• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Sarko vs SuperDupont - Le combat continue

Sarko vs SuperDupont - Le combat continue

Il y a quelque chose de pathétique, si ce n’est de pathologique, dans la belle constance avec laquelle notre petit président s’ingénie (s’ingénue diraient les Farc) à remettre systématiquement en cause tout ce qui peut être associé de près ou de loin à l’héritage collectif français. Cet acharnement unique dans notre histoire politique risque d’offrir bien plus de place à Nicolas Sarkozy dans les traités de psychanalyse que dans les manuels d’histoire à destination de nos petites têtes « black-blanc-beur » - la blondeur généralement associée à cette expression n’ayant jamais été au nombre de nos caractéristiques nationales et relevant également d’un beau complexe d’infériorité.

Hormis le Tour de France, par ailleurs depuis longtemps livré en pâture à des robots testostéronés made in USA, notre président ne déteste rien autant que les références à tout ce qui a fait la particularité, la force et la richesse de l’Hexagone. Et il est d’autant plus amusant de voir celui qui a récupéré à son seul avantage le parti initié par la pensée du général de Gaulle détruire l’un après l’autre les piliers de la doctrine de l’homme du 18 juin 40.

Dernier exemple en date : la volonté affichée de voir la France réintégrer le commandement de l’Otan au mépris de la longue pratique instaurée par le général de Gaulle en 1966. Une telle tentation, déjà suggérée avant les présidentielles et confirmée par la nomination de l’atlantiste et accessoire Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères, aurait officiellement et paradoxalement pour but de contribuer à la mise en place d’une véritable politique de Défense européenne, au prétexte que la majorité des pays de l’UE sont déjà membres de la noble institution et dans la considération qu’une telle concession aux Etats-Unis donnerait plus de latitude aux Européens pour peser en bloc sur les grandes décisions stratégiques. Ben voyons ! Nous avons pu mesurer combien l’Angleterre de Tony Blair et l’Espagne d’Aznar ont compté dans l’orientation de la guerre en Irak et n’osons imaginer quel aurait été le sort de la France si elle avait été inféodée à l’Otan au commencement du conflit. Au moment où, sans doute pour se démarquer de son prédécesseur, Gordon Brown himself fait de timides appels du pied en faveur d’une défense plus communautaire, l’initiative de Nicolas Sarkozy paraît tout aussi déplacée que l’était sa danse du ventre estivale devant un Georges Bush usé et désavoué par la majorité de son pays. Autre paradoxe notoire qui rappelle combien, outre la grâce qu’ils supposent, les entrechats peuvent parfois s’apparenter à l’immobilisme et à la soumission, ce même Nicolas Sarkozy a pesé de tout son poids pour retarder l’élargissement de l’Otan à l’Ukraine et à la Georgie, non pour affirmer son indépendance vis-à-vis de Washington, mais pour rappeler que la France fait également allégeance à Moscou sur certains sujets. Ainsi, d’une Europe censée s’unir pour offrir un contrepoids crédible aux grands blocs que figurent les Etats-Unis, la Russie et maintenant une Chine devant laquelle nos dirigeants tremblent de toute leur hauteur, notre président veut faire une sorte de valet dispendieux de son incohérence et de sa flatterie, pourvu que nul ne vienne lui chercher des poux dans la tête. On sait combien cette volonté d’imposer l’amour de soi, au travers d’une tortueuse docilité, n’a jamais eu d’autres résultats historiques que de provoquer le mépris et l’ironie de ceux que l’on veut charmer. Et tandis que François Bayrou rappelait justement hier que la vocation de la France est d’être indocile, la preuve est une nouvelle fois apportée que le principal contempteur des valeurs de notre pays est sans doute notre président lui-même. De ce point de vue, la prochaine présidence française de l’Europe risque d’être assez inquiétante. Quant à l’envoi de quelque 700 soldats supplémentaires en Afghanistan, on peut là aussi se demander, indépendamment de la question de son bien-fondé militaire, s’il ne va pas nous valoir l’ire de ceux, nombreux, qui s’interrogeaient sur le maintien de leur présence dans ce pays. Car, là encore, avant de se poser la question de la lutte contre des talibans florissant grâce au trafic de l’opium, il serait peut-être bon de s’interroger sur les liens directs qui subsistent entre le pouvoir de Kharzaï, soutenu par l’Otan, et ces mêmes trafiquants.

Mais, puisque les Américains le souhaitent, Sarko le veut aussi.

Et c’est infiniment logique, même si cela doit faire grincer bien des dents au sein de l’UMP, puisqu’il s’agit de la seule logique qui préside au mandat de Nicolas Sarkozy, à savoir : renier toutes les valeurs de la France sur l’autel de la dépendance aux puissants.

Qu’importe si celui qui voulait être le président des droits de l’homme s’assoit déjà en permanence sur ces mêmes droits pour fourguer quelques Airbus aux dictateurs, oubliant au passage que c’est essentiellement nos PME et nos échanges inter-communautaires qui expliquent notre déficit extérieur et méritent d’être soutenus et défendus. Qu’importe si celui qui martèle vouloir rattraper le fameux point supplémentaire de croissance américaine fait mine d’ignorer que cette croissance est due à l’endettement abyssal des ménages américains et à une immigration record. Qu’importe si celui qui tape en permanence sur le modèle social français fait peu de cas des près de 50 millions d’Américains totalement exclus d’un système de soins prohibitif. Qu’importe si celui qui, justement, défend dans une même phrase le codéveloppement et la politique d’immigration choisie, typique de la sphère anglo-saxonne, se refuse à expliquer le lien entre l’impossible croissance de certaines zones et le pillage des cerveaux de ces mêmes pays. Qu’importe puisque tout cela nous donne un air américain ! Et le mépris de la notion de culture affiché par notre président, à laquelle il substitue celle de réussite, procède du même phénomène. Et toujours sur le modèle américain, sans doute juge-t-il qu’un bon film est un film qui explose le box-office, et qu’une bonne chanson est celle qui, à coup d’indécente promotion, obtient un disque de platine. Mais puisqu’on parle de musique, pourquoi ne pas épouser le modèle américain jusqu’au bout et rappeler que tandis que nos Victoires de la musique viennent, à l’exception notoire d’Abdel Malick, de couronner sans recul tout ce que notre production nationale issue de la télé-réalité ou du népotisme franco-français compte de plus franchouillard et archaïque, cette même cérémonie aux Etats-Unis s’est inclinée devant le génie sans cesse renouvelé du jazzman Herbie Hancock !!!

Au final, sans aller jusqu’à prétendre que Nicolas Sarkozy jouerait le rôle de l’ignoble « Antifrance » dans la fameuse BD de Gottlieb et Lob SuperDupont*, il y a fort à parier qu’à l’instar des chanteurs yéyés des sixties il aurait, en ce temps-là, opté pour un pseudonyme assez proche de son ami belge Jean-Philippe Smet dit Johnny Halliday...


* Sans doute aujourd’hui incarné par le solitaire souverainiste gaulliste Nicolas SUPERDUPONT-Aignant, qui doit tout de même regretter de n’avoir pas compté le charisme, la modernité et la faconde au nombre de ses super (petits) pouvoirs.


Moyenne des avis sur cet article :  4.29/5   (73 votes)




Réagissez à l'article

32 réactions à cet article    


  • MagicBuster 8 avril 2008 13:39

    ... et oui, difficile d’être pro-BUSH et pro-Français en même temps ...

    Sarko a choisi.

    Les américains se sont trompés , Les Français aussi.


    • tvargentine.com lerma 8 avril 2008 14:41

      Décidement,vous etes le Super Dupont du TSS (je vote pour vous )

      Vous écrivez "Hormis le Tour de France, par ailleurs depuis longtemps livré en patûre à des robots testostéronés made in USA,"

      Oui,c’est bien connu que les "sportifs français comme ceux de nos amis qui ont porté la flamme des communistes chinois ne se sont jamais dopé !

      Vous écrivez ensuite (car j’ai lu votre article)

      "Et tandis que François Bayrou rappelait justement hier que la vocation de la France est d’être indocile, la preuve est une nouvelle fois apportée que le principal contempteur des valeurs de notre pays est sans doute notre Président lui-même. De ce point de vue, la prochaine présidence française de l’Europe risque d’être assez inquiétante"

      Franchement on a l’impression de relire de "LA TAVERNE DU MODEM" qui semble avoir changé d’identifiant tellement il doit avoir honte de son BAYROU

      Personnellement ,je vais vous dire la réalité de mon analyse

      Nicolas Sarkozy joue déjà l’après G Bush et il a su rétablir des liens avec les américains sans remettre en cause l’indépendance de la france

      L’OTAN ; La France ne faisait pas parti du commandement ,demain,nous pouvons penser que la France sera à la tête du commandement de l’OTAN et elle disposera d’une indépendance pour imposer sa stratégie politique et militaire qui n’a rien à voir avec celle des américains

       

       


      • Relka Wuyilu 8 avril 2008 14:59

        Sacré lerma... Je vous est trouvé presque long pour commenter l’article. D’ordinaire vous êtes le premier (- ;

        Et oui, parfois les français se dopent... C’est la standardisation de la culture américaine (- ;

        Pour le reste, c’est comme d’hab : un appel à prendre des votes négatifs. Mais comme vous me faites souvent rire dans votre volonté d’écrire n’importe quoi, pourvu que vous puissiez encenser Don Sarko votre parrain...

        Sérieusement, vous voyez la France prendre le commandement de l’OTAN (- ;

        J’imagine à quel point Bush ou Mac Cain doivent se tordre de rire en vous lisant.

        Parce qu’avant que la France impose sa vision politique et militaire aux américains dans le cadre de l’OTAN, il vous sera même arrivé d’écrire une phrase intelligente, c’est dire que c’est pas gagné. Quant à notre indépendance, même Sarko lui-même n’a pas cette prétention et accepte, dans sa vision totalement atlantiste, aux côtés d’un Kouchner qui soutenait la guerre en Irak, d’être à la remorque des américains.

        Bonne journée lerma. Vous couchez pas trop tard.

         


      • Relka Wuyilu 8 avril 2008 15:00

        Je vous ai trouvé... sorry pour la faute (- ;


      • valere valere 8 avril 2008 14:43

        la mémoire de De Gaulle n’a été qu’un tremplin dont Sarko s’est servit pour accéder au trône.

        N’oublions pas que ce mito pense réecrire l’histoire de France à son nom (et à son image).

        Ce président de pacotille s’est trompé de pays, il aurait dû s’essayer à l’élection américaine, sponsorisée par Disney.

        Personnellement, ça ne me plaît pas de m’applatir devant les américains, même si je n’oublie pas l’histoire pour autant.

        Sarko le disait lui-même "ras le bol du repentir". Mais apparement ça lui sert bien le repentir au lustreur de santiags.

         


        • Spookimouk 8 avril 2008 15:11

          Je n’aime pas trop ce président mais je sature des articles anti-sarko. Je n’ai pas lu, j’en ai marre.


          • Relka Wuyilu 8 avril 2008 15:16

            Amusant de commenter un article sans le lire (- ;

            Il vous faudra peut-être demander à Sarko d’atterir un peu pour qu’il y ait moins d’article dans ce genre (- ;

            Bouh, selon vous le méchant c’est pas celui qui est méchant, na, c’est celui qui dit "bouh le méchant"...

            Parlez-en à votre psy (- ;


          • Spookimouk 8 avril 2008 16:28

            Bouh, selon vous le méchant c’est pas celui qui est méchant, na, c’est celui qui dit "bouh le méchant"...

            Non, ce que je dis c’est que trop d’info tue l’info. Il ya peut etre 5 articles par jour sur Sarko et/ou Carla Bruni rien que sur Agoravox.

            Je ne juge pas le contenu de votre article, car effectivement je ne l’ai pas lu. Je trouve le sujet sur-traité.

            Désolé du dérangement.


          • Relka Wuyilu 8 avril 2008 16:43

            5 articles par jour sur Sarko et Bruni... Certes... et un service de presse de l’Elysée qui monopolise toute l’information pour qu’il y ait 200 articles par jour à la gloire de l’empereur et de l’impératrice...

            Trop d’info tue l’info, oui... Mais il n’y a pas de fumée sans feu et c’est article ne sont que le contre-feu, justement, de ceux que notre cher président réclame...

            Il faudrait donc que nous laissions l’omniprésence (et omnipotence) s’exprimer, sans rien y trouver à redire ?

            Mais dans l’absolu, je comprends votre réaction et serais le premier à préferer que l’oin parle d’autre chose et que la scène médiatique soit moins monopoliseé par Sarko...

            Et je suis désolé de considérer que ses dernières prises de position (comme souvent) sont graves et méritent que l’on en parle.

             


          • aquad69 8 avril 2008 17:08

            Bonjour Wuyilu,

            "pathétique", "pathologique", vous croyez ?

            Cet "héritage collectif français" dont vous parlez, ce petit quelque chose qui nous caractérise dans le Monde et qui nous attirait jadis le respect des autres Nations, a été en effet le leg que Monsieur De Gaulle avait laissé à la France, non seulement par l’édifice social et juridique d’après-guerre et par la doctrine Gaulliste, mais aussi par son incessant combat pendant l’occupation, qui a été beaucoup plus orienté vers la protection de la France contre le Monde Anglo-Saxon que contre le peuple allemand, malgrès les apparences.

            Maintenant, changeons de logique :

            regardons la France, non plus comme entité politique indépendante et autonome, cette vision d’elle un peu fantasmatique et dépassée que nous avons pour la plupart, mais comme le département, parmis d’autres, d’une grande entreprise que l’on nommerait "le Monde Occidental Libéral", cad USA + Europe pour dire les choses clairement, et dont le siège social serait évidemment outre-Atlantique.

            Tout devient beaucoup plus clair : quand le département d’un groupe fait preuve de caractéristiques et de personnalité propres non approuvées par la direction, ainsi que de prétentions à l’indépendance, le siège se dépêche d’y parachuter un directeur à poigne pour mettre le holà et rétablir assez brutalement la culture d’entreprise homogène et commune au groupe, et aussi casser tout ce qui pouvait représenter les particularismes dudit département.

            C’est apparemment ce qui a été réussi. Et une certaine nomination à la fonction de "Directeur du FMI" ressemble beaucoup aux trente deniers de Judas.

            Quoiqu’il en soit, la fonction de l’ équipe actuelle paraît assez clairement de casser tout ce qui reste de l’héritage Gaulliste, jusqu’au point de non-retour, pour sortir la France de son particularisme et la soumettre totalement aux principes du libéralisme américain ; et ainsi de tenter de définitivement verrouiller l’amarrage de l’Europe (et sa soumission) au Monde Anglo-Saxon.

            Celà n’est ni pathétique, ni pathologique, mais celà a un nom en langue française : trahison.

            Trahison du Gaullisme, trahison de la culture de ce pays et de son peuple, qui ne l’a pas élu pour ça.

            Et stratégie mondiale de haut niveau...

            Cordialement Thierry

             


            • Relka Wuyilu 8 avril 2008 17:25

              Bonjour

              Votre commentaire m’intéresse beaucoup et j’ai tendance à l’approuver pleinement. Le côté pathologique, voire psy, vient surtout du fait qu’en dehors de votre analyse, notre Sarko a une sorte d’admiration très naïve et juvénile pour les USA. Et si je fais le lien avec les chanteurs de yéyé des sixties et tous ces acteurs italiens qui se donnaient un nom américain, c’est pour aussi parce que je trouve pathétique d’avoir à ce point confié le pouvoir à un môme. Pour le reste, je vous approuve, même si je ne sais même pas s’il s’agit d’une trahison. La politique internationale n’interesse pas tant que ça les électeurs et bien peu nombreux sont ceux qui ont fait attention à la vision internationale durant les présidentielles. Il faut dire qu’aucun candidat ne les a aidé, chacun se dissimulant sous un discours très politiquement correct.

              Mais finalement, sur la question des blocs ; je ne suis pas certain que l’on puisse considérer qu’il y a d’un côté le bloc occidental (europe + USA) et le reste de l’autre. Il y a surtout un bloc hyper capitaliste avec des filiales autonomes et plus ou moins sensibles à la régulation. D’un côté, le Japon, la Corée du Sud, les USA, le Canada et le commonwealth en général, puis les capitalismes quasi étatiques comme la Chine et la Russie, puis les hyper capitalismes émergents avec l’Inde et le Brésil et enfin, l’Europe qui devrait tenir la barre d’un capitalisme régulé et n’y parvient plus, sous les coups de boutoir de certains pays. Jusqu’à présent, la France jouait un peu le rôle de garde-fou et c’est en faisant volte-face à cette tradition que Sarko trahi. Bon, sur le coup mon analyse est assez simpliste, mais il y a quelque chose dans le genre. Les USA qui sont déjà, sans le savoir, dans un phase de déclin - peut-être sans rémission - au profit de l’Asie notamment, ont tout intérêt à servir à l’Europe un nouveau couplet coopératif pour conserver leur influence.

               


            • sisyphe sisyphe 8 avril 2008 17:13

              Normal que Sarko soit le prototype de l’anti-France : il est du côté où ceux-ci ont toujours été ; depuis les débuts de la république.

              Du côté de ceux qui ont pactisé avec l’occupant allemand pendant la guerre, du côté de ceux qui étaient anti-dreyfusards, du côté de ceux qui ont toujours défendu les intérêts des multinationales contre l’intérêt national : du côté, enfin, de la droite pure et dure, qui a toujours fait passer ses intérêts propres avant ceux du pays.

              Quant à la culture, comme il en est totalement dépourvu, il ne peut que se ranger derrière celle des fast-foods et des blockbusters : il n’y a qu’à voir, parmi les "artistes" français, ceux avec lesquels il entretient des relations amicales pour le comprendre : les Bigard, Hallyday, Steevy, Barbelivien, Doc Gyneco, Macias : l’élite de l’intelligentsia française, en somme...

              D’où, d’ailleurs, son irrésistible attirance pour l’apparence : les signes extérieurs de richesse, comme on dit (Rollex, bijoux, bling bling) : quand le fond manque, il ne reste que la forme pour donner l’illusion ...

              Ce petit homme est un complexé : tout le montre à l’envie ; dont, notamment, sa revendication à grand cri d’une droite "décomplexée" : décomplexation qu’on comprend qu’il l’appelle de ses voeux, tant elle l’aiderait à se soulager d’une souffrance qui doit le poursuivre depuis son enfance, et dont, malheureusement, il fait aujourd’hui subir les effets à la France.

              5 ans, ça risque de faire vraiment beaucoup de dégats : espérons que les français le renvoient bien avant à sa fonction d’avocat d’affaires, dont seul le vide politique hexagonal lui a permis de sortir.


              • DACH 8 avril 2008 18:45

                Bonjour à l’auteur. Ses propos n’expriment-ils pas une confusion amusante mais sans influences entre des remous sur la surface de l’eau près de la plage et le Gulf-Stream ? Psychiatriez un homme politique vous expose à l’être vous-même ! S’affirmer en s’opposant correspond à un stade qu’il serait temps de dépasser... Et d’autres travers plus décapants peuvent être relevés....Et toujours l Tentez de faire croire au ridicule est amusant, mais quand on voit que faire croire n’est qu’un masque.... même et immuable question : de quelle société voulons-nous ? Bien cordailement Namaste DACh


                • Relka Wuyilu 8 avril 2008 18:50

                  Intéressant, oui, mais encore, parlez-moi de votre enfance...

                  Et où voulez-vous en venir ?

                  Oui, intéressant...

                  S’affirmer en s’opposant ?

                  Oui ?

                  Quelqu’un qui réagit à une grave dérive atlantiste est une personne qui s’affirme en s’opposant...

                  Après tout pourquoi pas.

                  Je veux bien.

                  Ca fait pas beaucoup avancer le débat, mais je veux bien (- :


                • Relka Wuyilu 8 avril 2008 20:42

                  La critique m’est précieuse, sauf justement quand elle ne se porte pas sur ce qui est le sujet, à savoir l’article...

                  Et je vous avoue que j’ai un peu de mal à suivre la démarche consistant à critiquer et mettre des posts sur des articles que l’on ne prend pas la peine de lire !

                  Et, au fait, je ne suis même pas de gauche et assez loin de là (- ; Je suis un fervent partisan de l’économie libérale, donc un farouche adversaire du néo libéralisme.

                  Vous suivez (- ; ?

                   


                • millesime 9 avril 2008 10:52

                  @wuyilu

                  je vous suis pour ma part fort bien, j’ai écrit il n’y a pas bien longtemps une réponse que je vous soumet :

                  depuis l’effondrement des régimes communistes, le dogme néo-libéral est le pavillon sous lequel les Etats-Unis, imités par la majorité des pays occidentaux, ont décidé de défendre leurs intérêts stratégiques.

                  les deux grands mots d’ordre de ce que l’on appelle la mondialisation....moins d’Etat et liberté des marchés....sont désormais leurs armes privilégiées pour assurer leur volonté de domination sur le reste du monde.

                  Pourtant la réalité du néo-libéralime actuel tourne le dos aux principes du "libéralisme classique". la compétition est truquée et les pays riches, en position de force, recourent à toutes sortes de mesures, y compris la guerre, qui sont autant de violations déguisées de la liberté qu’ils prétendent défendre.

                  Brülot peut-être, contre ce dogme néo-libéral, mais si l’on y réfléchit bien on comprend fort bien les positions de notre Président et de son ministre des affaires étrangères... !

                   


                • Relka Wuyilu 9 avril 2008 11:16

                  "Pourtant la réalité du néo-libéralime actuel tourne le dos aux principes du "libéralisme classique". la compétition est truquée et les pays riches, en position de force, recourent à toutes sortes de mesures, y compris la guerre, qui sont autant de violations déguisées de la liberté qu’ils prétendent défendre."

                  Effectivement, vous me suivez bien : c’est exactement ça. En résumé, le néo-libéralisme est à l’opposé du libéralsme en cela que les moyens qu’il emploie faussent globalement la concurrence, ne s’appuient nullement sur la liberté d’entreprendre mais sur une financiarisation déloyale de l’économie déportant le centre de décision de la structure entreprenariale à la structure actionnariale. Au final seul le résultat financier immédiat compte, au détriment du but même de l’entreprise qui consiste, en mettant l’humain au coeur du système, à répondre à des besoins par la production de biens nouveaux, tout en permettant aux employés de vivre et de consommer à leur tour. Or le résultat financier immédiat imposde bien souvent de sacrifier le salariat quitte à accroitre de manière dangereuse l’endettement privé et ce, dans un redoutable cynisme, mais aussi en jouant les apprentis sorciers, jusqu’à un point de non retour. Nous sommes là en fait à l’exact opposé de ce qui a fondé les valeurs du grand capitalisme tel que pouvait le pratiquer des gens comme Henri Ford, qui était assez loin de figurer un dangereux gauchiste....

                   


                • Blé 9 avril 2008 08:23

                  Tous les enfants mal traités ne deviennent pas des dictateurs, mais tous les dictateurs sans exception dans l’histoire de l’humanité ont été des enfants mal traités selon Alice Miller.

                   Une enfance mal digérée peut produire des comportements déviants chez l’adulte quelque soit son poste, sa situation, sa culture c’est un secret pour personne.

                  Le seul problème que je vois, c’est que le profil psy de Sarko est en parfaite adéquation avec l’idéologie qui flotte dans l’air de notre temps : toujours plus de mobilité, de puissance, de concurence, de compétitivité, de richesses pour une minorité. Il a le culte de la réussite (concept très relatif) en prenant soin d’occulter de savoir où conduit cette réussite.


                  • Gilles Gilles 9 avril 2008 10:07

                    "Ben voyons ! Nous avons pu mesurer combien l’Angleterre de Tony Blair et l’Espagne d’Aznar ont compté dans l’orientation de la guerre en Irak et n’osons imaginer quel aurait été le sort de la France si elle avait été inféodée à l’Otan au commencement du conflit"

                    Que je sache l’OTAN n’a rien à voir avec l’Irak mais avec l’Afghanistan, le KOSOVO

                    La guerre d’Irak est du fait des américains en solo qui ont rallié quelques supplétifs pour la forme en les payant, leur donnant de avantages ....(sauf les anglish qui tenaient à se montrer en vizir du grand calife)

                    De la part d’Aznar, grand réactionnaire de la droite dure héritière du franquisme et défendeur du fascisme, du moins de la mémoire des années 39-75, je ne vois rien d’étonnant qu’il soit un va t-en guerre et obnubilé par le péril représenté par tous les musulmans ;

                    Tony Blair....appelé dans son pays le "caniche de Bush"

                    Et sarkozy ? Nul doute qu’en 2003 s’il avait été président il n’y aurait jamais eu de véto français à l’ONU et aucun disours d’antologie (juste une lettre d’amour éternel aux américains) et les allemands se seraient trouvés isolés ........mais quant à partir en guerre, surement qu’on aurait envoyé quelques régiments pour faire plaisir au Grand W et se faire mousser devant l’opinion qui aurait été probablement bien plus pro-guerre


                    • Relka Wuyilu 9 avril 2008 11:20

                      Vous avez raison concernant l’OTAN et votre analyse de l’Espagne d’Aznar et de l’angleterre de Blair donne une précision utile. Cependant, bien que les USA ne soient pas rentrés en guerre au nom de l’OTAN, leur position dominante en son sein, a grandement servi leur cause auprès des autres pays engagés danzs ce désastre prévisible.


                    • aquad69 9 avril 2008 12:36

                      Bonjour Wuyilu,

                      merci d’avoir répondu à mon commentaire d’hier ; nous sommes vraiment sur la même longueur d’onde...

                      Et effectivement, il s’agit peut-être moins de manoeuvres des USA en tant qu’entité géographique ou politique que du travail de "l’esprit libéral" et de ceux qui l’incarnent au plus haut niveau, cad de milieux de pensées et de pressions qui mènent réellement la barque.

                      La question serait alors de savoir si leur projet est de faire en quelque sorte succéder l’Europe à des Etats -Unis usés et déclinants... Mais c’est peut-être plus subtil et plus compliqué que ça.

                      J’ai été frappé jadis, pendant la guerre froide, par l’image d’une Europe-origine du modernisme mise en quelque sorte "sous tutelle" par les deux grandes puissances d’alors qui étaient elles-mêmes un peu les deux projets concurrents, les deux avenirs possible du modernisme.

                      Je me suis toujours demandé si elle avait pour vocation de reprendre un jour le flambeau ; mais ce serait alors une Europe bien différente de celle que nous avons connu, peut-être plus "américaine" que les américains eux-même...

                      Merci aussi de vos deux excellents articles sur l’Europe que je n’avais pas lu, et que j’ai découvert à cette occasion. Ils ont fait évoluer ma vision des choses...

                      Très amicalement Thierry


                    • amedee 9 avril 2008 11:43

                      Les présidents Français n’ont jamais voulu intégrer les rangs de l’hégémonie américaine, même lorsque les américains étaient les sauveurs contre le nazisme, les leaders de la guerre froide et les vrais représentants de l’esprit démocratique.

                      Sarko, lui, y plonge alors les USA sont au plus bas de tout et avec le pire des Président USA.

                      C’est peut être ça être visionnaire.

                       


                      • Eve 9 avril 2008 11:43

                        Sarkozy, c’est évident, n’a pas assez de la France, trop étriquée, pour son jeu préféré : jouer dans la cour des grands.

                        Mais Sarkozy a aussi quelques manies dont celle de parler du bouton rouge chaque fois qu’il le peut. Comment appuyer sur le bouton actuellement ? Difficile. Pour réaliser son fantasme : l’OTAN et quelques autres adeptes des frappes préventives, ce qui est bien plus grave (on ne peut éviter de l’envisager chez ce procédurier va t’en guerre binaire) que d’être un autre caniche.


                        • Fred 9 avril 2008 12:26

                           

                          A l’auteur,

                           

                          Je pense que nous ne devons pas vivre dans le même pays ou nous n’avons pas vu les mêmes faits historiques.

                           

                          Certes le Royaume-Unis n’a eu aucun effet sur la décision de partir en Iraq, quel a été l’effet de la France de s’y opposer ? Aucun.

                           

                          "Qu’importe si celui qui voulait être le président des droits de l’homme s’assoit déjà en permanence sur ces mêmes droits pour fourguer quelques Airbus aux dictateurs"

                          Et vous croyez vraiment que la seule raison pour laquelle nous ne sommes pas allés en Iraq fut les droits de l’homme. Le fait que nous avions tous les contrats d’exploitations et d’exploration avec la Russie avec la dictature de Saddam n’y était pour rien ? Dictature supportée par la France, on allait même leur fabriquer une centrale nucléaire.

                           

                          Au passage, ce beau pays des droits de l’homme, il me semble que comme tout le monde il ne rechigne pas à mettre du pétrole dans ses voitures, pétrole qui provient à 70% de pays qui bafouent les droits de l’homme. Ce pays consomme aussi uranium, cacao, café, diamants et autres ressources naturelles qui proviennent de dictatures ou de pays qui violent les droits de l’homme. Ce même pays qui pour protester contre les jeux olympiques en Chine veut arrêter le parcours de la flamme mais à côté consomme par milliards les produits chinois. Les Français comme les autres Occidentaux aiment bien PRETENDRE supporter les droits de l’homme mais la seule chose qu’ils font est d’en parler, leurs actes au contraire supportent les dictatures. Le seul boycott que nous voulons faire est de ne pas regarder le 50m nage libre à Pekin par contre, ne plus acheter de produits Chinois, ne plus mettre d’essence dans sa voiture, ne plus acheter de cacao, café provenant de dictatures ça on ne fait pas car ça demande des efforts.

                          Comme des millions de Français généralement de gauche, vous continuez à penser que la France est quelque chose qu’elle n’est pas.

                           

                          Je passerais sur vos raccourcis du modèle Américain car comme de nombreuses personnes de gauche, vous pratiquez l’argument inverse extrême, si on veut adopter quelque chose de certaines cultures c’est que l’on veut TOUT adopter. C’est comme si je disais que voter à gauche va amener le communisme en France.

                           

                          On s’attend à avoir des arguments dans votre article pour soutenir vos positions et il n’y en a aucun, on reste sur sa faim.


                          • Eve 9 avril 2008 16:31

                            Bah, Sarkozy est déjà très porté sur le communisme chinois (en plus de tous les autres régimes à semblables odeurs bien que l’argent n’en ait aucune) , donc pourquoi la gauche dite droitsdelhommiste -ce qui est incompatible avec le régime chinois- l’amènerait-il ?

                            D’ailleurs Sarkozy détricote allègrement les progrès sociaux, paraît que c’est pour "économiser" sur le budget de l’Etat afin de s’offrir quelques nouveaux jouets (avions etc), là il ne lésine pas. Toujours plus fort, toujours plus gros, toujours plus bling-bling. La modestie n’a pas de prix. Faut bien compenser donc :

                             "France 2, hier, soir, dans son journal de 20 heures. Parmi les conséquences des récentes mesures d’économies, celle ci : l’Etat, qui versait 70 millions d’euros à la SNCF chaque année, coupe le robinet. Il cessera donc de subventionner les billets familles nombreuses."

                            Bravo pour votre "Certes le Royaume-Unis n’a eu aucun effet sur la décision de partir en Iraq, quel a été l’effet de la France de s’y opposer ? Aucun." - Je penserai à participer au cambriolage de la maison de mon voisin parce que refuser d’y participer n’a aucun effet. Vous avez dû suivre les mêmes études que Sarkozy, vous savez celui qui, entre autres géniales intuitions, veut poursuivre pour assassinat même là où il n’y a pas eu de mort.

                            Je passe sur le reste, du même tonneau, le citoyen se passera de voiture quand les élites (incapables de conjuguer au passé antérieur et de faire une règle de trois malgré accumulation de diplômes) s’en passeront. A ce propos, faudrait que Sarkozy montre l’exemple en supprimant ses we à l’étranger.

                             


                          • Relka Wuyilu 9 avril 2008 17:36

                            Etrange commentaire que le vôtre...

                            Soit vous ne lisez pas, soit vous êtes de fondamentale mauvaise foi.

                            Vous écrivez :

                            "Comme des millions de Français généralement de gauche, vous continuez à penser que la France est quelque chose qu’elle n’est pas. Je passerais sur vos raccourcis du modèle Américain car comme de nombreuses personnes de gauche, vous pratiquez l’argument inverse extrême, si on veut adopter quelque chose de certaines cultures c’est que l’on veut TOUT adopter. C’est comme si je disais que voter à gauche va amener le communisme en France."

                            Je découvre avec joie que je suis un dangereux gauchiste parce que je défends une vision économique inspirée des grands fondateurs du capitalisme moderne tel Ford, dangereux gauchiste s’il en fut (!), avec un brin de Keynesianisme (assez éloigné en tout point de la doctrine marxiste si mes souvenirs sont bons) et que je rappelle certain fondamentaux du Gaullisme, le Général ayant assez peu versé dans le Stalinisme, mais je me trompe peut-être.

                            Il ne s’agit pas de tout adopter d’un modèle, mais il est dommageable de n’en adopter que le pire...

                            J’ajouterai que je n’ai jamais voté à gauche et qu’ayant certes rejoint le MoDem, je l’ai fait à partir de l’UDF dont j’étais membre et qui n’a eu que peu de liens avec la LCR...

                            Ce qui me fascine autant que ça m’effraie en revanche, c’est la belle constance avec laquelle notre pays se scinde et se droitise au point de vouloir définitivement mettre le Général de Gaulle dans le camp des pires tortionnaires soviétiques (- ;

                            Car enfin, de quoi s’agit-il ? Si souhaiter un minimum de respect des citoyens, de solidarité économique et de concurrence loyale, et considérer que le néo-libéralisme va à l’encontre du véritable capitalisme d’entrepreneurs - je suis chef d’une petite entreprise au passage - signifie être un dangereux gauchiste, cela signifie effectivement que je le suis, mais aussi que les seules valeurs qui restent à la droite sont le cynisme, l’écrasement systématique du plus faible, l’abandon absolu de toute égalité des chances dans une vraie reconnaissance du mérite et non seulement de la naissance et l’adoration du veau d’or... Rien de bien flatteur en fait. mais n’étant pas aussi bas de plafond, je sais combien des gens peu soupçonnable de gauchisme primaire ne parviennent pas à se reconnaître dans cette absence totale de valeur humaine.

                            Pour le reste...

                            Vous dites :

                            "Et vous croyez vraiment que la seule raison pour laquelle nous ne sommes pas allés en Iraq fut les droits de l’homme. Le fait que nous avions tous les contrats d’exploitations et d’exploration avec la Russie avec la dictature de Saddam n’y était pour rien ? Dictature supportée par la France, on allait même leur fabriquer une centrale nucléaire."

                            Là, je relis mon article et je ne vois pas où j’ai pu écrire quoi que ce soit signifiant que " la seule raison pour laquelle nous ne sommes pas allés en Iraq fut les droits de l’homme."

                             

                            Je sais parfaitement que le régime de Saddam a été porté à bout de bras et soutenu essentiellement par la France (et la gauche française) ET surtout LES USA (ce que vous omettez oubliant aussi qu’il s’agissait des mêmes néo-conservateurs Busho-Réganiens qui ont été faire la guerre ensuite) pour notamment faire rempart à l’Iran. Mais si la France a refusé de participer au conflit, ce n’est certes pas dans des considérations propres aux droits de l’homme, mais dans une analyse lucide conduisant à penser qu’une guerre engendrerait le chaos sans nom qui est effectivement de mise aujourd’hui ! Il ne s’agissait pas de défendre nos intérêts directs là-bas, sachant qu’à partir du moment où le conflit était inévitable du fait des américains, ceux-ci seraient condamnés. En revanche les américains ont bien changé de stratégie, non pas pour des motifs humains non plus, mais juste pour défendre les intérêts de Texaco et d’Halliburton. Mais c’est une autre histoire.

                            Quant à votre "Certes le Royaume-Unis n’a eu aucun effet sur la décision de partir en Iraq, quel a été l’effet de la France de s’y opposer ? Aucun." Je vous renvoie au commentaire de la dénommée Eve :  " Je penserai à participer au cambriolage de la maison de mon voisin parce que refuser d’y participer n’a aucun effet. Vous avez dû suivre les mêmes études que Sarkozy, vous savez celui qui, entre autres géniales intuitions, veut poursuivre pour assassinat même là où il n’y a pas eu de mort."

                            Pour le reste, si vous mettez effectivement le doigt sur les contradictions de l’occident, votre argumentation justifie le pire cynisme, ne faisant qu’inviter les gouvernants à le répeter infiniment, sur le mode de la réplique d’Eve sur le cambriolage. Parce que vous oubliez que c’est d’abord aux gouvernants de dénoncer les dictatures et de montrer l’exemple au peuple. Si les gouvernants n’accompagnent pas le mouvement citoyen sur ce point, il ne peut rien. Quand les français votent pour un Président qui, quelques jours avant d’être élu, dit  : "Moi au moins je ne sers pas la main de Poutine !!!!!!!!! " (ce qui au passage était d’une bêtise totale, sachant qu’il serait forcément amené à le faire dans ses futures fonctions) et "je serai le Président des droits de l’homme !!!!!!!! ", cela ne vous pose pas de problème quand l’homme une fois élu honore, comme aucun autre avant lui, Bongo, Déby, Poutine, Hu Jintao, bouteflika, Khadafi, and co, laissant les deux derniers insulter la France, sans aucune réaction...

                            Alors effectivement ça me pose un problème personnellement. peut-être pas à vous, mais comme disait l’écrivain JN Pancrazy : "il ne faut pas prendre ses insuffisances pour des vertus"...


                          • Fred 10 avril 2008 09:47

                             

                            J’ai dis "Comme des millions de Français généralement de gauche", je n’ai pas dis que vous étiez de gauche. En plus ce n’est pas une insulte d’être de gauche, je parlais juste d’un caractère commun.

                             

                            "Ce qui me fascine autant que ça m’effraie en revanche, c’est la belle constance avec laquelle notre pays se scinde et se droitise au point de vouloir définitivement mettre le Général de Gaulle dans le camp des pires tortionnaires soviétiques (- ;

                            Car enfin, de quoi s’agit-il ? Si souhaiter un minimum de respect des citoyens, de solidarité économique et de concurrence loyale, et considérer que le néo-libéralisme va à l’encontre du véritable capitalisme d’entrepreneurs - je suis chef d’une petite entreprise au passage - signifie être un dangereux gauchiste, cela signifie effectivement que je le suis, mais aussi que les seules valeurs qui restent à la droite sont le cynisme, l’écrasement systématique du plus faible, l’abandon absolu de toute égalité des chances dans une vraie reconnaissance du mérite et non seulement de la naissance et l’adoration du veau d’or... Rien de bien flatteur en fait. mais n’étant pas aussi bas de plafond, je sais combien des gens peu soupçonnable de gauchisme primaire ne parviennent pas à se reconnaître dans cette absence totale de valeur humaine."

                            Encore une fois je pense que l’on n’a pas du vivre dans le même pays. Ca fait un moment que les français sont individualistes. Le côté solidaire dont tout le monde parle et rêve n’existait que pendant les 30 glorieuses où tout allait bien, à partir du moment où les choses ont commencé à mal tourner le vrai côté des gens s’est révélé. Le Français n’est pas social, est-ce la faute du système qui déresponsabilise les gens de leurs voisins ou bien parce que les gens sont individualistes le système a du devenir social ? En tout cas, si vous voyagez dans des pays où le système est beaucoup moins social vous verrez que les gens eux le sont beaucoup plus.

                             

                            « Je sais parfaitement que le régime de Saddam a été porté à bout de bras et soutenu essentiellement par la France (et la gauche française) ET surtout LES USA (ce que vous omettez oubliant aussi qu’il s’agissait des mêmes néo-conservateurs Busho-Réganiens qui ont été faire la guerre ensuite) pour notamment faire rempart à l’Iran. Mais si la France a refusé de participer au conflit, ce n’est certes pas dans des considérations propres aux droits de l’homme, mais dans une analyse lucide conduisant à penser qu’une guerre engendrerait le chaos sans nom qui est effectivement de mise aujourd’hui ! Il ne s’agissait pas de défendre nos intérêts directs là-bas, sachant qu’à partir du moment où le conflit était inévitable du fait des américains, ceux-ci seraient condamnés. En revanche les américains ont bien changé de stratégie, non pas pour des motifs humains non plus, mais juste pour défendre les intérêts de Texaco et d’Halliburton. Mais c’est une autre histoire. »

                            La France avait peur de perdre ses contrats, point barre. Elle a pu mettre la cerise sur le gâteau en s’opposant à cette guerre débile mais ne vous faites pas d’illusion si la France n’avait eu aucun contrat avec Saddam elle aurait suivi les Américains. Après je n’ai jamais contesté le fait que les Américains étaient en Iraq pour des raisons économiques.

                             

                            « Pour le reste, si vous mettez effectivement le doigt sur les contradictions de l’occident, votre argumentation justifie le pire cynisme, ne faisant qu’inviter les gouvernants à le répeter infiniment, sur le mode de la réplique d’Eve sur le cambriolage. Parce que vous oubliez que c’est d’abord aux gouvernants de dénoncer les dictatures et de montrer l’exemple au peuple. Si les gouvernants n’accompagnent pas le mouvement citoyen sur ce point, il ne peut rien. Quand les français votent pour un Président qui, quelques jours avant d’être élu, dit : "Moi au moins je ne sers pas la main de Poutine !!!!!!!!! " (ce qui au passage était d’une bêtise totale, sachant qu’il serait forcément amené à le faire dans ses futures fonctions) et "je serai le Président des droits de l’homme !!!!!!!! ", cela ne vous pose pas de problème quand l’homme une fois élu honore, comme aucun autre avant lui, Bongo, Déby, Poutine, Hu Jintao, bouteflika, Khadafi, and co, laissant les deux derniers insulter la France, sans aucune réaction...

                            Alors effectivement ça me pose un problème personnellement. peut-être pas à vous, mais comme disait l’écrivain JN Pancrazy : "il ne faut pas prendre ses insuffisances pour des vertus"... »

                            Les gouvernements supportent les dictatures car ça permet à leurs entreprises de faire de l’argent. L’argent est fait en vendant les produits chez nous car nous les achetons. Regardez tout le monde se plaint de l’écologie et pointe les Américains du doigt ces gros pollueurs (ce qui est vrai) et aujourd’hui on apprend que depuis 1983 les Français ont augmenté la température moyenne de leur habitat de 19 à 21C alors que la température extérieure n’a cessé de monter et ils ont aussi augmenté leur consommation d’électricité de 85%. Et bien pour satisfaire cette demande, il faut aller chercher du gaz, de l’uranium et du pétrole et regardez quels sont les pays exportateurs de ces ressources. Les gens critiquent les dictatures mais ils seraient les premiers à se plaindre s’ils devaient payer leurs ressources encore plus chères.


                          • Eve 10 avril 2008 10:07

                            "Les gens critiquent les dictatures mais ils seraient les premiers à se plaindre s’ils devaient payer leurs ressources encore plus chères."

                            Vous faites beaucoup mieux : vous soutenez les dictatures pour ne pas prendre le risque de payer plus cher votre petit confort.

                            Il vous reste quand même à prouver que ça coûterait plus cher de ne pas les soutenir car je ne vois aucun argument de votre part, rien que des affirmations.


                          • Fred 10 avril 2008 19:23

                            "Vous faites beaucoup mieux : vous soutenez les dictatures pour ne pas prendre le risque de payer plus cher votre petit confort."

                             

                            Malheureusement, a travers l’achat de produit provenant des dictatures je participe effectivement au cercle mais au moins je ne fais pas l’hypocrite et je ne pretends pas defendre les droits de l’homme. Je n’ai pas besoin de faire semblant pour mieux dormir le soir.

                             

                             


                          • lolita lolita 9 avril 2008 15:04

                            C’est à se demander si Sarko n’est pas une taupe mise en place par les services secrets américains et les ong américaines pour lobotomiser la France.


                            • Emmanuel Reynaud Emmanuel Reynaud 9 avril 2008 22:50

                               Marrant, en voyant le titre, j’ai tout de suite pensé à Dupont... Aignan, qui a d’ailleurs récemment voté la motion de censure à propos de l’envoi de nouvelles troupes en Afganistan : http://www.ndatv.info/article-74-motion-de-censure-intervention-de-nda-sur-le-site-lemondefr.html


                              • Relka Wuyilu 16 avril 2008 12:06

                                Héhé... En fait, je n’y avais pas pensé en mettant le titre... Mais le titre précédant l’article, c’est au fur et à mesure de l’écriture que la figure de Dupont-Aignan m’est venue... Personnage étrange qui va bientôt devenir attachant de par ses postures sincères, mais pas toujours d’un modernisme flagrant, ni d’une terrible efficacité...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès