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Quel duo célèbre du cinéma saute aux yeux sur cette photo ? Une intericonicité involontaire ?

On doit à Docdory, que l’on remercie, d’avoir eu connaissance du rapprochement de cette photo de MM. Sarkozy et Bertrand avec celle d’un duo célèbre du cinéma comique. Il ne semble pas qu’il y ait eu retouche. On ignore toutefois le lieu et la date de la photo du président de la République et du secrétaire général de l’UMP. On en a trouvé trace sur un site qui avait publié les deux photos côte à côte dès le 25 janvier dernier (1). Mais peu importe !

 
Ce qui intéresse ici, c’est le procédé d’expression qui saute aux yeux à l’insu et contre le gré sans doute des personnes représentées. Chacun l’aura reconnu. On y fait suffisamment référence dès lors qu’il s’agit d’analyser une image puisqu’il en est un des procédés structurels : il s’agit du procédé de l’intericonicité. En raison du très grand nombre d’images dont on a connaissance, une image nouvelle tend peu ou prou à devenir la citation d’une image ancienne. 

L’intericonicité, un leurre à fonctions multiples

On est plus habitué à le voir employé comme un leurre par les stratèges publicitaires. Il consiste à faire reconnaître dans une image inconnue une image connue, mémorisée dans le cadre de référence du lecteur. Car il présente l’avantage de remplir plusieurs fonctions très utiles. 
1- Il permet d’abord de capter l’attention. Quand EDF (voir photos plus bas) préfère escamoter le climatiseur sans attrait dont il fait la promotion, et le remplacer par une fille qui feint de retenir sa robe soulevée sous un souffle puissant venu du sol, il n’est pas difficile de reconnaître une image d’un film peut-être oublié de Marilyn Monroe, « Sept ans de réflexion », qui, elle, a fait le tour du monde. Elle la montre sur la grille d’une bouche d’aération dans une posture comparable en train, elle aussi, de feindre de vouloir retenir sa robe qui s’envole, car elle se garde bien, devant son partenaire qui n’en perd pas une miette, de s’écarter du souffle, ce qui résoudrait pourtant son problème de pudeur outragée. Il est certain que le triste caisson d’un climatiseur ne stimulerait pas le même réflexe d’attirance que ce sosie de la star hollywoodienne, d’autant plus qu’elle est en même temps un beau leurre d’appel sexuel.

2- Simultanément, cette reconnaissance d’une image déjà vue dans une autre toute nouvelle, tend à valoriser le lecteur qui se prouve à lui-même sa culture, même si c’est à peu de frais. Il en éprouve un petit plaisir, voire une fierté, qui le retient dans la contemplation de l’image offerte. C’est autant de chances de le voir prêter attention au contexte qui y est associé, comme la climatisation.

3- Pour maintenir cette attention, un paradoxe peut y être ajouté. La contradiction apparente entre, d’une part, la photo de Marilyn Monroe et celle de son sosie, et d’autre part, la climatisation, présente une énigme dont la solution demande un peu de temps de réflexion : un amalgame est, en effet, effectué entre le souffle du climatiseur et celui de la bouche d’aération sur laquelle se tenait la star. Quelle peut bien en être la raison ?

4- L’intericonicité fournit, en outre, un moyen d’apprivoiser le lecteur confronté à un produit nouveau, donc inconnu. Car l’inconnu suscite d’abord en général un réflexe de répulsion, avec méfiance et prise de distance. En associant au produit inconnu un contexte familier, l’appréhension du lecteur peut être dissipée. Cette défense levée, il devient plus accessible à l’information qui lui est adressée.

5- Enfin, l’association d’une image connue à l’image inconnue vise à faire bénéficier l’image inconnue des affinités affectives que le lecteur entretient avec l’image connue. La comparaison entre Marilyn Monroe, robe soulevée sur sa grille d’aération, avec celle de son sosie dans une posture voisine tend à transférer au souffle du climatiseur un peu de l’érotisme que la star diffusait autour d’elle.

Une intericonicité involontaire négative ?

Le rapprochement entre les deux duos, Sarkozy - Bertrand et Laurel - Hardy, qu’on a reconnus, ne semble pas s’inscrire dans la configuration d’un leurre prémédité par les premiers. Il est peu probable que MM. Sarkozy et Bertrand aient, au cours d’un meeting, cherché à mimer la posture d’un des duos les plus célèbres du cinéma.

Or, la ressemblance des mimiques respectives est frappante. Dans les deux duos, un gros est aux côtés d’un plus maigre. Si M. Bertrand approche seulement la corpulence d’Hardy, la grimace du Président Sarkozy pourrait même être prise pour un pastiche de celle de Stan Laurel, digne de Thierry Le Luron, tant toutes deux correspondent l’une à l’autre trait pour trait : tête basculée en avant sur le menton qui, pressé, se dédouble, large sourire bouche fermée écartant des ailes du nez les mêmes plis symétriques, yeux rieurs sous sourcils en accent circonflexe et front plissé.

Il ne manque que les chapeaux melon, mais on s’en passe. Il reste qu’on ignore la cause de cette mimique de demeuré. Chez Laurel, c’est la métonymie de son personnage de gaffeur incorrigible malgré lui ; le Président Sarkozy, lui, a-t-il été surpris par un spectacle insolite ? Mais ce peut être tout aussi bien la grimace fugace d’ une déglutition contrariée.

L’intericonicité est toutefois cruelle, car, dès lors qu’elle est perçue, elle remplit ses fonctions même à l’insu et contre le gré des personnes. Le duo de politiques peut maintenant être associé à son corps défendant au duo des deux comiques. Ce n’est pas très flatteur. Les comiques sont les derniers à qui veulent ressembler des politiques, même si parfois ils n’ont pas besoin de forcer leur talent pour y parvenir. La preuve ! Laurel et Hardy, par exemple, ont fait de la maladresse le ressort de leur rire : Hardy le gros qui a la direction des opérations, est sans cesse la victime des bévues de son compère Laurel, le maigre et grand enfant naïf, qui compromet ses initiatives.


Ce n’est d’ailleurs pas l’image que l’on se fait de la répartition des rôles entre les deux hommes politiques, c’est même l’inverse. Maintenant, qui sait si le Président Sarkozy qui surveille tant la diffusion de ses images, ne s’est pas amusé à mimer Laurel ? Car, pour être emprunté et maladroit, Laurel reste au fond un brave type pas méchant. Et dans ce cas, l’intericonicité voulue permettrait à l’image de Laurel d’imprégner de son aura sympathique l’image du Président Sarkozy. Paul Villach 


 (1) http://vinz-a.blogspot.com/&nbsp ; « C’est toi le gros et moi le petit », 25 janvier 2009




Documents joints à cet article

Quel duo célèbre du cinéma saute aux yeux sur cette photo ? Une intericonicité involontaire ? Quel duo célèbre du cinéma saute aux yeux sur cette photo ? Une intericonicité involontaire ? Quel duo célèbre du cinéma saute aux yeux sur cette photo ? Une intericonicité involontaire ?

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35 réactions à cet article    


  • K K 2 avril 2009 10:53

    Ainsi notre president a un talent cache de comique involontaire. Amusant cet article. Merci


    • MagicBuster 2 avril 2009 11:04

      S’il n’était pas président d’un pays en crise grave ... en effet ça serait drole . . .
      Dans la pratique, il n’a pas besoin de ça pour qu’on se moque de lui (et accessoirement de la France).

      Il ne sera jamais mon président.
      Arg !


      • La Taverne des Poètes 2 avril 2009 11:11

        Ah ces impayables De Funès et Galabru !


        • LE CHAT LE CHAT 2 avril 2009 11:14

          c’est Laurel et Hardy dans la ruée vers l’or ou dans les rois de la gaffe ?  smiley

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurel_et_Hardy


          • A. Nonyme Trash Titi 2 avril 2009 11:52

            Oh yes Stanley !


            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 avril 2009 12:31

              Tu sais, Nicolas, je ne suis pas aussi bête que tu en as l’air...


              • ZEN ZEN 2 avril 2009 12:57

                Exégèse intéressante
                La candeur naive de Laurel : aucune trace chez notre HP

                Tiens, l’antidiafoirus ne s’est pas encore manifesté
                .Bizarre...


                • Proto Proto 2 avril 2009 13:21

                  3ieme fois que vous me saoulez avec votre interconicité, "Chacun l’aura reconnu", du moins tout ceux qui auront fait l’effort de constater que ce mot est un néologisme absent du dictionnaire et qui est au fond inutile puisque métaphore, référence ou analogie lui sont synonymes.
                  Puisqu’il semble que vous déclinez toutes vos analyses avec cette grille de lecture un peu pédante (synonymes : cuistre, poseuse, prétentieuse, suffisante, doctorale, pédantesque, pontifiante, emphatique, vaniteuse), je cliquerai à l’avenir sur des auteurs un peu plus vulgaires.



                  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 avril 2009 13:39

                    à Proto

                    Attention :
                    "intericonicité" et non pas " interconicité".

                    Paul Villach risque de se fâcher...


                  • Sandro Ferretti SANDRO 2 avril 2009 14:19

                    @Léon et Proto
                    Oui, une névrose obsessionnelle récurente.
                    Ca me fait penser à un sketche de Desproges :

                    "J’ai envie de tuer quelqu’un.
                    C’est assez urgent.
                    Ca aussi, j’aurais sans doute du en parler à mon psy.
                    Mais finalement, j’ai préféré me confier à mon armurier."


                  • Vincent 2 avril 2009 15:31

                    Ha ne vous en faites pas pour si peux,
                    Paul est un spécialiste du décryptage d’image et la première fois que j’ai cliqué sur un de ces articles, c’est par ce qu’en voyant sa photo je me suis dit tient y a Gerard Holtz sur agoravox...

                    Est-ce la un procédé d’intericonicité voulu par notre redateur spécialiste de l’analyse pixelistique afin de s’attirer la lecteur distrait ?

                    http://www.tele7.fr/var/t7j/storage/images/news-tele/gerard-holtz-dans-une-piece-de-moliere/7527513-1-fre-FR/gerard_holtz_dans_une_piece_de_moliere_news_illustration_wide_paysa ge.jpg


                  • Paul Villach Paul Villach 2 avril 2009 15:52

                    @ Proto

                    Pour vous dessoûler !

                    D’abord, personne ne vous a forcé à venir me lire. Vous y venez, tant pis pour vous !
                    Que vous laissiez en plus un commentaire, c’est un comble ! Que vous y fassiez étalage de votre ignorance crasse ( de « crassus, a, um » en Latin qui veut dire « épais », ceci pour que vous ne m’accusiez pas de vous injurier), cela passe l’entendement !

                    Désolé mais « métaphore  », « référence » ou « analogie » ne sont pas synonymes d’ "intericonicité " !

                    1- Le mot «  référence » désigne l’action qui établit une relation entre deux objets, sans en préciser la nature du tout. Cette catégorie est donc très générale et très vague. Elle ne suffit donc pas à désigner un leurre qui vise à établir une relation très particulière entre deux images, en faisant reconnaître une image connue dans une image inconnue.

                    2- Le mot « métaphore » désigne un procédé d’expression qui établit certes aussi une relation entre deux objets, mais pour les assimiler. Ce n’est pas le cas de l’ « intericonicité ». Et, de plus, la démarche est différente.

                    - Quand on veut faire connaître à un ami un individu qu’il ne connaît pas, on va chercher un objet de ressemblance qu’il connaît bien et on assimile entièrement l’individu à cet objet. Ainsi, s’il sait ce que sont un renard ou un requin, on dira : cet individu est un renard, un requin, méfie-toi !

                    - Cette identification d’un objet inconnu à un objet connu ne correspond donc pas à l’ « intericonicité » : il n’est pas dit par la photo de MM. Sarkozy et Bertrand que ce sont des Laurel et Hardy. Mais on reconnaît entre les deux couples des ressemblances dans les postures.

                    3- Est-ce pour autant « une comparaison  », mot que vous avez oublié ? Non, même si entre deux objets, « comparaison » et « intericonicité » établissent une identification partielle.
                    Mais la démarche, comme pour « la métaphore », n’est pas la même.

                    - Dans le cas de la comparaison, celui qui vous dit que « cet individu se conduit comme un porc », vous informe explicitement.

                    - Quand l’entreprise EDF présente cette fille à la robe soulevée, il n’est écrit nulle part : « Voyez, elle se conduit comme Marilyn Monroe ». C’est à vous de le reconnaître tout seul ou non selon votre « culture ». Aujourd’hui, des jeunes peuvent très bien ne pas connaître la photo de Marilyn Monroe. Dans ce cas « l’intericonicité » ne fonctionne pas.

                    4- De même, « l’analogie » est aussi une relation de ressemblance plus ou moins partielle. Sans doute cette relation entre-t-elle dans le mécanisme de « l‘intericonicité » : il y a bien une relation de ressemblance entre la photo connue et la photo inconnue, mais, on retrouve la même démarche citée plus haut avec « la comparaison » et « la métaphore », qui diffère de celle de «  l’intericonicité  ».

                    Désolé de vous décevoir ! La prochaine fois, ne confondez pas rigueur et cuistrerie ! Par les temps qui courent, c’est très répandu ! Paul Villach


                  • Paul Villach Paul Villach 2 avril 2009 15:59

                    @ Vincent

                    Bravo ! Vous faites des progrès en "Intericonicité". Je ne peux pas vous contredire !
                    Mais Intericonicité, comme je l’explique à Proto qui se mélange un peu les pédales, n’est pas identification ! Tout comme comparaison, n’est pas raison !

                    Ainsi, dans le cas précis que vous me soumettez, le leurre de l’intericonicité consisterait à capter l’attention de ceux qui portent à Gérard Holtz un certain intérêt, mais ce serait pour les amener chez Paul Villach, une façon de les déniaiser en somme !
                    Merci de m’avoir offert ses travaux pratiques sur un leurre qui met tant en pétard ceux qui confondent rigueur et cuistrerie ! Paul Villach


                  • Proto Proto 2 avril 2009 16:56

                    Je pense que vous pensez avoir raison sur tout.
                    C’est très mauvais pour la santé.
                    Cela dit effectivement je n’étais pas obligé de vous lire, pas plus que de vous donner mon sentiment sur cet article assurément moins riche que de coutume.
                    Que voulez-vous, je suis généreux.
                    Je pense que quelqu’un de rigoureux n’utilise pas des mots-marketing absent du dictionnaire.
                    Je pense aussi que quelqu’un de rigoureux ne déguise pas en sapience une idée qui lui est propre, ainsi vous êtes bien le seul à faire une comparaison avec Laurel et Hardi à partir de ce cliché.

                    Le cuistre,
                    qui ne vous lira plus davantage,


                  • Paul Villach Paul Villach 2 avril 2009 17:04

                    @ Proto

                    Vous avez des yeux et ne voulez pas voir ? Je ne peux rien pour vous !
                    Du moins n’avez-vous pas essayé de contester la clarification de notions que j’ai faite à votre intention. Vous préférez ne pas la voir pour ne pas découvrir la confusion notionnelle où vous vivez. Paul Villach


                  • Proto Proto 2 avril 2009 17:54

                    Bien entendu Paul Villach sait qu’un synonyme a une valeur sémantique équivalente même si les mots conservent chacun un sens particulier, dès lors quel besoin de faire étalage d’une "clarification des notions" ?
                    Paul Villach n’a donc pas compris que je réfute l’utilité du mot intericonicité absent des dictionnaires, et que de surcroit je le trouve ridicule de l’utiliser dans tous ses articles.
                    Paul Villach c’est comme un bon vin, passé un cap il devient aigre et sans saveur.
                    Je déplore qu’aucun, mais alors strictement aucun, auteur francophone n’a pu mettre en avant les bienfaits de l’humilité.


                  • Paul Villach Paul Villach 2 avril 2009 19:02

                    @ Proto

                    Enfin Proto ! Convenez que vous vous êtes avancé sur un terrain que vous ne maîtrisiez pas et sans biscuit !
                    Votre riposte en jouant sur le mot "synonyme" est bien faible.

                    Une analyse d’image doit être rigoureuse avec des outils précis ! "La relation d’information" est chose subtile. il faut donc des outils adaptés. On ne fait pas de l’horlogerie avec une bêche !

                    Vous râler parce qu’on ne vous a pas appris. Vous n’avez qu’à vous en prendre à vos formateurs... Paul Villach


                  • pissefroid pissefroid 2 avril 2009 17:59

                    Je pense que le mot intericonicité défini dans ce texte décrit un phénomène original.
                    Bien que ce mot ne se trouve pas dans le TLF, j’imagine qu’un jour il y apparaîtra.
                    Néanmoins je commence à saisir ce que l’auteur veut dire, bien que ce soit encore un peu confus dans mon esprit.


                    • Vieux Sachem 2 avril 2009 18:10

                      J’aime bien François Bayrou : quoi de plus normal pour un adhérent Démocrate, mais sur certaines photos, j’ai l’impression de voir quelqu’un d’autre, un ancien acteur comique issu de la même région Sud-Ouest et malheureusement décédé : j’ai nommé André Darricau plus connu sous le pseudo de Darry Cowl.


                      • docdory docdory 2 avril 2009 18:11

                         Cher Paul Villach 

                         

                        Il y a aussi une intericonicité avec Louis de Funès , visible ici :

                        http://images.google.com/imgres?imgurl=http://lh3.ggpht.com/claudiminette/SCyFyOWGYDI/AAAAAAAAAgc/kgSBS-Z_tRs/s800/double-vie2.jpg&imgrefurl=http://claudinetteworld.spaces.live.com/blog/cns !4766C56C8007182 !1207.entry&usg=__zhnvCHwqdV-kbsqMUnAmjFAHVbU=&h=300&w=497&sz=108&hl=fr&start=332&um=1&tbnid=oApY2tX-wy_vAM :&tbnh=78&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3Dlouis%2Bde%2Bfunes%2Bphotos%26ndsp%3D21%26hl%3Dfr%26client%3Dsafari%26rls%3Dfr-fr%26sa%3DN%26start%3D315%26um%3D1

                        Une autre image , que je trouve hilarante , montre cette analogie : quelle tête aurait Sarko avec le crâne dégarni ? Sarko ( Sarco ) = Oscar !

                        http://medias.lepost.fr/ill/2008/02/27/h-20-1105097-1204129913.jpg

                         Et enfin , entre ces deux couples, n’y a t-il pas une certaine ressemblance  ?? :

                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44283

                        http://album.aufeminin.com/album/see_231554_14/LOUIS-DE-FUNES.html#p15

                        ( je sais qu’il y a une photo encore plus ressemblante , mais je ne parviens pas à la retrouver ! Il y a tant de films avec Claude Gensac et louis de Funès ) .

                         Sarkozy réussit -il la performance involontaire de ressembler simultanément à deux acteurs comiques , ou bien les acteurs ont-ils ce don d’observer les travers de certains de leurs contemporains et de les imiter à merveille ? Je pencherais pour la deuxième hypothèse !



                        • Yohan Yohan 2 avril 2009 18:35

                          bien vu Villach. j’ai bien ri malgré eux


                          • L'enfoiré L’enfoiré 2 avril 2009 19:16

                            Salut Paul,

                            J’ai appris un mot « intericonicité ». je suis aller évidemment lire ce qu’on en disait ailleurs.
                            Il y a eu Maryline mais il y a eu un remake dans un « Éléphant cela trompe énormément » dans lequel Anny Dupeyrey remettait sa jupe au vent au dessus d’une bouche de ventilation. Ceci pour le souvenir.
                            L’image est passée et reste dans les mémoires.

                            La pub, j’en ai fait un article qui s’intitulait « La séduction n’est qu’un jeu  »
                            Question techniques, il y en a des masses. La pub, s’organise pour le moment, car elle subit aussi de plein fouet, la crise.

                            Entre Sarko et Bertrand, est-ce douteux de les voir ensemble ?
                            Même parti, pas de doute, l’un ne fait ombrage à l’autre du moins pour ce que j’en ai appris lors de la visite de Bertrand chez Drucker.

                            Les grimaces ? Pour Sarko, et bien, il fallait suivre la fin de l’émission et voir ce qu’en fait Cantelou avec son oeil avisé. Rien d’anormal. Du côté du plus gros, je ne connais pas assez ses mimiques.

                            Alors, fabriquée l’image ? Faudra rechercher à plusieurs endroits pour voir s’ils se retrouvent ailleurs, seuls.


                            • Paul Villach Paul Villach 2 avril 2009 19:53

                              @ L’Enfoiré

                              Cher l’Enfoiré, je suis ravi de voir que le mot "intericonicité" commence à être exploité, parce que, c’est vrai, il n’y en a aucun autre qui rende compte du procédé et du leurre qu’il désigne. Paul Villach


                            • verbre verbre 3 avril 2009 00:52

                              Pourquoi serait-ce un leurre si une image nous en rappelle une autre surtout si cela est volontaire (Marylin) ?
                              Vous ne trouvez pas qu’il y déjà assez de mots qui voulent à quelque chose près signifier la même chose ?
                              Et cela ne participerait pas à la perte du sens ?

                              Votre mot n’est en aucun cas poétique, quelle pourrait être sa résonnance dans les esprits qui comprennent un mot parce qu’il évoque une histoire, un argot, une origine "sensible" ?

                              Votre esprit me fait penser à une machine à démanteler les voyelles, les syllabes, les racines et à en faire un terme technique de plus que quelques spécialistes apposeront sur leur costards d’académiciens parvenus par exemple.

                              Alors faites une expérience : fixez une photo pendant 10 minutes et fermez les yeux. Que voyez-vous ?

                              Et quel mot allez-vous inventer de plus pour parler des substrats sur lesquels une même couleur est différente selon l’éclairage ? smiley

                              On m’a toujours dit que pour faire une découverte il faut chercher au plus simple.
                              Ce monde n’est pas encore assez compliqué à vos yeux ?



                            • verbre verbre 3 avril 2009 01:06

                              Bon autant pour moi, mea culpa, ce n’est pas vous qui avait inventé ce mot probablement.
                              Il n’empêche que je maintiens que c’est un mot à la c...
                              Quand je pense qu’on met ça dans la tête de gens qui s’occupent de tous petits à la maternelle...
                              Ce qui me fait penser que l’Homo Sapiens est devenu amoureux de son Sapiens.
                              On régresse quoi, vers Homo Sapiens Sapiens.

                              A quand Homo Spiritus ?


                            • L'enfoiré L’enfoiré 3 avril 2009 08:21

                              Salut Verbre ou Verbe ou Verve,

                               Vous en voulez des mots de l’étrange en voici
                               D’autres encore ? 
                                smiley

                               


                            • Paul Villach Paul Villach 3 avril 2009 10:31

                              @ Verbre

                              Si je comprends bien, le fait que je n’ai pas inventé le mot "intericonicité" me vaut votre indulgence ? Bravo !

                              J’ai pris la peine dans cet article et dans une réponse à un autre contradicteur d’expliquer que le mot "intericonicité" désignait une opération qui ne correspondait à aucune autre, ni à "référence", ni à "métaphore", ni à "comparaison" ni à "analogie", même s’il entretient avec ces mots une vague parenté par "la relation qui est établie entre deux objets". Seulement la relation que "l’intericonicité" établit diffère des autres et la démarche de celui qui l’emploie, aussi.
                              Vous voulez faire de l’horlogerie avec un bêche, libre à vous !
                              Que vous enragiez de avoir pas eu connaissance de ces subtilités plus tôt, qu’y puis-je ?
                              Soyez assuré qu’à l’avenir d’autres mots devront sans doute êtres créés. Ainsi va le progrès scientifique. Paul Valéry


                            • verbre verbre 3 avril 2009 13:08

                              "Vous voulez faire de l’horlogerie avec un bêche, libre à vous !"
                              Oui justement j’appelle ça un cadran solaire terrestre.

                              J’avoue ne pas avoir votre culture, et je m’exprime à partir de ma sensibilité.
                              Est-ce que cela en fait une phraséophobie ou verbumphobie (clin d’oeil à L’Enfoiré) ?

                              De plus, Mr Villach, lorsque le lis et relis votre article ainsi que le supposé commentaire où vous délivreriez la définition du mot "intericonicité", pour le premier j’y lis un ensemble de concepts, et sur le second non pas une définition mais ce que ce n’est pas par analogie avec ce qui y ressemble.
                              Mais peut-être ne suis-je pas assez intelligent (je vous dis ça en toute sincérité).

                              "Que vous enragiez de avoir pas eu connaissance de ces subtilités plus tôt,..."
                              Je n’enrage pas, je suis passionné par les mots à ma manière. Et je cherche à vous faire partager mes ressentis concernant celui-ci en particulier.

                              Des mots scientifiques seront inventés... je n’en doute pas un instant.
                              Mais je préfèrerais un monde qui laisse aux poètes ce soin là.
                              Est-ce qu’on demande aux poètes d’inventer des lois mathématiques ?
                              On aurait peut-être dû. Peut-être est-ce la plus grande erreur de l’égo après tout.
                              Car le langage, n’est-ce pas de l’énergie ?

                              Ou à l’inverse je ne lis plus d’histoires du tout. Car le grisonnant quotidien n’appartient qu’à une culture trop organisée. Et le monde n’est pas non plus un asile pour les âmes raisonnables.
                              Je lis ce qui invente le langage.
                              La beauté n’est pas une réalité ni un songe.
                              C’est la consistance de l’éther de nos rêves.
                              Je cherche le symbole enfoui et codé
                              qui ne raconte que ce que je ressens avec ardeur,
                              dans une blague ou une notice d’utilisation.
                              Mille dictionnaires pour dire combien je t’aime,
                              là exactement quand je m’élève.


                              Lisez, apprenez, mais faites l’amour ou plus exactement vivez l’amour qui pré-existe à toute perception.
                              La transformation est réelle dans cet espace-temps.
                              La communication est énergie.
                              Il ne faut pas comprendre mais ressentir.


                              Bien cordialement.


                            • verbre verbre 3 avril 2009 13:16

                              Et puis je me permets de vous faire remarquer que vous n’avez pas tenté de donner des réponses à mes questions, afin de méclairer.
                              Vous n’avez "vibré" qu’avec ce qui semble nous opposer.
                              Dommage.


                            • L'enfoiré L’enfoiré 3 avril 2009 19:12

                              Verbre,

                               Comme ma manière de voir les choses vous a amusé, je ne manque pas de vous démontrer que même la science on peut la détourner de son sérieux. J’ai l’esprit scientifique, mais avec mon franc parlé quand on essaye de sortir de la compréhension pour en faire une science d’initiés, je réagis.
                               J’ai trop vu cela dans ma propre discipline. Alors ce sera "Ne bosons pas, mais si..." pour vous servir.... 
                               Mais j’aime entendre de nouveaux mots aussi, à condition, qu’ils ont été contruit avec logique et receuillement.
                               Je ne vais pas trahir mon propre article précédent, non ? Pas folle la guêpe.
                               smiley


                            • Matéo34 Matéo34 2 avril 2009 19:26

                              Bonjour,

                              J’aime bien l’angle de l’article... mais le duo, c’est tout sauf des comiques !

                              Ce sont deux personnes qui véhiculent un idéologie redoutable et bien travaillée... Leur côté "je passe la main dans le dos à tous le monde" et "je parle comme tous les français" n’est qu’un habillage.

                              Bonne continuation.

                              Matéo 34


                              • moebius 2 avril 2009 22:12

                                 je ne crois pas ça.. je ne comprend pas cette expression communiquer avec soit même...non je ne comprend pas ça... moi y’en a pas comprendre. Je crois que les moyens de communication de masse nous laisse beaucoup trop de temps pour communiquer avec nous même. La tristesse est là. Je crois plutôt ça


                                • chmoll chmoll 3 avril 2009 10:12

                                  chico et harpo ?


                                  • jaki chan jaki chan 6 avril 2009 15:41

                                    j’ai pas reconnu laurel et hardy au debut, moi je trouve qu’on dirait plutot De Funes avec sa tete (et bourvil)

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