Pour Marine Le Pen aussi, la France est tenue de rembourser sa dette. Alors, chaque Français doit rembourser 42 400 euros
La dette publique est partout : en 2020, Espagne 133 % du PIB, Italie 181 %, Allemagne 86 %, États Unis 130 %, Japon 266 %, même en Suisse, bon, 15 % seulement, etc. France 120 %.
Sera-t-on vraiment obligés de les rembourser ?
Bruno Le Maire, ministre de l’économie : « la réponse est oui : la France a toujours honoré sa signature. La France continuera d'honorer sa signature. »
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, ex ministre de l’économie sous Sarkozy : « Tous les pays de la zone euro émergeront de cette crise avec des niveaux de dette élevés. Il ne fait aucun doute qu’ils parviendront à la rembourser. Les dettes se gèrent dans le temps long. »
Marine Le Pen : « Une dette doit être remboursée. Il y a là un aspect moral essentiel. A partir du moment où un État souverain fait appel à une source de financement extérieure, sa parole est d’airain. Il s’organise pour rembourser sa dette contre vents et marées. »
Petite remarque à propos de "l’aspect moral essentiel" : tout le monde devrait le savoir, l’économie est amorale pas morale ou immorale.
Éric Woerth, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, ancien ministre du budget sous Sarkozy : « Il en va de la souveraineté financière de la France : certains pays ont été mis sous tutelle pour ne pas avoir été capables de rembourser leur dette. Une dette, ça se rembourse. »
Il ajoute : « La dette provient d’un déficit annuel chronique installé bien avant la crise du Covid. » Donc par lui aussi !
Et encore, sans sourciller : « Il faut se préparer aux prochaines crises, qui seront peut-être plus puissantes que celle-ci. » Autrement dit, avec les « prochaines crises » la dette restera in-remboursable ad vitam aeternam. Du coup on n’arrêtera jamais de la payer.
En France la dette s’élève à 2 800 milliards d’euros. Chacun des 66 millions d’habitants doit donc déjà rembourser environ 42 400 euros. Même les SDF, les allocataires du RSA, chômeurs non indemnisés trop vieux pour retrouver un emploi, trop jeunes pour être retraités, les 10 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, les Ubérisés, les paysans à 400 euros de revenu mensuel, les gilets jaunes qui n’ont plus rien à la fin du mois, les bébés, enfants, adolescents, à leur tour quand ils deviendront adultes.
« Pour que la France honore sa signature » !!!
« Un État souverain (…) sa parole est d’airain » !!! Oh, ça rime.
Ces Bruno Le Maire, Marine Le Pen, Christine Lagarde, Éric Woerth, avec les Xavier Bertrand, François Bayrou, tous les macronistes, Anne Hidalgo, certains écologistes, etc., savent très bien que la dette ne pourra jamais être remboursée.
Ou alors ils ne savent même pas faire une simple division ?
Ou alors, ils sont vraiment décidés : « Hé, gilet jaune ! Le 20 du mois t’as plus rien. Ben maintenant ce sera le 15, parce que tu dois rembourser la dette "pour que la France honore sa signature" ; "Un État souverain (…) sa parole est d’airain" ! »
Ce qu’on peut et doit faire au niveau national.
Éric Woerth, qui s’y connait donc, a raison : « La dette provient d’un déficit annuel chronique installé bien avant la crise du Covid. »
Depuis 1974 la France n'a pas réussi à couvrir sa dépense publique par ses recettes publiques. Depuis plus de 45 ans elle a dû emprunter chaque année pour équilibrer son budget. Et vogue la galère.
L’année où l’État arrivera à dégager un excédent budgétaire suffisant c’est à dire supérieur au montant des intérêts de la dette (celui de l’année en question), il pourra commencer à la rembourser.
Pour arriver à obtenir des excédents, il a deux possibilités : augmenter ses recettes ou baisser ses dépenses. Par exemple pour 2019, il aurait fallu soit une augmentation, soit une baisse, de plus de 72,8 milliards d'euros correspondant au montant du déficit public. (211,5 milliards d'euros en 2020, avec la Covid)
Comment augmenter les recettes pour obtenir des excédents.
Commencer par une vraie réforme fiscale plus équitable et plus efficace.
Actuellement les recettes reposent majoritairement sur la TVA, la CSG, le CRDS, la TICPE, etc., qui sont des impôts proportionnels et donc qui pèsent plus sur les moins favorisés que sur les plus aisés. On dit qu’ils sont régressifs.
Quand le taux d’un impôt est proportionnel, il est le même pour tous les contribuables quels que soient leurs revenus.
Avec un taux de 15 %, il resterait à chacun 85 % de ses revenus : celui qui gagne 1 500 euros, il lui reste 85 % de 1 500, soit 1 275 euros ; celui qui gagne 4 000 euros, il lui reste 85 % de 4 000, soit 3 400 euros. On comprend pourquoi il pèse plus sur les plus pauvres.
Au contraire, l’impôt sur les revenus est progressif : le taux augmente par tranches en proportion des revenus jusqu’à un plafond. Ainsi, au fur et à mesure, celui qui gagne plus, paie un peu plus. Mais actuellement un couple sans enfant qui gagne moins de 28 560 euros ne paie rien.
Une réforme équitable et efficace supprimerait les impôts proportionnels et conserverait un impôt progressif sur tous les revenus, salaires, pensions, indemnités, revenus locatifs, intérêts de l’épargne, dividendes des actions, etc.
Au lieu de payer des TVA, CSG, CRDS, etc., chacun paierait selon ses possibilités de un peu pour les plus pauvres à plus pour les plus aisés. Avec le prélèvement à la source, la procédure de recouvrement serait simple, peu couteuse et plus rentable. Globalement les recettes seraient améliorées en faisant payer à chacun ce qu’il doit, dans l’intérêt de chaque citoyen bénéficiant en retour gratuitement du service public de l’état pour la sécurité, justice, défense, école…
Avec ce système on pourrait se passer de l’ISF. En cas de crise grave, une contribution exceptionnelle serait demandée aux grandes fortunes.
N’oublions jamais qu’elles doivent leur richesse principalement à ce qu’elles ont gagné sur ceux qui produisent et ceux qui consomment. Tout seul, le super riche n’aurait pas pu gagner grand-chose. Tout seul, comment aurait-il appris ? Tout seul, comment aurait-il pu produire machines, matières premières, puis fabriquer, vendre, livrer, et pour cela, organiser, gérer, administrer, même ensuite boursicoter tout seul ?
C’est alors que le contrôle des agents des finances, libérés du recouvrement de l’impôt, deviendrait efficace.
Pour réguler l’optimisation fiscale par le contrôle de la réalité et de l’utilité des niches fiscales, après avoir fait supprimer celles qui ne servent qu’à payer moins d’impôt.
Au budget 2019 figurent 473 niches fiscales pour un montant de 100 milliards.
Pour lutter contre la fraude fiscale évaluée entre 100 et 120 milliards d’euros : fraude à la TVA, surfacturation, dissimulation des recettes, manipulation des salaires, travail au noir ; la fraude sociale …
A ce sujet, rétablissons une vérité : la fraude à l’assurance maladie relève très majoritairement des professionnels.
Quelques exemples : un couple d’infirmiers est soupçonné d’avoir détourné 2 730 486 euros en 5 ans.
Un autre couple d’infirmiers a été condamné par le tribunal de Bordeaux pour avoir détourné 1 million d’euros entre 2012 et 2016.
Une pharmacienne lyonnaise a été mise en examen pour falsification d’ordonnances et fausses facturations pour plus de 2 millions d’euros.
Un médecin a été condamné à 3 ans de prison ferme par le tribunal d’Évry pour avoir déclaré 150 consultations par jour.
Deux dentistes marseillais sont poursuivis pour avoir implanté des prothèses sur des dents saines l’un pour 3,6 millions d’euros, l’autre 4,7 millions...
4 000 pharmacies s’étaient équipées d’un logiciel d’enregistrement des encaissements dont une fonction prévue pour rectifier des erreurs, permettait en fait d’éluder l’enregistrement des paiements en espèce. La perte pour l’état a été estimée à 400 millions d’euros. Plusieurs condamnations à des amendes importantes et même de la prison avec sursis en plus des redressements fiscaux ont été prononcées.
(Voir Noël Pons, La corruption comment ça marche ?, Seuil édition)
Le trucage des marchés publics.
Par exemple, pendant des années les grands entrepreneurs de travaux publics se sont partagé les marchés ce qui évitait une vraie mise en concurrence et permettait de surfacturer grassement leurs travaux au détriment des collectivités locales et de l’état.
(Voir Noël Pons, La corruption comment ça marche ?, Seuil édition)
Les recettes du budget 2020 s’élèvent à 250 milliards. Par la lutte efficace contre l’optimisation et la fraude fiscales on aurait pu les doubler et dégager de substantiels excédents pour rembourser la dette et en plus améliorer les services publics !
Quelles dépenses publiques réduire pour obtenir des excédents ?
Moins de policiers, moins de soignants, moins d’enseignants ? Difficile quand les besoins augmentent avec les difficultés économiques et sociales, avec la démographie, avec le vieillissement, avec la crise écologique.
Chercher des économies…
Du côté des comités, autorités, commissions. Il en existe 26 autorités administratives indépendantes dont 20 à plus de 86.000 euros de salaire annuel pour leur dirigeant.
Chantal Jouanot, ex ministre de Sarkozy, présidente du comité national du débat public, perçoit 176.518 euros annuel, soit 14.710 euros par mois et huit autres dirigeants touchent une rémunération encore plus importante, comme ceux de l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes, 191.833 euros, de l’autorité de régulation des jeux en ligne, 195.000 euros, jusqu’à 238.973 euros pour le plus élevé.
Du côté des cabinets ministériels, hors Matignon, où les 253 conseillers touchent en moyenne 8.556 euros brut mensuels soit un coût de 2.164.668 euros par mois.
Du côté de l'Elysée où Brigitte Macron disposait de quatre collaborateurs, six bureaux, une coiffeuse attitrée pour un budget officiel alloué de 279 144 euros en 2018 soit 23 262 euros par mois.
Du côté du CICE dont le coût cumulé est de plus de 140 milliards d'euros en 2019, transformé depuis en une baisse pérenne de charges sociales employeur pour un montant annuel de 20 à 25 milliards sans contreparties sur l’emploi et les salaires, sans aucun contrôle de son utilisation, de son efficacité, de sa légalité.
Du côté du crédit d'impôt recherche (CIR), du crédit d'impôt en faveur de l'innovation (CII), accordés aux entreprises pour 6 milliards d’euros en 2020 sans objectifs, sans aucun contrôle de son utilisation, de son efficacité et perpétué année après année.
Quelques milliards à récupérer sans dégrader la vie des gens, c’est toujours bon à prendre.
À l’international, l’économie néolibérale actuelle, avec ces dettes publiques mais pire encore les dettes privées, avec les inégalités sociales qu’elle engendre, avec sa croissance moribonde, sera incapable d’empêcher l’effondrement écologique. Or il faudra bien l’arrêter si on veut survivre et pour cela il faudra changer de théorie économique.
En Europe.
La France n’a plus la maitrise de sa monnaie. C’est désormais la banque centrale européenne (BCE) qui décide de la politique monétaire à conduire, officiellement en toute "indépendance" vis à vis des gouvernements.
Jusqu’à la crise sanitaire de 2020 son mandat était de contrôler l’inflation, de maintenir une monnaie stable et forte et d’imposer une régulation des dettes publiques. (Voir son rôle dans la gestion autoritaire de la dette grecque)
Que devrait-on lui demander de faire ?
D’abord faire réaliser aux états de substantielles économies en les finançant directement : cesser de prêter aux banques auprès desquelles ensuite les états sont obligés d’emprunter.
Rééchelonner voire annuler au moins partiellement les dettes publiques.
Concrètement de quoi est constituée une dette publique ?
Les états qui ont besoin d’argent mettent en vente des bons du trésor et des obligations sur les marchés financiers. Acheter ces valeurs du Trésor c’est obtenir un document qui stipule que vous avez prêté de l’argent à l’état lequel devra vous le rendre à une date précise et, en attendant, devra vous verser des intérêts chaque année. En cas de besoin, vous pouvez revendre ces valeurs sur les marchés financiers.
La BCE peut racheter aux souscripteurs les valeurs du trésor qu’ils détiennent et les enfermer dans son grand coffre-fort.
Ensuite soit rééchelonner cette part de la dette rachetée, c’est à dire qu’elle demande aux états de la rembourser en étalant la durée d’amortissement.
Soit l’annuler, c’est-à-dire qu’elle la garde au passif de son bilan indéfiniment.
« Près de cent cinquante économistes de treize pays européens, dont Thomas Piketty et l’ancien ministre belge Paul Magnette, ont signé un appel à l’annulation des dettes détenues par la Banque centrale européenne, en échange d’un plan d’investissement européen. »
Pour avoir l’argent nécessaire aux rachats, elle utilisera la création monétaire. En langage commun, faire tourner la planche à billets. Sauf qu’aujourd’hui on n’a pas besoin de fabriquer de vrais billets. Tout se passe en quelques secondes par le jeu d'écritures entre comptes, ce qu’on appelle la monnaie scripturale.
Mais attention, trop de création monétaire déclenche l’inflation. Si l’inflation amenuise les dettes, elle présente de graves dangers pour l’économie. Donc là, la BCE devra jouer pleinement son rôle de maitrise de l’inflation à un taux inoffensif.
Mondialement, les vraies raisons de l’explosion de ces dettes sont l’évasion fiscale rendue possible par le dumping fiscal et, le dumping social, utilisés par les plus grandes fortunes mondiales et quelques autres pour augmenter toujours plus leur richesse et leur patrimoine. L’engloutissement stérile des ressources planétaires au profit de quelques-uns privent l’économie mondiale des moyens de résoudre les grandes crises écologiques et d’inégalités entre les individus et entre les nations.
Les états n’arrivent plus à répondre aux besoins et pire, leurs dirigeants sont souvent complices de cette immonde spoliation : Donald Trump, Emmanuel Macron, et beaucoup d’autres avec eux, favorisent à outrance et sans vergogne leurs amis les plus riches. Sous prétexte qu’ensuite il y aura "ruissellement des premiers de cordée" vers tous les autres. Ce qu’on a jamais vu encore.
Pour éradiquer l’évasion fiscale il faut des actions concertées entre les grandes nations, les autres suivront.
Avec un accord pour fixer un taux d’impôts sur les sociétés commun à tous les états, calculé sur le chiffre d’affaires réalisés dans chaque pays et localement payé, que l’entreprise y soit physiquement installée ou pas, l’évasion fiscale devenue inutile sera nulle.
Joe Biden a lancé le mouvement et vu l’influence des Etats-Unis, nul doute que les autres pays occidentaux, pour commencer, suivront.
Une fiscalité équitable et efficace, une lutte performante contre la fraude fiscale, l’évasion fiscale, des rééchelonnements, des annulations partielles ou totales de dettes, un peu d’inflation maitrisée, une croissance dynamique (mais attention une croissance verte, d’ailleurs la seule encore réalisable) et le remboursement des dettes publiques ne sera plus un problème. Ainsi, les investissements nécessaires aux traitements des crises écologiques et d’inégalités pourront être réalisés.
Encore deux possibilités pour éteindre une dette publique.
Certains états peuvent répudier leur dette publique c’est-à-dire refuser de la rembourser parce qu’ils la jugent illégitime : dans l’histoire, certains états américains vis-à-vis de la fédération, le Portugal, l’Union Soviétique, le Mexique, le Costa Rica…
Certains états prêteurs peuvent renoncer à réclamer le remboursement d’une dette : les États-Unis à l’égard de Cuba à la fin du XIXe siècle et de l’Irak pour la dette laissée par Saddam Hussein, la France pour le Soudan.
Le vrai danger vient de la dette privée évaluée à 233 300 milliards d’euros. La dette privée est égale à la somme de toutes les dettes des particuliers, des professionnels, des entreprises, du petit crédit pour acheter sa voiture à l’énorme emprunt pour créer une industrie.
Si quelques très gros emprunteurs ou prêteurs, si d’innombrables consommateurs venaient à ne plus pouvoir rembourser leurs dettes, attention à l’effet domino qui provoquerait des faillites en cascade jusqu’à un quasi effondrement économique dans certains secteurs fragiles.
Moralité.
Pendant qu’on nous assomme quotidiennement avec l’insécurité, les violences, le trafic de drogue, le laxisme de la justice, le séparatisme, le racisme anti-blanc, l’immigration, le grand remplacement, le Djihad, on ne nous parle pas des vrais dangers qui menacent l’humanité.
Reste plus qu’à nous faire peur avec la dette publique et on est à point pour accepter sans broncher l’austérité, les "réformes" de l’indemnisation du chômage, du code du travail, des retraites, les 10 millions de pauvres, les gilets jaunes, la suppression de l’ISF, la perte des libertés et de la démocratie, la catastrophe écologique, les migrants noyés, les civils massacrés, etc.
À point pour accepter de croire que les pauvres le sont par leur faute et les riches, le sont par leur mérite. Honte aux pauvres !
Tout ce que chacun espère désormais : pourvu que rien de tout ça ne nous tombe dessus à nous. Tant pis pour les autres, même pour ces enfants qui se noient en Méditerranée.
Et qui prospère sur tout ça : le Rassemblement National au sein duquel Marine Le Pen affirme que la dette doit être remboursée, parce que c’est moral.
Un état n’est pas une personne humaine.
Un n’état n’a pas de morale comme il n’a pas de sentiments, d’émotions. La dette d’un état n’est pas la somme des dettes de ses citoyens. Un citoyen empruntant pour acheter sa maison a une dette qui n’a rien à voir avec celle de l’état. S’il ne rembourse pas son crédit, on lui prend sa maison et ça ne coûte rien à l’état. Ce n’est pas le citoyen qui creuse la dette publique par son quotidien.
En fait, depuis le débat du second tour des élections présidentielles de 2017, on sait tous que Marine Le Pen ne comprend rien à l’économie. Alors elle répète les âneries proférées par des Bruno Le Maire, des Éric Woerth, croyant se parer d’une compétence qu’elle n’a vraiment pas.
Heureusement pour elle qu’il y a l’immigration… Et des électeurs crédules.
Pour une information exhaustive et de qualité, je vous recommande la lecture des ouvrages suivants :
La corruption, comment ça marche ?
Noël PONS
Ed Seuil.
Le mythe du déficit
Stephanie KELTON
Ed Les liens qui libèrent.
Le triomphe de l’injustice
Emmanuel SAEZ et Gabriel ZUCMAN
Ed Seuil.
Capital et idéologie
Thomas PIKETTY
Ed Seuil.
En complément, ces chroniques sur Agoravox :
Ils nous croient trop stupides pour décrypter leur boniment
OUI / NON : la dette comme alibi de l’austérité
De Reagan et Margaret Thatcher à Emmanuel Macron, la même politique qui détruit l’humanité
D’autres chroniques, des réflexions et une sélection de livres éclairants sur : Mon Blog
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