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Accueil du site > Tribune Libre > « Repentance » et haine de soi

« Repentance » et haine de soi

C’est un refrain bien connu de la droite nationaliste : rappeler les crimes commis par l’État français, c’est être un mauvais patriote et un masochiste. Et si c’était l’inverse ?

Image illustrant l'article :

Combat de l'Habrah, par Horace VERNET, ou Emile-Jean-Horace VERNET (1789 - 1863)

© Photo RMN-Grand Palais - G. Blot

Source : ce site

 

Qui bene amat, bene criticat

J’aime la France – non parce que je m’en fais une image idéalisée, mais tout simplement parce que j’y ai grandi et qu’elle m’a beaucoup donné. Renier mon pays, ce serait comme renier ma famille. Ce serait même me renier moi-même, tant il est vrai que la France et son histoire compliquée imprègnent ma culture, mes affects, ma mémoire, mes désirs. Mais justement parce que j’aime la France, je veux la connaître et l’aimer telle qu’elle est. Je veux aussi l’aider – à mon très modeste niveau – à devenir une société plus juste et plus heureuse, vraiment libre, égalitaire et fraternelle. Et pour cela, il me faut la regarder en face, sans ignorer ses bons côtés, bien sûr, mais aussi sans me détourner pudiquement de ses maladies ni de ses crimes passés ou présents.

Il n’y a là aucun masochisme, aucune complaisance morbide, aucune auto-flagellation. Il ne s’agit pas de ressasser de manière stérile un passé douloureux ou honteux. Il s’agit plutôt de faire comme un malade qui n’a pas peur de regarder ses symptômes en face ni d’en chercher les causes, afin de préparer un avenir meilleur. Mme Le Pen et les soi-disant « Républicains » sont persuadés qu’il faut, par amour de la France, se garder de critiquer trop durement notre passé colonial. Mais ces nationalistes aiment-ils vraiment la France ? Je crois qu’ils aiment plutôt l’idée qu’ils s’en font : une idée héroïque et glorieuse, une icône pour mieux dire, une idole fabriquée par leur imagination pour bercer leurs illusions narcissiques. La France, pour eux, est comme la Vierge Marie : sacrée et sans taches. Et tous les symboles de la puissance nationale – l’armée et le défunt empire colonial, entre autres – doivent rester à l’abri de toute critique. C’est cette même bigoterie qui a conduit les anti-dreyfusards à s’enferrer jadis dans leur sottise. Reconnaître que l’armée avait pu condamner Dreyfus par erreur, c’était selon eux déshonorer une institution intouchable. Ils ne voyaient pas que l’armée serait encore plus déshonorée en persistant dans l’ignominie. De la même manière, les nationalistes d’aujourd’hui ne veulent pas comprendre que la France doit affronter son passé avec courage et lucidité pour en sortir grandie.

Les vertus ambiguës de l’oubli

On pourrait m’objecter qu’il vaut parfois mieux oublier. Ce n’est pas faux. Quand on sort d’événements traumatisants, comme une guerre, mieux vaut peut-être laisser le passé derrière soi et se contenter de regarder de l’avant. Mais l’oubli n’en est pas moins une preuve de faiblesse. Surtout, il ne peut être une solution à long terme. Quand on refoule des événements de la mémoire officielle, ils continuent de laisser des traces dans les mémoires individuelles et familiales. Une véritable réconciliation nationale passe par un retour sur soi sans complaisance. Apparemment, certains de nos compatriotes se sentent encore trop faibles pour cet effort. Ils préfèrent se voiler la face, comme ces enfants qui s’accrochent désespérément au mythe du Père Noël. Sans doute ne s’aiment-ils pas suffisamment. Quand on a une forte estime de soi, on n’a pas besoin d’enjoliver son image, ni celle du groupe auquel on appartient.

Persistance du passé

Mais, dira-t-on, à quoi bon reparler d’événements anciens, comme les guerres coloniales ? On peut bien comprendre l’utilité de revenir sur un passé proche, mais que nous importent des événements vécus il y a plus de cinquante ans, voire au 19ème siècle ? L’objection serait valable si le passé était vraiment mort. Et quand je dis cela, je ne parle pas seulement des survivants de l’ère coloniale, ni de la mémoire qui s’en est transmise dans les familles. Je parle d’une certaine culture nationale qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Cette culture, c’est celle de l’arrogance du « civilisé » à l’égard des « barbares ». Elle n’est d’ailleurs pas propre à la France. Comme l’écrivait Lévi-Strauss (un homme qui fait vraiment honneur à la France, soit dit en passant), l’ethnocentrisme est présent dans toutes les sociétés. Tout être humain a tendance à juger les autres sociétés en fonction des valeurs de sa propre culture, et à condamner comme « barbares » toutes les pratiques auxquelles son éducation ne l’a pas habitué. Mais l’ethnocentrisme français a tout de même quelques particularités. La France a été l’une des premières nations à théoriser l’idée qu’il y a des valeurs politiques et juridiques qui sont universelles, et devraient à ce titre être respectées partout : les droits de l’homme. En soi, cette idée est tout à fait défendable. Le problème, c’est qu’elle a trop souvent servi de prétexte à des interventions brutales et à des crimes de masse. Au 19ème siècle, c’est en partie au nom des vertus supérieures de notre civilisation que des Français ont colonisé l’Indochine et une grande partie de l’Afrique. Sur ce qu’a été la réalité de cette colonisation, je renvoie à un article récent de Bruno Guigue, qui rappelle quelques faits utiles à savoir. Or, cette attitude paradoxale, tout à la fois brutale et moralisatrice, criminelle et pétrie de bons sentiments, s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui. Comme le disait Rony Brauman, dans une émission en hommage au regretté Tzvetan Todorov, la France est intervenue en Libye en 2011 en utilisant une rhétorique comparable à celle de George W. Bush en 2003 : il s’agissait de renverser une dictature pour mettre à la place un régime plus conforme aux droits de l’homme. Dans les deux cas, l’opération a échoué lamentablement. C’est qu’on ne peut pas contraindre une société à devenir démocratique. La liberté, par définition, ne peut pas s’imposer. Tout ce que peut faire la France, si elle veut vraiment se rendre utile, c’est offrir aux autres pays du monde un exemple de société épanouie et libre, afin de susciter partout un désir de justice et d’émancipation. Mais pour en arriver là, inutile de dire qu’il y a du boulot….

Ce qui vaut pour les relations internationales vaut également à l’intérieur de notre pays. Certains Français voudraient interdire dans tous les lieux publics le foulard islamique. Une partie d’entre eux prétend résister contre une vague terrifiante d’islamisation. Je la laisse de côté, parce qu’il faudrait tout un article pour démonter ce mythe. Je préfère parler de ceux qui prétendent s’attaquer au foulard islamique pour défendre le droit des femmes. Là encore, le retour vers le passé n’est pas inutile. Cette volonté de dévoiler les femmes était en effet déjà présente à la grande époque de l’Algérie française, et elle était parfois mise en œuvre brutalement. Arrogance bien-pensante d’une puissance coloniale qui prétend « civiliser » les « barbares » malgré eux. En admettant que le foulard islamique participe d’une culture sexiste, profondément injuste, ce n’est pas en forçant des femmes à y renoncer qu’on les aidera à sortir de cette culture. Bien au contraire : cette atteinte à leur liberté les persuadera que la culture « laïque » française est brutale et injuste. Pour donner aux gens l’amour de la justice et de la liberté, il faut d’abord se montrer juste envers eux, et donc respecter leur liberté.

On pourrait multiplier les exemples d’un passé qui reste encore bien vivant. Ainsi, en se penchant sur l’histoire de la police française, on s’apercevra que l’affaire Théo n’est malheureusement pas un simple fait divers. Elle s’inscrit dans une tendance déjà ancienne, qu’il s’agit de bien regarder en face pour pouvoir mieux la combattre.

La vraie grandeur de la France

Pour terminer, j’aimerais parler brièvement des points forts de notre pays. Se contenter de rouvrir de vieilles plaies est évidemment malsain. Si nous voulons guérir de nos maladies, nous devons puiser dans nos ressources propres. Cela vaut aussi bien pour une société que pour un individu. Si un individu veut cultiver l’estime de soi, il est bon qu’il se remémore tous les moments où il s’est révélé intelligent, courageux, généreux, etc. De la même manière, la France a tout intérêt à se pencher sur ce qui a fait et fait encore sa grandeur. Or, la grandeur de la France ne réside pas dans la domination qu’elle a exercée sur un certain nombre de peuples. Elle est plutôt dans ses savants, ses artistes et ses philosophes (à l’exception des « nouveaux », bien sûr). Elle est aussi dans tou(te)s ces Français(es) qui ont lutté et luttent encore pour qu’il y ait plus de liberté et de justice. Ce sont ces gens, anonymes ou connus, qui ont rendu possibles la liberté de la presse, la constitution d’un droit du travail digne de ce nom, l’impôt progressif sur le revenu, les congés payés, la sécurité sociale ou encore la laïcité (la vraie, pas la haine des musulmans qui se cache sous ce nom). Notons que tous ces acquis sont en train de disparaître sous les coups de la droite « socialiste » ou « républicaine », sans parler de dangereux ultra-libéraux comme Emmanuel Macron.

On aura compris, à propos, que mon article ne saurait constituer une apologie de ce dernier.

 


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51 réactions à cet article    


  • alinea alinea 19 février 2017 10:51

    Il y a, oui, quelque chose qui cloche !
    Comment penser que l’on peut imposer le bien,en faisant mal ?
    Pourquoi vouloir - et passer à l’acte- que tout le monde nous ressemble ? Il n’est qu’à voir ce que nous avons été capables de rendre universel !! Coca cola, mac do, club méd,etc.
    Y a-t-il là de quoi être si fiers ?
    Respecter les différences, en être curieux,les apprécier... beaucoup en sont incapables, mais cela ne serait rien s’ils ne voulaient les gommer ! en attendant ils les vilipendent s’ils ne les diabolisent pas ! Quelle grandeur exemplaire !


    • Harry Stotte Harry Stotte 19 février 2017 11:50

      « ...les nationalistes d’aujourd’hui ne veulent pas comprendre que la France doit affronter son passé avec courage et lucidité pour en sortir grandie. »



      Personnellement, je n’ai aucun problème avec ça.


      Il y a longtemps que j’ai pris acte de la totalité du passé, en refusant de tomber dans l’anachronisme pur, qui consiste à juger les événements d’autrefois avec les critères du moment : « A l’époque, ça se passait comme ça, et puis maintenant, ça se passe autrement, et voilà tout ! »


      Ce qui vaut pour quantité de choses, pour tous les peuples et pour la durée de l’histoire connue. 


      Nos ancêtres. lointains ou proches, n’étaient ni pires ni meilleurs que tous les ancêtres de la planète, et s’ils ont commis plus d’actions douteuses - selon le goût du jour -, que d’autres, c’est parce qu’ils disposaient de moyens techniques que les autres n’avaient pas

      • foufouille foufouille 19 février 2017 12:01

        il faudrait aussi parler des autres peuples ET des colonisations actuelles.



        • V_Parlier V_Parlier 20 février 2017 11:27

          @manu
          Oui, ça c’est plus actuel, donc il y a de quoi faire là-dessus, plutôt que de nous préparer à accepter les punitions invasives pour nous punir du passé colonial de la France (quand nous n’étions pas nés, pour la plupart).


        • Clocel Clocel 19 février 2017 12:47

          L’intérêt de l’Histoire, à la condition qu’elle soit correctement écrite, apprise et débattue (ce qui n’est pas le cas actuellement), est de nous inscrire dans un processus d’évolution social et culturel collectif.

          Cela poserait les bases saines pour une projection qui nous exonérerait des erreurs du passé.

          Nous connaîtrions alors, le prix réel de nos choix, de nos faiblesses, de nos renoncements.

          Faute de ces exigences minimales, nous serons condamnés, tel Sisyphe, à pousser le même fardeau jusqu’à la fin des temps...


          • Pere Plexe Pere Plexe 19 février 2017 19:52

            @Clocel
            Raison de plus pour ne pas occulter certains aspects de notre histoire non ?

            Et aussi pour ne pas faire de notre histoire « un roman » héroïque à grand renfort d’inventions d’omissions et autres arrangements.. ?

          • Harry Stotte Harry Stotte 19 février 2017 20:02

            @Pere Plexe

            « Raison de plus pour ne pas occulter certains aspects de notre histoire non ? »


            Absolument, et c’est encore d’autant plus justifié quand ça fait monter la température dans des banlieues émotives, déjà passablement surchauffée, ces temps-ci.

          • Clocel Clocel 19 février 2017 20:28

            @Pere Plexe

            Nous sommes bien d’accord.

            L’Histoire ne doit faire l’objet d’aucun tri sélectif, ni d’aucune projection contemporaine.

            Et surtout ne pas servir à habiller un récit poussif qui tente de justifier l’injustifiable.

            La mauvaise conscience n’a rien à faire dans cette affaire.

            « Différer une emmerde, c’est lui donner le temps de croître » disait l’excellent Frédéric Dard.

            Nous en sommes là.


          • juluch juluch 19 février 2017 13:10

            je suis fier de mon passé coloniale, qu’on le veuille ou non tous ces pays ont des infrastructures grâce à nous....il y avait absolument rien auparavant.


            je ne fait pas l’autruche, je sais qu’il y a eu des massacres et à l’époque c’était normal se qui n’est plus le cas aujourd’hui.

            Les guerres de colonisations existent depuis toujours, depuis des millénaires....on va aussi regretter les Romains, gengis khan, Alexandre le grand, Charlemagne..... ??

            On va remonter au paléolithique ?

            C’est bon la repentance à trois franc six sous pour gratter de l’électorat !

            Macron et sa clique d’hypocrites feraient mieux de se renseigner au lieu de dire des conn** !



            • alinea alinea 19 février 2017 13:29

              @juluch
              Ce n’est pas une question de repentance, puisque nous n’y étions pas ! mais juste savoir ce qu’on a semé.
              Je donnais cet exemple au manadier avec qui j’ai travaillé pendant de longues années :
              Imagine que quelqu’un arrive, avec plein de pognon, et dénigre ce que tu as fait : ton hangar est branlant, ton bouvao est fait de bric et de broc, tes clôtures ne ressemblent à rien avec tous ces piquets de récups, ta piste est quasi impraticable quand il pleut,etc.
              Tu es contraint, ils s’imposent et s’incrustent ;au bout d’un moment, tu n’en peux plus de n’être plus chez toi, et tu réussis à les virer ; ils partent et tu restes avec un paysage, un outil de travail qui n’est pas le tien et tu n’arrives pas à te l’approprier ; il n’a plus d’histoire, il n’y a plus ta sueur, tes idées.
              Tu restes et ce n’est plus chez toi ; ce n’est pas seulement le lieu qui a été transformé, c’est toi. Tu restes, avec les mêmes moyens qu’avant mais ils sont devenus obsolètes devant tant de technologie que tu n’as plus les moyens d’entretenir ; et tes piquets tordus, et tes fils de fer, et ton labeur ne peuvent en venir à bout. ta piste que tu entretenais à la pioche a besoin d’un bull, ton arène que tu rafistolais avec des clous et un marteau, aurait besoin d’une multitude de main d’œuvre...
              La déprime, l’abandon, est le suite logique de cette belle et généreuse intervention.


            • Harry Stotte Harry Stotte 19 février 2017 14:32

              @alinea

              « Ce n’est pas une question de repentance, puisque nous n’y étions pas ! mais juste savoir ce qu’on a semé. »


              Comme par exemple l’introduction d’un certain nombre d’usages, habitudes, règles et pratiques, qui ont permis à l’Afrique de passer de 100 millions d’habitants en 1900, à 814 millions en l’an 2000, soit 8.14 fois plus ?


              On est bien obligé de conclure qu’un tel accroissement résulte d’une amélioration générale des conditions de vie. D’autant plus que, dans le même temps, la population des deux pays qui n’ont pas été colonisés, l’Ethiopie et le Liberia, n’était respectivement multipliée que par 5.39 et 4.94. 


            • juluch juluch 20 février 2017 00:16

              @OMAR


              je suis contre les deux repentances.....pour les deux quant les politiques les rappelles et s’en gargarise c’est juste pour ramasser des votes, en vérité ils s’en branles !!

              on a pas finis sur les déclarations outrancières et hors de propos de tous ces branlots voleurs et faux cul....

              peut plus me les sentir !

            • bob de lyon 20 février 2017 11:47

              @alinea

              Ce que vous affirmez est vrai mais :

              Vécu 1…

              1978 – Gaz de France (entreprise encore nationalisée) – Lyon
              - Centre d’apprentissage, de formation et de perfectionnement - cantine de la Mouche – discussion en avec un ingénieur stagiaire algérien et un agent qui avait travaillé en Algérie comme  coopérant en 1970.

              Conclusion comprise par la tablée de 8 personnes : en 1962, l’infrastructure et les outils étaient restés en place et en état de fonctionnement mais ingénieurs, techniciens et main-d’œuvre d’exécution étaient partis, brutalement, du jour au lendemain.

              Ensuite, appuyé par le dogme des dirigeants du FLN de ne surtout rien demander à la France et d’aller chercher ailleurs (notamment dans les pays de l’Est, par exemple la Bulgarie) matériels et compétences, l’Algérie effectua la maintenance de ses installations gazières de bric et de broc.

              Résultat Arzew, ne fonctionnera jamais parfaitement et sa fiabilité devint aléatoire avec un prix de vente fluctuant au gré des remises en état.

              Vécu 2…

              En 1981, la Gauche arrive au pouvoir ; par souci d’apaisement du climat social et politique entre les deux pays (déjà le non-dit de la repentance rampait dans les cerveaux de nos dirigeants de l’époque) l’État convainc Gaz de France d’accepter d’acheter le combustible au-dessus des cours en vigueur ; dont acte !

              Sitôt le contrat signé…  l’usine de liquéfaction d’Arzew tombe en panne.

              Chaque panne annonçait systématiquement une augmentation tarifaire. Une méthode régulière et connue à laquelle Gaz de France s’était acculturé…  

              Eh bien non ! Cette fois c’était la vraie grosse panne… Pour remplir les méthaniers il fallu réparer et remettre à niveau l’installation en déplaçant pendant plusieurs mois à nos frais quelques équipes d’ingénieurs et de techniciens de GDF.

              La colonisation une calamité, d’accord ! Le pays recouvre son indépendance, tant mieux : c’est justice !

              Mais, après le divorce que doit-il se passer ? Dans l’hypothèse gaullienne, l’affaire était entendue et ne s’encombrait pas de scrupules : chacun chez soi mais pas de problème pour faire du commerce parce que le commerce n’a rien à voir avec la morale et l’affect…

              Nous avons un peu tout mélangé.

              En 1960, il y avait, recensé sur le territoire de la Métropole, environ 200 000 Algériens, en 2017 : ?

              Cette foutue guerre d’indépendance va finir quand ?


            • bob de lyon 20 février 2017 13:56

              @OMAR

              Seulement, admets cette réalité : nous Algériens, faisions partie de ce que la France coloniale appelait le deuxième collège, c’est-à-dire que nous n’avons jamais été considérés comme de véritables Français.
              Le comble a été que n’importe quel réfugié venant d’Europe était systématiquement considéré comme français, avec tous les avantages qui en découlaient.
              Et pour terminer,  trouves-tu normal la repentance pour des actes commis entre 1940 et 1945, envers la communauté juive, et pas ceux commis contre le peuple algérien entre 1954 et 1962 ?

              Bonjour Omar,

              Vous posez justement le vrai problème de la colonisation et vous avez raison.

              1830 à 1848, le pouvoir français ne sait trop quoi faire de ce territoire…  

              Première faute : en 1848, quand l’Algérie devint département français, tous les habitants de ce département auraient dû devenir Français.

              Deuxième faute : ce sentiment d’exclusion et d’injustice fut entretenu et exacerbé par la promulgation du décret Crémieux qui accordait aux Juifs de ce département la citoyenneté française (défendue et obtenue en 1793 grâce à l’abbé Grégoire). Les Maghrébins restaient hors du système.

              Quelques-uns, lucides, annoncent les problèmes en devenir, mais parmi les caciques au pouvoir personne n’entend, n’entrevoit et ne comprendra la suite…

              Là où je ne suis pas d’accord, mais cela n’engage que moi, c’est la comparaison entre les crimes contre la communauté juive et la guerre d’indépendance (justifiée) menée par le FLN.

              Quelle différence entre le national-socialisme et le fascisme ?

              Pour faire simple : tous les deux, fondamentalement c’est : un pays, un peuple, un chef.

              Le national-socialisme module : un pays, une race, un chef. Il s’agit d’abord d’exclusion et, ensuite, pour parfaire le travail : d’extermination.

              La guerre d’Algérie n’a jamais été une guerre d’extermination.


            • wolfen 20 février 2017 15:44

              @OMAR avez-vous la même exigence envers les Turcs qui vous ont occupé pendant 5 siècles ou envers les Arabes qui vous ont imposé l’Islam par la force, ce qui évidemment, n’est pas dans votre histoire officielle ?
              Quand l’Arabie Saoudite et la Turquie feront repentance, alors la France suivra naturellement.

              Suite a votre guerre civile, votre Président Bouteflika a été plus pragmatique Il a décrété la « concorde civile », les responsables de massacres obtiennent des boutiques ou des postes politiques, les 200 000 victimes de cette guerre passent en pertes et profits d’un coup de baguette magique et on ne parle pas de repentance.
              Chacun sa morale.


            • Julian Capella Julian Capella 21 février 2017 18:32

              @juluch  Je ne pense pas que l’idée première était de remonter aussi loin dans le temps.

              Le temps des « dernières » colonies n’est pas si lointain et ses impacts actuels à travers la néo-colonisation sur les populations locales qui n’ont de l’indépendance que le titre symbolique le plus souvent, existent bel et bien aujourd’hui, hélas.

              Une référence mais il en existe bien d’autres : le pillage de l’uranium du Niger qui perdure depuis un demi-siècle.


            • popov 19 février 2017 15:20

              Il faut en effet être capable de regarder son histoire avec lucidité, avec la même lucidité que quand on regarde celle des autres.


              Quand on essaye de faire passer une loi mémorielle en souvenir de l’esclavage colonial et qu’on s’interdit en même temps de mentionner l’esclavage islamique pour ne pas stigmatiser les stigmatisables habituels, il y a quelque chose qui cloche.

              • franc 19 février 2017 16:05
                @popov

                 oui il ya quelque chose qui cloche avec ce deux poids deux mesures

              • Pere Plexe Pere Plexe 19 février 2017 20:02

                @popov
                Il ne faudrait donc pas se souvenir de l’esclavage coloniale car d’autres ont également colonisé.. ?

                Sauf à mentionner dans cette loi française tous les crimes commis par d’autres sur la planète.
                C’est bien votre position ou j’ai mal compris ?

              • Xenozoid 19 février 2017 20:07

                @Pere Plexe

                oui c’est souvent que les uns qui font les autres,accusent les autres de faire de même,c’est d’ailleur une spécialisation de certain

              • Xenozoid 19 février 2017 20:46

                @Xenozoid
                car a les suivre il n’ont rien fais d’autres que ce qu’ils accusent que l’autre a fait. ça les débarasse de leur morale tout en disant que l’autre n’en a pas.

                des esclaves en fait

              • popov 20 février 2017 00:56

                @Pere Plexe

                Non, ce n’est pas cela ma position. On ne peut enseigner l’histoire et passer sous silence un mode d’exploitation de l’humanité qui a prévalu pendant des millénaires.

                Mais le but ne devrait pas être de culpabiliser les descendants de ceux qui ont pratiqué l’esclavage. Le but de la Taubira était manifestement de culpabiliser les têtes blondes puisqu’elle met l’accent sur l’esclavage pratiqué par leurs ancêtres sans parler de celui pratiqué par les ancêtres de leurs compagnons de classe afin de ne pas les stigmatiser, ce sont ses mots.

                Personnellement, si la Taubira venait me reprocher d’avoir des ancêtres esclavagistes, je lui répondrait que mes ancêtres blancs étaient des paysans qui n’ont jamais quitté leur village et qu’elle a probablement dans les veines plus de sang d’ancêtres esclavagistes blancs que moi.


              • Pere Plexe Pere Plexe 20 février 2017 17:54

                @popov
                Il vous a sans doute échappé que l’Histoire enseignée en France est essentiellement celle de notre pays.

                Avant Taubira
                Et après.Pour longtemps sans doute.

                Pour le reste lisez la loi.
                Et dites moi quel passage pourrait laisser penser que l’on cherche à « culpabiliser les descendants de ceux qui ont pratiqué l’esclavage » ?


              • popov 21 février 2017 11:38

                @Pere Plexe


                Christiane Taubira déclare sans ambages qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes ». 

                Sous entendu, mais pas dit explicitement, je vous l’accorde, « on peut par contre faire porter sur le dos des têtes blondes tout le poids des méfaits de leurs ancêtres. »

                Je n’ai rien dit de plus. Je ne me suis pas prononcé sur la loi elle-même.


              •  

                L’extermination colonial des indigènes glands remplacés soumis :
                 
                 

                2015 

                 

                39% DE NAISSANCES TESTÉES A LA DRÉPANOCYTOSE 

                 

                (maladie spécifique africaine)

                Stats de l’INVS,hors Dom-Tom, (3/4 en Île de « France » !!!)

                 

                 

                ça se branle fort les soumis ...

                 



                • rogal 19 février 2017 20:15

                  « Or, la grandeur de la France ne réside pas dans la domination qu’elle a exercée sur un certain nombre de peuples. Elle est plutôt dans ses savants, ses artistes et ses philosophes (à l’exception des « nouveaux », bien sûr). Elle est aussi dans tou(te)s ces Français(es) qui ont lutté et luttent encore pour qu’il y ait plus de liberté et de justice. »
                  Il y a une forme de nationalisme qui conduit à applaudir cela.


                  • titi titi 20 février 2017 00:05

                    Il y a des choses pas très glorieuses dans l’histoire de France.

                    Les enfumages de populations civiles dans les grottes où elles se sont réfugiées.
                    Voire l’emmurage des ces populations.
                    Les meurtres. Les viols. La destruction des récoltes pour provoquer la famine.

                    Sauf... que je ne parle pas de l’Afrique. Je parle de la conquête de la Franche Comté pendant la guerre de 10 ans.
                    La population a été divisée par 2. 405 000 habitants en 1614. 200 000 en 1657.

                    Pourtant personne ne réclame rien. Aucune repentance pour le massacre de la Franche Comté.
                    Les destructions des Pays Bas ? Personne.
                    Le ravage de l’Allemagne ? Personne.

                    La repentance ce n’est que de la politique.
                    Politique française : il faut draguer les électeurs ayant des origines extra nationales.
                    Politique algérienne : le pouvoir tire sa légitimité d’une confrontation terminée il y a bientôt 60ans... il faut bien ranimer la flamme.

                    Alors qu’en fait : on s’en fout... comme des massacres de Franche Comté, les destructions des Pays Bas, le ravage de l’Allemagne.


                    • titi titi 20 février 2017 00:09

                      Un peu de lecture...

                      http://www.frasne.net/histoire/histoire_guerre_dix_ans.htm

                      Voilà comme on traitait l’ « européen blanc catholique » pendant les conflits.


                    • alinea alinea 20 février 2017 00:54

                      @titi
                      Merci ! 


                    • adeline 21 février 2017 18:36

                      @alinea
                      lire avant de dire merci....


                    • phan 21 février 2017 21:18
                      @titi
                      Vous n’avez qu’à suivre l’histoire du personnage de Georges Cadoudal, né à Brec’h le 1er janvier 1771 et mort guillotiné le 25 juin 1804 à Paris, est un général chouan, maréchal de France à titre posthume, commandant de l’Armée catholique et royale de Bretagne, et l’histoire de la bataille de Savenay.
                      Pour Philippe de Villiers, il y a eu un génocide en Vendée. Il a enfin proposé que François Hollande vienne demander pardon, « au nom de la république ». Ce serait la première fois qu’un républicain ferait un acte de repentance, non pas au nom de la France, mais de la République.

                    • ZenZoe ZenZoe 20 février 2017 12:04

                      L’Histoire est constituée de faits, et non de valeurs. Comment peut-on prétendre porter un jugement sur des faits qui sont déroulés dans un autre temps, avec des autres cultures, des autres formes de pensées ? Raconter l’Histoire d’un pays, c’est raconter le plus exactement possible ce qui s’est passé, sans porter de jugement, sans dire si c’était bien ou mal car c’est impossible. L’Histoire doit absolument rester objective, sinon on tombe dans le révisionnisme, ou toute autre dérive idéologique du moment.

                      Le concept même de repentance est donc une aberration, ce qui n’empêche pas de réfléchir à ce que nous faisons maintenant, chez nous ici et dans le monde, et agir en fonction de nos valeurs présentes et de nos intérêts.


                      • Christian Labrune Christian Labrune 20 février 2017 13:36

                        @ZenZoe
                        Il vient de se publier une « histoire mondiale de la France », sous la direction d’un prof du Collège de France, Patrick Boucheron, et elle tourne le dos très allègrement aux excellent principes que vous évoquez et qui semblent passés de mode. Nous sommes désormais entrés dans ce qu’il faudrait appeler une post-histoire. On prétend s’attaquer au « roman national » qui fonda le nationalisme et aurait été à l’origine des guerres européennes, mais on substitue à ces constructions, certes un peu mythiques et légendaires, une nouvelle vision des choses qui est encore plus dangereusement idéologique puisqu’elle ne se contente pas d’éclairer autrement les faits mais va jusqu’à escamoter tout ce qui pourrait heurter la « politcal correctness » de nos actuels bisounours à la botte de l’islam radical.
                        Bref, l’histoire sera désormais négationniste. De récentes « résolutions » scélérates votées à l’UNESCO n’auront pas hésité, pour complaire aux états arabes, à rayer d’un trait de plume plus de trois mille ans d’histoire juive en Palestine. Au train où vont les choses, la basilique de Saint-Denis ne devrait plus tarder à devenir une très ancienne mosquée qu’il conviendra de restituer de toute urgence au culte musulman. Allah akbar !


                      • LE CHAT LE CHAT 20 février 2017 12:50

                        je me repends de rien du tout , toutes ces guerres font partie du passé , et on n’a rien demandé aux français du peuple  ! Idem à propos de l’esclavage dans les colonies !

                        seuls les gens d’en haut ont décidé ....


                        • Christian Labrune Christian Labrune 20 février 2017 13:04

                          à l’auteur,
                          Enfin un article qui dit clairement, à la suite de Saint-Macron, ce que nous sommes, nous autres Français, et de toute éternité : de parfaits salauds, de sombres crapules, des fascistes et des nazis irrécupérables, qu’il conviendrait d’exterminer en masse au plus vite. Espérons qu’un Iran démocratique bientôt nucléarisé saura y mettre bon ordre. Une bombe H sur Notre-Dame de Paris vitrifierait la capitale jusqu’à ses boulevards périphériques et supprimerait instantanément un pouvoir usurpé infâme, restituerait aux indigènes de la République, qui sont assurément les plus lointains habitants de la Gaule, ces territoires dits « perdus » qui deviendraient le centre d’un nouveau Califat. Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah, et il n’y a pas d’autre civilisation que la civilisation islamique, laquelle s’étendait, au XIe siècle, au temps des premiers Abbassides, de l’Espagne aux rives de l’Indus en passant par tout le nord de l’Afrique. Mais cela n’avait rien à voir avec une entreprise coloniale : c’était voulu par le Prophète et donc par Dieu lui-même.

                          L’Algérie, en dépit de ce que peuvent raconter les historiens qui s’en tiennent aux faits et négligent la réalité rêvée par les peuples était en 1830, n’en doutons pas, comme la Palestine à l’époque de la déclaration Balffour, une puissance économique remarquable, en pointe dans tous les domaines de la technique et de la pensée politique. Des institutions républicaines et hautement démocratiques, que l’Occident sera toujours incapable de penser, étaient à la source de ce très haut niveau de civilisation. Or, nous avons détruit tout cela pour installer à la place notre tyrannie obscurantiste.

                          « Delenda Carthago », disait Caton l’ancien. Et Scipion s’en chargea. Aujourd’hui, c’est l’Occident qu’il faut détruire, et il se trouvera assez d’Occidentaux fascinés par l’islam, ennemis d’eux-mêmes jusqu’à la haine suicidaire pour mener à bien un travail de démolition radicale qui a déjà très bien commencé.
                          Allah akbar !

                           

                           


                          • Christian Labrune Christian Labrune 20 février 2017 13:14

                            PETITE PRECISION
                            L’intervention ci-dessus était évidemment fort ironique. Je le dis pour ceux - et ils sont de plus en plus nombreux sur AgoraVox ! - qui ont du mal à appréhender la tonalité des textes.


                          • lloreen 20 février 2017 14:49

                            @Christian Labrune
                            «  Or, nous avons détruit tout cela pour installer à la place notre tyrannie obscurantiste. »
                            Y étiez-vous ? Moi je n’y étais pas.


                          • alinea alinea 20 février 2017 14:59

                            @Christian Labrune
                            Les valeurs de la France sont universelles, mais elle ne doit respecter que les puissances économiques ! c’est noté.


                          • phan 21 février 2017 20:31
                            @alinea
                            « On peut rattacher le système [d’expansion coloniale] à trois ordres d’idées : à des idées économiques, à des idées de civilisation… à des idées d’ordre politique et patriotique.
                            Ce qui manque à notre grande industrie… ce qui lui manque le plus, ce sont les débouchés… La concurrence, la loi de l’offre et de la demande, la liberté des échanges, l’influence des spéculations, tout cela rayonne dans un cercle qui s’étend jusqu’aux extrémités du monde… Or, ce programme est intimement lié à la politique coloniale… Il faut chercher des débouchés.
                            Il y a un second point que je dois aborder… : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question… Les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je dis qu’il y a pour elles un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.
                            Il n’y a pas de compensation pour les désastres que nous avons subis… Mais est-ce que le recueillement qui s’impose aux nations éprouvées par de grands malheurs doit se résoudre en abdication ?… je dis que la politique coloniale de la France s’est inspirée d’une vérité sur laquelle il faut rappeler votre attention : à savoir qu’une marine comme la nôtre ne peut se passer, sur la surface des mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement.
                            Rayonner sans agir, en regardant comme un piège, comme une aventure toute expansion vers l’Afrique ou vers l’Orient, vivre de cette sorte pour une grande nation, c’est abdiquer. » (28 juillet 1885)
                            Jules Ferry, alors Président du Conseil, prononce ce discours devant les députés français. Chargé des affaires étrangères depuis 1883, il a entraîné la France dans une politique de conquêtes coloniales. Quelques mois après la défaite de Lang-Son, en Indochine (28 mars 1885), qui a grossi le camp des adversaires de sa politique coloniale, Ferry s’exprime donc à l’Assemblée dans le but de convaincre les députés de la nécessité de poursuivre l’expansion coloniale.

                            Egalité, Liberté, Fraternité : les 3 mots au fronton de la Fabrique du Crétin où ce Konaté, retraité est payé.
                            Défaite de Lang-Son, en Indochine (28 mars 1885), Défaite de Diên Biên Phu, en Indochine (7 mai 1954) : Errare humanum est, perseverare diabolicum « L’erreur est humaine, l’entêtement [dans son erreur] est diabolique ».


                          • xana 20 février 2017 14:00

                            L’intérêt d’un article comme celui-ci est le même que quand on lance une pierre dans un nid de frelons : Ça fait sortir tous les racistes (FN ou pas) de leur trou, ils tournent autour de vous en crachant leur haine et leur stupidité.

                            Mais, comme dit dans un autre post, ils ne s’en tireront pas pour autant. Les petits-blancs sont sûrs d’être bientôt submergés, ils se savent perdus et leurs cris sont des cris de rage.

                            Mois ces cris me réjouissent. Pas vous ?


                            • ZenZoe ZenZoe 20 février 2017 14:09

                              @xana
                              Expliquez-moi, je dois avoir mal compris. Les racistes qui sortent de leur trou, c’est bien des gens comme vous non ?

                              (Les petits-blancs sont sûrs d’être bientôt submergés, ils se savent perdus et leurs cris sont des cris de rage. Mois ces cris me réjouissent.)


                            • lloreen 20 février 2017 14:44

                              @xana
                              « Mois ces cris me réjouissent. Pas vous ? »
                              Non, les cris ne me réjouissent pas.


                            • izarn izarn 21 février 2017 00:56

                              @xana
                              Les frelons ça pique...


                            • lloreen 20 février 2017 14:38

                              Cette histoire de« perpétuelle repentance » est totalement déplacée et malsaine ne serait-ce que parce que chacun est responsable personnellement de ses actes. Il suffit de feuilleter le code civil et le code pénal pour s’en rendre compte. Personne ne peut être tenu pour responsable des fautes d’un autre et j’aimerais bien savoir en quoi les jeunes générations seraient responsables de ce qu’auraient fait leurs parents ou leurs grands-parents si tant est que ceux-ci aient commis un dépit ou un crime.
                              Cela me rappelle la fameuse « culpabilité collective allemande » suite aux horreurs nazies, où l’ensemble du peuple allemand était appelé à réparer" par milliards des atrocités commises par des malades mentaux et des suiveurs compulsifs...et dont il ne faut surtout pas savoir dans quelles poches ces milliards de réparations ont été recueillies...
                              En quoi les français seraient-ils responsables de la guerre d’Algérie ou d’ailleurs ?

                              Les seuls responsables , pour ne parler que de l’époque moderne, sont ceux qui ont personnellement tiré profit d’atrocités comme les criminels à l’origine de la création de la FED aux Etats-Unis(1913) , lesquels ont fomenté les deux guerres mondiales et tiré profit et que l’on peut nommer par leurs noms, parmi lesquels les Rothschild, Rockefeller ainsi que plus récemment les Scherf (alias Bush), Kissinger, Hillary Clinton, Blair, Sarkozy, Fabius et leurs complices qui sont personnellement responsables de crimes contre l’humanité, tout comme leurs exécutants.

                              Il faudrait arrêter cette manie d’ associer des territoires géographiques avec des actions condamnables ou des populations qui ne sont pour rien dans les atrocités commises par quelques-uns, lesquels doivent être tenus personnellement responsables et être condamnés à dédommager -si c’est possible...-ceux qu’ils ont agressés ainsi que leurs exécutants.
                              La France, territoire géographique, pas plus qu’aucun autre n’a jamais fait de mal à une mouche.


                              • izarn izarn 21 février 2017 01:03

                                @lloreen
                                Repentance et haine de soi ?
                                Suis-je dans un hosto psychiatrique ou chez les moines s’auto flagellant ?
                                Alors les algériens, vous voulez que je me repente ?
                                Tiens fume !
                                Quenelle de 105...

                                Les nuls ça se fait envahir, et ensuite ça ferme sa gueule.
                                Quand ils sont trop cons, on leur donne l’Indépendance....
                                Parceque bon, hein, à force ça coute cher l’Empire avec tout ces feignant...

                                 smiley


                              • lloreen 20 février 2017 14:39

                                pardon:commis un délit


                                • soi même 20 février 2017 15:46
                                  « Repentance » et haine de soi, non et nonla Repentance n’est pas une haine de soi, c’est tout le contraire, la repentance est une évolution de la conscience national et il faut encore que cela soit fait à bon escient et non pas avec une vision électoraliste.

                                  A ma connaissance en ce qui s’agit de la guerre d’Algérie, la France n’a pas vraiment fait de grand effort pour aider ce pays, c’est très dernièrement que la France a livré à l’Algérie les plants des égouts d’Alger où l’ensemble des cartes des champs de mimes.

                                  Quand a l’action colonialisme de la France, il faut bien le dire ont est pas encore vraiment près officiellement à la reconnaître et pour causse, pendant 60 ans après l’indépendance des pays francophone, la France a toujours sue se gardé une influence affairiste avec l’Afrique .

                                  Donc la repentance est un acte et en aucun cas un verbiage politicien part il est bon de faire des affaire avec un pays qui était naguère une de nos colonies.


                                  • izarn izarn 21 février 2017 00:55

                                    "Libye en 2011 en utilisant une rhétorique comparable à celle de George W. Bush en 2003 : il s’agissait de renverser une dictature pour mettre à la place un régime plus conforme aux droits de l’homme. Dans les deux cas, l’opération a échoué lamentablement« 

                                    Il ne s’agissait pas de mettre un régime plus conforme aux droits de l’homme !
                                    Ce n’était pas la raison ! Ensuite Kadhafi n’était pas un »dictateur sanguinaire« ....Et toute attaque contre la Libye, au motif » droit de l’homme " était parfaitement illégale, violant la Charte de l’ONU. Vous le savez bien.
                                    Enfin tout ça ce sont des foutaises pour justifier une guerre impériale.
                                    Comment voulez vous raisonner avec de tels arguments mensonger sur la réalité des faits ?
                                    Il y a effectivement dans le passé des évènements stupidement vilipendiés, et d’autres dans le passé réçent déplorables....L’attaque contre Kadhafi étaient déplorable en plus d’etre parfaitement illégale.


                                    • phan 21 février 2017 14:46
                                      @izarn
                                      Commentaires d’izarn sur ce fil : quel Poète Décérébré !

                                      izarn 19 février 18:17

                                      Non c’est pas un crime !
                                      Vas te faire enculer PD !


                                    • non667 26 février 2017 14:53

                                      repentance = collaboration avec l’ennemi  : ça méritait 10 balles en temps de guerre ,aujourd’hui 10 matraques dans le cul a ces mazos ! smiley smiley smiley

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Jordi Grau

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