RN, LR, Renaissance, les radicaux et toute leur suite n’ont pas honte
La commission s’est mise d’accord sur un projet durcissant les droits des étrangers en France. J'ai déjà soutenu dans un article qu’il y avait là un faux problème quant aux quantités d’immigrants que les pays pouvaient accepter, particulièrement la France et l’Espagne. Cette problématique est essentiellement due à l’évolution du racisme envers les ressortissants d’Afrique et particulièrement ceux du Maghreb. Ils viennent se substituer à la problématique, que représentaient les Juifs, au XIX siècle et XX siècle, dont la figure de Zola dans j’accuse, représente en France la lutte contre ce racisme qui sévissaient dans les partis de droite. Ceux qui n’ont pas eu la chance de pouvoir étudier cette période, il y a un excellent résumé sur Wikipédia, « Antisémitisme sous la Troisième République », il n’y a qu’à remplacer le mot juif par musulman. Pour plus de détail, bien que l’article soit bien fourni en renvoi, chacun peut lire Michel Winock professeur à l’institut des études politiques à Paris, où il y a enseigné l'histoire des idées politiques.
En 2011, j’expliquais que nous retournions lentement par l’activité du FN vers cette tendance et que nous ne la reconnaîtrions pas parce que les acteurs stigmatisés auraient http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-musulman-remplacera-t-il-le-juifs-70363168.html. Je mets également le lien de l’étude de « Toute L’Europe » sur l’immigration où il est démontré que nous ne sommes pas un pays plus mal loti que d'autres https://www.touteleurope.eu/. Peu de gens ont du la consulter, sinon nous ne serions pas tant enchantés de cette décision de durcissement pour les immigrés, en nous laissant aller à l’émotion « sécuritariste » qui fait régulièrement la une dans les médias, aux amalgames avec tous les fondamentalistes musulmans, et une xénophobie que les difficultés économiques accentuent, faisant des étrangers les boucs émissaires. J’ai également écrit que les citoyens dans leur ensemble ne savent pas où ils habitent politiquement, et je le confirme. Si chacun veut le vérifier, il faut aller sur le site du CEVIPOF "Baromètre de la confiance en politique - vague 14 - Fevrier 2023 - vFR.pdf (1).pdf".
Ceci n’est que le préliminaire pour planter le décor auquel nous sommes parvenus, et j’avais indiquais dans un article, que le retour du fascisme en France et en Europe, se produirait. Il n'y a pas de trait de génie en cela, seulement la connaissance des effets pervers qu'induit le capitalisme, où l'on cherchera des boucs émissaires pour les justifier. Chacun pourra suivre cela dans l’étude du CEVIOPF. Je ne vais pas re-lister les critères fascisants, ils figurent sur le net. Quelques statistiques justifiant mon développement.
Dans leur ensemble les grands traits de l’opinion des Français sont : notre pays a besoin d’autorité et d’ordre de 61 %, c’est la recherche du chef charismatique, Hiler, Duche, Staline, Mao, Pinoché, Franco etc. un critère de la fascisation. 48 % souhaitent être dirigé par l’armée (19 %) ou un homme fort totalitaire qui ne tiennent pas compte des élus et parlement (29 %).
Il y a trop d’immigrés, 61 % ce que dément les données de « toute l’Europe », et 63 % veulent se fermer sur le plan migratoire. 48 % contre 21 veulent se fermer davantage au monde.
Islam, c’est un danger pour la république pour 59 %. Le bouc émissaire du choc des cultures vu par Zemmour et la RN. Les chômeurs, s’ils le voulaient, ils pourraient travailler 56 %.
Le chômage est une des conditions sine qua non de la diminution des prix, de la réduction des charges, du développement des technologies, de l’accroissement de la productivité, des délocalisations, l’abandon de certains secteurs d’industrialisation, depuis 1976 où il a commencé. Soutenir qu’ils peuvent travailler, c’est le comble de l’absurdité de l’ignorance. Parce qu'il ne manque pas du travail, ni de main-d’œuvre, ni de capacités intellectuelles, ni de savoir-faire, ni de technologie. Il manque seulement de la création monétaire pour que les citoyens puissent entreprendre. Dans l’article : « n’attendons pas l’argent des riches », j’expliquais qu’il était restreint volontairement par l’organisation libérale capitalistique.
91 % des Français veulent réformer le capitalisme. Alors qu’ils cessent de voter, pour La Renaissance, la LR, les Centristes, les Radicaux, la RN, le PS, Les EELV qui n’ont pas dans leur programme de réforme du capitalisme.
53 % font confiance aux entreprises. Ce qui corrobore leur recherche d’un chef charismatique, car l’entreprise est un espace Totalitaire où les salariés sont exploités et elle n’a pas pour vocation de créer des emplois, mais de faire du capital. J’explique ci-dessous comment. Cette confiance dans le choix des entreprises pour fixer leur destin a commencé en 1999, l’enquête CCA.
46 % veulent rétablir la peine de mort. Un progrès pour l’humanité, si l’on y condamne tous les fascistes, les nazies, les fondamentalistes, les cons, comme cela il ne sera pas nécessaire de se faire une guerre nucléaire envisagée par « CIA 2040 » 4/5, pour nous auto-éliminer, et il restera le dernier des Mohicans.
55 % comptent sur le gouvernement, pour résoudre les problèmes. Dans le même temps, 80 % pensent que les hommes politiques parlent trop et n’agissent pas assez. 77 % qu’ils sont déconnectés des réalités, et ne pensent qu’a leur intérêt. 59 % préfèrent être représenté par un simple citoyen, qu’un professionnel, ce qui est en contradiction avec leur volonté, de vouloir le pays gouverné par des spécialistes 48 %. 54 % pensent que c’est le peuple qui doit prendre les décisions les plus importantes. Il faudra qu’ils expliquent pourquoi ils ne votent jamais pour un ouvrier, Bérégovoy fut l’exception. 69 % pensent que le personnel politique est corrompu. 72 % ont un sentiment négatif de la politique. Enfin, pour rétablir la justice sociale, il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres en France 59 % en Europe 63 %. Il faut savoir qui sont les riches, si ce n'est ceux en qui les citoyens font confiance à 53 % les entreprises qui les exploitent. L’on va examiner plus bas comment.
Ceux qui ont fait des études d’économie connaissent le circuit économique traditionnel, comme il est appris. Je vais caricaturalement décrire celui, qui existe depuis des milliers d’années. Il a commencé par l’économie de pillage qui a concouru à la formation des cités-États. Les royaumes au Moyen-Orient il y a environ 7000 ans et qui ont succédé aux périodes villageoises organisées au tour de 9000 ans. Les populations se développent, car elles sont mieux nourries, et des dominants s’emparent des productions, et soumettent les populations. Petit à petit se créaient ainsi des royaumes sous le joug de tyrans et de leur administration qui ne travaillent pas. Ils se livrent entre eux des guerres de pillage pour s’approprier des richesses. Cela jusqu’à la fin de la colonisation des pays européens. Cette économie de pillage où les sujets étaient des maîtres s’ils avaient des possessions, des serviteurs s’ils n’avaient que leur bras pour vivre (prolétaire), et des esclaves suivant les conquêtes. Cela c’est modernisé par la redéfinition de ces relations où des hommes en exploitent d’autres. Cette notion est reprise par le syndicalisme dans la Charte d’Amiens qui lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme promu par le syndicat CGT, et la CGT-FO depuis 1906 (la Charte dsAmiens).
Ainsi, ceux qui possèdent la richesse, ce sont les maîtres et les tyrans, elle circulera jusqu’à leurs successeurs par héritage ou vol, c’est le capital historique. Ensuite, avec la création des premiers dépôts de richesses chez les orfèvres, ceux-ci prêtent cette richesse, c’est le début des banques, c’est le capital financier.
De la sorte, ceux qui possèdent d’un capital historique et financier peuvent entreprendre pour prospérer.
Nous vivons toujours comme cela et cette recherche de prospérité s’appelle le capitalisme. Il n’a pas pour vocation d’enrichir d’autres personnes qu’elles-mêmes. Je n’ai pas la référence sous les yeux, mais déjà chez les Romains l'un d’entre eux disait que ce lien au travail était de l’esclavage moderne.
Caricatures simplistes.
1/ Un homme découvre derrière un rocher une richesse. Il pousse la pierre et ne parvient pas à la rouler. Il ne peut développer qu’une force de 70 kg et la pierre pèse 120 kg.
1/ Passe un homme à qui il demande de l’aide. Il la reçoit et prend sa richesse.
2/ Il ne trouve personne et propose 10, pour qu’on l’aide, un homme pousse avec lui, il prend sa richesse et l’homme ses 10 pour avoir loué sa force de travail, c’est le contrat.
3/ l’aide lui dit : je participe et je prends au prorata de mon aide, vous poussez 70 kg et vous avez besoin de 50 kg de poussée, je les ai. Vous me donnez au prorata de la valeur de la richesse divisée par 120 et multipliée par 50. Si elle ne vaut rien, nous n’aurons rien.
Nous vivons comme le cas 2, et moi je soutiens le cas 3. Tandis que le 1 est l’économie de don.
Nous pouvons considérer que l’homme ayant trouvé la richesse derrière le rocher doit être privilégié.
Mais l’on peut considérer que sans aide, l’homme n’aurait jamais eu accès à sa richesse et donc qu’à partir de là, il serait équitable de partager à 50 % chacun, puisque quand il n’y a rien l’aide a perdu ses 50 kg.
À chacun de choisir.
2/ Un entrepreneur détient un capital historique, s’il le consomme, il le perdra. Il découvre que les Hommes ont besoin d’une bouteille et décide de la produire pour s’enrichir.
Il propose à un homme de la produire pour 100, c’est le contrat. Il verse un salaire. Puis il calcule, combien il va devoir la vendre à cet Homme, à qui il a donné 100. Il faut qu’il récupère sa charge, le salaire 100. Il faut qu’il se nourrisse pour 100, et pour augmenter son capital, il décide d’une marge de 10 pour de faire une plus-value, un bénéfice.
L’entrepreneur va revendre sa bouteille 210. Sauf, que le client est le salarié et il n’a que 100 pour acheter la bouteille qu'il a fabriquée. Le salarié :
1/Il peut attendre d’avoir 300.
2/ il peut produire 3 bouteilles dans le même temps, la productivité.
3/Il peut faire un prêt à la banque où l’entrepreneur a déposé son capital. Le banquier prête les 110 avec 20 d’intérêts.
Le salarié, pour avoir la bouteille immédiatement, doit débourser 230. Le banquier prend 10 pour lui, et verse 10 à l’entrepreneur, dont le capital augmentera de 20. Comme dirait Jamy, il n’y a rien de sorcier.
Mais le plus intéressant c'est la suite.
Qu’y a-t-il dans les 100 du salarié ? Ses cotisations sociales, tous les impôts, les taxes, et la TVA.
Dans les 100 de l’employeur, ses cotisations sociales, ses impôts, ses taxes, et la TVA.
Dans les 10 de l’entreprise, les cotisations sociales, dont la CAF. La contribution au fonds national d’aide au logement (Fnal). La prestation de compensation du handicap (PCH) payé par les prélèvements du département par la contribution économique territoriale (CET).
Or, nous venons de voir que le salarié qui achète la bouteille achète en même temps les 100 de l’entrepreneur, les 10 de l’entreprise. Il achète donc sans le savoir.
1/ son salaire avec tous les prélèvements. Ce qui est classé comme une charge dans le plan comptable. C’est en cela, que quand nous recevons une augmentation, les prix augmentent pour que nous la rachetions.
2/ le revenu de l’employeur avec tous les prélèvements.
3/ tous les prélèvements de l’entreprise de l’employeur.
Il achète donc les versements pour les allocations familiales, les versements pour les allocations logement (FANAL), la contribution économique territoriale (CET).
Cela s’appelle les prestations sociales non contributives, dont le pouvoir a dit que les salariés ne les payaient pas.
Eh bien, je viens de démontrer qu’il ment, et qu’il profite de l’ignorance des citoyens, pour quelque chose qui s’explique simplement et qui est compréhensible par un enfant de 10 ans.
C’est cela, qu’à 91 % les Français veulent réformer, c’est le capitalisme, l’exploitation de l’Homme par l’Homme.
Et si d’aucuns nous racontent que c’est grâce au capitalisme que certains citoyens ont acquis des biens, sans les vexer faites-leur lire l’article, puisque les Français font confiance à 53 % à ceux qui les exploitent.
Les raisons de cela sont ailleurs que dans un circuit économique. C’est en cela que nous ne parvenons jamais à apporter une solution aux problèmes économiques, car c’est de l’inné qu’il faut s’occuper, pour le civiliser par l’enseignement des savoirs.
Pour terminer sur le sujet, L'AME est une prestation sociale financée par l’État, ce sont encore les salariés qui la financent en versant à l’état leur impôt et taxe, et en achetant, comme clients, ceux de l’entrepreneur et de l’entreprise. Déjà, les immigrés avaient des prestations médicales limitées, elles le sont encore plus, ce qui n’est pas en l’honneur des Français qui voteront cela, ou qui l’on projeté.
Mais l'injustice est ailleurs.
Ainsi, chacun l'a compris, tout immigré qui est client et qui pour consommer achète un produit, par cet acte il achète le financement de toutes les prestations sociales. De la sorte, l'en priver revient à commettre une injustice basée sur la discrimination, ce qu’interdit la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Et plus encore s'il travaille.
Le projet de durcissement des conditions d’immigrations n’est donc pas une problématique budgétaire, ni une histoire de choc de civilisation, mais bien un racisme envers les immigrés arabes pour l’essentiel, que les citoyens qui s’y adonnent ne reconnaissent pas comme tel, car ils n’ont pas encore ouvert de four pour les brûler, en croyant que cela n’est destiné qu’au Juif. Nous les renvoyions chez eux en attendant qu’ils reviennent, car la France, comme l’Allemagne et d’autres pays européens, n’aura pas assez de main-d’œuvre autochtone dans les années à venir.
Un rappel des droits de l’Homme que nous mettons sous le paillasson de nos discriminations.
Préambule
Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.
L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives.
Article 15
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité ni du droit de changer de nationalité.
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.
Il va falloir la faire relire aux partis de droite que j’ai cités, à part EELV.
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