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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi l’hyperinflation de 1923 en Allemagne et l’avènement (...)

Pourquoi l’hyperinflation de 1923 en Allemagne et l’avènement d’Hitler dans la crise qui allait devenir mondiale en 1929 ?

  1. Spengler a-t-il péché pas par « pessimisme » dans son essai « Le déclin de l’Occident » paru entre 1921 et 1922 ?

 Au-delà de l’image des faits historiques, de l’image du monde humain, il faut se poser la question : « Qu’est-ce que l’histoire ? » Oswald Spengler, dans son essai « Le déclin de l’Occident », a écrit : « La nouvelle image historique nous oblige à admettre l’existence de faits de premier ordre, qui se succèdent en grandes séries, et dont nous ne saurons jamais rien au sens scientifique du mot. Il nous faut apprendre à compter sans limite avec l’inconnu. En second lieu, l’existence des vérités est pour l’esprit, les faits n’existent que par rapport à la vie. L’histoire scientifique, ou selon ma terminologie, le tact physionomique, c’est le décret du sang, la connaissance des hommes, élargie et étendue au passé et à l’avenir, le coup d’œil inné, pour les personnes et les situations, pour ce qui était événement réel, pour ce qui était nécessaire, pour ce qui a exister, et non la simple critique scientifique et la connaissance des dates. […] Parce que la puissance de l’être faustien a développé aujourd’hui une foule d’expériences intérieures, qu’aucun autre homme d’aucun autre temps n’a jamais pu acquérir ; parce que nous attachons, dans une mesure toujours croissante, aux événements les plus lointains un sens et un rapport qu’ils ne pouvaient pas avoir pour tous, ni même pour ceux qui les ont subis : voilà précisément pourquoi aujourd’hui, pour nous, beaucoup de choses sont historiques, c’est-à-dire vie en harmonie avec notre vie, qui ne l’étaient pas encore il y a un siècle. »

 Ces mots ont paru en 1922, et que dirons-nous des sombres moments de l’histoire qui ensuite se sont succédés, après la parution de son livre ? Aujourd’hui pratiquement un siècle nous sépare de ses idées « méditées » et dans un certain sens « prophétique ».

 Spengler ne reprend-il pas seulement les grandes idées que l’homme a sur les civilisations passées. Grandeur et décadence qui ont longtemps marqué l’Histoire de l’Humanité. Grandeur et décadence de l’Egypte pharaonique, de la Perse antique, de Rome, de Byzance, de la civilisation islamique, chinoise…

 Mais comment ne pas ressentir ces images sinistres de l’époque, du Premier conflit mondial avec son cortège de destructions et de morts dans tous les pays d’Europe et outre-mer. Des horreurs inimaginables que les Européens auxquels se sont joints les Américains ont connues durant la Grande Guerre. Y compris des indigènes et arabes d’Afrique. Comment ne pas ressentir ce doute quand l’auteur constate ce qu’il en a résulté du Premier conflit mondial de la civilisation européenne ? Ne sont-elles pas très humaines ces méditations sur l’histoire de la civilisation européenne ? Et jusqu’où va cette vérité de déclin pensée par Spengler ? Est-elle vraie cette idée de déclin ? Et encore aujourd’hui on parle de déclin de l’Occident. Et peut-on parler de déclin dans le sens de décadence de l’Occident, si on ne s’interroge sur l’ « essence » même de l’histoire de l’humanité, a fortiori aujourd’hui qu’un siècle est passé. Et que les esprits, nonobstant les accidents de l’histoire, normalement sont apaisés sur l’histoire et le devenir du monde.

 Que ce qu’on dit de la « vieille Europe » n’est pas du tout ce que l’on croit, que ses avancées scientistes et démocratiques restent toujours un phare pour les pays en développement comme pour les pays émergents. Y compris pour les « Nouveaux mondes avancés » - le Canada, l’Australie, les États-Unis… - qui doivent à l’Europe leur existence. Y compris pour le monde de l’Islam dont les peuples ont les yeux rivés sur l’Occident. Les peuples musulmans y voient les droits de l’homme dans ces pays avancés qu’ils ne voient pas ou faiblement chez eux. Y compris en Chine et ailleurs.

 Pour comprendre cela, il faut connaître l’histoire et l’histoire reste toujours à « con-naître ». Elle est sans fin à méditer.

 

  1. L’incroyable aveuglement des Alliés. Une « finalité » des finalités de puissance des puissances

 Le Premier Conflit mondial a vu des pays et des économies d’Europe en ruine où tout n’était pas réglé pour reconstruire. Pourquoi la « Grande Guerre » ? Nous n’entrerons pas dans le sujet, l’explication pourra d’une certaine façon être déduite par les relations de causes à effets entre ce qui a été et ce qui suivi à la fin de la guerre.

 En 1918, après l’armistice, l’Allemagne devait payer les Réparations de guerres (traité de Versailles, juin 1919) aux vainqueurs comme la France a payé les siennes après le conflit armé de 1870. Ce qui en apparence n’est qu’une équité puisqu’un précédent a existé. Mais à travers la victoire des Alliés, et la France victorieuse, le « jacobin » Clemenceau n’a pas compris ce qu’il ne pouvait comprendre que l’histoire était en marche. Que la situation en 1870 et 1918 n’était pas la même. D’abord la guerre en 1870 n’était qu’entre la France et l’Allemagne, alors que la Première Guerre mondiale était internationale. L’Allemagne n’a été vaincue que parce que les États-Unis étaient entrés dans le conflit en 1917, au côté des Alliés. Sans les États-Unis, il était probable que la situation aurait évolué autrement. Donc l’appui des États-Unis d’Amérique a été décisif, ce qui sauva la France et l’Angleterre au moment de la débâcle russe où le régime tsariste affaibli par la guerre et emporté par la révolution bolchevique russe libéra le front Est, ce qui permit aux Allemands de porter toutes leurs forces vers le front occidental. Le sort balançait donc du côté des « centraux ».

 Etrangeté de l’histoire, l’implication des États-Unis en Europe survint l’année même où la révolution bolchevique va avoir un double impact sur l’humanité. D’abord signifier un « péril rouge » pour les puissances coloniales occidentales et de l’autre, offrir une « lucarne », un « phare pour la liberté » pour les peuples occidentaux transformés en chair à canon et les centaines de millions d’êtres humains sans droits, colonisés ou sous protectorat, d’Afrique et d’Asie. Ainsi, l’« Essence » de l’Histoire a parlé en ce tournant de la guerre, année 1917 qui va voir deux « entités » voire influer sur l’histoire avant même leur couronnement en 1945.

 Si Clemenceau réussit à imposer l’unité de commandement par un maréchal français, en l’occurrence le maréchal Foch, et à récupérer l’Alsace Lorraine, son slogan « l'Allemagne doit payer, réparer, restituer » aura-t-il été une erreur ? On sait très bien que l’Allemagne n’a pas été vaincue par la France mais par une coalition de puissances, ce qui est différent. D’autre part, la situation économique et politique de l’Allemagne était tout aussi désastreuse que la France. Une économie en grande partie tournée pour la guerre, et avec la défaite, les « réparations » allemandes apparaissaient de plus en plus illusoires. Pour payer, l’Allemagne devait posséder un excédent exportable. Ce qui n’était pas le cas, puisque l’Allemagne au même titre que la France avait besoin de capitaux pour se reconstruire et relancer son économie longtemps affectée à la guerre.

 La Première guerre mondiale n’a rien à voir avec la guerre de 1870 qui n’a duré que quelques trois mois et la France a payé rubis sur l’ongle ses réparations. Qui plus est la France était très riche par ses excédents commerciaux et ses richesses issues des formidables possessions outre-mer, en Afrique et en Asie et dans les îles du Pacifique. Alors que l’Allemagne, une économie en déroute, des possessions coloniales confisquées, l’Alsace-Lorraine retournée et le bassin de la Sarre occupé, pour quinze ans. Libéré de l’Allemagne, la France put occuper la Syrie, et l’Angleterre la Palestine et la Mésopotamie.

 Mais l’écueil que fut l’Allemagne a-t-il été annihilé pour autant. Les coudées franches obtenues par la France et l’Angleterre sur les pays du reste du monde sont-elles acquises ? Ont-ils façonné l’Europe pour « une paix juste et durable » ? N’ont-ils pas donné non seulement à l’Allemagne de légitimes motifs de mécontentement mais avec la crise politique, économique et sociale, la défaite et l’incroyable aveuglement des Alliés dans l’acceptation des clauses du traité de Versailles surtout des réparations mais amener le pays le plus puissant d’Europ e à tanguer entre le « social-communisme » (spartakisme et communisme) et le « national-socialisme » (nazisme). Deux mouvements qui ne sont que la réponse de l’aveuglement de puissance dans leurs ambitions de domination. Mais là force de dire que rien ne vient sans cause. Ni le spartakisme ni le communisme ni le national-socialisme n’était une fatalité ni pour le peuple allemand ni pour les peuples d’Europe ? En réalité, ils étaient une « finalité » des finalités de puissances des puissances.

 

  1. L’Allemagne comme la France ne sont-elles pas toutes deux victimes de leur histoire, de leurs puissances ?

 Mais comment comprendre ce champ illusoire des réalités pour la France comme pour l’Allemagne ? Il était évident que le traité de Versailles manquait d’équité envers la puissance vaincue. Mais la France était confrontée à une grave crise financière. Clemenceau qui cherchait à laver l’affront de 1870, et en homme intransigeant comme il était décrit, voulut faire payer l’Allemagne. Les États-Unis et l’Angleterre avaient dès 1919 suspendu leur aide de guerre à la France qui était terriblement endettée envers l’Amérique pour ses emprunts de guerre. La France n’avait pas d’alternatives que « exécuter à la lettre le traité de Versailles ».

 Mais comment pourrait rembourser une Allemagne acculée et déjà en faillite. L’Occupation de la Ruhr, pour non paiement, en janvier 1923, sous Poincaré, allait-elle régler les choses ? N’allait-elle pas précipiter les événements ? Si cette décision isola la France sur le plan international, en Allemagne la situation va revêtir une allure catastrophique. Quelle sera la réponse du gouvernement allemand ? L’Allemagne avait déjà connu, durant le premier conflit mondial, une forte hausse des prix liée à l’excès d’émission monétaire, aux pénuries, etc. Ce qui était valable pour tous les autres pays d’Europe en guerre. Et même après la fin de la guerre, vu la grave crise politique, économique et sociale, l’inflation s’est accentuée.

 Après l’occupation de la Ruhr, la riposte allemande ne se fait pas attendre, elle prend la forme d’une grève générale soutenue par le patronat et l’Etat. Mais c’est surtout la riposte monétaire de la jeune république de Weimar qui va mettre le feu aux poudres, elle n’aura pas de solution de sortie que le recours aux émissions monétaires pour financer les réparations et l’économie allemande. Ce recours monétaire se traduisit en une formidable « hyperinflation ». Les prix des denrées ont augmenté de façon incroyable, l’indice des prix était multiplié par plus d’un milliard. Le dollar qui s’échangeait contre 7 200 marks en janvier 1923 valait 130 milliards en novembre. Les États-Unis et la Grande Bretagne, devant cette situation, étaient « sommés » de prendre toutes les mesures économiques et financières urgentes pour sauver l’Allemagne de ce péril qui était bien plus grand que ne le seraient les réparations de guerre envers la France. L’Allemagne présentait tous les risques avec la montée en puissance du parti communiste K.P.D. de passer sous régime communiste. On comprend avec une Allemagne communiste et une Russie qui l’est déjà, le « feu communiste » va prendre sur toute l’Europe. Que seront alors la Grande Bretagne et l’Amérique ?

 En octobre 1923, une monnaie provisoire, le Rentenmark, garantie par une hypothèque générale sur l’agriculture, l’industrie et le commerce allemand, fut créée. Et un plan américain Dawes fut adopté en 1924 et qui a permis à l’Allemagne de lancer des emprunts sur les marchés internationaux – qui étaient, en réalité pour, l’essentiel américain et anglais –, et créer une nouvelle devise, le Reichsmark (RM), sur ka base de 4,20 RM pour un dollar. Une partie de cette aide à l’Allemagne a permis de payer une partie des montants de réparations de guerre à la France.

 Que peut-on dire de cette séquence de l’histoire entre 1923 et 1924 ? Certes la France et ses gouvernants, confrontés aux problèmes économiques et sociaux de leur population, ne pouvaient faire autrement que d’exiger le remboursement intégral des réparations à l’Allemagne. Si la France se donnait le rôle de victime, de juge et de gendarme, que dirait-on de l’Allemagne ? N’est-elle pas aussi victime de son élite qui l’a mené sans clairvoyance des conséquences qui ont résulté de la guerre ? Une guerre extrêmement destructrice et meurtrière non seulement durant la guerre mais après la guerre, quand on constate que la jeune république de Weimar vivait pratiquement une situation insurrectionnelle qui ne dit pas son nom. Tout le monde était armé en Allemagne. Partout des milices se sont constituées avec la défaite allemande.

 L’Allemagne comme la France ne sont-elles pas toutes deux victimes de leur histoire, de leurs puissances. Il faut le dire : « quel intérêt est d’être une puissance si cette puissance est destinée à succomber par la puissance ? ». Une vraie question de fond. Où est l’honneur patriotique, l’honneur national ? Si le peuple doit se défendre contre soi-même, contre ses élites qui, en manque d’ambition, cherchent leur « ambition virtuelle » (qui n’existe pas) puisqu’elle est autodestructrice en envahissant d’autres Etats pour le seul objectif de dominer l’autre. Pour le seul objectif d’asseoir sa race, ou son ethnie, parce que les pays européens sont différents de langues et un tant soit peu en religion. N’est-ce pas incompréhensible telles visions à l’époque surtout entre des puissances européennes dites « avancées ». Et leurs peuples pris en otage, sommés de faire la guerre, devenus simples matières à faire la guerre, simple « chair à canon » pour les « politiques européens éclairés ».

 

  1. Comment comprendre l’arrivée d’un inconnu, Hitler, venu bouleverser « peuples et éclairés » ?

 On a tant écrit sur Hitler, sur la crise de 1929, sur la guerre 1939-1945, et certainement on continuera d’écrire car ce sont des événements qui ont été charnière de l’histoire de l’humanité. Ils ont été vécus comme de véritables cataclysmes pour l’humanité. Mais force de dire par leur avènement, qu’ils s’inscrivent dans les « Lois de l’Histoire ». Et qu’est-ce que sont les « Lois de l’histoire » dont on sait peu de choses sinon qu’elles accompagnent l’humain. Hegel aurait dit qu’il y a un « Esprit du monde » dans l’Histoire, et celle-ci n’est que le « Tribunal de la Raison » qui règne dans l’Histoire de l’humanité. Alors comment comprendre qu’un homme inconnu sur la scène de l’histoire, Hitler, venu même en retard de l’histoire, allait changer le cours de l’histoire.

 Sa trajectoire n’a pas d’équivalent ni dans l’histoire allemande ni dans l’histoire de l’humanité. Comment un homme dont on dit un raté scolaire allait changer le monde ? Les convictions désormais n’étaient-ils pas déjà entamées après le sortir du Premier Conflit mondial. Comment un simple soldat dont le courage lui vaut la croix de fer de première classe et qui ne dépasse pas le grade de caporal à la fin de la guerre, cherchera, cinq ans plus tard, à renverser le gouvernement bavarois, le 8 novembre 1923. Un prodige ? Cela nous fait rappeler les putschs dans les républiques bananières en Afrique ou en Amérique du Sud où un sergent prend le pouvoir.

 Est-ce seulement imaginable, possible dans un pays aussi puissant que fut l’Allemagne ? Un pays avancé sur tous les plans ? Culturellement (Goethe, Wagner, Kant, Hegel, Schiller..), scientifiquement (Planck, Bore, Clausius, Heisenberg, Schrödinger…), technologiquement (voir seulement la réalisation de son industrie, une des plus puissantes du monde). Cela va contre la raison même, et Hitler a existé. Comment ce monde allemand est tombé sous l’envoutement et avec une facilité inouïe sous l’empire d’un homme qui eut pour en tout et pour tout qu’une voix métallique capable de subjuguer les foules, qu’une conviction tout autant métallique – il parle comme s’il détenait, comme s’il était inspiré de la « vérité du monde » –, qu’une volonté d’acier pour arriver à ses fins ? Peut-on croire que ce sont ces qualités qui lui ont fait gravir en quelques années les échelons pour qu’il soit appelé par Hindenburg à devenir « chancelier du Reich », le 30 janvier 1933. Et juste après le « führer » de l’Allemagne, et adoré par toute l’Allemagne. Est-ce possible ce « prodige » et ce qu’il allait advenir ensuite pour l’humanité ?

  Il est évident qu’il y a des forces à la fois politiques, humaines, souterraines et surtout métaphysiques qui ont permis l’ascension d’un homme qui va changer le cours de l’histoire de l’humanité. Sans ces forces qui étaient déjà en marche à la veille même du Premier Conflit mondial, Hitler n’aurait pas existé.

 

 

Medjdoub Hamed

Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,

Relations internationales et Prospective.

www.sens-du-monde.com

 

Note :

 

Cet article est la partie IX des articles qui ont paru antérieurement : « Les 144 années qui ont changé la face du monde ? », par Medjdoub Hamed. www.agoravox.fr

 

Parties parues  : I, II, III, IV, V, VI, VII, VII, VIII, par Medjdoub Hamed. www.agoravox.fr

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.2/5   (15 votes)




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28 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 8 avril 2014 10:32

    Avec des si, on aurait mis Hitler en bouteille.


    Evidemment le traité de Versailles....

    Reste qu’on peut comprendre que la France exsangue, ruinée, en lambeaux, avec tout le nord est hémiplégique, avait toutes les raisons de faire payer le prix de la reconstruction à l’Allemagne Elle même n’étant pas en mesure de le faire. Ne lui avait elle pas payé une énorme dette de guerre après la défaite de 1871....L’Allemagne n’avait elle pas refusé toute paix négocié, exigeant l’avantage des territoires acquis ? 

    Bien sûr, il y eut plus d’un pour dire qu’on allait de nouveau à la catastrophe.
     Il aurait fallu que la dette soit plus supportable dans le temps, et qu’il y eut une sorte de plan Marshall. 
    Un génie aurait pu construire l’Europe sur ses décombres.. 

    Quand au maudit furhrer, ne pas oublier tout de même qu’il n’a jamais été élu, mais appelé au pouvoir par le vieux maréchal Hinderburg, quelque peu sénile. La terreur des SA fera le reste.Même si évidemment il y eut la complicité, au moins passive, de tout un peuple. 

    Le personnage du sauveur à qui l’on se remet, pieds et poings liés, est un vieux classique.
     La France l’expérimentera avec Pétain, l’alliance sacrée, menant au fascisme.

    Quelques millions de morts plus loin, un seul vainqueur, les USA, encore une fois vainqueur aux points de l’histoire. La guerre est toujours une bonne affaire quand on la traite exclusivement en économie, sur le territoire des autres. 
    La suisse ne s’en est pas trop mal tirée non plus.

    • howahkan Hotah 8 avril 2014 13:00

      merci marc de ces nécessaires et vitales précisions...


    • titi titi 8 avril 2014 15:38

      Ford est également le principal artisan de la création de Gaz (abbréviation de Gorkovski Avtomobilny Zavod) créée en 1932 à Nijni Novgorod, avec le soutien de Staline.
      Ford prêta du personnel, et vendit son usine de Berlin : lorsque la guerre éclate, cette usine appartient à Gaz et pas à Ford.
      Et le modèle emblématique de Gaz est la Gaz A, copie conforme de la Ford A.

      Bref... Ford est un business man. Il fait du business avec l’Allemagne, avec l’URSS, avec la terre entière.



    • César Castique César Castique 8 avril 2014 11:59

      «  Cela va contre la raison même... »


      ...et prouve de manière définitive que la raison ne préside pas aux vicissitudes de l’histoire.

      Mais Gustave Le Bon l’avait observé il y a cent vingt ans et mèche :

      « Les sentiments sont à la base de l’existence. Le jour où le dévouement, la pitié, l’amour et les illusions qui nous mènent, seraient remplacés par la froide raison, tous les ressorts de l’activité se trouveraient brisés. »

      « Les impulsions sentimentales et mystiques agissent beaucoup plus sur la conduite des hommes, que toutes les démonstrations rationnelles. »

      «  Les influences affectives, mystiques et collectives sont les grandes régulatrices de l’histoire.  »

      L’idolâtrie de la Raison est une des scories des Lumières, dont il reste à se débarrasser. 


      • Rincevent Rincevent 8 avril 2014 16:49

        Eh oui, Gustave Le Bon : son ouvrage principal « Psychologie des foules » http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_des_foules_%28livre%29 aurait été le livre de chevet d’un certain Goebbels qui l’aurait mis en pratique avec succès…


      • César Castique César Castique 9 avril 2014 15:21

        «  aurait été le livre de chevet d’un certain Goebbels qui l’aurait mis en pratique avec succès… »


        Vous me l’apprenez. La plupart des commentateurs, sinon tous, parlent de Staline, de Mussolini, de Hitler, de Mao... 

        Au demeurant cela plaide en faveur de la sagacité de Gustave Le Bon, parce ce que ces dictateurs n’ont pas mis l’ouvrage en pratique, mais utilisés les enseignements qu’il contient dans la conduite de leur action politique.

      • mmbbb 13 avril 2014 20:21

        @ i c’est vrai Et la theorie raciale fur l’oeuvre majeure du comte de Gobineau en 1865 D’autre par l’eugenisme etait une idee fort repandue en europe Hitler n’a rien invente


      • howahkan Hotah 8 avril 2014 12:39

        Oh mon dieu la guerre, Hitler comment est ce possible ?
        oh c’est simple, prenez des humains bornés, idiots ,apeuré, en fuite d’eux même qui refusent leur mort donc la vie , totalement auto centré, ensuite faire croire à chacun qu’il est le centre du monde et de ce fait mérite plus, toujours plus, créer une compétition toujours truqué par le déjà vainqueur, créez l’argent , la valeur à des métiers, de l’injustice flagrante, de la pauvreté flagrante etc ....remuer tout ca....le conflit et la violence sont permanent et partout pour la base de la pyramide...laisser les pleins pouvoirs au sommet de la pyramide = 5 à 10 000 ans d’atrocité récurrentes...

        mais on veut continuer exactement dans le même sens....moi , moi , moi , moi ,moi ....les autres si ils me servent parfait, sinon qu’ils crèvent je m’en fous..je t’aime tu es ma chose, tu ne me sers plus divorçons !! casse toi !!

        et là je me dis : mais qu’est ce que je ferais si j’étais, nous étions moins con ?


        • San-antonio San-antonio 8 avril 2014 13:38

          Forces politiques, humaines, souterraines et métaphysiques, c’est une évidence en effet.
          Grace au (ou a cause du ) Web, les preuves sont maintenant a la portée de tout un chacun...


          • Dudule 8 avril 2014 14:36

            Ouais, bon...

            Il faudrait peut-être se calmer avec cette histoire d’hyper inflation qui aurait mise Hitler au pouvoir.

            Cet épisode dure dans sa phase la plus dure dure de 1924 à 1925, et s’il rend la vie quotidienne difficile, il touche (relativement) peu les classes populaires et les salariés, les salaires étant indexés sur l’inflation. Les salariés s’adaptent assez vite et assez bien, quitte à obtenir un salaire journalier lorsque le Mark s’effondre quotidiennement. Les petits entrepreneurs et les commerçants aussi se débrouillent (paiement des commandes ou des fournitures anticipés ou différés suivant les besoins, troc, échange de services, système D...). Les grandes entreprises ont accès aux devises internationales. Cette situation est difficile pour beaucoup de gens, gênante au possible, empêche toute vision à long terme, mais ce n’est pas l’enfer sur Terre. Ce n’était pas tenable dans la durée, bien sûr, et ça a fini par cesser...

            En fait, les pénuries dues à la guerre ont fait que les Allemands, pourtant assez rigide dans l’ensemble, avaient pris l’habitude de la débrouille...

            Ce sont les petits épargnants et les rentiers qui sont ratiboisés, ruinés, hachés menus. C’est la révolte des rentiers et des petits épargnants qui font effectivement émerger le parti nazi à cette époque. Avec, bien sûr, les ultra-nationalistes revanchards, le mythe du « coup de poignard dans le dos », etc...

            D’autres se battissent des fortunes en spéculant...

            Mais ensuite, lorsque la situation se redresse, le parti nazi perd toute représentativité et retourne au néant. Un groupuscule violant d’agités, rien d’autre... C’est la crise de 29 et l’explosion du chômage qui le remettent en selle. Et surtout la politique inepte du chancelier Brüning, politique d’austérité et de serrage de ceinture (la même que celle de Laval en France et de Hoover aux USA, entre autres... et la même qu’en Europe aujourd’hui, en passant) qui aggrave terriblement la situation, provoquant un chômage de masse... et fini par ressuscité le parti nazebroque.

            Lire l’« Obelisque Noir » de Remarque, superbe livre plein d’humour sur cette période d’hyperinflation avec en toile de fond la monté du nazisme.

            Sur les réparations exigées à l’Allemagne : tout à fait d’accord avec ce qui a été dit ci-dessus. Des dommages de guerre, la France en a payé de tout aussi conséquents après la guerre de 1870, pour des raisons injustifiées (la guerre s’était déroulée sur son sol, l’Allemagne n’avait subit aucun dommage). Et elle avait payé, rubis sur l’ongle, et assez vite, à la grande surprise de l’Allemagne : le but des dommages de guerre imposés était que la France ne se relève jamais !

            Les dommages de guerre imposés à l’Allemagne étaient largement justifiés :

            _ Si les tords étaient partagés, la responsabilité de l’Allemagne dans le déclenchement de la guerre est énorme : le fait de décréter la mobilisation générale juste après la promesse formelle faite à Nicolas II de n’en rien faire est véritablement l’étincelle qui met le feu aux poudres. Du coup la Russie mobilise, puis la France...
            _ Violation de la neutralité et invasion de la Belgique et du Luxembourg dés les premières heures des hostilités. Ces invasions s’accompagnent de pillages et de violences sur les populations civiles qui ne sont pas une légende (sans doute dans le but d’effrayer les Français avant la tentative d’invasion). Dés le tout début, l’Allemagne scandalise l’opinion internationale.
            _ Destruction de tout le Nord industriel de la France dans une guerre dont la responsabilité du déclenchement incombe presque entièrement à l’Allemagne. Si les autres auraient pu reculer à un moment ou à un autre, et donc endosse une partie des responsabilités, c’est l’Allemagne qui fait monter les enchères en permanence pendant l’été 1914. Le Kaiser la veut, sa p... de guerre, c’est clair et net... difficile de ne pas penser que Guillaume II n’a pas vu dans les événements de Sarajevo et l’ultimatum de l’Autriche à la Serbie autre chose qu’une superbe opportunité.
            _ Comme ça a été dit plus haut, le refus de toutes négociations de paix sans compensations territoriales tout au long de la guerre. Le Kaiser a été sûr de gagner, presque jusqu’à la fin...

            Et la Belgique presque entièrement envahi est en partie détruite, alors qu’elle était neutre... faut pas déconner quand même. Une indemnité était quand même la moindre des choses...

            Et surtout : l’Allemagne aurait pu payer.
            L’hyperinflation était volontaire. Flinguer le Mark pour rembourser en monnaie de singe. Bien sûr, il a fallu renégocier, et sa a été fait, mais la manœuvre a réussi. Les indemnités de guerre ont été fortement réduites.


            • Dudule 8 avril 2014 14:48

              D’ailleurs, j’ajoute que Clemenceau demandait le démantèlement et la mise sous tutelle pure et simple de l’Allemagne. Hoover s’y était opposé.

              Cette solution nous aurait aussi épargné bien des problèmes, passés et présents.

              On peut inverser la proposition de l’article :

              Le traité de Versailles n’aurait-il pas dû être beaucoup plus drastique ?


            • titi titi 8 avril 2014 16:13

              Sauf que du point de vu allemand, la guerre de 14-18 n’a pas été perdue.
              Il y a eu un armistice certes, mais à un moment ou l’Allemagne occupe encore les pays Baltes, l’Ukraine, la Bielorussie, la Belgique et le nord de la France.
              Rien de comparable avec la défaite de la France en 1871.

              C’est justement parce que ce n’est pas comparable, que les Allemands ne comprennent pas pourquoi on leur impose le traité de Versailles.
              C’est pour cela qu’ils le rejettent.

              La vérité c’est que l’Armistice a été signé trop rapidement.


            • julius 1ER 8 avril 2014 18:09

              @Dudule

              tout cela est assez juste, je crois aussi que c’est la crise de 29 qui a ressuscité le mouvement nazi, quand au militarisme allemand il a été sous estimé, à la fin de la première guerre mondiale, je crois que Foch voulait porter le fer en Allemagne lorsque les Allemands faisaient traîner la signature de l’armistice, c’est peut-être là que le sort de l’Europe s’est joué, si les Allemands avaient goûté aux destructions massives qu’ont connus le nord-est de la France ainsi que la Belgique, nul doute que leur bellicisme et leur militarisme auraient été calmés pour longtemps......

            • CN46400 CN46400 8 avril 2014 20:31

              « Le Kaiser la veut, sa p... de guerre, c’est clair et net... difficile de ne pas penser que Guillaume II n’a pas vu dans les événements de Sarajevo et l’ultimatum de l’Autriche à la Serbie autre chose qu’une superbe opportunité. »


              La France qui avait porté le service militaire à 3 ans en 1911 ne voulait pas la guerre, c’est évident... Déroulède a encore des descendants un siècle après. Et le « Tour de France par deux enfants » qu’on disséquait chapitre par chapitre dans toutes les écoles depuis 20 ans, c’était pas pour préparer la revanche par hasard.......

            • Dudule 8 avril 2014 21:51

              Titi :

              Sauf que, si l’Allemagne arrête les frais, c’est qu’elle a perdu.
              1) L’arrière ne tiens plus. La révolution menace. La famine aussi, il n’y a plus d’approvisionnement.
              2) Bien sûr que l’Allemagne et l’Autriche tiennent encore une bonne partie de l’Europe de l’Ouest et de l’Est au 11 Novembre 1918. Mais plus aucun front ne tient. C’est l’effondrement, et pour pouvoir négocier une armistice pas trop désastreuse, il faut arrêter les frais tout de suite, histoire de ne pas se retrouver avec une partie de son territoire occupé.
              L’Allemagne a bien perdu la guerre de 14-18. Ça ne fait pas un plis.

              CN46400 :
              Malheureusement, vous avez en partie raison, bien sûr. Presque tout le monde, en France et en Allemagne, voulait plus ou moins en découdre, mais pour ça il fallait être sûr de gagner, ou au moins de ne pas perdre tout de suite...

              Pour ça, l’alliance de revers de la France avec la Russie était essentielle, et le Tsar, lui, n’était vraiment pas chaud pour la faire, cette guerre... avec raison vu comment ça c’est fini pour lui. Si Nicolas II n’était pas une lumière (c’est le moins qu’on puisse dire...Louis XVI était un génie politique à côté...) il n’était pas complètement débile non plus.

              C’est pour ça que les Russes attaquent tout de suite comme des forcenés : il faut absolument une victoire rapide, la Russie est incapable de soutenir une guerre longue (longue, c’est à dire pas plus de quelques semaines : il n’y a pas d’approvisionnement pour plus longtemps, et l’industrie est incapable d’en fournir suffisamment).... Ce n’est pas seulement par grandeur d’âme pour sauver la France envahie que les Russes fonce sur Tanenberg en Aout 14.

              Et donc pendant que la machine infernale se met en branle, Nicolas II va voir son cousin le Kaiser (ils étaient tous cousins ces cons... Georges V, Nicolas II et Guillaume II... une vers querelle de famille... d’ailleurs Georges V et Nicolas II sont quasiment des sosies) en se disant qu’il n’y a pas de raison, qu’il va arranger les bidons...

              La négociation aboutie : comme preuve de bonne volonté, Guillaume assure à Nicolas qu’il ne décrètera pas la mobilisation générale. Ouf de soulagement de Nicolas, la bombe est désamorcé... Nicolas avertit l’ambassade de France. C’est fini, si la Russie n’est pas de la partie, la France ne peut pas faire la guerre avec comme seule alliée l’Angleterre, aussi belliciste soit certains parlementaires et certains ministres. La guerre sera circonscrite à l’Autriche et aux Balkans...

              Patatras, à peine Nicolas a le dos tourné que Guillaume décrète la mobilisation générale. C’est fini... Nicolas est vert de rage et mobilise à son tour. La France, puis l’Angleterre suivent. La fête peut commencer...

              C’est à cette épisode que je faisais allusion...

              Ensuite, je persiste et signe : pour l’Allemagne et les Allemands, l’hyperinflation est un épisode désagréable, mais pas l’enfer que l’on nous décrit aujourd’hui. De plus, c’est un phénomène voulu et piloté de Berlin. Le traité de Versailles provoque l’hyperinflation non pas comme une de ses conséquences économique, mais comme une de ses conséquences politique. En bref, la république de Weimar répond au traité de Versailles par l’hyperinflation : « On va imprimer des marks à la pelle et on va vous payé avec du papier ». Le jour où le gouvernement décide que ça suffit, ça s’arrête.

              Ce n’est pas l’hyperinflation des années 20 qui provoque l’arrivée d’Hitler au pouvoir, c’est la crise de 1929.


            • CN46400 CN46400 9 avril 2014 09:11

              Isarn a raison sur l’yper-inflation qui a fait les affaires de la bourgeoisie allemande tout en en faisant porter la responsabilité sur la France. Mais il faut ajouter que cet argument prospère toujours en Allemagne (en France aussi..) puisque c’est encore lui qui sert aux bourgeoisies européennes pour justifier la politique de l’euro fort.


            • CN46400 CN46400 9 avril 2014 09:16

              Désolé pour Isarn, mais c’est à Dudule que je voulais répondre


            • CN46400 CN46400 9 avril 2014 10:19

              La déflation salariale (baisse du prix de la force de travail) n’est réellement obtenue que par le développement du chômage de masse, conséquence aussi bien de l’hyper-inflation (1929) que de la déflation qui apparaît actuellement. Le capitalisme financier (bourgeoisie réelle) étant gagnant dans tous les cas de figure.


            • non667 8 avril 2014 15:48

              plutôt que de lire les élucubration/spéculations des uns et des autres ,lisez mein kampf du producteur au consommateur !
              disponible gratuit :
              http://nsl-archiv.com/Buecher/Fremde-Sprachen/Hitler,%20Adolf%20-%20Mein%20Kampf%20-%20Mon%20Combat%20%28FR,%20354%20S.,%20Text%29.pdf


              • julius 1ER 8 avril 2014 17:52

                La réalité c’est que l’Allemagne n’a pas payé le 1/10 ième de ce qu’elle devait payer car de rééchelonement en rééchelonement et abattements de sa dette de guerre, elle s’en est tirée à bon compte puisque si je me souviens bien le dernier versement a été effectué vers la fin des années 90, par contre le fameux paiement de la dette de guerre a bien servi la propagande nazie, en ce sens y a pas photo, la « fameuse » dette de guerre a beaucoup plus profité aux nazis.....qu’aux français. de mémoire les 72milliards de francs OR que devait percevoir la France au titre des dommages de guerres se sont réduits à quelques 11 milliards, sur 70 ans si l’on y retranche le coût de l’inflation.... c’est peanuts, mais on continue à déclamer cela comme étant l’une des causes de l’avènement du nazisme..... là aussi il faudrait réécrire l’histoire et rétablir certaines vérités, car d’approximations en approximations, les nouvelles générations finissent par prendre pour acquis certaines contre-vérités de ce genre.


                • izarn izarn 8 avril 2014 20:40

                  Oui, la ruine du mark venait du fait que dés 1914 il n’avait plus été convertible en or : Mark-Papier. Le mal avait déja été fait par la guerre. Une guerre coute cher, et le résultat payé en mark papier n’aboutit qu’a la ruine de la monnaie.
                  La guerre 14-8 a ruiné industriellement la France et l’Allemagne, ainsi que la GB.
                  Le dollar devint monnaie internationale, aux dépends de la livre sterling. Le mark papier, lui ne valait plus rien.


                • stetienne stetienne 8 avril 2014 20:04

                  la grosse erreure qu on commise les francais et anglais
                  ne pas reconnaitre le nationalisme allemand : on aurait autorise hitler a reprendre les territoires perdus les allemands auraient ete satisfait et hitler affaibli du moins sa volonte guerriere donc 1ere immense erreur de la france
                  la 2eme immense erreure est d’avoir permis la remilitarisation de la rhur car tout les marechaux allemands ont reconnu que si l arme francaise etait intervenu a ce moment les allemdans n auraient rien pu faire et auraient ete oblige de demilitariser
                  bref deux immenses erreurs car la societe francaise etaient antimilitariste et les elites completement coupés de la réalite deja a cette epoque
                  en faite il y a une certain similitude avec la periode actuelle des francais qui se contente de veautés qui veulent leur acquis sociaux ( parasite de la tele payer par contribuable ,presse 100% subventionne, fonctionnaires en surnombre et inutile cf delinquance qui explose malgre jugeotte en surnombre police pléthorique) et élites politiques qui profitent de se systeme en faisant réformettes .
                  préparons nous a prendre une raclée économique avec ou sans l euro mais ca va tanguer dur comme en 1939


                  • izarn izarn 8 avril 2014 20:33

                    Non, Hitler était financé par le Capitalisme allemand et américain. IG Farber, Standart-Oil (Rockefeller), comme Mussolini par la banque Morgan.
                    Les allemands n’ont jamais eu des idées de conquetes, c’est de la foutaise. L’idée capitaliste était que Hitler attaque Staline et élimine le communisme.
                    C’est Staline qui a écrasé le nazisme, et non pas les USA.
                    Et les capitalistes ont été bien tristes !


                  • CN46400 CN46400 9 avril 2014 10:35

                    Isarn a raison mais, à la lumière de ce qui se passe actuellement en Chine et de la NEP de Lénine, que Staline a, brusquement, poussé dans la poubelle en choisissant une politique autarcique (socialisme dans un seul pays...), on peut se demander si la division des capitalistes inhérente à ces politiques n’aurait pas été de nature à priver Hitler d’une partie, au moins, de ses appuis bourgeois....


                    Mais, je le reconnais, on est dans les si...

                  • julius 1ER 13 avril 2014 16:29

                    la grosse erreure qu on commise les francais et anglais
                    ne pas reconnaitre le nationalisme allemand : on aurait autorise hitler a reprendre les territoires perdus les allemands auraient ete satisfait et hitler affaibli du moins sa volonte guerriere donc 1ere immense erreur de la france

                    @stetienne
                    comme connerie celle-là elle est bien bonne !!!! d’une part Hitler ne s’est pas gêné pour envahir tous les pays après avoir signé les accords de Munich, annexion de l’Autriche , puis de la Tchécoslovaquie, puis de la Pologne, soit disant pour secourir des minorités Allemandes, mais après plus besoin de masque pour donner le change c’est le nord de l’Europe puis la France, les pays slaves , la Grèce, l’URSS etc...tout cela était écrit dans Mein Kampf c’est le « lebensraum » espace vital dans la conception d’Hitler, alors apprends l’histoire et changes de sources, Stetienne car là ce que tu dis est vraiment nul !!!!!!!!!!!!

                  • izarn izarn 8 avril 2014 20:27

                    Trop d’erreurs : L’hyper inflation allemande était due au mark papier, qui avait été mis en route au début de la guerre 14-18. En effet ce mark n’était pas convertible en or. L’or servait à financer la guerre, et pas les travailleurs. De fait à la fin de la guerre la banque centrale n’avait plus d’or, et en plus, l’or qui restait était donné aux vainqueurs. Ce qui explique la relative moins faillite de la France (50% de dévaluation quand meme !) qui pourtant utilisait aussi le franc papier, non convertible en or....

                    Aprés la guerre 14-18 le dollar devenant monnaie d’échange internationale, les USA ayant pompé durant la guerre tout l’or d’Europe...Il ne restait qu’à l’Europe, amoindrie par la disparition de la Russie en URSS, qu’a gémir et fermer sa gueule...

                    C’est encore le cas...


                    • julius 1ER 13 avril 2014 16:34

                      les allemands n’ont jamais eu des idées de conquetes, c’est de la foutaise. L’idée capitaliste était que Hitler attaque Staline et élimine le communisme.

                      @izarn
                      mon pauvre Izarn, il faudrait que tu lises Mein Kampf, pour te faire une idée précise de ce qu’était
                      Hitler et non pas réciter le cathéchisme communiste d’il y a cinquante ans, sans cela tu ne peux rien comprendre à l’histoire.

                    • Stof Stof 15 avril 2014 10:37

                      Ce n’est pas l’intelligence qui fait le chef, mais le charisme.
                      C’est un concept assez difficile à comprendre pour les français, qui placent l’intellect au dessus de tout le reste.

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