SARS-CoV-2, les Juifs et les Coiffeurs
J’attache (après mûres réflexions et, in fine, je « persiste et signe ») ce titre accrocheur à mon billet, non pas tellement pour que ce billet soit lu mais parce que, de plus en plus d’associations d’idées, de liens incroyables m’apparaissent au fur et à mesure que j’essaye d’évaluer, de jauger, de vivre, à ma petite échelle, l’expérience à laquelle, il me semble, nous sommes tous confrontés et/ou soumis depuis plus d’un an maintenant. Je pense surtout au façonnage insidieux de sens et de significations, c’est à dire à la fabrication de signes, fabrication induite elle-même par les « mesures Covid » et par leurs détournements fallacieux. Ce qui rejoint évidemment la notion de « fabrication du consentement » (selon Herman-Chomsky).
J’avais récemment invoqué une « Psy-Op »[1] au risque de me faire traiter de conspirationniste ... mais, à la réflexion, mon intuition du « Psy-Opsisme[2] en cours » est de moins en moins une intuition mais s’affirme comme un constat basé sur des faits, sur le fact-checking pour tout dire (en français) .....
Les premiers paragraphes de ce qui suit, peuvent paraître « frivoles ». Mais de l’énumération de « détails » émerge l’effroi de l’intentionnalité des diverses responsables des confinements et de leur mise en œuvre vicieuse. Il s’agit, selon moi, d’une question de système « complexifié » avec toute sa fractalité et son chaos programmé par des « individus » conscients. Ceux-ci prétendent que la conséquence et la cause sont intervertibles. A toutes les échelles il est constaté une homogénéité typique de la structure d’un déterminisme factice à long terme. Et l’impression est que ce n’est qu’un début, puisque « dorénavant, plus jamais rien ne sera désormais comme avant ». (+/- Macron ?). La nuit de cristal ne s’est pas faite en un jour !
- Jean-Luc Godard, dans le dialogue de « Une femme est une femme » (1964.) :
Lui : « Hitler voulait tuer tous les Juifs et tous les coiffeurs ».
Elle : « Pourquoi les coiffeurs ? »
Lui : « Mais oui, pourquoi les coiffeurs ? ».
- Didier Raoult, le 02/03/2015, dans « Le Point »[3] :
« Lorsque j'étais jeune, une mauvaise blague consistait à rapporter le faux programme d'un parti factice "on tuera tous les juifs et les coiffeurs". Immanquablement, ceci entraînait la question : pourquoi les coiffeurs ? »
Les payess harosh[4] des Juifs orthodoxes, le kesh des Sikhs[5], les tonsures des moines et des prêtres chrétiens, la perruque des Lords anglais, la tresse de l’enfance dans l’Egypte ancienne, les crêtes Iroquoises ou Punkies, la coupe Kim Il Sung des Coréens, les tresses et macarons « der Fräuleins », les cheveux fous d’Einstein et de Russell, Jeanne d’Arc au bûcher (de Dreyer)[6], les« femmes à boches » rasées (la tondue de Chartres[7] de Capra), la coupe à la « garçonne » des féministes de 1920 (merci Edward Bernays[8] ?), les Beatles et Skinheads, le crâne rasé des bagnards, la Marie-Madeleine et le lavement des pieds du Christ[9], le(a) vrai(e) –faux(sse) blond(e), les chignons blancs dans la nuque de nos grand-mères, Afros et Rastas, Tif et Tondu, les pleureuses africaines s’arrachant les cheveux couverts de cendres, etc., etc.
Paul Watzlawick disait : « On ne peut pas ne pas communiquer »[10]. La communication, essentielle à toute survie, s’établit entre un émetteur et un récepteur par un langage de signes, langage naturel et universel. Les codes de correspondance (Origine-Destination) ont été étudiés par les plus grands savants : sociologues, psychologues, mathématiciens, physiciens entre autre par Shannon qui a définit l’« entropie informationnelle » qui porte son nom.
Et donc, la coiffure, cet élément important, ce code de notre langage non verbal, se doit d’être mis sous l’éteignoir des contraintes invoquées et de la « distanciation sociale » imposée. Cette litanie, ci-dessus, des « contraintes capillaires », mise en abyme avec les déportations et la Shoah pourrait paraître irrespectueuse en regard de la mort de 6 millions de Juifs. Mais si la mort des Juifs, des Tziganes, des homosexuels et autres asociaux avait été la stratégie nécessaire pour atteindre la pureté de la race aryenne, le stratagème sadique du confinement ne pourrait-il pas procéder du même principe de purification « sanitaire » de l’humanité. ? Pour en revenir à Shannon, les formes modernes de communication que sont les réseaux sociaux, connaissent à présent les censures étatiques, dignes de républiques bananières, censures étatiques « outsourcées » aux Gafam. La censure de la communication non verbale et de ses codes annonçait cette dérive.
La fermeture des salons de coiffures est une des premières mesures dictatoriales qui visent à supprimer les rituels ancestraux pour les remplacer par de nouvelles gesticulations : « gels hydro alcooliques » remplaçant l’eau bénite, « caddies » en tant que brancards des statues des Saints Patrons ....
Même les tenants des anciennes religions s’y mettent :
- « Une messe a été célébrée dimanche 18 avril 2021, à Berlin (Allemagne) pour saluer la mémoire des victimes du Covid-19 »[11]. Comme pour les victimes de la Shoa ?
- « Coronavirus : le pape François incite à la vaccination et fustige un négationnisme suicidaire »[12] (10/01/2021). Comme le négationnisme des révisionnistes ?
C’est encore Paul Watzlawick qui disait : « Seuls les dictateurs et la racaille du même acabit semblent être conscients de ce profond besoin ... de rituel ... et ne manquent jamais d’offrir ... de psuedo-rituels qui viennent servir leur fin scélérates »[13].
Ceci m’amène à faire référence à un couple de sociologues, Jean-Claude Paye et Tülay Umay, qui me semble assez intéressant à lire bien que d’un style assez ardu pour un citoyen lambda. Mais ce couple met en évidence les aspects implicites des techniques de confinement. En ce qui concerne le port du masque, je ne peux m’empêcher de citer (hors de contexte, inévitablement) les expressions employées dans leur article intitulé « Coronavirus : ceci n’est pas un masque »[14] : « L’obligation du port généralisé du masque .... est le passage à l’acte d’une sortie du Politique ». Ils parlent judicieusement de la « fabrique de la psychose » ... du « sans limite de temps » ... du « plus de distinction intérieur/extérieur » .......... d’« une absence de langue, une impossibilité de parler » ... d’« une fusion entre le dedans et le dehors » ... Ils disent : « Devenu « maître du temps[15], le virus incarne le seul Maître et la seule Loi, auxquels les individus doivent se soumettre volontairement »
Ceci me convainc que l’expropriation d’une partie de notre environnement physique est une atteinte consciente et fondamentale à ce qui il y a de plus profond dans notre être : au moins, la jouissance inconsciente et inaliénable d’un espace en trois dimensions. Il s’agit de brimer, non pas par l’obligation de rester à l’intérieur mais par l’interdiction de sortir, de franchir un mur : l’interdiction de percevoir autrement qu’en deux D, que sur nos smartphones et/ou tablettes, qu’en télétravail, en téléphonie et/ou en télévision .... l’interdiction de ne pas saliver, conformément à Pavlov, à l’étiquette de la boîte de corned-beef quoi qu’en soit le contenu, l’étiquette faisant « preuve[16] » .... (Cfr Cloaca de Wim Delvoye [17])
J’avais déjà évoqué le caractère d’acculturation des mesures interdisant les rituels des funérailles et autres cérémonies liées aux devoirs et à l’effectuation psychologique et gestuelle des deuils[18]. Il en est de même pour les rituels de mariages à propos desquels il semble bien que certaines décisions ont dû être reportées à la demande de la communauté juive pour laquelle le nombre de personnes nécessaires pour la validation du mariage traditionnel dépassait le nombre maximum décrété .....
Après les coiffeurs on peut aborder la musique, pour en venir à l’interdiction justement de « faire » de la musique .... Comble de déculturation, malhonnêteté vicieuse de l’intention de socio-psychopathes de nos décideurs, parce que :
“Every melody declares to us that the past can be there without being remebered, the future without being foreknown” [19]
« Chaque mélodie nous rend claire que le passé peut être là sans devoir être remémoré, le futur sans être prévu » (traduction personnelle)
Le temps, ce mystère dont justement Saint Augustin disait : »
« Si tu me demandes si je sais ce qu’est le temps, je te répondrai : oui !. Si tu me demandes de te dire ce qu’est le temps, je te dirai : je ne sais pas. ! »
Et maintenant il ne « leur » restait plus que le temps à s’« accaparer » à « se le privatiser » et c’est réussi ... Un certain homme politique d’origine italienne, oubliant son compatriote Leonardo Da Vinci, Elio Di Rupo[20], aurait dit :« C’est le virus qui est le maître du temps ».
Cet « homonculus » tordu aurait-il paraphrasé « Sein und Zeit » de Martin Heidegger ? Ou bien, en bon perroquet, aurait-il emphasé, s’autosnobant, les célèbres, sinistres, honteux et macabres cris : « ¡Muera la inteligencia ! »,« ¡Viva la muerte ! » du général José Millán-Astray lors d'un discours de Miguel de Unamuno en 1936 à Madrid.
Or le, temps n’est-il pas ce qui reste pour vivre la liberté .... Bonjour Milgram, Searles, Bejerot[21] .... ?
Il n’est peut-être pas inutile en terminant de rappeler à propos de cet avenir qu’« ils » sont en train de se fabriquer, ce Köan [22] :
Un disciple demande au maître : « A quoi les maîtres d’autrefois ont-ils accédé lorsqu’ils ont atteint le stade ultime ? »
Long-Ya, le maître lui répond : « Ils étaient comme des voleurs pénétrant dans une maison vide ».
[1] Recension de « Ceci n’est pas un complot » (3)
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/recension-de-ceci-n-est-pas-un-231913
[2] https://www.strategic-culture.org/news/2021/04/12/mobilisation-politics-in-post-persuasion-era-what-it-means-for-geopolitics/
Mobilisation Politics in the Post-Persuasion Era–What It Means for Geopolitics (Alastair Crooke)
La psychologie comportementale et la « psychologie de l’influence
[3] https://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/didier-raoult-les-juifs-et-les-coiffeurs-02-03-2015-1909046_445.php
[7] https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/03/24/la-tondue-de-chartres-une-autre-histoire-derriere-l-image_5440539_3246.html
[9] Bible moralisée de Naples - Lavement des pieds du Christ par Marie-Madeleine (Lc 7, 38)
https://www.moleiro.com/fr/livres-bibliques/bible-moralisee-de-naples/miniatura/1622
[11] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/allemagne-un-hommage-rendu-aux-victimes-du-covid-19_4377283.html
[12] https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-le-pape-francois-fustige-un-negationnisme-suicidaire-face-au-vaccin-1610274695
[13] Dans : « Le langage du changement. Eléments de communication thérapeutique »
[15] https://www.lavenir.net/cnt/dmf20210318_01564851/elio-di-rupo-c-est-le-virus-qui-est-le-maitre-du-temps
[16] Cfr « Prova d’Orchestra » ellini
[19] Victor Zuckerkandl in « Sound and symbol »
[20] https://www.lavenir.net/cnt/dmf20210318_01564851/elio-di-rupo-c-est-le-virus-qui-est-le-maitre-du-temps
[21] Syndrome de Stockholm.
[22] Document public, décret faisant jurisprudence – Ecole Rinzaï de bouddhisme zen.
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