 14:40

                        En développemental, remarquable est la différence d’écriture entre gars et filles vers 14 ans, en pleine puberté. Et il y a d’excellentes raisons à ce que le cervelet féminin évolue différemment du masculin.

                        Qui ici nous donne cette raison ?

                        • alinea alinea 4 septembre 2018 14:58

                          @JC_Lavau
                          Le fille vit son « infériorité », elle doit donner tout pour surnager ; le mec a très peur de n’être pas à la hauteur de « sa supériorité », aussi en rajoute-t-il... apparence !


                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 15:24

                          @alinea. Tout faux, l’infériorité prétendue est toujours à prouver.


                          Non, l’écriture des adolescentes est épanouie toute en courbes et cercles.
                          Les adolescents mâles manifestent une écriture bien plus difficile à vivre et grèle, pleine d’adversité.

                          On attend encore la raison cérébelleuse et physiologique, développementale, des particularités féminines de l’écriture.

                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 16:09

                          @alinea. Je n’ai plus la référence sous la main, donnée par Christian Navis : une féministe libanaise, qui soulignait que les femmes vivent dans un monde de certitudes, que les hommes ignorent.

                          Nous vivons dans l’insécurité.

                          Elles disposent aussi, au moins en France et dans la bourgeoisie libanaise, d’un suivi médical dont nous les mâles, n’approchons pas. Ce qui change considérablement les conditions de vieillesse.

                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 16:22

                          @JC_Lavau. Personne n’a observé ni trouvé.

                          Les adolescentes ont, ou vont avoir de la poitrine. C’est anticipé par le développement sexué du cervelet, qui fait arrondir les gestes, pour que les mouvements du bras et de la main contournent la poitrine, quand les seins pousseront.
                           
                          Plus la poitrine sera grosse, plus arrondis sont les gestes, avec anticipation.
                          Observation par Milton Erickson.
                           
                          Cet arrondi systématique se retrouve, amplement, dans l’écriture féminine, à l’adolescence.

                        • alinea alinea 4 septembre 2018 16:40

                          @JC_Lavau

                          Il n y en a des conneries qui se disent sans rire !!Bon, je prends toujours trois cas et j’en fait une généralité, mais ça change le lendemain et je ne l’écris pas !
                          Sinon pour l’écriture je ne sais pas ! j’ai sans doute une écriture de mec bien que je n’en connaisse qu’un ou deux qui ont le même genre !On peut dire aussi que les filles ( les vraies !) mettent des petits cœurs sur le i !! smiley

                        • alinea alinea 4 septembre 2018 19:50

                          @JC_Lavau
                          J’avais compris que vous parliez du « contenu » pas du « contenant » !! enfin de la forme du fond pas du dessin de la forme !


                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 20:25

                          @JC_Lavau. Je ne comprend rien.


                        • alinea alinea 4 septembre 2018 21:14

                          @JC_Lavau
                          L’écriture a deux sens : le dessin fait par la main, ou l’ajustement des mots ; j’avais compris l’ajustement des mots !


                        • egos 4 septembre 2018 21:15

                          @JC_Lavau


                          Rien de définitif à ce stade du développement scientifique, 
                          que ce soit du côté de la génétique, de l’épigéntique, 
                          certains comportements paraissent liés à la diffusion hormonale au niveau du cerveau,
                          rien de plus ou de définitif.

                          Sous un autre angle les sciences du comportement avancent diverses hypothèses sans que rien de concluant ne puisse clore le débat.

                          Formes graphiques anguleuses, tranchantes, enveloppantes le débat reste aussi dépendant de l’approche culturelle, leur signification peut varier voire s’inverser.

                          Pour être validée, l’interprétation devrait répondre à qqs règles de base : constance, universalité et reproductibilité quel que soit le contexte géographique ou culturel :

                          devanagari, kanji, kana, pinyin, arabe, cyrillique, grec et latin , écritures logo graphiques, cunéiformes etC les exemples abondent,

                          les réponses, si ce n’est ttes faites, un peu moins.

                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 21:51

                          @egos. De toutes façons, s’il y a les moindres différences, endocrines, métaboliques, neuronales et sensorielles entre hommes et femmes, c’est tout de la faute d’un horrible complot masculiniste et patriarcal.

                          Non mais !

                        • Alban Dousset Alban Dousset 4 septembre 2018 21:52

                          @JC_Lavau
                          Quels éléments factuels établissent un lien direct, explicite entre la « rondeur de l’écriture » et « la croissance de la poitrine », « la forme des cuisses et des fesses » ou « le désir de maternité, d’un ventre rond » ?


                        • egos 4 septembre 2018 21:55

                          @JC_Lavau


                          Non, d’une grille d’interprétation fondée sur ce critère.

                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 22:11

                          @Alban Dousset. Le cervelet est un calculateur spécialisé dans la coordination des mouvements. Il est déjà présent chez les squales et autres gnathostomes cartilagineux. Notre néo-cortex moteur (en avant de la cissure de Rolando) ne donne pas d’ordres détaillés et précis à chaque muscle, avec leurs « timings » respectifs. Il laisse cette tâche au cervelet. 


                          Il y a des tas de moyens sélectifs, avec toute la cruauté de la nature, pour que les hormones sexuelles aient aussi des effets sur la croissance et la spécialisation du cervelet, en fonction des tâches spécifiques à chaque sexe, chez notre longue lignée d’ancêtres.
                           
                          Au long des années où notre écriture s’acquiert et s’automatise, les tâches sont déléguées aux noyaux gris centraux moteurs. Qui eux aussi acquièrent des compétences modulées selon le sexe par la poussée hormonale d’adolescence.
                           
                          Mais bien sûr, tout ça c’est tout de la faute d’un horrible complot masculiniste et patriarcal...

                        • egos 4 septembre 2018 22:38

                          @JC_Lavau


                          La spécialisation de vos noyaux gris s’appréhende immédiatement.

                          Quel facteurs endocriniens les auraient ils formatés ?

                          Vs devez bien avoir une idée sur le sujet ?

                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 23:01

                          @egos. « Ego sic argumentor. Omnis clocha clochabilis in clocherio clochando, clochant clochativo, clochare facit clochabiliter clochantes, Parisius habet clochas. Ergo gluc. ».

                           
                          Je vois que tu fais concurrence aux plus cloches des cloches. Ce sera ton prochain emploi ?

                        • egos 4 septembre 2018 23:53

                          @JC_Lavau


                          Qui sait ? 

                          Il y a tjrs quelque chose à apprendre des cas cliniques extrêmes de névrose obsessionnelle.

                          Au fait, ce JC Pinoteau, était-il l’amant de Madame ?

                        • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 00:13

                          @egos. Il vivait sa retraite au Sénégal, mais est revenu faire soigner son cancer à Toulouse (ou Bordeaux ? Mon souvenir s’estompe, mais on peut en retrouver trace sur les archives de Usenet).


                          L’amante de mon alors-encore-épouse était la prof de musique et de chant du collège. Partie prenante au vol d’enfant.
                          Non, ce n’était pas du tout un névrosé, mais un pervers, fort narcissique, mythomane de surcroît.
                          Selon Marie-France Hirigoyen, ce genre de pervers sont des psychotiques, qui ne décompensent pas tant qu’ils trouvent encore des proies à saigner.
                          Je confirme.

                          D’où problème avec la tradition de relâchement de vocabulaire chez la majeure partie des psychiatres français, dont l’usage est de n’utiliser « psychotique » que comme synonyme de « schizophrène ». Bonjour les dégâts !

                        • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 00:21

                          @JC_Lavau. Toulouse.


                        • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 00:41

                          @JC_Lavau.
                          La définition anatomique des noyaux gris centraux comprend le corps strié (putamen, globus pallidus et noyau caudé), le claustrum (avant-mur) et l’amygdale. Le complexe amygdalien est habituellement étudié dans le cadre du système limbique. 

                           
                          La définition clinique des noyaux gris centraux associe au corps strié des structures diencéphaliques (noyau sous-thalamique) et mésencéphaliques substance noire (locus niger). Les lésions de ces noyaux entraînent des syndromes extra-pyramidaux.
                           
                          Le thalamus représente le principal noyau diencéphalique. Ses nombreuses subdivisions nucléaires relaient des informations motrices, sensitives, sensorielles et associatives.
                          Les deux noyaux du thalamus sont sensoriels et non moteurs. 
                           
                          Le striatum, formé par le noyau caudé et le putamen, est essentiellement moteur.

                        • egos 5 septembre 2018 15:00

                          @JC_Lavau


                          Ceci ne dit pas comment vs êtes entré en relation avec cet individu et semble-t-il entretenu une correspondance ou relation suivie, 
                          quoique polémique.

                        • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 18:46

                          @egos. Sur Usenet, il est pratiquement impossible techniquement, et de plus idéologiquement, de mettre fin aux méfaits d’un malfaiteur. 
                           

                          Le seul qu’on a fini par réussir à brider automatiquement est le yaourt bulgare (« Pentcho Valev ») qui inonde de ses diatribes contre la relativité. Comme il cross-postait sur de nombreux groupes, on a pu obtenir que la plupart des niouzemestres mettent un filtrage sur le nombre de groupes invoqués. Moyennant quoi, je ne le vois plus sur mon serveur de niouzes.
                          On l’a un peu vu sur Agoravox, notamment derrière Dugué.
                           
                          Sous une cinquantaine de pseudos, dont « Pierre de la Davière », Pinoteau cherchait à couler le plus de groupes possible, notamment fr.bio.medecine, puisqu’il y avait là des médecins qui osaient résister à ses diatribes et ses escroqueries.

                        • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2018 16:12

                          Choix professionnels : ne pas oublier la magistrature. Disposer de la garantie de l’emploi, plus la garantie de l’impunité quels que soient le sadisme et le jeanfoutrisme infligés aux justiciables par l’injuge-et-partie.


                          80 % de femmes à chaque promotion de l’ENM.

                          • wpjo 5 septembre 2018 09:57

                            Histoire (vraie) qui confirme les pros de l’auteur :

                            Monsieur et Madame empruntent l’autoroute.

                            Lui : Je pense qu’il faut prendre cette sortie. Elle : Non, chéri, je me le rappelle bien, on a pris cette route il y a six mois, ce n’est pas par ici.

                            Dix minutes plus tard. Lui : ça doit être ici. Elle : Non, non, je me le rappelle très bien.

                            Encore une demi-heure plus tard : Lui (énervé) : on aurait dû quitter cette autoroute depuis longtemps ! Elle (vexée). Non, je me le rappelle très bien. Là où il a deux vaches qui broutent dans le pré, là, on doit quitter l’autoroute.


                            • JC_Lavau JC_Lavau 5 septembre 2018 11:54

                              @wpjo. Ça ne va plus tarder : tu vas être couvert d’accusations d’’affreux misogyne". Pensez donc ! Oser douter de l’omniscience féminine innée !


                            • JC_Lavau JC_Lavau 6 septembre 2018 09:23

                              L’utilisation d’une « théorie de l’esprit » ...

                              Wi enfin, au temps où j’étais moniteur de voile au clube ed la Méditerranée, une des GM n’acceptait aucune explication sur cette machine simple entre deux fluides qu’est un voilier, mais retraduisait tout en ses termes de psychologie des profondeurs : « Alors au fond, il veut.... ».

                               smiley

                              • JC_Lavau JC_Lavau 6 septembre 2018 16:00

                                @arthes. La piscologie des profondeurs appliquée aux voiliers en lieu et place de la mécanique, seule une femme peut faire un coup pareil.
                                Tellement habituée à piscologiser les hommes pour mieux les manipuler en profondeur...

                                 
                                Encore que, j’ignore le ou les sexes des ceusses qui ont piscologisé le sous-chapitre d’enseignement de la godille, dans le 3e manuel des Glenmuches.
                                Je subodore que pour écrire des çonneries de ce calibre, il faut occuper un rang hiérarchique très élevé.

                              • JC_Lavau JC_Lavau 6 septembre 2018 16:22

                                @arthes. Nous avons, aussi bien en zone prémotrice qu’en zone d’élaboration et associations sensorielles, un équipement perfectionné pour simuler et modéliser les animaux que nous chassons, ou auxquels nous devons échapper.

                                A un âge où ils ont encore peu de mobilité, nos bébés nous observent intensivement, et ces zones d’associations sont déjà pleinement actives, pour simuler nos gestes par la pensée, avant de les imiter en vrai.
                                Milton Erickson poussait l’esprit d’observation au point de recopier exactement la respiration du nouveau patient dans son cabinet, en se synchronisant sur lui.
                                Toutefois se pose la question des limites de l’insécurité. Erickson a au moins deux fois refusé net de prendre un pervers ou une perverse en charge.

                                La théorie de l’esprit ne se construit pas correctement chez ceux qui ont été persécutés tôt, avant même l’acquisition de la parole. Tous ne deviennent pas paranoïaques, il y a encore bien des étapes dans la vie. Mais parmi eux, tous les paranoïaques se font une idée délirante des intentions et sentiments d’autrui.

                              • JC_Lavau JC_Lavau 6 septembre 2018 18:02

                                @arthes. En trois secondes, un praticien de la godille prouve que la manip consiste à envoyer de l’eau vers l’arrière.

                                A la façon d’une hélice, et non à la façon d’une roue à aubes. « Hélice » alternative, on n’a pas le choix.
                                Ce qui pose immédiatement la question de la qualité du profil hydrodynamique de la pale qu’on mouille.
                                Justement les deux points que les écriveurs de livres ne disent pas. Perdus dans leur brouillard mental.

                                Côté Glenmuches, cela semble s’être passé comme la vengeance du squelette dans le placard.

                                Je n’étais pas aux festivités du 20e anniversaire. Philippe, Hélène (les fondateurs) et Jean-Louis Goldschmidt étaient sur les remparts de Cigogne à admirer les défilés de bateaux. En bas du rempart, un plaisantin se met à imiter la voix de Philippe Harlé, avec colère. Les visages des huiles citées plus haut ont blêmi, relatent les témoins.

                                Guéguerre au long cours des littéraires contre les physiciens et mécaniciens. Et les littéraires déconnent, déconnent, déconnent...

                              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 septembre 2018 23:20

                                @arthes

                                L’est en guerre contre le fait qu’il a jamais apprécié bouffer une chatte...


                              • JC_Lavau JC_Lavau 6 septembre 2018 23:22

                                @Aita Pea Pea. Kilékon mékilékon mékilékon mékilékon !



                              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 septembre 2018 23:44

                                @JC_Lavau Merde...suis cerné... Cela dit bien le voyage scandinave de l’autre fois.


                              • JC_Lavau JC_Lavau 6 septembre 2018 23:57

                                @arthes. Jean Piaget a consigné les jeux cognitifs qu’il a pratiqué avec ses enfants, à mesure de leurs progressions. Ici, ce furent des variantes de cache-cache, avec la petite. D’abord, la fillette dépendait du fait qu’elle avait vu les mains du papa faire quelque chose. Puis elle a su interpoler qu’à tel moment, le père avait pu passer discrètement par telle cachette sans qu’elle ait vu la main. Et elle allait voir là. Avec succès.


                              • JC_Lavau JC_Lavau 7 septembre 2018 13:23

                                @arthes. Quand j’étais glénanard (le masculin de glénana), la guerre de religion contre Philippe Harlé battait toujours fort, dans la cour d’Hélène Viannay.

                                Le sous-chapitre cité (godille), et plusieurs autres, suent la guerre de revanche contre la mécanique et les mécaniciens, par les cancres baratineurs.
                                 
                                Nous payons cher le fait que l’enseignement de la mécanique soit si maltraité, voire saboté, dans nos lycées. Avec seulement trois principes, c’est une discipline très mathématisée, c’est vrai, mais le fait que la mathématisation soit sabotée, avec le coup du « produit vectoriel », produit d’énormes dégâts. 
                                Et, pis encore, les élèves ne pratiquent que très très peu d’expérimentations. Jusqu’aux années nonante, il était impossible à des élèves de lycée d’expérimenter directement sur la quantité de mouvement ; seulement alors sont apparus les palets à coussin d’air, permettant d’étudier (mal, très inconfortablement) la loi des chocs élastiques. La solution antérieure, qui n’est pas pire, est pendulaire, avec choc de deux billes d’acier suspendues, ou de davantage. Inconvénient : le résultat de ce genre de dispositif est obligatoirement unidimensionnel.
                                La lâcheté a fait le reste : la quantité de mouvement a pratiquement disparu des programmes. A la place, on baratine de la « science citoyenne », où l’on récompense le plus conformiste, surtout la plus conformiste.
                                 
                                En mécanique du vol, les pilotes retraités de l’armée de l’air assènent les contre-vérités les plus ahurissantes, et j’en ai reporté une sur le forum. Quatre cents ans après, ils n’ont pas encore assimilé la relativité galiléenne. Ils sont hyper-narcissiques, mais pas d’une bêtise hors du commun : ce furent leurs profs de mécanique qui ne furent pas à la hauteur.
                                 
                                Sur un site de chercheurs qui se croient, je passe pour un extraterrestre, quand je rappelle le recul de l’atome émetteur d’un photon, et de celui qui l’absorbe. Ils n’ont pas encore eu connaissance (et encore moins assimilé) de l’article d’Einstein de 1916, prouvant qu’il n’y a jamais de rayonnement diffus d’un photon, mais toujours parfaitement directionnel, et donc recul lui aussi directionnel. Leur pensée de meute a oublié le gros des lois de la physique.

                              • Francis, agnotologue JL 6 septembre 2018 10:00
                                ’’ L’utilisation d’une « théorie de l’esprit » ’’
                                 
                                A ce sujet, il convient de noter que l’empathie n’est pas sans rapports avec la théorie de l’esprit.
                                 
                                A contrario, je soutiens également, amis ici hors sujet, que le solipsisme est un défaut de la théorie de l’esprit. Par défaut, je veux dire : lacune, absence.

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