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Accueil du site > Tribune Libre > Perdre son âme, ou les élections ?

Perdre son âme, ou les élections ?

« Ceux qui n’aiment pas la France n’ont qu’à la quitter », déclarait sans la moindre gêne notre bon ministre de l’intérieur, président du parti majoritaire, et président du Conseil général des Hauts-de-Seine.

Ce genre de phrase qui était autrefois le vocabulaire dédié à un camp politique extrême devient donc officiellement celui de la droite républicaine ?

Cette déclaration nauséabonde claque comme le tristement célèbre « la valise ou le cercueil », connu des rapatriés d’Algérie.

Je pense comme Mgr Olivier de Berranger, le président de la Commission épiscopale de la mission universelle de l’Eglise, entendu ce matin sur RTL, que ce slogan est injurieux, et ne correspond pas réellement à ce que pense Nicolas Sarkozy. Alors, pourquoi se mettre en compétition avec les candidats déclarés de l’extrême droite ?

Je vais finir par penser, comme un certain nombre de Français, que lorsque Jean Marie Le Pen disait que « les Français préfèrent toujours l’original à la copie », il savait par avance l’impact de déclarations abusives ou injurieuses commises par des élus de la nation.

Je pensais de mon côté que la proximité de la prochaine élection présidentielle permettrait d’exposer des choix de société et des indications fortes sur la personnalité des candidats en lice. Or, à l’UMP, on semble par trop occupé à satisfaire cet électorat que les analystes de la vie politique caractérisent comme xénophobe et intolérant.

Le ministre de l’intérieur doit présenter son projet sur l’immigration choisie et non subie.En utilisant une fois de plus cette rhétorique, Nicolas Sarkozy sait-il ou veut-il gagner à tout prix, quitte à y laisser son âme de démocrate ?

Les récentes émeutes de banlieues, dont je me suis fait l’écho dans AgoraVox, n’auront-elles servi à rien ?

Le modèle français si décrié par nos intellectuels et économistes avait pour ambition de permettre l’intégration, quelle que soit l’origine des postulants. Est-il habile, ou destructeur, de rappeler systématiquement à des gens nés en France la localisation d’une origine qu’ils ne revendiquent pas ?

Est-il judicieux d’utiliser le terme choisie, en sachant qu’il suggère que les citoyens immigrés actuellement en France (depuis plus de dix ans pour la majeure partie) représentent une charge ? Et pourquoi pas un fléau ?

Non, M. Sarkozy, ce genre d’arguments ou de pensée ne peut être un fonds de commerce de la droite républicaine, ou alors dois-je penser qu’on m’aurait menti ?


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26 réactions à cet article    


  • harakiri26 (---.---.93.211) 27 avril 2006 11:14

    +1 merci. Bon courage ... car les réactions seront nauséabondes ...


    • Elias (---.---.231.101) 27 avril 2006 12:48

      Il est très possible, et très dommageable, que Sarkozy ait abandonné l’argumentation au profit de l’affect.

      Ses propos alimentent la peur qui s’insinue dans le coeur de certains de nos concitoyens, ils la flattent et la renforcent. Or, quand la tolérance, qui est la valeur fondamentale de la démocratie, puisqu’elle nourrit le débat, s’affaiblit au détriment de sentiments négatifs, nous pouvons craindre le pire.

      C’est le même personnage qui dénonce la « bien-pensance » (qui était pour moi un ordre moral répressif, autrefois), qui réclame des discussions « sans tabous », qui se moque des « droit de l’hommistes ».

      Son discours traduit un sentiment de culpabilité, qu’il essaie de retourner en tentant de culpabiliser les personnes défendant les valeurs humanistes de la gauche. Serions nous (je suis socialiste) donc tous utopistes ? Eloignés du réel ? Je n’en suis pas si sûr.

      En multipliant les provocations, Sarkozy choisit d’ouvrir la boite de Pandore. Il trahit les idéaux les plus forts de la droite et déstabilise ceux de la gauche. Il ne joue plus suir les aspirations du peuple, mais sur les peurs, les angoisses et la haine. Il flatte ce qu’il y a de pire en nous, que nous soyons de droite ou de gauche (puisque nombreux sont ceux qui tombent dans la surenchère), et favorise les extrêmes.

      Qu’il aille au diable.

      Elias


      • RAMSAY (---.---.173.162) 27 avril 2006 13:19

        « ouvrir la boite de Pandore.. »

        Pour satisfaire son ambition politique (inversement proportionnelle à sa taille), le ministre de l’Intérieur ne recule devant aucune facilité et ne manifeste malheureusement pas le moindre scrupule à ratisser sur les terres du Front National.

        On peut cependant lui créditer un meilleur contrôle de ses dérapages, mais ce n’est peut-être qu’un début.

        En tout cas, ce n’est pas joli, joli..

        RAMSAY


        • dfg (---.---.73.20) 27 avril 2006 14:23

          Je suis immigré au Canada, je fais l’effort de m’y adapter, et je vais tout faire pour y rester car j’aime ce pays.

          Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller vivre dans un pays que je déteste.


          • Elias (---.---.231.101) 27 avril 2006 14:39

            Dfg,

            Sarkozy fait référence implicitement à de jeunes français, pas à des immigrés, qui ont d’autres chats à fouetter.

            Il exacerbe chez une grande partie de nos concitoyens des sentiments qui relèvent de la peur irrationnelle de l’étranger, en leur laissant penser que ces sentiments sont normaux, puisque débarassé du tabou de la « bien-pensance » et des « droits de l’hommistes ».

            Pire, il légitime son action politique, en la décrivant comme un « rempart contre le racisme ».

            Elias


          • dfg (---.---.190.201) 27 avril 2006 15:05

            @Elia

            Je crois que tu as mal lu mon message, je suis efectivement immigré mais au Canada.

            Bientôt je le serai plus car j’ai demandé la nationalité canadienne.

            Il ne me viendrait pas à l’idée de demander la nationalité d’un pays que je déteste.

            Et si jamais - cela m’étonnerait beaucoup - dans le futur je me mettais à détester le Canada, et bien ... j’en partirai.


          • (---.---.231.101) 27 avril 2006 15:08

            Ah oui ! Lol

            Je n’avais pas compris la teneur de ton message.

            Dsl,

            Elias


          • jbenard (---.---.92.11) 27 avril 2006 15:44

            Elia,

            Le problème ne se situe pas dans le fait de choisir de vivre dans un pays et de le respecter mais de savoir qui peut se livrer à des déclarations de ce genre.

            La droite répubicaine c’est vrai a toujours connu en son sein des militants ou élus qui étaient plus ou moins proche de la droite extrême.

            Que les dirigeants d’extême droite distillent ce genre de propos est malheureusement une habitude. Mais que celui qui risque de diriger la France se laisse aller à copier MM De Villiers ou Le Pen m’indispose réellement.

            Le titre de mon papier est « Perdre son âme ou les élections ? » Ne croyez vous pas qu’il situe bien le problème


          • Ludovic Charpentier (---.---.68.98) 27 avril 2006 18:19

            Sauf que les jeunes qui sont visés sont déjà Français par leur naissance sur le sol français... Alors à la limite, que Sarko remette en cause le droit du sol. Au lieu de balancer une phrase creuse...


          • (---.---.154.63) 1er mai 2006 09:56

            « Sauf que les jeunes qui sont visés sont déjà Français par leur naissance sur le sol français... »

            Cela serait effectivement à définir.

            Pour moi, être français, c’est vibrer à une Marseillaise, frémir à une cérémonie du 11 novembre, ressentir une émotion devant un drapeau tricolore, etc.

            Suffit-il de naître sur le territoire pour cela ?

            Jean


          • Eric 27 avril 2006 16:01

            Bon, je ne cherche pas la polemique, je suis sincerement desireux de comprendre les tenants et aboutissants de votre article. Moi meme emigres depuis 17 ans en Russie et absolument pas desireux d’en prendre la nationalite, il m’arrive de me demander si il ne vaudrai pas mieux partir vu comment le pays evolu. Je comprends tout a fait Le futur canadien qui a reagit. Pourquoi dire que si on aime pas un pays il faut le quitter est nauseabond ? Parceque d’autres (Le PEn, De Villiers) auraient dis la meme chose ? Et alors ? Les mots en eux meme n’ont rien de choquant et correspondent tout a fais a ce que je pense comme emigre. Si on decide que toute phrase prononcee par Le pen devient tabou, cela signifie qu’il est maitre du debat. Lisez le livre de Perinneaud ( chercheur specialise )sur le FN datant de la premiere guerre du golfe. Il denonce le discour Lepeniste comme fashiste parce que le FN dis que c’est un conflit americain pour defendre des interets petroliers americains !. Perrineaud y voit de la xenophobie, peur de l’etranger et des complots. Quelques annees plus tard, deuxieme guerre du golfe, toute une partie de la guache dis la meme chose dans les memes termes sans que curieusement on qualifie cela de nauseabond. Cela donne l’impression que le presupose est que Sarko est fasho, et qu’ensuite seulement, on cherche a etayer la these. En ce qui concerne l’imigration choisie, je pense que la meilleure reponse est apporte par Marcel Gaucher, grand homme de gauche, dans, « la religion dans la democratie » p 86, la penetration de l’idee de marche est telle que les memes qui vilipendent l’anarchie capitaliste et les horreurs de l’ultraliberalime en sont a plaider la liberalisation des flux migratoires qui ne manquerait pas de deboucher a termes, sur un equilibre. C’est la croyance dans la main invisible liberale.... On se retrouve donc dans un combat a front renverse avec une gauche qui plaide pour le laisser faire laisser passer, et une droite qui plaide pour le volontarisme politique de la volonte colective republicaine et reglementatrice...

            Bref, vous sous entendez qu’un Monsieur qui est par sa famille fils d’emigre d’origine juive hongroise serait quasiement presume fasho, en tous cas xenophobe parce qu’il propose une politique de regulation volontariste par l’Etat au nom de l’interet general contre un liberalisme sauvage consistant a tout laisser faire sans rien decider dans une logique de marche. Je ne suis pas sur de comprendre votre logique


            • Elias (---.---.231.101) 27 avril 2006 16:25

              Eric,

              M. Benard n’a pas désigné M.Sarkozy comme fasciste. Il exprime son inquiétude face à la radicalisation de son discours.

              Et je comprends son inquiétude. M. Sarkozy prononce des discours où il accuse implicitement les populations des banlieues difficiles de « ne pas aimer la France ». Ce faisant, il les stigmatise. Il vise plus particulièrement les populations d’origine étrangère. Il les invite à rentrer chez elles.

              Il ne s’agit pas là de justifier une politique volontariste visant à contrôler les flux migratoires, ce qui est défendable, mais à caresser les sentiments de certains de nos concitoyens dans le sens du poil, surtout ceux qui font des raccourcis trop rapides.

              De façon habile, il trouve pour ces personnes des boucs-émissaires faciles : les étrangers, les français d’origine étrangère, les « gauchistes » etc. Il justifie des atteintes répétées aux droits fondamentaux (je pense ici à la liberté de conscience, à l’égalité devant la loi, au droit à la sûreté, au principe de non discrimination etc.) par la nécessité d’une rupture avec la « bien-pensance » (forcément des gens de gauche), et celle d’un discours « sans tabous ». Cela lui permet-il de critiquer des populations, sous prétextes que leur origine est différente ?

              Il ne recherche plus le débat démocratique. Il cherche à être plebiscité par un électorat qui attend un leader. C’est là qu’il fait appel à des ficelles dangereuses. Celles qui menacent la société ouverte et plurielle, celles qui font trembler les fondations de la démocratie.

              Elias


            • dfg (---.---.52.136) 27 avril 2006 18:08

              @Eric

              Ton message m’apporte un éclairage nouveau et intéressant ; met des sauts de ligne car c’est peu lisible.

              @Elias

              « M.Sarkozy prononce des discours où il accuse implicitement les populations des banlieues difficiles de »ne pas aimer la France« . Ce faisant, il les stigmatise. Il vise plus particulièrement les populations d’origine étrangère. Il les invite à rentrer chez elles. »

              Je ne ressens pas la phrase de Sarkozy comme cela ; il vise des éléments très minoritaires (émeutiers, propagandistes, imams tenant des discours incendiaires).

              Je ne vois pourquoi ceux qui mènent une vie tranquille devraient se sentir visés.

              Au Québec, j’ai commencé par vivre dans un quartier où il n’y a que des immigrés de toutes races, dans une résidence spécialement dédiées aux nouveaux arrivants (là-bas c’est comme ça quand on n’a pas assez de sous pour vivre ailleurs, c’est même plus prudent tant qu’on n’a pas trouvé de situation durable) le temps de faire mon nid.

              Si un dirigeant canadien avait dit « Ceux qui n’aiment pas le Canada n’ont qu’a le quitter », je ne me serais pas senti visé (en fait, il n’aurait pas besoin de le dire, c’est déjà suffisamment dur comme ça - climat, éloignement, mode de vie américain, pas d’amis au début, petis boulots - pour que beaucoup repartent même s’ils aimaient le Canada).


            • Elias (---.---.231.101) 27 avril 2006 18:27

              Cher DFG,

              je te prie de lire les commentaires qu’ont suscité l’article de Stephane Rossard intitulé « Amour de la France : Nicolas Sarkozy vise juste ».

              Tu comprendras vite que ces propos sont interprêtés d’une manière très claire par la majorité de l’électorat que cherche à conquérir Sarkozy.

              Et pas autrement.

              Elias


            • Daniel Milan (---.---.168.111) 1er mai 2006 10:42

              J’avoue qu’entre Le Pen et Sarkozy, si j’étais OBLIGE d’aller voter, je voterai, par force, pour Le Pen, car SARKO est le plus pire, et je pense encore, qu’avec un Breton, même Con, on peut, peut-être discuter !... Sarko évoque pour moi tout ce qu’il y a de plus répugnant, vil, raciste, haineux, méprisant, inculte à travers le monde... tout comme son pendant « socialiste »...(même si les autres ne valent pas mieux) Je pense de même, à propos de « l’agité du bocage »... (Je suis pourtant d’origine Vendéenne, par ma mère). Plus aucun politique n’a de RESPECT pour les habitants de ce pays (en dehors de la secte d’Etat). Ils ont tous trahi l’idéal aussi bien national que social. Le seul que j’estime à ce jour, parmi les candidats à la présidence, est Dieudonné... Je le trouve libre et courageux... Il dit des Vérités, c’est un homme chaleureux et surtout LIBRE qui défend l’EGALITE. C’est le porte-parole des exclus de la République, de ceux dont-on nie les droits, voire même, l’existence...


            • gaz (---.---.10.171) 27 avril 2006 16:44

              « Perdre son âme »

              Oh ! le bon catho de gauche !


              • RAMSAY (---.---.173.162) 27 avril 2006 17:28

                « perdre son âme.. »

                Mr le Ministre de l’Intérieur en a-t-il au moins une ?

                Vaste question pour un concile..

                RAMSAY


              • Ludovic Charpentier (---.---.68.98) 27 avril 2006 18:21

                Cette phrase fait référence à un discours courageux de Michel Noir (l’un des rares élus de droite à s’être insurgé contre toute alliance avec le FN) : ’Il vaut mieux perdre des élections, que perdre son âme !’


              • gaz (---.---.241.159) 27 avril 2006 19:16

                Michel Noir ! Cette grande âme du milieux lyonnais !

                Ouille ! Belle référence ! C’était avant qu’il se fasse prendre.


              • Scipion (---.---.102.203) 27 avril 2006 18:58

                On comprend bien, M. Benard, qu’à la différence de l’Aimable Castanier de la place Beauvau, vous exhortez des gens qui haïssent la France à s’y incruster jusqu’à la fin de leurs jours...

                Ce qu’on ne comprend pas, en revanche, ce sont vos raisons... Pousseriez-vous l’amabilité jusqu’à vous en expliquer ?


                • Jbenard (---.---.92.11) 28 avril 2006 10:14

                  Contrairement à ce que votre propos souhaite accréditer, je n’exhorte personne à quoi que ce soit. S’il est aujourd’hui commun de faire des déclarations excessives afin de drainer les votes extrêmes ou de protestation, il n’est pas digne de la part d’un homme qui veut devenir notre président de la république de concentrer son attention sur un électorat qui ne le suivra pas.

                  Gouverner c’est écouter TOUS les français et ne jamais utiliser l’anathème comme programme.


                • Eric (---.---.7.178) 27 avril 2006 22:26

                  Très juste. Au moins, on peut accorder une chose à Sarkozy : il joue carte sur table. Si les Français l’élisent, ce sera en toute connaissance de cause.

                  Mais l’autre favori des sondages n’est pas à l’abri d’un momumental dégonflage de son soufflet médiatique, entretenu depuis des années par un copinage actif avec plusieurs médias influents.


                  • nantor (---.---.131.113) 28 avril 2006 00:55

                    La grande hypocrisie de la chose c’est que tout le monde (et Sarko le premier) sous-entend les beurs et les blacks et non pas, par exemple les européens ou les ressortissants des pays de l’est.

                    Le fond du problème c’est d’arriver à régler un passé douloureux avec les maghrébins et les africains.

                    A part ça, il est clair que Sarko a des visées très politiques avec ce genre de discours ; 2007 n’est plus très loin.


                    • sator (---.---.241.159) 28 avril 2006 02:21

                      Où sont écrits ces sous-entendus ?


                    • Ndero (---.---.4.69) 28 avril 2006 14:54

                      @sator Les sous-entendus sont...sous entendus, si ils étaient écrits quelque part, ce ne seraient pas des sous-entendus.

                      Il y a une énorme place laissée à l’interprétation malgré une apparence de carte sur table dans le discours sarkozyste permettant à chacun selon sa sensibilité sur le sujet d’y voir quelque chose de plus ou moins extreme.

                      La où il y a un problème, de mon point de vue, c’est que dans ces personnes qui n’aiment pas la France, sarkozy vise, comme certains l’ont soulignés ici, les français d’origines étrangères ayant des difficultés d’intégration. Mais là où il y a une profonde hypocrisie dans cette logique c’est que dans certains situations sociales la france ne donne as vraiment envie d’être aimée.

                      Quand les seuls symboles de l’Etat sont les organes de repressions que sont la police et la justice (avec toutes les dérives qu’ont peut leur connaitre) et quand l’outils d’intégration républicaine qu’est l’ecole se transforme en outil d’humiliation, on peut comprendre qu’on ne soit pas animé d’un amour profond pour la France même si on en a la Nationalité.

                      Je ne reviendrais pas sur une question essentielle que les gens se posent malheureusement trop rarement :

                      si la france cessait de donner envie aux gens (je parle pour le cas précis de l’immigration africaine, vu que c’est celle qui est le plus ressentie comme « subie ») de quitter leur pays, peut être qu’ils seraient moins nombreux à tout tenter pour venir en France.

                      Si vous ne voyez pas à quoi je fais reference, c’est que vous connaissez beaucoup moins bien la france que vous ne le croyez.


                      • ezekiel95 (---.---.203.7) 9 mai 2006 13:22

                        Qu’entends tu par ta derniere phrase ??

                        Pour ma part la phrase de sarko n’a rien de choquant et elle résume ce que pensent nombre de personne de gauche.

                        Lorsque l’on entends autant de personnes dire que la « france c’est nul, c’est mieux dans mon pays » et bien je n’ai qu’une chose à dire : vas-y...

                        Pour ma part, c’est ma façon de vivre : si quelque chose va mal, j’essai de la faire changer. Si cela n’est pas possible, je m’en vais.

                        Néanmoins le discours sarkozyste n’est utilisé qu’a des fins electorales et c’est cela le problème. Il permet de répartir les français en deux camps dont l’un devrait le choisir. Par exemple, pourquoi M. sarkozy modifie-t-il une loi qu’il a deja lui meme modifier il y a moins de deux ans... ?

                        N’oublions pas qu’avec ce personnage, beaucoup de paroles sont restées vaines et que le peu qu’il reste n’as pas été très concluant. Mais cela fais parler, cela le maintient dans la posture du sauveur.

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