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Accueil du site > Tribune Libre > Quand la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, (...)

Quand la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Christine Lagarde, raconte n’importe quoi...

La ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Christine Lagarde, s’est exprimée dans un entretien aux Echos mardi 2 octobre sur la fusion UNEDIC/ANPE en rapportant notamment une énormité qui laisse rêveur sur la connaissance du dossier par la ministre.

Rentrons de suite dans le vif du sujet, Mme la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Christine Lagarde, a tenu les propos suivant dans un entretien aux Echos mardi 2 octobre relatif à la futur fusion de l’UNEDIC et de l’ANPE : "A terme, chaque agent [de la futur structure, auteur] aura en charge non plus une soixantaine de demandeurs d’emploi en moyenne comme aujourd’hui, mais la moitié, comme c’est le cas dans les pays européens performants".

Propos sidérants de Mme la ministre ! Dans le cadre du suivi mensuel des demandeurs d’emploi instauré il n’y a pas si longtemps (2005/2006), les conseillers à l’emploi ANPE en agence ont obligation de suivre par instruction de la direction générale de l’ANPE 130 demandeurs d’emploi "actifs" (pas de créateurs d’entreprise, pas de métiers particuliers comme les nourrices, les personnes en CDD/missions d’intérim/formations sont considérées bien qu’étant inscrites comme des demandeurs passifs et n’entrent pas en compte dans le calcul de charge pour le portefeuille d’un conseiller ANPE en agence).

Sachant que comme on est passé d’un suivi semestrielle, un RDV tous les 6 mois, à un contact (RDV voire appel téléphonique, réunion collective, atelier ou autres) tous les mois, a effectif constant, la charge réelle des conseillers à l’emploi ANPE est plutôt de 150 à 200, et même 250, demandeurs d’emploi à suivre...

Où Mme la ministre va-t-elle chercher que les conseillers de l’ANPE suivent 60 demandeurs d’emploi ? Eh bien dans une expérimentation de l’ANPE, mise en place dans quelques régions. Un dispositif particulier nommé Cap vers l’Entreprise (CVE) est testé, de petites équipes de conseillers à l’emploi accompagnent un portefeuille de 60 demandeurs vers l’emploi (pas de travail autour de la formation ni des contrats aidés ni de la création d’entreprise). Nous sommes bien là dans le cadre d’une expérimentation, qui ne concerne que quelques centaines de conseillers à l’emploi de l’ANPE et milliers de demandeurs d’emploi, soit un faible pourcentage de ces deux catégories de personnes.

Mme la ministre maîtrise d’évidence bien mal son dossier. Car passer à un suivi de 30 demandeurs d’emploi par conseiller de l’ANPE, et même en tenant compte de la fusion ANPE/UNEDIC, cela signifie un budget colossal à dégager pour embaucher des milliers, peut-être des dizaines de milliers de personnes. Et même en sous-traitant à des opérateurs privés, le budget devra être là. Et même avec ce dernier recourt, encore bien plus important, les conseillers ANPE ne coûtant pas très cher (un rapport réalisé par Jean Marimbert pour le gouvernement Raffarin a démontré que les conseillers de l’ANPE à travail égal était moins payé de 30 % que le personnel de l’UNEDIC ou des missions locales).

Ambitionner grâce à la fusion UNEDIC/ANPE un taux de chômage de 5 % en 2012 en maîtrisant si peu son dossier, cela ne peut que laisser sceptique...


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33 réactions à cet article    


  • PtitLudo PtitLudo 3 octobre 2007 11:29

    Au point où on en est, ils pourraient bien raconter que la terre est plate, qui irai les contredire, toute la classe politique et les médias sont bien plus intéressés par l« ouverture » et ses effets collatéraux que par ce qui se passe réellement dans le pays.

    Le brouillard médiatique tourne à plein régime.


    • jps jps 6 octobre 2007 17:53

      Dans les affaires d’EADS qui seront peut être qualifiées de délits d’initiés, pour disculper d’avantage le gouvernement de l’époque auquel elle appartenait, Christine LAGARDE dit que l’Etat ne possèdant pas de membre au Conseil d’Administration d’EADS ne pouvait être au courant (http://poly-tics.over-blog.com/article-7163950.html) et elle trouve cela normal ?...La part de l’Etat actionnaire est loin d’être négligeable et pourtant l’Etat n’est pas représenté au sein du Conseil d’administration ? Incroyable !


    • tvargentine.com lerma 3 octobre 2007 11:46

      Avant de critiquer et de tirer à vue sur le gouvernement il convient de faire un constat simple.

      Quel sont les horaires d’ouvertures de l’UNEDIC et de l’ANPE ?

      Quel est le nombre exact de personnes travaillant des ces structures et ont-ils comme dans des entreprises privées (normal) des comptes rendus d’activité à rendre.

      Qui ici peut dire,que l’ANPE lui à déjà proposé un boulot ?

      Comment se fait-il que les services informatiques communiquent tres mal entre ces 2 structures ?

      .............bref la liste est trop longue d’une gestion catastrophique de ces 2 stuctures,qui n’ont jamais tres bien rempli leur mission dans l’interet général,mais au fil du temp uniquement dans l’interet particulier des fonctionnaires au sein de ces structures.

      Oui,une réforme compléte avec appel aux agences d’interim doit etre mise en place afin de permettre aux chomeurs d’avoir enfin du répondant en face et de ne pas etre mis de coté ou livré à lui même ,c’est à dire,à l’abandon et donc à la précarisation de sa situation

      Oui,j’affirme que la gestion de 60 personnes par conseiller est possible et d’ailleur je postule pour ce type de poste

      Il est temps maintenant de donner aux citoyens en recherche d’emplois les moyens de leur permettre de revenir dans le marché du tarvail à profession équale.

      Les fonctionnaires de l’ANPE et encore de l’UNEDIC n’ont JAMAIS RIEN FAIT !

      Quand aux organisations syndicales qui se partagent la gestion de l’UNEDIC et des fonds de formation,il est plus que temps de mettre en application le financement public des organisations syndicales représentatives au niveau nationale comme cela existe pour les partis politiques et de laisser des professionnels de l’emploi prendre en main la conduite de cette nouvelle entitée


      • T.REX T.REX 3 octobre 2007 12:33

        à lerma(phrodite ?)

        Vous dites : « Oui,j’affirme que la gestion de 60 personnes par conseiller est possible et d’ailleur je postule pour ce type de poste ».

        Si vous postuler alors cela fera un chômeur de moins en france ; c’est une excellente nouvelle !

        Cette fusion, si elle est accompagnée d’embauchage pour gérer les chomeurs, sera parfaite, mais en général dans les fusions, c’est le contraire qui se produit.


      • ThierryàLyon 3 octobre 2007 14:25

        cher lerma,

        je suis informaticien depuis 1995 dans la même boîte sur une annonce transmise par un conseiller de ? ...

        l’ANPE ! Oui, gagné !!

        je me demande pourquoi je me fatigue à répondre à cet énergumène, mais bon ça défoule de temps à autre ...


      • Iwaya Sumire Iwaya Sumire 3 octobre 2007 14:27

        Juste une précision, pour lerma et d’autres. Bien que dépendants de l’UNEDIC, les employés de l’ASSEDIC ne sont aucunement des fonctionnaires, l’ASSEDIC étant une caisse privée. De plus, comme dans beaucoup de bureaux, les horaires d’ouverture n’ont strictement rien à voir avec les horaires des employés.


      • Xavier 3 octobre 2007 15:17

        Bonjour,

        - les conseillers de l’ANPE ne sont pas des fonctionnaires

        - horaires d’ouvertures des agences : grosso-modo 08h30/12h30 et 13h00/17h00, beaucoup d’agences sont ouvertes entre midi et 2.

        - la taille actuelle des portefeuilles est de l’ordre de 150 à 160 demandeurs d’emplois à recevoir chaque mois : rendez vous dans n’importe quelle agence et demander au premier conseiller venu

        - j’invite qui le veut à venir passer 1 ou 2 jours à l’agence ANPE dans laquelle je travaille.

        Bonne soirée.


      • anamo 3 octobre 2007 12:42

        La fusion ASSEDIC/ANPE n’est qu’une goutte d’eau pour apurer l’océan de la gabegie administrative.

        Quand on apprend, par expérience,
        - que très peu de formations sont ouvertes aux demandeurs d’emploi (très peu de financements possibles), même pour des secteurs dits « en tension »
        - que les formations sont, par contre, ouvertes sans restriction à toute personne en activité avec une multiplicité aberrante de financements
        - que le demandeur d’emploi est fiché pour un métier unique (même avec une expérience multiple),

        comment la ré-insertion peut-elle aboutir au travers d’un organisme, sans vrais moyens, tel que l’ANPE.

        Au final, l’ANPE participe, de fait, à la rigidité du marché du travail.

        Comme d’autres d’ailleurs, ... j’allais parler des syndicats !


        • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 3 octobre 2007 12:44

          @ l’auteur

          Permettez-moi de vous soumettre une courte observation, sans vouloir m’immiscer dans un débat interne à la France. Pour avoir vécu cette expérience, je vous propose ce commentaire.

          Il me semble que la démarche de la ministre Lagarde procède de deux objectifs : premièrement, faire en sorte que chaque chômeur dispose d’un interlocuteur unique pour gérer son retour à l’emploi et son indemnisation par une « fusion des réseaux » pour préserver l’indépendance des partenaires sociaux. Deuxièmement, revoir la gestion des deux structures : l’une « gérée paritairement au niveau national », fixerait « les règles d’assurance chômage et de la gestion financière des cotisations », l’autre appliquerait ces règles et assumerait l’ensemble « des missions au service des demandeurs d’emploi » actuellement effectuées par l’ANPE (recherche d’emploi, formation) et les Assédic (indemnisation).

          Pour avoir vécu de ce côté-ci cette expérience d’une réorganisation complète de ce types de structures, deux questions s’imposent, il me semble : le bénéficiaire profitera-t-il de cette réorganisation et si oui, comment ?, et si non, pourquoi ?

          Comme Libération pose fort bien la question, je vous la soumets : « &nbspau bout du compte, la fusion des deux réseaux permettra-t-elle, comme l’assure Christine Lagarde, « d’éviter les doublons » et de simplifier les démarches des demandeurs d’emploi ? Si oui, le jeu peut en valoir la chandelle ».

          Je vous remercie.

          Pierre R.


          • T.REX T.REX 3 octobre 2007 13:18

            à l’auteur :

            Bien vu de votre part, mais pour aller plus loin : Si il faut pour améliorer la performance de l’institution , comme le dit Mme LAGARDE, 1 personne pour 30 chômeurs alors pour 2 millions cela fait 66 667 employés.

            Combien seront-ils à votre connaissance après la fusion si l’on considère que l’effectif reste constant ?


            • xa 3 octobre 2007 13:40

              Attention TRex, l’ANPE « traite » 2 millions de chomeurs de catégorie 1, et pas mal d’autres chomeurs.... ce qui augmente le nombre de personnes nécessaires.

              Concernant les personnels, ils sont dans les 44000 au total (Unedic + ANPE).

              A titre de comparaison, en GB, on compte dans les 78000 personnes travaillant pour « l’ANPE ».


            • T.REX T.REX 3 octobre 2007 15:21

              Chouette alors, on va pouvoir embaucher entre 20 000 et 30 000 employé à l’ANPDIC. Le chômage est en voie de repli.


            • marc 16 octobre 2007 23:49

              Est-ce que le non-remplacement d’un salarié partant en retraite sur 2 s’applique ici ? Dans ce cas vous pouvez toujours courir poour avoir une personne pour 30 chomeurs ; ce sera à moyen terme une pour 120 ( si l’on compte une pour 60 en ce moment)


            • alexandre 3 octobre 2007 15:11

              Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer en lisant vos commentaires !! Pour parler d’un sujet, il faut le maîtriser un tout petit peu ... L’ANPE est ouvert 35h.par semaine au public, je pense que c’est raisonnable. Ni le personnel de l’ANPE ni de l’Assédic ne sont fonctionnaires, je ne sais pas ou vous avez été cherché cela !!! Quand aux compte-rendus d’activité, ils sont pareils que dans les entreprises privées, même fonctionnement. Je trouve que vous écrivez des absurdités dues ou à une frustration ou par ignorance, mais pitié arrêtez de véhiculer de fausses informations. Vous êtes bien content de trouver l’Assédic pour obtenir (et c’est votre droit) vos allocations chômage et d’obtenir de l’Anpe un emploi ou des renseignements. Et regardez autour de vous, je suis sûre que vous trouverez des personnes qui ont retrouvé un emploi en partie grâce à l’ANPE !!! Je suis à votre disposition si vous avez d’autres questions concernant ces deux organismes.


              • h2b1 3 octobre 2007 15:12

                Si ces fonctionnaires n’ont jamais rien fait (vous semblez assez bien informé pour y être déjà !!) pourquoi voulez vous y entrer ? ténté ??


                • alexandre 3 octobre 2007 15:22

                  Bravo pour votre article, un conseiller ANPE n’a jamais eu 60 personnes à suivre, il faut multiplier par 2 voir 3 le chiffre. Tout ce que vous écrivez est vrai et c’est dommage que les médias ne se documentent pas avant de relayer des informations.


                  • moebius 3 octobre 2007 15:29

                    la totale incompétence et l’amateurisme de ce gouvernement inféodé aux interets représentés par le MEDEF est de plus en plus évident. (Voir la nouvelle affaire EADS)


                    • moebius 3 octobre 2007 15:29

                      ...lutte des classes...


                    • Max 3 octobre 2007 15:43

                      @ lerma : pas besoin d’être agressif, si vous avez des questions, posez les tranquillement...

                      « Quel sont les horaires d’ouvertures de l’UNEDIC et de l’ANPE ? » = c’est variable, chaque structure à ses propre horaires, déterminer en fonction des besoins et possibilités locale. En gros, autour de 40 h par semaine, avec très souvent des ouvertures le midi. Sachant que le travail de rdv n’est qu’une petite partie de l’activité de ces structures (il y a la relation avec les entreprises, l’administratif, etc).

                      « Quel est le nombre exact de personnes travaillant des ces structures » = autour de 14.000 pour l’unedic (pour 18 millions de salariés et , hum, 1,5 millions ( ?) d’indemnisés). Pour l’ANPE, 26/27 000 salariés, pour à un instant t 3,2 à 3,5 millions d’inscrits. En tout donc 40.000 à 42/43.000 personnes.

                      « ont-ils comme dans des entreprises privées (normal) des comptes rendus d’activité à rendre » = comme tout le monde of course. L’Unedic étant une structure privée avec « mission de service publique » (gestion paritaire, syndicats d’employeurs et d’employés), le personnel comme pour toutes les entreprises du bas en haut rend des compte à son n+1, et le CA de l’unedic aux adhérents (entreprises et salariés) + à l’Etat.

                      « Qui ici peut dire,que l’ANPE lui à déjà proposé un boulot » = L’ANPE gère plusieurs millions d’offre d’emploi par an, de mémoire au moins 3 millions, satisfaites à plus de 80%, cela fait 2,4 millions de contrats de travail conclus grâce à l’ANPE.

                      « Comment se fait-il que les services informatiques communiquent tres mal entre ces 2 structures ? » = et bien c’est très simple, l’unedic qui fédère les assedic est une structure privée, gérée par les syndicats (« patrons » et employés), c’est un assureur, comme le gan, la maïf, la GMF, la matmut, etc. L’ANPE est une agence de l’Etat, fondée en 1967. Deux systèmes informatiques car deux structures totalement différentes, n’ayant en commun qu’une parti de leur « client ».

                      « n’ont jamais très bien rempli leur mission dans l’interet général,mais au fil du temps uniquement dans l’interet particulier des fonctionnaires au sein de ces structures. » = Il n’y a pas de fonctionnaire à l’unedic, puisque c’est une structure privée (fédération loi 1901 d’associations loi 1901), ni à l’ANPE, agence gouvernementale, avec un personnel ayant des contrats de droits privés.

                      « une réforme complète avec appel aux agences d’intérim » = les agences d’intérim sont des structures surtout intéressé par les profils qualifiés (maçon, bac pro et 10 ans d’expérience, permis et voiture,...). Par nature une entreprises fait appel à une agence d’intérim, soit pour avoir des profils pointus, soit pour avoir de suite du personnel autonome sur un poste pour une courte période, soit pour ne pas prendre de risque avec un contrat de travail. A noter, toutes les agences d’intérim diffusent un très gros volume de leur offre à l’ANPE. ANPE qui fait alors gratuitement le travail de recherche de candidats pour les agences d’intérim, qui facturent ensuite le service aux entreprises...

                      « Oui, j’affirme que la gestion de 60 personnes par conseiller est possible » = bien sur que c’est possible, et cela serait une bonne chose, sauf que là vu que l’on est à 150 à 200 personnes par conseiller, pour passer à 60, il faut doubler le nombre d’employé à l’ANPE, et pour passer à 30 comme le souhaite Mme la ministre, il faut multiplier par 4 le nombre de personne à l’ANPE, soit au moins 50.000/55.000 embauches à faire.

                      @T.REX « Bien vu de votre part, mais pour aller plus loin : Si il faut pour améliorer la performance de l’institution , comme le dit Mme LAGARDE, 1 personne pour 30 chômeurs alors pour 2 millions cela fait 66 667 employés. Combien seront-ils à votre connaissance après la fusion si l’on considère que l’effectif reste constant ? » = Coucou, attention, il y a 3.000.000 de personnes en catégorie 1 inscrit actuellement (personne disponible recherchant un cdi à temps plein). Si l’on ajoute les autres catégories de demandeur d’emploi, on est à 3,3/3,5 millions de demandeurs d’emploi. Et surtout, surtout, il y a un gros biais méthodologique dans les réflexions qu’on les gens sur les demandeurs d’emploi, ce n’est pas un stock, c’est un flux, les inscrits du 1er janvier ne sont pas les même que ceux du 1er février, qui ne sont pas les même du 1er mars, etc. cela implique beaucoup, beaucoup de chose (à développer une autre fois). @xa

                      « A titre de comparaison, en GB, on compte dans les 78000 personnes travaillant pour « l’ANPE ». » = Oui, curieux non ? Dans les pays « Libéraux » (terme utilisé pour pointer du doigt le paradoxe français), il y a plus de conseillers à l’emploi qu’en France. On pourrait citer les Pays-Bas, le Danemark, etc.


                      • Lucid Lucid 3 octobre 2007 23:09

                        Bravo, Bravo et encore Bravo pour ton article mais dis moi Max pour être aussi pointu et informé tu ne peux qu’être comme moi...un salarié de l’Agence ! On se sent moins seuls en tout cas. Bon courage à toi pour les ppae, smp, rzt, azla, aa, pst, comme on dit en ANPESIEN !


                      • marc 16 octobre 2007 23:59

                        A l’auteur, faudrait-il conclure de votre démonstration que lerma n’est qu’un provocateur ( au profit de qui donc ???) chargé de répandre systématiquement dans l’opinion la haine des salariés les mieux syndiqués et les mieux protégés par un satut, et ce au prix de mensonges répétés ad nauseam ?


                      • Inquiet 3 octobre 2007 15:51

                        Qu’on soit bien clair :

                        J’ai horreur de ce gouvernement, et plus particulièrement des idées véhiculées par Mme Lagarde.

                        Je n’ai aucune estime pour « l’esprit d’ouverture » trompe-l’oeil de ce gouvernement.

                        Je suis convaincu que Mme Lagarde, soit a fait exprès, soit a eu mauvaise connaissance de ses dossiers, concernant sont chiffre de 60 donné plus probablement à la roulette russe qu’autre chose.

                        Et qui plus est je rêve d’éléction anticipées donnant une nouvelle chance aux vrais débats pour se débarrasser de ce que je considère les vrais profiteurs du système : la clique à sarko et ses potes.

                        Et pourtant malgré tout celà : je suis favorable à cette réforme de guichet unique.

                        Je ne suis pas dupe, je me doute bien que l’intérêt est d’abord d’économiser de la main d’oeuvre.

                        Mais on ne peut pas ignorer cette abérration de disfonctionnement basé sur le syndrome du « ping-pong ». Il ne peut plus s’agir aujourd’hui d’une simple mission de moyens, des objectifs de résultats doivent être mis en place.

                        Maintenant, il est vrai que j’aurais préféré d’autres interlocuteurs que Mme Lagarde.


                        • LE CHAT LE CHAT 3 octobre 2007 16:18

                          c’est qu’elle fatigue ! il faudra songer à la relève de Lagarde ! smiley


                          • Vincent 3 octobre 2007 16:51

                            Je vous propose un petit calcul assez simple.

                            35h00 par semaine soit annuellement :

                            35x47 (5 semaine de CP oblige)= 1645h00 (ou 98 700 min)

                            250 dossier à gérer par mois (sous entendu un entretient par mois), donc on ramène ça annuellement sur 11 mois grosso modo vu que durant 5 semaine c’est congé.

                            11x250=2750 entretiens.

                            (98 700)/ (2 750 )=35 min / entretien dans le cas le plus défavorable.

                            Je ne sais pas si cela est aberrant, je n’ai qu’un vague souvenir des quelques entretiens que j’ai pu passer avec mon « conseiller » mais j’ai souvenir que le temps d’attente effectivement été assez long, est qu’en gros l’entretien durait à peine ¼ d’heure.

                            La grosse ½ heure allouée par dossier ne me parait pas déconante à partir du moment où la recherche d’emploi est surtout faite par le chercheur d’emploi, et que l’ensemble des offres est accessible sur le ternet.

                            Durant les quelques mois de chômage que j’ai eu à subir en 1998 (2 mois) et 2000 (2 mois et demi) les seules fois où je suis allé à l’ANPE, c’était pour me faire enregistrer et confirmer que je cherchais toujours du boulot et enfin pour savoir comment remplir les 25000 feuilles demandées.

                            Alors même si la ministre s’est trompée dans ses chiffres, le job ne me paraît si difficile que cela d’autant plus qu’avec les moyens informatiques actuels il est très simple de mettre un profil recherché en adéquation avec celui d’un demandeur d’emploi.

                            A ce que je sache les employés des ANPE ne vont pas prospecter les entreprises pour leur demander si elles ont des postes disponibles.

                            Donc s’agissant d’une démarche uniquement d’aiguillage, il me semble qu’une ½ par personne est amplement suffisante.

                            Par contre peut-être que cela a changé est que le boulot demandé est plus complexe, auquel cas cela serrait plus difficile à faire mais réalisable.


                            • alexandre 3 octobre 2007 17:25

                              Malheureusement, vous ne connaissez pas le travail d’un conseiller ANPE, alors ne faites pas de calcul de temps passé avec un demandeur d’emploi. Ce que vous décrivez ,n’est qu’une partie du travail d’un agent ANPE, et bien sur qu’ils sortent rencontrer les Entreprises régulièrement afin de collecter les offres d’emploi. Et qui traite les offres des entreprises ? Vous pensez réellement qu’il suffit de tapoter sur son ordinateur ? Et les ateliers, qui les animent ? Et le courrier des demandeurs d’emploi ? Et le standart ? la liste serait longue si je vous décrivais le travail à l’ANPE.


                            • Max 3 octobre 2007 16:55

                              Coucou l’intérêt de la fusion est un autre débat, je poitais juste un manque évident de maîtrise du dossier dans les hautes sphères du pouvoir...

                              Pour le rapprochement, ne sous-estimez par la complexité des deux métiers unedic / anpe. Assureur d’un coté (unedic), cabinet de recrutement et coatch à l’emploi de l’autre (anpe).

                              Un exemple simpliste mais parlant, vous avez un accident de voiture, votre assureur en fonction de votre contrat évalue votre préjudice et vous indemnise, d’un autre coté, votre garagiste répare votre véhicule. Pensez-vous qu’une seule et même personne pourrait être et votre assureur et le moment venu votre garagiste ?

                              C’est un peu ce que dont rêve certains avec le fusion unedic/anpe.

                              Non, vous aurez dans un même lieu toujours des conseillers plus spécialisés dans l’administratif lié à l’assurance chômage et d’autres spécialisés dans l’accompagnement. Ces derniers eux même spécialisés dans diverses choses, accompagnement emploi, ou formation, ou rmiste, ou Th, ou sortant de prison, ou... Trop de choses pointues, changeant tout le temps à maîtriser...


                              • Max 3 octobre 2007 17:05

                                @Vincent

                                « A ce que je sache les employés des ANPE ne vont pas prospecter les entreprises pour leur demander si elles ont des postes disponibles. »

                                Si si, bien sûr ! Ils se déplacent dans les entreprises, et avec leur véhicule perso assuré par eux même en plus !

                                Juste remboursement des frais d’essence...

                                La gestion de la partie entreprise du poste de conseiller à l’emploi anpe, c’est 30 à 40% du temps de travail.

                                Votre calcul est intéressant, mais très très loin du métier. Juste pour convoquer son monde à ses rdv, pour un conseilelr anpe, compter 30 minutes à une heure par jour (gestion des convoc, des présent/absent, document divers à faire en cas d’absente tel que demande d’explication, etc).

                                Quand au système informatique, il est absolument infame et apporte plus de Pb que de solution, il n’y a jamais eu d’argent mis dans celui-ci. Idem à l’unedic.


                              • Atlantis Atlantis 3 octobre 2007 18:38

                                ah, bon, faut être compétent et informé pour être ministre (ou président) ? on m’aurait menti ?


                                • moebius 3 octobre 2007 20:28

                                  ...ce gouvernement est n’importe quoi, l’ensemble de la classe politique est n’importe quoi. Agora vox est n’importe quoi nous ne sommes que du n’importe quoi, mais...


                                  • moebius 3 octobre 2007 20:28

                                    ...lutte des classes...lutte des classes.


                                  • Lucid Lucid 3 octobre 2007 22:56

                                    Le conseiller ANPE que je suis confirme avec effroi que MMe Lagarde raconte effectivement...n’importe quoi ! En ce qui me concerne j’ai 117 personnes à voir pour ce mois, et je ne suis pas à plaindre comparé à d’autres de mes collègues... Par contre ce projet de fusion m’intéresse, il devrait « en théorie » nous apporter une meilleure maitrise, à nous agents de l’ANPE, des outils et procédures Assédic et vice-versa. La qualité du renseignement et du conseil pour les demandeurs d’emploi devrait s’en trouver renforcée. Je suis pour cette fusion, ce qui m’inquiète ce sont les conditions de cette fusion, et les aberrations qui ne manqueront pas d’être pondues par les crânes d’oeufs des ministères... Les solutions pour rendre plus performants les services publics, les grandes administrations, sont dans les mains et dans les têtes des opérationnels, des gens de terrain issus de la société civile. N’attendez rien (à part des ennuis) des froids technocrates parisiens qui n’ont jamais vu un usager de leur vie et qui pantouflent depuis 30 ans dans les cabinets ministériels...

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