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Accueil du site > Tribune Libre > Plaidoyer pour sauver la Terre : Une conscience universelle vers le bien (...)

Plaidoyer pour sauver la Terre : Une conscience universelle vers le bien commun

« Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... Mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue. »

Albert Einstein

 

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Prométhée et Hercules (Prometheus Ubound)
Tableau de Christian Griepenkerl http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Prometheus_and_Hercules.jpg?uselang=fr

 Il est connu que nous consommons plus que ce que la Terre peut produire en une année. Depuis quelque temps, il y a comme une conspiration du silence de la part des pays industrialisés et émergents pour ne pas parler des dégâts actuels et imminents des changements climatiques. Pendant ce temps-là, le climat devient erratique. La biodiversité rétrécit. Aveuglée par un « humanisme » contre-productif, source d'irrespect écologique et d'un infini gaspillage, l'humanité vit à crédit et consomme annuellement une planète et demie, soit nettement plus que ce que la Terre est en capacité de lui offrir. (...) De tout temps, l'homme a été avide d'énergie pour satisfaire son égoïsme ! De la maîtrise du feu au paléolithique à la débâcle du nucléaire à Fukushima, le rapport de l'homme à l'énergie fut toujours placé sous le signe de la domination, économique, sociale ou politique. « L'homme maître de la nature », disait Descartes.

Or, il est clair aujourd'hui que la course à la puissance énergétique est indissociable du chronomètre de la Terre et de la manière dont les hommes sauront prendre en compte ses limites. Quelles options reste-t-il ? L'homme technologique symbolisé par l'Américain consomme 8,5 tonnes de pétrole soit dix fois plus que l'homme industriel et 100 fois plus que le préhistorique. Cependant, dans certains pays africains la consommation ne dépasse pas les 150 kg équivalent pétrole par an. Retenons que dans ce cas, l'Américain consomme en une semaine ce que consomme l'Africain du Sahel en une année. C'est cela l'égalité des hommes, les différents droits incantés par l'ONU, le droit à l'alimentation, le droit à l'eau, au logement, à la santé, à la sécurité pour les objectifs du Millénaire et il y a fort à parier qu'aucun de ses droits ne sera atteint sauf le droit de se taire et de mourir en silence comme nous le crie les Somaliens. » (1)

Les gouvernements occidentaux et depuis ceux qui émergent, obnubilés par une boulimie énergétique, ont un comportement énigmatique. D'un côté, on parle de changements climatiques, de la nécessité d'aller vers des énergies renouvelables pour ne pas dépasser le seuil de non-retour en termes de changements climatiques. De l'autre, une véritable frénésie s'est emparée des pays industrialisés pour traquer la moindre bulle de gaz et même la moindre goutte de pétrole. Dans ce cadre, un nouveau regain est donné au carbone et donc à la pollution. C'est le cas de l'exploitation irrationnelle des gaz de schiste aux Etats-Unis et qui fait des émules en Europe et...en Algérie. (...) »(1)



La mort des abeilles : l'homme-abeille n'est pas la solution !

Innombrables sont les indicateurs qui nous alarment d'une surchauffe de la planète, d'un épuisement gravissime d'une Terre sur-occupée et surexploitée : bouleversement global du climat, mort biologique des sols suite aux abus d'usages productivistes et courtermistes, pollutions sans cesse plus irréversibles, recul effarant des autres espèces dont nous occupons indûment les niches, déclin d'une biodiversité pourtant salutaire à l'humanité, déforestation sur tous les continents, épuisement des mers et des océans, tarissement de toutes les ressources dont la grande majorité n'est pas renouvelable... Comme conséquence grave Stéphane Foucart rapporte le phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990, le déclin des abeilles, insectes pollinisateurs indispensables à 84% des végétaux cultivés. Il décrit une « étude rendue publique, le 7 avril, la Commission européenne. Conçue par Bruxelles et conduite par un laboratoire de l'Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses), cette enquête a essentiellement consisté à mesurer la mortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) dans 17 pays européens. Il s'étonne que les chercheurs n'aient pas cherché la cause du déclin. Nous ne saurons donc pas quels résidus de pesticides se trouvaient dans les colonies les plus touchées. »(2)

Comment alors faire sans les abeilles, malgré les mises en garde d'Albert Einstein pour qui la disparition des abeilles est le dernier arrêt avant la disparition de l'humanité ? Les Chinois ont une solution « provisoire ». Ils prennent la place des abeilles : « Au sud-ouest de la Chine, dans la province du Sichuan, les vergers donnent toujours des fruits malgré la disparition progressive des abeilles. Chaque année, au mois d'avril, ce sont les habitants qui pollinisent les fleurs à la main. Les hommes et femmes grimpent dans les branches des pommiers afin de déposer sur les fleurs de pommiers une dose de pollen. (...) Récolté sur les organes mâles des fleurs, le pollen est tout d'abord séché au soleil pendant 48 heures puis moulu. Il est ensuite réparti dans des petites boîtes à chewing-gum, que les hommes et femmes-abeilles portent autour du cou. (...)Un arbre peut ainsi être entièrement pollinisé en une demi-heure, ce qui permet de respecter le temps imparti très resserré, dû au climat et au cycle de floraison. Mais le résultat est bien loin de celui obtenu grâce aux abeilles : une ruche peut polliniser à elle seule jusqu'à 3 millions de fleurs en une journée. Les habitants eux parviennent difficilement à dépasser plus de 30 arbres par jour chacun ».(3)


La Terre n'en peut plus

Dans un éditorial décapant, Thomas Friedman éditorialiste du New York Times, admoneste les grands de ce monde et dénonce le mode de vie. Modèle de croissance, climat, ressources, population : comment expliquer qu'alors que nous franchissons aujourd'hui toutes les lignes rouges, outrepassant aveuglément les capacités du système terre, nous continuions à faire preuve d'une telle indifférence apparente, s'interroge Thomas Friedman « lorsqu'on se trouve face à une circonstance si énorme qu'elle requiert de transformer radicalement la façon de penser et de voir le monde, le déni est la réponse naturelle.(4)

« Mais plus nous attendons, plus lourdes seront les réponses à apporter » constate l'écologiste australien Paul Gilding, dans son dernier ouvrage : la Grande Rupture. Au fur et à mesure que se multiplieront les impacts de ce bouleversement, estime-t-il, « notre réponse sera démultipliée en proportion, et nous nous mobiliserons comme nous l'avons fait durant la guerre. Nous allons changer à une échelle et une vitesse que nous pouvons à peine imaginer aujourd'hui, transformant complètement notre économie ». Paul Gilding, décrit ce moment dans un nouvel ouvrage intitulé « la Grande Rupture : Pourquoi la crise climatique amènera la fin du consumérisme et la naissance d'un Nouveau Monde. » « Lorsqu'on se trouve face à une circonstance si énorme qu'elle requiert de transformer radicalement la façon de penser et de voir le monde, le déni est la réponse naturelle. Mais plus nous attendons, plus lourdes seront les réponses à apporter. » (...) Nous comprendrons, prédit-il, que le modèle de croissance axé sur la consommation est cassé et que nous devons passer à un modèle de croissance plus centré sur le bonheur, avec des gens qui travaillent moins et possèdent moins(...) » (4)


La fin de la planète en 2100 ?

C'est la rumeur qui enflamme la Toile depuis plusieurs semaines : les écosystèmes de la planète pourraient connaître un effondrement total et irréversible d'ici 2100. La thèse ? L'environnement, sous l'effet des dégradations causées par l'homme, pourrait franchir un point de non-retour avant la fin du siècle.

« Dans Approaching a state-shift in Earth's biosphere, les 22 chercheurs alarment sur une perte de la biodiversité de plus en plus rapide et une accélération des changements climatiques. Selon l'étude, presque la moitié des climats que nous connaissons aujourd'hui sur la Terre pourraient bientôt avoir disparu. Ils seraient ainsi remplacés, sur entre 12% à 39% de la surface du globe, par des conditions qui n'ont jamais été connues par les organismes vivants. Et ce changement s'effectuerait de manière brutale, empêchant les espèces et écosystèmes de s'y adapter. Arne Moers, co-autrice de l'étude déclare : « Nous prenons un énorme risque à modifier le bilan radiatif de la Terre : faire basculer brutalement le système climatique vers un nouvel état d'équilibre auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s'adapter. [...] Le prochain changement pourrait être extrêmement destructeur pour la planète ».(5)

« Une fois que le seuil critique sera dépassé, il n'y aura plus de possibilité de revenir en arrière. » (...) Les 22 scientifiques de l'étude proposent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immédiates : diminuer radicalement la pression démographique ; concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équili-bres naturels ; ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres ; développer de nouvelles technologies permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de ressources.(5) L'Extinction de l'humanité peut tout d'abord découler de l'activité humaine (pollution, épuisement des ressources naturelles, effet de serre). Le réchauffement climatique est susceptible d'entraîner une diminution de l'oxygène dans l'air par mort du plancton et une libération de sulfure d'hydrogène mortel pour la majorité des organismes. Le sulfure d'hydrogène est un des coupables probables de l'extinction du Permien, où 95% des espèces marines et 70% des espèces terrestres ont disparu ».(5)


La géo-ingénierie sauvera-t-elle le monde ?

La géo-ingénierie présentée comme la solution miracle- et peut être la solution finale pour la planète- en dehors du fait que les pays industrialisés refusent de consommer moins en consommant mieux, désigne les efforts visant à stabiliser le système climatique en gérant directement le bilan énergétique de la Terre...Pour Paul Joseph Crutzen, le prix Nobel de chimie 1995, nous avons quitté l'holocène tardif qui existe depuis 10.000 ans et nous sommes entrés depuis deux cents ans dans une nouvelle ère terrestre : « L'anthropocène », où l'homme modifie la biosphère mais aussi la géologie planétaire. Dans les pays industrialisés, on pense que « nous sommes nombreux » et que la Terre ne pourra nourrir 9 milliards de Terriens en 2050, sauf si l'immense majorité consomme comme les Somaliens et une immense minorité comme les Américains. (1)

Pour contrer le réchauffement climatique, pourquoi ne pas modifier le climat ? C'est par ces intentions prométhéennes que les savants nous promettent de régler le problème. La solution miracle serait la géo-ingénierie et comme l'écrivent Christophe Greuet et Floriane Leclerc : « Cette science, qui propose un éventail de solutions controversées, gagne peu à peu en visibilité sur la scène internationale. En France, l'Agence nationale de la recherche (ANR) a d'ailleurs lancé en 2012 un atelier d'experts sur le sujet, dont le rapport vient de sortir. Les auteurs détaillent ensuite les modes opératoires connus. (...) Certaines techniques ont d'ailleurs attiré l'attention du Giec qui cite, pour la première fois, la géo-ingénierie comme « ultime recours » contre le réchauffement dans son rapport de 2007.(...) L'urgence incite les experts à considérer des solutions alternatives à celles d'atténuation et d'adaptation entreprises, jugées lentes et coûteuses. « Aujourd'hui nous sommes à dix minutes des douze coups de minuit, » déclarait l'Indien Rajendra Pachauri, président du Giec, en novembre 2013.(6)

« En France, une partie des chercheurs demeure sceptique et la considère encore « comme de la science-fiction ». Lors d'un colloque organisé par l'Académie des Sciences l'an passé, l'institution, qui recommandait l'« extrême prudence » face à ces techniques, n'a pas jugé opportun de publier de rapport.Largement dominé par les Etats-unis, le débat gagne progressivement les autres continents. Et pour cause : c'est là que se dessine, en creux, la future gouvernance mondiale du climat (...) Bien qu'elles ne soient encore qu'expérimentales, les techniques de géo-ingénierie induisent des risques importants. Le danger est d'autant plus grand que les conséquences n'ont pas de frontières. Une expérience locale pourrait ainsi avoir un impact dans d'autres régions du monde, sinon sur l'ensemble du climat. Une simulation, réalisée par les chercheurs anglais du Met Office Hadley Center en 2013, a établi qu'une injection artificielle d'aérosols dans l'hémisphère Nord durant 50 ans diminuerait la température de la Terre d'un degré à cette période... mais déclencherait des sécheresses au Sahel. Parce que, malgré les risques, elle est encore très peu encadrée (...) Des « techniques douces » bien éloignées des projets prométhéens tant décriés, mais qui pourraient laisser la porte ouverte à des méthodes plus controversées. (...)En août 1989 au Cameroun, le dégazage naturel du lac Nyos, au fond duquel de grandes quantités de CO2 s'étaient accumulées, tuait 1700 personnes sur un rayon de 25 km, rappelle Greenpeace.(6)

Comme le pense Hervé le Treut climatologue membre du Giec : « La géo-ingénierie apparaît comme dernier rêve de Prométhée. Nous avons appris que nous ne sommes pas les maîtres et possesseurs de la nature mais l'inverse. Non, nous sommes entièrement dépendants de notre environnement. Nous sommes des créatures terrestres menacées comme les autres espèces, pas les conquérants de l'univers. » A nous de choisir entre le chaos et la sobriété énergétique.
A vouloir jouer les apprentis sorciers l'éthique en prend un coup. Mais que reste t-il de cette dernière dans un monde où le laminoir de la prédation fait fi du patrimoine génétique de la faune et de la flore de l'humanité pour le plus grand bien de ces mercenaires du vivant et pour le plus grand malheur du monde. A moins que le citoyen ne se réveille, que l'Etat retrouve ses racines, que la société réapprenne le sens du collectif : notre avenir, qui dépendra de l'état de nos biens communs, au premier chef la composition de notre atmosphère, ne peut pas être approprié, car il nous appartient. La dictature du carbone écrit Frédéric Denhez doit être l'aiguillon de notre réveil sociopolitique, pas celui de l'oligarchie qui fait profil bas depuis le début de la crise. » (7)

Nous ne devons pas oublier que la nature a mis plus de deux cent millions à thésauriser les hydrocarbures et que l'homme dans son délire et son ivresse de puissance en l'espace d'à peine deux siècles, pense qu'il peut impunément perturber les équilibres physiques qui ont mis des centaines de millions d'années à amener cette stabilité climatique d'avant le règne de l'anthropocène. Il est urgent d'arrêter cette course vers l'abîme.

Les pays riches pensent qu'ils ont la parade. Cruelle erreur ! Nous sommes tous sur le même bateau ivre. Ils couleront avec les damnés de la Terre. La Terre n'accorde plus de sursis. Nous sommes avertis à moins de faire émerger une conscience universelle vers le bien commun. Amen !!


1. C.E. Chitour : http://www.legrandsoir.info/nous-vivons-en-dette-ecologique-depuis-le-27-septembre-l-avenir-est-il-a-la-geo-ingenierie-ou-a-la-sobriete-energetique.html

2. Stéphane Foucart Déclin des abeilles : les mots qui fâchent Le Monde 13.04.2014

3. http://www.maxisciences.com/abeille/abeille-en-chine-des-hommes-font-le-travail-des-pollinisateurs-disparus_art32446.html

4. Thomas. Friedman http://www.nytimes.com/ 2011/06/08/opinion/08friedman.html ?_r=2&

5. Audrey Garric : La fin de la planète en 2100 ? http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/07/27/ la-fin-de-la-planete-en-2100/

6. Christophe Greuet et Floriane Leclerc http://www.slate.fr/monde/87043/geo-ingenierie 01.06.2014

7 Frédéric Denhez : La dictature du carbone - Editions Fayard, septembre 2011

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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48 réactions à cet article    


  • Nicolas_M bibou1324 24 juin 2014 10:00

    Sauver la planète ? Impossible à moins d’une prise de conscience collective. Quand on voit que 30% des jeunes français sont illettrés [lien], ben on se dit que votre article, il est bien, mais il ne sert à rien. Car il n’atteindra jamais la masse de la populace, et c’est cette masse là qui compte. Et cette masse là se fiche de son avenir et de l’avenir de ses enfants, des spots à la TV ou de trier ses déchets, cette masse ne s’intéresse qu’au dernier match de foot, à la dernière émission de télé-réalité ou au dernier buzz sur Internet.


    On va dans le mur, et tous les articles et reportages écolo n’y changeront rien. Car ça n’influence pas le comportement des gens.

    • mmbbb 24 juin 2014 20:52

      de deux choses l’une soit notre taux de natalite est une chance soit un desatre Chaque annee nous entendons la meme antienne « La France a le meilleur taux de natalite..... » Quand a votre article vous etes un peu severe avec le peuple J’habite pres de Lyon Le quai du Rhone a ete amenage et de vastes etendues s’offrent au repos et a la discussion Je ne m’assieds jamais parce que ces pelouses sont des cendriers a ciel ouvert et il ne me semble pas que ce ne soit pas des illetres qui posent leurs seants Idem il y a quelques annees j’ai accompagne ma compagne a l’universite de bron les couloir : une porcherie Le probleme est plus globale et ne se resume pas a un categorie sociale Quant a moi je reste un peu pessimiste puisque l’inertie de la decision politique sera toujours en decalage avec la realite des problemes Hier un article sur les plastiques qui jonchent les oceans Maintenant que l’on s’apercoit ( le bon sens aurait du suffit il y a quelques decennies ) que ces platisques commencent a etre une plaie pour les ecosytemes marins il y a un fremissement un debut de reaction Quand l’ocean sera devenu un cloaque il y aura peut etre des accords et des actions internationales Trsite tropique avait ecrit Claude Levis Strasse Demain se sera « triste planete »


    • claude-michel claude-michel 24 juin 2014 10:24
      Plaidoyer pour sauver la Terre...Il est déjà trop tard...au moins pour l’humanité qui s’enfonce dans sa bêtise en accélérant tous les jours un peu plus...La course a la connerie.. !

      • eau-du-robinet eau-du-robinet 24 juin 2014 17:12

        Bonjour,

        Malheureusement claude-michel à raison...

        Ce n’est pas une question du verre à moitié plain ou à moitie vide ou d’être optimiste ou d’être pessimiste.

        Il suffit de regarder les faits et la réalité en face !

        Voici quelques exemples ou faits bien connues :

        La surpopulation de la planète terre.
        La terre est déjà surpeuplé et nous avons dépasse le chiffre de 7 milliards d’humains en début de cette année. En 2050 on prévoit 9 milliards et en 2075 on prévoit 12,5 milliards d’humains.

        Après la deuxième guerre mondiale il à eu une convergence de l’agriculture conventionnelle (petites surfaces) vers une agriculture intensive (très grandes surfaces et ceci en monoculture et cette tendance se poursuit). Les multinationales ont pris une très grande influence, une trop grande influence sur les hommes politiques. Les subventions sont très majoritairement attribue aux grandes surfaces agricoles.

        Les grands forêts du monde sont en voix de disparition.
        90% de la forêt à Madagascar à disparue.
        Au Brésil, la déforestation de l’Amazonie repart, après des années de ralentissement

        Le CO2 (gaz carbonique) présent dans l’atmosphère est sans cesse échangé avec la biomasse (respiration et dégradation des végétaux) et avec l’océan (par solution du gaz dans l’eau). La biomasse contient à peu près 2 fois plus de CO2 que l’atmosphère et l’océan 50 fois plus ! A force d’absorber de plus en plus de CO2 les océans sur notre petite planète bleu sont en cour d’acidification !
        Enquête sur les conséquences de l’acidification des océans d’ici 2050

        Une course course effrénée est en cours pour l’exploitation du gaz de schiste dans le monde, laquelle à déjà cause des énormes dégâts en Amérique du nord c’est à dire USA et Canada ! Avec le TTIP les sociétés pétrolières vont dans quelques années débarquer en Europe ... Les conséquences sont la pollution des nappes phréatiques, pollution que aura des conséquences sur les prochaines millénaires !
        Gaz de schiste : premiers déclins aux Etats-Unis

        Puis l’exploitation du gaz de schiste à un autre grand inconvénient celui de libérer le gaz Méthane donc une grande partie s’échappe de manière non contrôlé dans l’atmosphère. Le méthane est au moins 21 fois plus dévastateur que le CO2 dans notre atmosphère !

        Même s’il existe des initiatives encourageantes, comme la transition énergétique, celle-ci sont employée minoritairement face aux énergie polluantes !
        La Chine par exemple à bien beau créer des énormes champs des éoliennes mais en même temps elle crée chaque mois des nouvelles centrales énergétique qui sont alimenté au charbon. Si la Chine prévoit de multiplier la construction de centrales nucléaires et continue à planifier la construction de barrages, le charbon reste dominant pour la production électrique et garde la préférence des directions d’entreprise, surtout localement.

        Les allemands ont raté leur transition énergétique ... Ils ont construit les parcs éoliennes au nord du pays hors le besoin en énergie est plutôt dans le sud.... ils n’ont pas pu construire des nouvelles « autoroutes énergétiques » et du coup des nombreux champs éoliennes ne sont pas exploitable tout en augmentant la facture chez les abonnées pour payer l’énergie non produite car non transportable ... Les allemands ferment en même temps leurs centrales nucléaires pour les remplacer par les centrales au charbon.

        Tant que l’humanité entière ne sait pas fixer un programme conséquent en fixant les priorités pour sauver la planète, tous les pays devront participer, il n’y aura aucun espoir de sauver la terre.

        Hors le fait de pouvoir mettre tous le pays au monde d’accord sur l’enjeu de la mise en place d’un programme ambitieux pour sauver la planète est impossible ! Les divergences et les intérêts (généralement économiques) sont trop grandes, la vue des industrielles et des hommes politiques est celle de faire des bénéfices à très court terme ... l’environnement et le bien être des gens arrivé en fin de la liste ! 

        Comme à dit claude-michel « Il est déjà trop tard  » ... Nos combats que nous menons en ce moment pour sauver la planète, même s’ils rencontrent un certain « petit succès » comparée à l’ensemble dans tel ou tel domaine ne suffiront pas à stopper la boulimie des multinationales et la corruption qui détruisent notre planète.


      • JC_Lavau JC_Lavau 26 juin 2014 16:08

        « Enquête sur les conséquences de l’acidification des océans d’ici 2050 »
        Quelles que soient les ruses de la dictature de l’émotion, ce « laboratoire » de Castello Aragonese n’est en rien représentatif d’un phénomène global, étendu à l’échelle terrestre.
        Pour la raison simple qu’il ne contient rien de la corrosion chimique des continents. Un géologue ne commettrait pas cet oubli, lui : dans les quatre milliards deux cents millions de tonnes annuellement, aux précédentes nouvelles.
        Si les eaux de pluie descendent d’avantage de dioxyde de carbone au sol, la corrosion chimique des continents augmentera d’autant, apportant à la mer ce qu’il faut de cations de bases fortes : Na, K, Ca, Sr, Mg, Cs, ainsi que davantage de silice monomère. Dans le même temps, sur les continents, la photosynthèse sera d’autant moins étranglée que la pénurie en dioxyde de carbone s’atténuera. En quelques générations, les sols s’enrichiront notablement en humus et en phytolites siliceux, améliorant de façon décisive et la rétention deau, et la capacité d’échange de cations.

        Mais ça bien sûr, l’intox hégémonique sur les media ne vous en dit rien.

        Prenons une autre escroquerie en grandeur nature.
        Non ! Pas celle de l’IPCC ! Une petite.

        Vous êtes dans un pays afwicain où l’agent est rare et mal employé ; en obtenir relève de la magie. Votre réputation vous entoure : pour obtenir de l’argent, vous êtes prêt à manger plat caca.

        Par relations, débarque dans vote bled un bwana qui a un projet grandiose : il veut prouver à la face du monde que jouer aux tomates une mélodie de son invention améliore leur résistance à la sécheresse. Il monte des serres à atmosphère contrôlable, et vous en confie la direction, en vous faisant bien comprendre que la rémunération et sa durée dépendent des résultats, qui doivent être ce qu’il doivent être. Généreux, le bwana vous a laissé des bouteilles de gaz comprimé : respectivement du dioxygène et du dioxyde de carbone. Lequel de ces deux gaz devra fuir dans la serre des tomates à avantager ? Lequel dans la serre des tomates à désavantager (celles privées de la musique à Joël) ?

        Oh, il y a bien d’autres moyens de tricher. Là c’est juste une question de cours de physiologie végétale.

        Vous êtes autorisé à exhiber vos sources.


      • JC_Lavau JC_Lavau 27 juin 2014 12:14

        Revenons à la tricherie du National Geographic, fidèle militant du carbocentrisme :
        http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/
        Les mofettes de Castello Aragonese appartiennent au champ volcanique du Vésuve, un des volcans de subduction de l’Italie et de la Sicile. Et selon le journaliste du National Geographic, ce serait la seule mofette non souffrée, sans H2S, sans SO2 de cette région volcanique... Toute la rédaction est agencée pour nous faire croire qu’il ne s’exhale là que du CO2 et aucun acide plus fort. Zéro analyse de gaz, zéro analyse de l’eau, zéro inventaire minéralogique des cheminées. Même pas de relevés de valeurs du pH mesurées, juste un os jeté aux chiens, un 7,8 non localisé, qui n’est là que pour faire peur, pour faire allusion au spectre de « acidification des océans ». Nous constatons là de la dissimulation d’informations caractérisée.

        J’ai déjà eu à me pencher sur la toxicité d’une eau de carrière : décembre 1982, dès que Stargil a commencé de pomper l’eau accumulée dans la carrière d’argile (kaolinite et glauconite) de Saint Jacut du Menez vers la rivière voisine, les poissons y moururent. JF Fédi, alors directeur d’usine, avait en mains l’analyse de l’eau de carrière mais ne savait pas l’interpréter. Le taux d’arsenic ne suffisait pas à expliquer la toxicité, en revanche le pH à 3,3 dénotait de l’acide sulfurique dilué : cette carrière contenait des pyrites, qui s’oxydaient à l’air en acide sulfurique. J’ai donc donné les calculs sur les quantités de chaux à apporter à cette eau de carrière pour la neutraliser ; ce qui en fin de compte ne fut jamais fait, car l’exploitation fut interrompue pour d’autres raisons.

        Alors que là à Castello Aragonese, pas question qu’il y ait des analyses de l’eau ni des gaz exhalés ! Non non ! L’émotion pourvoit à tout ! Du moins à toutes fins de propagande.

        Près de Rome, dans un rond-point proche de l’aérodrome de Fiumicino, depuis août 2013, une mofette boueuse, qu’on avait commencé par qualifier de geyser, intrigue.
        http://www.geoforum.fr/topic/26974-un-nouveau-volcan-de-boue-a-proximite-de-rome/
        Sauf que là, malgré les premières impressions, ce n’est pas un phénomène volcanique, mais le dégazage de sédiments deltaïques compressibles. Le panneau posé là par les carabiniers avertit de gaz toxiques, mais la puanteur est faible, il s’agit bien avant tout de CO2. Les conditions géologiques étant radicalement différentes, il serait invalide d’extrapoler la composition des gaz de Fiumicino vers Castello Aragonese.

        Manipulation des foules.


      • Neymare Neymare 24 juin 2014 10:31

        Je suis de l’avis de Bibou : il est dejà trop tard. C’est la mentalité humaine qu’il faudrait changer et ça prendrait trop de temps, et puis il n’y a pas de volonté réelle, au contraire : les pays émergents veulent leur part du gateau, alors quand les milliards de chinois en seront arrivés au mode de vie « a l’américaine », la fin ne sera pas loin.
        On a mis le business au dessus de l’humain, et la superficialité au dessus de la profondeur.
        Celà étant, il ne faut pas s’inquiéter pour la terre, elle s’en remettra, en revanche, cette belle civilisation va s’écrouler, ça ne fait aucun doute, tous les facteurs sont réunis
        C’est une belle leçon pour l’homme : il s’est vu trop beau, maitre du monde et de l’univers, au lieu de prendre simplement sa place dans la nature, simple maillon d’une chaine dont l’Esprit est en tout point supérieur a l’esprit humain, l’arrogance ça paye pas, on devait de toute façon en passer par là


        • Gabriel Gabriel 24 juin 2014 10:47

          C’est bientôt terminé et la solution n’est plus humaine. Pour sauver cette planète il faudrait que les hommes et femmes pensent et agissent collectivement et ce n’est malheureusement pas le cas. C’est le culte de l’individualisme encouragé et poussé à son paroxysme qui sera l’outil suicidaire de notre civilisation. Comme le décrivent si bien les intervenants en amont, foot, télé-réalité, business etc... sont les ingrédients qui nourrissent les hommes. L’avoir et le paraître sont des chemins de désolations et le pacte Faustien que nous avons signé, il est bientôt temps de le payer.


          • alinea alinea 24 juin 2014 13:05

            L’individualisme, Gabriel pourrait peut-être s’appliquer à autre chose que la surconsommation, le gaspillage et la bougeote !
            Pour quoi donc cette planète est-elle en surchauffe, en surexploitaion ? Pour rien, rien que des conneries qui en plus, sont néfastes à la santé des gaspilleurs !
            À ce degré de stupidité - qu’on rencontre tous les jours- l’homme mérite son sort ; mais les autres ? Qu’ont-ils fait, eux ? Les hommes d’ailleurs, les combattants, ceux qui agissent au Brésil, en Argentine, en Inde, ici ? Les animaux ? Les plantes ?
            Il faut demain jeter le capitalisme à la poubelle, et s’apercevoir qu’il y a plus de bonheur à la frugalité qu’à la surbouf !!


          • Neymare Neymare 24 juin 2014 14:15

            Alinea

            J’ai bien peur que l’on soit tous coupables (hormis peut etre les tribus « sauvages » d’amazonie, qui en fait sont bien moins sauvages que nous) :
            Vous etes près vous a laisser tomber votre frigo (durée de vie 5 ans puis poubelle), votre voiture, votre télé, vos congés payés a l’autre bout de la france ou du monde, l’assurance que vous serez soigné si vous etes malade etc ... ?
            Mais coupable n’est pas vraiment le mot, on a été éduqué comme ça, on a connu que ça, on ne saurait meme pas se débrouiller dans un monde dépourvu de ce confort moderne
            Alors évidemment il y en a qui sont peut etre plus coupables que d’autres comme Monsanto, comme toutes ces multinationales noyautant nos gouvernements pour faire que cette situation perdure, mais la révolte on la voit pas trop, on est quand meme bien contents de faire partie des riches (meme avec un salire moyen en france, on fait quand meme parti des riches de ce monde).
            Il n’y a pas vraiment de coupables, les choses devaient de toute façon se passer comme ça, c’est comme ça que l’Univers marche : tu fais des conneries, tu te plantes, tu apprends la leçon et tu changes, si tu ne changes pas tu te replantes.
            Tout est fait pour que l’humanité évolue, y compris le plantage total qui va bientot avoir lieu, mais on se relèvera et on construira autrement


          • Henri Diacono 25 juin 2014 10:56

            L’individualisme, Gabriel peut être intelligent et sauver - qui sait ?- notre planète. Individualise appuyé sur le seul profit , financier ou autre, tuera c’est un fait la Terre mais celui qui tout en poursuivant son propre chemin dans l’honnêteté et la conscience s’en sortira individuellement, tout en préservant ses voisins. La bêtise tue et non l’intelligence de savoir que nous sommes multitude...d’individus.


          • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 29 juin 2014 11:01

            oui l AMAZONIE POUMON VERT

            MAIS LA FRANCE CHIURE DE MOUCHE SUR LE GLOBE TERRESTRE SE PRENAIT POUR UN GRAND PAYS ET ELLE TOMBE DE HAUT !!!!!!

            LA FRANCE EST RICHE !!!!!!! DE PLUSIEURS MAFIAS :
            - parlementeurs jacobins de paris et élus locaux
            - hauts fonctionnaires issus de l ’ena
            _agents immobiliers huissiers et avocats d’affaires ( les leurs !!!!)ou les 2 ou 3ensemble !!!
             _show business (comme politiques )de « pére en fils » ou de mère en fille ;; ;journalistes a sensation !!!!!
            -la filière agricole élevage poulets et cie  !!!
            - medicale hostos privés et cliniques ;; ;; ;labos pharmas
            - sportive genre football et.... deal de drogue 

            et d’autre mafias moins connues


          • Lambda posteur 24 juin 2014 14:32

            Oui culpabilisons tous en cœur, cela finira bien par nous rendre meilleurs, à défaut, nous apporterons du réconfort à nos chers gastro-entérologues soucieux de l’avenir prometteur de nos ulcères.
            Sauver la planète ? Petits joueurs.
            C’est l’univers tout entier qu’il faut défendre alors que nous contemplons sans agir la fin de millions d’étoiles. Tous ces soleils contraints de finir en géante rouge. C’est une honte de laisser mourir des astres, unissons nos forces et chevauchons nos plus braves destriers pour aller sauver tout ça.


            • lsga lsga 24 juin 2014 14:44

              «  Il est connu que nous consommons plus que ce que la Terre peut produire en une année »

              Première phrase immédiatement fausse. 
               
              Nous, là, on est au niveau 0 :
               
              On ne consomme pas 1% de l’énergie solaire reçu par la terre, et on peut encore très largement augmenter la production agricole (surtout avec le réchauffement climatique).
               
              L’extrême droite malthusienne qui se la joue écolo : ÇA SUFFIT !

              • Werner Laferier Werner Laferier 24 juin 2014 14:55

                Pourquoi vouloir sauver et interrompre l’inévitable ?
                Cette terre est un cadeau faite aux humains, les humains sont ici pour consommer, si la terre s’épuise, c’est qu’il faut chercher d’autres moyens , endroits ou l’humain pourrait se développer, voir par exemple les recherches spatiale de la NASA.
                Les écologistes, liée aux communistes ne sont que des fours-tout avec aucune solution viable, ils vivent dans une bulle du monde parfait, or, rien n’est parfait.


                • Lambda posteur 24 juin 2014 15:11

                  Oui enfin vivre pour consommer ou consommer pour vivre ce n’est pas tout à fait la même chose. C’est pas non plus très réjouissant de se considérer comme homo consumeris.
                  Et pourquoi un cadeau, on a été sages ? Et qui nous l’a offert ? La CIA ?


                • Neymare Neymare 24 juin 2014 15:18

                  « les humains sont ici pour consommer »
                  Si encore ça les rendait heureux, mais meme pas, aller voir les « sauvages » qui ne consomment que ce qu’ils ont besoin, et vous pourrez comprendre que vous n’avez rien compris a la vie
                  La terre n’appartient pas aux humains, tout au plus en ont ils l’usufruit, de meme que tout ce qui y vit, se mettre sur un pied d’estale par rapport au reste c’est se planter a coup sur, car nous faisons parti d’un système
                  c’est comme si une de vos cellules se disait : ce corps a été fait pour moi, je vais consommer tout et me multiplier tant que je peux : résultat, c’est le cancer
                  Quand a vos autres moyens, la NASA a publié une étude récemment annonçant la fin de la civilisation pour la fin du siècle, pensez vous vraiment qu’on aura été pourrir d’autres planètes d’ici là ?


                • Werner Laferier Werner Laferier 24 juin 2014 17:54

                  Oui, mais la question que nous devons nous poser est pourquoi nous avons été crée ?

                  La question semble évidente, consommer pour vivre.
                  Le reste me semble être futile., De nouvelles planètes habitable existent forcement, d’ici à ce que les progrès scientifique nous permettent d’organiser des déplacements spéciaux entre les planètes, nous devons continuer à consommer sur cette terre.
                  La terre appartient aux plus civilisés, à savoir les humains, la création la voulue ainsi, ce n’est que le chemin de notre existence.


                • Julien Julien 24 juin 2014 23:23

                  "
                  De nouvelles planètes habitable existent forcement, d’ici à ce que les progrès scientifique nous permettent d’organiser des déplacements spéciaux entre les planètes, nous devons continuer à consommer sur cette terre.
                  La terre appartient aux plus civilisés, à savoir les humains, la création la voulue ainsi, ce n’est que le chemin de notre existence.

                  « 

                  Ce que vous n’avez pas compris, c’est que dans le cadre des principes physiques actuels, il ne peut y avoir voyage vers d’autres planètes et colonisation (même Mars). Ne parlons pas d’autres systèmes solaires.
                  Pour pouvoir accomplir ce que vous dites, il faut non pas un »progrès« (i.e. une évolution), mais une révolution !
                  C’est capital à comprendre.
                  Mais la plupart des chercheurs professionnels sont très spécialisés, et ne cherchent en aucun cas la révolution, mais juste à obtenir des évolutions mineures dans leur champ très restreint. C’est une conséquence de l’ultra-spécialisation, mais il y a d’autres causes.

                  http://moire4.u-strasbg.fr/JHideas.htm

                  L’avenir, à mon »humble" avis, c’est une série de révolutions scientifiques qui nous permettront d’enfin de consommer durablement, c’est-à-dire de recycler à 100% et de ne donc plus être tributaires des ressources fossiles.


                • christophe nicolas christophe nicolas 24 juin 2014 17:13

                  J’aime bien l’optimisme de Werner, ça me plait. C’est ça que j’aime chez les Américains. Ceci dit, il faut prendre les bonnes solutions, elles existent.


                  La date de catastrophes majeures, rapides, cataclysmique me paraît trop éloignée, les « châtiments », si rien ne change, seront beaucoup plus rapides. Je rappelle que la prière est un remède qui accorde de l’aide mais qu’y croire, c’est le faire en acte quand c’est possible, or ça le devient. La pollution est d’abord un problème électromagnétique et un problème de vérité pour les esprits.

                  Voici deux mesures simples, remplacer le nucléaire chaud par le nucléaire froid et transporter le courant par des canalisations supraconductrices qui sont diamagnétiques et ne polluent pas le champ magnétique terrestre car tout est là, le reste, c’est des conneries pour les impôts. Evidemment, il faut respecter la nature mais c’est un problème de ressources.

                  Des preuves ? Andréa Rossi en musique

                  Jésus n’a t’il pas dit à André « Si je te dis que si différent au début, tu seras parfaitement égal à Pierre à la fin de ta mission, le croiras-tu ? » Il n’y a pas à dire, Dieu est le meilleur, meilleur qu’Hollande... pourtant personne ne vote Dieu, c’est bizarre, les gens seraient-ils orgueilleux ?


                  • Werner Laferier Werner Laferier 24 juin 2014 17:58

                    Jésus n’existe pas, l’humain est ici pour consommer, une fois mort, c’est fini, il n’y a que le vide , cela est prouvé, les fariboles religieuse ne rentre pas en compte dans le processus humain, citez Jésus est une aberration puisque c’est une falsification de quelques hommes qui se sont inventé un maitre, en revanche « Maitreya » existe, je vous invite à faire des recherches dessus et tout ne peut que s’éclairer.


                  • Gabriel Gabriel 24 juin 2014 18:08

                    Werner, autant de certitude suscite l’admiration. L’un existe, l’autre pas ? Quelle science de l’histoire ! Pour votre gouverne « Maitreya » est un mot sanskrit signifiant « amical », et le messie ainsi nommé et attendu n’est qu’un sujet de prophétie.


                  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 1er juillet 2014 19:34


                    TRES BON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                    lu et avèré 



                  • Claude Courty Claudec 24 juin 2014 17:26

                    La Terre se sauvera d’elle-même, d’autant plus aisément que l’humanité y fera moins obstacle.

                    C’est cette même humanité qui est en danger de mort, pour de simples raisons de démographie. Mais pour qu’elle en réchappe, encore faudrait-il que les êtres humains aient conscience de leur réelle condition ... et soient moins stupides.

                    Pour approfondir cette réaction  : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

                    ainsi que, le cas échéant, les articles qu’il m’a été donné de publier à ce sujet sur Agvx.


                    • coinfinger 24 juin 2014 18:03

                      C’est pas vraiment nouveau , les problémes écologiques en rapport avec l’activité humaine , contrairement à ce que l’on veut faire croire .Sauf bien sur qu’on atteint une échelle encore jamais atteinte , quoiqu’il en soit entre nous et la planéte , faut pas se surestimer , c’est nous qui périrons avant elle . Je vous remercie de ce souci pour nous .
                      Vos nombreuses références au Giec ne me rassure pas parce que ce n’est pas en soi une référence , surtout en matiére de climat , et sans étre hostile à l’écologie .
                      J’ai fait référence à l’Histoire en commençant , je vais préciser , pour mieux me faire comprendre . Vous devez savoir qu’il existe des peintures murales dans le Sahara témoignant du fait que ce ne fut pas toujours un désert . La civilisation Sumérienne ont le dit maintenant a commencé à faiblir avec la salinisations des sols , associée à une exploitation irrationnelle . on pourrait poursuivre avec l’Asie Centrale , la vallée de l’Indus , les ’deserts Chinois’ , la civilisation Maya , l’Ile de Pacques .
                      Partout un pb Social à l’origine , emballé dans du religieux , une dépossession des paysans ...de la Terre , des surcouches sociales qui décident mais ne produisent pas .
                      Le paysan , j’entends par là autre chose qu’un agriculteur dont l’horizon est le marché .
                      Connait fort bien les questions écologiques parce que sa vie en dépend . Il sait trés bien par exemple que l’eau çà ce pollue et prend des précautions s’il le peut , méme chose pour le sol ou les autres animaux . Il connait la gestion des risques avant méme qu’on en est fait une science à Chicago . Pour étre sur de sa récolte il plantet plusieurs sortes de graines ou plants , etc ....S"il le peut .
                      Avec la vente de droits à la pollution , on a un énorme business financier . C’est comme les dérivés sur le marché de Chicago , sauf qu’on a méme pas de chambre de compensation , d’agence de notation , tout juste le giec pour gérer les risques .
                      Je ne suis pas sur , je suis méme intuitevement certain que ce n’est pas la solution . Vous étes jeune et généreux , je suppose , je vous invite à examiner plus cet aspect de la question .


                      • alinea alinea 24 juin 2014 21:36

                        Pour qu’une espèce survive, il faut qu’elle s’adapte ! l’homme va très loin dans ce sens, trop loin : il détruit et bidouille des ersatz !! C’est tout bonnement hallucinant que tant de gens s’en foutent ou s’en réjouissent ! Qu’ils confondent les duretés de la Nature et les méfaits de l’homme, leur congénère !!!


                        • Julien Julien 24 juin 2014 23:06

                          Il y a plein de choses à faire, comme arrêter les allocations familiales, accorder un revenu universel à partir de 18 ans, ou encore encourager très fortement la limitation à deux enfants par femme via des pénalités.

                          C’est ce que je reproche à Mélenchon et autres partis de la gauche de la gauche : la natalité et l’immigration est le sujet tabou.

                          Seul Yves Cochet me ferait éventuellement voter à nouveau.


                          • alinea alinea 24 juin 2014 23:26

                            Nous n’avons pas de problème de surnatalité en Europe !!


                          • Julien Julien 25 juin 2014 22:02

                            @Alinea

                            Au lieu d’utiliser des points d’exclamation, avez-vous déjà réfléchi au nombre d’habitants qu’on doit être pour avoir une vie de qualité durable sur la Terre, i.e. pendant des millions d’années, voire plus ? Un Européen pollue beaucoup plus que 10 Africains, le problème est avant tout la population des pays civilisés.


                          • xmen-classe4 xmen-classe4 24 juin 2014 23:40

                            on nous laisse meme pas travailler, la planète ne vaut pas 1 centime si c’est pour changer le rapport de force entre les individu. Paris utilise des voitures, protege le qatar et demande à la chine de fabriquer alors qu’ils utilise du charbon.

                            et c’est bnp parisbas qui doit savoir que c’est l’iran.


                            • xmen-classe4 xmen-classe4 25 juin 2014 00:07

                              peut etre virer les journalistes qui demande politiquement plus de soleil quand il pleut.


                              • Fourmi Agile Evrard 25 juin 2014 00:39

                                Nous ne sommes rien sur Terre. 

                                Si la Terre était née le 1 janvier, les 300 ans de l’ère industrielle auraient commencé le 31 décembre à 23h 59’ et 59".
                                Toutes les villes, industries, cultures, routes, autoroutes, ne représentent que ...4% de la surface totale de la Terre.
                                Si la Terre pesait le poids de la tour Eiffel, le poids de tous les humains représenterait un grain de sable.
                                Nous consommons en 10 000 jours d’énergie, ce que le soleil produit en un jour.
                                Vérifiez par vous même.

                                Pour dire que nous ne sommes rien sur Terre et que les réactions de la planète à notre expansion vont fortement calmer notre expansionnisme.



                                • tiloo87 tiloo87 25 juin 2014 11:23

                                  Voter titre est mal choisi, c’est la survie de l’humanité (et encore, sous sa forme actuelle) qui est en danger, pas la terre ! , qui a connu bien d’autres états, d’apparence peu propices à la vie, et pourtant...
                                   


                                  • tf1Groupie 25 juin 2014 20:55

                                    Moi j’aimerai bien savoir ce que la Terre « produit » en une année.


                                    • smilodon smilodon 26 juin 2014 00:11

                                      C’est mort !.... 2 millions de « gouvernance » des « humains » !.. La fin est proche !.. De 150 à 180 millions d’années les dinosaures ont « gouvernés » !!??!!..On ne tiendra jamais encore 178.000.000 millions d’années !.... Pas possible !... La « terre » inventera de nouveaux « dominants » !.. Pas de problèmes !.. Nous ne sommes qu’un « épisode » dans une « série » tellement plus longue !... Adishatz.


                                      • smilodon smilodon 26 juin 2014 00:20

                                        Si au moins chacun des 7 milliards d’humains actuels avaient conscience de la place de « fourmi » qu’ils occupent au sein de cette terre, au sein de ce « monde » !...... Même le plus grand joueur de foot !... N’est qu’une poussière !.. Il le sait au moins ??.. Moi oui !.... On est venu, on a vu et la terre nous aura vaincu !... On ne sera plus là, qu’elle le sera encore.... Et pour longtemps !... On n’est qu’un brin de paille dans une botte !!....Et dire qu’on se croit les « meneurs » !..... Je rigole doucement !......Adishatz.


                                        • smilodon smilodon 26 juin 2014 00:26

                                          A tous mes amis inconnus qui veulent sauver cette planète : Rassurez-vous ! Elle en a vu d’autre !.. Il lui reste 5 milliards d’années à vivre !.. Avec ou sans nous !... Adishatz.. Elle s’en remettra de notre « passage » !.. Ne vous inquiétez pas trop !..... Cette « boule » nous a pas attendu !.. Et se débrouillera très bien après « nous » !... Pas de souci !.. Vous verrez !.. Ou pas !.... Adishatz.


                                          • fcpgismo fcpgismo 26 juin 2014 11:27

                                            Désolé mais il n’y a aucune issue,après la destruction de l’espèce humaine,la Terre continuera de tourner,un certain temps.

                                            C’est la nature de l’espèce humaine qui est néfaste.
                                            L’éducation est fondé sur la compétition, un non sens, la barbarie commence des le jeune âge et s’amplifie avec la cupidité absolue.

                                            • smilodon smilodon 26 juin 2014 22:32

                                              @ l’auteur : Ne vous inquiétez pas trop !.. La fin de la « race humaine » ne signifie aucunement la fin de cette « planète » !.. Il lui reste 5 milliards d’années, à « elle » !??? Y’aura bien longtemps, vers sa fin, qu’elle nous aura oubliés, nous les « hommes » !.... Après elle accueillera des insectes, des « monstres », des oiseaux, ou des « dinosaures » une fois de plus !... Elle s’en fout « la terre » !.. Au moins aura-t-elle donné sa chance à chacun !... Y’a rien à lui reprocher à elle !.. Rien !.. A nous aussi elle aura donné sa chance !.... On aura pas su la prendre !.. Pas grave !...Au suivant !...Adishatz..


                                              • Hervé Hum Hervé Hum 26 juin 2014 23:31

                                                C’est vrai smilodon, mais hum, vous vivez dans quelle dimension vous même ?

                                                Il y en a qui font des enfants en espérant qu’ils continuerons ainsi encore longtemps et pour le meilleur, non pour le pire...

                                                Mais il y en a qui font le souhait inverse et mettent tout leur coeur pour qu’il en soit ainsi.

                                                .Adishatz. !!!


                                              • Vipère Vipère 26 juin 2014 22:59


                                                La fin de l’humanité ? elle l’aura bien cherché !

                                                Notre civilisation industrielle touche à sa fin. Elle pourrait s’effondrer au cours des prochaines décennies, rapporte Rue89, qui cite mercredi 19 mars un article du Guardian (en anglais). Selon une étude parrainée par le Goddard Space Flight Center de la Nasa (Etats-Unis), la répartition des richesses de plus en plus inégale et la surexploitation des ressources naturelles seraient en cause. Francetv info détaille ce scénario catastrophe.

                                                Parce que l’histoire se répète

                                                Pour en arriver à ce terrible bilan, les chercheurs se sont appuyés sur l’histoire des civilisations qui ont connu une phase ascendante, comme la nôtre, puis un effondrement. Les auteurs ont fait tourner un modèle conçu par le mathématicien Safa Motesharrei et une équipe d’experts en sciences sociales. Pour chaque civilisation, ils ont étudié les données concernant la population, le climat, l’eau, l’agriculture, l’énergie, la répartition des richesses, et trouvé des similitudes. "La chute de l’Empire romain, des dynasties mésopotamiennes, ou encore de celle des Han en Chine prouvent que les civilisations avancées, sophistiquées, complexes et créatives peuvent être à la fois fragile et éphémère", notent les chercheurs. 

                                                Parce qu’il n’y aura plus de travailleurs

                                                Les chercheurs ont imaginé deux scénarios. Dans le premier, les plus riches de la planète seraient de moins en moins nombreux, mais de plus en plus riches et consommeraient de plus en plus. Ce déséquilibre entraînerait alors des famines pour les plus pauvres, et des pertes de travailleurs. "Dans ce cas, la destruction de notre monde ne serait donc pas due à des raisons climatiques, mais à la disparition des travailleurs", note la RTBF.

                                                Parce que les ressources seront surexploitées

                                                Selon la deuxième hypothèse, la surexploitation des ressources naturelles entraînerait le déclin des plus pauvres. Et ce serait leur effondrement complet qui causerait alors le déclin des populations les plus riches.

                                                Parce que le progrès sera incapable d’enrayer le processus...

                                                En général, relève l’étude, la stratification sociale entre les riches et les pauvres mène à la surconsommation des uns, les autres étant condamnés à survivre. Pour les auteurs de cette thèse, le salut ne viendra pas des progrès de la technologie ou de la recherche, car ces progrès ont d’autres conséquences encore plus néfastes. Ils entraînent une plus forte consommation et une plus forte extraction des ressources. « Les changements technologiques augmentent l’efficacité des ressources, mais aussi la surconsommation. »

                                                Cependant, les scientifiques soulignent que les pires scénarios peuvent être évités grâce à des politiques appropriées et des changements structurels. Parmi ces politiques, la répartition plus équitable des ressources et la réduction de la consommation des ressources.



                                                • Vipère Vipère 26 juin 2014 23:13

                                                  « Cependant, les scientifiques soulignent que les pires scénarios peuvent être évités grâce à des politiques appropriées et des changements structurels. Parmi ces politiques, la répartition plus équitable des ressources et la réduction de la consommation des ressources ».


                                                  Trop tard...

                                                  Les scientifiques ne sont pas sans méconnaître l’impasse où se trouve l’humanité ! il n’y a pas a espérer de sursaut politique, ni humaniste ! 



                                                  • Hervé Hum Hervé Hum 26 juin 2014 23:27

                                                    oui cher auteur, il n’y a pas d’autre alternative que de transposer la propriété (particulière et nationale) en responsabilité (individuelle et collective des peuples). Et le faire avec la libre adhésion des peuples et non de leurs dirigeants !

                                                    L’être humain sociable et citoyen se caractérise par son sens de la responsabilité civile.

                                                    Mais qu’est que la responsabilité, sinon la capacité à répondre de ses droits et devoirs envers autrui ? 

                                                    Or, le devoir de nos parents ne sont ils pas nos droits ? Et le droit de nos enfants, ne sont ils pas nos devoirs ?

                                                    La question de savoir quelle planète avec quelle biodiversité et quelle qualité de vie laisser à ses enfants, autant que la notre d’ailleurs, n’est ce pas une question universelle ?

                                                    Mais désolé, en se faisant concurrence tout en ne cherchant que le profit, il n’y a aucun sens de responsabilité possible, seulement des gens ne parlant que de leurs droits, mais pas de leurs devoirs. Le seul devoir qu’ils se reconnaissent, c’est leur droit de faire du profit !

                                                    Alors oui, c’est aux citoyens d’agir, en cessant de se penser en tant que propriétaire des biens, mais en tant que responsable. Pour la grande majorité cela ne change rien matériellement, pour les plus pauvres, c’est une élévation, tandis que pour les plus riche, c’est effectivement une renormalisation.

                                                    Mais je ne connais pas d’autre mot d’ordre que « responsabilisation » pour transformer la société dans sa conscience humaine.


                                                    • JC_Lavau JC_Lavau 27 juin 2014 23:01

                                                      Eberlué de voir combien cette discussion révèle de tranchemontagnes, rodomonts et mangeurs de charrettes ferrées. Aucun ne doute qu’il va bientôt, dès qu’il aura arraché les dents au diable, rééduquer de fond en comble le cerveau reptilien des femmes, et lui faire faire le contraire de ce qu’il fait depuis des centaines de millions d’années, renverser ses règles de sélection sexuelle et ses comportements territoriaux.

                                                      Je suis admiratif, vraiment !


                                                      • Claude Courty Claudec 28 juin 2014 08:52

                                                        Par JC_Lavau (---.---.115.205) 27 juin 23:01 

                                                        Ne soyez pas aussi ironique JC Lavau, ces réactions traduisent une prise de conscience trop absente des discours de nos (ir)responsables de tous poils. Reste à espérer, d’une part qu’elle se généralisera et d’autre part que cela se fera assez vite. Reste à ceux qui, pour de multiples raisons, ont cette conscience de pousser à la roue.

                                                        Ce qui distingue l’homme des autres espèces animales est qu’il semble capable de percevoir sa condition, et cela est de plus en plus vrai chaque jour et pour tous, à commencer par ceux qui vivent dans l’extrême précarité. Mais la compassion, la charité, la solidarité ne suffisent pas davantage que l’humour et la lutte des classes pour changer cette condition.

                                                        À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en comptera bientôt 10, dont 2,5 vivront dans un état de pauvreté profonde. Le progrès, avec la complicité de tous les pouvoirs – religieux comme laïcs – a ainsi créé, en un peu plus de 20 siècles, 8 fois plus de miséreux qu’il y avait d’individus de toutes conditions au départ. Et chaque jour 250 000 êtres humains s’ajoutent à la population terrestre. Or, en raison de la structure de la société, par l’effet d’une fatalité qui les fait naître ce qu’ils sont, et de taux de natalités qui leurs sont propres, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants, vont s’ajouter à ceux qui occupent déjà la base de la pyramide sociale.

                                                        Pour l’amélioration de leur sort et de celui de l’espèce ainsi que de son environnement, notre devoir prioritaire n’est-il pas désormais de faire en sorte que l’humanité limite sa fécondité ? Sachant : 1° que par simple effet de proportion les plus déshérités d’entre nous seraient les plus nombreux à en bénéficier et 2° que si nous n’en sommes pas capables la nature saura contraindre à la réforme notre cerveau reptilien (pas seulement celui des femmes), d’autant plus durement qu’elle sera conduite à le faire tardivement.

                                                        Pour approfondir cette réaction :

                                                        http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


                                                      • Vipère Vipère 29 juin 2014 11:35

                                                        Bonjour à tous

                                                        "Ce qui distingue l’homme des autres espèces animales est qu’il semble capable de percevoir sa condition, et cela est de plus en plus vrai chaque jour et pour tous, à commencer par ceux qui vivent dans l’extrême précarité. Mais la compassion, la charité, la solidarité ne suffisent pas davantage que l’humour et la lutte des classes pour changer cette condition."

                                                        L’humanité est incapable de se diriger elle même, y compris à travers ses dirigeants, de prendre en compte l’intérêt global de survie de son espèce, elle vit dans le présent, sans vision futuriste, à l’égal des espèces animales qui vivent au jour le jour, sans prévision de l’avenir.

                                                         Que peuvent les lois contre le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources fossiles, l’inexorable pollution de la terre et des mers ?


                                                        • JC_Lavau JC_Lavau 1er juillet 2014 10:59

                                                          Les lois de la nature, continuellement violées par les climastrologues du GIEC, sont de taille à empêcher le « réchauffement climatique » anthropique prophétisé par ces menteurs professionnels, asservis par leurs maîtres corrupteurs.

                                                          En revanche, le problème minier est tout à fait réel ; il suffit d’être passé par une ville minière fantôme pour ne pas l’oublier.

                                                          Des élites dirigeantes infoutues de la moindre clairvoyance ni même d’honnêteté, on a déjà vu cela au long des décennies et siècles précédents, ça n’est pas spécifiquement nouveau. Se reporter au film d’Henri Laborit et de Resnais : « Mon oncle d’Amérique », qui est disponible en version intégrale ; il nous rappelle que le cerveau reptilien fait avec constance l’essentiel de nos choix et comportements, chez les élites dirigeantes aussi.

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