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Quatre événéments insignifiants ou quatre symptômes d’un mal qui ronge la société française ?

Sans doute faut-il être prudent et veiller à ne pas déduire hâtivement d’un fait particulier une règle générale. Il reste que quatre événements récents paraissent devoir être rapprochés, si différents qu’ils puissent paraître. Si deux d’entre eux peuvent être jugés anecdotiques, les deux autres ne le sont pas.

Mais ils paraissent tous les quatre puiser à la même source empoisonnée et révéler un certain état d’esprit qui caractériserait la société française d’aujourd’hui. Ils mettent en cause en tout cas quatre institutions différentes qui la constituent : la militaire, la judiciaire, l’associative et la familiale.

Quatre événements successifs

Le dernier événement qui vient de se produire est le seul à avoir connu un dénouement heureux. C’est l’invraisemblable disparition, jeudi 7 août 2008, d’un enfant de 2 ans et demi qui a pu échapper à la surveillance de ses parents sans qu’ils s’en aperçoivent : il jouait, a-t-on dit, avec son frère dans la cour de la maison louée pour les vacances, quand soudain on ne l’a plus vu. Les parents l’ont cherché une heure durant avant d’alerter les forces de l’ordre. Plus de 150 pompiers et gendarmes ont fouillé les alentours pour finir par le découvrir endormi, 24 heures plus tard, à 800 mètres de la maison.

Les autres événements ont eu, eux, une issue tragique. Dans la nuit du 6 au 7 août 2008, deux adolescentes d’un camp de vacances ont été tuées par une branche qui s’est écrasée sur leur tente, pendant un violent orage. Météo-France avait pourtant publié un « bulletin d’alerte orange » pour la région.

Auparavant, le 18 juillet 2008, le Conseil supérieur de la magistrature avait rendu son avis dans la procédure engagée contre le procureur Lesigne. Il avait, dans l’affaire d’Outreau, requis la détention provisoire envers quatorze personnes qui avaient fini par être innocentées après avoir passé jusqu’à trois années en prison et vu leur vie personnelle et familiale dévastée. Aucune sanction n’avait été demandée à la garde des Sceaux envers ce consciencieux procureur qui partage, il est vrai, avec soixante autres magistrats la responsabilité de ce naufrage judiciaire. La ministre a, de son côté, seulement souhaité qu’il quitte les lieux. C’était bien le moins. Il garde son grade et il lui est donné de présenter des vœux pour sa prochaine affectation.

Enfin, le 29 juin 2008, on s’en souvient, lors d’une journée portes ouvertes dans une caserne de Carcassonne, au cours d’une simulation de libération d’otages, un soldat a tiré à balles réelles sur la foule de spectateurs, blessant plus ou moins grièvement dix-sept d’entre eux. Une mère et son enfant sont toujours hospitalisés.

On laissera de côté le sujet de Français donné dans les jours précédents, au Diplôme national du Brevet, et qui invitait les élèves à faire l’éloge du caïdat. On en a déjà parlé dans un article publié sur Agoravox (1).

Des comportements encourant le même grief

Quel rapport entre ces quatre événements qui n’ont rien à voir entre eux ? Ne s’agit-il pas de malheureuses circonstances dues à la malchance ou à la fatalité ? Justement, pour rendre celles-ci inexorables, certains acteurs n’ont-ils pas apporté leur concours avec zèle ?

Comment ainsi imaginer qu’un enfant de 2 ans et demi puisse disparaître et qu’avant que les parents ne s’en aperçoivent il se soit écoulé un laps de temps tel que la recherche soit restée vaine et qu’il ait fallu alerter les secours publics ? Quelle conception ces parents se font-ils donc de leur rôle ?

Pareillement, l’orage qui a tué les adolescentes restées sous leur tente, n’avait-il pas été annoncé comme dangereux par Météo-France ? Comment les organisateurs de ce camp de vacances n’ont-ils pas pris toutes dispositions avant qu’il n’éclate, pour mettre les enfants à l’abri ?

Est-il davantage concevable qu’un soldat ait pu garder sur lui des balles réelles, au risque de faire une confusion mortelle dans le feu de l’action, alors qu’il avait à participer à une démonstration de libération d’otages devant des spectateurs ? Se prépare-t-on à pareille exhibition sans prendre toutes les précautions qui s’imposent ?

Quant à la mansuétude du Conseil supérieur de la magistrature envers le procureur Lesigne qui a eu en charge le dossier d’Outreau, et à celle de la ministre, peut-on comprendre que l’un des magistrats responsable du malheur infligé à quatorze innocents puisse échapper à toute sanction ? N’est-on pas « responsable, selon l’article 1383 du Code civil, du dommage causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence » ?

Une même irresponsabilité

En somme, ce qui réunit ces quatre événements, c’est une même irresponsabilité. Ici, des parents sont assez inconscients pour laisser sans surveillance un gamin de 2 ans et demi. Et il faut les secours publics pour sinon réparer leur faute du moins remédier à leurs insuffisances. Là, ce sont des organisateurs de camp qui font courir des risques insensés à des enfants, alors qu’ils ont été prévenus de la violence des orages futurs sur la région. Ou encore voici un soldat et sa hiérarchie qui font preuve d’une impéritie criminelle avant une exhibition devant des spectateurs. Enfin, l’exemple venant d’en haut, on découvre que l’organe régulateur de l’institution judiciaire est le premier à exonérer de toute responsabilité un procureur qui a plongé dans le malheur quatorze innocents. Le chef d’état-major de l’armée de terre avait eu, lui au moins, le courage et la décence de démissionner.

Car peut-il y avoir de société démocratique autrement que fondée sur la responsabilité de ses citoyens ? Ces dernières semaines, coup sur coup, ce sont quatre institutions qui ont été prises en flagrant délit de défaillances graves. Or celle qui est chargée de les sanctionner, l’institution judiciaire, est la première à donner le mauvais exemple. Quel avenir démocratique promettre à une société qui le tolère ? Paul Villach

(1) Paul Villach, « Une incroyable promotion du "caïdat" au Diplôme national du Brevet  », Agoravox, 28 juin 2008.


Moyenne des avis sur cet article :  2.82/5   (191 votes)




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44 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 11 août 2008 10:18

    Il suffit de regarder à Paris ,au passage de piéton maintenant ,la municipalité à installé des PANCARTES avec marquer "ATTENTION,REGARDEZ A DROITE ET A GAUCHE AVANT DE TRAVERSER"

    Je sais pas combien cela coûte mais franchement si c’est pas de l’assistanat c’est quoi ????

    Avec ce genre de chose les piétons sont confirmés dans un role d’irresponsable et ne seront jamais capable de respecter le passage des feux !


    • K K 11 août 2008 10:49

      est ce écrit aussi en Anglais ? Dans ce cas, ce n’est pas aussi idiot que cela vous semble...Des pays ont des sens de circulation inversés par rapport aux notre, voyez-vous... ; Et si cela peut sauver ne serait ce qu’une vie, ce n’est pas inutile.


    • sisyphe sisyphe 11 août 2008 12:48

      par lerma (IP:xxx.x57.112.24) le 11 août 2008 à  10H18

       
      Il suffit de regarder à Paris ,au passage de piéton maintenant ,la municipalité à installé des PANCARTES avec marquer "ATTENTION,REGARDEZ A DROITE ET A GAUCHE AVANT DE TRAVERSER"

      Encore un coup de ce salaud de Jean Paul Huchon et de l’ignare Delanoé !
      Comme s’il n’y avait pas assez des velibs et de Paris-plage !

       smiley smiley smiley

      Lerma, heureusement que vous êtes là, pour éclairer la conscience des internautes !
       smiley

    • Bof 11 août 2008 12:56

      @K : Alors en Angleterre, ils traversent sans même regarder ? ....,,, ?????...ah...ces Anglais ! ...et on en est pas au niveau de nos amis Belges !

      @ L’auteur :
      Sachez que je partage votre article . Mais, le marketing aussi bien électoraliste que celui des supermarchés n’est pas du tout étranger à cet état d’esprit. Je ne fais rien, je n’ai donc rien, et donc "’ ...les autres...’" doivent en premier me nourrir et nourrir ma famille ! ...normal ...je ne fais rien, donc je ne fais rien de mal...et que faisaient les parents ayant cet enfant de deux ans et demi ? ...à la société de s’en occuper.

      Pour Outreau...j’ habitais à 30 km de là . Je peux affirmer que même des parents doutaient à la fin ! ...il me semble qu’il y a eu ’ trois’ décés ....et des proches de ce pretre qui soutenaient que ce ne pouvait être vrai ...et bien, un silence s’ est établi à la fin de leur ...je n’ai pas le mot ...je dirai de leur sortie de grande souffrance solitaire en réunion amicale. Nous ne savions que penser , nous qui n’ avions aucun proche et aucun ami parmi les inculpés , car ils étaient inculpés dans notre petite tête ! et en fait, on n’ en savait rien car pour nous , il faut bien le dire, on réduit facilement à ’ policier= inculpation pour fautes commises

      Et pour la route, je me permets d’ajouter l’irresponsabilité des cyclistes qui parcourent les petites routes en groupe qui occupe toute la largeur de la route souvent . En belle saison, les récoltes diminuent la visibilité et si sur le bas coté, il se trouve des rochers, l’automobile ou même la moto ne peut que taper dans le tas comme il y a eu cet accident dans ma campagne.....et il parrait qu’ils ne sont pas fautifs ! et l’on ose encore venir parler de prévention routière.....mettre de telles sotises dans la tête des gens !. et nos députés et sénateurs auraient voté cela ?


    • K K 11 août 2008 13:33

      A Londres, il y a ce type de signalisation à certains carrefour très fréquentés. Et j’avoue que c’est très utile lorsqu’on est un peu distrait pour diverses raisons.


    • K K 11 août 2008 13:38

      à bof :

      Cyclistes ou pas, vous devez adapter la vitesse de votre véhicule aux conditions de circulation. Si la visibilité est réduite, vous devez réduire la vitesse. Et oui, c’est dans le code de la route. Imaginez qu’a la place du peleton de cycliste il y ait un enfant...

      Je sais que ce n’est pas plaisant de ralentir quand il fait beau et que les routes sont sèches, mais les routes ne sont pas réservées aux seules voitures lorsqu il n y a pas de trottoirs.


    • Bof 11 août 2008 19:57

      @k : Je sais , je sais, mais en sens inverse...ils occupent toute la route !!! vous avez...très peu de mètres pour foutre la voiture sur le bas coté ! Et si comme dans l’accident, il y a des rochers sur le bas coté....c’est un carton ! Je parle de route de campagne où le 70 est une vitesse de fou, mais à 50 ou 60 , on ne pile pas et eux ne peuvent freiner , ce sont eux qui ne peuvent freiner et donc pour les voitures, cela devient un déli de rouler.

      Il faut ne jamais avoir mis les ’" roues’" en campagne pour comprendre qu’il faudrait aussi respecter des limites pour la sécurité ! car maintenant ça devient de plus en plus fréquent....pour quand cela sera-t-il recherché pour la prime d’assurance plus que confortable ! C’est un peu ça que je voulais dire.
      Nos élus députés et sénateurs deviennent inutiles au bon fonctionnement de notre pays.


    • pseudo pseudo 11 août 2008 20:15

      @Lerma

      Allez passer un week end à Londres. Vous comprendrez tout de suite à quoi servent ces panneaux !

      Ou alors tant pis pour vous. smiley


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 août 2008 21:55

       @L’AUTEUR.  Merci d’avoir le courage d’aborder le vrai problème : tout le monde s’en fout.  La spécificité de chaque exemple peut mener à d’autres débats et je suis persuadé que les commentaires fileront vite vers l’un ou l’autre de ces débats, en évitant soigneusement la question fondamentale : comment redonner au citoyen lambda le sens de la responsabilité personnelle et la fierté du travail bien fait   ?   Et ça n’a rien a voir avec le paiement d’un SMIC, d’un SMIG, des Assedic  ou ou quelque autre mesure "péréquatoire".  Juste réintroduire le respect et la franchise.

       Pierre JC Allard


    • Fergus fergus 11 août 2008 10:29

      Tirer des enseignements généraux de quatre faits divers, d’importance inégale, de surcroît mis en évidence de manière subjective par les agences de presse parmi tant d’autres totalement occultés, n’a strictement AUCUN SENS ! 


      • sisyphe sisyphe 11 août 2008 12:38

        De plus, quatre faits  qui n’ont strictement rien à voir entre eux
        Un gosse qui échappe à la surveillance de ses parents, une branche qui tombe : marroniers de l’été.
        La relaxe du  Procureur d’Outreau, une décision (contestable ou non) de justice
        Le tir à balles réelles : une faute grave d’un militaire, et de ses gradés.

        A vouloir rapprocher tout et n’importe quoi, on contribue à ériger le fait divers en fait de société, et à entretenir les réflexes liés à l’émotion, beaucoup plus qu’à la raison.
        C’est faire le jeu du "compassionnel" à la place de la justice ; c’est un dévoiement démocratique.


      • Valou 11 août 2008 10:43

        Tout le monde fait des erreurs, parfois c’est tragique, on ne peut pas penser à tout. Par contre pour l’affaire d’Outreau ce n’est pas une simple omission humaine, la responsabiilité du magistrat est effectivement en cause mais visiblement il a des amis biens placés.


        • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 11 août 2008 10:45

          Merci pour votre article. A force d’assister la population et de la traiter en mineure, l’état lui a fait perdre le sens de ses responsabilités. Il est tellement omniprésent partout que l’idée de la personne a été reléguée aux oubliettes, au profit d’une collectivité sans visage à qui l’on indique, à tous moments, ce qu’il convient qu’elle fasse et pense et que l’on manipule ainsi selon son bon plaisir. Tout en sachant, à l’occasion, la caresser dans le sens du poil en flattant son égocentrisme et son goût de la facilité et du plaisir. Ce fameux " nous voulons le bonheur des Français" qui a fait tant de dégâts. 


          • La Taverne des Poètes 11 août 2008 11:28

            Les grandes déclarations sur les méfaits de l’"assistanat", c’est toujours facile, quand on est du bon côté et à l’abri du grand besoin. Même s’il faut reconnaître que la trop grande commisération à elle seule n’aide pas, encore moins quand on en fait un mode de gouvernance, l’Etat ne doit pas se désengager dans un monde devenu sans pitié et de plus en plus favorable aux plus riches. L’éducation, la justice, l’aide aux handicapés et "cassés" de la vie, doivent rester des priorités, ne serait-ce que d’un point de vue humaniste.


          • LE CHAT LE CHAT 11 août 2008 11:57

            @ARMELLE
            A force d’assister la population et de la traiter en mineure, l’état lui a fait perdre le sens de ses responsabilités.

            mais quand les agents de l’état sont défaillants , l’état n’assume pas ses responsabilités !



             ces 4 faits divers pris au hasard ne peuvent pas donner lieu à des quelconques conclusions hâtives , comme l’auteur le dit dans le titre , ils sont insignifiants et donc non représentatifs de la généralité !


          • Zenon Zenon 11 août 2008 11:18

            Tout a fait d’accord avec vous.
            Cet article a peu d’intérêt.


          • Paul Villach Paul Villach 11 août 2008 11:41

            @ Philippe Renève

            Je vous l’accorde, la liste des comportements irresponsables n’est pas exhaustive. Vous avez l’embarras du choix pour la compléter à votre guise, comme cette conduite qui consiste à fermer les yeux pour ne pas voir !

            J’attendrais de vous, en effet, - puisque vous paraissez nourrir des attentes vous aussi - que vous me montriez que l’irresponsabilité n’est pour rien dans ces quatre événements, si différents soient-ils. La seule vertueuse dénégation indignée ne suffit pas ! Paul Villach


          • Paul Villach Paul Villach 11 août 2008 11:43

            @ Zénon
            Et votre commentaire argumenté est du plus haut intérêt. Paul Villach


          • K K 11 août 2008 10:52

            M Villach, je suis d’accord sur le fond : il faut responsabiliser tous les citoyens. Les adultes doivent aussi enseigner ce sens des reponsabilités à leurs enfants.

            Par contre, jouer sur les émotions provoquées par des drames pour faire avancer le sujet ne me parait pas la manière la plus posée pour réfléchir.


            • Alexeï 11 août 2008 10:57

              Si au moins le soldat avait pu tirer à balles réelles (il est difficile de le rater) sur l’infâme procureur Lesigne ?


              • Alexeï 11 août 2008 11:01

                Ceci n’est qu’un rève...pas une utopie.


                • samy31500 11 août 2008 11:10

                  Un tel article est affiligeant. Basé sur des faits dont les médias ont sélectioné seulement ceux qui vont faire sensations. Seulement des faits divers... Sans aucune importance pour moi. Des accidents il y en aura toujours. Des erreurs tout le monde en fait parfois elles ont des conséquences grave parfois non. C’est grave de voir que les gens ne sont plus capable de prendre un minimum de recul par rapport à cette pseudo actualité. De juger tous ce qui se pass autour d’eux sans même en avoir assez d’élément. Les arguments que vous utilisez pour rapproché ces évènements sans rapport tiennent plus d’une supercherie d’argumentation (Type créationiste).

                  Dans la vie on fait des erreurs et cela s’appelle un accident. L’homme n’est pas parfait et il se trompe. C’est la condition humaine.


                  • La Taverne des Poètes 11 août 2008 11:20

                    Le but de la démonstration est louable ("peut-il y avoir de société démocratique autrement que fondée sur la responsabilité de ses citoyens  ?") mais les moyens d’y parvenir sont légers. L’article porte un regard trop facilement jugeant, moralisateur, sur des parents, sur un jeune animateur de camp, etc. Quant à l’article 1383 du Code civil, je ne suis pas sûr qu’il soit invoqué ici à bon escient, d’un point de vue strictement juridique...On est en droit d’attendre mieux comme arguments.

                    A vous lire, au prochain article...


                    • Sigma Sigma 11 août 2008 11:28

                      c’est le manque de bon sens bien souvent ,conjugué à l’infantilisation de nos concitoyens ,conjugué à l’assistanat permanent ,à l’abrutissement collectif qui s’est insinué petit à petit dans l’esprit des gens ..

                      on se croit immortel,on fait reculer la vieillesse ,pour manger il suffit d’aller faire ses courses ,pour se déplacer en voiture on ne lit même plus de carte ,le GPS guide nos pas,la Télévision guide les jugements ,les valeurs traditionnelles passent pour du facisme ou pour du radotage de vieux con ...

                      les gosses croient que le poisson est rectangulaire et pané ,et que le lait sort d’un parallélépipède cubique ....

                      la responsabilité là dedans ? comment voulez vous que les gens le soient devenus ,les jeunes restent jusqu’à 30 ans chez Papa et Maman ,dans la chambre d’enfant ,il n’y a plus de service militaire pour les gars ,des types de 25 ou 30 ans paraissent 18 ans dans la mentalité ,le jugement ,le comportement ...

                      la liste est interminable ,on a fait croire aux gens qu’on pouvait être riche et célèbre en quelques semaines en participant à des jeux idiots télévisés .......

                      est ce que ce mal est seulement spécifique à la société Française ,pas dans tous les domaines ! mais c’est un constat ...

                      que font les politiques ? rien ,ça les arrange ,aussi bien la Droite que la Gauche d’ailleurs ,est ce que nos politiques sont mûrs eux même d’ailleurs ,quand la vie privée de tel ou telle passe dans des magazines peoples ,référence actuelle ,littérature dominante chez l’adulte actif et la ménagère de moins de 50 ans ......

                      qu’on ne soit pas surpris que des parents laissent un gamin en culotte couches divaguer sans surveillance ...au lieu de prévenir on guérit !

                      qu’à l’arrivée d’un gros orage ( même sans consulter la météo ,il y a des menaces visibles et flagrantes ..)un responsable de camp n’ait pas l’idée de dire ,on décampe de là dare dare ....surtout si il y a des arbres !...

                      pour Outreau c’est autre problème ,c’est la déresponsabilisation totale des gens censés surveiller le boulot d’un juge sans expérience ...

                      mais c’est un autre débat !

                       


                      • Paul Villach Paul Villach 11 août 2008 11:49

                        @ Ph. Renève
                        Vous perdez votre sang-froid ! Paul Villach


                      • La Taverne des Poètes 11 août 2008 11:50

                        Et comme disent certains vieux : "une bonne guerre là-dessu, ça ferait pas de mal !", sacahnt que ce sont les jeunes qui iront servir de chair à canon en première ligne sur le front.

                        L’assistanat, il n’a jamais été aussi fort qu’avec Sarkozy, c’est un assistanat d’un nouveau genre " : Ma présence vous illumine. Sans mois vous n’êtes rien !"


                      • Alexeï 12 août 2008 04:26

                        Ne vous contentez pas d’affirmations stériles : démontrez que cette photo est une insulte. Un porc (assassin de surcroît) restera toujours un porc. Même si vous lui coupez la queue.


                      • Vincent Verschoore VincentV 11 août 2008 12:24

                        Le seul évenement grave, socialement parlant, est celui concernant le procureur Lesigne. Le fait que la magistrature et le ministère qui l’encadre soient à ce point incapables de reconnaitre leurs torts et d’agir en conséquence, alors que les simples citoyens que nous sommes sont tous les jours soumis à l’arbitraire de ces mêmes personnes, montre à quel point l’incurie, l’irresponsabilité et l’incompétence ont rongé le système judiciaire de ce pays, et c’est un très grave problème.
                        Pours les autres exemples que vous présentez... sur un territoire de la taille de la France, avec+ de 60 millions d’habitants, ce type de drames est inévitable, et chercher le taux zéro de drames n’est pas souhaitable, car il ouvre encore plus gande la porte au totalitarisme administratif et policier qui plombe déjà fortement ce pays. En effet, si on veut le taux zéro, il faut mettre un flic derrière chaque citoyen, et tout interdire, c’est la seule manière de ne courir aucun risque...


                        • vieuxconCGT vieuxconCGT 11 août 2008 12:49

                          Je vais prendre le contrepied de tous mais au dela du sensationnel des faits divers, je suis herissé par le fait qu’on érige la "responsabilité civile" en principe de vie, tenant et aboutissant de tous les faits et gestes réalisés dans notre société depuis que tout se monnaye.
                          Je m’xplique par l’exemple : il n’y a pas si longtemps, lorsqu’un enfant tombait, s’écorchait le genou puis rentrait hurlant à la maison, on pansait la plaie et on conseillait au gamin de regarder où il mettait les pieds. Fin de l’acte et du drame !
                          Aujoud’hui, on va exiger de trouver le responsable de cette écorchure et il faudra qu’on obtienne réparation du préjudice subi ( à minima remboursement des pansement et du désinfectant mais aussi du short déchiré et des dommages intérêts pour le precium doloris) et surtout il faudra que le coupable soit identifié, trainé devant les tribunaux et chatié comme il le mérite. ( le maire, commanditaire de la rénovation du trottoir, l’entreprise qui a pose les pavés, le fabriquant des pavés, les parents qui doivent empécher un gamin de courir ainsi dans la rue, etc. etc.) Tous les intervenants se retrouveront au tribunal où leurs avocats se renverront la responsabilité à la figure, des experts seront nommés, des contre experts, etc...

                          Que veut prouver notre société en niant tout hasard, tout concours de circonstances, toute malchance et en cherchant systématiquement un coupable ? Donner l’illusion qu’au final chacun peut controler sa vie, son destin, ses trajectoires et que personne ne mourra plus ?
                          Le pire accident de la vie est la naissance puisqu’il nous conduit plus ou moins en droite ligne vers la mort. Doit on pour autant attaquer nos parents ?

                          A force de tout judiciariser, les procès perdent leur sens et notre société est loin d’y gagner...

                          Poue ce qui est de comparer la responsabilité individuelle et celle des institutions il s’agit de toute autre chose et des raccourcis pareils sont inconcevables.



                          • ronchonaire 11 août 2008 13:00

                            Certains m’accuseront peut-être de jouer les lerma mais pourquoi diable AgoraVox continue-t-il à publier les "articles" de cet auteur ?

                            Encore deux nanars aujourd’hui, sur des faits totalement insignifiants, avec toujours la même rengaine du "leurre visuel de l’information" pour en arriver à des conclusions assenées sur un ton aussi péremptoire qu’arrogant, le tout relevé d’une pointe de "vieuxconnisme" prompt à critiquer tout et n’importe quoi (peu importe, tant qu’on critique) ; ce n’est plus de la persévérance, c’est de l’acharnement thérapeutique.

                            Franchement, si c’est pour lire ça, pas besoin de venir sur un "média citoyen" ; il suffit d’acheter France-Soir ou de regarder "Le droit de savoir" sur TF1. Navrant !


                            • Zenon Zenon 11 août 2008 14:40

                              Je ne pourrais dire mieux


                            • Zenon Zenon 11 août 2008 14:44

                              je ne pourrais mieux dire


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 11 août 2008 13:05

                              J’ai trouvé la tentative de Paul Villach intéressante non seulement pour l’exercice consistant à pointer la question de la responsabilité comme étant au coeur de tout ce qui peut aller de travers dans les affaires humaines mais aussi et surtout pour les réactions très révélatrices qui ont suivi.

                              Ce qui apparaît dans beaucoup de commentaires me semble-t-il c’est :

                              • l’incapacité à comprendre que la notion de responsabilité soit un invariant légitime des quatre exemples proposés
                              • la propension à toujours pointer le vilain assistanat et la tendance à fuir le fait que la perte du sens des responsabilités doit beaucoup à la consternante et grandissante irresponsabilité des politiques et de l’administration
                              Sur le premier point, n’en déplaise aux fâcheux qui ont cru voir une forme de confusion ou de "n’importe quoi" dans la juxtaposition de ces exemples, je rappelle que selon Hume, la notion de cause est le "ciment du monde", c’est-à-dire, qu’elle est tout simplement partout dans ce que nous tenons pour le réel. La responsabilité, c’est cette même notion de cause, mais quand l’agent est humain, mais elle a une double lecture qui vient du fait qu’on peut attendre de celui qui est cause de quelque dégât (responsable donc) qu’il assume son fait (qu’il puisse en "répondre" et soit donc responsable dans le deuxième sens).

                              La notion d’assistanat n’est pertinente que dans le premier exemple. Le fait qu’elle polarise l’attention me paraît traduire la difficulté que nous avons à aller à contre-courant (des médias et de nos besoins infantiles de vision d’une autorité responsable et donc sécurisante) pour penser le fait que nos dirigeants soient essentiellement des irresponsables grâce à l’organisation qui est faite des systèmes légaux et administratifs. Pensons ici simplement à l’affaire du sang contaminé où il s’est trouvé que les responsables étaient magiquement non coupables.
                              Cette tendance à ne pas voir la responsabilité des autorités est patente dans le traitement de l’affaire de Tarbes où c’est le soldat qui est incriminé. Je suis désolé, mais sans nier l’erreur grave qu’il a pu faire et dont il doit certainement s’accabler, ça n’est pas à lui d’en assumer la responsabilité tant qu’il n’est pas établi que son autorité de tutelle avait mis en place toutes les mesures nécessaires et suffisantes pour qu’une telle erreur humaine ne puisse être commise. Autrement dit, quand on joue avec des armes à feu, on fait en sorte que rien ne puisse être fait par erreur. Plus clairement, ce qui pourrait dégager la hiérarchie de toute responsabilité, c’est d’avoir une procédure telle que seule une volonté mal intentionnée puisse passer au travers. Je doute que ce soit le cas en la circonstance et donc, je ne doute pas que la hiérarchie puisse être mise en cause. D’ailleurs notre bon président ne s’y est pas trompé et a bien cherché les responsabilités de ce côté. La question, c’est quelles seront les conclusions ? J’ai peur que pour ménager les susceptibilités à peu de frais, on fasse encore dans la complaisance coupable, comme pour l’affaire d’Outreaux.

                              • sisyphe sisyphe 11 août 2008 14:06

                                par Luc-Laurent Salvador (IP:xxx.x8.156.203) le 11 août 2008 à  13H05

                                 

                                Ce qui apparaît dans beaucoup de commentaires me semble-t-il c’est :

                                • l’incapacité à comprendre que la notion de responsabilité soit un invariant légitime des quatre exemples proposés



                                Sur le premier point, n’en déplaise aux fâcheux qui ont cru voir une forme de confusion ou de "n’importe quoi" dans la juxtaposition de ces exemples, je rappelle que  blablablabla

                                Réponse d’un facheux à un pédant...

                              • HELIOS HELIOS 11 août 2008 13:08

                                Désolé, tout le monde... si l’article est un article d’été, c’est l’ensemble de vos discours qui me parait bien "leger" pour ne pas dire autre chose. Nous sommes en Août, evidemment....

                                Vous avez tous tout dit, ce que je retiens c’est l’affrontement entre les tenants de la "responsabilité" qui se depechent de l’abandonner pour se refugier dans le giron de l’etat et les "irresponsbles" pleins de bons sens qui commencent par se demmerder avant d’embeter les autres.


                                — - Les parents de l’enfant n’ont rien fait de mal... 1 heure passée a rechercher avant d’appeller les secours est certes long mais parfaitement normal, quand on cherche. Je pense que cet exemple est le "non-cas" de cet article


                                — - l’orage... que dire, s’il faut une alerte de meteo france pour se preoccuper de soi, nous sommes tombés bien bas


                                — - Les militaire... il s’agit la d’un laisser aller dans un contexte ou les armes et les munitions sont les outils "de travail". Cela demontre clairement que les militaire ne sont pas des civils et que le melange est difficile. Garder ses munitions, c’est normal dans un contexte d’operation. a la caserne c’est plus discutable, mais pas exceptionnel. Où est le problème, dans beaucoup de milieu professionnels c’est la même chose.


                                — - pour le juge... le plus grave c’est le soutien de ses collegues. personne, dans cette affaire n’a fait preuve de responsabilité professionnelle. c’est vrai que ces gens là, aureolés de leur pouvoir ne sont pas enclins a se regarder... une espèce de feodalité. La leçon n’a pas non plus porté ses fruit, normal me direz vous, ce sont quasiment les mêmes qui aurait pu changer la donne.

                                En clair, le bon sens est absent de notre societé... je ne donnerai pas d’autres avis sur les bloggueurs en général, dont je fais partie.


                                • Internaute Internaute 11 août 2008 13:42

                                  « Comment ainsi imaginer qu’un enfant de 2 ans et demi puisse disparaître et qu’avant que les parents ne s’en aperçoivent il se soit écoulé un laps de temps tel que la recherche soit restée vaine et qu’il ait fallu alerter les secours publics ? Quelle conception ces parents se font-ils donc de leur rôle ? »

                                  Rien que de trés normal. Soit vous n’avez pas d’enfants soit vous avez oublié le temps où ils avaient 2 ans.

                                  Il y a quelques semaines, un reportage sur les tribus indiennes du Brésil montrait la tribu Zoé. J’avais été frappé que les enfants en bas âge soient attachés au pied par une ficelle à l’un des poteaux de la maison. Il semble que les indiens qui vivent à l’âge de pierre aient la même réaction que le professeur d’université de la France du XX1° siècle. Ils ont compris qu’au moindre relâchement de la surveillance les petits partent n’importe où et que dans la jungle ils peuvent se faire manger par un tigre ou un serpent. Chez nous, c’est moins grave, on peut encore appeler les gendarmes et les pompiers à la rescousse.


                                  • sisyphe sisyphe 11 août 2008 17:15

                                    Vous avez vu ?
                                    Une enfant a été frappé par la foudre, et elle est décédée.
                                    Il serait temps de responsabiliser un peu les parents, les nuages, les orages, les paratonnerres ;  quel laxisme ! Décidément, tout fout le camp....
                                     smiley


                                    • Gzorg 11 août 2008 18:40

                                      Mr Villach sur ce texte vous vous passez a coté du principal...

                                      Et le principal est comment les médias peuvent ils remplir autant l’information avec des faits qui même si ils sont parfois dramatiques n’en reste pas moins totalement insignifiant.

                                      On utilise du fait divers pour ne jamais parler de choses infiniment plus graves...
                                      Les médias Français n’ont plus qu’un seul axe...descendre vers le peuple la volonté des élites et amuser le peuple avec du fait divers (qui ne cessera jamais puisque statistiquement nous sommes 60.000.000 d’habitants).

                                      Là est le vrais probleme et nul part ailleurs...

                                      Croyez vous franchement que dans d’autres sociétés avec des structures sociales différentes , il n’y a pas d’enfants qui se perdent, de violeurs qui rodent, et des parents qui relâchent leur attention ?

                                      Bien sur que si...simplement quand les journalistes ont aussi peux à dire, ils se rabatent sur ce qu’ils peuvent => les faits divers qui statistiquement ne peuvent que arriver !

                                      Ne tombez pas vous aussi dans ce panneau.



                                      • ACTARIUS 11 août 2008 18:46

                                        Nous sommes dans l’ère du - "Coupable mais pas responsable" ce qui arrange finalement tout le monde et en premier lieu pas mal de nos chères institutions car ensuite il est d’autant plus facile de faire porter le chapeau selon comment tourne le vent..

                                        Ce qui pour moi est le lien de ces quatre exemples même si le degré de responsailité n’est pas le même pour chacun.

                                        On infantilisise les citoyens d’accord, mais ne le recherchent-ils pas eux-mêmes ou du moins ne les conduits-on pas vers cet état de non responsabilité ?


                                        • Rosemarie Fanfan1204 11 août 2008 22:20

                                          Je ne suis pas vraiment convaincue par votre billet M. Villach mais bon. Soit.
                                          Bien sûr ces faits divers sont avant tout des drames pour les familles concernées, les parents du petit Valentin sont-ils coupables d’irresponsabilité ? J’imagine que le jour de l’orage qui a tué ces 2 ados, il y avait des camping dans la région, des camps de vacances. Combien ont mis les occupants dans des abris en dur quand même ?

                                          Ce qe je vois par contre, c’est la médiatisation croissante des faits divers. L’arbre qui cache la forêt....

                                          Cordialement à vous.


                                          • Antoine 11 août 2008 23:44

                                             Ce serait plutôt l’irresponsabilité pour soi, la responsabilité pour les autres et quand il n’y a plus d’autres à se mettre sous la dent, reste la société. D’une part on n’admet plus la fatalité et il faut un responsable à tout, et d’autre part nous sommes tous des victimes : les pauvres locataires face aux vilains propriétaires,les salariés parfaits subissant les salauds de patrons, les femmes harcelées par ces porcs de bons hommes, etc... Cela dit les faits relatés ne sont pas nouveaux sous le soleil et on en trouverait sans doute bien davantage dans le passé mais voilà avec de nos jours toutes ces chaines de télé, ces radios et autres qui répètent en boucle tout et le reste..


                                            • Maurice-Alain BAILLERGEAU Maurice-Alain BAILLERGEAU 12 août 2008 08:44

                                              Ce type de rapprochement est sans intérêt et même dangereux.
                                              Il fait croire que l’on peut parvenir au "zéro defaut "dans la vie en société, ceci ne veut pas dire qu’Il faut passer à coté des disfonctionnements et ne pas les traiter comme tels.
                                              Par contre, si par malheur on parvenait à atteindre votre société "idéale", elle aurait toutes les chances d’être invivable.


                                              • NERI 12 août 2008 10:57

                                                Bonjour,

                                                Rapprocher des événements ne suffit pas pour caractériser une analyse systémique. Car c’est bien ce que vous avez tenté de faire n’est ce pas ?

                                                Il faut également les resituer dans leur contexte particulier qu’il faut d’ailleurs analyser également, puis les resituer « ensemble » dans le contexte général de l’époque. Il y manquera ensuite les éléments d’ordre historique, d’apprentissage, les aspects sociaux, culturels, cultuels etc.

                                                Bref ce n’est pas une mince affaire. Mais bon c’était bien essayé !

                                                C’est vrai que moi aussi, et je fais référence au commentaire de Philippe Renève, j’attends autre chose des rédacteurs d’Agoravox «  que ces confusions de valeurs auxquels se livre la presse audiovisuelle à longueur de journée par goût du sensationnel. »
                                                Relier par exemple la crise écosystémique globale, la financière et la guerre entre la Georgie et la Russie afin de dénoncer les manœuvres en cours pour nous précipiter vers une 3eme guerre mondiale me parait autrement pertinent.

                                                Cordialement

                                                Francis NERI 

                                                 


                                                • funkynachou funkynachou 12 août 2008 11:11

                                                  Ce qui semble symptomatique c’est aussi la propension des quidams à juger le moindre fait divers sur lequel la justice n’a toujours pas tranché et dont ils n’ont que les bribes qu’ont bien voulu leur cracher les télé en quête de sensations fortes.

                                                  Pourquoi ne pas laisser aux seuls juges la lourde tâche de juger ?

                                                  Si vous êtes inquiets de l’indépendance de la justice, préoccupez vous donc de la réforme constitutionnelle qui rend les magistrats minoritaires dans le Conseil de la Magistrature et qui rend les magistrats dépendants du pouvoir exécutif, eu égard à la minorité numéraire des magistrats dans sa composition.

                                                  Les téléspectateurs et bloggers plus rapides que l’éclair y seront ils bientôt représentés ?

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