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Quand les éternels gagnants veulent continuer à jouer sans changer les règles

Pour les uns, la plus grande majorité, que des cartes pourries, le chômage en hausse, des salaires anémiés, une vie faite de précarité et de frustration et pour les autres, moins nombreux, les atouts maîtres de la réussite : gains et patrimoine en hausse exponentielle, luxe et confort dans des lieux protégés. La partie, complètement faussée depuis le début, est pliée par K.O. de l'adversaire mais les vainqueurs dans leur avidité en redemandent. Pour encourager les éternels perdants à continuer de jouer et de se départir de ses derniers jetons, on promet des parties gagnantes par une politique économique de l'offre. Pour faire durer le plaisir on rajoute de nouvelles cartes dans la banque avec le "quantitative easing" de la BCE. Rien n'y fait, les règles sont faussées et le jeu ne vient pas chez tous ceux qui se sont fait dépouillés. L'amertume et la colère grondent devant une telle injustice. Le jeu est faussé, il faudrait changer les règles pour donner à tous les mêmes chances de gagner.

Aujourd'hui l'alliance du capital avec la technologie numérique d'une part et la surexploitation d'une main d'oeuvre pléthorique dans les camps-ateliers du continent asiatique, d'autre part, disqualifient dans beaucoup de secteurs le travail humain. Du même coup le capital s'accapare la plupart des richesses créées aux dépens des salariés. La grande majorité de la population active qui n'a que son salaire pour vivre doit se contenter de la portion congrue , restreindre sa consommation et...brider l'ensemble de l'économie. Améliorer la compétitivité des entreprises ou inonder les banques de liquidités sont loin de répondre au défi qui nous est posé : celui d'une meilleure répartition des richesses produites.

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Un cas exemplaire :

Apple ou le nouvel Oncle Picsou du capitalisme moderne

  • Pour la fabrication de l'emblématique ardoise Ipad d'une valeur HT de 400 USD, le coût de la masse salariale est de 28USD dont 8 USD pour l’assemblage en Chine ! par des ouvriers dont les conditions de travail on été maintes fois dénoncées alors que les profits pour les actionnaires représentent 120 USD par tablette, soit plus de 4 fois la valeur de la main d'oeuvre ! (1)
  • Sur un iPhone 6 Plus dont le tarif de base est de 809 euros, cela fait tout de même 200 euros de bénéfice que les clients offrent "généreusement" à Apple ( lien )
  • au 4° trimestre 2014 : 18 milliards de bénéfice net pour un chiffre d'affaire de 74 milliards de dollars, record absolu toute catégorie. 40% de marge brut.
  • 170 milliards de dollars c'est la cagnotte d'Apple qui dort bien au chaud dans des paradis fiscaux comme les îles Vierges, pour éviter d'être taxé aux Etats-unis à 35%.( lien ),
  • Pour mettre à la disposition des actionnaires une partie des gains, Apple emprunte à des taux ridiculement bas ( Merci la FED ) pour l'achat de ses propres actions ou la distribution de dividendes en évitant ainsi de rapatrier sur le sol américain son magot.
  • Le patron d'Apple a plus que doublé son salaire en 2014, selon les documents transmis au régulateur américain de la finance. L'année dernière, il aurait perçu 9,2 millions de dollars de revenus. La vice-présidente senior en charge des magasins et des ventes en ligne de la marque devenait le plus gros salaire de la firme. Angela Ahrendts a touché plus de 73 millions d'euros en 2014.( lien )
  • Grâce à une efficace optimisation fiscale, le taux d'imposition sur les bénéfices n'est que de 2%.

Ainsi la très grande part de la richesse créée autour de ces objets cultes reste entre les mains des cadres supérieurs, des dirigeants et des actionnaires....la sphère publique et les ouvriers chargés de la fabrication se contentant de miettes.

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RIEN A GAGNER AVEC LA POLITIQUE DE L'OFFRE

Depuis le 1er janvier 2014 notre Président libéralo-social , en échange d'une promesse par le patron du MEDEF de création d'un million d'emplois, sacrifiait les cotisations des allocations familiales à l'autel de la compétitivité. Un an après le résultat se fait toujours attendre : 6 211 700 chômeurs officieux (toutes catégories confondues) à la fin décembre 2014, soit 312 900 chômeurs de plus sur 1 an ( voir l'article sur Agora "Vrais chiffres chômage décembre 2014" ), de la précarité en plus et des comptes sociaux en berne. Envolé le million d'emplois du MEDEF. En revanche pendant cette même année 2014 les dividendes ont atteint des records. Cherchez l'erreur.

« Hors de question de changer de politique » pour autant, estimait le Premier ministre, Manuel Valls au mois d'août dernier. Restaurer les marges des entreprises, jugées trop basses, afin de renforcer leurs capacités d’investissement, poursuivre le programme d’économies dans les dépenses publiques tel est le seul credo du gouvernement. Mais c’est désormais la déflation qui guette la France et l’Union européenne, ce cercle vicieux provoqué par un recul des prix entraînant, à terme, un report des achats et une baisse de la production avec les conséquences bien connues que sont la poursuite de la hausse du chômage, dérapage des déficits publics par rapport aux objectifs bruxellois et la baisse du pouvoir d’achat… La reprise tant espérée par le chef de l’Etat, comme un mirage dans le désert s'éloigne de plus en plus. La politique de baisse des dépenses publiques provoque un choc négatif sur la demande ce qui rend inopérante toute politique de l’offre. Les entreprises, face à un marché anémié, au lieu d'investir distribuent des dividendes pour le plus grand bonheur des actionnaires.

Les dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail n'ont cessé d'augmenter depuis le choc pétrolier de 1973. Aujourd'hui elles atteignent près de 5 % du PIB soit autour de 100 milliards d'euros. Si l'indemnisation des chômeurs représente 30 % du total, les allègements de cotisations sociales en faveur des bas salaires et des heures supplémentaires, les incitations financières à l’emploi tels que la prime pour l’emploi et le RSA « activité » s'élèvent à plus de 40 milliards d'euros. ( Lire l'étude de la DARES sur le côut des politiques en faveur de l'emploi ). Avec la croissance inéluctable du taux de chômage on est en droit de douter de l'efficacité d'une telle politique qui dilapide les deniers publiques au nom de la promesse illusoire de la création d'emplois par la conquête de nouveaux marchés grâce à la seule amélioration de la compétitivité des entreprises.

En ultime recours, contre la déflation, la B.C.E. se résout à utiliser l'arme de la création monétaire.

LES DERNIERES CARTES DE LA B.C.E.

Jeudi dernier, 22 janvier, Mario Draghi a sorti le grand jeu. Création ex-nihilo de 1100 milliards d'euros à raison de 60 milliards par mois sur 18 mois pour racheter aux banques des emprunts. Son objectif est d’obtenir que les établissements financiers, dont les titres obligataires vont être achetés par les banques centrales nationales, utilisent le produit de leurs ventes pour développer le crédit aux entreprises et aux particuliers, afin d'enclencher la fameuse dynamique de la création d'emplois. Mais comme toujours les banques vont devoir arbitrer. Soit, comme le souhaiterait la BCE, développer le crédit et contribuer à la relance, mais aussi faire face à des risques de défaut étant donné l’état anémié de l’économie, soit spéculer sur les marchés financiers pour reconstituer leur marge opérationnelle atteinte par le niveau général des taux et les mesures de régulation. Il ne fait aucun doute que face à la stagnation de l'économie, cette montagne d'euros se retrouvera dans la valeur des actions et d'autres actifs financiers. Un autre résultat est attendu de ce programme de la BCE, c'est la poursuite de la dépréciation de l’euro. Mais avec le recul de la croissance mondiale et la part importante du commerce intracommunautaire l'effet sur la croissance du chiffre d'affaire de l'industrie européenne risque d'être bien faible surtout si pendant que Draghi essaie de doper l'économie, les politiques gouvernementales poursuivent des politiques d'austérité.L'expérience de la FED aurait dû être prise en compte. Après une série de plan de création monétaire, l'américain moyen n'a rien vu venir. L'inflation des actifs financiers, de l'immobilier et des produits de luxe n'a pas créé pour la plupart des américains un "effet de richesse" tant souhaité par B. Bernanke. La bonne vieille théorie du ruissellement a encore une fois montré ses limites.

Ainsi tant l'allégement des charges pour les entreprises que l' argent donné aux banques par les banques centrales ne tiennent pas leurs promesses dans la relance de l'économie et la création d'emplois en nombre. Ces mesures ne contribuent qu'à accroître encore plus les inégalités. Si aux Etats-unis depuis 2008 la croissance du PIB est de l'ordre de 10 %, cette croissance c'est faite sans création d'emplois. Pire depuis les années 1970 Dans le même ordre d'idée l'augmentation de la productivité ne s'accompagne plus d'une augmentation du revenu médian, le surcroit de richesse ne profitant qu'aux 1 % de la population.

Le graphique ci-dessous qui compare l'évolution de la productivité horaire et le revenu médian d'une famille est éloquent.

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Mais que ce passe-t-il, depuis des décennies, que nos élites politiques ne semblent pas prêtes à intégrer ? Avec les progrès en cours dans la robotisation des tâches manuelles et la numérisation et la programmation algorithmique des tâches intellectuelles comment ne pas voir que l'emploi est une espèce en voie de disparition. Continuer à se faire élire sur la promesse impossible à tenir de la création d'une multitude de postes de travail qui permettront comme dans le bon vieux temps de redistribuer un peu de la richesse créée et d'équilibrer les budgets des organismes publiques est totalement irresponsable.

Déjà Günther Anders dans le Tome II de " l'Obsolescence de l'homme" "sur" la destruction de la vie à l'époque de la troisième révolution industrielle" écrivait en 1977 : " Quand certains politiciens de la Mitteleuropa prétendent vouloir élever le niveau technologique de leur pays afin de garantir le plein emploi, de deux choses l'une : soit ils sont incapables de réfléchir, soit ils trompent leur peuple " (2)

En revanche, la question du partage du travail et des emplois est celle de la distribution de la richesse créée par les machines est bien le problème que la société a à résoudre. Et c'est bien dans le retard pris dans cette réflexion que réside la cause profonde de la crise d'un système où une partie de plus en plus importante de l'humanité est exclue de la production et part la force des choses de la consommation des biens produits. Pourtant en 1930 John Maynard Keynes, dans Les alternatives économiques de nos petits-enfants, nous lançait un avertissement solennel : "Nous souffrons d’une nouvelle maladie dont certains de mes lecteurs n’auront pas même encore entendu mentionner le nom, mais dont ils entendront abondamment parler dans les années qui viennent – à savoir le chômage technologique. Ce qui veut dire le chômage dû au fait que nous découvrons des moyens d’économiser l’utilisation du travail à un rythme plus rapide que celui auquel nous parvenons à trouver au travail de nouveaux débouchés."

LE TRAVAIL DISPARAIT. NE DEVRAIT-ON PAS S'EN REJOUIR ?

Dans un article du Monde , Paul Jorion écrit : "En septembre 2013, deux chercheurs de l’université d’Oxford, Carl Frey et Michael Osborne estimaient dans « L’avenir de l’emploi. Dans quelle mesure les emplois sont-ils exposés à l’« ordinisation » » que 47% de la force de travail occupe un emploi qui sera remplacé à terme par un ordinateur."

En France on estime que la multiplication des automates pourrait supprimer 3 millions d'emplois dans les 10 prochaines années ( lien )

Le remplacement de l'homme par la machine devrait nous réjouir tant elle libère celui-ci de tâches pénibles. Les richesses créées par les robots et les ordinateurs devraient suffire pour satisfaire les besoins de tous si ceux-ci n'étaient pas accaparés par une petite minorité.

 Mais aujourd'hui la disparition du travail humain dans le processus de production se traduit purement et simplement par une destruction des emplois et donc par la destruction de canaux de distribution d'une partie de la richesse créée dans la production, par le salariat, ce qui conduit à la mise à l'écart, par la paupérisation, de pans entiers de la société. En outre la mise en concurrence des travailleurs avec l'existence d' une armée de réserve de plus en plus pléthorique de chômeurs et l'ouverture du marché du travail au monde entier ne font qu'aggraver la situation. L'alliance de la technique numérique et du capital dans l'appareil de production en détruisant des postes de travail augmente la productivité et les bénéfices que se partagent une minorité hautement qualifiée, les dirigeants d'entreprise, les banquiers et les actionnaires, creusant inéluctablement le fossé des inégalités entre les 1% et l'ensemble de la population.

Simonde de Sismondi (1773-1842) proposait déjà que le travailleur remplacé par la machine obtienne une rente perçue sur la richesse que celle-ci créerait ensuite. La forme moderne que prendrait une telle mesure serait outre la poursuite de la diminution du temps de travail ,de transférer une partie des cotisations sociales sur la rémunération du capital, et de distribuer à tous  un véritable dividende universel qui viendrait compléter les revenus directs que procure un emploi.

Aujourd'hui le problème n'est plus comment produire toute sorte de biens en utilisant le moins possible de ressources terrestres ou humaines, nous savons le faire. Il reste à trouver les règles pour que chacun puisse trouver sa place dans la société, d'avoir les moyens d'exprimer sa créativité et de jouir des biens dont il a besoin alors que son implication dans la fabrication de ces mêmes biens diminue. Quelles sont les limites dans l'automatisation de la marche du monde et comment distribuer la richesse produite par les automates et l'intelligence artificielle, telles sont aussi les questions à mettre d'urgence à l'ordre du jour de l'agenda politique.

Sinon, tant que la rationalisation de l'outil de production et la substitution de l'homme par la machine sont dictées par la seule augmentation du profit de quelques-uns, il est à craindre que la prophétie de Stephen Hawking se révèle exacte : « La mise au point d’une intelligence artificielle avancée pourrait signifier la fin du genre humain ».

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(1) Distribution de la valeur pour un Ipad Apple

(2) Günther Anders " L'obsolescence de l'homme " Tome II - éditions FARIO


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43 réactions à cet article    


  • Gerard_menvusa roiubu77 31 janvier 2015 10:07

    Evidemment que le travail tend a se rarefier, il ne peut dispaitre, mais une large partie de la population en est désormais privé, et une société ne peut pas fonctionner avec une majorité de sa population paupérisée et exclue.


    La seule solution, c’est de rémunérer le chômage et les accidents de la vie comme un véritable salaire, cela s’appelle le « Revenu inconditionnel » ou « Revenu de base ». Pas question d’imposer des questions autre qu’une durée de résidence minimale sur le territoire français (afin de décourager une immigration opportuniste) on peut ainsi imaginer un revenu de base qui se substituerait à toutes les prestations sociales et qui équivaudrait a au moins 1300€ net par personne. Ce revenu serait versé à chaque individu, de la naissance à la mort, sans prendre en compte les revenus des autres membres du foyer, comme dans le système actuel, afin de ne pénaliser personne. 

    Comme les partis politiques - exception faite de l’UPR de François Asselineau - se foutent de notre gueule et n’appliqueront jamais cette politique, je préconise qu’on se passe d’eux et qu’on les mettent sur la touche. Mettons au pouvoir des citoyens issus du peuple et non élus mais tirés au sort, comme le préconise Etienne Chouard. Ces citoyens auraient un mandat clair et devraient rendre compte de leur action tout au long de leur mandat, avec possibilité de les chasser du pouvoir s’ils ne remplissent pas ce pourquoi ils ont été mis au pouvoir par le peuple. 

    • berry 31 janvier 2015 15:39

      A la télé ils disent tous les jours : "Y a trois millions de personnes qui veulent du travail." C’est pas vrai : de l’argent leur suffirait.
       
      Coluche


    • ralph 31 janvier 2015 17:00

      C’est comme dans les banques : de l’argent leur suffit.
      Ils passent leur temps à compter l’argent volé...mais ils appellent ça du travail...


    • cyberfurax 31 janvier 2015 23:37

      SI nous ne déclarons pas la guerre à tous ces cons,ils auront notre peau. C’est notre seule planche de salut, bande de sans couille
      UPR a raison


    • gogoRat gogoRat 1er février 2015 01:00

       Ok pour le principe du « Revenu inconditionnel »,
       Toutefois, il serait dommage que les solution unique empêchent d’émerger celles qui devraient être co-inventées (et qui, comme par hasard, ne sont pas encore définies)
       
       Rappel d’une piste pour dépasser le seul « tirage au sort » : voir la présentation dans le ’profil’ gogorat


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 2015 10:22

      Karol, votre constat est bon, mais votre solution est désastreuse car elle va dans le sens de ceux que vous accusez.

      Le dividende universel ne peut fonctionner dans un système gardant la propriété des moyens de productions et de son financement dans les mêmes mains, ou alors, cela signifie une régression très forte de la conscience humaine et donc, un plus grand conditionnement et manipulation des citoyens.

      La réponse ne peut être qu’une responsabilisation citoyenne et sa prise de contrôle de l’appareil productif et de son financement, toute autre alternative ne peut être que soit poursuivre et accroitre les inégalités avec des conséquences sanitaires, sociales et écologiques toujours plus dégradés, soit le chaos généralisé.

      Changer le système ne présente aucune difficulté technique, cela peut être mis en oeuvre dès demain, c’est très facile car tous les instruments techniques et humains sont déjà en place, par contre, la psychologie n’est pas encore tout à fait prête, mais s’y rapproche à grand pas.

      Lisez cet article, qui n’était que transitoire dans sa solution les BAL citoyens


      • gogoRat gogoRat 1er février 2015 15:32

         En se référant à nouveau au célèbre ouvrage, fort bien pensé, du mathématicien-philosophe Bertrand Russell, on pourrait par contre approfondir le remue-méninges en distinguant les deux notions fondamentales suivantes :
         

        •  * le loisir (au sens donné dans
            ’In praise of Idleness’  )
           
           
        •  * les corvées  : (cf page 12)
           " Chaque être humain, par nécessité, consomme, au cours de sa vie, une certaine quantité du produit du travail humain. 
           En supposant (on peut le faire !) que ce travail est au total désagréable, il est injuste qu’un homme doive consommer plus qu’il ne produit. Bien sûr il peut fournir des services plutôt que des marchandises, comme un médecin, par exemple ; mais il devrait fournir quelque chose en échange de sa pension complète [son logement].
          À cette condition, le devoir de travailler doit être admis, mais à cette condition seulement."


         

        ...


      • Karol Karol 31 janvier 2015 10:59

        Bonjour Hervé Hum,

        Intéressant votre article sur les BAL citoyens.Ce qui est clair est qu’il faille sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes. Je suis d’accord avec vous, le dividende universelle exigera le contrôle des moyens de production. Mais mon propos vise à pointer du doigt le fait que le salariat avec les cotisations sociales qui lui sont adossées ne joue plus son rôle ( certes de tout temps insuffisant ) dans la distribution d’une partie de la richesse créée. C’est pourquoi je propose d’augmenter la contribution du capital dans la distribution des fruits du travail et de l’intelligence humaine.


        • Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 2015 11:42

          Merci Karol, mais comme je vous l’ai écrit, les BAL n’est qu’une solution intermédiaire, mais qui ne peut en rester là, car toujours avec l’appareil productif au main des mêmes.

          Encore une fois, le changement de système est ce qu’il y a de plus simple à réaliser au niveau technique car tous les instruments sont déjà en place et en activité, c’est l’aspect psychologique qui est la pierre d’achoppement sur laquelle les dirigeants s’appuient et appuient pour maintenir leur dictat. Mais celui ci repose sur du vent, du pur bluff du joueur de poker qui n’a rien dans son jeu, mais arrive à y faire croire. Tous leur traités sont aussi du vent, reposant sur aucune légitimité ni même légalité, car il s’est agit de coups d’états. C’est avec du bluff qu’ils peuvent pousser les gens à se jeter les uns contre les autres.

          Cette évolution du système politique, social et économique est dû à sa propre inertie et personne ne peut l’arrêter, quelle que soit la stratégie adopté, sauf à précipiter le monde dans le chaos total, mais où personne, ou presque, ne sortirait gagnant.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 31 janvier 2015 11:19

          Citer Keynes origine intellectuelle du QE et moyen Keynésien absolut de relance par la création monétaire, et expliquer que c’est « capitaliste » vaut son pesant d’ignorance économique.


          L’analyse l’Apple démontre ne rien comprendre à la dynamique du capital.

          1-Le capitalisme fait évoluer les revenus et émancipation des individus.
          Il y a 30 ans en Asie la mortalité était élevée, famines guerres, éducation faible, conditions de travail terrifiantes. Avec le passage au capitalisme et la mortalité a diminuée la population bien que plus nombreuse ne meure plus de faim, la famine a disparu, le travail même si dans certains endroits est faible il n’arrête pas d’augmenter continuellement. 
          Un pays comme la Corée du Nord offre à ses ressortissants de meilleurs revenus que ceux dont disposent les Français. Il y a 30 ans la Corée c’était la misère.

          2-Le capitalisme crée de la richesse là ou il n’y a rien.
          Apple dans la téléphonie est un acteur qui n’existait pas il y a 15 ans. Toute la « richesse » est donc nouvelle et créée. Il n’y a extorsion a personne. Elle permet a des centaines de personnes de vivre et d’avoir un travail sur plusieurs continents.

          3-Sans accumulation de capital pas de travail.
          Pour Apple, concevoir, créer, vendre, il a fallut du capital d’investissement risqué. Les concurrents étaient en place. Le produit relativement cher et le succès aléatoire. Sans richesses et capital accumulé la réussite de Apple n’existerait pas.

          4-Sans capitalisme le monopole n’impose pas sa loi.
          Pour Apple, si la réussite est actuelle, le futur n’est pas rose. Le marché du Smartphone a été créé par Apple. Pourtant cette marque n’est plus leader. Rien n’indique qu’elle le restera et condamne cette entreprise a évoluer, investir pour garder un leadership. 

          5-Sans capitalisme pas de destruction créatrice.
          Voir le « bénéfice » d’aujourd’hui sans vouloir voir la perte demain. Il y a 10 ans Nokia ou Blackberry étaient des Leader. Engrangeaient des bénéfices du même ordre. Aujourd’hui sans ces bénéfices accumulés auparavant, leurs entreprises n’existeraient plus. Sans bénéfices accumulés. Dans ces entreprises riches les plans de licenciement se font en douceurs et sans conflits. Les indemnités de départ sont payées avec les bénéfices accumulés précédemment.

          6-Sans mondialisation pas de pouvoir d’achat.
          Si l’Apple était fabriqué en Europe, il coûterait 5000€. Non seulement vous ne pourriez pas vous l’acheter, mais si vous l’achetiez, votre pouvoir d’achat serait amputé de beaucoup d’argent. Avec cet argent que vous n’avez pas dépensé vous pouvez acheter autre chose et faire marché plus d’autres marchés.

          7-Le partage des emplois ou de la richesse ne fonctionne jamais.
          La richesse pour ceux qui ne comprennent pas la dynamique du capital, c’est comme un gâteaufixe qui serait « partageable ». Hors le gâteau n’est jamais fixe mais élastique. Prendre à l’investisseur fait diminuer la création de richesse et donc diminue la gâteau. C’est pourquoi le socialisme basé sur cette idéologie d’ignorance intellectuelle de la dynamique du capital ne fonctionne jamais. L’interventionnisme crée une face cachée de destruction.

          8-Misère partagée égalitaire dans une pauvreté en expansion ou inégalités élevées dans une richesse plus abondante ? 
          Socialisme ou Capitalisme ? Corée du Nord ou Corée du Sud ? Venenzuela ou Norvège ? Allemagne de l’Est ou Allemagne de l’Ouest, Cuba ou Hong Kong ? 

          • Enabomber Enabomber 31 janvier 2015 11:33

            Comme d’habitude tu confonds les progrès liés au capitalisme et ceux dus à la disponibilité de l’énergie. L’essor du capitalisme a masqué cette réalité, entre autres avec la dette, mais son essoufflement est en train d’en apporter le témoignage. Rendez-vous dans 20 ans.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 31 janvier 2015 12:30
            La « disponibilité de l’énergie »....
            Les Venezueliens ont la première réserve et disponibilité du monde. Anti-capitalistes, ils devraient avoir le PIB de la Norvège. Leurs magasins sont vides.
            Les socialistes auraient le désert qu’ils importeraient du sable. Confirmation par la réalité, les Vénézuéliens importent de l’Essence....

            La dette d’état n’est pas « capitaliste » elle est Keynésienne.
            C’est la théorie fumeuse que reprennent en coeur les Keynésiens qui croient à la relance par l’état.

            En fait quand la « dette » explosera, elle démontrera que justement le capitalisme libéral est la solution, et le « capitalisme d’état » ou « socialisme » est le problème....

          • Enabomber Enabomber 31 janvier 2015 15:28

            Toi pas avoir compris. Toi aller comprendre sur le site de Jancovici par exemple. Lui pas prêcher le socialisme pourtant.


          • julius 1ER 31 janvier 2015 16:23

            • Grâce à une efficace optimisation fiscale, le taux d’imposition sur les bénéfices n’est que de 2%
            • @karol, 
            très bon article, APPLE est tout à fait emblématique de la dérive du capitalisme
            néo-libéral où l’esprit qui vient aux psychopathes .....
            ces gens- là profitent d’un cadre(marché, état de droit, armée, police règles élaborées par de nombreuses générations,pour vendre leurs produits dans les meilleures conditions ........ et à l’arrivée laisse aux classes moyennes tout le poids de la charge qui est de maintenir le « marché » dans les meilleurs conditions.....
            cela s’appelle un marché de dupes, pour les uns les charges, pour les autres les profits...... pour une entreprise soit-disant américaine, je me dis que ces américains, le peuple en général est devenu tellement naze qu’il ne voit même plus ce simple aspect des choses !!!!!!

          • Spartacus Lequidam Spartacus 31 janvier 2015 19:38
            C’est vrai qu’entre 33% et 2% ils ont choisit 2%.

            La dérive c’est pas ceux qui mettent des impôts à 33% ?

          • Spartacus Lequidam Spartacus 1er février 2015 09:45

            @cassino

            C’’est toujours l’offre qui crée les emplois. C’est l’investissement en capital qui crée l’offre.
            C’est le nouveau client découvert par le capital risque qui crée l’emploi.

            Le capital risque s’oriente vers la création d’une offre sur les secteur porteurs d’avenir indifféremment de la main d’oeuvre. 

            Le capital risque précède toujours le capital de développement.
            Sans lui pas de développement et pas d’emplois. Il est au contraire le premier facteur de création d’emplois.

            En fait le capital risque est dit « prospectif ». C’est la dynamique du capital qui s’apprécie dans le temps.
            Il est obligatoirement porteur d’emploi puisqu’il crée de la richesse à partir d’un marché inexistant. 
            Il est obligatoirement porteur d’emplois puisque qu’il crée une offre sur un marché d’acquisition et au départ n’a pas de salarié dédié pour le nouveau marché qu’il crée.

            Le but du capital risque n’est pas de créer ou pas des emplois mais de créer ou d’ouvrir des marchés. De créer une offre.

          • julius 1ER 1er février 2015 15:35

            C’est vrai qu’entre 33% et 2% ils ont choisit 2%

             
            Bravo Spartacus c’est vrai que tu as raison de souligner que les « cons » c’est nous !!!
            c’est vrai payer une armée 55 milliards, une éducation nationale 60 milliards, une police et des services publics 30 milliards pour maintenir un état de droit pour que APPLE puisse vendre ses produits dans de bonnes conditions....... 
             c’est vrai chercher les blaireaux......... c’est nous !!!!!!!

          • christophe nicolas christophe nicolas 31 janvier 2015 14:14

            Raisonner « argent » crée des paradoxes qui empêchent d’aller de l’avant.


            Etre cupide ne pousse pas à l’innovation mais à détruire son prochain pour lui prendre ses biens ou à esclavagiser sa pensée par la duperie.

            • eau-du-robinet eau-du-robinet 31 janvier 2015 14:39

              Bonjour Karol,
              .
              « Du même coup le capital s’accapare la plupart des richesses créées aux dépens des salariés. »
              .
              Cela à un nom « C’est du vol ou spoliation légalisé ».
              .
              Pourquoi « légalisé », parce-que c’est l’oligarchie qui dicté les règles et les lois, lois au quelles nous sommes soumises, lois, voire pouvoir, qui à été détourne pour nous réduire à esclavage !
              Autrement dit les riches voire les ultra-riches, c’est à dire le monde de la finance, contrôlent des instances politiques !
              Les hommes politiques qui sont censé à veiller à maintenir la démocratie et d’appliquer les règles républicaines trahissent journellement, à des divers dégrées, leurs électeurs !
              .
              Le nombre d’ultra-riches est en effet en hausse de 15,3% et ils sont désormais 1.645 à faire partie de ce classement, un record absolu depuis sa création il y a 27 ans. Pour l’anecdote, ils n’étaient plus que 793 en 2009 en pleine débâcle financière. http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140304trib00081 8152/ces-1.645-milliardaires-qui-possedent-deux-fois-le-pib-de-la-france.html
              .
              LE TUE ET LE TFUE SONT DES TRAITÉES DE MISE EN ESCLAVAGE DE LA POPULATION EUROPÉENNE ! Le méfaits de ses traitées traitres sont de plus en plus visible, précarisation des populations européennes, chômage en masse, implication, instigation voire provocation des guerres, comme la guerre en Ukraine, ....
              .
              Le monde de la finance n’a aucun scrupule à placer ses pions directement sur l’échiquier politique en parachutent ses « Golden Boy’s » !
              Un Exemple :
              Emmanuel Macron
              En 18 mois, Emmanuel Macron a gagné 2,4 millions d’euros chez Rothschild
              .
              A seulement 37 ans, Emmanuel Macron apparaît comme l’un des ministres les plus fortunés du gouvernement. En 2011, il a ainsi déclaré 403.600 euros correspondant à son salaire chez Rothschild, mais aussi 706.300 euros issus de « bénéfices industriels et commerciaux » et 291.300 euros provenant de « parts de dividendes dans les sociétés du groupe Rothschild ». Au total, sa rémunération a donc atteint 1,4 million d’euros pour cette seule année.
              .
              Au cours des 5 mois suivants, le ministre a touché près d’un million d’euros pour ses activités au sein de l’établissement bancaire, qu’il a quitté en mai pour rejoindre l’Élisée. Nommé secrétaire général adjoint, il y a gagné 100.811 euros, ce qui porte sa rémunération totale à 1,09 million d’euros en 2012.
              http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/en-18-mois-emmanuel-macron-a-gagne-24-millions-d-euros-rothschild-854145.html
              .
              Ses Bankster ont infiltre notre politique au niveau national voire européen.
              Qu’ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ?
              Ces trois responsables appartiennent au réseau que Goldman & Sachs a tissé sur le vieux continent et, à divers degrés, ils ont participé aux opérations illicites les plus truculentes orchestrées par l’institution étasunienne.
              .
              Le rôle des Bankster est de veiller sur la politique française voire européenne, pour que le vrai démocratie reste enterre et pour que nous restons leurs esclaves !
              .
              OUI, je me sens pas libre, le monde est de plus en plus réglemente (vie générale) voire déréglemente (monde financier), je me sens de plus en plus esclave d’un système qui nous ressert, chaque jours un peu plus, la corde au coud (baisse du pouvoir d’achat, augmentation d’impôts et de taxes, surveillance généralisé, etc) !
              .
              Existe t-il encore une justice dans ce monde ?
              .
              .


              • Karol Karol 31 janvier 2015 17:36

                Je partage votre indignation. Le problème est que trop souvent la résignation l’emporte faute de perspective et de propositions à porter pour en finir avec un tel niveau d’injustice.
                Nous avons à faire à une caste qui au fil du temps s’est accaparé tout les rouages de la société( médias, institutions politiques, justice , etc...) pour poursuivre ce pillage en toute impunité


              • julius 1ER 31 janvier 2015 16:36

                Simonde de Sismondi (1773-1842) proposait déjà que le travailleur remplacé par la machine obtienne une rente perçue sur la richesse que celle-ci créerait ensuite. La forme moderne que prendrait une telle mesure serait outre la poursuite de la diminution du temps de travail ,de transférer une partie des cotisations sociales sur la rémunération du capital, et de distribuer à tous un véritable dividende universel qui viendrait compléter les revenus directs que procure un emploi

                @Karol,
                merci pour cette référence, cette personne avait déjà tout compris sur ce que doit être le rôle de l’homme dans la société ........ c’est terrible de voir que des cons comme Spartacus vivent encore au XVIIIie siècle......... mais bon pour sa défense Spartacus n’est pas seul à n’avoir rien compris de ce que devrait être une société humaine................

                • Karol Karol 31 janvier 2015 17:40

                  Bonjour,

                  Tout a déjà été dit et bien dit.
                   A nous d’exhumer toutes ces pensées et ces idées que l’on voudrait enterrées et d’en faire nos armes pour les combats à venir.


                • Alren Alren 31 janvier 2015 17:07

                  Les immenses progrès de la robotisation qui s’annoncent vont rendre ce problème de la distribution des biens et services produits par le travail (l’argent n’étant qu’un intermédiaire) encore plus crucial.


                  J’ai vu un reportage où l’on montrait une chaîne de montage de smartphones en Chine entièrement ou presque robotisée. 
                  Si on peut se passer des masses chinoises pour que la Chine soit « l’usine du monde » que vont devenir ces gens sans salaire ? Ce sera encore plus critique que dans un pays comme le nôtre et cette situation ne sera pas supportée longtemps par le peuple chinois.
                  Du fait que ce pays est « communiste », peut-être sera-t-il le premier à instituer ce revenu automatique à chaque citoyen. 

                  • Karol Karol 31 janvier 2015 17:44

                    Il est clair que quand le peuple chinois se réveillera ( à nouveau ) alors les montagnes se déplaceront. Mais il ne faut pas compter sur les oligarques qui s’autoproclament « communistes » pour montrer la voie de l’émancipation.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 janvier 2015 19:51

                    Alren
                    Bien sûr il doit y avoir des usines chinoises entièrement automatisées, mais nous ne devons pas regarder les mêmes photos. « Usines chinoises ».


                    Par exemple, la fin du textile français a été décidée par un Commissaire européen à l’ OMC.
                    Il a décidé de supprimer les taxes aux importations textiles qui protégeaient les entreprises et les emplois dans les Vosges et le Nord de la France et partout ailleurs.

                    Vous savez, ces endroits où le chômage désespère des millions de familles et où le FN fait son beurre ? La carte du chômage se superpose à celle de la désindustrialisation et à celle du vote FN.
                    Merci à qui ? Merci aux Traités européens qui nous ont mis dans la mondialisation !

                  • Spartacus Lequidam Spartacus 1er février 2015 09:55

                    Ce n’est pas la « mondialisation » qui nous a mis dans la merde, ce sont les générations précédentes qui se sont offertes des avantages sociaux sur le compte des générations suivantes.

                    Nous sommes les générations suivantes et devons payer les avantages sociaux des générations qui n’ont pas payés.


                    Les femmes fonctionnaires comme Hidalgo qui ont réellement travaillé que 15 ans et cumulent aujourd’hui retraite et rentes d’état.

                    Bonifications à gogo des fonctionnaires.

                    Retraites spéciales des agents de l’état non provisionnées d’agent partis trop tôt qui représente 25% de la dette et l’engagement caché de 1500 milliards.

                    Avec le boulet de l’accaparation de l’état et l’étranglement de taxes des entreprises, la France ne produit plus rien, là ou la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne produisent.

                    Avec leurs privilèges statutaires depuis 70 ans le choix de vote se fait entre Enarque fonctionnaire de gauche ou Enarque fonctionnaire de droite. Et les zozos de l’UPR sont de la même famille des rentiers de l’état.

                  • gogoRat gogoRat 1er février 2015 15:49

                    @Karol :

                    Pas si sûr que certains des dirigeants les plus puissants actuels en Chine n’aient pas en fait consciemment la volonté de suivre une stratégie à long terme (annoncée depuis longtemps, et même traduite, il y a qq années par certaine TV française - Help : désolé si je n’avais pas téléchargé l’émission)
                     Dans la ’logique’ d’une fin qui justifierait les moyens, l’actuelle phase de libéralisme-mondialisation ne serait pour ces stratèges (des hautes castes  smiley  ) qu’une ruse pour permettre à la Chine de se refaire une santé, avant de revenir à une conception plus classique, et parfaitement programmée de la ’dictature du prolétariat’


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2015 20:19

                    Spartacus,
                    Et les 172 milliards de niches fiscales aux entreprises chaque année, n’oubliez pas d’ajouter à l’addition.


                  • hans-de-lunéville 4 février 2015 20:20

                    "Les immenses progrès de la robotisation qui s’annoncent vont rendre ce problème de la distribution des biens et services produits par le travail (l’argent n’étant qu’un intermédiaire) encore plus crucial." pauvre Alren, j’entends cela depuis 40 ans.....


                  • alinea alinea 31 janvier 2015 19:34

                    Bon, je n’ai rien à dire Karol !
                    Je suis complétement out et oeuvre pour l’être encore davantage ; pour moi, cette« production » est complétement inepte.
                    D’abord beaucoup de bras seraient nécessaires dans l’agriculture, naturelle ; on n’en prend pas le chemin, ainsi, rien du reste ne tiendra ! La terre morte, les maladies dues à la mauvaise alimentation en finiront avec nous ; peut-être un Ipad à la main, mais en finiront quand même.
                    Je pars réduire encore ma consommation, loin de tout ce cirque !


                    • Karol Karol 1er février 2015 11:09

                      Bonjour Alinéa,

                      Désolé de vous avoir mis K.O. 
                      Je suis d’accord avec vous du travail il y en a pour remettre tout ce monde qui est sans dessus dessous après plus de deux siècles de pillage..Tout est à reconstruire. Mais en a-t-on encore la force ?


                    • alinea alinea 1er février 2015 19:50

                      La force vient si on s’encourage, Karol ; j’ai aimé cette manière de dire de Badiou ; j’ai aimé ce sens, profond, évoqué dans sa manière de dire.
                      Il nous faut nous encourager, nous donner courage !


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 janvier 2015 19:41

                      Partager la misère plutôt que les richesses, en voilà une mauvaise idée !


                      Il suffit de voir le nombre de salariés dans les usines chinoises qui fabriquent les produits d’ Apple, pour comprendre que le travail n’a pas disparu, il a été déplacé, ce qui n’est pas exactement la même chose. Ou pour la fabrication des chaussures, ou des vêtements etc.

                      La mondialisation, c’est simple : c’est la mise en concurrence mondiale de tous les salariés.
                      Avec la prime au moins disant salarial et social. Délocalisations, ouverture des frontières aux capitaux, aux hommes, aux marchandises et aux services.

                      Qui nous a mis dans la mondialisation ? les Traités européens.
                      Mais ce n’est pas une fatalité, on peut en sortir : article 50.

                      La seule solution pour sortir de la mondialisation, c’est de sortir de l’ UE et des Traités.
                      Remettre des frontières, du contrôle aux mouvements de capitaux, des taxes aux frontières aux produits importés dans les secteurs clés qu’on souhaite ré- industrialiser, des taxes aux produits qui ne respectent pas les normes sociales ou environnementales etc

                      Pour assurer un meilleur partage des richesses, il faut protéger le modèle social français et il faut des syndicats indépendants qui protègent le droit du travail et les salaires.


                      Tous ceux qui parlent du revenu minimum garanti sont les mêmes qui veulent rester dans l’ UE et l’euro, et partager la misère plutôt que les richesses.

                      La QE de la BCE est analysé par Vincent Brousseau, responsable des questions économiques à l’ UPR et ancien économiste à la BCE pendant 15 ans.


                      La BCE n’a pas décidé que cet argent servirait dans l’économie réelle, car les banques ne le demandaient pas, elles préfèrent spéculer.

                      • Spartacus Lequidam Spartacus 1er février 2015 10:02

                        La mondialisation expliquée pour les nuls de l’UPR 

                        Exemple par le crayon de bois. Source édulcorée : Leonard Reed 

                        Le graphite est extrait à Ceylan

                        Pensez à ces mineurs, à ceux qui ont fabriqué leurs nombreux outils d’Allemagne pour l’extraire ou les sacs en papier du Canada dans lesquels on transporte le graphite ou encore la ficelle de Malaisie qui permet d’attacher ces sacs, à ceux qui les ont mis à bords des bateaux Panaméens et à ceux qui ont fabriqué ces bateaux en Corée. Même les gardiens de phare le long de la route au cap en Afrique du Sud ont aidé à sa naissance, et aussi les pilotes des ports Belges d’Anvers.

                        Le graphite est mélangé à de l’argile Américain dont on utilise l’ammoniaque de Trinidad et Tobago pour l’affinage. Puis des agents mouillants sont ajoutés, comme du suif sulfoné issu du pétrole du Vénézuéla des graisses animales d’Argentine ayant réagi avec de l’acide sulfurique Suisse. Après être passé au travers de nombreuses machines Allemandes, le mélange se présente finalement comme une extrusion sans fin comme pour une machine à saucisses coupée à la dimension voulue, séchée et cuite pendant plusieurs heures à environ 1000 °C. Pour accroître leur résistance et leur aspect lisse, les mines sont alors traitées avec un mélange chaud qui comprend de la cire du Mexique, de la paraffine du Maroc et des graisses naturelles hydrogénées des pays bas.

                        Le bois de cèdre de Turquie reçoit six couches de laque. Connaissez-vous tous les ingrédients de la laque ? Qui penserait que les éleveurs de graine de ricin du Brésil font le rouge ? La belle couleur blanche et jaune de l’oxyde de titane extrait à Madagascar. La laque nécessitent les savoir-faire de plus de personnes que l’on n’en pourrait dénombrer !

                        Regardez la marque. C’est un film formé en chauffant du charbon noir de Bulgarie mélangé avec des résines transformées en France.

                        Mon bout de métal la virole, est en laiton des métalleries Indiennes. Pensez à toutes les personnes qui extraient le zinc du Pérou et le cuivre du Chili et ceux qui savent faire une feuille brillante de laiton à partir de ces produits de la nature. Ces anneaux noirs sur ma virole sont en nickel noir d’Australie

                        Il y a ensuite le bout de gomme, que l’homme utilise pour effacer les erreurs qu’il commet avec moi. C’est un élément appelé « factice » qui permet d’effacer. Il s’agit d’un produit semblable à du caoutchouc fabriqué en faisant réagir de l’huile de colza d’Indonésie avec du chlorure de soufre de Colombie. Le caoutchouc de Thaïlande , contrairement à l’idée courante, ne sert que pour assurer la liaison. Il y a ensuite de nombreux agents de vulcanisation et d’accélération. La pierre ponce vient d’Italie ; et le pigment qui donne sa couleur à la gomme est du sulfure de cadmium de Biélo-Russie.

                        En fait, des millions d’êtres humains participent à sa création, et aucun d’entre eux n’en connaît plus que quelques autres. 

                        La mondialisation, ils en ont peur. 

                        Mais ce n’est qu’un crayon noir.......Un simple crayon noir !


                      • julius 1ER 1er février 2015 15:45

                        l suffit de voir le nombre de salariés dans les usines chinoises qui fabriquent les produits d’ Apple, pour comprendre que le travail n’a pas disparu, il a été déplacé, ce qui n’est pas exactement la même chose. Ou pour la fabrication des chaussures, ou des vêtements etc.


                        @ fifi, 

                        on ne peut pas te laisser dire çà même si c’est en partie vrai !!!!!
                        beaucoup d’usines même en Chine fonctionnent avec très peu de salariés n’est-ce pas cette usine près de Shenzen qui produit les 3/4 des écrans plats vendu dans le monde entier .........avec seulement 50 ouvriers alors qu’il y a seulement 30 ans en arrière il en fallait 100 fois plus !!!!!!!!!!!!!!! 
                        prétendre le contraire aujourdhui c’est être dans le déni !!!!!!!!!!! l’automatisation et la mécanisation rendront l’homme absolument superflu dans les grandes largeurs, et cela on le sait depuis de nombreuses années .

                      • ralph 1er février 2015 19:31

                        Pour un simple crayon noir TOUT CE TRAVAIL ???

                        Et que va-t-on faire avec un crayon noir ???

                        Mais bien sûr...des CHARLIE HEBDO !!!

                        Avec tous les problèmes qui sont venus avec !!!

                        Finalement, si tous ces gens qui ont travaillé pour produire ces crayons, s’ils étaient restés à la maison, on aurait eu beaucoup moins de problèmes....(7500 gendarmes en plus, protection
                        des lieux sensibles, minutes de silence perdus...etc. etc. etc.)


                      • coinfinger 31 janvier 2015 20:27

                        J’ai apprécié cet article sur la forme et sur le fond ; Il apporte quelques précisions précieuses .
                        Toutefois quoique j’estime qu’il pointe le pb principal dans ce monde crisique actuel : le partage des richesses , mais je formulerais autrement à la maniére de Montesquieu : la concentration des richesses .
                        Qui plus est celà reste à prouver pour moi qu’il y ait ’disparition de l’emploi’ et donc partage nécessaire . Je n’ai rien contre une diminution du temps de travail, non plus .
                        Parce que si , il y délocalistion en Chine et ailleurs c’est quand méme parce que le cout de la main d’oeuvre , et la main d’oeuvre ne sont pas encore des facteurs négligeables , c’est à dire que l’automatistion est trés éxagérée .
                        Si l’on regarde l’exemple de l’ipad , le cout de la m.o , réduit du fait qu’il est Chinois devient dérisoire , certes , mais traduit en taux de salaire US , on retrouve le partage traditionnel de la valeur ajoutée 50/50 , comme pour un métayage . Le taux normal de la plus value . Bien sur les oligarques accaparent tout , en cette occurence , et profitent de la situation aux dépends des salariés du centre .
                        Je crains qu’on ne confonde la quantité de travail effective avec sa part dans le partage .
                        D’autant plus qu’en terme purement énérgétiques , physiques , l’homme , le travail humain est toujours la principale source d’énérgie , globalement . Plus value oblige . 


                        • Grandi Grandi 1er février 2015 01:49

                          Le « quantitative easing »sur l’euro, devrait, être partagé et distribuer à chaque citoyen européen plutôt qu’aux banksters. Car, au bout du compte, c’est nous qui allons payer la note pour cette fausse monnaie qui va littéralement et mécaniquement nous voler ce que nous avons durement gagner, par la dévaluation de notre pouvoir d’achat qu’elle va engendrer. Nous sommes les cocus de cet immense jeu de bonneteau mis en place par l’oligarchie. De plus, pour se placer du coté de la véritable richesse, c’est à dire la richesse du travail, celle qui nous apporte le minimum pour faire bouillir la marmite, il faut comme en math pour faciliter la compréhension réduire la fraction. Immaginons un personnage qui possède la machine merveilleuse capable de produire la totalité des besoins humains. Cet heureux propriétaire n’aurait pas un seul client puisqu’il n’aurait en face de lui que des chômeurs sur la paille à cause de sa machine merveilleuse. A nous d’inventer comment sortir de cette impasse car, les oligarques, ne résoudrons pas ce problème en protégeant nos intérêts.


                          • Karol Karol 1er février 2015 11:02

                            Bonjour Grandi,

                            Je suis bien d’accord avec vous. Le QE de la BCE ne servira encore une fois que les intérêts des banques.


                          • babadjinew babadjinew 1er février 2015 09:31

                            Crétin de Moise travail croit procréer......


                            Sous toutes les sauces, celles des fadas néolibéraux qui prennent des vessies pour des lanternes, oubliant que dans les mines de métaux rare ou de charbon pour faire tourné la machine industrielles il y à des enfants et des adultes qui bossent comme du temps de Germinal ! 

                            Les esprits tristes du vieux monde nationaliste qui s’imagine qu’il suffit du protectionnisme pour rapatrier l’esclavage au sein de l’hexagone !

                            Les laborieux qui souhaitent nous revoir en plein champ à nous casser les reins et le dos histoire d’avoir le plaisir de respecter l’axiome des trois grand monothéisme qui pourtant n’ont qui des visées prosélytiques ! 

                            Enfin les vieux neuf qui pensent qu’il suffit de repartir uniquement les profits de chaque nation histoire de créer des déséquilibres identiques en fonctions des capacités de productions de chaque nations.

                            De par ces faits le PROBLÈME essentiel passe à la trappe et rien n’est possible !!!!!

                            Les RESSOURCES ! Voila le problème majeur de ce nouveau siècle ! Allons continuer encore longtemps à fabriquer du kleenex jetable pour tous nos biens de consommations, ce par le biais de l’obsolescence programmé ! 10 planètes il nous faudrait pour continuer sur cette stupide voie suicidaire !

                            Nous avons la technologie mature et aboutie pour offrir a chaque être humains eaux, nourritures, énergie, connexion, Education ! La technologie pour rendre nos outils efficients et durable dans le temps tout en sachant produire avec un minimum de MO ! Chose qui n’est jamais arrivé depuis les début de l’humanité, alors qu’elle bande de grands couillons nous faisons tous !

                            Nous avons tous ce qu’il faut pour construire notre jardin d’Eden mais force est de constaté que notre bêtise sans nom et sans bornes nous pousse à construire l’enfer ! 

                            Alors en attendant l’avènement inéluctable d’une économie basé sur les ressources (Chose inéluctable sous peine de disparition pur et simple) mettons en place un revenu de base pour tous déjà à l’échelle d’une nation. Vous verrez que cela fera jaser même les petits esclaves chinois qui ce demanderont bien pourquoi eux n’en ont pas !!!!!

                            Le comment ? Cesser de jeter l’argent par la fenêtre juste pour nous faire croire que Moise est encore d’actualité ! Notre problématique d’aujourd’hui est idéologique et plus technologique !

                            Nous avons maintenant besoin de temps pour digérer les énormes progrès technologiques des 100 dernières années histoire de gérer au mieux l’avenir plutôt que de reproduire toujours notre triste passé guerrier.

                            Wake Up
                                     

                            • Hervé Hum Hervé Hum 1er février 2015 11:17

                              Bon dimanche Karol

                              Vous avez écrit que l’article sur les BAL citoyens était intéressant, mais j’aurai aimé un avis un peu plus étayé.

                              Votre proposition d’augmenter la contribution du capital est une erreur, tout simplement parce que ce capital est déconnecté de l’économie réelle.

                              Pour le dire simplement, dans la situation actuelle du fonctionnement de l’économie, une redistribution du capital aurait pour conséquence, non pas une surchauffe d’un système déjà en surchauffe, mais tout simplement une fission du système. L’économie est déjà en crise majeure au niveau de l’écologie, la solution ne peut donc passer par une augmentation de la production, mais par une meilleure gestion de la production actuelle, déjà supérieure aux besoins de toute l’humanité.

                              Contrairement à ce que dit le discours officiel, il est possible de stabiliser voir diminuer la production mondiale tout en ayant une croissance économique forte, simplement en changeant les critères de détermination de la croissance économique.

                              Je pense que nous sommes d’accord en disant que ce n’est pas d’un manque de capital dont souffre l’économie actuelle, mais d’une hyper inflation de capital, dont la stabilité relative ne tient que par sa « neutralisation » par le fait même de son accumulation entre les mains des plus riches. Sans cette captation, l’économie mondiale exploserait en hyper inflation, ceci pour re-synchroniser le capital financier avec l’économie réelle. Le dollar devrait donc perdre 95% de sa valeur actuelle en quelques mois, ce qui conduirait à sa fin (et celle de l’euro). La dette est aussi une épargne et pour soutenir cette abondance de capitaux, la solution actuelle passe par la privatisation généralisé de toute l’économie, étant évident que cela permet d’alimenter la concentration de la richesse et de maintenir l’asymétrie entre capital financier et économie réelle. C’est donc bien une politique de concentration de la richesse qui est en cours depuis la dérégulation opéré par Reagan et Thatcher.

                              Le système s’auto entretient en ne peut pas revenir en arrière, à la fin, il doit exploser et explosera. Mais la question est alors de savoir si les positions acquises avec de la monnaie de singe resterons acquise ou non, c’est à dire, la propriété des moyens de production, immobilière et foncière. Le forcing des oligarchies consiste à sauver leur position acquise au niveau de la propriété de l’économie réelle, non de la valeur de la monnaie.

                              les gens oublient et sont conditionné à ignorer, que la monnaie est un concept immatériel, mais que la propriété est une réalité physique et qu’en dernier ressort, c’est toujours la réalité physique qui s’impose à l’immatériel. La monnaie peut perdre toute sa valeur et disparaître, mas la terre ne disparaît pas et si elle vient à disparaître, nous disparaîtrons avec elle !

                              Bref, on se remet de la disparition de la monnaie, mais pas de la terre !


                              • gogoRat gogoRat 1er février 2015 16:09


                                " la solution ne peut donc passer par une augmentation de la production, mais par une meilleure gestion de la production actuelle, déjà supérieure aux besoins de toute l’humanité.« 

                                cf : »in praise of idleness’ :

                                Quand je suggère que les heures de travail doivent être réduites à quatre, je ne sous-entends pas que tout le temps restant doive nécessairement être passé dans la frivolité pure. Je veux dire qu’un travail de quatre heures par jour devrait assurer à un homme le nécessaire et les conforts élémentaires de vie, et que le reste de son temps devrait être utilisé à sa guise. C’est en grande partie un tel système social que l’enseignement devrait développer plus loin qu’on ne le fait à présent, et il devrait viser, en partie, à développer des goûts qui permettraient à un homme d’utiliser le loisir intelligemment.
                                [...] 
                                Les plaisirs des populations urbaines sont devenus principalement passifs : aller au cinéma, voir des matchs de football, écouter la radio, et cetera. Cela résulte du fait que leurs énergies actives sont entièrement prises par le travail ; s’ils avaient plus de loisir, ils aimeraient à nouveau des plaisirs dans lesquels ils ont pris une part active

                              • mpag 1er février 2015 17:32

                                Le problème ne se situe pas sur la faillite d’un système mais sur sa possibilité de celui ci à engendrer des gains de productions suffisamment importante en corrélation avec l’augmentation de la population 


                                Ajoutez cela l’anthropologie de l’homme dans sa globalité (aversion de la perte, jouissance du gain, predisposition à la violence, instinct de survie caractérisé par la reproduction en général) et vous obtiendrez un cocktail explosif

                                Augmentation de la population incontrôlé, guerre, violence urbaine, famine...........n’est pas la conséquence d’un système mais sur l’impossibilité de l’homme a maîtrisé ce qui a crée et ce qu’il est par nature 

                                j’avais déjà fait un post en expliquant clairement ceci notamment l’impossibilité de réduire les inégalités du fait d’une corrélation gain de productivité/natalité 

                                En clair plus il y a de naissance de pauvres, plus la population qui rentre dans cette catégorie augmentent, ce qui nécessairement l’appauvrie d’avantage 

                                Les gains de productivité ne compense même pas les nouveau entrants (naissances) qui sont un coût pour une famille pauvre, L’inflation finissent par les achever 

                                inversement pour ceux qui investissent et qui dispose du capital car quoi qu’il arrivent l’inflation et un contrôle des naissances avec planning familiale permettent un redistribution plus efficace et toujours plus importante


                                Contrairement à ceux que l’on dit en pretextant que les enfants sont les futurs consommateurs et l’avenir de nos retraites, c’est precisemment l’inverse lorsque la croissance n’est plus au RDV 

                                Ce qui aurait du être un investissements pour l’avenir se révèle être un coût

                                Bref une pyramide de Ponzi qui va finir par s’écrouler, l’augmentation de la dette n’est là que pour retarder d’inéluctable et je dirais même que celle ci s’est déjà écrouler, une ou deux générations sacrifiée sur l’autel d’un système basé uniquement sur la croissance mais surtout sur ce qui defini l’humanité.....son anthropologie.



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