Sarko le plombier dans un système qui nous échappe
La crise actuelle devient de plus en plus confuse. Plus personne ne semble maîtriser le système, ni le comprendre d’ailleurs. Il y a autant de diagnostics sur l’état de la finance mondiale et des capacités de croissances qu’il y a d’économistes. Imaginez le grotesque de cette situation transposée au monde médical. On fait quoi, antidépresseurs, anxiolytiques, antalgiques, cardiotoniques, on ampute, on opère, on régule ?
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH300/P-5-34911.jpg)
C’est donc la confusion généralisée. A la multiplicité des scénarios de sortie de crise fait écho la pluralité des enquêtes et des propos censés désigner des coupables. Sont-ce les Américains ? Ou bien les paradis fiscaux ? Ou les banquiers véreux ? Ou les produits toxiques ? Ce mardi soir, sévère altercation entre Pujadas et Juncker accusant les reporters de France 2 de bidonner leur enquête et d’être carrément des incapables. Juncker refusant qu’on passe au crible le Luxembourg et se défaussant sur les Etats-Unis responsables de la crise non sans accuser la France qui, selon lui, fricote aussi avec les zones financières douteuses. Sarkozy injecte des liquidités dans les banques. Le contribuable crie au scandale (auparavant, les 360 millions ont choqué, sans que l’opinion ne sache que ce sont des sommes subsidiaires). Le journaliste précise que l’Etat ne fait que prêter aux banques et qu’il sera remboursé. Mais l’Etat emprunte on ne sait où pour prêter aux banques qui à leur tour vont prêter aux entreprises et ménages. Et on nous a annoncé que la crise est due à l’excès de crédit. C’est à n’y rien comprendre. Surtout que cette histoire de l’Etat qui emprunte à un taux et prête aux banques, ça paraît étrange. Parce que l’Etat s’improvise banque et touche sa commission. Pourquoi les banques ne pourraient-elles pas emprunter directement pour réaliser leurs prêts. On ne comprend plus rien. Sauf une chose, c’est que pour les fusibles humains qui vont sauter, la vie ne sera pas facile.
On s’aperçoit à l’occasion de cette crise financière, puis peut-être économique, rien n’étant prévisible, que la complexité du système semble interdire une maîtrise coordonnée et lisible du système. Le citoyen ne comprend plus rien. L’occasion de rapprocher cette évolution des systèmes financiers d’une autre évolution, celle des véhicules automobiles. Il fut un temps, celui de la quatre pattes, où un individu pas trop nul en mécanique pouvait soulever le capot, rafistoler le moteur, réparer les fuites, changer une durite, etc. Maintenant, avec toute cette électronique embarquée, personne ne peut prétendre s’en tirer si bien qu’un voyage dans le Caucase avec une Golf dernier cri s’avère plus risqué qu’avec une bonne vieille deuche qui, si un câble pète, peut être réparée avec un peu de fil de fer.
L’évolution des systèmes financiers ressemble un peu à celle des automobiles. Avec en plus des profiteurs et des tricheurs. Et l’employabilité d’un nombre conséquent de spécialistes qui se font bien payer pour un résultat au final pas si évident. La preuve. Bref, quelque part, la technologie nous rend de moins en moins maîtres de notre existence, et de plus en plus dépendants des experts. Cela, nous le savions pour les choses ordinaires de la vie. Le libéralisme fait en principe qu’aucun expert n’a de position dominante puisqu’il y a une libre concurrence. Si on se fait arnaquer, c’est sur de petites sommes, un investissement raté sur des fonds dynamiques, un service payé un peu plus cher que le prix du marché, plomberie, informatique, etc. Evidemment, ceux qui avaient mis toutes leurs économies en action Eurotunnel sont dans une case spéciale.
Cette maîtrise, nous avons cru l’avoir sur les choses politiques. Sur les programmes, sur les choix, les arbitrages entre intérêts et autres antagonismes de classes, de professions, d’individus, d’usagers. Mais il nous faudra déchanter. Nous n’avons plus les moyens de savoir si un arbitrage est bon, si une mesure est efficace, légitime, justifiée, pour pallier la crise actuelle. Nous sommes tous sur un même bateau et donc menés en bateau. L’autre soir, Christophe Barbier, journaliste bavard et pas indispensable, a évoqué le plombier Sarkozy. L’image est belle. Un plombier a-t-il dit, on sait au bout d’un quart d’heure si son boulot est du good job ou bien salopé. Pour ensuite convenir que Sarkozy est un bon plombier, au vu de ses interventions. Et d’ailleurs, sa cote de popularité est en hausse. Eh bien moi, au vu de toute cette complexité, je suis certain qu’on peut douter du plombier Sarkozy, pas plus menaçant que le plombier polonais, mais pas plus fiable que Joe le plombier de la campagne américaine. Ce que fait Sarkozy, nul ne peut savoir si c’est du bon travail, notamment les plans financiers, les montages entre banques, les invectives, les déclarations d’intention, les propositions de gouvernance européenne. D’ailleurs, l’Europe pourrait bien s’effriter après s’être unie. Nous ne savons plus rien de certain, mais nous sommes plus qu’informés. Les gens qui croient que Sarkozy fait du bon travail s’imaginent que le rôle d’un plombier est de parcourir la maison au pas de course en s’agitant, en jouant des clés à molette, en vérifiant les robinets et, hop, un tour de vis et je vais dans l’autre pièce et… une farce des temps modernes. Sarkozy jouant le rôle de Chaplin.
Nous voyons un homme s’agitant, mais nous ne savons plus rien de la pertinence des interventions et de la gestion du système. La politique économique est devenue trop complexe. L’homme doit abdiquer devant un progrès qu’il ne maîtrise plus et qui ne lui apporte plus les bienfaits matériels qu’on a pu constater par le passé. La crise actuelle va sans doute bien au-delà de la finance. Elle se prolonge dans le rapport de l’esprit à la technique.
Mais une chose étrange, la ruse de la technique, le système maîtrise l’homme et poursuivra sa vitesse de croisière. Un peu plus lentement.
75 réactions à cet article
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Sarko le plombier dit qu’il veut modifier la chaudière mais c’est pour rester dans son rôle de sauveur et pour perpétuer un système usé, injuste, absurde, et dont la démesure immorale et déconnecté de l’économie réelle produit des dégâts humains considérables. Le plombier veut garder la chaudière pour garder son boulot : changeons la chaudière et l’on n’aura plus besoin du plombier Sarko !
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A propos de la chaudière, Sarko a ouvert la boite de Pandore pour l’oligarchie financière et les anglo-saxons, en particulier les décideurs US doivent être réellement largués !
Car pour changer la chaudière il va y avoir du monde autiour de la table ...
Sinon le système néo-libérale-libre-échangiste semble bien s’être effondré sur lui même, c’est le début.
Les hedge fund à Noel et les CDS pour commencer 2009.
Donc pour la chaudière ........ y suffira pas de changer quelques tuyaux ou pièces, c’est bien la chaudière qu’il faut changer. -
Au vu de tous les articles publiés par l’auteur, je ne comprends pas qu’il ne comprenne plus...
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copié dans Le Monde
DERNIÈRE RÉACTION“Je comprends pas. La dette de la Seine St Denis est en "actifs toxiques" ? La dette c’est pas du passif ? Si on s’endette aupres d’une banque qui fait faillite c’est grave ? Je croyais que le probleme c’etait d’y placer son argent. Les journalistes du Monde étant incapables d’expliquer quoi que ce soit d’économique, je compte sur les lecteurs....”
ChrisB sur En Seine-Saint-Denis, la quasi-totalité de la dette est constituée d’emprunts toxiques 9
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Quel rapport avec le commentaire précédent ?
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Llabés dit : ""Quel lien avec le commentaire précédent". Aucun, sauf que, si je ne m’abuse c’est ce qu’on appelle la réponse du berger à la bergère.
En effet, Llabés dit ""Je ne comprends pas qu’il ne comprenne pas"". Bernard Dugué ne comprend pas l’incompréhensible. On aimerait que Llabès nous dise ce qu’il en comprend, lui.
Bravo Bernard Dugué, pour ce lien qui prouve s’il en était besoin, que les chiens aboient - je parle des journalix du PPA - pour défendre leurs maîtres. -
Oui Bernard, cet article du Monde.fr est incohérent. Le journaliste ne comprend rien à l’économie !
De nombreux journalistes français qui ont la prétention d’éclairer les lecteurs sur l’économie n’y comprennent rien eux-mêmes. -
à JL :
"Bernard Dugué ne comprend pas l’incompréhensible".
Mais, BD a rédigé de nombreux articles nous expliquant des tas de choses qu’alors il prétendait comprendre.
Quant à Llabrés, il ne prétend pas donner de leçons en matière de compréhension de la crise financière.
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à JP Llabrès, qui ne prétend pas ...
Alors c’était du second degré ? Désolé, il n’y avait pas les rires enregistrés, très utiles quand on s’adresse à des gens qui ne sont pas dans le même état d’esprit que soi. Mais vous avez manqué de chance parce que là il n’y a rien à comprendre, Dugué a au moins compris ça, vous devriez le reconnaître.
ps. Mon peudo est très court, personne ne peut le tronquer -
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@ Bernard Dugué en passant, une petite idée à propos de la dette du 9 3 : en Libéralie, dette désigne aussi bien ce qui est dû que ce qui se vend ou s’achète. Serait-il malsain de penser que ce qu’ils appellent dette dans cet article que vous signalez relève de la catégorie "produits financiers", lesquels figurent bien à l’actif ? Subtil pour doubler les contribuables qui ne sont pas comptables, et aussi le magot lors de la "liquidation" de ladite "dette". Mais je dis ça pour plaisanter, jamais personne n’oserait faire une chose pareille !
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Merci Léon, de la part du lecteur du Monde, Chris B et de tous les avoxiens
Vous devriez postuler au Monde, une fois qu’ils auront viré tous les incompétents -
Moi je veux bien. Mais je lis dans l’article du LMonde :
"De son côté, M. Bramy se souvient que Dexia lui avait vanté ces produits comme étant "les plus avantageux pour les collectivités".
J’ai bien lu : Produits ! Alors ? -
Je précise : Produit dans le langage d’un banquier est ce qu’il vend. Donc pour le client, c’est un achat, un emploi au sens comptable, et non pas une ressource.
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Quel cadeau de Noél nous Préparent nos Gouvernants ?
Le Pére "$arkoNoél" est comme son Cousin du Grand Nord.....quand on lui écrit ...ses les Parents qui paient !!!
Les Prêts aux banques...c’est avec l’Argent des Cadeaux de Nos Enfants....qui Eux vont Payer Très Cher les cadeaux de leur enfants... !!!!
Ainsi va la Vie
Vive Noél-
Article lucide, pour une fois non catastrophique.
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Difficile d’être plombier aujourd’hui quand la chaudière est devenue une pièce de haute technologie bourrée d’électronique ! J’espère que les coups de clés à molette de notre plombier en chef seront bien ajustés et portés aux bons endroits. Sinon, rendez-vous dans 5 ans pour revivre le même marasme.
D’endroits justement, il en est un qui revient constamment sur la caisse à outils ces jours-ci : les paradis fiscaux et tout particulièrement le Luxembourg, terre d’asile de cette belle et transparente société Clearstream...
Il faut savoir que nos non moins belles banques nationales disposent toutes de filiales (pour les plus discrètes) ou de succursales, dans ces lieux bénis du banchiement d’argent et autres joyeusetés : du Luxembourg à Malte, des îles Caïman à Sant-Martin. Elles y font beaucoup d’opérations "hors bilan" et il serait intéressant de savoir ce qui se passe dans leurs tuyaux avant de leur verser la moindre euros !-
La crise actuelle ressemble un peu à celle de 1933, ce qui faisait écrire à Simone Weil : Le moment depuis longtemps prévu est arrivé, où le capitalisme est sur le point de voir son développement arrêté par des limites infranchissables.
En 1933, la réaction du grand capital fut de favoriser l’accession au pouvoir des dictatures. Espérons que cette fois il n’y parviendra pas.-
sarkho et ses semblables sont plutôt les inventeurs de la"clim".
d’un coté ,ceux qui, comme lui, brassent de l’air et de l’autre ceux qui nous pompent l’air !!
le circuit est mis en route et c’est sans fin...-
Autre phénomène étrange, lu dans le FIG.
Un épargnant réclame ses 5 millions d’euros au Crédit Agricole 	
		 		 			C.J (lefigaro.fr)	 					 	 Paniqué par la crise boursière, cet homme a demandé à sa banque de lui restituer toute sa fortune en liquide. Une requête qui tourne au casse-tête pour l’agence.
			22/10/2008 | Mise à jour : 11:50 	 		.	
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Etonnant, cette histoire. Bizarre bizarre.
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Sarko a pas " Joe le plombier " pour faire diversion , il a Guy Môquet !
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Joe le plombier,
Nouveau single de Carla Bruni,
paroles écrites par Vanessa Paradis -
glouglou 22 octobre 2008 13:22Drôle de plombier ! un bougnafier ! ça fuit de partout
http://www4.dr-rath-foundation.org/The_Hague/complaint/complaint04.htm-
Absolument d’accord avec cet article de Bernard Dugué.
Actuellement les bourses semblent repartir à la baisse, les différents gouvernements dont la France devraient peut-être donner des liquidités aux principaux (soyons sérieux) spéculateurs boursiers pour qu’ils puissent s’adonner à leur passe-temps préféré...et tout rentrerait dans le chaos habituel !-
Hihi, hé oui ce monsieur qui veut retirer ses 5 millions à bien raison ! Quant on sait qu’on est couvert qu’a hauteur de 70 000 euros !
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La crise actuelle n’a rien d’accidentel ni de fortuit. Elle a été planifiée, dit l’économiste critique F. William Engdahl....
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10633
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Je ne sais plus qui disait "Rien n’arrive par hasard, en coulisse il y a toujours quelqu’un qui tire les ficelles"
Je crois aussi que cette crise est voulue et programmée mais dans quel but ça je n’en sais rien ! -
glouglou 22 octobre 2008 13:49En août 2007, la ministre française de l’Economie, la « néo-con »
C. Lagarde, affirmait qu’il n’y aurait pas de krach, que la
crise du subprime allait s’arranger, etc.Le 17 janvier 2008, la ministre de l’Economie C. Lagarde
estimait que les fondamentaux européens étaient « bons », que la
situation de l’emploi était « encourageante » et que les
marchés financiers étaient dans un « processus d’amélioration graduelle ».Le 25 février 2008, dans son numéro 153, LIESI allait à l’encontre des
prédictions des experts de Bercy et prévenait ses abonnés avec
une précision qui devrait déconcerter ceux qui ne veulent pas comprendre
que
cette crise est O R C H E S T R E E :(...)le mois d’OCTOBRE marquera l’accélération de la grande
catastrophe financière et économique pour les Etats-Unis.Le 20 juin 2008, invitée de La Tribune/BFM TV, C. Lagarde
affirmait que l’« on aura une vraie croissance ».Le 20 septembre 2008, au cours d’une déclaration à la presse à Sotchi,
en Russie, la ministre française de l’Economie affirmait que le «
gros risque systémique » qui était redouté par les places
financières était « derrière nous ».LIESI disait simplement le contraire et insistait sur la nécessité
de dégager des LIQUIDITES.Plus proche de nous, le 21 septembre, un mois avant l’échéance de la
prédiction de LIESI, « l’américaine » C. Lagarde, invitée à débattre
lors du Grand Rendez-Vous d’Europe 1/Le Parisien, confiait : «Clairement, on subit un ralentissement ». Interrogée sur le « silence »
du gouvernement de N. Sarkozy au sujet de la crise financière, C.
Lagarde susurrait que ce dernier était « en situation d’analyse
avant de proposer une présentation de sa politique économique ».Fidèle à sa réputation d’homme inféodé aux puissances d’argent de Wall
Street, le 23 septembre, N. Sarkozy part « méditer » aux Etats-Unis
avant de confier la teneur de son analyse au peuple français. Cette
date est importante car elle constitue un nouvel épisode dans la
crise engagée par le cartel bancaire : utiliser les nains qui gouvernent
pour endoctriner les peuples à la solution marxiste ; celle d’une
gouvernance supranationale chapeautée par les dynasties du cartel
bancaire.La veille, le 22 septembre 2008, Henry Paulson, le secrétaire
au Trésor américain, et Ben Bernanke, le président de la
Réserve fédérale, conjuguaient leurs efforts pour tenter de faire
adopter rapidement, par le législateur américain, leur plan de
sauvetage des banques américaines.« Aujourd’hui, nous devons faire face à une situation nécessitant
d’agir de manière urgente et avec une discipline transcendant les
partis », clamait M. Paulson devant les représentants de la commission
sénatoriale chargée de la banque et du logement. « Le Congrès doit agir
d’urgence pour stabiliser la situation et éviter ce qui autrement
pourrait avoir de très sérieuses conséquences pour nos marchés
financiers et notre économie », recommandait Ben Bernanke.N. Sarkozy et ses acolytes, qui n’ont apparemment rien vu venir de la
crise, arrive aux Etats-Unis et entend ses « amis américains » expliquer
que les Etats-Unis sont proches d’une banqueroute et que les
marchés financiers pourraient s’effondrer brutalement si leurs
exigences ne sont pas satisfaites.Son discours sombre alors dans le populisme des années noires
de l’histoire : il faut faire payer les responsables !Comme si les dynasties financières qui tirent les ficelles allaient être
pointées du doigt.Une fois aux Etats-Unis, et puisque le président français était,
de l’aveu de Mme Lagarde « en situation d’analyse », on lui a fait
expliquer les enjeux de la crise par Tim Geithner, qu’il a
personnellement rencontré.Tim Geithner est le président de la Banque centrale de New York,
actuellement en première ligne dans la gestion de la déroute
des institutions financières américaines et dans la mise au point du
vaste plan de sauvetage destiné à purger le système financier de ses
actifs à risque.« C’était important pour le président, parce que même si nous ne sommes
pas en première ligne, l’on pourrait avoir des ricochets », a commenté
un proche conseiller de Nicolas Sarkozy à l’issue de la rencontre.Amusant cet autre commentaire d’un diplomate : « Il y a eu une
convergence dans l’analyse » des deux hommes.Une fois briefé par ses « amis américains » sur la crise
et la manière de la gérer, tout le monde a été convié à
l’ONU.Sans surprise, la crise financière américaine a dominé les discours
prononcés le 23 septembre.Premier orateur, le Brésilien « Lula » appelait à « rebâtir »
les institutions financières internationales « sur des bases
entièrement nouvelles » afin qu’elles puissent prévenir à l’avenir
des crises financières.« Les institutions économiques internationales n’ont aujourd’hui ni
l’autorité, ni les instruments dont elles ont besoin pour empêcher
l’anarchie de la spéculation », a-t-il dit aux délégués des 192 Etats
membres participant au débat annuel de l’Assemblée générale de
l’ONU. « Le caractère mondial de cette crise implique que les solutions
adoptées soient également mondiales et prises dans un cadre
multilatéral légitime et reconnu, sans impositions », a-t-il estimé.Son homologue français, Nicolas Sarkozy, a proposé à ses pairs un
sommet en novembre pour « réfléchir ensemble aux leçons à tirer
» de la crise financière internationale. « Ma conviction, c’est que
le devoir des chefs d’Etat et de gouvernement des pays les plus
directement concernés est de se réunir » (...) « pour réfléchir
ensemble aux leçons à tirer de la crise financière la plus grave
qu’ait connue le monde depuis celle des années 30 », a déclaré M. Sarkozy.Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a lui aussi
souligné l’urgence « de rétablir l’ordre sur les marchés
financiers internationaux » et d’en assainir les principes. « Nous
avons besoin d’une nouvelle conception de la gouvernance et de
l’éthique des affaires, avec davantage de compassion et moins de
foi aveugle en la magie des marchés », a-t-il dit.Voir monter au créneau toutes ces marionnettes du cartel bancaire
tend à confirmer nos attentes en ce qui concerne une refonte du
système monétaire international.Quant à l’alcoolique George W. Bush, il a assuré l’ONU que la crise
financière américaine serait jugulée « avec la rapidité requise ». Puis
il a accusé la Syrie et l’Iran de soutenir le terrorisme, et a
adressé de vives critiques à la Russie pour son intervention militaire
en Géorgie.Pour les observateurs russes, la série de banqueroutes que
connaissent les Etats-Unis (onze grandes compagnies ont fait faillite
depuis le début de la crise) est loin d’être terminée. Ils
prédisent la fermeture à venir de centaines, voire de milliers
de compagnies financières.Et l’Europe occidentale ne sera pas en reste ! L’économiste russe
Vlad Grinkevitch rappelle, juste pour rafraîchir la mémoire de quelques-
uns : « Personne n’ose, semble-t-il, avancer un pronostic précis
sur les conséquences qu’aura cette crise pour les Etats-Unis.Cependant, l’Histoire connaît bien des exemples où un énorme empire
international, réunissant toute une partie du monde par le biais de sa
langue, de son idéologie, de sa religion, de son modèle d’administration
et de son économie, s’est écroulé en raison de la complexité de sa
propre structure »…Le 26 septembre 2008, de retour en France, N. Sarkozy changeait
radicalement le contenu du discours consensuel de ces derniers mois
: « La crise est en train de bouleverser le monde ». « Elle n’est
pas finie », et « ses conséquences seront durables » et la France ne
sera pas « à l’abri ».Voilà une grande nouveauté ! Et le président français continue : « La
crise actuelle aura des conséquences dans les mois qui viennent sur
la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d’achat ».Tout cela, LIESI l’avait annoncé avant même la campagne présidentielle
de 2005 !Au même moment, un homme de l’oligarchie financière bien connu,
Ernest-Antoine Seillière, président de l’organisation patronale
paneuropéenne Business Europe, réclamait un « véritable
gouvernement économique européen » pour faire face efficacement à
la crise financière.« S’il y avait un accident d’une banque européenne majeure, on
ne verrait pas M. Juncker et M. Trichet (respectivement
président de l’Eurogroupe et de la BCE, ndlr) s’unir pour décider de
mettre X centaines de milliards d’euros en place et faire face à la
situation », expliquait-il au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.« Nous aimerions qu’il y ait en face de la BCE, qu’on a dotée de
pouvoirs, un véritable gouvernement économique européen, qui ne
serait pas ce qu’on a actuellement, c’est-à-dire une juxtaposition
d’autorités nationales surtout jalouses de conserver ce qui
leur reste de pouvoir », a-t-il affirmé.Le 4 octobre 2008, N. Sarkozy recevait le socialiste le plus adulé des
capitalistes, l’actuel directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn.
A l’issue de trois heures d’entretien, « DSK », le représentant de
l’establishment bancaire débitait sa leçon :« Toute l’expérience du FMI, c’est que dans une situation de ce
genre il faut une réponse globale ».Dominique Strauss-Kahn a également apporté son soutien à l’idée
d’un sommet du G8 élargi aux principaux pays émergents, proposé
par N. Sarkozy afin de remettre à plat le système financier et
monétaire mondial.Il a précisé que le FMI était prêt à participer à cette remise en
ordre. « Il faut revoir le fonctionnement, l’architecture du
système financier mondial », a-t-il expliqué. « C’est évidemment
aux Etats, aux grandes puissances, à commencer par le G8, peut-être plus
que le G8, un G8 élargi à d’autres pays qui ont toutes les raisons
aujourd’hui d’y être-la Chine, l’Inde le Brésil, d’autres de lancer la balle ».
On le comprend, l’objectif du cartel bancaire est de placer les
marionnettes devant la scène et d’écrire l’histoire de la refonte
du « système », dont le scénario est déjà rédigé en coulisses, au moins
depuis 1994. -
ce sont et ce seront les usa qui seront en ligne de mire d’une éventuelle réforme et par la même la place financière de Londres....si toutefois les hommes politiques européens s’arment de courage...
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A Monsieur Mimose
"d’une destruction créative." ????
Pas impossible, j’y ai songé aussi....
...mais alors nous allons en faire les frais, parce que cela signifierait que les us tentent de sauver leur peau en brulant la nôtre.
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Cette crise n’a hélas rien de compliqué. C’est une crise de surendettement anglo-saxon, une bulle monétaire. Du très classique.
La lecture de la presse donne effectivement une impression de confusion, parce qu’elle s’ingénie à tenter de déguiser le sujet. C’est normal, elle est payée pour cela.
Les actions des gouvernements semblent bizarrement inadaptées, contradictoires et confuses ? C’est normal. D’abord il n’y a pas de solution. Ensuite il faut bien qu’ils donnent l’impression de faire quelque chose. Enfin ils sont en pratique très occupés à sauver et favoriser des copains, comme avant la crise.
Pour y voir clair, il faut cligner des yeux, c’est à dire ne pas suivre des déclarations au jour le jour, mais prendre une photo chaque semaine, et repasser le tout lentement. Vous verrez alors que les choses avancent avec la régularité et l’inexorabilité du destin, et vous ne prêterez plus aucune attention aux déclarations de M Sarkozy.-
Copié à partir du lien qui nous a été donné ci-dessus
Dans une interview de Barron, le 13 octobre, il demandait au célèbre manager financier Jeremy Grantham (âgé de soixante-dix ans) s’il pensait que nous ayons appris quoi que ce fût de la crise actuelle ? Voici sa réponse : « Nous avons appris énormément de choses, en très peu de temps, beaucoup de choses à moyen-terme, et absolument rien du tout, en ce qui concerne le long-terme… »
On lui a demandé également vers quoi il voyait s’orienter les choses ? Il est très respecté, en tant qu’expert, et pourtant, il a souligné « à quel point il ne comprenait que très peu toutes les interactions emmêlées du système financier global. Il espère que quelqu’un y entrave quelque chose, par ce qu’en ce qui le concerne, ça n’est pas le cas. Et il n’a vraiment aucune idée quant à la façon dont tout ça va se terminer… C’est tellement compliqué que tout ce qu’il peut conclure, instinctivement, en excipant de son expérience historique, c’est que la crise sera plus longue, plus dure et plus compliquée que tout ce que nous pouvons imaginer… » C’est vraiment là une déclaration importante, venant de quelqu’un que l’on appelle « le roi philosophe de Wall Street » !!
En fin de compte, les uns ont semble-t-il intérêt à dire qu’ils ne comprennent rien, d’autres qu’ils ont trouvé les fuites et qu’on peut faire intervenir le plombier président, l’homme aux six cerveaux, dont un de pompier, détecteur de feu et manieur de la lance à eau
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Ainsi que le disait Nassim N. Taleb, "plus on a de chiffres dans la tête et plus on est dinde".
Traduction : les spécialistes n’y comprennent rien parce qu’ils cherchent une explication qui cadre avec leurs croyances. Et l’homme de la rue qui en comprend davantage, toujours selon Taleb, on ne lui demande pas son avis.
Face au système dit Taleb, nous sommes comme des dindes qui sont convaincues que celui qui les nourrit veut leur bonheur. Le drame c’est que ce sont seulement les coqs en pâtes qui donnent leur avis, et ceux qui sont traités comme des porcs, les plus nombreux, ne sont pas écoutés. Le système génère les inégalités, et les inégalités soutiennent le système. Jusqu’à un cetain point ... -
@ Forest :
" La lecture de la presse donne effectivement une impression de confusion, parce qu’elle s’ingénie à tenter de déguiser le sujet. C’est normal, elle est payée pour cela. "
Personellement je ne le pense pas. La presse est tout simplement incompétente et se contente simplement de véhiculer des clichés. Bon nombre de journalistes sont tout simplement incompétents, lorsqu’ils n’ont pas le temps d’analyser correctement la situation qui évolue très rapidement.
@ Bernard Dugué :
Merci de votre article ! Pressé par le temps, je relirai plus tard !
Bien à vous !
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@ Parpaillot
Quand la presse parle d’un "plan de soutien aux banques" de 10 milliards sans se demander d’où viennent les sous, où ils vont, à quoi ils servent et quels sont l’intérêt et les garanties du contribuable, c’est au delà de l’incompétence.
@ l’auteur
M Grantham a raison sur un point : peu de gens comprennent le système des produits dérivés. Ca ne change pas la nature simple de la crise. Ca la rend juste un peu plus insoluble. Le souci n’est d’ailleurs pas que peu de gens les comprennent, mais que personne ne les contrôle.
A part ça, on a toujours un pari en cours ? -
@ Forest,
en rédigeant la fin de mon billet, j’avais tj en tête ce fameux pari
Le système maîtrise l’homme ai-je conclu.
J’en profite pour préciser la métaphore de la deuche. C’est un fait bien connu des garagistes que plus les automobiles sont sophistiquées, plus le risque de panne est important. C’est ce qui s’est passé sans doute avec ces produits dérivés
Autre pb, d’ordre politique. Si on ne peut juger d’une action de plomberie, comment alors voter aux prochaines élections ? -
Les prochaines élections, ça doit être les européennes ? Je suppose qu’il faudra élire des députés qui ont depuis longtemps montré leur attachement à la libéralisation des marchés, de la finance, du commerce international, et se sont toujours opposés aux services publics, aux monopoles publics, aux subventions, et qui l’ont démontré récemment en soutenant la nationalisation des banques.
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à mon niveau , la plomberie est en train de flancher aussi !
mon chef m’a convoqué pour dire que j’avais dépassé le quota d’heures sup et que vu la conjoncture il fallait lever le pied ! comment vais je faire pour gagner plus d’ici la fin de l’année ?
je suppose que dans de nombreuses entreprises , la chasse aux heures sup est ouverte .....................-
Bref on pouvait faire plus court et ce depuis longtemps ! Il est vrai qu’avec cette monnaie de singe on peut faire des pitreries !
Mais comme souvent c’est dans un commentaire que l’on voit une idée originale citons Glouglou : "....Le 25 février 2008, dans son numéro 153, LIESI allait à l’encontre des
prédictions des experts de Bercy et prévenait ses abonnés avec
une précision qui devrait déconcerter ceux qui ne veulent pas comprendre
que
cette crise est O R C H E S T R E E...".
Intéressant... comment redonner de la valeur au $ ?... Va savoir Charles !-
D’accord avec Forest Ent, inutile de tenter d’analyser chaque nouvelle au jour le jour d’autant qu’elles sont pléthores et souvent contradictoires. Levons le nez collé au guidon et prenons du recul.
On s’aperçoit à l’occasion de cette crise financière, puis peut-être économique, rien n’étant prévisible
La crise économique, quoiqu’on en pense, est déjà là. Reste à savoir dans quelle mesure elle va être amplifiée par la crise financière... qui n’est pas terminée, loin s’en faut.
Et reste aussi à savoir si certaines grandes entreprises ne vont pas, à moyen terme, faire faillite (Je n’ose imaginer les conséquences d’une faillite de General Motors).-
"Le citoyen ne comprend plus rien."
Pourquoi devrait-il comprendre ? L’ignorance des uns (les citoyens) est le bien des autres (des oligarques)
Au moins nous restons heureux !
Une personne n’est jamais heureuse excepté au prix d’ignorance. (Anatole France)
je vous l’avais dit....en laissant faire "ceux qui saven (et touchent gros)t", le peuple est sage !
L’ignorance de certains sujets est une grande partie de sagesse. (Hugo De Groot)
et pour finir :
Rien n’est plus mauvais que l’ignorance active. (Johann Wolfgang von Goethe).... ça à tout ceux qui déblatèrent sur la crise en toute ignorance, cad nous TOUS !
Trève de plaisanterie. Si on nous disait tous les détails des arcanes de la crise, le système n’y résisterait peut être pas !
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Si on nous disait les réalités du système, on verrait que ce n’est pas utile d’avoir tous ces dispositifs et on en changerait vite. Pareil pour une automobile, si elle tombe souvent en panne et consomme trop, on change vite de modèle
Les méchants ont compris quelque chose que les bons ignorent (W. Allen in Dieu, Shakespeare et Moi) -
La complexité des rougaes du système capitaliste mondialisé est telle, l’imbrication des milliards d’acteurs est telle, qu’il apparait indétrônable....on ne sait par où s’y prendre pour le modifier. Soit rien ne chnage, sit tout peut péter. Un peu comme un logiciel usine à gaz ; on touche une ligne de code et pshiitttt tout plante
Du coup je doute qu’une réforme viable soit proposée en fin de compte. D’ailleurs tous les atermoiments de ces derniers mois prouve que personne n’a une vision claire, experte, ni ne peut se porter garant des conséquences de tous ces plans et réformes (de géniales à catastrophiques)
Mais là, puisque tout se tient, un tout petit battement d’aile quelque part, ou le pet d’un esclave chinois, pourrait provoquer un Ouragan de catégorie VI sur l’économie mondiale....et là faudra changer la caisse par la force des choses ! -
Je trouve ce papier très intéressant. A la fin vous dites : "le système maîtrise l’homme". Je ne pense pas que celà est vrai. C’est l’Homme qui se laisse maîtriser par ce qu’il ne veut pas contrôler. Il viendra le temps où l’Homme réapprendra à vivre en société, c’est à dire avec les autres, pour les autres, par les autres.
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Vous aimez les prédictions ? Je tente ma chance, je n’ai rien à perdre
- La bourse va désormais stagner, surtout en occident, le CAC va rester entre 3000 et 3500 points pendant très longtemps, parce que c’est son niveau naturel (sans l’avoir calculé) et qu’il n’y aura plus de bulle, ni d’excès de prévision de production. Seules les bourses des pays moyens ou pauvres auront désormais une valeur ajoutée. Les économies occidentales vont se figer.
- Nous allons rentrer dans une période de stagnation, peut être de stagflation ou d’inflation naturelle, ou de légère décroissance. Encore une fois, là ou cela réagira c’est dans les pays non développés qui eux, vont continuer à croître. Il est faux de dire que la crise du crédit impacte d’abord les pays pauvres ... Ou alors c’est la preuve implicite que le système mondial est mal fait et inégalitaire : en effet, les besoins en crédits d’un pays moderne et d’un pays en voie de développement ne sont pas du tout les même. Pour moi les pays pauvres ne seront pas gelés. Ce sont les classes moyennes des pays riches, ou contribuables occidentaux, qui vont trinquer. Adieu l’augmentation du pouvoir d’achat ...
- Les paradis fiscaux vont perdurer, inexorablement, car il y en a de différente sorte, et que tout réglementer signifierait avoir un système financier centralisé mondial. Sans parler des systèmes d’imposition qui peuvent à eux seul transformer un pays en un pseudo "paradis fiscal" (cf Johnny et la Belgique ou la Suisse).
- Rôle d’un nouvel organisme financier mondial ??? FMI ? Bravo la France avec DSK qui s’est fait massacrer en moins d’une semaine pour des histoire de cul ...
- Géopolitique : rien à voir ou presque. Suivant la façon de gérer leur crise, les peuples et gouvernements seront plus ou moins tendus, nerveux et plus ou moins belliqueux sur le terrain international. Les pays continueront à s’affronter par armées interposées dan des "petites guerres" dans le tiers monde.
- Nous rentrons absolument dans un monde multipolaire (ce n’est plus une prévision). Aujourd’hui la Chine, l’Inde ou le Brésil comptent autant qu’un grand pays d’Europe sur la scène internationale. S’ils s’allient, gère bien leur stratégie continentale, locale, de proximité, ça va faire très mal économiquement.
Voilou, c’est pas hyper risqué mais ça a le mérite d’apporter une pseudo mini synthèse .................-
Bonne analyse
Je me permets d’ajouter que Carla Bruni sortira deux album, et Oasis encore un CD, qu’une compilation de Dave sera présentée lors de son passage chez Drucker, que Sébastien agitera les serviettes en 2016 le samedi soir du plus grand cabaret avec Ruquier et Cauet comme invités. Que DSK sera viré de la présidence des Caisses d’épargne pour avoir harcelé une jeune stagiaire... -
@ Nathan qui écrit : ""La bourse va désormais stagner"".
Et ça vous fait quoi, si la bourse stagne ? Je vous rappelle ce mot fameux de Nassim Nicholas Taleb, l’auteur de "Le cygne noir" : " Plus on a de chiffres dans la tête, plus ça nous rend dinde".
Pour comprendre ce message, sachez que par dinde, il entend cet animal qui, jusqu’à quelques heures du réveillon, croit que son soigneur ne lui veut que du bonheur. -
@ BD : Merci. Oui, d’ailleurs moi les écoulements des différents "temps" cela m’a toujours fasciné, le temps des informations au jour le jour (n’êtes vous jamais parti seulement 1 semaine en vacance sans info et en revenant vous rendre compte que c’est comme si vous étiez parti un an, ayant loupé, une catastrophe ou un "événement" ?), le temps des sorties CD, tous les ans ou les 4 ans ou les 10 ans suivant les artistes, ou le temps des rencontres des vieux amis, tout plein de "temps" différents, relatifs, nous faisant paradoxalement remarquer que parfois il passe vite, parfois il passe lentement ...
@ JL : Mais ici, je ne juge pas de la bourse, je ne la décris pas et ne l’interprète pas, j’essaye de la prévoir, de la projeter ... Alors moi je m’en fous que ça monte ou ça descende, j’ai un PEA avec 45 euros dessus qui me sert à rien ... Mais il est toujours intéressant de se demander quels impacts a la bourse (qu’on peut parfois associer à la "finance") sur l’économie réelle ... Il est certain qu’une certaine stagnation de la bourse sera en corellation avec une certaine stagnation de l’économie ... ou peut être que pas du tout, et que vu notre faible croissance de 2% max, nous allons la garder et que la bourse va stagner, ou que tout va repartir comme avant, mais ... ce dernier scénario semble, incroyablement, le moins probable. -
glouglou 22 octobre 2008 17:09L’activité de ces fonds spéculatifs a chuté de 20% au cours des quatre derniers mois. Et ce n’est pas fini...
Sale temps pour les hedge funds. Ces fonds spéculatifs aux rendements mirobolants ont longtemps rendu verts de jalousie les grands banquiers de Wall Street.
Mais c’est à leur tour de partir en vrille : leur activité a chuté de 20 % au cours des quatre derniers mois. Du jamais-vu !
Et leurs difficultés pourraient bien s’aggraver. L’interdiction des ventes à découvert - l’un de leurs sports favoris - est passée par là : décidée il y a un mois aux Etats-Unis, elle n’a toujours pas été entièrement levée.
Surtout, les clients de ces fonds - banques et assureurs,principalement - à court de cash cherchent à récupérer au plus vite l’argent qu’ils y ont placé. Beaucoup de hedge funds vont ainsi faire face dans les semaines à venir à d’importantes échéances de remboursement, et certains pourraient rester sur le carreau.
Quel bruit fait un fonds spéculatif, dont certains font presque la taille des banques de Wall Street, en tombant ? Réponse très bientôt.
Crise : le pire est-il à venir ?Voilà soixante-dix-neuf ans exactement débutait la crise de 1929 : à la débâcle boursière succédait la dépression économique, puis la catastrophe politique. Faut-il s’attendre à un remake des années 1930 ? Revue des scénarios possibles en lciquant ici.-
Les journalistes de Groland ont enquêté sur les origines de la crise financière, et sont revenus avec un reportage à charge .... on est pas loin de la vérité ;)
http://www.impots-utiles.com/la-crise-financiere-vue-par-groland.php-
la crise est confuse ?
moi je trouve pas. Ce n’est que la crise de la surconsommation généralisée déconnectée de la réalité des richesses qu’on a à notre disposition.
Y’a plus qu’à espérer qu’on ait compris ça, et ça ira un peu mieux. On arrêtera d’être les esclaves d’un système qui veut nous faire rêver et au contraire nous asservit par le crédit.
Si y’a plus de crédit, les riches arrêteront de se goinfrer en les transformant en mises au poker et déciderons peut-être enfin de redistribuer l’argent qui circule en vase clos vers le bas pour relancer une consommation raisonnée et raisonnable.
Très bon petit film pédagogique :
http://video.google.com/videoplay?docid=-5195608655837933655&hl=fr
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Est-il prétentieux d’oser dire dans ce monde régi par le complexe de Colomb qu’on connaît "la" cause du mal qui ravage la planète, et pas seulement en économie ? La cause du mal est d’en chercher la cause ! En effet les sciences humaines s’obsèdent à chercher les causes des choses, alors que les sciences exactes cherchent les lois de la nature à respecter pour être efficace. En soi, le sciences humaines ne sont pas plus "matures" que les sciences exactes du 16ème siècle ! En un siècle, les lents progrès des moyens de communication ont permis le remplacement des vrais "investisseurs du débuts en joueurs de casino. Investir, s’investir, ça prend du temps ! La solution est simple : imposer des délais raisonnables entre les "investissements" et la prise de bénéfice.
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On fait toujours partie des 7 pays les plus riches de la planète, aprés la crise les places vont sans doute changer, on va se retrouver dans le gros du peloton , derrière la chine, l’inde , le brésil...etc.
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Personnellement, je n’en ai rien à cirer de leur crise : je suis tombée dedans quand j’étais petit. Un soir, mon père est rentré du boulot avec une 4L. Il avait revendu, pour cause de crise du pétrole, la Commodore, la belle américaine morfale à la gigantesque banquette arrière où je m’allongeais pour les longs trajets.
Depuis ce moment-là, ça a toujours été la crise : éteindre la lumière en sortant d’une pièce, pour économiser, mettre un gilet en hiver plutôt que de monter le thermostat, bosser dur à l’école pour échapper au chômage galopant, collectionner les diplômes et les emplois de merde sous-payés, des loyers qui grimpent avec des revenus qui stagnent au mieux, toujours rogner, accepter le Smic comme plafond de verre et renoncer, petit à petit, à toujours plus de choses : les sorties, les restos, les loisirs, les journaux (ça, ça a été facile !), les fringues, les déplacements, les livres (ça, ça a été vraiment dur !), les soins, le chauffage... Là, il ne reste plus grand-chose à rogner en dehors de la bouffe et du logement, mais, même ce peu, ça fait encore envie aux charognards.
L’argent ne s’est pas évaporé, ce sont les promesses de gains anticipés sur notre travail réel qui ont été réétalonnées, un temps, sur l’économie réelle. Parce qu’ils ne peuvent finalement pas nous prendre plus de fric que celui qu’ils consentent encore à nous lâcher, fort parcimonieusement, par ailleurs. C’est ça, la crise des subprimes. L’étonnement de voir que les pauvres payés au lance-pierre n’allaient pas pouvoir payer deux fois leur valeur des baraques qui coûtent déjà plus d’une vie de labeur.
C’est sûr, quelle surprise !
La vraie surprise, pourtant, pour les loqueteux, ça aurait dû être de découvrir que l’argent qui manquait connement il y a quelques jours pour leur éviter de crever la bouche ouverte, cet argent aujourd’hui sort de partout pour colmater les dettes de jeu de ceux qui avaient pourtant déjà tout. Pas de fric pour l’école, la recherche, la santé, les retraites, les banlieues, les chômeurs, les fonctionnaires. Mais 10 fois, 100 fois, 1 000 fois plus de fric, comme ça, au débotté, pour combler les fouilles des banquiers. Ça, ça devrait être la putain de surprise, la vraie leçon de la crise. Et où comptent-ils trouver tout ce pognon qui leur faisait si cruellement défaut quand on en avait besoin pour honorer de simples engagements de l’État devant les citoyens ? Ils hésitent : le livret A, le LEP... les petits bas de laine des gagne-petit. Plus une dette supplémentaire qu’il n’est plus subitement honteux de faire peser sur notre descendance. La dette pour les investissements humains, c’est mauvais. La dette pour nourrir l’ogre financier, c’est bien.
Le capitalisme, c’est comme les rasoirs Gillette : une première lame pour bien choper le pauvre et une seconde pour lui faire les poches. Puis une troisième, au cas où la seconde aurait oublié du pèze dans les coins inaccessibles. Et pourquoi pas une quatrième, pendant qu’on y est ? Pour finir d’essorer le pauvre avant qu’il ne se rétracte. Directement dans le vif.
Tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. Qu’on ait bien peur et que l’on soit prêt à suivre n’importe quel dogme, du moment qu’il sort de la bouche d’un homme providentiel. Pour que l’on soit dans l’urgence, pas dans la réflexion : "vite, on est dans la merde, videz vos poches... heu, mais pas vos comptes en banque (on en a encore besoin !)". Il nous faut avoir peur de la misère noire qu’annonce la crise qui déferle. Cette crise qu’ils nous agitent sous le nez comme une muleta pour que nous ne voyons pas que les seuls perdants, c’est nous, que le fric qui est aspiré goulûment par les boîtes noires commodément opaques des chambres de compensation, c’est le nôtre, que leur richesse, c’est notre pauvreté, qu’ils ont absolument besoin de nous pour continuer de la même manière alors que nous n’avons pas du tout besoin d’eux pour vivre mieux.
Parce que nous n’avons pas besoin d’eux et de leur système confiscatoire mortifère, alors qu’eux colonisent nos vies pour bâtir leurs fortunes.
Pas besoin d’eux pour construire autre chose, ici et maintenant.
Et les laisser dans leur merde.
Ce n’est pas une crise, c’est une révélation. Ce n’est pas le chaos, c’est la revanche du réel. Ce n’est pas la fin, mais peut-être bien le début.
Ils vont tenter de nous vendre au prix du sang leur monnaie de singe et leurs rêves de pierre, pour perpétuer le système. Le leur. Celui qui leur profite.
La vraie révolution, c’est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout.
C’est pour cela que l’âge de la critique se termine ici et que commence enfin l’âge de faire.
Parce que la peur nous est devenue tellement familière qu’elle fait partie de nous, de notre vécu, de notre quotidien.
Ils n’ont parlé que de ce qui peut nous faire peur. De ce qui doit nous faire peur.
Peur de la catastrophe climatique, de la fin du pétrole. Peur du soleil, qui file le cancer. Peur de la pluie, qui ravine et inonde. Quand elle n’est pas acide. Peur des belles journées de printemps, qui font grimper les pics de pollution. Peur du printemps qui libère les pollens meurtriers qui attaquent nos bronches sous cellophanes. Peur de ce qui pousse. À cause des pesticides. Peur de l’eau, presque plus potable. Peur de ce que l’on mal-bouffe : des vaches folles, des francken-légumes, des aliments irradiés, transformés, dénaturés. Peur de trop bouffer. Peur du cholestérol, du sel, du sucre, de la viande trop riche, du poisson trop carré. Mais peur de manquer aussi. Peur de ne pas tout avoir dans le caddie, dans le placard. Peur du trop ou du pas assez.
Peur d’être gros. Peur de ne pas être dans la norme. D’être trop dans la norme. Peur de ne pas exister. De ne pas s’affirmer. Peur d’être seul. Peur des autres. Peur d’aimer. Aimer, c’est prendre le risque de souffrir. Peur de ressentir. Peur de vivre.
Peur de l’autre. Peur de l’étranger. Peur de ce que l’on ignore. On sert son sac contre son cœur, convulsivement. Peur d’échanger, de rencontrer. Si l’autre a peur aussi, va-t-il attaquer le premier ? Peur de perdre son territoire, son identité. Qu’est-ce que c’est ? On s’en fout. Il ne faut pas le perdre.
Peur de tout perdre. Peur de son patron. Du petit chef. Peur du collègue : évaluation 360°. Mais on la ferme ! La peur du chômage est la plus forte. Peur de perdre un boulot que l’on exècre. Peur de déchoir. Peur de passer de l’autre côté. Peur de ne pas s’en sortir. Peur du conseiller ANPE, qui peut biffer une vie en un seul clic. Peur du facteur, qui n’apporte plus que les factures. Peur du manque. Le manque d’argent. Peur de ne pas pouvoir régler une traite de plus. De perdre sa maison. Sa voiture. Sa femme. Ses gosses. Même le chien.
Peur d’être malade. Peur du cancer. Tapi partout. Dans l’amiante des murs ou même dans L’antirides de madame. Peur du SIDA. Peur de baiser. Peur des bactéries qui rentrent en résistance. Peur de la Sécu, qui nous lâche quand on en a besoin. Peur de vieillir. Peur des rides, des cheveux blancs. Peur de paraître faible, vieux, peur d’être une victime. Peur du système qui broie. Peur d’en changer. Peur du lendemain. Peur de vivre. De juste se regarder dans la glace.
Peur de sortir. Peur de rester. Peur du monde. Peur des Chinois qui bouffent du riz et des parts de marché. Peur des terroristes, mais peur du grand allier, aussi maintenant.
Même les planques virtuelles ne sont plus sûres. Peur du Net, le repaire tentaculaire des terroristes et des pédonazis. Peur des virus qui effacent les fichiers, de ceux qui caftent nos habitudes, de ceux qui détournent le numéro de CB. Peur de l’intox. Peur de l’info. Peur des monopoles de silicone. Le cyberespace est une jungle.
Peur des flics. Ceux qui filent des prunes. Ceux qui lardent de pruneaux. Ceux qui racolent à la sortie des écoles. Peur des radars automatiques. Peur des chauffards. Peur des bestioles qui traversent la route sans prévenir : mais où est-ce que j’ai bien pu mettre mon putain de par-buffles ?
Peur des gosses. Peur des jeunes. Peur de la jeunesse qui s’en va et ne revient pas. Peur de notre jeunesse. De notre avenir. Désir d’éternel présent. Mais avant. C’est toujours mieux avant. Peur des vieux aussi. Trop nombreux. Trop gourmands. Qui ne veulent pas lâcher la rampe et passer le flambeau. Et qui va payer nos retraites ?
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La directrice de l’Information de France 2, Arlette Chabot, a envoyé mercredi une lettre d’excuses au Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker au sujet d’un reportage sur le secret bancaire dans le Grand Duché, diffusé mardi sur la chaîne publique française.
	
Invité du journal de 20h00 de France 2 mardi, Jean-Claude Juncker, s’en était vivement pris au reportage diffusé avant son interview. Le reportage enquêtait sur le secret bancaire au Luxembourg, alors que le président Nicolas Sarkozy venait d’inviter ce pays à montrer l’exemple en matière de réforme financière mondiale et de transparence. Jean Claude Juncker avait notamment qualifié le reportage de “strictement ridicule”, de “superficiel”, résultant selon lui d’un “journalisme primaire”.
	
Dans une lettre rendue publique mercredi par le gouvernement luxembourgeois, Arlette Chabot “présente ses excuses”. “Je vous demande de ne pas considérer ce reportage comme une nouvelle manifestation de l’arrogance franco-française mais plutôt comme une insuffisance professionnelle”, écrit la directrice de l’information. “La frontière entre paradis fiscal, blanchiment d’argent et secret bancaire n’était pas vraiment établie. La mise en image était facile, voire de mauvais goût”, poursuit-elle. Interrogée par l’AFP, Arlette Chabot a précisé qu’il s’agissait d’une lettre “strictement personnelle”.
	
“On en a discuté hier soir en conférence critique (après le journal, NDLR) pour dire que le sujet aurait pu être mieux. M. Juncker, que je connais et avec qui on travaille souvent, avait le sentiment d’être tombé dans un piège. Alors pour calmer le jeu, comme on fait souvent dans ces cas-là, on a envoyé une petite lettre”, a ajouté Arlette Chabot.
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Pujadas et consorts ont été très, très mauvais....ils se sont trompés de cible....bref, ils n’ont pas maitrisé le sujet et cela a donné cet échange inégal et franfouillard .
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euh....franchouillard....le sujet est bien plus complexe que cette "assignation médiatique au tribunal du peuple".
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Le reportage de France 2 sur le Luxembourg était un peu caricatural, comme beaucoup de reportages d’ailleurs.
Il n’en reste pas moins que le Grand Duché du Luxembourg (moins de 500.000 habitants) est un Etat d’opérette dont la seule raison d’être est la spéculation financière. Tout le monde le sait, mais il ne faut pas le dire. Quand on voit la signature du Grand-Duc du Luxembourg à côté de celle du Président de la Republique Française sur un traité européen, ça fait un peu ridicule, non ? -
il n’y a aucun état d’operette...ou bien ils le sont tous.....c’est pas le fond de la question....
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disons que Pujadas a fait une fleur au populisme
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Le Luxembourg est le deuxième centre de fonds d’investissement du monde, après les États-Unis. 46% de son PIB, par habitant, le plus important au monde est directement dépendant du secteur financier. De nombreux travailleurs frontaliers contribuent à générer une valeur ajoutée importante dans le pays. Chaque jour, près de 130 000 frontaliers rejoignent le Grand-Duché pour y travailler (environ 52% de Français, 27% de Belges et 21% d’Allemands... le Luxembourg compte 466 000 habitants.....Quand le président français propose un plan de relance industriel à l’echelle européenne Jnker est contre. Pour Junker la crise ne peut pas etre une crise économique, encore moins sociale et politique, c’est une crise financiére et elle doit le rester
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Sarkozy,
il veut des fonds souverains, c’est son nouveau dada....à défaut de plan de relance industriel européen (quoique sur ce point, il faudra bien que nous y pensions un de ces jours).
mais que faire avec des fonds souverains.....quelles sont les liens entre relance économique et un fonds souverain ? C’est encore une affirmation, un slogan lancé dans l’éther, histoire de dire qu’on a des idées....
Non, ce qu’il faut faire ce sont des fonds européens d’investissements, garantis par les Etats et qui ne sont pas cotés sur le marché et qui peuvent alors ristourner la plus value pour de futurs investissements...bref, des fonds publics qui n’en sont pas. -
@ Bernard Dugué :
Très bon article !
A propos de l’incident d’hier soir sur France 2 mettant en cause le Luxembourg et qui a fâché M. Jean-Claude Juncker, voici un lien relatif au blog "Coulisses de Bruxelles, UE" (Jean Quatremer) sur le site de Libération qui présente une très bonne synthèse de la situation.
Quant à votre suggestion de se rendre en "deuche" dans le Caucase, plutôt qu’en Golf, je répondrais ni avec l’une, ni avec l’autre, je choisirais pour ma part une destination plus apaisante ...
Cordialement !
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les paradis fiscaux n’ont rien à voir ds cette crise, c’est l’engeenering financier qui est en cause et les gogos qui y ont souscrit.
la commission bancaire financière et des assurances (organe de contrôle belge des marchés financiers) est montrée du doigt : elle n’aurait pas assez averti les clients des banques belges face aux produits de plus en plus sophistiqués mis à la disposition des épargnants par les banques ; certains de ces produits étant tout simplement des arnaques.
Que des collectivités locales en France ; des communes en Belgique aient pu être abusées elles-aussi montre à quel point le systeme a dérapé.....il faut chercher les causes de ces égarements.-
l’auteur fait cette comparaison entre les véhicules trop technologiques qui tombent en panne et ne peuvent être réparés simplement et ceux qui plus simples moins clinquants qui peuvent l’être pour continuer la route....judicieux...
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c’est pas Voltaire qui écrivait, qu’il fallait moins craindre les papillons de Paris que les ours de Berne ?
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ou l’inverse....plus craindre la papillon que les ours....oui, c’est cela.
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Et on est pas au fond.... Songez que les retraits des fonds investis dans les "edge funds" ne peuvent s’effectuer avant le 31 décembre. Les richards qui ont placé quelques millions sur ces merdes doivent trouver le temps bien long !! Restera t’il encore queqlues centimes d’euros fin décembre ? C’est pas sûr au train où vont les choses.
Que tout le monde se rassure on va pas pleurer sur le sort de ces "pauvres malheureux" car ils ont diversifiés leurs placements.
Ce que l’on comprend maintenant c’est que le capitalisme est mort, même si les libéraux, sarkosy, junker et compagnie vaccinent à grands coups de milliards, le malade est à l’agonie.
C’est pas compliqué de comprendre que dès lors que le travail n’a plus aucune importance le capitalisme a atteint sa fin( Mon directeur de groupe m’avait il y a peu fait comprendre que "maintenant" il n’avait plus besoin de moi et des grouillots !!! sarkosy et les libéraux venaient d’autoriser les edge funds et autres marchés dérivés, "on pouvait" en appuyant sur un bouton acheter et vendre et gagner des milliards !!!!( véridict)-
Si quelqu’un pouvait m’expliquer un truc ?
L’état va prêter aux banques à un taux de 8%, d’après ce que j’ai entendu hier sur Europun.
Pour que les banques aient du fric à prêter aux entreprises. OK.
Question : à quel taux les banques vont prêter ce fric cher aux entreprises ? Quelles entreprises pourront supporter un taux pareil ?
S’il y a un économiste dans la salle virtuelle, merci.-
Revenons à notre plombier.
Le Monde a révélé hier que Sarkozy voudrait être Président de l’Eurogroup jusqu’en 2010. Qu’en penses-tu, Bernard ?-
le plombier sarkho "fuit"(ah !ah !) les problêmes.
le fait de presider l’eurogroupe(c’est pas encore fait,Merkel est contre)pendant 1 an lui servira d’alibi pour
eluder les problêmes qui arrivent en Fance.
peut être une chance pour Fillon ??? a moins qu’il ne nomme son kapo hortefeux...-
Eh bien comme ça il va s’auréoler de gloire durant tout 2009, pendant la crise, et quand la situation économique ira mieux (du moins il compte là dessus) il revient en force sur la France, profite de la croissance en 2011/2012 qui revient en général aprés une crise et clame partout que c’est grâce à lui, à son leadership européens et à ses réformes.
Plus quelques cadeaux pré-électoraux au retraités, une stigmatisation des chômeurs qui malgré la croissance ne veulent toujours pas se lever tôt, la racailles des banlieues qui ont foutu son super plan par terre avec la complicité des magistrats laxistes.....(c’est du déjà vu en 2002 et 2007, mais ça marche toujours)
Et en 2012 il est élu à 58%
J’vois le scénario...........espérons, prions pour le grain de sable ! Si la crise dure jusqu’en 2012 il est mort. Si la croissance reste n berne, il est mort ! Triste d’en être à espérer cela ! -
Et encore, même si grain de sable il y a en 2012, France télévision sera aux ordres de l’Elysée (nommant le président par décret, le virant indem) et la réforme des médias aura encore plus concentré les titres entre les mains de grands groupes "compétitifs"
Groupes qui déjà appartiennent à Bouygues (ami, témoin de mariage) , Boloré (ami, pourvoyuer de vacances de luxe), Lagardère (le "frêre"), ARnaud (plus grande fortue donc forcément intéressant)+ un peu Dassault (ami dépendant des commandes d’état)...............
D’ici à ce qu’on évite les sujets qui fâchent pour se plonger dans la France profonde, les résultats illuminatoires des réformes, la modernité des ministres "visibles" ou non, l’accent mis sur les boucs émissaires......
ça va mal finir
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