Reportage évoquant un SDF sur France 2 : une vision peu réaliste...
Il fait très froid, en ce début du mois de janvier : la situation des sans-abri est préoccupante, avec de telles conditions météorologiques.
Le 115 est saturé, et comme chaque année, on agit dans l'urgence, comme chaque année, certains SDF ne trouveront pas de place dans des lieux d'hébergement, et ne pourront se protéger de ce froid intense.
Un reportage, lors du journal de 20 heures, diffusé le 7 janvier, sur France 2, nous montre un de ces SDF qui vivent au jour le jour : il se présente, d'abord, décline son identité, révèle son âge, 60 ans, affirme qu'il est SDF depuis 4 ans.
Cet homme semble bien portant, il est correctement habillé : blouson, écharpe, gants, un sac de sport moderne porté sur l'épaule...
Il s'exprime avec entrain, et bonne humeur, on le voit aller chercher un peu de chaleur ambiante dans le métro, on le voit aller boire un café auprès du secours populaire...
En regardant ces images, on se dit que ce SDF n'est guère représentatif de la situation que connaissent bon nombre de sans-abri...
On nous présente, là, une vision bien édulcorée de la vie que mènent les sans-abri, de leur apparence, de leur état de santé.
On comprend qu'un "casting" a été opéré dans le choix de ce SDF, mais il est bien loin de représenter la majorité de ces gens qui vivent dans la rue.
Soumis au froid, malades, mal lavés, les SDF connaissent des difficultés croissantes, en hiver, notamment quand les températures descendent en dessous de 0°.
L'image qui nous est délivrée, lors de ce reportage, est bien loin de la réalité...
Nous voyons parfois, dans nos rues, certains de ces êtres transis de froid, anéantis de fatigue, de misère, le teint sombre, les vêtements élimés, sales.
Ces exclus du monde n'ont même pas droit à la parole, ils s'effacent, gênent, dérangent. On ne les montre pas, on ne veut pas les voir.
Ainsi, le reportage qu'on nous présente, ce soir-là, ne reflète guère la dure réalité de ces gens qui vivent à la marge, souvent ignorés des autres.
Humiliation, désarroi, solitude : comment peut-on tenir, face à de telles conditions de vie ?
Le reportage diffusé sur France 2 nous laisse une impression en demi-teintes : certes, on a voulu évoquer quelques difficultés rencontrées par les SDF, mais on l'a fait sans rendre compte de toute la misère qu'implique cette situation...
Vision partiale ou plutôt partielle d'une réalité qui nous met mal à l'aise...
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37 réactions à cet article
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Bonjour, Rosemar
Des SDF, il en existe de toutes sortes, et cela va des plus cassés - au point d’avoir perdu toute notion de dignité - à ceux qui tentent de faire bonne figure, et parfois y parviennent, soit avec l’aide d’associations, soit en se disciplinant via les banques de vêtements et les bains-douches gratuits.
il y a quelques années, j’ai suivi en deux ou trois occasions une amie dont la mission était de venir en aide aux sans-abri du métro parisien. Ce qui, à son côté, m’a mis en contact avec des personnes appartenant à plusieurs types de SDF.
Dès lors, je comprends la démarche de France 2 : montrer à l’antenne un SDF dans le dénuement, mais propre sur lui et s’exprimant correctement, a sans doute été considéré par la chaîne comme un meilleur moyen de sensibiliser le public que de montrer un SDF en état de délabrement physique et psychique avancé.
La cause de ce choix : la plupart des gens sont plus sensibles à la détresse sociale de quelqu’un qui leur ressemble qu’à celle de personnes en état de déchéance. C’est malheureusement humain ! Le choix de France 2 n’est d’ailleurs pas nouveau : dans les associations également, on pratique le plus souvent ainsi pour illustrer la communication.
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@Fergus
perso, j’ai vu dans ce reportage , que finir ( ou être provisoirement ) a la rue n’était pas réservé a une seule catégorie sociale et je m’associe a votre commentaire
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Bonjour, Demiramis
« C’est bon pour l’image c’est bon pour le son...On verse une larme dans les chaumières »
Ce n’est pas faux, mais votre propos n’en est pas moins démagogique : que diriez-vous si les grands médias passaient totalement sous silence la souffrance des SDF et, en corollaire, l’incurie des pouvoirs publics ?
Les médias sont condamnables à bien des égards, mais on ne peut toujours dénoncer tout et son contraire !
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Bonjour, aimable
Vous avez raison, les SDF ont des profils très variés, et la plupart des gens, quelle que soit leur origine sociale, peuvent être confrontés à un accident de la vie synonyme de chute sociale.
Parmi ceux que j’ai rencontrés, l’un - j’ai déjà évoqué cet homme - était un spécialiste de l’œuvre de Lautréamont, capable de disserter sans fin des Chants de Maldoror !
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Bonjour Fergus,
Vous avez une expérience « de terrain » des sdf que je n’ai pas, et pourtant je trouve que vous oubliez un truc fondamental :« Des SDF, il en existe de toutes sortes » ce qui m’interpelle dans cette phrase, c’est que vous parlez comme s’il n’y avait pas de passerelle entre les différents « statuts » de sdf. On ne peut pas dire : il y a ceux qui tentent de faire bonne figure, qui se disciplinent, bref, les « propres sur eux » d’un côté, et il y a ceux dans la déchéance totale de l’autre.Celui qui est aujourd’hui un sdf dans la déchéance totale a probablement commencé comme sdf propre sur lui. La rue vous ronge petit à petit. On ne devient pas délabré du jour au lendemain, et personne n’est, par nature, délabré. Pourquoi, dans ce cas, si les gens étaient sensibles à sa condition de sdf à l’époque où il « présentait bien », a-t-il petit à petit fait cette descente aux enfers ? Pourquoi ne l’a-t-on pas aidé, sorti de la misère, quand il en était encore temps ?A l’inverse, celui qui est propre sur lui aujourd’hui finira très probablement dans la déchéance totale après x années de rue, si rien est fait pour le sortir de là avant qu’il ne s’effondre complètement.En dehors de cela, ce que vous dites, quand vous affirmez que les gens sont en général plus sensibles à la détresse sociale d’un sdf qui « présente bien », c’est à dire quelqu’un qui leur ressemble, et donc auquel ils peuvent s’identifier (ça pourrait être moi ! se disent-ils... donc on se sent un minimum concerné... par contre, le sdf délabré, ah non, ça pourra jamais être eux...) est cruellement vrai.Cela dit, en dehors du fait qu’on cherche à interpeler les gens, ce qui donc part d’un bon sentiment, je pense que le reportage cherche aussi à ne pas trop montrer que oui, il existe bel et bien en France des gens qui sont au dernier stade de la déchéance. On cache le plus possible la réalité, on édulcore. Alors qu’il suffit d’avoir des yeux pour la voir, la réalité.Par contre, lorsqu’il s’agit de critiquer les pays étrangers, quitte même à faire exprès de grossir et exagérer une situation, alors là, ça y va de bon coeur.Je ne sais pas si TV5 Monde a déjà diffusé ce reportage et si je l’ai raté, mais une chose est sûre, s’il passe, je le regarderai.Bonjour Rosemar.Voilà, c’est tout, je voulais juste vous dire bonjour
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Bonjour, Surya
Vous avez raison pour ce qui concerne le processus de déchéance. Certains luttent parfois pendant des année avant de sombrer subitement, le jour où le mental craque. D’autres au contraire s’enfoncent dès le début, inexorablement. Et même s’ils ne sont pas encore trop délabrés mentalement, il est très difficile de leur faire remonter la pente comme j’ai pu le constater avec cette amie auprès d’un franco-suédois qui disait toujours oui à tout mais n’avait plus le ressort nécessaire pour entreprendre les démarches qui auraient pu l’aider à sortir de la rue.
Pour ce qui est de cacher la face la plus sombre de la réalité dans les médias, c’est une évidence. Mais à leur décharge, montrer des personnes en grand état de déchéance n’apprendrait pas grand chose aux téléspectateurs : il leur suffit de regarder autour d’eux dans la rue des grandes villes pour être édifiés. Cela a dû jouer dans le choix de France 2.
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@Fergus
Bien sûr, il existe toutes sortes de SDF, mais on ne nous en montre qu’un au cours de ce reportage... Et voici ce qu’en pense un autre SDF :
Bonne soirée -
« L’image qui nous est délivrée, lors de ce reportage, est bien loin de la réalité... »
Elle est donc fausse ?Je pense que vous voulez dire qu’elle n’est pas représentative. Il y a autant de réalité que de SDF.
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@Doume65
Un article à lire à ce sujet, c’est l’avis d’un autre SDF :http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1635214-chronique-de-ma-vie-dans-la-rue-n-8-l-hiver-je-me-transforme-en-epouvantail-anti-froid.html
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Madame Rosemar
Vous semblez totalement méconnaitre la réalité sur les SDF...Et comme beaucoup,vous semblez vous y interesser quand les températures dégringolent,mais sachez que l’été tue tout aussi bien ceux qui sont à la rue.En tant que personnel communal au niveau environnemental, nous sommes souvent les premiers à découvrir leur cadavre tôt le matin. Connaissant leur planque et passant nous même l’intégralité de notre temps de travail dans la rue, nous sommes en contact direct avec eux et les connaissons bien mieux que les services sociaux eux-memes...Parfois même sommes nous le dernier lien vraiment humain, un bonjour, quelques mots, un sourire, une cigarette partagée, entre celui (celle) qui nettoie les rues et celui qui y vit, il y a toujours une similitude... Nous sommes bien proches...Personnellement, j’en suis à mon 3e cadavre de SDF depuis le début de ma carrière. Le dernier datant d’il y a deux semaines... Avant la vague de grand froid...-
La cause principale qui met un citoyen a la rue c’est quoi ?
Un Divorce, un Licenciement suite a délocalisation, autre chose ?
Au lieu de nous montrer la misère, travaillons a en supprimer les causes.-
Bonjour Rosemar ,« une vision peu réaliste » écrivez vous .
les stéréotypes ont la vie dure , y compris concernant les S.D.F ,d’où peut être votre titre qui fait référence à ce reportage .
j’ai vu ce reportage et je l’ai trouvé très pertinent et peut être utile car il pourrait contribuer me semble t il à sortir des représentations que l’on peut se faire par facilité pour « détecter » un S.D.F ;
NON , un S.D.F n’est pas obligatoirement en guenilles , mal rasé , sale , aviné , lanceur d’insultes , violent et autres clichés qui lui collent à la peau sans oublier sa responsabilité supposée dans la situation qui l’a conduit à la rue .
NON , ils ne sont pas tous inemployables du fait de leur niveau d’études ou d’expérience ; j’en ai connus certains conservant précieusement des photocopies de diplômes et des C.V éloquents .
NON , ils ne sont pas tous chômeurs (certains ont un travail restreint pour les horaires à quelques heures qui ne leur permet d’accéder à rien ) .
NON , ils n’ont pas tous envie de refuser d’aller dans les centres d’hébergement par principe ; certains y ont dormi quelques nuits et ont été victimes de vol , de violence ou n’ont pu y trouver le repos ou quand on n’a pas refusé de les accueillir parce qu’ils avaient un animal .
il est bien plus commode d’en rester à l’image détériorée de femmes et d’hommes dans des états de délabrement physique et mental qui collent mieux à la représentation tenace que génère une société dans laquelle l’apparence joue un rôle aussi prédominant avec sa cohorte de clichés bien construits qui témoigneraient d’une appartenance confirmée à la vie réelle , active , pleine d’évolutions et de moyens, ouverte à chacun selon ses capacités .
j’ai en mémoire plusieurs personnes qui participaient à des cours du soir (cours de remise à niveau en français) de 20 h à 22 h 30 .
souvent je restais après ces heures de cours pour répondre à des questions personnelles : en échangeant ainsi j’ai plusieurs fois appris que l’un ou l’autre dormait sur les quais de Bordeaux , dans les anciens hangars du port autonome squattés depuis longtemps .
pourtant Rien, ni dans la vêture ni dans l’aspect n’avait alerté ni mes collègues, ni moi sur cette réalité malgré toute l’attention que nous portions ,avec notre longue expérience dans le travail social, à chacun de ces courageux stagiaires des cours du soir .
RIEN n’avait transparu de la réalité de leur situation : en poursuivant l’échange, ils nous confiaient que ces moments leur permettaient de rencontrer d’autres personnes , de partager un café ou deux pendant la pause et de se fondre dans un groupe sans qu’ils puissent être identifiés par autre chose que leur envie de progresser pour tenter de s’en sortir plus facilement en maitrisant mieux le Français fondamental pour rédiger une lettre ou effectuer une démarche .
comment une vision pourrait elle être réaliste ?ce qui est bien réel c’est que nous sommes en 2017 , en France et que le constat dure , dure et dure encore malgré tous les efforts de toutes les structures déployées sur le terrain qui se battent pour dépasser dans leur fonctionnement le côté provisoire des actions qu’ils conduisent en sachant bien qu’ils sont eux aussi dans une précarité de moyens alloués ( subventions non pérennes ) , qui demeurent au bon vouloir de telle ou telle assemblée d’élus et qui ont parfois tendance au chantage , à des moyens de pression fallacieux et à des menaces diverses .
la situation des S.D.F est tout aussi critique en été car les centres d’hébergement sont le plus souvent fermés et les risques sanitaires sont accrus de même que les violences dues à l’alcool .
la vision réaliste serait celle qui lutterait contre l’indifférence et la banalisation de ce constat qui concerne toute la société .
on connait parfois ce qui les a fait basculer dans la rue et il faut bien se rendre compte que leur parcours pourrait un jour être le notre , même si on a du mal à l’envisager et à le croire : c’est aussi être réaliste .
bonne journée , Rosemar !
P.B.A
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@philippe baron-abrioux
Le reportage est pertinent et utile mais il ne donne la parole qu’à un seul SDF : c’est partiel et limité...Merci pour toutes ces réflexions et ces expériences. -
« Ainsi, le reportage qu’on nous présente, ce soir-là, ne reflète guère la dure réalité de ces gens qui vivent à la marge, souvent ignorés des autres. »
SDF, ASS, RSA et j’en passe, la pauvreté en France s’explique en abrégé de quelques lettres, votre texte bien tourné n’exprime qu’une petite partie de la réalité, il suffit de descendre dans la rue en toute saison, pour s’apercevoir du nombre de gens à la marge, certain sans domicile fixe d’autre mieux loti, mais à l’évidence une chose les relies tous, la pauvreté et le délaissement, le malaise qu’ils dégagent, tout autant que le mal être.-
@mollard lionel
Une réalité diverse, c’est sûr, mais le reportage était assez peu représentatif : ce SDF était trié sur le volet... -
Derrière l’acronyme SDF se trouve une réalité complexe. Il s’agit en fait des personnes qui possèdent une élection administrative (domiciliation) auprès d’un Centre Communal d’Action Sociale ou d’un organisme agréé (asso, Croix Rouge, etc). C’est cette domiciliation qui permet d’accéder aux droits fondamentaux (rsa + cmu). Dans les personnes ayant une élection administrative, on trouve : personnes sans domicile car sans ressources, travailleurs pauvres ne pouvant accéder au logement, personne hébergée chez des tiers mais se déclarant sdf, demandeurs d’asile en attente, etc.
Donc, plutôt que se fier à l’apparence, il faut connaître la situation exacte de la personne.
Concernant les personnes sans domicile car sans ressources, il faut également connaître la situation individuelle. Car à cette condition peut se greffer d’autres problématiques telles que maladie, addiction, problèmes psychologiques, dépression, etc.
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Hé oui rosemar,
Les Français nantis préfèrent se préoccuper des élections Etatsuniennes ou de tous les candidats à nos élections (qui, quand ils seront élus regarderont ailleurs que dans la rue où croupissent quelques-uns de leurs concitoyens...)
L’on nous parle du froid lorsque le froid est là. L’on se gargarise des places où peuvent dormir les SDF. C’est lamentable.
Se tenir propre, se laver, aller aux toilettes, un casse tête journalier, de « petites choses » dont on ne se preoccupe pas beaucoup bien au delà des places en foyer où l’on ne peut rester que la nuit... Et le jour ? Ne vont-ils pas aux toilettes ?
Nos candidats aux élections préfèrent se préoccuper de loger les émigrés ça fait bonne conscience et c’est plus politiquement correct...
Aujourd’hui, personne ne devrait dormir dans sa voiture ou à la rue dans notre pays. Et il ne semble pas que ces aspirants au trône de France aient honte de cela !
Bien à vous.
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@ cevennevive
+ 50% de sdf depuis 2012. C’est très simplement le résultat concret des politiques libérales et antiétatiques. Car en plus de gens sans emplois ou l’ayant perdu et ne pouvant se loger du fait de ressources ou surtout de garantie insuffisantes (même les ressources ne suffisent pas dans ce pays de soviets sans soviets), il y a par exemple des malades laissés à la rue par faute de moyens (psychiatrie), etc, etc, détenus libérés et sans liens n’ayant aucune possibilité de réinsertion, immigrants accueillis de façon démagogique et laissés à l’abandon, etc, etc.
Je ne sais même pas comment on ne peut avoir songé à ça : quand on supprime des politiques sociales, on ne supprime pas les problèmes sociaux et pire encore on le multiplie car tout cela a des répercussions telles que délinquance, sentiment d’insécurité, etc.
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@cevennevive
Bonjour Cevennevive,
« Et il ne semble pas que ces aspirants au trône de France aient honte de cela »Oui et quand nos chers socialistes, les adeptes de la réduction des inégalités maintiennent en temps de crise profonde des institutions comme celle-ci, on peut se dire qu’on se moque de nous, lisez ce qui suit, c’est une honte, et ça prouve que le blabla de « gentil » de ce qu’ils appèllent la « gauche » est un joli tissu de malhonnêteté intellectuelle, tout ce que je déteste...
http://www.observatoiredesgaspillages.com/2012/10/combien-coute-le-cese/
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@lermontov, bonjour,
Bien d’accord avec votre constat.
Mais, parmi les candidats, s’en trouve-t-il seulement un ( un seul !) qui nous ait parlé des Français qui dorment dans leur voiture parce qu’ils n’ont pas de logement (juste quatre murs, un plafond et un coin toilette suffirait à vivre décemment...).
Foin des « accidents » de la vie, du chômage ou de la solitude... Nous avons laissé à la rue des gens respectables qui travaillent parfois mais n’ont pas assez de ressources pour se loger. Nous avons transformé en « clochard » un pourcentage ahurissant de notre population, alors que l’argent coule à flot dans d’autres milieux.
Lorsque j’étais en activité, m’occupant de social au sein d’une association, et nonobstant les régimes politiques, le pourcentage des SDF n’était pas aussi alarmant qu’aujourd’hui.
De même que les gens au-dessous du seuil de pauvreté qui ont froid en ce moment dans leur logement alors qu’ils ne sont pas SDF !
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Et après nous prétendons ne rien pouvoir faire pour éviter que des gens sombrent dans la rue et meurent dans l’indifférence totale de la « gauchisterie » bien Française, celle qui donne bonne conscience, les « bien pensants »
Facile de comprendre pourquoi (il n’y a pas de hasard) est née cette expression de « bourgeois bohèmes » les fameux « bobos », ceux qui vivent bien ,très bien, et ne pensent aux plus démunis qu’à travers leur bulletin de vote... ça les rassure, ils peuvent se regarder dans la glace le matin sans vomir les croissants chauds du boulanger d’en bas !!!
Quelle hypocrisie !!!
« ceux qui décrètent la guerre sont pleinement responsables mais pire sont ceux qui regardent sans rien faire »... -
@Armelle
Oui Armelle, le CESE est lamentable, de cela je suis bien certaine.
Mais voyez-vous, je pense que vous êtes dans l’erreur en imputant les conditions actuelles en France a quelque parti politique que ce soit.
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@cevennevive
Non je dis seulement que la gauche devrait cesser de revendiquer avoir le monopole du coeur, c’est tout -
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@Armelle
Il faudra vous le répéter combien de fois que...... Le PS ...c’est « La Droite » ?!!!! -
@PiXels
C’est très drôle !!!
Non le PS est le PS, tel qu’on l’a vu à l’oeuvre ces 5 dernières années ! C’est un peu facile d’excuser ces années de déconfiture totale en prétextant que la grosse nouille et ses saucisses ont fait une politique de droite !
Quel manque d’honnêteté intellectuelle !!!
La gauche est nulle, voilà tout et représentée par un ramassis de malades mentaux, ne comprenant manifestement rien à l’économie et ne sachant faire que du clientélisme en distribuant à tout va des aides de façon inconsidérée pour conserver son électorat, en ayant appauvri le pays comme jamais il n’a été appauvri
Sachez-le, le socialisme prend fin là où se termine l’argent des autres...Et bien nous y sommes !!!
Le socialisme c’est « donner le poisson » plutôt que d’enseigner la pêche, donc surtout pas « élever » l’individu, bah oui, l’individu autonome devient dangereux pour le pouvoir...Chacun a sa vision du monde, et ce ne sont certainement pas des affirmations sans argumentation ni explication qui me feront les voir autrement, ou me persuader de propos qui ne sont que des inepties
...L’éveil de la conscience...
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@Armelle
Vous enfilez les clichés comme des perles, vous additionnez des choux avec des carottes, vous niez des ÉVIDENCES.... et vous voudriez que « j’argumente ».Allez faire un petit tour sur mon profil, jetez un coup d’œil à mes commentaires et vous verrez si je suis du genre à me défiler !Mais, comme je le répète souvent, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif !(Vous ne l’avez pas remarqué mais j’avais pris la peine de mettre « gauche » ... entre guillemets.)Alors on va gagner du temps vous et moi.Je vais vous laisser avec vos certitudes (de « droite ») et vos « pensées » si brillamment « argumentées »« La gauche est nulle, voilà tout »« Le socialisme c’est « donner le poisson » plutôt que d’enseigner la pêche,.... »Et de mon côté je vais continuer à vomir le système « partidaire » et à conchier le « clivage » gauche/droite. -
@PiXels
armelle est libérale donc LR est socialiste pour elle .............. -
@PiXels
« (Vous ne l’avez pas remarqué mais j’avais pris la peine de mettre « gauche » ... entre guillemets.) »Bien évidemment je voulais écrire « de mettre « La droite » ... entre guillemets.) » -
@foufouille
Merci foufouilleC’est ce que j’ai essayé de lui résumer.Il est inutile de perdre son temps avec des personnes aussi « endoctrinées » et donc aussi carricaturalesJe la laisse avec SES « certitudes » !Elle est trop intelligente pour moi ! -
Les merdias ne passent des reportages sur les SDF que l’hiver pour apitoyer le
citoyen mais occultent le fait qu’il decede autant ,sinon plus, de SDF l’été... !!
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Bonjour Rosemar
Ce phénomène ne sera sans doute jamais assez rappelé quand on sait qu’il est toujours présent au terme de 5 longues années de politique PS, dont, rappelons-le, le but originel est d’obtenir l’égalité sociale ou du moins une réduction des inégalités. Mais bon, c’est sûr, les 497 sdf morts de faim et de froid dans les rues Françaises en 2015 (pas encore de chiffre en 2016) ne se lamentent plus des innombrables inégalités en France !!! Le socialisme échouant dans un domaine censé constituer son fond de commerce, c’est quand même un comble !!!
Faut-il être naïf à ce point pour encore croire aujourd’hui au principe du partage qui finalement n’est toujours qu’un partage de la misère alors que l’idée « d’élever » celui qui peine et qui a des difficultés, lui « enseigner la pêche » plutôt que de lui « donner le poisson », serait sans doute plus efficace !!! Mais évidemment, positionnant sa suprématie sur l’aide financière à coup d’aides et d’allocations en tout genre, cette politique ne peut qu’espérer maintenir un quota de misère pour espérer conserver son électorat. Le clientélisme a de beaux jours devant lui... et la misère aussi malheureusement...
Et le peu d’effort engagé dans l’éducation depuis des décennies confirme bien ces volontés cachées. Vous êtes sans doute bien placée pour le savoir...
Merci en tout cas pour ce rappel-
... le 115 est sature mais le chateau de versailles est vide et bien chOOOOffe ... , ... c ’ est l ’ essentiel en frOnce ! . ... Non ! ? . ... AFF ИСС ...
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Ils n’ont pas trouvés d’immigrés pour ce reportage car ils sont tous logés au château ! (ceux qu’on a rénové pour eux).
Restent les pov’cons de SDF Français. Il n’y a plus qu’à les ramasser à la pelle !-
@Habana
T’as raison !!!Les responsables de LA PAUVRETÉ en France ce sont...les « immigrés » PAUVRES !????Et pas Arnault, Bettencourt, Bolloré, etc.A l’échelle mondiale, 8 multi-milliardaires qui possèdent plus que .... 50% de la population la plus pauvre !Mais puisque la « châtelaine » te dit que la solution c’est de foutre les (pauvres) étrangers à la flotte, te prive pas !Et puis c’est vrai que c’est un peu plus facile que d’aller chercher le pognon LA où IL EST !Salauds de pauvres (« immigrés ») ! -
Entre 2013 et 2015 il y a eu 7500 morts de sans abri autant ou presque que sur la route !!
1 milliard d’€ pour de nouveaux radars !Combien pour les pauvres ?
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@TSS
Ces chiffres sont terribles, en effet.
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