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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi continuer de produire alors qu’il est si tentant (...)

Pourquoi continuer de produire alors qu’il est si tentant d’importer

Les français sont devenus les rois de l'importation et le monde (laborieux) entier se frotte désormais les mains face à un tel pays : plutôt que de travailler et de tenter de produire ce dont nous avons besoin nous importons tout ce qu'on produit autour de la terre, et pour faire bonne mesure nous empruntons pour continuer notre petit bonhomme de chemin d'importateur.

Les chiffres donnent le tournis : nous sommes dans nombre de domaines le principal pays importateur au monde (derrière les USA certes mais ceux-ci sont quand même plus nombreux) :

Nous sommes terriblement friands d'Iphone (juste derrière les USA) de TV à écran plat (certes pas chères mais sans plus aucune production nationale), de saumon de norvège (la truite fumée plait moins pourtant elle est produite en France), de St jacques venant du Pérou, de meubles Ikéa venu de Chine ou de Pologne, de voitures Kia venue de Corée, de vêtements fabriqués en Chine, de lait produit (moins cher) en Allemagne, de tomates venant du Maroc....

La liste est très longue et celle des productions nationales que nous consommons bien plus restreinte. Même en ce qui concerne notre agriculture (qui rapporterait 11 milliards au commerce extérieur) tout cela ne fonctionne que grâce à la PAC, à des monceaux de pesticides et d'engrais et très peu avec notre travail.

Evidemment on nous cite toujours quelques rares secteurs où les français exportent : le luxe : D'accord, mais combien de français achètent des sacs Vuitton ou des ensembles Dior, le tourisme, ok mais combien de français peuvent encore se payer un hôtel durant 1 semaine au bord de la mer ? l'aéronautique, d'accord mais pour combien de temps (les chinois produisent de mieux en mieux et dans 5 ans les jeux seront sans doute égaux).

Il faut savoir aussi que 10 % des emplois en France sont concernés par le Luxe et l'hotellerie, que vont devenir les 90 % de français qui ne travaillent pas dans ces secteurs ?

Il faut bien admette que les français depuis les années 70 (un peu avant l'arrivée de la Gauche au pouvoir, Gauche qui a évidemment tué un peu plus l'idée du travail) ont décidé de ne plus travailler, mais de se poser en bonne grosse nation paresseuse et importatrice (ne disait-on pas que notre économie avait pour seule moteur la consommation).

Sauf que tout cela ne peut durer éternellement, comme l'a dit très justement Georges Soros en 2008, c'est quand la mer se retire qu'on découvre ceux qui se baignaient nus.

Les français sont fragiles et dénudés désormais, coincés entre des passéistes-marxistes qui les emmmeraient en moins de 15 jours vers la ruine totale (et qui ouvriraient sans doute des camps de ré-éducation) , les socio-démocrates qui tentent (en vain) de concilier la chèvre et le choux et enfin les libéraux qui sont stipendiés et caricaturés dès qu'ils parlent de travailler plus.

Bref, nous risquons bien de vivre dans quelques mois le syndrome de l'enfant gâté à qui l'on retire brutalement son jouet de Noël, un gros coup de déprime.

Pour résoudre nos problèmes il faudrait simplement se remettre au travail (et pas seulement chercher un emploi).

On connaît l'antienne de tous ceux qui prétendent qu'il n'y a plus de travail, juste des victimes de l'affreux et cupide capitalisme. Ils ne leur viendraient sans doute pas à l'idée que le travail désormais ne sera plus posé et à prendre mais qu'il s'agit désormais d'une création et d'une quête quotidienne (le pain quotiien) et que les tâches ingrates manquent moins en France que de personnes souhaitant s'y atteler.

Certes les étrangers pourvoient à nos travaux peu valorisés (demander à un jeune en collège s'il préfère travailler dans un bureau ou sur un chantier) mais le risque désormais est que nous soyons ejectés de notre propre pays : par les "riches" qui nous prêtent (ayant bien compris que les français préfèrent vendre leur pays plutot que de se relever les manches) et par les pauvres étrangers qui sont bienheureux de simplement manger en échange d'un travail.

Plutôt que de compter nos RTT et de réclamer des aides et allocations nous ferions bien de nous demander quel pays nous pourrions bien léguer à nos enfants et petits enfants.


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32 réactions à cet article    


  • cogno4 23 novembre 2012 11:43

    Tout le monde veut payer tout moins cher,... voila tout.

    Ca va avec la mentalité individualiste, chacun pour soi, on appartient plus à rien, on n’est concerné par rien.
    Comportement d’autiste sans aucun projet à long terme, rien qui fasse rêver autre que le pognon et les « stars people ».
    De fait, on est prêt à tout pour cette gloire, ce pouvoir qu’accorde le pognon, quitte à en crever, à s’empoisonner, à mentir, à faire des guerres, à tuer des gens, etc.
    Il n’y a aucune limite.


    • cogno4 23 novembre 2012 11:44

      « remettre les gens au travail »... c’est toujours amusant de lire ça quand on sait qu’il n’y a pas de boulot pour tout le monde.


    • cogno4 23 novembre 2012 11:46

      C’est d’ailleurs amusant, car c’est la pensée dominante des types portant à « droite », alors que ça rappelle furieusement les grandes heures du communisme, ou il fallait produire pour produire des chiffres, on produisait de l’acier qui ne servait à rien, juste pour avoir des chiffres.


    • pilou 23 novembre 2012 19:39

      Personnellement, je trouve que l’affirmation « il n’y a pas de travail pour tout le monde » est erronée, ou du moins incomplète.

      Il n’y a pas de travail pour tout le monde dans un contexte basé sur l’emploi à temps plein pour des cacahuètes. Notre monde étant gouverné par des réalités immatérielles (argent / lois / influences / etc.), on peut se demander s’il ne s’agit pas là d’un manque d’emploi pour tout le monde lorsqu’il s’agit de préserver le système économique tel que fonctionnant actuellement (Sauvegarde des privilèges de certains, aliénation de masse, objectifs illusoires, conscience collective endormie, etc.) .

      Comme je l’écris dans mon premier article : "Le chômage fait son apparition et fait de nombreux laisser pour compte. Il n’y a plus de travail pour tout le monde. Du moins... c’est ce qu’on nous fait croire. Il serait plus juste de dire : il n’y a plus de travail pour tout le monde dans un système où il s’agit de sauvegarder les privilèges des puissants en satisfaisant une logique uniquement financière. Car a bien y réfléchir, il ne s’agit ici que d’une mauvaise répartition du travail sur l’ensemble de la population. S’il existe de nos jours autant de personnes sans emploi, c’est fondamentalement que le reste de la population en activité travaille trop"

      Une analyse qui vaut ce qu’elle vaut, ne prétendant à aucune vérité, et soumise à l’échange bien entendu.


    • Croa Croa 23 novembre 2012 20:15

      « Tout le monde veut payer tout moins cher,... voila tout. »

      Ce n’est pas dans les gènes !
       Cette idéologie aussi nous a été « vendue » : Jusqu’en 1970 (environ) les prix étaient encadrés et supposé justes. Il fallait aller en Espagne pour trouver des montres à pas cher mais tout le monde avait une montre (à laquelle on tenait très fort.) Pratiquement tout ce qui était vendu était « made in France » et il n’y avait pas de chômeurs.


    • foufouille foufouille 23 novembre 2012 12:20

      ce sont les entreprises qui importent
      et aucune garantie de 100% francais legale


      • titi titi 23 novembre 2012 16:03

        Les entreprises font ce que leur demandent leurs clients, et au final les consommateurs.


      • foufouille foufouille 23 novembre 2012 16:14

        le client veut une tele garantie 20a
        des fringues 10a
        etc
        et francais
        n’a pas car il y aurait moins de vendeurs


      • Gemini Gemini 23 novembre 2012 12:32

        C’est toujours amusant d’entendre ce discours du travailler plus de la bouche de ceux qui justement ne travaillent pas.

        J’invite l’aimable auteur de cet article à quitter son fauteuil de directeur où son seul travail est de faire travailler les autres, à justement occuper un de ces emplois si utiles, et à suivre ses propres imprécations.

        Bien entendu, il lui faudra apprendre à vivre avec le salaire qui va avec, tout en se passant des quelques avantages sociaux restants que la droite n’a pas encore pu détruire. Je vous invite donc à travailler 6 jours / 7 par semaine minimum, 72 heures minimum, sans congés payés ni jours fériés bien entendu, et vous invite à ne pas demander plus de 500 € par mois, car nous savons bien que le SMIC est trop élevé. Vous travaillerez bien entendu en usine, à fabriquer ce qui est mentionné dans cet article.

        Et je ne manquerais pas, dès que vous émettrez la moindre critique ce votre situation, à vous rappeler que vous coûtez encore trop cher et qu’il faudrait voir à vous faire travailler 7 jours sur 7 au moins une semaine sur deux, et diminuer votre salaire à 400 €, car comme vous le savez, vous avez vécu au dessus de vos moyens. Puis, il faudra ensuite continuer à raboter tout ça, car vous comprenez bien que vous n’êtes toujours pas compétitifs, puisqu’au Bangladesh, il travaillent pour encore moins.


        • julius 1ER 23 novembre 2012 19:05

          tu as raison, on devrait demander aux gens qui écrivent ce genre d’articles quel est le niveau de leurs revenus, au moins on perdrait moins de temps à savoir pour qui roule ce genre de type !!

          D’autant plus que si l’on observe la Madame Bettancourt puisqu’il parle de l’industrie du luxe dans son texte, eh bien Mme Bettancourt est une héritière, qu’est -ce qu’une héritière , c’est l’antithèse de la personne qui a réussi par son travail, donc dans une société bolchévique puisque l’auteur a l’amabilité de dire qu’un gouvernement de vraie gauche ne durerait pas 15 jours, on devrait confisquer tout les biens de Mme Bettancourt puisque par essence elle est une usurpatrice, il faut se mettre au diapason des valeurs que l’on promeut !!!

        • Gemini Gemini 28 novembre 2012 15:56

          Suite à l’incendie dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh, le salaire de ces travailleurs modèle a été dévoilé : 40 à 80 € par mois. Et encore, visiblement, ils devaient également coûter trop cher puisque leur généreux employeur n’avait plus les moyens de protéger leur usine de l’incendie (ne parlons bien entendu pas de protéger les employés, leur vie ne vaut que 900 €).

          Voilà donc un salaire compétitif : 40 à 80 € par mois. Si vous demandez plus, c’est que vous êtes trop gourmand.


        • al.terre.natif 23 novembre 2012 14:15

          « Pour résoudre nos problèmes il faudrait simplement se remettre au travail »

          Peut etre que le problème viens des gens qui bossent ...

          Pour amener de l’eau au moulin :

          http://www.youtube.com/watch?v=QS70Tfe1P1k&feature=related

           smiley


          • Francis, agnotologue JL 23 novembre 2012 14:33

            Quel ridicule charabia !

            Je lis : « Pour résoudre nos problèmes il faudrait simplement se remettre au travail (et pas seulement chercher un emploi). »

            Je me rappelle, en 1955, dans ce petit port de pêche florissant et joyeux avec ses nombreuses usines de conserverie : un matin, les ouvrières ont trouvé porte close ! Le patron était part ouvrir une usine sous d’autres cieux à bas coût ! Et depuis, ça n’a cessé de péricliter.

            On ne trouve plus rien dans les commerces qui ne vienne de Chine ou de là-bas ! Ce n’est pas moins cher que ce qui se faisait en France ! C’est même horriblement plus cher, en terme de rapport qualité prix. Mais les commerçants font tellement de bénéfices en plus ! Et nous avons perdu tous nos savoir-faire, exploités maintenant par on ne sait qui.

            J’ai dit charabia ? Non, je rectifie : propos infects.


            • Cassiopée R 23 novembre 2012 15:26

              Un boom spéculatif, ou une bulle économique ou financière est une chute causée par une augmentation rapide et brutale des prix, créant un krach boursier.

               

              Il y a des mécanismes de crédits pour que les spéculateurs puissent augmenter les prix sur les marchés. Lorsque les prix chutent, ceci se reportent sur d’autres marchés, permettant aux spéculateurs d’avoir des mécanismes de crédits appropriés à ses nouveaux marchés. Seulement si le krach boursier est général, par l’inter-dépendance des économies, c’est un effondrement du commerce mondial qui est en place.

               

              De nos jours, un boom spéculatif provoquerait une hyperinflation, des prix en milliards de dollars, d’euros, de yens, de yuans,ect...changeant en permanence.

               

              Une chute brutale des marchés financiers, avec la création de monnaie faites par les banques centrales va créer une spirale hyperinflationniste. L’immédiateté des échanges, non contrôlable par les autorités financières, en très haute fréquence, peut en 1 seule soirée faire chuter les bourses mondiales. De plus, le volume des transactions de la spéculation actuelle va dans ce sens, conduisant à une hyperinflation et au survivalisme.

               

              La propagation de l’hyperinflation sera mondiale, elle s’étendra à toutes les monnaies de la planète. Que ce soient les monnaies américaines, européennes ou asiatiques, il n’y aura pas de valeur refuge. Les économies sont reliées entre elles, le krach économique sera mondial sous la forme d’une hyperinflation. Ce qui signifie que les prix vont atteindre des milliards en dollars, en yens ou en euros, comme lors :

               

              De la république de Weimar

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperinflation_de_la_R%C3%A9publique_de_Weimar

               

              De l’hyperinflation au Zimbabwe

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperinflation_au_Zimbabwe

               

              Le survivalisme (des sites internet en parlent) va s’étendre dans la société, puisque les marchés auront des prix trop chers pour les populations.

               

              Lien survivalisme

              http://www.google.fr/#hl=fr&tbo=d&output=search&sclient=psy-ab&q=survivalisme&oq=surv&gs_l=hp.1.2.0l4.782.2927.0.4641.4.4.0.0.0.0.160.521.0j4.4.0...0.0...1c.1.9H g9WtnA2cc&pbx=1&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.&fp=713ab71c16d9e83a&bpcl=38897761&biw=1093&bih=514



              • Cassiopée R 23 novembre 2012 15:27

                Le capitalisme fonctionne par l’augmentation constante du minimum de son seuil de rentabilité, par la surproduction et la baisse des salaires (divers) vers les profits.

                 

                Une classe capitaliste mondialisée économique et financière concentre les richesses qui se créent, tout en exigeant une hausse régulière des profits à réaliser. Pour y aboutir, les règlementations nationales comme internationale sont constamment assouplies, quitte à appauvrir les populations, surexploiter les ressources naturelles ou amplifier le réchauffement climatique dans un discours de croissance permanente.

                 

                Pour faire plus de profits, le minimum du seuil de rentabilité (valeur fictive) est sans cesse augmenter, même si des normes biologiques sont dépassés ou que celà affecte la cohésion sociale par la baisse du niveau de vie. Par des moyens de pression, comme les lobbys, la corruption, les conflits d’intérêts,ect...l’intérêt général est mis de côté pour faire plus de chiffres avec des dégâts parfois irréversible.

                 

                L’augmentation du minimum du seuil de rentabilité (valeur fictive) passe du stade de la production autonome et auto-suffisante à une production dépendante de nombreux et lointain pays vide de droits et en salaire de misère, vers une surproduction qui mets en danger les écosystèmes et la sécurité alimentaire même de secours.

                 

                Cette expansion financière finit par une marchandisation de l’ensemble du vivant. Les secteurs traditionnelles de l’ Etat, comme l’éducation, la santé, la sécurité (police, militaire,ect...), l’eau, les transports, la monnaie, les lois,...deviennent de la marchandise.

                 

                L’influence citoyenne n’existe plus et les marchés financiers orientés par la classe capitaliste mondialisés font les décisions, les Etats sont alors chargés de faire payer les crises (économiques et écologiques) aux populations. La situation en est arriver là.

                 

                Le retour à la souveraineté, dont les politiques corrompus ont peu à peu sur plusieurs décénnies transférés leurs capacités de gestion pour ne plus en avoir vers des instances dirigés par la classe capitaliste, est devenue un enjeu de société comme pour les exemples des référendums européens, du référendum bancaire en Islande, du mouvement des indignés, des manifestations à répétition contre la rigueur budgétaire au profit des riches ou les nombreuses et diverses manifestations à travers le monde.

                 

                L’augmentation constante du minimum de son seuil de rentabilité provoque à terme une surexploitation des ressources naturelles dont l’emballement du réchauffement climatique, du fait de la finitude de la planète. Cette volonté de faire plus en plus de profits, créer les conditions d’une répartition très inégale des richesses, avec une population de plus en pauvre et une minorité capitaliste qui concentre les richesses des sociétés.


                • aimable 23 novembre 2012 15:40

                  en parlant de fainéants vous parlez des patrons ? ,,, ils est plus facile de vendre son entreprise, souvent héritée, à un fond de pension et investir ensuite dans le-dit fond de pension ,puis vivre de ses rentes . c’est là que le rentier devient parasite.......


                  • spartacus spartacus 23 novembre 2012 17:04

                    Que de préjugés !

                    J’en ai fait un métier. Je les crée et les revends 5 à 8 ans après...
                    Si ça se « revend » c’est simplement qu’il n’y en a pas assez a reprendre avec des ratios et des bilans fiables et des perspectives.

                    Y’a juste un petit problème, c’est que pour y arriver, il faut être sérieux, fiable et bosseur.



                  • julius 1ER 23 novembre 2012 19:23
                    @ spartacus
                    J’en ai fait un métier. Je les crée et les revends 5 à 8 ans après...
                    Si ça se « revend » c’est simplement qu’il n’y en a pas assez a reprendre avec des ratios et des bilans fiables et des perspectives
                    je ne comprends pas bien cette phrase qui m’a l’air d’être un contresens mais peu importe ce que je sais et que j’ai vu ce sont des dizaines et des dizaines d’entreprises disparaitre parceque justement elle ne faisaient pas de bénéfices à 2 chiffres comprendre entre 10 et 20%, trop peu pour des gens comme toi qui n’ont rien à foutre de l’activité ,des gens , du savoir -faire, de l’équilibre des régions et finalement du bien -être du pays, c’est bien le fond du problème lié à l’hyperconcentration du capital, une course à l’ obésité qui pose les mêmes problèmes qu’aux organismes humains.....

                  • lulupipistrelle 23 novembre 2012 15:47

                    Juste une question : avec quel argent acheter quand on ne produit rien ?


                    • foufouille foufouille 23 novembre 2012 20:55

                      ni revenus, ni garanties = pas d’emprunts
                      et pas de pognons pas d’achats


                    • LE CHAT LE CHAT 23 novembre 2012 15:58

                      Si le pouvoir d’achat des français ne se réduisait pas en peau de chagrin , ils auraient les moyens d’acheter français ! mais on la cache l’inflation réelle en bidouillant les stats à
                      l’INSEE depuis la nuit des temps, et malheureusement ce sont chiffres là qui sont pris en compte pour les augmentations des salaires et prestations sociales ...


                      • Jimmy le Toucan 23 novembre 2012 16:01

                        Les premiers qui délocalisent, c’est les entreprises françaises, voyez Renault : Renault au Maroc, Renault en Turquie, etc... boycottez les. Et puis êtes vous si surs que c’est toujours le prix qui fait décidé le consommateur, entre une voiture japonaise ou coréenne ou une française, au niveau qualité, on est morts


                        • Ruut Ruut 23 novembre 2012 16:23

                          C’est a l’image des ampoules économiques qui ne durent pas 1 ans mais son 20 fois plus chères...

                          Je veux des produits 100 % français résistants, sans obsolescence programmée et fiables.
                          Avec une notice en Français sans les autres langues.

                          Rien de plus rien de moins.
                          Si vous connaissez des fournisseurs, je suis preneur.


                          • Traroth Traroth 23 novembre 2012 17:05

                            Pour qui se prend l’auteur pour traiter les Français de paresseux ?


                            Le sujet est économiquement très simple : le PIB n’a jamais été aussi élevé, la pauvreté n’a depuis longtemps pas été aussi criante. Conclusion : il faut choper les accapareurs et les pendre, parce que pacifiquement, on voit bien que ça ne donne rien. Et leurs nervis ne restent pas pacifiques, EUX.

                            • Jason Jason 23 novembre 2012 17:49

                              Article complètement incohérent. Qui a laissé passer un truc pareil !

                              Ca ne vaut même pas une réfutation tant les faits avancés sont faux, l’historique ignoré, et la bonne foi absente.

                              Contentez-vous de dire : « C’est mon opinion, et je la partage. » Ah, la bonne heur...


                              • jege117 23 novembre 2012 19:05

                                Monsieur Cozin, il faut mettre un peu le nez dehors pour voir ce qui se passe. Si j’ai bien compris les français sont de grands feignants, les autres états sont tous extraordinairement plus « bosseurs » ? c’est avec des gens comme vous que la France a mal, il ne faut pas aimer beaucoup son pays et ses congénères pour écrire de telles balivernes.
                                Je ne vais pas vous expliquer ce qui se passe en France et en Europe en général car vous le savez très bien. Je n’exagère nullement si je vous dis que le tableau que vous brossez de ces « feignants de français » est surement valable pour moins 2% des travailleurs, quels qu’ils soient. Chacun de nous dans sa vie n’a eu d’autre espoir que de trouver un travail payé en fonction de ses aptitudes dans son métier ( qu’il n’a pas toujours choisi) et un travail qui lui permette de vivre avec son temps. Vous êtes ingénieur, vous avez un travail, j’imagine très bien rémunéré, grand bien vous fasse car je connais plusieurs jeunes ingénieurs qui, malgré leurs efforts n’ont trouvé aucun job durant deux ans après l’obtention de leur diplôme, si ce n’est quelques intérims. Et bien pour au moins deux d’entre eux ( ce sont des petits neveux) le premier, ingénieur en electro mécanique en a eu ras le bol de courir aux quatre coins de la France pour des missions de m...de, il a monté son entreprise de pose de terrasses en bois, et de cabanes de jardin il travaille seul et ne craint pas les ampoules aux mains, ni les échardes. La deuxième diplôme d’ingénieur du son elle travaille chez Auchan à vendre de l’électroménager et autres telés fabriqué en Chine pour la plupart.
                                Je n’espère en aucun cas vous faire changer d’avis, mais tout au moins de vous engager à vous renseigner un peu sur ce qui se passe dans la vraie vie de nos concitoyens.
                                Personnellement je suis retraité, ex cadre du bâtiment, donc je ne suis plus concerné directement j’ai eu la chance d’avoir du travail pendant 43 ans sans aucun jour de chômage, mais j’ai eu souvent la hantise de ne plus en avoir. JG.


                                • jeanpeuplus 24 novembre 2012 07:35

                                  L’analyse est bonne dans l’ensemble sauf qu’on sous entend une fois de plus que ce sont les salariés qui doivent faire un effort. Qu’elle est la part du salaire sur un produit ou un travail éxécuté en France et la part de profit du revendeur, de l’intermédiaire, de la grande distribution, des taxes nationales, etc.. Tous ces gens ou organismes qui font augmenter, le prix qu’apportent-ils en final ? Ce qu’il faut c’est différencier les productifs des improdutifs. 

                                   


                                  • ecolittoral ecolittoral 24 novembre 2012 10:06

                                    « Il faut bien admette que les français depuis les années 70 ...ont décidé de ne plus travailler, mais de se poser en bonne grosse nation paresseuse et importatrice »


                                    Comment peut on écrire des imbécillités pareilles !
                                    C’est simple, il suffit d’être hors du circuit de production...Formateur et rien d’autre par exemple. C’est ce que j’appelle, un gros paresseux !
                                    Finalement, ce n’est que le ènième français qui dénigre son pays et ses concitoyens.
                                    Aucune fierté, aucun amour propre et un aveuglement total de notre situation.

                                    • jacques lemiere 24 novembre 2012 10:30

                                      pas du tout d’accord avec l’auteur, nous importons à crédit...nuance...les importations cesseront..quand les crédits seront coupés..


                                      On peut pleurer mais une solution est notre appauvrissement au moins relatif...car nous ne produisons plus guère, si on met à part l’industrie du luxe, des produits que d’autres ne font pas aussi bien et à moins cher. L’autre solution c’est de produire plus des produits irremplaçables pour échapper à la concurrence.

                                      On paye des années discours sur le fait que l’industrie et la production était obsolète..à moins que ce discours fut un leurre pour adoucir le démantèlement de notre industrie.





                                      • raoulblier raoulblier 24 novembre 2012 13:42

                                        Comme il est doux de penser que l’on peut, avec du courage renverser la donne et enfin redevenir son propre maître.
                                        Remonter une industrie aujourd’hui : capitaux, temps, machines et prix compétitifs est tout bonnement impossible.

                                        D’abord les capitaux pour monter cette belle industrie vous les trouvez où ?

                                        • Des banques qui ont tiré un trait sur l’industrie depuis bien longtemps et marche sur la tête de ceux qui restent pour les voir crever à petit feu.
                                        • Des « business angels » avec les taux de rentabilité un peu en dessous de l’usure.
                                        • Des pays « amis » qui profitent d’être dans la place pour fourguer leurs produits « made in china ».
                                        L’équipement et le parc machine d’où va t’ il venir ?

                                        Une fois les capitaux trouvés, il vous faut des machines modernes. Très très peu de machines -outils en France mais vous avez le choix ailleurs avec une très grande avance technologique :
                                        Allemagne : Le nec plus ultra de la CN dans les industries lourdes et de transformations.
                                        Italie  : quelques machines moyenne gamme mais en voie de disparition.
                                        La chine : Très bonne copie machine avec une avance technologique de l’outil et un prix jusqu’à 10 fois moins importante que celle de l’ Allemagne.
                                        Qui allez vous engraisser pour votre industrie made in france ?

                                        La formation des hommes et la production

                                        De superbes machines sans une équipe pour les faire tourner est impossible : il faut les former pour qu’ils soient productifs. Les OS ont disparus, les ingénieurs sont hors de prix,le turn over dans les grandes boites est infernal.
                                        De plus pour créer des emplois pérennes, il faut une vision à long terme pour les salariés (carrière, objectif de son travail, rétribution des efforts) et non le discours trop souvent entendu : faites beaucoup d’efforts quand tout ira bien nous verront. Et les salariés ne voient jamais rien venir.

                                        Les débouchés - la vente - pub.

                                        Vous ne serez pas seul sur le marché, concurrence, prix : où vous situerez vous ?
                                        J’ ai peur que ce soit dans les produits les plus chers, méconnus qui trône dans des boutiques haut de gamme.

                                        Comme toute illusion se heurte où commence celui du principe de réalité, les « Y A QU’A » « FAUT QU’ON » ne sont pas d’une grande aide.
                                        La Chine à l’avance technologique (informatique, électronique), le savoir faire, l’outillage, la main d’ œuvre très bon marché en quantité presque infinie, les débouchés. bon courage pour être compétitif.
                                        Il vous reste donc les services, les emplois de bureau, et la maintenance.
                                        Je vous laisse à votre belle illusion de travailler plus pour gagner plus alors que le véritable problème est plus brutal :
                                        Doit on tous être des chinois pour espérer travailler ?


                                        • Sat is Fay 26 novembre 2012 02:46

                                          Travailler plus pour engraisser des actionnaires plus !


                                          • Jacques Raffin Jacques Raffin 27 novembre 2012 09:46

                                            Achetons des fouets Made in France, pour remettre ces feignasses au travail (si j’ai bien tout compris…) !

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