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Accueil du site > Tribune Libre > Referendum islandais : qui prête du vent…

Referendum islandais : qui prête du vent…

 Autour de 580 av JC, Clisthène, qui avait entre temps cassé le monopole politique de l’aristocratie athénienne promulgua une loi qui fera, dans les années à venir, la grandeur de la cité et sera à la base du « miracle grec ». Il supprime la dette de milliers de paysans, mettant ainsi fin à la pratique qui consistait à emprunter en mettant soi-même en gage, c’est-à-dire, à transformer pratiquement les paysans pauvres et endettés en esclaves. La fin du « gage sur le corps » mit fin surtout à une série de révoltes et d’instabilité sur le territoire athénien. Allant de pair avec les réformes politiques qui permirent à l’ensemble de la population de l’Attique à participer à la chose publique, cette réforme consacra la naissance de la démocratie.

S’appuyant sur les révoltes de Virginie - menées par des paysans surendettés qui perdaient leurs terres au profit d’une oligarchie terrienne - et qui avaient comme but, en s’attaquant aux tribunaux et aux cadastres, d’effacer toute trace écrite de ces dettes en les brulant, le gouvernement américain décida en 1787 qu’il effaçait unilatéralement les dettes vis-à-vis de ces créditeurs, France incluse. Démarrant la nouvelle démocratie à zéro, faisant fi de la communauté internationale, le président Jefferson lançait les bases d’une indépendance financière qui allait de pair avec celle conquise par les armes, de son territoire. Quelques années plus tard, cela permit aux Etats Confédérés de s’agrandir, en achetant à la France et au Mexique quasiment un tiers de leur espace, et de devenir une puissance mondiale.

Deux exemples dans l’histoire qui pourraient éclairer différemment, non seulement la désespérance des pays du sud, mais aussi le referendum en Islande. Deux exemples prouvant qu’indépendance politique et libération économique sont à la base de tout processus d’émancipation. Et cela, en dépit des règles et des obligations internationales. Par ailleurs, les USA ont actuellement une dette de plus de huit mille milliards, ce qui rend ses créditeurs plus dépendants à son égard (Chine, Japon, etc.) que le contraire. Ce qui revient, en fin de compte, à ne plus avoir de dettes.

L’attitude des citoyens Islandais, qui à plus de 93% ont voté contre la volonté de leur gouvernement d’honorer une dette contractée aux banques britanniques et néerlandaises issue de la faillite d’une autre banque en ligne (Icesave), indique que ces citoyens prennent autant de libertés que les banques elles mêmes. Ils déclarent qu’ils ne sont pas disposés à payer les malversations et autres combines de la finance qui, par prêts interposés, cherche toujours à dissimuler sa propre faute originelle.

Mais en Islande l’enjeu est plus global. Il porte sur la notion même de la dette. Sur le fait que le processus de financiarisation qui, faisant fi des théoriciens et de pères fondateurs du capitalisme prévoyant une saine concurrence se basant sur une fourchette salariale allant de un à 40 au maximum (Taylor, Ford, Morgan, etc.) l’a élargie à un à 1000. Pour faire cela, il a engendré une économie virtuelle utilisant 60 fois plus de liquidités que celles produites par l ‘économie réelle. A force de prêter du vent, on finit par recevoir du vent. A force de vouloir concentrer les richesses désormais sans répondant réel, on finit par les rendre fictives. Il suffit que « les paysans effacent les traces d’un crédit qu’il n’ont jamais réellement perçu » sauf dans les cadastres et la volonté oligarchique… Le jour où les règles seront les même pour tous, que l’argent sera réel et non fictif, alors on pourra (et devra) le rendre. Jusque là, Islandais et Grecs, chômeurs espagnols et spoliés américains désormais sans toit, prendront autant de libertés que leurs financiers…

 


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27 réactions à cet article    


  • HELIOS HELIOS 11 mars 2010 10:52

    Bonjour...

    Bien beau votre raisonnement, mais il y a derriere ces dettes, des deux cotés, des hommes et des femmes et on agit pas avec ces personnes comme si elles etaient aussi virtuelles que le fric sur les lignes de credit.

    Aussi bien les grecs que les islandais, les uns et les autres ont profité, ils doivent payer. mais le « ils doivent payer » ne s’adresse pas a une personne, mais a un pays.

    Et le pays doit, selon les responsabilités utiliser la justice pour designer sinon les coupables, du moins les responsables. Ces responsables eux aussi doivent payer, en monnaie sonnante et trébuchante, vraie ce qui est un minimum, mais aussi en terme de responsabilité.

    La justice doit faire son travail. Le « responsable mais pas coupable » me semble bien malvenu en ce moment.

    Les autorités grecques devraient toutes se retrouver devant un tribunal, de même que les banquiers islandais avec les autorités locales chargées de la régulation qu’il n’ont pas fagit comme il se devait..

    Helas, mille fois helas, c’est le retraité grec qui va se voir ponctionner une partie de sa retraite, pendant que le politicien promenera a travers l’Europe pour expliquer sa strategie et, pourra rentrer chez lui tranquilement jouir de tous les avantages qu’il aura retiré de son passage aux affaires du pays.

    Sans être anarchiste, je me sens parfois monter une bouffée de haine... pour vous faire savoir que je comprends le point de vue du peuple Allemand qui ne veut pas passer a la caisse...

    Quand est-ce que les prisons vont se remplir des mafias qui nous gouvernent ??? JAMAIS, regardez la reforme Alliot-Marie/Sarkozy sur le juge d’instruction....


    • le naif le naif 11 mars 2010 11:23

      @ Helios

      Bonjour,

      Le problème, c’est que les peuples, tous les peuples ont été trahi par leurs « élites » et ces dernières vont la jouer peuples contre peuples, diviser pour mieux régner, la recette classique.
      Nous devrions être solidaires des Islandais, des Grecs et de tous les autres, dégager les dirigeants qui nous ont amené là par dogmatisme, incompétence ou malveillance.

      J’espère que le peuple Grec saura nous montrer la voie de la révolte, comme ils ont su nous montrer celle de la démocratie et de la philosophie...

      @ L’auteur

      Merci pour votre article

      Cordialement


    • gimo 11 mars 2010 13:47

       

      • A QUI FROFITE LA DETTE ,,,,,,,, ? ? ?

      • BANQUES et qui est derrière les banques ?

      • L’autre côté de la médaille

      • QUI !! SONT ? EXACTEMENT

      • LES ACTIONNAIRES DES BANQUES  ????????????

      • Ce que beaucoup de gens ne SAVENT PAS ou trop peu

      • ignoré ou non su !! depuis fort longtemps

      • ET SANS EQUIVOQUE

        POURQUOI LA ( cette)DETTE DE L’ ETAT ?, ?

      • EST VOLUE PAR LES POLITIQUE ?

      • SANS RETENU ET MEME FORCEE , ?

      • par les politiques ,,,,,,,,,,,,, ?????

      • ENQUETEZ ET vous ne serez pas déçus

      • « garantie sur facture » vous qui aimez

      • faire le journaliste !! et bien c’est le moment

      • de le faire un peu tard !! mais mieux que rester

      • dans l’ignorance et la béatitude la plus complète !!!!

      • faites le avec lucidité ET SANS ETRE PARANO

      • la réponse va vous paraître choquante et pourtant vrai !!

      • non contents d’’être payé comme des pachas

      • avec en plus des supers privilèges

        le moyen sur et sans crainte de pouvoir

      • s’enrichir !de façon très opaque aux yeux tout les citoyens !!!

      • à travers la endettement

      • Allez voir la liste des actionnaires des banques

      • comme d’autres ont réussi a le faire

      • vous serez dégoûtés

      • LES POLITIQUES !! et oui !! mes chers citoyens !!

      • de là leurs engouements et leurs avidités

      • a les remettre très vite à flot les banques

      • non pas pour votre petit dépôts qui leur est bien indiffèrent

      • MAIS bien pour sauver leur machine a faire du fric

      • a travers la fameuse DETTE

      • aussi invraisemblable que cela puis vous paraître et dingue !!

      • et pourtant c’est bien vrai comme 4x4 sont 16

        « Mais ne le dite pas à tout le monde »

      • LES POLITIQUES en général et en particulier

      • sont bien à 60% les ACTIONNAIRES DES BANQUES

      • QUI VOUS PILLENT à travers la DETTE

      • que VOUS devez payer

      • Bien jouer !!!! les politiques !!

      • tant que les citoyens dorment

      • « allez y !!! les politiques ne vous génez surtout PAS »

      • PS : je suis préparé contre les imbéciles qui vont crier au complot

      • imaginaire

      • je leur dits simplement par avance de dormir encore le réveille sera que plus cruel

      • petites citation

      • lA PEUR est le plus sur moyen de contrôler les peuples

      • LA vérité était trop cruelle !! que bien souvent

      • par lâcheté je préfère ne pas l’écouter

      • gimo



    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 11 mars 2010 11:11

      Personne n’avait forcé les Anglais à mettre toutes leurs économies dans des banques qui offraient des taux d’intérèt supérieurs à ceux de leurs concurrents : il était évident qu’il y avait une prise de risques supérieure.

      Dans le cas Islandais, ils achetaient de l’immobiler à Londres - ville connue pour ses prix impayables par le citoyen anglais de base : la catastrophe était donc prévisible.

      En ce qui concerne la Grèce, le gouvernement grec est très clairement responsable du fiasco et il me semble que les responsables devraient être traduits en justice pour faux et usage de faux.

      En outre, si les Grecs ne remboursent pas leurs dettes, plus personne n’acceptera de leur prêter le moindre cent et leur situation sera encore pire à l’avenir en cas d’urgence.

      Les Grecs n’ont donc pas le choix : ils vont devoir payer et se serrer la ceinture aujourd’hui ou demain s’ils sont incapables de le faire immédiatement.


      • le naif le naif 11 mars 2010 11:34

        @ Alois Frankenberger

        Merci Alois, je sens que je vais pouvoir compter sur vous pour payer mes dettes, Ah il en faudrait beaucoup des citoyens raisonnables et compréhensifs comme vous. J’espère que vous avez une bonne ceinture, quoiqu’un corset serait plus approprié j’ai de très très grosses dettes.

        Sincères remerciements smiley smiley smiley
        L’Etat Français

        PS : Faites des enfants, car je lance des emprunts sur 50 ans, c’est nouveau, ça vient de sortir, on arrête pas le progrès !!!!

        Slts


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 11 mars 2010 12:07

        De toute façon, on ne nous a pas vraiment demandé notre avis en ce qui concerne les dettes de l’Etat et ce sera quand même à nous de les payer que cela nous plaise ou non.

        Dans le cas contraire, plus personne n’acceptera de nous prêter de l’argent , même en cas de coup dur.

        Tant qu’on interdit pas le déficit des comptes annuels de l’Etat, les politiciens abuseront de ce mécanisme pour se faire réélire.

        D’autre part, les Etats ont besoin de recourir à l’emprunt pour financer les infrastructures lourdes ou faire face à une situation imprévue.

        On est donc coincés : il n’y a pas de bonne solution.

        Où placer la limite entre l’emprunt étatique pertinent et l’emprunt inopportun ?

        Vaste question politique s’il en est : c’est donc du ressort des ... politiciens  !

        Finalement, vu que c’est l’ensemble des citoyens qui devra rembourser, il serait peut être utile que les emprunts soient soumis à un référendum : comme ça, on éviterait les dépenses inopportunes et ce serait les payeurs qui auraient donné leur accord !

        Heureusement que je suis là !

         smiley smiley smiley smiley smiley smiley
         smiley smiley smiley smiley smiley smiley
         smiley smiley smiley smiley smiley smiley

        Rien que des bonnes idées : je me demande si je ne devrais pas faire de la politique !

         smiley smiley smiley smiley smiley smiley
         smiley smiley smiley smiley smiley smiley
         smiley smiley smiley smiley smiley smiley



      • LE CHAT LE CHAT 11 mars 2010 11:26

        Sarko veut effacer les dettes des pays du tiers monde , on peut pas y faire entrer l’Islande ? smiley


        • orage mécanique orage mécanique 11 mars 2010 11:50

          mmmhhh difficile de se positionner entre les banques qui vous prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas
           et les particuliers qui s’endettent déraisonnablement dans des systèmes bancaires « roulettes russe »

          La révolution de ces derniers si elles avaient lieu ne serait certainement pas pour des bonnes raisons.

          On peut comparer la Grèce et l’islande ?


          • le naif le naif 11 mars 2010 12:15

            @ orage mécanique

            La dette privée n’est rien comparée à la dette publique.

            Que certains aient eu les yeux plus gros que le ventre, personne ne le conteste, mais ces mesures toucheront tous les citoyens sans distinction. Cela s’apparente à une punition collective. De plus, ne nous y trompons pas les autres pays ne seront pas épargnés, notre tour ne saurait tarder, déjà une agence de notation vient d’abaisser la note de la dette Française, ce qui va se traduire immédiatement par un renchérissement du coût du crédit et augmenter un peu plus la note, comme disais Coluche : » Moins tu peux payer plus tu payes">Ceci dit, c’est ce que nous avons fait avec les pays en voie de développement depuis des dizaines d’années sans nous en émouvoir, nous allons pouvoir à notre tour toucher du doigt l’iniquité de cette politique économique......


          • wesson wesson 11 mars 2010 12:21

            Bonjour l’auteur, et merci d’évoquer le cas de l’Islande, dont le traitement fait l’objet d’une pudeur de violette de la part de nos médias et gouvernants.

            Car en effet le résultat est révolutionnaire car il introduit la notion de « dette odieuse », qu’il est légitime de ne pas rembourser.

            De n’importe quelle manière que on le tourne, ce score de 93%+ légitime parfaitement cette approche qui est à l’exact opposé de la doxa libérale pour qui la dette est élevée au dessus des droits de l’homme.

            En ces temps ou le libéralisme revient en force pour la plus formidable entreprise de casse sociale qui n’ai jamais été (qui consiste à faire adopter la rigueur partout pour rembourser les excès de la finance), le cas Islandais montre bien ce vers quoi on peut aller : Des peuples qui refusent de casquer l’addition, et qui envoient les créanciers se faire foutre.

            Prenons le cas Français, dont on commencera à parler de rigueur au lendemain du 2ème tour des régionales : Est-ce que la France n’aurait pas énormément à gagner à se barrer de l’Euro, dévaluer un bon coup histoire de rincer la dette, instaurer des taxes à l’importation basée sur les conditions sociales et faire casquer à leur juste valeur les millions de camions qui la parcourent pour transporter tout et n’importe quoi à vendre en Europe.

            En France le bilan du passage à l’Euro se traduit par des millions d’emplois supprimés, et d’une dette odieuse. Cette immense casse sociale justifie à elle seule que l’on se tire de ce guêpier, et fissa encore !.


            • citoyen 11 mars 2010 13:11

              @ wesson
              exactement


            • le naif le naif 11 mars 2010 13:17

              100% d’accord avec toi Wesson

              A bien y réfléchir, le problème de la dette est plus celui du préteur que celui du créancier.

              Une petite histoire pour illustrer le propos :

              Un homme n’arrive pas à dormir, sa femme lui demande ce qui le tracasse. Il lui répond je ne pourrais pas rembourser notre voisin Martin. La femme lui dit, attend, elle ouvre la fenêtre et hurle : MARTIN, ON NE TE REMBOURSERA JAMAIS. Elle ferme la fenêtre, se recouche et dit à son mari : Voila maintenant c’est Martin qui va avoir du mal à dormir......

              Je crois que noue en sommes là..... Qui ouvrira la fenêtre pour hurler WALL STREET ET LA CITY ALLEZ VOUS FAIRE M..... BIEN PROFOND ???.

              La terre ne s’arrêtera pas de tourner pour autant....


            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 11 mars 2010 15:55

              Cependant, l’année suivante , quand les Grecs referont un emprunt ils se rendront compte que PERSONNE n’en veut et qu’ils devront quand même se serrer la ceinture, même s’ils ont un tremblement de terre qui saccage la ville d’Athènes ou une incendie qui dévaste le Péloponèse.

              Ne pas rembourser implique qu’ils ne pourront plus JAMAIS emprunter de l’argent parce que personne ne leur prêtera.

              Il en va de même pour l’Islande.


            • rastapopulo rastapopulo 11 mars 2010 18:44

              Je voudrais vous dire à tous que le principe de banque nationale est que ce soit l’autorité publique qui bénéficie de la réserve fractionnaire et non le privé.

              Les malversations et la dévaluation ne sont évidement pas des raisons d’être contre l’euro. Par contre recouvrer sa souveraineté financière en finançant le publique par la banque national bien.

              C’est l’enjeu majeur, est ce que les nations sont dignes des peuples et donc ne mérite pas de payer un intérêt ou pas ?

              Ça n’influence en rien l’inflation (c’est la nature des dépenses qui joue) et en rien l’excès de dépense (la preuve a contrario maintenant).

              Je soutient même un remboursement anticipé des dettes publiques par avance du trésor= transformation des dettes publique à intérêts en dette sans intérêts.

              A minima, même sous le joug anglosaxon, le crédit productif est directement applicable :
              http://www.solidariteetprogres.org/article6314.html&nbsp ;&nbsp ;

               


            • rastapopulo rastapopulo 11 mars 2010 18:49

              les banques centrales sont privées contrairement aux banques nationales :

              http://www.solidariteetprogres.org/article4421.html


            • Alpo47 Alpo47 11 mars 2010 13:06

              J’ai bien peur que l’exemple Islandais montre surtout... le total décalage entre les choix du peuple et les actes des « élites » ???
              Alors que le peuple Islandais dit non à 93%, leurs dirigeants continuent de négocier la meilleure manière de rembourser les dettes de cette banque.

              D’autre part, il n’y a aucune chance que notre gouvernement, ou les autres en europe, instruits par l’expérience Islandais ou Grec nous demandent notre avis.
              Consommateurs et/ou contribuables seront mis à contribution, et de la pire des manières puisque cela va surtout toucher les salariés et les acquis sociaux, pour rembourser les dettes crées par le renflouement du système financier, lui même prédateur de nos sociétés.

              Vous avez dit Révolution ?.


              • dup 11 mars 2010 13:09

                désolé , AV nettoye pas les fichiers


                Mais le pire, dans cette affaire, c’est qu’ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d’euro, tout est à la charge du contribuable...
                Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c’est la déferlante : rappels, amendes, pénalités de retard, etc.
                 Aucune pitié. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. On croit rêver !

                 Rendez-vous compte, même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés « /contrôler si les dépenses de l’Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l’objectif auxquelles elles sont destinées.../ », profitent du système et ne paient pas de cotisations.
                 Et, que dire de tous ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les « gendarmes de Bruxelles » et ne cessent de donner des leçons d’orthodoxie budgétaire alors qu’ils ont les deux mains, jusqu’aux coudes, dans le pot de confiture ?

                A l’heure où l’avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique, les fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser... C’est une pure provocation !
                 Mon objectif est d’alerter tous les citoyens des états membres de l’Union Européenne. Ensemble nous pouvons créer un véritable raz de marée.
                 
                 Il est hors de question que les technocrates européens continuent à jouir, à nos frais et en toute impunité, de telles retraites. Nous allons leur remettre les pieds sur terre.

                 Sauvegarde Retraites a réalisé une étude précise et très documentée qui prouve par « A+B » l’ampleur du scandale. Elle a déjà été reprise par les médias.

                 http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867

                Diffusons, diffusons massivement auprès de tous les relais de vingt-sept pays de l’Union Européenne, il en restera bien quelque chose !!! 

                 


                • fifilafiloche fifilafiloche 11 mars 2010 13:33

                  Merci pour cet article. Ce référendum est un évènement d’ampleur mondiale que les médias ont étrangement passé sous silence. Je n approuve pas cependant le choix des Islandais qui consiste à spolier les Anglais et les Néerlandais en récompense de l’aide qu’ils leur ont donné pour les sauver de leur infarctus financier.


                  La responsabilité en incombe surtout au gouvernement. Quoi de plus populiste que de poser la question : « voulez vous conserver l’argent qui vous a été prêté ». Les 7% qui ont répondu non à cette question doivent avoir des tendances masochistes...la réponse est forcément courue d’avance, et le gouvernement populiste islandais peut désormais, sous couvert de soutient populaire, spolier les contribuables néerlandais et anglais qui ont éprouvé de la compassion pour leur sort.

                  Les grecs et islandais ont la mémoire courte. Il oublient que ces sommes d argent virtuelles leur ont permis de nourrir un système social incroyablement confortable par rapport au reste du monde, et individuellement, capitaliser des fortunes sur leurs biens immobiliers.

                  Le beurre, l argent du beurre et les faveurs de la crémière européenne ? Désolé, mais on ferme !  smiley

                  • rastapopulo rastapopulo 11 mars 2010 18:57

                    toujours cette vision anglo-saxonne qui prône le court terme et puis se décharge sur le publique.

                    C’est grave de ne pas voir que c’était des banques privés !!!!!!

                    Donc pourquoi les élites contre l’avis du peuple ont reprit les dettes dans ton splendide mode de pensé avec des méchants populistes ?

                    Le cas Islandais n’est en rien le cas grecques mais bon ça permet de cracher sa haine des peuples, parce dans le cas grecques, il y a moyen de sous-entendre que le peuple aurait choisi ça...

                    Une escroquerie sur l’escroquerie en somme.


                  • marc 14 mars 2010 16:46

                    La responsabilité en incombe surtout au gouvernement. Quoi de plus populiste que de poser la question :
                    Mais le gouvernement a dû céder à la révolte du peuple qui réclamait ce référendum. C’est simplement un rapport de force qui a joué en faveur des Islandais. Ceci dit, il n’est pas question que l’Islande ne rembourse pas ; ellele fera à meilleur coût ; les négociations ont repris d’ailleurs. Bravo les Islandais.
                    Il faut rappeler aussi dans cette histoire le degré d’ignominie du gouvernement anglais qui a appliqué à l’Islande la législation ANTI-TERRORISTE pour une faillite bancaire privée. Voila à quoi sernet toutes ces lois liberticides.


                  • Traroth Traroth 11 mars 2010 15:54

                    "Par ailleurs, les USA ont actuellement une dette de plus de huit mille milliards, ce qui rend ses créditeurs plus dépendants à son égard (Chine, Japon, etc.) que le contraire. Ce qui revient, en fin de compte, à ne plus avoir de dettes" : Ca, c’est vite dit !


                    • tchoo 11 mars 2010 18:03

                      On devrait être solidaires des Islandais et des Grecs, mais ont dit qu’ils ont profiter des largesses financières et que maintenant ils doivent payer.

                      l’exacerbation des antagonismes entre peuples ont déjà commencés : cela va durer encore quelques temps, jusqu’a un conflagration large qui permettra de détruire quelques pays, de faire disparaitre quelques humains et d’ouvrir un marché de reconstruction pour quelques malins bien placés.

                      La guerre, quoi, la banale guerre, si j’ose dire, que l’on connait malheureusement dans notre histoire depuis que l’homme est homme.

                      Triste à en mourir !


                      • Reinette Reinette 11 mars 2010 18:04

                        pour être un peu plus exact

                        ISLANDE : le référendum Icesave : où
                        60% des électeurs islandais se sont déplacés,
                        92% de ces derniers ont dit « non »
                        à l’accord signé en octobre 2009

                        Ce référendum a été demandé par un quart du corps électoral, provoqué par le Président de la République pour « permettre au peuple de s’exprimer » avec en toile de fond le souhait de développer la « démocratie directe » sur l’île.

                        Or une fois acquis, il semble embarrasser tout le monde !
                        Est-ce que parce que le choix proposé était bien moins clair qu’il n’y paraît ? 

                        >> du côté du « oui » Il n’y avait pas d’ambiguïté : il faut accepter l’accord Icesave signé en octobre 2009 car c’est la condition pour obtenir très vite les financements nécessaires à la relance de l’économie islandaise, et tout délai coûte bien plus cher que ce qui sera gagné par une éventuelle renégociation


                        >> du côté du « non » plusieurs significations :
                        __ nous, le peuple, ne voulons rien payer car il n’appartient pas à l’Etat, donc au contribuable islandais, de se porter caution sur une dette privée, contractée hors du pays auprès d’épargnant(e)s qui auraient dû être informé(e)s des risques qu’ils prenaient et les assumer,
                        __ nous, le peuple, sommes prêts à honorer les engagements pris en octobre 2008 par le gouvernement de l’époque, mais pas aux conditions prévues dans l’accord, car elles ont pour effet d’entraver notre redressement économique,
                        - nous Islandais, « petit » peuple indépendant, refusons de subir la loi des Britanniques et Hollandais !

                        C’est peut être ce dernier point qui a le plus contribué à la « dédramatisation » de la situation. Le gouvernement, un instant « groggy » par la décision inattendue du Président Ólafur Ragnar, y a vu la possibilité d’une « sortie par le haut » : un accord renégocié qui ferait consensus, et dont les Islandais pourraient être fiers.


                        • Reinette Reinette 11 mars 2010 18:14


                          le 24 février la Commission Européenne a donné son accord pour soumettre la candidature de l’Islande au Conseil Européen Celui-ci, selon toute vraisemblance, confirmera son accord pour le démarrage des négociations

                          Selon le rapport de la Commission européenne, l’Islande est déjà largement en cohérence avec les « acquis » communautaires. 

                          Les 2 principaux obstacles sont la pêche et l’agriculture, deux domaines dans lesquels l’Union Européenne doit elle-même revoir ses propres politiques, peut-être en s’inspirant, pour ce qui concerne la pêche, de l’expérience de l’Islande… Y aura-t-il une priorité de l’Islande dans les négociations ? Cette idée un moment avancée est aujourd’hui repoussée selon le principe de l’égalité de traitement entre les candidats.

                          il y aura donc un autre referendum en Islande
                          L’état de l’opinion en Islande fait penser que non (60% contre…). Même les dirigeants d’entreprises, traditionnellement favorables à l’adhésion, sont gagnés par le scepticisme…

                          http://www.france-islande.com/v2/


                        • BA 11 mars 2010 22:12

                          D’après le Fonds Monétaire International, en 2014, quelle sera la dette publique par rapport au PIB  ?

                          La dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.

                          La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.

                          La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.

                          La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.

                          La dette publique des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.

                          La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.

                          La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.

                          La dette publique de l’Islande sera de 134,1 % du PIB.

                          C’est à la page 30 :

                          http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf


                          • Takuan Takuan 12 mars 2010 11:07

                            tant que le citron acceptera d’être pressé,ils continueront à presser le citron...regardez donc pour qui vous votez dimanche (et vous saurez qui vous entubera en 2012...) entre les courtisans de Sarko le valet du CAC40 et ses potes banquiers ou ceux de DSK,le banquier « socialiste » ultralibéral du FMI,ou les autres ramasse-merdes de faire valoir, du faux centre et de la fausse gauche qui sont juste là pour ramasser les miettes de pouvoirs de petits chefs et balayer les mégots...le choix entre la peste et le choléra en somme...sauf si le citron decide de dire NON une bonne fois pour toute,mais pour ça,il faudra apprendre à se passer des jeux du cirque médiatique qui anesthésie et flatte l’égo pour des cacahouètes... refuser de continuer à jouer à se faire peur en se laissant infantiliser par des gens dont les seules promesses qu’ils tiennent sont celles de leus menaces qu’ils mettent à exécution contre la populace lorsqu’elle cesse d’être docile...pour que les vautours tombent,il faut du gros plomb dans leur machine à générer du pognon ...Hier en Grèce,manif,grèves et affrontement entre anarchistes et nervis du pouvoir,pas une ligne dans la presse écrite,juste un entrefilet ce matin sur Radio-Val/Hesse,la voix de son maître...la machine est lancée mais c’est quand qu’on va où ?

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