Première dame de France : est-il plus moral d’être concubine ou épouse au passé tumultueux ?
Première dame de France : est-il plus moral d'être concubine ou épouse au passé tumultueux ?
Le terme de "Première dame de France" est employé dans les médias pour désigner l'épouse ou la compagne du président de la République française.
Il n'est pas rattaché à un statut officiel, n'étant défini ni dans la Constitution française de 1958 ni dans un autre texte constitutionnel, législatif ou réglementaire. En l'absence de statut, il s'agit de l'épouse ou de la compagne du chef de l'État.
Mais laissons de côte le généralisme et analysons la situation et la comparaison des deux dernières "Premières dames de France". Une analyse qui devient indispensable actuellement étant donné le "désamour" d'une majorité de Français à l'encontre de Valérie Trierweiler et la quasi adoration de ceux-ci envers Carla Bruni Sarkozy.
Tout d'abord qui est Valérie Trierwleiler ? Valérie Massonneau est la cinquième d'une famille de six enfants. Son père, Jean-Noël Massonneau, invalide civil de guerre après avoir perdu une jambe en sautant sur un engin explosif à 12 ans. Sa mère, hôtesse d'accueil puis caissière à la patinoire d'Angers, fait vivre la famille avec son unique salaire.
Après l'obtention d'un baccalauréat littéraire, elle a suivit des cours d'Histoire puis de sciences politiques à la Sorbonne et obtient son DESS de sciences politiques. Elle collabore ensuite avec la revue Profession Politique où travaille Gérard Carreyrou et c'est en 1989 que Roger Thérond l'engage à "Paris Match" où elle est nommée grand reporter.
A partir de 2005, Valérie Trierweiler intègre Direct 8, chaîne du groupe Bolloré, au sein de laquelle elle présente l'émission politique hebdomadaire "Le grand 8", "Portraits de campagne", puis "Politiquement parlant", émission qu'elle co-anime avec Mikaël Guedjet. Philippe Labro directeur de cette chaîne la qualifie "de bosseuse acharnée, de grande professionnelle".
Divorcée d'un premier mariage sans enfant avec un ami d'enfance prénommé Franck, Valérie Massonneau épouse en secondes noces, Denis Trierweiler, secrétaire de rédaction à "Paris-Match", auteur, universitaire, spécialiste du philosophe Hans Blumenberg, traducteur et germaniste, avec lequel elle a trois enfants et dont elle est également divorcée.
Aujourd'hui, elle partage la vie du président de la République François Hollande sans être mariée à celui-ci et a été surnommée par nos confrères anglo-saxons "The First girlfriend". Un bien joli nom contrairement à ceux qui lui sont attribués en France : "maîtresse" ou bien "concubine" du président de la République.
Une grande partie des Français semblent être restés au 19ème siècle, en lisant ou en écoutant certains, on a l'impression de réentendre les ligues morales ou les militants d'extrême-droite qui se sont exprimés si fortement durant le débat sur le mariage pour tous. D'ailleurs, lors du défilé du 14 Juillet, certains opposants au mariage pour tous avaient déployé une banderole où l'on pouvait lire : "Valérie, épouse, concubine ou poule ? Fiscalement le président doit choisir" ou encore "Première dame ? Non, poule de luxe" Ils ont même fait un lâcher d'une dizaine de poules blanches devant l'immeuble de la rue de Cauchy.
Mais Valérie Trierweiler, elle, elle assume parfaitement sa situation de "compagne" du président, comme elle l'a confirmé lors de son interview dans l'émission "C à vous" sur France 5 du mercredi 27 juin.
Elle a un caractère bien trempé, peut-être et même suûrement possessive et jalouse, autoritaire et paraissant froide, ce que beaucoup de français lui reprochent.
De plus certains l'accusent également de coûter trop cher à la République. Ainsi, le député UMP Taugourdeau estime qu'elle bénéficie "d'avantages payés par le contribuable et dont il n'a par ailleurs pas connaissance". Le député UMP Guillaume Larrivé a ravivé ce débat avec ses questions écrites au Premier ministre. Le 12 mars, l’élu de l’Yonne a interrogé les services de Jean-Marc Ayrault "sur le coût, pour les finances de l’État, des collaborateurs affectés au service de Madame Valérie Trierweiler". La réponse de Matignon l'a plutôt embarrassé elle coûte moins cher que Carla Bruni-Sarkozy ! Le total des rémunérations mensuelles nettes des cinq collaborateurs de Valérie Trierweiller est de 19.742 euros, tandis que celui lié à Carla Bruni s'élevait à 62.162 euros pour huit collaborateurs et la gestion de son site internet personnel.
Justement maintenant si on regardait qui est Carla Bruni-Sarkozy. Issue d’une grande famille d’industrielle, elle est née à Turin. Ses parents sont le compositeur d'opéra et industriel Alberto Bruni Tedeschi et l'actrice et pianiste concertiste Marisa Borini. Peu de temps avant la mort de son père en 1996, elle apprend par sa mère l'existence de son véritable père biologique : Maurizio Remmert, homme d'affaires installé depuis 30 ans à São Paulo au Brésil.
En 1975, sa famille s'installe en France par peur des enlèvements par les Brigades rouges italiennes. Elle suit des études dans des internats privés suisses et français, puis poursuit des études d'architecture à Paris. Elle arrête ces études à 19 ans et devient mannequin pour l'agence pariseinne City Models. Durant les années 90, elle a fait partie du classement des 20 mannequins les plus riches, en effet elle aurait gagné près de 7,5 millions de dollars lors de son année la plus rentable.
En 1995, elle joue son premier rôle au cinéma dans Catwalk de Richard Leacock puis en 1997 dans Paparazzi d'Alain Berberian. La même année, à l'âge de 29 ans, elle met fin à sa carrière dans le mannequinat qui aura duré dix ans. Elle décide alors de se consacrer à la musique.
Les couvertures de la presse à sensation l'ont montrée en compagnie de plusieurs personnalités : les chanteurs Louis Bertignac, Mick Jagger, Eric Clapton et Jean-Jacques Goldman, le réalisateur Leos Carax, les acteurs Charles Berling et Vincent Pérez, l'avocat Arno Klarsfeld. On lui prête également une relation avec Denis Olivennes avant qu'elle n'épouse Nicolas Sarkozy.
Elle confirme le profil "polyandre" que lui prêtent certains médias dans diverses interviews et se dit ennuyée par la monogamie : "l'amour dure une longue période, mais le désir brûlant, dux à trois semaines. Je suis monogame de temps en temps, mais je préfère la polygamie et la polyandrie".
Sa réputation de croqueuse d’amants et de briseuse de ménages ne tarde pas à se révéler au public. L’ex-top model est d’ailleurs, bien malgré elle, l’héroïne du roman "Rien de Grave" en 2004 de Justine Lévy, la fille de Bernard-Henri, dont je vous conseil de lire des extraits parus dans Le Nouvel Obs. Dans ce livre, très bien écrit qu'il faut absolument lire, l’auteure y explique comment la chanteuse a séduit son mari, Raphaël Enthoven, qui est le fils de l’éditeur Jean-Paul Enthoven, avec qui Carla était alors, à ce moment là, en couple en 1999….. (Vidéo)
On lui prête toutes les aventures, elle cultive parfois le mystère et ne déteste pas jouer les provocatrices. Autant dire que derrière ses yeux de chat candides et innocents, une tigresse est prête à jaillir à chaque instant ! Mais c'est une femme
Dans le livre de Besma Lahouri "Carla -une vie secrète" on découvre peu de choses nouvelles a part celles déjà connues de l'ex-première dame. A part certains traits de caractères comme sa propension à la colère, son ambition, son egocentrisme, son narcissisme, et son amour du pouvoir et de l'argent, ce qui explique alors qu'elle puisse s'entendre avec Nicolas Sarkozy..... Finalement Carla Bruni-Sarkozy s'avère être une femme bien plus complexe qu'elle ne l'a laissé paraître au cours du quinquennat de son époux.......
Mais il semblerait que les Français aient tranché, ils adorent une femme au passé tumultueux en la parant de toutes qualités df'une presque sainte et ils détestent une femme de caractère qui ne rentrent pas dans le moule de la culture conservatrice religieuse française en l'affublant de tous les défauts.
Pour ma part je dirais que ces deux" Premières dames de France" sont des femmes belles et libres représentantes de leur temps c'est-à-dire du 21ème siècle et non pas du 19ème siècle, et que certains veulent affubler d'un p..... différent selon leur bord politique ou religieux, sous couvert de "morale" ce qui est affligeant !
Sources : Wikipédia, Elle, Le Parisien, Wikipédia, Gala, 20 minutes, Le Parisien
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