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Quand les députés tuent le bon père de famille (pour le remplacer par le mauvais)

Ce mois de janvier vient à peine d'entamer son dernier tiers que l'année 2014 semble d'ores et déjà s'annoncer comme un grand cru dans le n'importe-quoi orwellien qui parasite l'esprit de la quasi-totalité de l'établissement politique français -et de la totalité de la fraction gauche de celui-ci. De Manuel Valls combattant les quenelles nazies sodomites avec toute la vaillance d'un Don Quichotte affrontant les moulins à vents -tandis que dans son dos la criminalité, la véritable, celle qui vole, qui viole et qui tue, explose- au soutien plus que jamais affirmé du Quai d'Orsay aux faux musulmans mais vrais dégénérés de la rébellion syrienne -les "anthropophages", comme les surnomme affectueusement Bassam Tahhan1- aux visions extatiques de Michel Sapin qui voit dans la hausse du chômage le signe de la reprise, sans oublier l'impayable tandem Belkacem-Peillon, les Shirley et Dino du Gender, qui à la rentrée prochaine imposeront le port de la robe pour les garçons dès la maternelle et une épreuve de masturbation obligatoire pour passer en sixième2 ; bref, plus aucun doute n'est permis : en France, Ubu, réincarné en Flamby, est roi.

Chacun des exemples que j'ai cités plus haut se démarque par son exceptionnelle gravité : attaques en règles contre la liberté d'expression, complicité de crimes de guerre, volonté de laisser l'économie française, ou ce qu'il en reste, s'effondrer - des ruines que les Américains n'auront plus qu'à se baisser pour récupérer lorsque sera instauré le grand charnier transatlantique ; enfin destruction des structures, y compris héritées de la seule nature, soutenant l'existence même de la société. Il y aurait de quoi écrire sur chaque sujet.

Pourtant c'est sur une toute autre "réforme" que je me pencherai ici. Une réformette, même, oserai-je dire un point de détail, qui ne mériterait pas davantage qu'un entrefilet dans la rubrique nécrologique du sens commun, première victime de la modernité ; si ladite réformette ne portait le stigmate de l'origine -ou d'une origine- de tous les maux des sociétés dites "occidentales".

 

Crise d'acné féministe ?

Or donc, quelle est cette réformette ? Le 22 janvier, l'Assemblée nationale, débattant le fameux autant que fumeux projet de loi sur l'égalité homme-femme1 ont voté un amendement qui supprime de tous les textes l'expression "en bon père de famille", notion importante héritée du droit romain, désignant une personne -pas forcément un homme, d'ailleurs- "prudente et diligente, attentive, soucieuse des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s'il s'agissait des siens propres".

L'argumentaire, lamentable et sophistique, à l'origine de cette révolution -car nous verrons que loin d'être une réformette comme je le prétendais plus haut, il s'agit d'une authentique destruction du patrimoine juridique, et au-delà, civilisationnel, français et même européen- ne surprendra personne : "dans ma vie, j'ai signé plusieurs contrats où je m'engageais à gérer le bien “en bon père de famille”. Ça m'a toujours dérangée : faut-il donc avoir un phallus pour bien gérer des biens ? Quand on doit signer cela, c'est particulièrement révoltant, car on renie son identité de femme et sa capacité de gestion en tant que femme"2, déclare ainsi Brigitte Allain, élue écologiste apparemment plus préoccupée par la pollution machiste des lois que par celle, chimique et mortelle, de l'air, de l'eau et de la terre. Preuve surnuméraire de l'escroquerie que constitue l'écologie politique, mais passons.

Or donc, désormais, il ne sera plus demandé, par exemple, à un locataire d'user de la chose louée "en bon père de famille", mais "raisonnablement". Nul besoin d'être un juriste émérite qu'en comparaison de la définition à la fois complexe et complète donnée plus haut -" personne prudente et diligente, attentive, soucieuse des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s'il s'agissait des siens propres"- l'adverbe "raisonnablement" témoigne déjà, à minima, de la pauvreté langagière de nos parlementaires. On aurait cependant tort de n'y voir qu'une énième manifestation de l'idéologie orwellienne sous-tend l'ensemble des mesures prises par la gauche depuis l'élection de François Hollande3. Car à cet appauvrissement du vocabulaire juridique correspond non seulement l'appauvrissement du droit lui-même, mais sa soumission à une logique nouvelle. De ce point de vue, que l'expression attaquée soit un legs de Rome n'a rien d'une coïncidence.

Il convient donc de dépasser les seule arguties ineptes des féministes. Rien de nouveau sous le soleil en ce qui les concerne : filles de la Modernité -et de son désir d'Ignorance-, elles s'attachent systématiquement à la forme au détriment du fond, à l'annexe plus qu'à l'essentiel. Car il en va des expressions idiomatiques type "bon père de famille" comme des règles de grammaire sur l'accord des adjectifs -autre cheval de bataille, pour ne pas dire destrier de guerre, de ces pourfendeuses sélectives d'inégalités- ; et il en va des contrats comme de n'importe que texte : quand on s'échine à y traquer le moindre héritage "patriarcal", on est obligatoirement condamné à négliger son contenu. La déclaration citée plus tôt de Mme Allain a en effet quelque chose de dérangeant et de délirant. À titre personnel, j'ai beaucoup de mal à imaginer qu'une adulte lisant un contrat puisse buter sur quelques mots au motif qu'ils renierait "son identité de femme". Comme si ces mêmes mots n'étaient précisément destinés qu'à rabaisser les femmes, quand ils véhiculent des notions fortes et indispensables à l'existence et au bon fonctionnement de la société. Bien évidemment, si l'on valide la vision féministe, je perds ici mon temps, car on quitte la sphère de l'analyse juridique pour rentrer de plein pied dans celle de l'égocentrisme pathologique. Je suis juriste, pas psychiatre.

Certes, l'expression "pater familias" renvoie effectivement à un système patriarcal... c'est-à-dire à un système où c'est le père qui dirige la famille et la représente aux yeux de la société. Mais il serait bon de se demander si c'est réellement cette notion de primauté masculine qui dérange nos élus de gauche. Pour répondre à cette question, il suffit d'imaginer ce qui se serait passé le 22 janvier dernier si Rome, au lieu d'être un patriarcat, avait été un matriarcat -la famille régentée par la mater familias- et que l'expression figurant dans le Code civil avait donc été "en bonne mère de famille".

 

Triomphe de l'individualisme

La réponse est hélas évidente. L'amendement aurait été proposé et voté de la même façon, et Brigitte Allain, au lieu de se plaindre que les textes de lois l'injuriaient en tant que femme, se serait offusqué qu'ils la renvoient à sa seule fonction sociale d'enfanter, le statut de mère étant bien évidemment infamant.

Dès lors, deux possibilités s'offrent à nous. Soit l'on se borne à considérer que le féminisme est une maladie mentale incurable qui devrait valoir à celles -voire à ceux, l'épidémie étant transmissible à l'homme- qui en souffrent le bénéfice d'un statut d'affection de longue durée et des soins remboursés par la Sécurité Sociale ; soit l'on admet que la question du genre exprimé dans l'expression idiomatique "en bon père de famille" n'est pas la vraie raison de cet acharnement à effacer l'héritage romain recelé par le Code civil. L'on ne peut pas non plus se contenter d'y voir une nouvelle attaque contre l'histoire et l'identité française, cette fois sur le front du Droit, bien que cet aspect soit éminemment présent dans certaines déclarations politiques ou médiatiques, par exemple lorsqu'on nous explique que cette expression serait "d'un autre temps". Éternel mépris du Moderne qui crache sur l'Ancien auquel, pourtant, il doit tout.

Vous l'aurez compris, c'est la seconde option que je validerai ici. Fort justement, quelle était donc, dans l'esprit de Benjamin Constant, la différence entre l'Ancien et le Moderne ? Le premier était avant tout un Citoyen, la part infime organique d'un Tout -la Cité- auquel il participait activement en vue du bien commun. Le second n'est qu'un jouisseur : les lois de la Cité n'ont pas vocation à assurer le bien commun, seulement la liberté individuelle de ses membres. L'Ancien aspire à faire partie de la Cité ; le Moderne ne rêve que de s'en affranchir.

Mais quel rapport avec l'amendement écologiste, me direz-vous ? On a déjà vu que, dans l'expression "bon père de famille", le mot "père" est en réalité contingent. Or c'est l'expression dans son ensemble qui a été supprimé. En effet, en admettant que Mme Allain aie raison, que ces mots portent une atteinte insupportable à la dignité de toutes les femmes, il eût été facile de remplacer "en bon père de famille" par "en bon chef de famille", "en bon responsable de famille", "en bon chargé de famille", voire, car j'ai failli oublier que nos députés ne disposaient que d'un vocabulaire limité, "en bon parent".

Or il n'en a rien été. Car davantage que le mot "père", c'était le mot "famille" qu'il fallait à tout prix éliminer de nos textes de lois, de même que toute notion susceptible d'y renvoyer un tant soi peu. Après la séquence abominable de l'abattage en faveur du mariage homosexuel, véritable déclaration de guerre à la société française4, on ne s'étonnera même plus des diverses manifestations de cette hargne mortifère envers tout ce qui a trait à l'existence même de la famille et à ses fondements, qu'ils soient sociaux -le mariage- ou juridique -la filiation.

Cependant, il ne faudrait pas s'arrêter en si bon chemin. La réforme induite par l'amendement écologiste ne se cantonne pas à affirmer symboliquement la volonté de destruction de la famille et, au-delà de celle-ci, du lien social lui-même. La suppression de la référence au bon père de famille et son remplacement par la référence à la raison participent de cette déconstruction systématique du tissu de la société et des règles qui en constitue le maillage indispensable. Le pater familias -ou la mater familias-, le chef de famille, est un Ancien : il ressort nettement des termes de la définition juridique de cette notion qu'elle ne renvoie pas à la seule personne directement concernée par le contrat, mais à la collectivité, à la Cité. Celui ou celle qui gère en bon père de famille ne doit pas simplement agir comme si l'objet du contrat -le bien loué, pour reprendre le précédent exemple- lui appartenait momentanément, mais comme s'il devait être transmis à ses enfants. Les mots "en bon père de famille" renvoient donc à une véritable responsabilité. À l'inverse, la seule référence à la "raison" élimine de nos textes de lois cette idée de responsabilité, au profit d'une simple logique de l'intérêt individuel, d'où une réduction drastique des obligations à la charge du contractant. Gageons d'ailleurs que cette réduction ne sera pas sans effet sur l'interprétation des contrats dans les années à venir, avec à la clé quelques mauvaises surprises pour les cocontractants de la personne "raisonnable", car là où le bon père de famille renvoyait à des comportements objectifs et plutôt intangibles, la nouvelle notion paraît clairement subjective, et conduira probablement à relativiser l'appréciation du comportement "raisonnable" en se basant sur des standards actuels dont on sait pertinemment qu'ils se démarquent par leur extrême médiocrité5.

Derrière l'apparent féminisme de la réforme se cache donc une nouvelle soumission à l'ordre libéral qui infecte la société française. Derrière la réfutation de la famille se dissimule le rejet viscéral de toute responsabilité, de toute obligation qui entraverait l'individu dans sa liberté de jouir, ici et maintenant, en le forçant à prendre en considération un ailleurs et un après qui ne le concerne en rien directement. Après moi, le déluge, et passez muscade. Là où la notion de bon père de famille correspondait à une logique collective, où chacun se sait nécessairement partie d'un tout supérieur, le renvoi à la seule "raison" implique un appauvrissement du lien social par la mise en avant exclusive de l'appréciation individuelle et subjective, ce qui promet, à tout le moins, un engorgement futur des tribunaux. Ces mêmes tribunaux dont Platon avait déjà écrit, dans la République, qu'avec les hôpitaux ils étaient le signe irréfragable d'une société malade, physiquement et mentalement.

Autant dire mourante.

 

 

1 Les gens de gauche authentiques attendent toujours la version patron-employé. M'est avis qu'ils devront attendre une vie future.

3Ainsi de la volonté de pousser les pères à prendre un congés parental, faute de quoi on réduirait celui de la mère. Pour Delphine Batho, il s'agit d'une incitation. En bon français, on appelle ça autrement. En l'occurrence du chantage.

4"Un hétéro, une balle ; une famille, une rafale" pouvait-on lire dans les manifestations favorables à la loi Taubira : si après ça vous n'avez pas compris, vous êtes irrécupérable

5On pensera par exemple au propriétaire lésé qui retrouvera son appartement laissé dans un état "raisonnablement dégueulasse" par le locataire.

 


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19 réactions à cet article    


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 25 janvier 2014 12:43

    Intéressant. Très pertinent. Soralien quoi... Merci !


    • claude-michel claude-michel 25 janvier 2014 12:56

      Vous avez voulu la gauche....bouffez là jusqu’à la lie.. !


      • claude-michel claude-michel 25 janvier 2014 13:57

        En plus ils ne sont pas content.. ?

        Des veaux disait De Gaulle... !


      • Dwaabala Dwaabala 25 janvier 2014 13:18

        Passionnant. Merci.


        • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 25 janvier 2014 16:06

          Vous méritez le prix du journalisme citoyen.
          Haut la main.


        • Prudence Gayant Prudence Gayant 25 janvier 2014 16:24

          Qu’auraient donc dit les hommes si au lieu de père on avait écrit mère ? Ils auraient crié au scandale. Cela n’aurait été qu’une tournure de phrase après tout.

          Mais tourner autour du pot juridique pour faire avaler des couleuvres aux femmes, vous vous y entendez à merveille. Les femmes gèrent en tant que femme et non en tant que bon père de famille. Sortez la tête de votre pot à tabac, nous sommes en 2014 et oui les choses changent et quand bien même à votre désavantage à présent !
          Vous n’en serez pas moins homme pour autant, mais vous n’avez plus la main-mise sur la vie des femmes. Faudra bien vous y faire.
          Priez plutôt que les choses n’évoluent pas encore plus pour votre qualité d’hommes !

          • El Old Fritz El Old Fritz 25 janvier 2014 20:12

            Merci, chère Madame, d’apporter de l’eau à mon moulin en nous démontrant une fois de plus que l’essence du féminisme repose sur un égotisme forcené alimentant un délire de persécution permanent. A vous entendre, je ne défends l’expression « en bon père de famille », que par un plaisir pervers de maltraiter les femmes. Mais très franchement, je n’ai que faire de l’ego, fût-il surdimensionné, des féministes. En revanche, j’ai tout de même noté quelques points de votre commentaire qui méritent qu’on s’y attarde.

            "Qu’auraient donc dit les hommes si au lieu de père on avait écrit mère ? Ils auraient crié au scandale. Cela n’aurait été qu’une tournure de phrase après tout."

            M’est avis qu’en pareil cas les hommes n’en auraient rigoureusement rien eu à braire. Pour la simple raison que contrairement aux féministes (je dis bien aux « féministes », non aux femmes dans leur globalité), la plupart des hommes ne croient pas que le monde, la nature, la société ou même la grammaire leur en veulent. A titre d’exemple, je ne connais aucune association d’hommes qui milite pour l’interdiction du mot « sage-femme », alors même que de nombreux hommes exercent cette profession. A l’inverse, les féministes sont obsédées par la féminisation des noms et des mots.

            "Les femmes gèrent en tant que femme et non en tant que bon père de famille.« 

            Faux. De deux choses l’une : soit elle gère »en bon père de famille", c’est-à-dire dans l’intérêt de sa famille (donc des générations futures) ; soit elle gère en femme (en individu, donc exclusivement pour sa gueule). C’est à se demander si vous avez seulement pris la peine de lire mon article.

            « Sortez la tête de votre pot à tabac »

            Merci, je ne fume pas. Je laisse ça aux féministes qui voient dans le cancer du poumon le signe de leur liberté acquise sur le méchant homme.

            "nous sommes en 2014 et oui les choses changent et quand bien même à votre désavantage à présent ! Vous n’en serez pas moins homme pour autant, mais vous n’avez plus la main-mise sur la vie des femmes. Faudra bien vous y faire.

            Priez plutôt que les choses n’évoluent pas encore plus pour votre qualité d’hommes !"

            Les choses changent, certes, mais à l’avantage des femmes ? Votre arrogance toute féministe vous masque l’ampleur du désastre qui guette la femme occidentale (car n’oublions pas le caractère ethnocentrique de vos propos). Son corps est devenu une décharge chimique (je pense en particulier à la pilule qu’on distribue maintenant comme une sucrerie à des gamines pas encore pubères) et son esprit un charnier où pourrissent les idées prométhéennes les plus monstrueuses (les féministes américaines commencent à réclamer « l’avortement post-natal »... mais j’imagine que cela ne vous choque nullement). Libre ? Elle est l’esclave de l’industrie pharmaceutique, de la publicité, des docteurs Folamour de la théorie du genre et autres inepties dégénérées.

            C’est donc bien pour les femmes que je prierai, chère Madame : elles en auront bien plus besoin que les hommes. Ne serait-ce que pour retrouver un sou de bon sens.


          • Francis, agnotologue JL 25 janvier 2014 16:33

            Excellent, bravo Ed Old Fritz.

            Rien à redire.

            Sauf cette phrase : ’’dans son dos la criminalité, la véritable, celle qui vole, qui viole et qui tue, explose’’, vous auriez pu ajouter : celle qui empoisonne. Mais je note avec satisfaction que vous vous êtes très bien rattrapé plus loin.


            • anamo 25 janvier 2014 16:55

              Gonflé à bloc l’auteur !
              Il aurait dû éviter d’opposer les expressions « en bon père de famille » et « raisonnablement » (et « raison »).
              Ce n’est pas un problème de manque d’imagination.
              La raison est une conscience collective, condition qui semble gêner l’auteur de l’article qui paradoxalement vitupère contre le « triomphe de l’individualisme ».
              « en bon père de famille », expression « bon enfant », juridiquement floue, franchouillarde à souhait peut se révéler en une culture de l’excuse inadmissible, s’exprimer en dérives sociales et comportementales d’un autre âge, rendues inattaquables, avant que d’être une expression du féminisme.
              L’écologiste de parade citée par l’auteur ne vole pas plus haut non plus.


              • anamo 25 janvier 2014 21:05

                Le pochtron qui trompe sa femme, bien évidemment, au foyer, mais qui se tient bien en société, calamiteux dans ses responsabilités professionnelles (pourquoi pas politiques) mais fait porter le chapeau à d’autres. On en a tous connu. Peut parfaitement considérer et être considérer se comporter en « bon père de famille » et le revendiquer, mais, en aucun cas être considérer comme raisonnable au regard de la société.


              • non667 25 janvier 2014 18:44

                ça suffit de marcher sur la tête ! le pen vite ! smiley smiley smiley smiley


                • Mmarvinbear Mmarvinbear 25 janvier 2014 19:08

                  Ah non, c’est plus ça le slogan. Maintenant, c’est « Marine, ça urge. »


                  Moi j’avais proposé « Marine, ça purge » mais bon ça n’a pas été retenu, je sais pas pourquoi...^^

                  Plus sérieusement, il faudrait en finir avec cette notion « d’homme providentiel ». Surtout avec l’extrême droite. Si on en croit les slogans du parti des années 80, on serait déjà en pleine république islamique, avec des minarets partout et que du hashish halal à fumer. 

                  Je n’ai pas eu cette impression en finissant ce midi mes paupiettes de porc d’hier.

                  Il vaudrait mieux de toute façon éviter le FN. Si ils gèrent la France comme ils ont géré leurs villes conquises en 95, on va se retrouver avec un pays transformé en mouroir, avec de jolis palmiers pour décorer et faire oublier que le maire pioche dans les caisses qui ne sont pas à lui.

                  Il y a mieux je trouve.

                • 65beve 65beve 25 janvier 2014 19:09

                  Il faut dire aussi que nous employons cette expression des dizaines de fois par jour.


                  • aspic aspic 25 janvier 2014 19:19

                    Actualité brûlante, vu le nombre d’articles autour de ces sujets !
                    J’avais envie d’en faire un article en parodie, mais vous l’avez très bien résumé !

                    « Bon père de famille » !
                    « Normalement prudent et diligent, attentif, soucieux des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s’il s’agissait des siens propres, le bon père de famille est utilisé par les juristes comme mètre étalon pour définir, dans un contexte donné, la norme comportementale en se rapportant à un individu de référence. »

                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_p...

                    http://www.assemblee-nationale.fr/1...

                    La notion de « Bon père de famille »est une notion de droit, cela n’a rien de rétrograde ni de patriarcal !
                    On ne peut pas remplacer cette notion par « raisonnable ».

                    Cette notion part d’une situation de la « famille » :
                    un couple formé par un homme et une femme, ayant les mêmes droits mais des tâches différentes, selon leur nature.
                    C’est naturellement au père de famille d’être prudent et de penser à conserver, protéger cette entité qu’est « la famille », non pas en dominant, mais en se donnant, en servant les besoins de chaque membre de cette entité.
                    Cette entité « la famille », bien vécu dans ce sens sera une force morale et un point essentiel pour toute la société autour.
                    Je vois que cette notion gène pour certains femmes, mais je n’ai jamais pu remplacer ma femme pour allaiter nos enfants, il ya d’autres tâches qu’elle ne peut pas faire (différence de la taille, force), cela n’empêche pas dans certains couples que ce soit la femme, costaud, qui arrive mieux à enfoncer des clous, tandis que l’homme s’occupe des enfants.
                    Notre couple tient toujours car nous avons pu partager les tâches autant que possible, j’ai presque les larmes aux yeux quand je pense aux moments que j’ai pu éduquer mes fils, leur apprendre à lire, écrire, n’ayant même pas de congé parental car nous étions des indépendants, gèrant un commerce ! Cela a demandé beaucoup de sacrifices, notion qui va certainement disparaître dans le futur, se sera à l’état d’éduquer les enfants.


                    • El Old Fritz El Old Fritz 25 janvier 2014 19:53

                      Tout à fait d’accord avec vous sur ce qu’est et doit être une famille : une entité, une unité, une personne morale tacite assurant la défense de tous ses membres, un noyau irremplaçable de solidarité basé sur autre chose que la seule volonté ; et non pas une collection d’individus se tirant dans les pattes à la moindre occasion.

                      C’est malheureusement cette seconde vision qui prévaut de nos jours, surtout chez les femmes il est vrai, mais pas seulement : la société occidentale produit désormais des psychopathes, au sens clinique du terme, c’est-à-dire des gens incapables d’empathie. Dès lors, l’amour lui-même devient impossible, puisqu’il suppose l’abdication d’une part de son propre ego pour faire une place à l’Autre. Or cette abdication (ce sacrifice, disiez-vous fort justement), littéralement cet acte sublime d’abnégation, est devenue virtuellement impensable dans nos sociétés modernes où chacun se perçoit comme le souverain exclusif d’un royaume borné par le corps et ses extensions (le premier se voyant réduit à l’état de « propriété primaire », susceptible d’être vendu ou loué, en tout ou en partie).

                      Cordialement.


                    • anamo 25 janvier 2014 21:29

                      Sacrifice, abdication, abnégation. Ne s’agirait-il pas ici d’une alliance contre nature, une fade convention de société que la constitution d’une famille. Forteresse au pied d’argile qui demande à être défendue.
                      A cela, je préfère une convention morale entre époux basée sur l’échange et le partage, l’enfant en étant le fruit et la continuité. Le tout rayonnant sur son entourage, forte de son unité et de sa cohésion, sans besoin de « défense » particulière.
                      L’union homosexuelle peut, aussi, effectivement remplir les conditions de mon point de vue, mais c’est un autre débat.


                    • totor101 totor101 26 janvier 2014 12:45

                      Ben oui !
                      le bon père de famille s’est ringard !
                      Pourquoi ????
                      - c’est un mec .... il est donc (obligatoirement) macho !
                      - bon ? un mec n’est jamais bon
                      - l’expression est sexiste ! et les femmes elles ne sont pas bonnes ?
                      - avec le mariage pour tous l’expression ne doit plus être utilisée .
                      RAZ LE BOL du sexisme anti-hommes  ! on en prend plein la g***e tout le temps et on nous dit que nous sommes les sexistes anti-femmes !
                      et si enfin on s’accordait ???


                      • smilodon smilodon 1er février 2014 22:01

                        Le prochain sera le père noël !... Après, viendra le tour de cendrillon... Puis la belle au bois dormant !... Puis vercingétorix...... Les goths, ostroghots, wisighots... Henri 4, louis 11...Louis 13...14, 15, 16 !... Bonaparte !.... Et avant robespierre et ses potes !.. La terreur et la commune.. Gavroche et Hugo !..Les nazis avec Pétain ou De Gaule !...Virons tout ce « machin » !... Rien à foutre de cette « histoire » !.. Le monde n’existait pas avant « françois H » !.. Nous sommes tous nés en Mai 2012 !.?.. Même cette « boule » sur laquelle nous tournons depuis, n’a jamais existé avant !... Cro-magon et les « dinos » ne sont que légendes, fadaises, billevesées, balivernes et coquecigrues !.... Balayons ce passé, le monde nouveau n’appartient qu’au nouveaux-nés !... Rien avant maintenant n’a jamais existé !.. Même ces mots que je viens d’écrire !.. Y’a 5 minutes que je les ai inventés !.. Balaise, non ???!!.. Adishatz.


                        • smilodon smilodon 1er février 2014 22:06

                          Goths, ostrogoths, wisigoths (désolé)... J’ai même oublié les escargots !... Après 21 heures, je ne suis plus moi-même !.. La faute à l’appergoth !.. Désolé. Je m’efface !.. Je me tais....Je m’endors !... Adishatz....

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