Quand l’ex directrice de la Sex Crime Unit remet le DSK de TF1 à sa place
Il va en falloir du bagou aux mercenaires de DSK pour continuer à affirmer que l'abandon des poursuites par Vance est un acte qui blanchit leur mentor. Lisa Fiel, dans un entretien au Parisien a un tout autre son de cloche que les Taubman, Le Guen et autres journalistes, telle celle du Monde qui a voulu nous faire croire que ce que disait DSK était quasi exact par rapport au document de Vance.
Cette fois-ci, il ne s'agit pas de ragots, d'avocats extérieurs consultants de radio, de télévision ou de presse, ou d'interprétation d'ignorants tout de tout. Il s'agit simplement de Lisa Friel qui a été pendant 28 ans procureur adjointe au tribunal de Manhattan. Le Parisien : Elle a dirigé à partir de 2002, avant de démissionner, la Sex Crimes Unit, brigade spécialisée dans la répression des crimes sexuels, créée en 1974. Cette unité a enquêté sur l’affaire DSK et a été popularisée par la série télévisée « New York, police judiciaire ».
Pour elle les choses sont très claires et DSK n'a pas dit la vérité et n'est aucunement innocenté :
Que savez-vous de l’entretien de DSK à la télévision ?
Si j’ai bien compris, il semblait dire qu’il est innocent, qu’il n’y a pas de preuves contre lui et que sa victime avait menti sur tout. Il suffit de lire le rapport pour comprendre que c’est un peu différent. Nous avons bien trouvé des preuves scientifiques, mais nous n’avons pas pu prouver ce qui s’est passé ce jour, au-delà du doute raisonnable, comme on dit dans notre procédure. Et nous avions des points d’interrogation sur la crédibilité de la victime.
Que doit-on penser de Nafissatou Diallo ?
Je peux vous affirmer que Nafissatou Diallo est bien une victime. Il existe des éléments de preuves qui étayent son propos. Je ne peux croire qu’elle ait inventé tout cela de toutes pièces. Je crois surtout les preuves. Mais ces éléments dont nous disposions n’étaient pas suffisants pour poursuivre ce dossier et pour l’affirmer, sans doute raisonnable, devant un jury de douze personnes et à l’unanimité. Dans un tribunal américain, dans une procédure au pénal, la charge de la preuve doit être indiscutable. Ce que vous pensez pouvoir prouver et ce que vous croyez être la vérité sont deux choses bien différentes. Au mois de juin, deux policiers accusés de viol dans l’exercice de leur fonction ont été relaxés par le tribunal de Manhattan parce que nous n’avons pas su convaincre le jury.
Vous n’êtes plus procureur, mais, en tant que femme, que savez-vous de ce qui s’est passé dans cette chambre ?
En tant que femme, et non en tant que procureur, je vous fais part de mes sentiments personnels. Ce qu’ a fait DSK va bien au-delà d’une faute morale comme il l’a invoqué. Il s’est très mal comporté. Je pense même que c’était pire que cela.
Avez-vous été surprise par la requête de renonciation ?
Non, pas du tout. Nous savions que nous ne pouvions aller au bout de l’affaire.
Vous vous souvenez on nous avait dit, en fait les mercenaires pro-DSL, nous avaient dit qu'elle avait démissionné parce que Vance avait été trop précipité, mais surtout car en fait elle ne croyait pas en l'agression. Nous nous apercevons qu'en fait - ce que nombre de personnes disent ) c'est l'impossibilité d'aller au-delà du dfoute raisonnable - elle précise parfaitement le ( pour poursuivre ce dossier et pour l’affirmer, sans doute raisonnable, devant un jury de douze personnes et à l’unanimité) - qui a fait arrêter la procédure mais en aucun cas la certitude de l'innocence de DSK. Elle contredit ceux qui nous déclaraient qu'il n'y avait pas de preives : Je peux vous affirmer que Nafissatou Diallo est bien une victime. Il existe des éléments de preuves qui étayent son propos
Cette femme est une spécialiste des agressions sexuelles et elle affirme en tant que spécialiste qu'il y avait des éléments de preuve. Cet entretien est fort intéressant et surtout très intéressant. Elle rappelle l'affaire perdue récemment par ce cabinet. Cela est sans doute une explication de l'abandon des poursuites.
A partir de la publication de cet entretien aucun des mercenaires ne pourra plus dire que DSK est innocenté. En fait ils le diront, mais ils pourront être contredit par une spécialiste qui connait le dossier, qui a mené l'enquête. Pas par un scribouillard obsédé, pas par un haineux du coin, non par celle qui a dirigé l'enquête, celle qui est la spécialiste des agressions sexuelles. Elle a, elle, eu toutes les pièces ne main. On ne peut lui dénier d'en savoir plus que le commun des mortels et que son métier, son expérience lui donne une crédibilité bien supérieure aux Taubman et autre Le Guen.
J'espère que cet entretien aura un impact dans la suite judiciaire de DSK afin qu'un procès ait lieu d'une manière ou d'une autre.
Par ailleurs, tout comme les avocats de Diallo qui disent qu'ils ont eu des témoignages, Tristane Banon en parle aussi Le Parisien : « Oui, j’ai été contactée par ces femmes, mais elles ont peur, nous confie Tristane Banon. Je ne peux que les comprendre. Elles ont vu ma vie virer au cauchemar et n’ont pas envie du même sort. Certaines ont dû faire un long chemin pour refaire leur vie. Si nous parvenons à une avancée judiciaire, je pense que d’autres parleront. » La plaignante précise ne pas avoir rencontré ces femmes. « C’est à la justice qu’elles auront à parler le moment venu, si la justice permet que ce moment vienne. »
En revanche, Tristane Banon indique avoir échangé avec elles, « notamment par e-mail » et leur avoir « évidemment conseillé de porter plainte », bien que consciente des difficultés d’une telle démarche. « J’ai compris qu’elles ne le fassent pas, eu égard à la personnalité de Dominique Strauss-Kahn. J’ai attendu huit ans et demi pour porter plainte, je serais bien mal placée de leur en vouloir. Mais si l’on se tait toutes, alors c’est accepter qu’il existe en France deux justices : une pour les puissants, une autre pour les citoyens », ajoute la jeune femme, déterminée à aller jusqu’au bout.
Malgré tout une bonne nouvelle comme quoi les psin doctors et les communicants ne peuvent pas tout Le NouvelObs : S’il a reconnu une faute morale devant ses proches et les Français, Dominique Strauss-Kahn n’a pas réussi, dimanche, à convaincre de son innocence. Notre Médiascopie (1) l’établit. Qu’il nie toute violence ou acte délictueux, à propos de sa relation avec Nafissatou Diallo ou de celle avec Tristane Banon, peu le croient. Qu’il explique que le soutien précieux apporté par Anne Sinclair tient au fil de son innocence, l’incrédulité domine encore. Dominique Strauss-Kahn a réussi à exprimer à la télévision l’émotion et le regret. Il est parvenu sans doute à faire comprendre la peur qui s’est abattue sur lui et la violence des attaques qu’il a subies. Peut-être a-t-il même pu susciter, ici ou là, de la compassion. Mais l’absence d’explications sur la nature de la faute commise dans la suite 2806, déterminée largement il est vrai par les contraintes judiciaires qui pèsent sur sa liberté de parole, ne lui a pas permis d’aller plus loin.
L’homme Dominique Strauss-Kahn est moralement condamné
Le discrédit actuel des hommes politiques et le contexte des affaires judiciaires qui grèvent aujourd’hui leur crédibilité, quels qu’ils soient, ont achevé de le plomber. Si l’ancien directeur général du FMI est toujours crédité par les Français d’une compétence économique supérieure à celle de ses pairs, l’homme Dominique Strauss-Kahn est moralement condamné. Il a beau plaider que jamais il n’a essayé de mettre une relation avec une femme sur le terrain d’un rapport de pouvoir, il échoue à convaincre (sur ce point d’ailleurs, comme tout au long de l’entretien, notre enquête ne fait pas apparaître de différence significative entre les réactions des hommes et celles des femmes). DSK a été désigné coupable par le système médiatique américain et mondial avant même que la justice de New York ne se prononce sur son cas. Et l’exposé des faits par l’intéressé dans le plus grand média national n’a pas permis de faire jaillir une version des faits nouvelle et crédible, ni de contrebalancer des mois de lynchage médiatique.
Vous noterez quand-même que le spécialiste ajoute un commentaire personnel alors que tout prouve qu'il n'a pas convaincu, comme c'est écrit en clair, il veut nous faire croire que ce n'est dû qu'au lynchage médiatique contre DSK. DSK a été arrêté le 14 mai et le 1er juillet il est libéré sur parole. Cela veut dire que le lynchage de Diallo a duré du 1er juillet (bien avant en vérité) au 18 septembre date de l'émission, soit deux mois et demi à plein. Les poursuites ont été abandonnées le 23 août avec toute la publicité qui en a été faite. L'innocence et tout le reste. Donc non seulement ce lynchage de DSK est éloigné dans le temps, mais il est de plus courte durée que celui de Diallo et depuis le 1er juillet, et encore plus le 23 aout, le chœur des vierges a été tonitruant pendant deux mois et demi. La conclusion aurait dû être : malgré le lynchage sur puissant de Diallo, malgré l'interprétation fautive du rapport Vance, il n'a pas pu convaincre. Le fait est là, il n'a pas convaincu, malgré Vance. Bonne nouvelle, les Français voulaient un procès et ils ont raison, ou au moins ils voulaient que DSK explique comment cette relation avait pu être possible en si peu de temps. Se réfugier de façon mensongère derrière le rapport Vance n'a servi à rien. Si, à convaincre Taubman et Le Guen, et Lang, et les journalistes, mais pas les autres.
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- L’affaire Tapie
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- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
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- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takkiedine
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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