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Accueil du site > Tribune Libre > Où on reparle d’AZF... et d’une intuition !

Où on reparle d’AZF... et d’une intuition !

Surprise cette semaine avec le retour de l'énigme AZF, alors que le procès en appel est toujours en cours. Vous le savez, je l'ai déjà assez dit ici, le complotisme à propos de cet accident chez moi ne fait pas du tout recette. On a eu affaire pour moi à un accident, dont on ignorait toujours à vrai dire le process exact de déclenchement. Des matériaux ont été indubitablement mélangés par erreur, par un ouvrier, mais jusqu'ici il manquait encore semble-t-il l'élément déclencheur, en quelque sorte l'alumette qui aurait tout précipité. Or, un accident survenu le 13 décembre 2011 pourrait très bien être montré en exemple pour expliquer l'origine exacte de l'explosion. Et cette explication, j'y souscris d'autant plus que j'en avais déjà suggéré ici-même en février 2009 la moitié du chemin de l'explication... car, surprise des surprises, lors de cette explosion inopinée, ce qu'on a retrouvé nous ramène directement aux juste à côté, dans les fameuses "ballastières", dont je vous avais évoqué la potentielle dangerosité. Sans le savoir, en 2009, j'étais tombé sur ce qui pourrait être la bonne piste ! Une piste que l'événement qui s'est produit il y a à peine trois mois indique manifestement.

Revenons donc si vous le voulez bien deux années en arrière. Voici ce que j'écrivais : "pour trouver la réponse, il faut rentrer dans une histoire vieille de ..... près d’un siècle, à quelques années près. L’époque de la grande guerre. Celle de 1914-1918, et celle de la boucherie au canon, qui n’aura eu que peu de clones, à part la guerre de position qui opposera l’Iran à l’Irak et qui en présentera les mêmes effets, avec les attaques au gaz et la guerre des tranchées. Ces fameuses "ballastières" si dangereuses, contiennent en effet des caisses d’armement de 14-18 bien particulières : elles sont à base d’obus à poudre de nitrocellulose... plus communément connu sous le nom de "fulmicoton". Un produit extrêmement dangereux : "Selon le taux d’azote obtenu, on obtient un produit très dangereux et explosif à l’état sec. La nitrocellulose est stockée dans des conditions d’humidité importante (> 25%) pour être considérée sans danger." Apprend-on assez rapidement sur le Net. "Infllammable et explosif à l’état sec".. et donc plongé au fond de l’eau... pour ne pas exploser ! Le "coton-poudre", autre nom de la nitrocellulose, enflammé, explose en effet en dégageant une chaleur intense sans laisser de traces ou presque. C’est pourquoi d’ailleurs c’est le type d’explosion préférée des illusionnistes : sur scène, il ne reste rien non plus ! L’autre débouché à une époque de la nitrocellulose était les films, ce qui explique qu’un bon nombre aussi tournés au début du siècle sont partis en fumée." Près de l'endroit de l'explosion d'AZF, un autre danger continuait à rôder.

J'y expliquais en effet que juste à côté du site d'AZF, reposaient... des alumettes, en quelque sorte, un gigantesque dépôt "d'allumettes" de fulmicoton, matière on l'a vu, hautement inflammable. L'usine où s'est produite l'explosion récente est celle de l'usine toulousaine Saica Pack, qui est spécialisée dans la fabrication de cartons divers, dont de l'ondulé et elle situé à proximité du site détruit, près de la route de l'Espagne. L'usine de pointe  du groupe espagnol, qui a subi des dégâts lors de cette explosion (mais qui n'ont pas été montrés à ce jour), est située dans le périmètre de ce qui était ici avant... une poudrerie nationale, qui existait depuis le XVIII ème siècle. Le site où était également situé l'usine d'AZF. Aujourd'hui, c'est le centre de Sanofi dédié au cancer qui a été construit dessus (avec le transfert des services de l'Institut Claudius-Rigaud) peut-être bien un peu vite, d'ailleurs, comme on va le voir plus loin. Historiquement, en effet, on a produit sur place des armes de guerre. "Pendant la “Grande Guerre” de 14-18, Toulouse ravitaillait l'Armée française et ses “casques bleus”, les malheureux Poilus consignés dans les tranchées. Tout ce qui était obus et mortier était propulsé par des charges de poudre qu'on mettait dans des gargousses, des petits sacs emplis de poudre que l'on plaçait au cul des canons. La “Grande Guerre” 14-18 a contribué à l'expansion d'une industrie florissante. Dès 1915, se sont développées la Cartoucherie et la Poudrerie reliées par voie ferrée à l'arsenal. Installée à l'origine, près du quai de Tounis, la Poudrerie est transférée dans l'île du Château (à côté de la cité universitaire Faucher), avant de s'étendre, toujours au sud, entre les bras de la Garonne. Trente mille ouvriers y travaillent, confectionnant poudre et explosifs pour faire parler les canons de 75 et, surtout, les Rimailhos, les fameux “155” dont on ne cessait de vanter la redoutable efficacité" nous racontait en 2008 Gérard Arnaudé. Des photos et des cartes postales du début du siècle attestent de cette production indéniable de poudre sur place.

C'est la société Amouroux qui participe à l'effort de guerre, aidé par l'Etat . Elle passe des machines agricoles  la fabrication d'obus : " Les usines du Pré-Catelan, fondées, en 1890 par Pascal Amouroux en vue de la fabrication d'outillage agricole, s'empressent de répondre à leur tour aux sollicitations du gouvernement. Après quelques aménagements, elles assurent rapidement la fourniture de gaines relais pour obus, d'obus de 90 en fonte ordinaire, d'obus de 95 en fonte aciérée, de caissons à munitions, de voiturettes porte-mitrailleuses et porte-munitions, de chariots fourragères et de chariots de parc. Leur activité incessante va contribuer de façon appréciable au ravitaillement en matériel et en munitions de nos armées en guerre". A la fin du XIXeme siècle également, le fulmicoton tient la cote chez les anarchistes (poseurs ou lanceurs de bombes à l'époque) : les journaux du mouvement en décrivent même la fabrication artisanale sous le nom "d'arme anti-bourgeois !"

Au sortir de la guerre, les stocks sont donc énormes. On va s'en débarrasser... vite fait, trop vite fait, en les enterrant ou en les plongeant dans les étangs voisins, faits au départ de façon anarchiques, ces dépôts vont être plus ou moins réglementés quatre après la fin du conflit : "en 1922, des mesures ont été prises par la Ville de Toulouse et l'Etat pour donner un caractère un peu plus écologique à ces dépôts sauvages et les ballastières furent aménagées, creusées, alimentées régulièrement. L'enfouissement n'était plus que celui de la nitrocellulose extraite de l'armement sous forme de bandelette rectangulaire enfouies de manières régulières à partir de la ballastières Sud (ballastières N°3) jusqu'à la ballastière N°1 au Nord. Une ballastière N°4 fut également exploitée plus au Sud sur le domaine des Sables d'Auzun". Bref, sous le site d'AZF, on trouve toute sortes de débris liés à la fabrication des obus : "non seulement ce secteur recèle en sous-sol un immense dépotoir d'obus, de poudres et diverses objets métalliques qui sont loin d'avoir été récupérés mais l'enfouissement lui-même de la nitrocellulose  qui a duré des dizaines d'années concerne une hauteur de fond sous les ballastières qu'il est très difficile d'évaluer sans une investigation des plus poussées. Au total, plus de 46 000 Tonnes de nitrocellulose furent enfouis. La ballastière Sud en possède le plus. Cette estimation a été faite par le Servie de Déminage de Montpellier en 2000". La Poudrerie, devenue "Poudrerie de Braqueville" finira par fermer en 1978. S'installe alors AZF, l'ex "Office National de l'Industrie de l'Azote" dans les années 30 et 40. La firme y produit de l'ammoniaque, des engrais et... de la Mélamine (une résine dure et résistante plus connue sous le nom de Formica).

Bref, pendant plusieurs années, on va ignorer le danger. Jusqu'aux années 90 où on en prend à nouveau conscience, notamment à la suite de quelques incicents : celui de voitures incendiées dans un quartier voisin (celui du Mirail) avec un peu trop de facilité (le "sport" n'est dons pas récent !) : « Les gamins du Mirail incendiaient les voitures avec ces copeaux qu'ils appelaient ''le bois qui pète'' », rapporte Alain Ciekanski, le président des « Amis de la Terre », association toulousaine qui a, la première, dénoncé le danger potentiel de ces ballastières ouvertes aux visiteurs plus ou moins bien intentionnés". Les enfants du coin repêchant trop facilement du... fulmicoton ! "A la fin des années 1990, le problème des ballastières refit surface à la suite d'événements particuliers qui montraient tout simplement que des Toulousains pouvaient facilement réaliser des bombes et autres engins dangereux en récupérant la nitrocellulose dans ces ballastières.  Les terrains étaient très mal contrôlés... AZF, qui n'était pas censé détenir le contenu de ces ballastières n'avait pas à sa charge ce contrôle strict et se bornait à la présence d'une simple clôture autour de ce secteur devenu le paradis sauvage des lapins, des biches et des sangliers et également celui des pêcheurs et autres promeneurs désireux de goûter à la nature et au silence à côté du centre-ville". Tout le monde pouvait y accéder au fameux "bois qui pète" !!.

On le savait donc, à l'endroit où AZF s'est installé, il y avait dans le sol et dans les étangs alentour un danger potentiel. Or ce danger, on s'en est aperçu dans la nuit du 13 décembre dernier chez Saica Pack, à 21h 46 exactement, avec un incident plein d'enseignements. Le Figaro en fait un compte-rendu saisissant : "L'accident est survenu sous un stockage de vingt tonnes de bobines de papier qui a absorbé le soulèvement de la dalle en béton », explique le directeur du site, Jacques Delhommeau. Le résultat : l'explosion a éventré une dalle en béton sur quelques mètres carrés. Depuis la mi-décembre, le centre de déminage de la sécurité civile, piloté par le directeur de cabinet du préfet de la Haute-Garonne, Maurice Barate, enquête à partir de quelques bâtonnets retrouvés sur place lors du retrait des gravats de la dalle. « Il s'agit de petits cylindres de 6 mm de diamètre et de 10 mm de hauteur, précise-t-il. Ce sont de petits cylindres de nitrocellulose qui proviendraient des anciennes activités de la poudrerie de Braqueville qui a occupé les terrains durant de très longues années.On pense que l'explosion pourrait être due à leur dégradation. »  Les résidus de fulmicoton avec lesquels des générations entières de jeunes toulousains ont joué sont certainement à l'origine d'une explosion dont les conséquences ont été limitées en raison de la nature de l'endroit où elle s'était produite. Sur le site d'AZF, ces mêmes cylindres minuscules sinon indétectables, répandus sur tout le site, avaient été surmontés de 300 à 400 tonnes de nitrate d’ammonium. On connaît la suite.

Le 25 septembre 1911, c'était un cuirassé ("dreadnought"), le Liberté, lancé en 1905 et fleuron de la Marine française, qui avait sauté en rade de Toulon, suite à l'incendie à bord de son compartiment à poudre. "Comment ne pas croire à un séisme avec la déflagration simultanée de 735 obus de 19, chargés à la mélinite, et de 4 600 obus de 65 et 45mm. Dans les habitations les plus proches, des plafonds et des cloisons fissurés, des meubles renversés, des carreaux brisés. De toutes parts, ce fut l'affolement, l'angoisse, les appels désespérés" décrira-t-on. AZF, avant l'heure, mais à Toulon. Bien d'autres catastrophes de ce type auront cours, souvent dans des ports, avec des navires chargés de munitions ou d'engrais, comme celle de l'explosion du Liberty Ship Grandcamp, à Texas City le 16 avril 1947 (photo à droite) après qu'un incendie se soit déclaré dans son chargement de nitrate d'ammonium de chez Monsanto en cours de chargement. L'explosion sera entendue à 250 km à la ronde. A Halifax, au Canada le 6 décembre 1917, se sont deux navires qui se tamponneront, le français Mont-Blanc, et un navire norvégien, le Imo, qui seront à l'origine du désastre. A bord du Mont-Blanc, il y a 2 400 tonnes d'explosifs : du TNT, du fulmicoton et de l'acide picrique. L'explosion sera l'équivalent de 2,9 kilotonnes de TNT et Halifax fut rasée, une tempête de neige le lendemain achevant des blessés. On retrouvera l'ancre du Mont-Blanc à 5 km de là. Le 14 avril 1944, à Bombay, un autre Liberty Ship, le SS Fort Stikine, bourré de munitions, prend feu et explose. On retrouve un débris de son hélice encore brûlante au milieu d'une école située à 3 km de là. Lors de la catastrophe d'AZF, on enregistrera un séisme de magnitude 3,4 sur l'échelle de Richter qui sera ressenti jusqu'à 75 km de là (**).

En 2006, Philippe Douste-Blazy l'affirme et le promet, tout le site sera "dépollué" : ce sera fait par Pyrotechnis, sélectionnée par le Génie de Montauban, la société sélectionnée au final comme maître d'œuvre, la réunion de la SNPE et... de Véolia Propreté (*). Sont concernés notamment les 54 hectares, propriété du ministère de la Défense. Le député local et deuxième adjoint au maire de Toulouse, Jean Diébold (UMP, battu aux législatives, sportif accompli, décédé à 68 ans le 30 août 2007 à la suite d'une chute de bicyclette consécutive à un malaise cardiaque), assure alors que "les spécialistes rechercheront tous les objets explosifs pouvant subsister dans le sous-sol de la poudrerie désaffectée depuis 1973. Ils pourront creuser jusqu'à 7 m de profondeur pour ce faire. Une évaluation des pollutions industrielles éventuelles sera effectuée". Le même député, ami politique de Dominique Baudis, afftirmant "qu'en ce qui concerne les ballastières, une décision aurait été prise de dépolluer sur place car la nitrocellulose est trop mélangée (terre, vase) pour qu'on puisse la transporter à Angoulême où les spécialistes peuvent la traiter et la faire brûler. Le procédé nécessaire au traitement est en cours d'élaboration. Il devrait être connu à la mi-2007. Le traitement devra être totalement sans conséquence environnementale à l'extérieur du périmètre concerné car la proximité de l'hôpital, qui sera alors en cours de construction ou même construit, est très sensible bien sûr » . En fait, Diebold avait perçu la "chance" d'avoir un tel espace de... libéré, denrée fort rare en ville, et fera tout pour accélérer la mise en place du pôle hospitalier. "Le cancéropôle représente une véritable chance », souligne ainsi Jean Diebold, député et maire du quartier (UMP). « Outre l'impact économique, le projet doit contribuer à une reconversion urbanistique grâce à la disparition du périmètre Seveso." indique-t-il alors. Le travaux d'aménagement ont-ils à partir de là été "accélérés" ?
 
Oui, pour la construction du Pôle Sanofi, mais pas pout le reste. Car six ans après, rien n'a encore commencé, puisqu'on retrouve un document émanant de l'Etat et de la Préfecture de Midi-Pyrénées qui annonce que cela devrait commencer... fin 2012 seulement : "Les études menées depuis ont évalué la quantité de poudres sur le site à 5 000 tonnes, et ont montré la sûreté du stockage actuel (le maintien sous eau des poudres au fond des ballastières et la dispersion en surface dans les sols assurent leur innocuité). Les études ont également révélé la possibilité, sous certaines conditions, de conduire des travaux de réhabilitation tout en préservant la faune et la flore. En juin 2010, la direction générale de l’armement, maître d’ouvrage, confie un marché d’études de 2,7 M€ à un groupement d’industriels pour la préparation des travaux de réhabilitation. L’étude de dépollution est quant à elle signée fin juin 2011 (de 1,9M€ à 3M€). Enfin les travaux sont estimés entre 40 et 80 M€." Le chiffre cité est toujours aux alentours de 5 000 tonnes, au lieu de dix fois plus, et on insiste sur l'absence totale de danger...tant que le fulmicoton reste au contact de l'humidité. Le promesses du député Diébold, homme sincère, ne semblent pas avoir été tenues. Avait-il mis le doigt dans un engrenage embêtant, pour lui-même et pour son groupe politique ? En tout cas, lui et son collègue socialiste Pierre Cohen avaient pris fait et cause pour les ouvriers d'AZF, semble-t-il !
 
On ne risque pas de les voir se vider rapidement ces fameuses ballastières : "le 22 Juin 2010 on apprenait que l'armée, et la DGA y avait dissimulé plus de 2500 obus sur l'emplacement de la ballastière numérotée "0". Lors d'une réunion où la presse se faisait reconduire, et dans laquelle on apprenait pourtant plein de choses passionnantes, telles que ceux à qui avaient été attribués les contrats de dépollution : "nous constatons que Veolia est le gros bénéficiaire de ce marché de 2,7 millions d'Euros et que le voisin SNPE, entreprise d'état qui a un site classé Sévéso 2, juste à côté, sera pratiquement juge et partie de l'affaire". Mais aussi, ce qui est plus inquiétant, est ce qu'on maintenu caché encore une fois : "ces deux entreprises possèdent sous leurs sols, toutes les deux, un réseau souterrain important de galeries dont certaines sont encore tenues secrètes comme celui de la SNPE qui aboutit dans le secteur des ballastières avant de rejoindre les zones de Tolochimie et de Sanofi. Celui de VEOLIA est interconnecté avec le réseau militaire présent sous la colline de Pech David et plus spécialement entre l'ancien hôpital militaire Larrey et le CHU de Rangeuil. Les hauts responsables de la DGA et du CEAT de Toulouse   connaissent bien entendu ses installations militaires souterraines mais évitent d'en parler depuis des dizaines d'années. A elles seules elles justifieraient l'arrêt immédiat du projet du cancéropôle". Bref, on est en train de bâtir un Pôle Santé sur du gruyère, fourré au fulmicoton ! Et l'armée avait donc menti, sur la nature des terrains qu'elle cédait. L'une des galerie "secrète" existe bel et bien, et elle est plutôt impressionnante de largeur sur 1200 m de longueur... (le trait noir indique ici son tracé).

Le danger persiste donc, et pas seulement avec le fulmicoton : le terrain est aussi toujours truffé d'obus ! "Pour cette même Ballastière 0, une demande lors de cette réunion a été faite par Agir pour les Oustalous pour exiger le contrôle de la présence de milliers d'obus déversés de 1918 à 1922 dans cette ballastière 0. et donc sous ce bois de peupliers. Ce fut toute une période effacée de la mémoire militaire qui a précédé l'officialisation en Juillet 1921 par le Ministère des Armées du traitement de la nitrocellulose contenu dans les obus. Des anciens ont participé pendant l'après première guerre mondiale à ces transferts d'obus non traités et l'ont raconté à leurs descendants. Ces milliers d'obus ont été enfouis secrètement sous un marécage (1930), puis des champs (1940) et enfin un bois de peupliers (1960) . La DGA n'a fait aucune réponse sur ce point.... la DREALE ne s'est même pas intéressée au problème et est restée muette lors de cette réunion à ce sujet. Si les média avaient pu être présents à cette réunion, il est fort probable que le sujet évoqué les aurait intéresser puisqu'il concerne un risque important oublié dans l'étude abordée et pourrait à lui tout seul faire évacuer pour des années le Cancéropôle. Il faut préciser également que des obus ont été retrouvés lors de la construction du cancéropôle, que des artificiers ont dû intervenir pour les retirer et que ce petit détail extrêmement grave semble être caché et par la DGA et par la DREALE." Aurait-on poussé la charrue avant les bœufs dans ce projet ? A construire au dessus de terrains que l'on savait infesté d'obus ?


Bien entendu, il ne faut pas exclure non plus une manœuvre de dernière minute de la part de Total pour tenter de requalifier la procédure. La méfiance est plutôt de règle, mais cette présence dans le sol d'éléments pouvant s'enflammer est admise, même semble-t-il dans le reportage de LCI par un ancien ouvrier d'AZF (ce n'est pas n'importe lequel : c'est Jacques Mignard, président de Mémoire et Solirarité- voir ici). C'est donc bien Gérard Arnaudé qui avait plutôt raison, dès le 1er octobre 2008 : il avait pointé dès le début le rôle de la nitricellulose qui infeste le coin. "Pour avoir passé des années au sein du SPPPI (Secrétariat Permanent pour la Prévention des Problèmes Industriels), cette affaire revêt pour moi un parfum de déjà vu. Tout se passe comme si l’on avait déjà oublié le 21 septembre 2001 et AZF. Pendant des années, nous, associatifs avons entendu : « pas de risques, pas besoin d’exercice d’alerte, la sécurité est maximum tout est prévu… ». Inlassablement nous protestions et demandions le transfert du site, plus de transparence mais nous étions face à un mur. Tout cela est consigné dans des comptes-rendus, des PV de séances mais après le drame, des années de procédure, personne n’est responsable de rien. Nous sommes dans le pays de l'irresponsabilité de l’Etat. En revanche, si le simple quidam dévie du droit chemin alors, on le traîne en justice. Si demain, la nitrocellulose provoque une catastrophe, qui sera responsable ? Comme d’habitude, personne. Au fait le maire de Toulouse, n’est-il pas sensé s’intéresser à la sécurité de ses administrés ?" La catastrophe d'AZF est bien la résultante d'une incompétence, mais elle est double. Celle de l'Etat y est désormais flagrante. Le Pôle de Cancérologie a été bâti sur des terrains (142 hectares au total !) qui n'ont visiblement pas été scrappés comme promis au départ, et le danger potentiel subsiste. Après une catastrophe terrible, on n'a rien trouvé de mieux que de fermer à nouveau les yeux sur un problème qui devient au fil du temps... insoluble.
 
Découvrir les raisons de la catastrophe d'AZF, ce n'est donc pas seulement montrer Total du doigt, qui a bien sûr sa part de responsabilité : c'est accuser aussi l'Etat de négligence grave depuis près d'un siècle sur tout le site. L'Etat, et l'Armée, qui joue la grande muette depuis le début, par peur de se voir intimer l'ordre de résoudre le problème du fulmicoton résiduel, qu'elle a toujours négligé. Pas sûr qu'ils veuillent le reconnaître, vu le coût de décontamination totale que cela engendrerait !
 

à voir :

http://www.youtube.com/watch?v=QVN8aHK2D-U

(se passer du commentaire conspirationniste).

http://www.youtube.com/watch?v=5ZM0X0dke5k

http://www.dailymotion.com/video/xl4g95_azf-chronique-d-une-blessure-toulousaine-diffusee-le-21-septembre-a-23h55_news

le reportage sur l'usine de cartons

http://www.wat.tv/video/rebondissement-dans-affaire-azf-4w9gp_2exyh_.html

 

L'exploitation honteuse de la candeur des téléspectateurs par Davis Pujadas :

http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/3179768001013/plateau-breve-image-inedite-de-l-usine-azf.fr.html

son "exclusivité" ce sont les images de Google Earth mises à la date de 2002 ! Celle que je montre également dans ce texte ! C'est de la captation d'audience par bouts de ficelles !

Sur les ballastières :

http://www.dailymotion.com/video/xf7vb4_rehabilitation-des-ballastieres-de_news

http://www.dailymotion.com/video/xf7ss7_la-depollution-des-ballastieres_news

entendre Marie-France de Roodenbekke, sous-directrice des sites et de l'environnement de la DGA débiter le discours sur "l'étude des risques" est un vrai régal de langue de bois... "ne fait courir aucun risque". "Ça coûte très cher"... le mot est lâché... résultat, on laissera en l'état !!!!

rien ne sera fait avant... 2015 :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/23/860594-les-ballastieres-seront-peut-etre-depolluees-en-2015.html

"combien le ministère de la Défense devra-t-il débourser de millions d'euros pour réhabiliter Braqueville. Si la facture se révélait trop élevée, l'armée se replierait derrière l'étude détaillée des risques qui concluait en 2008 à l'innocuité de la nitrocellulose lorsqu'elle reste immergée, pour laisser le site en l'état."

Le dossier de l'Etat (plutôt succint !) sur la décontamination du site :

http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/SPPPI_Toulouse_05-12-05_cle0fcb4a.pdf

le texte du jugement (en appel) de 2009 :

http://blogazf.ladepeche.com/index.php?2009/11/20/2657-le-texte-du-jugement

le CD-Rom des documents :

http://blogazf.ladepeche.com/index.php?2010/01/19/2808-le-cdrom-du-blog-est-edite

 

(*) Une affaire qui marche : "En France, Veolia Propreté gère les déchets dangereux via sa filiale spécialisée SARP Industries. Veolia Propreté a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 6.6 milliards d'euros". "Veolia Propreté compte environ 77 900 salariés répartis dans 35 pays. Elle réalise 9,02 milliards d'euros de chiffre d'affaires, dont 3,4 en France (données 2009)".

 

(**) sur les accidents liés au seul nitrate d'ammonium, lire ici :

http://azf-enqueteassassinee.typepad.com/azf_lenqute_assassine/2009/02/azf-accidentologie-li&egrave ;e-au-nitrate-dammonium.html


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64 réactions à cet article    


  • latortue latortue 29 février 2012 11:14

    http://www.charliehebdo.fr/images/actualites/200906-CH-744-AZF-P10.pdf

    t’en connais beaucoup des musulmans qui vont travailler avec plusieurs couche de sous vêtement ,moi non

    le juge Bruguiere lui même dit que la thèse de l’attentat a été trop vite abandonné


    • non667 29 février 2012 11:49

      dis momo tu chercherais pas a disculper un complot d’extrême droite par hasard ? smiley smiley smiley smiley


      • morice morice 29 février 2012 13:47

        La thése de Brugière à été ici promue par les islamophobes, elle ne résiste pas à l’analyse et Brugière à déjà étè ridiculisé durant le procès.


        • Georges Yang 29 février 2012 20:36

          Je ne crois pas non plus à la thèse de l’attentat islamiste, mais vous êtes tellementb infatué, que je ne peux que continuer à vous servir des quolibets

          Cela dit, cet article est moins ridicules que les autres

          Howard Hughes était un allumé, mais vous !


        • latortue latortue 1er mars 2012 13:24

          Le nitrate d’ammonium seul n’explose pas, les agriculteurs en brassent des sacs et sacs sans problème, par contre le mélange nitrate d’ammonium et fuel à 6% est l’explosif industriel le plus utilisé. L’amorçage de l’explosion est réalisé avec de la dynamite ou tout autre explosif  ! C’est l’explosif qui fut utilisé lors de l’attentat d’Oklahoma City aux Etats-Unis, le 19 avril 1995 (167 morts). je me permet de spécifier que je suis loin d’’etre islamophobe, et nombre de doute subsiste dans cette affaire, qui de source sure et sans doute possible a été purement et simplement abandonné,vêtement changé préparation du corps avant autopsie etc etc les doutes ne manquent pas .


        • Croa Croa 4 mars 2012 09:01

          « Le nitrate d’ammonium seul n’explose pas »

          Oui mais il suffit de fortes souillures pour le rendre sensible. Ce produit est à l’origine de, certes rare, mais très grosses explosions.


        • Maître Yoda Castel 29 février 2012 14:32

          "je l’ai déjà assez dit ici, le complotisme à propos de cet accident chez moi ne fait pas du tout recette.« 
          Je ne suis pas du tout d’accord avec vous. D’ailleurs, qui parle de »complot«  ? c’est juste le gouvernement qui a fait en sorte de faire taire les évidences (pour éviter leur participation à la guerre)
          Je précise que je ne parle pas d’un attentat islamique. Je ne sais pas qui en est l’auteur, ça ne m’intéresse pas. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a que la nitroglycérine qui puisse produire un impact comme celui-ci.

           »On a eu affaire pour moi à un accident, dont on ignorait toujours à vrai dire le process exact de déclenchement. « 
          C’est justement pour cela que des doutes devraient être permis et que l’hypothèse de l’accident devrait être remis en question.

           »Des matériaux ont été indubitablement mélangés par erreur, par un ouvrier"
          Une bonne manière bien française de mépriser les ouvriers !


          • mbdx33 mbdx33 29 février 2012 17:21

            @Morice

            Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours entendu dire que le site de Toulouse avait ouvert ses portes en 1927 (vous le situez entre les années 30 et 40), c’est donc un peu avant.

            @la tortue

            La thèse de l’accident a été prouvée depuis longtemps. Pas un salarié ne peut croire que le site ait été victime d’un attentat, d’une chute d’avion, et je ne sais quelle histoire rocambolesque. Je connaissais le site et oui, il y avait la ballastières à côté et tout le monde savait que l’usine se situait sur une ancienne unité de fabrication d’armes et que des déchets explosifs étaient enterrés sur l’extrémité du site. Dailleurs les vieux toulousains l’appelaient encore la poudrerie, il désignait ainsi les sites de la SNPE et d’AZF.
            Le hangar 221 contenait d’énormes quantités ( environ 400 tonnes) de nitrates non conforme.

            Concernant ce pauvre manutentionnaire intérimaire, foutez lui la paix à lui et à sa famille, on sait depuis longtemps qu’il n’a rien fait.

            @Castel

            Non il n’y a pas que la nitroglycérine qui peut « pêter » aussi fort, la donarite est une explosif à base de nitrate d’ammonium qui est très répandu dans l’exploitation des carrières et des mines. Les journalistes parlent souvent de dynamite ou de TNT lorsque il y a vol de ses substances or en réalité c’est souvent de la donarite. Elle est beaucoup plus stable, donc plus facile à conserver que les deux autres. Et Morice nous a donné un tas d’exemples dans son articles des accidents dus à des explosions aux nitrates d’ammonium.


            • Maître Yoda Castel 29 février 2012 18:19

              « Pas un salarié ne peut croire que le site ait été victime d’un attentat, d’une chute d’avion, et je ne sais quelle histoire rocambolesque. »

              Je ne sais pas ce que pensent les salariés du site. Si vous savez, vous avez bien de la chance !

              Vous dites que l’accident est « prouvé » depuis bien longtemps, j’espère que vous ne parlez pas de ce que nous ont dit les médias, même un an après, parce que, vraiment, c’est pas brillant.

              Pour autant que je saches, il n’y a pas eu d’explication concernant la double explosion. Cela fait longtemps que je ne m’y intéresse plus, alors, je peux me tromper, mais il me semble que toutes les personnes qui ont exigés une explication concernant la double explosion se sont fait, directement ou indirectement, traité de fou. Du grand n’importe de A à Z cette affaire. 


            • mbdx33 mbdx33 29 février 2012 18:48

              @Castel

              J’ai fréquenté le site et les gens qui y travaillaient, c’est pour cette raison que je disais cela.

              Vous croyez sincèrement que concernant la thèse d’un attentat, il n’y a pas des cibles plus faciles et plus symboliques qu’AZF Toulouse.

              C’est vrai que concernant l’accès au site, la sécurité était une vraie passoire, grande enceinte, mal fermée, peu de caméras, etc. Cela aurait pu être une cible facile mais quand même. Regardez quand les islamistes musulmans ont voulu détourner un airbus, ce n’est pas Marseille qui les intéressaient c’était Paris.

              Quand l’ETA choisit des symbôles ce n’est pas des cibles telles qu’AZF qu’il chosit, ce sont des liens beaucoup plus représentatifs du pouvoir

              Idem pour la gare d’Attocha, le but c’est de perpétrer un assassinat de masse. Les pauvres 31 morts c’est énorme, mais c’est relatif face aux 191 victimes de la gare.


            • Maître Yoda Castel 29 février 2012 19:23

              Cette argument comme quoi l’usine n’aurait pas été suffisamment symbolique ne tient pas, pour deux deux raisons :

              - D’abord, rien ne me prouve que c’était effectivement AZF qui était visé, cela pouvait être le stockage d’armement un peu plus au nord de l’usine. Ainsi l’explosion de l’usine aurait pu créer une explosion encore plus forte. Si le système de sécurité n’avait pas fonctionné, Toulouse aurait probablement été rayé de la carte. La ville la plus importante économiquement parlant du sud-ouest de la France rayé de la carte, pas suffisamment symbolique ?

              - Comme je l’ai dit plus haut, je ne m’intéresse pas aux auteurs de l’attentat (ou au mystère AZF). Le symbolique intéresse surtout les terroristes qui veulent montrer leur force. Dans ce cas, un imbécile un peu sectaire et bien armé aurait pu faire ces dégats. Votre argument ne démontre rien.


            • morice morice 29 février 2012 21:45

              Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours entendu dire que le site de Toulouse avait ouvert ses portes en 1927 (vous le situez entre les années 30 et 40), c’est donc un peu avant.

              3 ans avant... bien vu pour la donarite, souvent oubliée en effet

              La donarite (nom commercial, de l’allemand Donner, « tonnerre ») est un explosif contenant 70 à 80 % de nitrate d’ammonium, 15 à 25 % trinitrotoluène, et 5 % de nitroglycérine1. Sa vitesse de détonation est de 4 100 m/s. Utilisé par le génie militaire de la Wehrmacht, il est toujours employé dans l’exploitation minière.



            • morice morice 29 février 2012 22:14

               la double explosion.


              au point de vue sonore, là où ça c’est passé ça ne peut produire que deux sons en effet. Les gens qui en parlent évoquent le son, mais pas une IMAGE de deux explosions.

            • Croa Croa 4 mars 2012 09:09

              Une seule explosion peut en effet produite deux « boum » en fonction des caractéristiques du lieu et de l’aérologie au temps T car le son, qui se propage en fait un peu lentement peu suivre plusieurs chemins.


            • mbdx33 mbdx33 29 février 2012 17:28

              @Castel

              "Des matériaux ont été indubitablement mélangés par erreur, par un ouvrier"
              Le problème n’est pas de mépriser ou de rabaisser les ouvriers, le problème c’est que c’est eux qui étaient en première ligne et qui ont été les premières victimes. Et sur ce point je trouve que l’article de Morice dédouane parfaitement la classe ouvrière d’une quelconque responsabilité dans cet accident. Si L’Etat, si Total n’avait pas utilisé ce site en l’état, cela ne serait jamais arrivé. Ce qui fait plus froid dans le dos c’est effectivement de savoir que tout n’a pas été mis en œuvre depuis pour dépolluer totalement le site.


              • francoyv francoyv 29 février 2012 17:32

                Pourquoi les lecteurs votent-ils contre en majorité ? Encore la part d’irrationnel

                C’est vrai que les scientifiques dans cette affaire n’ont pas brillé, surtout quandles diverses instances de l’Etat ou de ses filiales (Armées, DGA, DRIRE, ELF...) s’évertuaient à cacher les éléments de compréhension de façon à ce que le procès ne puisse conduire à sa condamnation.

                Il s’est passé la même chose pour l’accident mortel de l’unité de dégradation du sodium du réacteur Rapsodie de Cadarache où des agents et un ingénieur venant du génie civil exploitaient une installation chimique qui requérait des agents techniques et un ingénieur chimistes

                Le procès, en dépit de la faute avérée — monter la température de consigne pour accélérer la réaction et pouvoir partir en WE prolongé — n’a même pas abouti à la reconnaissance de la responsabilité de l’exploitant qui était l’Etat sous forme du CEA


                • morice morice 29 février 2012 22:11

                  Pourquoi les lecteurs votent-ils contre en majorité ? Encore la part d’irrationnel


                  non c’est la poignée de tarés d’extrême droite qui continue, ça fait 4 ans que ça dure...

                  en prime, comme leur site de branleurs vient de partir en vacances, faute d’avoir quelque chose à dire, ils viennent ici sous des pseudos : la routine, quoi... 

                • Magnon 29 février 2012 17:33

                  Incroyable cette galerie, elle est dans des falaises d’argile qui surplombe la Garonne de l’autre coté de l’ONIA, devenu AZF après sa privatisation !
                  C’est le quartier ou j’ai passé mon enfance, et mon lieu de promenade du dimanche.
                  Le lieu est désigné comme « les coteaux de Pech David » et je les ai parcouru avant la construction des hôpitaux de Rangueil et Larrey, nulle trace des aboutissants coté Pouvourville, sous le château d’eau et sous le service des eaux.
                  Peut-être un de ces souterrains sous les hôpitaux pour transférer les malades en chariot, à l’abri de la pluie !
                  Maintenant, compte tenu de l’énergie que cela prendrait, les hôpitaux préfèrent sous-traiter les transferts entre pavillons à des ambulanciers privés !
                  J’étais adolescent, dans les années 60 pendant la construction de l’hôpital de Rangueil et de la faculté de médecine rattachée, le génie civil a été gigantesque, les coteaux entièrement remaniés, avec des scrapers, des dumpers des niveleuses et des compacteurs. Cela a duré 6 mois.
                  Si le tunnel existait avant, il aurait pu s’effondrer sous les allées et venues des engins !
                  Enfin, contrairement aux croyances magiques, aucun tunnel ne peut passer sous une rivière, ou un fleuve (la Garonne rejoint la mer, respectons son titre), il serait immanquablement noyé, ceux qui le font son régulièrement entretenus pour rester étanche, et comme il ne le sont pas parfaitement, il y a toujours des installations d’exhaure !
                  Les coteaux de Pech David était une réserve foncière de la Ville de Toulouse, et n’ont rien eu à voir avec le site industriel du Ramier, situé 100 m plus bas, en bas des falaises et de l’autre coté de la Garonne !


                  • morice morice 29 février 2012 22:08

                    superbe votre témoignage, trouvez-nous d’autres renseignements sur ce réseau de tunnels que l’armée ne veut pas révéler...


                  • vroum 29 février 2012 18:36

                    comme dit par d’autre intervenant plus haut tout les monde a toulouse voir meme en haute -Garonne savait que le site azf est affilier était une décharge chimique,en fait dans la région personne c’est étonne de l’explosion

                    quand a la décontamination du site tout le monde savait aussi que c’est une faste blague,d’ailleur quand j’ai appris la construction d’un canceropole sur un site aussi poluer sa ma fait bien rire car a l’epoque je passez tout les jour devant le site donc j’ai vue c’est fameux travaux de decontamination, en gros ont racle la terre sur 1 mètres de profondeur puis finie


                    • ichris31 29 février 2012 19:44

                      vroum
                      je confirme : ca fait des lustres que les toulousains disent que l’onia exploserait tôt ou tard.
                      Déjà dans les années 60, on en parlait.
                      On a eu bien peur mais ça n’a étonné personne je pense. En tout cas pas les anciens toulousains.
                      Mais voilà des intérêts supérieurs à la vie humaine était en jeu. 


                    • morice morice 29 février 2012 22:06


                      je confirme : ca fait des lustres que les toulousains disent que l’onia exploserait tôt ou tard. 
                      Déjà dans les années 60, on en parlait


                      personnellement j’ai entendu ça dès 1980 là-bas... 

                    • morice morice 29 février 2012 22:08

                      donc j’ai vue c’est fameux travaux de decontamination, en gros ont racle la terre sur 1 mètres de profondeur puis finie


                      vous confirmez donc ?

                    • barrere 29 février 2012 19:05

                      dans tous les cas évoqués il y a eu incendie avant explosion. incendie ayant duré plusieurs heures. Pas à azf .


                      • morice morice 29 février 2012 21:58

                        dans tous les cas évoqués il y a eu incendie avant explosion. incendie ayant duré plusieurs heures. Pas à azf .


                        le mélange créé n’a besoin que d’une étincelle pour exploser, pas d’un incendie....

                      • edouard 29 février 2012 19:06



                        Bienvenue dans le monde merveilleux des bisounours moriciens...
                        où tout est accident : les tours tombent par sympathie , les usines explosent par infiltration...
                        Henri IV, JFK, Gandhi, Jaurès... sont morts accidentellement et dire le contraire doit valoir la camisole.

                        Ben non !! avant l’ouverture de l’enquête Jospin a dit justement qu’AZF était un accident et a pesé pour que l’instruction parte dans ce sens . Pourquoi ? parce que lui savait qui et quoi y avait derrière.
                        Et derrière c’était une grande connaissance . La CIA et son bras armé de l’époque : l’ISI pakistanaise et son directeur Mahmoud Ahmad. Ces cons croyaient les sondages français et pensaient que Jospin serait élu en 2002, ils voulaient dans son fief toulousain lui notifier
                         2 choses : qu’ils savaient qu’il savait que le 9/11 était un inside job et que la France devait se préparer à la guerre d’Irak.
                        Mahmoud est débarqué le mois d’après pour avoir foiré AZF et être trop proche des talibans , il est remplacé par un pur agent de la CIA, Ehsan ul Haq qui organise l’attentat de Karachi en mai 2002 pour faire peur à Chirac...en pure perte

                        http://www.alterinfo.net/AZF-Attentat-ou-accident-La-verite-sort-de-la-bouche-des-temoins_a31573.html


                        • morice morice 29 février 2012 22:05

                          Ben non !! avant l’ouverture de l’enquête Jospin a dit justement qu’AZF était un accident et a pesé pour que l’instruction parte dans ce sens . Pourquoi ? parce que lui savait qui et quoi y avait derrière.


                          d’une profonde débilité....

                          origine de votre torchon : 
                          c’est Vernochet
                          c’est qui ?
                          C’est une proche de l’humoriste Dieudonné, auquel elle apporte son soutien politique, notamment pour l’élection présidentielle de 20074. Ses détracteurs lui reprochent son soutien aux négationnistes et l’accusent d’antisémitisme. Elle est, avec le Tunisien Mondher Sfar (qui fut l’un des collaborateurs de l’organe négationniste nommé « La revue d’histoire révisionniste »5) et Ginette Skandrani, à la tête de l’association « Entre la plume et l’enclume », dont elle anime le site Interne

                          on retombe sur la même équipe que d’hab....


                        • morice morice 29 février 2012 21:50

                          sympa : j’aurais peut-être une mission à vous proposer, alors..


                          ah ah ah !

                        • docdory docdory 29 février 2012 19:52

                          Accident d’AZF ?

                          Le doute est permis :

                          • morice morice 29 février 2012 21:57

                            Casteret s’est trompée. On ne peut pas toujours trouver pile.


                            C’est Bertrand qui a insinué le coup islamiste, aidé par Brughière qui en aura raté de belles aussi.

                            l’extrême droite veut un complot et vous êtes d’extrême droite.

                            Casteret était médecin de formation, pas chimiste.

                          • Hieronymus Hieronymus 29 février 2012 20:32

                            ce n’etait certainement pas un accident
                            beaucoup trop d’invraisemblances dans la version officielle
                            et puis cette formidable concommittance avec le 11 septembre (10 jours)
                            video a visionner (9’54)


                            • morice morice 29 février 2012 21:49

                              et puis cette formidable concommittance avec le 11 septembre (10 jours)


                              ah ça c’est la MEILLEURE je pense : les explosions ANNIVERSAIRE !

                              l’extême droite a besoin de complots.... et vous en faites partie.

                            • Hieronymus Hieronymus 4 mars 2012 03:30

                              Morice
                              votre caractere est vraiment un mystere
                              on est quasi certain de se faire engueuler par vous
                              meme si on vient debattre serieusement sous votre article
                              cela fonctionne comme du papier a musique ..


                            • Talion Talion 29 février 2012 20:37

                              Est-ce que quelqu’un sait s’il y avait des agents du Mossad qui ont été repérés dans le coin à cette époque ?...

                              Non, juste une question comme ça au passage...


                              • non667 29 février 2012 21:10

                                à talion
                                AZF comparé au 9-11 c’est de la gnognotte pour le mossad qui avec ses D.S.K. dans toute la france qui chaque matin se demande ce qu’ils peuvent faire pour israël . une roquette , un obus de mortier ,ou un drone comme détonateur et c’est joué !
                                 sauf que c’est pas leur genre comme ça au passage  ! smiley smiley smiley


                              • morice morice 29 février 2012 21:46

                                aucun rapport, vous auriez pu éviter, « Talion »


                              • Talion Talion 1er mars 2012 15:13

                                Ma sœur et mon neveu ont failli être tués par cette explosion pauvre idiot !
                                Je pense donc que j’ai parfaitement le droit de m’interroger sur la vraisemblance de toutes les pistes !

                                Et pour ceux qui ne sont pas d’accord je les emmerde !


                              • anarcococo 29 février 2012 21:10

                                Comme pour les tours du WTC qui ne sont pas tombées toutes seules, l’explication la plus simple est peut-être la meilleure : 20 tonnes de TNT !


                                • morice morice 29 février 2012 21:48

                                  anarcococo 

                                   : vous êtee défiitivement bouché là....

                                  • morice morice 29 février 2012 22:19

                                    anarcoco, énième résurgence de Jacob : mêmes obsessions (Mitterrand), mêmes tics de langage et même trollisme.



                                    et même nombre de posts.

                                    • anarcococo 1er mars 2012 10:32

                                      Vu vos scores de moinssages pour vos post, vous devez en connaitre un rayon en matière de trollisme ...

                                      Pour ce qui est d’AZF, et puisque vous êtes un expert en armement, explosif ... , on aurait, il me semble, pas du tout obtenu le même cratère (avec la même profondeur) avec une explosion de produit en vrac dans un hangar, et de l’explosif classique (genre TNT), le confinement étant complètement différent ...

                                      Le problème maintenant étant la neutralité des experts et commentateurs dans cette affaire !


                                    • Magnon 29 février 2012 23:07

                                      Pour le tunnel sous les hôpitaux, je pense qu’il s’agit d’une galerie technique, construite au moment de la construction de l’Hopital de Rangueil, l’Hôpital Larrey a été construit bien après !
                                      Mais si vous aviez vu l’énormité du génie civil, vous comprendriez que c’est possible ! Rien à voir avec l’insdustrie installée sur l’autre rive de la Garonne !
                                      Pour des bunker nazi, Toulouse à toujours été très loin des combats et hors de portée des raid de bombardier pendant la guerre 39-45 !
                                      L’usine de l’ONIA, qui fabriquait de l’ammoniac, de l’acide nitrique et autres précurseurs chimiques n’a pas été bombardée, les alliés s’étant concentrés sur la poudrerie nationale, et les usine d’aviation de Saint-Martin du Touch et de Montaudran


                                      • Magnon 29 février 2012 23:35

                                        Le nitrate d’ammonium est un engrai, mais avec 10 % d’hydrocarbures, il fait le nitrate-fuel, dont la consommation en agriculture et surtout dans les carrières est gigantesque. Le nitrate d’ammonium pur n’est explosif qu’après avoir été très fortement amorcé, plus ou moins facillement suivant ce qui enrobe les granulés pour empêcher le mottage. Maintenant il ne faut pas attaquer les tas mottés au marteau-piqueur, c’est une bonne amorce, qui a fait un AZF en Allemagne avant la guerre !
                                        J’ai vu une mine à ciel ouvert qui tous les jours à midi, en faisait sauter dix tonnes !

                                        Maintenant, j’ai une hypothèse, le hangar concernait stockait 400 tonnes de nitrate rebuté pour les autres fabrications, qui devait être recyclé dans le process.
                                        Il peut être imaginé, qu’à la suite d’un incident mécanique sur les engins de chantier, une flaque d’huile se soit répandue.
                                        Des ouvriers peu informés des risques, voire des intérimaires pris le matin, il y en avait de plus en plus sur le site, auraient pu gratter cette flaque avec les granulés en les utilisant comme absorbant et remettre les granulés souillés dans le tas !
                                        Du nitrate-fuel à l’huile de vidange, mais les huiles sur un support poreux, par exemple sur un chiffon, s’oxyde spontanément à froid. Cette réaction réchauffe la masse jusqu’à parfois provoquer l’inflammation !
                                        Donc dans le même tas de plusieurs centaines de tonnes, l’explosif, l’amorce et la mèche !

                                        Pure hypothèse, peut-être, mais pas plus invraisemblable que celles du dichloroisocyanurate de sodium, retenue par l’instruction !


                                        • Magnon 29 février 2012 23:48

                                          @Anarcoco
                                          Pour les tours du WTC, l’explication la plus rationnelle, c’est les 90 tonnes de kérosène des avions, avec l’arrachement par les débris des avions des protections contre le feu des poteaux métalliques !
                                          Le vrai mystère, c’est que les poteaux métalliques aient quand même tenu assez longtemps dans l’incendie.
                                          Une hypothèse, c’est que les foyers étaient mal alimenté en oxygène, la fumée était en effet bien noire !
                                          Pour ce qui est des techniques de démolition contrôlée, il suffit de regarder le travail de la famille Loiseau (sur Direct 8), pour commprendre que ce n’est pas possible de faire cela clandestinement dans un immeuble occupé !
                                          Les 90 tonnes de kérosène ont suffit, pas besoin d’imaginer qu’une main perverse, magique et invisible ait rajouté 20 tonnes d’explosif !


                                          • barrere 1er mars 2012 00:07

                                            oula !

                                            vous n’estes pas au courant ?

                                            Missing 9/11 Tapes from World Trade Tower Written by Susan Lindauer   Wednesday, 19 October 2011 12:34

                                            Late on the night of August 23, 2001, at about 3 a.m. security cameras in the parking garage of the World Trade Center captured the arrival of two or three truck vans. Visual examination determined the vans were separate and unique from trucks used by janitorial services, including different colors and devoid of markings. More curious, all the janitorial trucks had pulled out of the Towers by about 2:30 a.m—about half an hour before the second set of vans arrived. According to my high level State Department source with a top security clearance, who disclosed the unusual nightly activity, no vans matching that description had entered the World Trade Center at such an hour in any of the weeks or months prior to that date. It was a unique event.

                                            .


                                          • morice morice 1er mars 2012 00:26

                                            Le vrai mystère, c’est que les poteaux métalliques aient quand même tenu assez longtemps dans l’incendie. 


                                            le kérosène a été volatilisé à l’impact. C’est encore plus net pour la deuxième explosion.

                                            non le mystère c’est leur DESAGREGATION en poussières...


                                            restez-en SVP au sujet,car ça va à nouveau dégénérer....


                                          • morice morice 1er mars 2012 00:27

                                            restez-en à AZF, voulez-vous, a va à nouveau repartir n’importe comment.


                                          • crazycaze 1er mars 2012 00:35

                                            Marrant que ceux qui croient au complot ne sont pas des toulousains ayant vécu près de l’usine AZF. Personnellement, j’ai vécu à la cité U Daniel Fauché pendant trois ans, à quelques pas d’AZF (81-85)... sur les portes de nos chambres étaient affichées les consignes en cas d’alarmes, les comportements à avoir selon les différents types de sonneries des sirènes... et chaque fois qu’il y avait un « BOUM ! » un peu suspect, nous disions « ça y est AZF a explosé... ».

                                            Si un groupe terroriste avait voulu commettre un attentat, c’est dans l’usine d’à côté qu’il aurait été fait, car la SNPE recèle un stock important d’ypérite, le fameux gaz moutarde. D’ailleurs, des journalistes de la dépêche ont montré quelques temps après l’explosion d’AZF qu’on pouvait y pénétrer sans problème. Et pour le coup, là, un attentat aurait fait sans problème des milliers de morts...

                                            Pour mémoire, un incident qui lui n’a pas défrayé la chronique s’est produit plusieurs mois après AZF dans le hanger d’un paysan. Explosion d’un stock de nitrate d’ammonium, hangar parti en fumée... quelques lignes et une photo dans un quotidien régional... pas même une allusion à AZF smiley !!

                                            Normalement, à l’heure de l’explosion, j’aurais dû me trouver sur la rocade, me rendant habituellement à l’université de toulouse le Mirail à 10h30 ce jour là. Ayant la crève, j’avais retardé mon départ...et bien que vivant à un peu plus de 20km au sud d’AZF, l’explosion, que j’ai prise pour un bang supersonique, a ouvert la porte de la maison où j’habitais. Quand j’ai voulu me rendre à l’UTM, j’ai été bloqué à une dizaine de bornes par des policiers qui déviaient la circulation, mais à la vue des véhicules que je croisais dans le sens inverse et de la tête des gens, j’ai compris qu’il s’était passé quelque chose ... c’est sur I-télé en rentrant chez moi que j’ai appris la nouvelle.

                                            Alors, autant je ne crois pas à la VO sur les attentats du 9/11 - sans pour autant donner raison aux thèses les plus barrées - je pense, comme beaucoup de toulousains, qu’il s’agit d’un accident industriel, qui était prévisible compte tenu de la vétusté des lieux et du recours massif aux travailleurs intérimaires qui, contrairement aux vieux ouvriers d’AZF, ne comprenaient pas forcément la réalité de la dangerosité du site.


                                            • barrere 1er mars 2012 09:39

                                              je suis agriculteur et comme tous les agriculteurs j’ai ou plutot j’ai eu de l’ammonitrate 33.5 % dans mon hangar et alors..........rien. Vous pouvez vous amuser à tirer au f usil de chasse dans une boite de conserve remplie d’ammonitre......rien, quedal, nada.


                                            • crazycaze 1er mars 2012 13:37

                                              Si tous les agriculteurs qui avaient de l’engrais azoté dans leur hangar ou leur grange avaient leur stock qui explosait, ça se saurait !! Maintenant, ce que je rapporte est authentique, et pour faire court, dans un autre exemple, des silos contenant du blé du côté de Talence ont bel et bien explosé il y a quelques années, et c’est pas pour autant que tous les silos contenant du blé explosent.


                                            • barrere 1er mars 2012 19:59

                                              oui le risque d’explosion des silos a grains sont connus mais ce n’est pas le blé qui explose mais la poussiere surchauffée


                                            • Croa Croa 4 mars 2012 11:57

                                              « Vous pouvez vous amuser à tirer au f usil de chasse dans une boite de conserve remplie d’ammonitre......rien, quedal, nada. »

                                              Normal, le nitrate d’ammonium pur est insensible, surtout en petite quantité. (Un gros tas peut détoner en masse alors même qu’il est peu dopé et par transition incendie-détonation ; Une boite de 1kg ne peut le faire qu’idéalement préparée et violemment initiée.)

                                              Pour autant moi, j’éviterais de me livrer à ce genre d’expérience ! smiley


                                            • morice morice 1er mars 2012 00:54

                                              Ah écoutez votre post me fait bien plaisir car c’est exactement ce que je pense, alors que je ne suis passé là-bas que quelques mois après, fin avril 2002.


                                              Alors, autant je ne crois pas à la VO sur les attentats du 9/11 - sans pour autant donner raison aux thèses les plus barrées - je pense, comme beaucoup de toulousains, qu’il s’agit d’un accident industriel, qui était prévisible compte tenu de la vétusté des lieux et du recours massif aux travailleurs intérimaires qui, contrairement aux vieux ouvriers d’AZF, ne comprenaient pas forcément la réalité de la dangerosité du site.

                                              ça c’est parfait comme explication je trouve !

                                              • Le tocard 1er mars 2012 01:58

                                                Interessant article,ca parait aberrant que toutes ces années d enquete personne n ai pensé a inspecté le sous sol.L’Etat serait totalement en tord.

                                                Concernant le réseau souterrain ceux qui ont parcouru ce site conspirationniste mais extrèmement documenté n’apprennent rien,il y avait les bunkers nazis recouverts et pretenduement des réseaux militaires dont une partie communique a une entrée au CHU de Rangeuil et qui irait jusqu’a la SNPE,mais on a pas les preuves.D’après l’auteur il y aurait des experiences militaires magnétiques ou un truc comme ca..

                                                Personnellement je ne crois pas l’hypohtèse non accidentelle,et jusqu’a analyse complète de cette dernière découverte je reste sur l hypothèse purement chimique de la tour dite ’Prilling’de nitrate fondu que nombre de témoins ont vu explosé par le haut juste avant l explosion du hangar.

                                                En gros cette tour appartenant au site Total était très mal entretenue,une réaction de surpression du au nitrate s’est produite et a projeté les débris du haut de la tour sur le hangar, aurait crée un nuage chimique ayant réagit au nitrate du hangar.le projectile vu par des témoins serait donc un morceau du haut de la tour.

                                                Pourquoi cette hypothèse plus qu’une autre ?Parce que lorsque l’expert défendant cette thèse a sorti un article un responsable de la communication de Total lui ayant donné rendez vous sur un parking l’a menacé s’il ne lui donnait pas son rapport. Total serait encore plus en tord pour défaut d’entretien


                                                • morice morice 1er mars 2012 08:34

                                                  Pourquoi cette hypothèse plus qu’une autre ?Parce que lorsque l’expert défendant cette thèse a sorti un article un responsable de la communication de Total lui ayant donné rendez vous sur un parking l’a menacé s’il ne lui donnait pas son rapport. Total serait encore plus en tord pour défaut d’entretien


                                                  intéressant en effet ! vous avez les éléments de cette affirmation ?

                                                  • Le tocard 1er mars 2012 16:38

                                                    Ca va pas etre facile mais je vais essayer de vous retrouver l article,ca datait d il y a plusieurs années .Le responsable de Total était bien décrit comme affolé et menacant .Ca m avait marqué


                                                  • Toulouse Infos Guitou 1er mars 2012 09:17

                                                    David contre Goliath ?

                                                    Le procès est de plus en plus dur à vivre pour les sinistrés qui accusent la défense de ne pas jouer le jeu. Jean-François Grelier, de l’association des sinistrés du 21 septembre a d’ailleurs poussé un coup de gueule hier sur Toulouse Infos. (voir l’article)


                                                    • Magnon 1er mars 2012 22:30

                                                      @Barrère
                                                      L’amonitrate saute s’il est pur et bien amorcé, mais heureusement , il n’est commercialisé que dilué avec des produits inactifs et enrobés d’antimottants !



                                                        • Johnny Marocco 12 mars 2012 19:24

                                                          Et si je vous disais que l’affaire AZF résonne avec le vol AF448 Rio-Paris. Je le sais par un ancien de la DGSE qui y a encore des contacts. A quel niveau, il n’a pas su m’en dire plus, mais il y aurait là une tentative de dissimulation qu’on ne s’y prendrait pas autrement



                                                            • barnabe 12 juin 2014 14:00

                                                              Bonjour, 


                                                              Je suis journaliste pour la TV, je cherche à vous contacter pour un documentaire...


                                                            • barnabe 12 juin 2014 12:37

                                                              @morice


                                                              je suis journaliste pour la TV, je veux vous contacter....


                                                              • morice morice 12 juin 2014 21:09

                                                                laissez donc votre mail à la modération, qui le transmettra

                                                                précisez dedans ce que vous voulez

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