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Accueil du site > Tribune Libre > Sexualité, droit et démocratie

Sexualité, droit et démocratie

La loi Taubira et les débats qu'elle a provoqués auront au moins eu le mérite d’ouvrir les yeux de tous ceux qui, comme moi, considéraient que tout devait être mis en œuvre pour que le droit inaliénable de chacun à mener la vie sexuelle qu’il souhaite soit garanti, mais n’avaient pas une exacte conscience des véritables enjeux qui se cachaient derrière le Pacs et la reconnaissance publique du statut des partenaires homosexuels. Avec tous ceux qui s'opposent à l'affichage public d'une orientation sexuelle de nature privée, je revendique le droit d'être contre ce véritable changement de civilisation à l’œuvre depuis l’adoption du Pacs, sans faire l’objet des insultes et autres accusations injustifiées d’homophobie, d’ostracisme ou de passéisme dont tous les zélateurs de la pensée dominante nous abreuvent à longueur de tribunes et de commentaires sans répondre à aucun de nos arguments.

La sexualité, au sens biologique ou plus précisément physiologique du terme, est un ensemble de mécanismes ou de comportements ayant pour objet le rapprochement et l’union des sexes, pour moyens le désir ou le plaisir (et , chez l’être humain, le sentiment amoureux), et pour finalité la reproduction de l’espèce. En toute rigueur donc, lorsqu’elle est pratiquée par deux individus de même sexe, elle est une confusion des sens qui, prenant ses moyens pour une fin, la détourne de sa vocation biologique à perpétuer l’espèce, avec pour seule finalité la satisfaction d’un désir réciproque accompagné chez l’être humain d’un échange psycho-affectif qui fonde la relation amoureuse.

Sur le plan théorique ou conceptuel de la seule biologie, l’homosexualité est donc un dévoiement de la notion de sexualité, qui est détournée de sa vocation à assurer la reproduction de l’espèce, par confusion de ses moyens (amour, désir, plaisir) avec sa finalité. D’un point de vue purement rationnel, en dehors de toute considération à caractère moralisateur (physiologiquement parlant, l’homosexualité n’est ni bien ni mal, c’est juste une confusion des sens), le recours à la notion de sexualité pour désigner l’union de deux sexes identiques est seulement une confusion sur le sens de ce concept biologique essentiel pour la perpétuation des espèces, qui oublie sa finalité procréatrice. Stricto sensu, l’homosexualité est un détournement de la sexualité (et, chez l’être humain, de la relation amoureuse qui l’accompagne) de sa fonction biologique première consacrée au rapprochement des sexes et à la perpétuation de l’espèce.

Sur le plan humain en revanche, l’amour homosexuel est une liberté individuelle relevant de la vie privée et de l’intimité de chacun. Cette liberté imprescriptible doit être respectée sans aucune restriction autre que l’indispensable respect de celle du partenaire, ainsi que le respect absolu du caractère intime et privé des relations sexuelles. L’article 29 de la Déclaration universelle des droits de l’homme reconnaît en effet des limitations à l'exercice des droits et à la jouissance des libertés de chacun, que la loi doit établir « exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique ». On peut toujours discuter de ce que recouvre exactement l'expression « justes exigences de la morale », mais la relation homosexuelle qui confond les moyens de la sexualité (amour, désir, plaisir) avec sa finalité première (procréation), ne satisfait indiscutablement pas aux exigences de la morale telles qu’elles sont notamment enseignées dans la plupart des grandes religions. Or, chacun en démocratie doit être libre de considérer (liberté de conscience) que la relation homosexuelle dont la finalité ne peut être procréatrice est contraire à de justes exigences de la morale. Cela impose à la relation homosexuelle une discrétion d’ensemble, à laquelle la relation hétérosexuelle n’est tenue que dans la manifestation de ses moyens car la dimension sociale de sa finalité justifie qu’elle puisse être rendue publique pour organiser et soutenir le renouvellement des générations.

Sur le plan social enfin, la relation amoureuse entre deux partenaires de même sexe est donc tenue, en raison de la nature même de sa finalité exclusivement sentimentale et sexuelle, à une certaine discrétion afin de préserver l’intimité inhérente à toute relation sexuelle. Si la République n’a pas vocation à s’occuper de valeurs morales, elle doit néanmoins se préoccuper d’établir par la loi, comme l’y invite la Déclaration universelle des droits de l’homme, « les limitations à l'exercice des droits et à la jouissance des libertés auxquels chacun doit être soumis en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale  ». Les Principes fondamentaux reconnus par les lois de la République (PFRLR), qui ont valeur constitutionnelle, imposent de respecter la liberté de conscience de chacun et donc en particulier de tous ceux qui pensent que l’affichage public des pratiques amoureuses relevant de l’intimité de chacun ne satisfait pas aux justes exigences de la morale, et même tout simplement de ceux qui mettent la finalité biologique première de la sexualité parmi les justes exigences de la morale. Si elle doit impérativement respecter la sexualité de tous ses citoyens qui relève de la vie privée de chacun, la République, bien que résolument laïque, ne peut en aucun cas imposer à tous l’affichage public d’une sexualité ne satisfaisant pas aux exigences d’une morale enseignée par toutes les grandes religions représentées au sein de la société dont elle est censée être le ciment.

En particulier, aucune loi, dans l'esprit de la Déclaration universelle des droits de l'homme et le respect des principes à valeur constitutionnelle, ne peut institutionnaliser l’affichage public d’une relation amoureuse dont la finalité ne peut être que sexuelle. Sauf à reconnaître la vocation à fonder une famille de la relation homosexuelle, ce qui ne se peut que de manière artificielle (adoption ou procréation médicalement assistée), toute loi officialisant l'affichage public d'une telle relation ne peut donc être que contraire aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ayant valeur constitutionnelle. Ce n'est donc pas la loi Taubira qui aurait pu ou dû être invalidée par le Conseil constitutionnel, mais bien avant elle, la loi instaurant le Pacs, qui avait pour but de prendre en compte une partie des revendications des partenaires homosexuels aspirant à une reconnaissance publique de leur statut. Dans la mesure où les partenaires homosexuels n’avaient pas vocation à procréer et donc à fonder une famille, de simples contrats à caractère strictement privé auraient dû suffire à organiser leurs vies communes selon des modalités aussi variées, que la diversité des situations et des motivations qui amènent à décider de vivre en commun peut être vaste.

La loi Taubira qui a donné aux homosexuels un accès de principe à l’adoption en leur ouvrant le mariage est d’une certaine manière plus claire : elle reconnaît à la relation homosexuelle une vocation, certes artificielle mais néanmoins bien réelle, à fonder une famille. Compte tenu toutefois des difficultés inhérentes à l’adoption et du faible taux de satisfaction des demandes de candidats à l'adoption, cette vocation restera toujours dans ces conditions bien abstraite. Pour qu’elle puisse se traduire pleinement et concrètement dans les faits, il faudra très vite ouvrir aux homosexuels (hommes comme femmes) la procréation médicalement assistée.

Au-delà du fait que l’affichage public d’une relation amoureuse n’ayant pas vocation naturelle à favoriser le renouvellement des générations - qui conduit de facto à sortir une pratique amoureuse de la stricte intimité à laquelle devraient être tenues toutes les pratiques sexuelles - ne satisfait pas aux justes exigences de la morale la plus élémentaire, le Pacs a ainsi enclenché une machine infernale qui de mariage en PMA aboutira inéluctablement à l’instauration de la gestation pour autrui. Les mensonges qui ont émaillé ce processus infernal, ceux d’Élisabeth Guigou en 1998 devant la représentation nationale (« il n'est pas question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier… Je soutiens, comme de nombreux psychanalystes et psychiatres, qu'un enfant a besoin pour sa structuration psychique, sociale et relationnelle d'avoir face à lui pendant sa croissance un modèle de l'altérité sexuelle, un référent homme et un référent femme »), comme tous ceux des défenseurs de la loi Taubira qui refusent d’avouer l’issue inéluctable du mécanisme implacable qu’ils soutiennent, sont une insulte à la démocratie.

Le seul moyen d’enrayer le processus implacable et liberticide en cours, qui nous conduit tout droit au meilleur des mondes imaginé par Aldous Huxley, c’est de ne pas reconduire les politiciens qui l’ont enclenché, prolongé ou laissé passer, et les remplacer par de véritables hommes d’État suffisamment clairvoyants et courageux pour défaire ce Pacs dont l’inconstitutionnalité est à l’origine d’un déni de démocratie sans précédent qui nous enferme dans cette machine infernale impossible à stopper démocratiquement autrement qu’en s’attaquant à sa source. Compte-tenu du paysage politique actuel dans notre pays, j’ai bien peur malheureusement que ce moyen soit tout-à-fait hors de notre portée.

Ce constat bien pessimiste, mais malheureusement je le crois, plutôt réaliste, contredit en partie mes réflexions précédentes qui considéraient le Pacs comme un fait acquis et irréversible et tentaient, malgré tout et bien inutilement comme l’histoire nous l’a montré, de m'opposer à ceux qui voyaient dans le mariage pour tous une avancée en termes d’égalité et de liberté. J'étais probablement victime de cette propagande que je dénonçais pourtant dans un article précédent sur la dictature de la pensée dominante. Ce véritable terrorisme intellectuel m'empêchait sans doute inconsciemment de penser l'homosexualité dans tous ses aspects tant biologiques qu'humains, jusqu'à en tirer les conclusions qui s'imposent sur le plan social, sans craindre les accusations d'homophobie qu'une remise en cause du Pacs ne pouvaient manquer de faire redoubler (crainte de me brouiller durablement avec certains de mes proches, de mes amis ou de mes relations, qu'ils soient homosexuels ou non ?).


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42 réactions à cet article    


  • clercobscur 10 septembre 2013 10:34

    Bonjour,

    Votre réflexion est intéressante, j’adhère complètement à certains arguments (dictature de la pensée dominante), d’autres me gênent un peu plus, il est notamment regrettable que vous ne mettiez pas plus de distance entre religion et morale.

    Selon vous, le pacs a entraîné le mariage gay qui entrainera la pma et la gpa. Vous avez peut-être raison, sans doute même. Mais je n’aime pas cette façon de raisonnner, pas du tout. J’aime que l’on réponde à la question posée car on ne peut tout anticiper, et à trop vouloir anticiper on ne fait plus rien.

    J’étais favorable au pacs, et j’ai également été favorable au mariage gay, je me suis d’ailleurs à cette occasion retrouvé minoritaire au sein du parti politique auquel j’appartiens (DLR). Mais par contre, je suis comme vous fermement opposé à la pma et plus encore à la gpa.

    Je ne connais pas beaucoup d’homosexuels mais il me semble que la plupart n’ont aucunement l’intention de se marier, et encore moins d’avoir des enfants. Ce phénomène restera marginal et il parait très exagéré de parler de changement de civilisation. Je ne comprends toujours pas pourquoi cette question déchaine autant les passions, il ya tout de même des sujets autrement plus importants, je ne me souviens avoir vu des centaines de milliers de personnes dans la rue lorsque le traité de Lisbonne ou le TSCG ont été adoptés !


    • Francis BEAU Francis BEAU 11 septembre 2013 12:06

      Bonjour monsieur,


      Merci pour votre commentaire.

      Qu’entendez-vous par « mettre plus de distance entre religion et morale » ?

      Je ne crois pas en Dieu, évacuons donc la religion. Je n’aime pas beaucoup non plus la notion de morale qui est aussi difficile à définir que les notions de bien et de mal et dont le bien-fondé est toujours discutable lorsqu’il s’agit de l’imposer (les exigences de la morale dont nous parle la Déclaration universelle des droits de l’homme). Evacuons donc également la notion de morale, et préférons lui celle de « valeurs ». Je crois à un certain nombre de valeurs au premier rang desquelles je place la raison, puis l’amour de son prochain ou le respect d’autrui. Dire que ces dernières sont également partagées et élevées au rang de valeurs morales par la plupart des religions représentées au sein de la société française, n’est qu’un simple constat avec lequel il ne me semble pas nécessaire de prendre quelque distance que ce soit. Si j’y fais allusion, c’est en référence à l’article 29 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui s’appuie sur de « justes exigences de la morale ». De telles exigences, qui sont qualifiées de morales parce que le droit qui doit être précis ne peut s’en saisir avec la rigueur qui sied à la bonne application des lois, sont par nature bien floues et parfaitement discutables. C’est la raison pour laquelle il me semble que la République, dont la vocation n’est pas de dire la morale, mais qui est censée être le ciment de la société française doit tenir compte des exigences morales qui sont communes à l’ensemble des grandes religions représentées en son sein, afin de respecter l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

      Vous me dites que j’ai sans doute raison de considérer que le Pacs a entraîné le mariage gay, qui entraînera la PMA et la GPA, mais que vous n’aimez pas cette façon de raisonner.

      Si j’ai sans doute raison, c’est bien qu’il y a quelque raison à raisonner ainsi. On peut ne pas aimer un raisonnement (c’est souvent le cas lorsqu’il est inconciliable avec son intime conviction), mais il me semble difficile de condamner la raison en rejetant ses éclairages. Si vous êtes opposé à la PMA et à la GPA, il faut se rendre à la raison et tenter de stopper cet engrenage infernal en en démontant la logique. Pour stopper un rouleau compresseur, il vaut toujours mieux s’y prendre avant qu’il ne s’élance en anticipant. Si l’anticipation n’est pas toujours possible, je m’étonne tout de même qu’un gaulliste se refuse à le faire lorsque la raison l’y invite. Anticiper, ce n’est pas « ne rien faire », mais bien au contraire « faire en avance » afin de ne pas se laisser surprendre.

      Le « changement de civilisation », il est bien là, dans cet engrenage qui nous conduit tout droit à la GPA et au meilleur des mondes d’Huxley. Si vous reconnaissez que j’ai sans doute raison, vous devez comprendre pourquoi des centaines de milliers de personnes se mobilisent pour s’y opposer. Pour les avoir côtoyés à l’occasion de chaque grande manifestation, je peux vous assurer toutefois que la grande majorité d’entre eux n’étaient absolument pas déchaînés et qu’ils n’étaient mus par aucune passion, mais bien au contraire par une calme mais ferme détermination. Si déchaînement de passions il y a, celui-ci vient de l’autre camp, celui des partisans de la loi Taubira qui nous insultent en permanence en nous accusant d’homophobie. Pour s’en convaincre il suffit de lire un certain nombre de commentaires à cet article.

      Très cordialement,
      FB



    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 10 septembre 2013 11:40

      " l’homosexualité est donc un dévoiement de la notion de sexualité, qui est détournée de sa vocation à assurer la reproduction de l’espèce, par confusion de ses moyens (amour, désir, plaisir) avec sa finalité."

      Depuis la contraception, on peut en dire tout autant de l’hétérosexualté.


      • Brice Bartneski bartneski 10 septembre 2013 23:17

        C’est vous qui avez la phobie de votre propre sexe. N’inversez pas les rôles. Cet article est aussi idiot que d’avoir cru que la terre était plate. C’est de l’inquisition. Ce qui n’est pas comme moi est contre nature... gerbant.


      • Francis BEAU Francis BEAU 11 septembre 2013 12:24

        A Courouve


        Non, désolé, mais le fait de pouvoir faire l’amour sans nécessairement procréer ne change rien au fait que la sexualité a, d’un point de vue biologique, pour vocation première la reproduction de l’espèce par union d’un homme et une femme, même si ponctuellement, cette union peut être stérile. L’homosexualité qui n’a pas la faculté de procréer ne peut avoir en aucun cas pour vocation d’assurer la reproduction de l’espèce.

      • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 12:41
        @l’auteur
         
        C’est la rencontre entre un spermatozoïde et une ovule qui favorise la reproduction, pas l’hétérosexualité. La science a progressé sur ce point et la terre est ronde au cas où vous doutiez encore.

      • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 12:57
        @l’auteur
         
        De plus, déclarer que les homos n’ont pas la faculté à procréer est encore faux. Il n’y a que les individus stériles qui ne peuvent pas se reproduire par l’acte sexuel. Et d’ailleurs, que pensez vous de la stérilité ? Avoir des enfants artificiellement lorsqu’on est dans ce cas est la seule solution. Faut il le dénoncer comme étant contre nature ?

      • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 12:59

        Faut il dénoncer le mariage d’individus stériles ?


      • niberta 11 septembre 2013 14:04

        C’est exact, et ce détournement est la justification naturelle de l’homosexualité, n’oubliez que c’est de l’abondance de sa progéniture que l’humanité, et probablement toute forme de vie, à l’exception sans doute de bactérie hyper résistante, que cette humanité va disparaître de la terre en attendant de trouver refuge sur la planète Mars.


      • 雛罌粟 雛罌粟 8 octobre 2013 22:18

        F. Beau : « la sexualité a […] pour vocation première […] L’homosexualité […] ne peut avoir en aucun cas pour vocation »


        Vous vous défendez de croire en Dieu mais toute votre prose suinte la bondieuserie finaliste et la téléonomie. Vous ne croyez pas, mais vous reprenez sans vous en rendre compte toutes les conceptions religieuses d’un ordre établi, d’une nature qui « veut » telle chose et pas telle autre. On trouve le mot vocation pas moins de 8 fois dans votre article d’une insigne faiblesse !
        Une version bien plus brève aurait pu consister en cette seule phrase : je suis homophobe et vais tenter de rationnaliser la chose en noyant ça dans 1622 mots.

      • Nicolas_M bibou1324 10 septembre 2013 11:48

        La PMA est ouverte aux couples homosexuels depuis plus de 40 ans, et l’adoption depuis bien plus longtemps. La GPA a toujours été possible en France, du moment qu’elle s’effectuait dans un pays étranger (fuite de capitaux).


        Le mariage n’est pas un acte permettant de fonder une famille, cela n’a jamais été sa signification. Demandez aux seigneurs du moyen âge. Le mariage, c’est une alliance, permettant de conclure un accord entre 2 partis. Généralement, pour une meilleure position politique ou d’autres aspects financiers. Très rarement par amour. L’aspect « sexuel » n’est en rien lié au mariage, tout comme la procréation.

        Seul le mariage religieux réunit l’aspect fondation de famille / sexualité / union. Et encore ça dépend de la religion. Et le mariage religieux ne répond pas aux exigences de la république, par définition de la laïcité. Vous vous battez contre des moulins à vent.

        • Gnaffron 10 septembre 2013 13:06

          Mais que cet article est verbeux ! Quelle avalanche de phrase absconses et de tournures ampoulées.

          Pour ceux qui aurait la flemme de se farcir la prose amphigourique ci-dessus, je me fend d’un résumé synthétique de la thèse et de la démonstration de l’auteur. J’invite ce dernier par ailleurs à me corriger si je déforme son propos dans mon résumé. J’ai vocation à ne le commenter que par après.

          1. La sexualité homosexuelle ne conduit pas à la reproduction
          2. Seule la sexualité conduisant à la reproduction (combinée à des motivations d’ordre sentimentales) peut être comme une « vraie » sexualité (selon une définition issue de la biologie).
          3. Une sexualité qui ne satisfait pas à 2. en omettant le critère de la reproduction est un « détournement de la sexualité ».
          4. L’homosexualité est donc immorale.
          4.a A l’appui de 4., les doctrines religieuses des « grandes » religions.
          5. L’autorité publique est responsable de garantir les libertés individuelles.
          6. Celles-ci sont toutefois limitées selon différents critères, dont les justes exigences de la morale.
          6.a A l’appui de 6., la Déclaration Universelles des Droits de l’Homme.
          7. De 4. et 6., l’auteur déduit que l’autorité publique ne peut consacrer aucune reconnaissance d’une relation homosexuelle (pas de mariage, pas de PACS).
          8. De 4. et 6. aussi, l’autorité publique doit en outre veiller à limiter l’expression d’une relation homosexuelle (cette notion - l’expression - n’est pas définie) à un cadre strictement privé.

          Bon, fin du résumé, place au commentaire.

          On achoppe encore et toujours sur le même point, et le problème est que ce point est l’élément sur lequel se fonde toute votre démonstration.

          Vous n’arrivez visiblement pas à admettre que dans notre société contemporaine, l’idée qu’il n’y ait qu’une seule morale, dogmatique, intangible et définie par les cannons religieux est obsolète. Les « justes exigences de la morale » dont parle la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’est certainement pas la morale religieuse. Il s’agit d’un concept moins bien défini, car en constante évolution : la morale publique.

          Or celle-ci a malgré vos opinions évolué. L’exigence de la reproduction n’est plus un critère pertinent pour la moralité d’une sexualité, et ce depuis longtemps. Et si j’enlève ce point de votre démonstration, il n’en reste pas grand-chose.

          Vous soulignez - à juste titre - que la France est une république laïque. Ce qui me sidère est que dans la même phrase vous impliquez que cette même république est tenue à un maintien étroit d’interdits dont la justification provient d’une morale « religieuse ». Comment la flagrance de cette contradiction ne vous saute-t-elle pas aux yeux ?

          Quant à l’immoralité effective aux yeux de la religion des relations homosexuelles, je j’entrerai pas dans le débat, étant trop « extérieur » à l’affaire. je me borne à constater néanmoins que cette lecture ne fait pas l’unanimité parmi les croyants et et que d’aucuns remettent en cause l’absolu de vos déclarations.


          • Gnaffron 10 septembre 2013 15:17

            Toujours autant à coté de la plaque...

            Parce que que PERSONNE ne prétend que les homosexuels peuvent se reproduire (hors PMA, GPA mais c’est un autre débat). Y’en a marre de ces commentaires qui veulent me faire dire ce que je n’ai pas dit. C’est de la pauvre rhétorique de disqualification en voulant me prêter des propos absurdes.

            La condition de pouvoir se reproduire n’est plus un critère pertinent pour le mariage. Et encore moins à cause d’une morale qui condamnerait les unions infértiles. Soit parce que cette morale est religieuse, et ne concerne que les croyants (foutue laïcité, hein ?), soit parce que cette morale est obsolète. Aujourd’hui le fait de former un couple sans enfant n’est plus considéré comme une faute morale. J’espère que vous ne tombez pas trop des nues en lisant ça. Sinon, bienvenue en Réalité.

            Et de grâce, cessez avec votre « impose à tous ». Cette loi n’impose rien à personne. Elle crée un nouveau droit, n’enlève rien aux vôtres. Scoop : imposer au pays dans lequel vous vivez d’interdire le mariage homosexuel n’est pas un droit.


          • Francis BEAU Francis BEAU 11 septembre 2013 14:48

            Bonjour Gnaffron,


            J’adhère presque totalement à votre excellente synthèse, sauf sur un point (+ un oubli) qui réduit à néant votre argumentation. Comme vous m’y invitez fort aimablement, je corrige donc le point 4 sur le fond et sur la forme (son emplacement dans votre numérotation) ainsi que votre oubli :

            1. Sur le fond : L’homosexualité n’est pas pour moi une affaire de morale. Elle n’est ni bien ni mal, ni morale ni immorale, elle est seulement, d’un point de vue biologique, une confusion des sens. La morale enseignée par la plupart des grandes religions présentes au sein de la société française ne vient pas en appui d’un quelconque jugement moral de ma part, mais en complément d’une référence faite à « de justes exigences de la morale » par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

            2. Sur la forme : La référence à la morale ne peut donc se situer dans la logique de votre synthèse numérotée qu’après le point 6 (la référence aux « justes exigences de la morale » par la Déclaration universelle des droits de l’homme).

            3. L’oubli : Vous ne faites aucune allusion à un point qui est pour moi le plus important et concerne le respect du caractère intime et privé de toute relation sexuelle. L’affichage public d’une relation amoureuse ne se justifiant pas par sa vocation à favoriser le renouvellement des générations conduit de facto à sortir une pratique amoureuse de la stricte intimité à laquelle devraient être tenues toutes les pratiques sexuelles.

            Cela change tout :

            1. L’homosexualité n’est pas immorale en soi. Elle ne satisfait simplement pas aux exigences d’une morale enseignée par la plupart des religions pratiquées par bon nombre de Français.

            2. J’admets tout à fait l’idée (je la défends même) « qu’il n’y a pas qu’une seule morale, dogmatique, intangible et définie par les canons religieux » (pour votre information, je ne crois pas en Dieu et ce ne sont ni des canons religieux, ni une quelconque morale dogmatique qui me guident). Je ne sais donc pas au juste à quoi correspondent les « justes exigences de la morale » dont parle la Déclaration universelle des droits de l’homme, pas plus que vous ou que quiconque d’autre d’ailleurs. Comme vous le notez vous-même, le concept est bien mal défini, et même si l’on peut penser que les rédacteurs de ce texte avaient en 1948 une idée précise en tête, vous avez raison d’observer que la morale a sans aucun doute évolué depuis cette époque. C’est la raison pour laquelle, considérant comme vous que la morale n’est pas un concept bien défini, j’estime que ce n’est pas à la République de la dire et encore moins d’interdire quoi que ce soit en son nom.

            Si vous m’avez bien lu, mais j’en doute (sans doute le caractère « amphigourique » de ma prose), il ne s’agit pas d’interdire quelle que sexualité que ce soit, mais bien au contraire de respecter la liberté individuelle et imprescriptible de chacun à pratiquer la sexualité qu’il souhaite à condition que cela ait lieu dans le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme (respect des droits et libertés d’autrui, et exigences de la morale). Compte tenu de l’imprécision de sa formulation, il ne peut être question de la respecter à la lettre, mais plutôt dans son esprit. Pour ma part, je pense que respecter l’intimité des relations sexuelles d’une part, et d’autre part la liberté d’opinion de chacun en évitant à la loi de bafouer les convictions religieuses d’une bonne part de la population, est bien dans l’esprit de la Déclaration. C’est là mon opinion, que vous êtes parfaitement libre de ne pas partager mais que vous devez respecter en réfutant mes arguments, si vous la contestez, plutôt qu’en maniant l’invective.

            En particulier, je serais curieux de savoir ce que vous mettez dans la notion de « morale publique » à laquelle vous faites allusion. Quelles sont selon vous ces « justes exigences de la morale » que la Déclaration universelle des droits de l’homme pose en « limitations à l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés » auxquelles « chacun » doit « être soumis » ? Avez-vous des exemples à me donner ?

            Cordialement,
            FB


          • emmanuel muller emmanuel muller 10 septembre 2013 15:53

            tous ceux qui, comme moi, considéraient que tout devait être mis en œuvre pour que le droit inaliénable de chacun à mener la vie sexuelle qu’il souhaite soit garanti

            Question con : Y compris les pédophiles ?


            • sylvie 11 septembre 2013 21:11

              emmanuel, je confirme question effectivement très conne.


            • emmanuel muller emmanuel muller 12 septembre 2013 15:33

              Et oui, mais les mots ont un sens ...

              Le droit inaliénable de chacun à mener la vie sexuelle qu’il souhaite c’est déjà renier que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres (voir première réponse encore plus con que ma question).


            • soi même 10 septembre 2013 20:41
              Sexualité, droit , démocratie et progéniture !

              • Brice Bartneski bartneski 10 septembre 2013 23:11
                L’an 2250, les humains se reproduisent uniquement grâce à des FIV et des mères porteuses. 90 % de la population est homosexuelle et les hétéros sont discriminés et stigmatisés. Mais parmi cette population rare et malgré la répression dont ils sont victimes un couple hétéro réussi à concevoir et à mener à terme une grossesse naturelle ...
                 
                Introduction, si j’ose m’exprimer ainsi, issue d’un commentaire du site le Figaro suite à l’affirmation de Delon dans l’émission « c à vous » du 2 septembre 2013.
                 
                 Ces précisions étant établies, parlons du fond du sujet. L’homosexualité est-elle oui ou non contre-nature et surtout, allons-nous tous devoir devenir homosexuel, puisque c’est cela qui vous inquiète en ce moment, ainsi que l’islam, plutôt que vos acquis sociaux offerts en sacrifice à la finance.
                 
                 Pour ma part, je pense que l’homosexualité est toute aussi naturelle que tout autre sexualité. Pourquoi ? Parce qu’elle ne demande aucune adhésion ni volonté personnelle. C’est un acquis au même titre que l’hétérosexualité. On ne choisit pas. Vous avez choisi vous ?
                 
                 Pour y voir plus clair, observons la nature justement. Que voyons-nous ? De l’hétérosexualité partout ? Et les escargots, c’est pas naturel ? Et les bonobos qui règlent leur conflits par le sexe dans tous ses états (hétéro, homo, polygammie etc...), c’est pas naturel ? Et des chiens mâles qui se reniflent le trou de balle et passent à l’acte comme des chiennes en chaleur qui se se grimpent dessus, c’est pas la nature ? Alors c’est quoi ? L’oeuvre du diable ?
                 
                 Parce que Mr Delon, oh et puis merde au respect qu’on est censé lui devoir, ce con de Delon disais-je, aurait dû dire « c’est pas catholique » plutôt que « c’est pas naturel ».
                 
                 Parce que oui, l’homosexualité, c’est pas catholique. La pédophilie, faut voir, mais l’homosexualité, non. Attention, je n’ai pas dit que la pédophilie était une exclusivité des catholiques, mais quand même, le vatican traîne pas mal de casseroles à ce sujet, admettez le, ce que je condamne bien évidemment.
                 
                 Si Delon avait été musulman ou juif, il aurait pû dire la même chose. L’homosexualité n’est pas « religion ». Car c’est bien de cela dont il s’agit et non de mère nature.
                 
                 Bien sûr que l’homosexualité est naturelle. Sinon, d’où viendrait-elle ? D’une mode, comme dirait la connasse de Boutin qui baise en famille ? Alors si c’est une mode, elle existe depuis la nuit des temps, bien avant l’invention des religions. Maintenant, que ce soit contre la nature des hétéros, ça c’est une lapallissade au même titre que l’hétérosexualité est contre la nature des homos.
                 
                 Que ça vous plaise ou non, la nature est ce qu’elle est et je vous rappelle qu’il y a peu de temps, sur l’échelle humaine, les Africains étaient considérés comme des sous-humains dont la fonction naturelle était d’être exploitée par les blancs, race supérieure naturelle. Thèse que continue à défendre ardemment ce vieux con de Delon avec son non moins vieux con de copain Lepen.
                 
                 On n’est pas obligé d’aimer la nature cela dit. Chacun sa liberté d’aimer ou pas. Moi les homos, je les aime comme tout le monde. Oui, j’aime tout le monde même toi qui me déteste et qui est convaincu que je suis possédé. Vade retro sale anus... Vite, un exorciste !!!
                 
                 Passons au commentaire de cet internaute convaincu qu’un jour, si on laisse faire, on sera obligé de se tripoter le trou de balle en refoulant sa nature. Qu’est-ce que c’est que ce délire ? A moins de me faire violer, aucun homme ne touchera à mon troufignon d’hétéro mâle convaincu que je suis. Et même si ça arrive, ce n’est pas une raison pour que j’y prenne goût et que je renonce aux plaisirs d’un vagin acceuillant quitte à devenir hors la loi. Un conseil l’ami, si tu as peur de la sodomie, essaye. Tu verras que c’est pas si terrible que ça et c’est pas pour autant que tu n’aimeras plus les femmes, sombre crétin coincé du fion. La sodomie, c’est comme les araignées. Ca fait peur mais ça fait pas mal. Personnellement, un doigt de temps en temps pour stimuler ma prostate pendant une fellation, je ne dis pas non. Suis-je homo pour autant ? Demandez à ma femme avec qui nous avons conçu 5 magnifiques enfants, de façon tout à fait naturelle, à la missionnaire.
                 
                 Pour finir, ce gros con de Delon s’étant fait incendier en direct sur les réseaux sociaux, est revenu sur sa déclaration de peur d’être qualifié d’homophobe et de devoir sortir son chéquier pour payer une amende, en nous vomissant cet argument que les anti nous rabâchent à longueur de temps : « je ne suis pas homophobe, chacun fait ce qu’il veut mais il est hors de question de leurs confier des gosses ». Car bien entendu, ce vieux con de Delon confond homosexualité et pédophilie car il fût un temps où il était bon d’accuser systématiquement les homos de pédérastie, c’est à dire de pédophilie homosexuelle. Pédérastie qui donna le mot pédé, vous l’aurez compris. Et bien non, être homo ne veut pas dire pédophile et pédophile ne veut pas dire homo. Marc Dutrou ne collectionnait que les petites filles je vous le rappelle.
                 
                 En conclusion, les homos ne sont pas que des pédophiles et ne deviennent pas homo mais naissent ainsi, qu’on le veuille ou non. De plus, les homos peuvent être d’excellents « parents » , c’est à dire un papa et une maman car figurez-vous qu’eux aussi peuvent se reproduire de façon naturelle, un homme avec une femme, même si cela leur demande un petit effort de concentration et d’imagination. Ils peuvent aussi devenir parents de façon « artificielle » comme tout hétéro en passant par toutes les techniques légales et illégales. « artificielle » entre guillemets car il faudra toujours, jusqu’à preuve du contraire, une ovule produite par une femelle et un spermatozoïde produit par un mâle pour concevoir la vie que ce soit en bocal ou dans un utérus.
                 
                 Je suis triste de devoir passer du temps à expliquer cela à notre époque à cause d’une bande d’intégristes religieux qu’on appelle « la morale judéo-chrétienne » ou « la morale musulmane », plutôt que de défendre nos acquis sociaux. L’intégrisme doit être combattu. Commençons par les homophobes.
                 
                 Répétez après moi :
                 
                 Je suis naturel
                 
                 Tu es naturel
                 
                 Il est naturel
                 
                 Elle est naturelle
                 
                 Nous sommes naturels
                 
                 Vous êtes naturels
                 
                 Ils sont naturels
                 
                 Elles sont naturelles.
                 
                 
                 
                 Amour et paix,
                 
                 amen (« amen » voulant dire « merci »).

                • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 08:04

                  @axel de saint mauxe

                  Les idées reçues ont la vie dure... vous parlez de différence maintenant. L’auteur parle de déviance, de phobie, Delon parle de contre nature etc... Tous ces qualificatifs renvoient à l’homophobie soit dit en passant. Oui, c’est de l’homophobie de dire que les homos sont des malades mentaux. Cela dit, les homophobes ne me dérangent pas, pas plus que les racistes d’ailleurs pour des raisons de préservation des espèces humaines. Ce qui me dérange, c’est que vous êtes persuadé que votre sacro sainte morale religieuse soit une vérité absolue concernant votre pseudo normalité. Quand accepterez-vous que l’homosexualité n’est pas une sexualité différente mais une sexualité normale et que cette normalité ne se définit que par l’évidence de son existence depuis la nuit des temps comme tout autre sexualité ? Etes-vous donc endoctriné à ce point que vous ne changerez jamais d’avis comme les hébreux ayant condamnés Jésus pour des raisons préjugées ?


                  • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 08:32

                    « préservation des espèces humaines », je voulais dire « préservation des spécificités humaines », c’est à dire « préservation du pluralisme humain » chaque humain étant unique.


                  • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 08:18

                    Si comme moi, vous estimez que déclarer l’homosexualité comme étant je cite : « une déviance, une perversion, une anormalité, une contre nature, une phobie » est délictuel, alors je vous invite à vite le signaler en « plussant » ce commentaire et en cliquant sur « signaler un abus » sous les commentaires concernés. dommage que l’on ne puisse pas « signaler un abus » concernant l’article entier.


                    • gaijin gaijin 11 septembre 2013 12:00

                      délictuel ?
                      mais interdire la diffusion d’idées n’a jamais fonctionné .........
                      laisser s’exprimer une opinion permet de la combattre l’interdire revient a la rendre souterraine ce qui au final ne fait que la renforcer.


                    • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 12:11
                      Je suis d’accord avec vous mais lorsqu’il s’agit d’un bourrage de crâne en se fichant du cadre légal et insulter ses contradicteurs en dernier argument,, ce n’est plus exprimer des idées, c’est du totalitarisme.

                    • gaijin gaijin 11 septembre 2013 08:33

                      " ........pour finalité la reproduction de l’espèce. En toute rigueur donc, lorsqu’elle est pratiquée par deux individus de même sexe, elle est une confusion des sens qui, prenant ses moyens pour une fin, la détourne de sa vocation biologique à perpétuer l’espèce ......"
                      n’importe quoi il n’ y à pas de finalité a la sexualité car il n’ y a pas de finalité a l’ existence ( a moins de placer le débat sur le terrain religieux )

                      si vous croyez ce que vous énoncez vous êtes contre toute forme de contraception, et vous ne pratiquez l’acte sexuel que pour vous reproduire
                      si c’est le cas ok ça vous regarde mais ne vous donne pas le droit d’imposer vos choix aux autres


                      • Loup Rebel Loup Rebel 11 septembre 2013 08:39

                        dixit bartneski :

                        Pour ma part, je pense que l’homosexualité est toute aussi naturelle que toute autre sexualité.

                        Ben voyons ! La liste des tout autres sexualités est longue, en passant par la zoophilie, la pédophilie, la scatophilie, l’inceste, les addictions à la cyberpornographie, le fétichisme, le voyeurisme, l’exhibitionnisme, le viol en réunion, ... et j’en passe.

                        Vous n’avez pas choisi, dites-vous ? Pas facile en effet de faire le bon choix de sa perversion préférée parmi toutes celles qui sont disponibles sur le marché du sexe, plus celles qui restent à inventer.

                        C’est à se demander pourquoi DSK a été condamné

                        Bienvenu dans le monde des pervers sexuels, bartneski  smiley
                         


                        • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 09:07

                          Nous y sommes enfin. Vous confondez sexualité et pratique sexuelle. Il y a trois sexualités humaines. L’hétérosexualité (sexe opposé), l’homosexualité (sexe identique) et la bisexualité (sexe opposé et sexe identique).


                        • tf1Goupie 11 septembre 2013 13:49

                          La bissexualité relève de la pratique.

                          Mais bon, Bartneski est prêt à toutes les contorsions pour démontrer ses convictions.

                          Il est également prêt à dénoncer à la police ceux qui ont des idées qui ne lui plaisent pas.
                          Une belle ouverture d’esprit.
                          Il a tous les droits de s’ériger en défenseur de ce qui est le bien, il est une caution morale à lui tout seul ...


                        • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:20

                          @tf1

                          Je ne dénonce personne. Je recadre légalement, nuance. Ce n’est pas parce que vous êtes entre vous que vous pouvez bafouer la loi en toute impunité et que d’autres ne vous lisent pas. Et ce que vous écrivez est tellement, mais tellement entendu et archaïque que je n’essaie pas de vous faire changer d’avis, mais de vous faire taire. De plus, ma seule conviction est d’avoir des doutes. Ce dont je ne doute pas, c’est que vous, vous ne doutez de rien tellement vous êtes convaincus des bêtises profondément ancrées dans votre cervelle depuis tout petit. « Pas d’ça chez nous », « fais pas-ci, fais pas ça » c’est bien de chez vous n’est-ce pas ? Pour finir, la bisexualité n’est pas une pratique mais une sexualité à part entière. La pédophilie est une déviance, la sodomie est une pratique, votre connerie, un fait.


                        • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:34

                          @tf1

                          Et ce n’est pas vos idées différentes qui ne me plaisent pas, c’est la répétition hypnotique du discours homophobe. Si encore il y avait de nouvelles idées. Mais là, non. Même disque depuis toujours. Fatiguant.


                        • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:38

                          @tf1

                          En plus, ce harcèlement permanent depuis toujours vient d’une catégorie d’individus qui passe son temps à dénonce la dictature de la pensée unique et/ou dominante. Vous n’êtes plus crédible. Cherchez autre chose ou fermez là.


                        • tf1Goupie 11 septembre 2013 16:43

                          C’est plutôt l’accusation d’homophobie qui est fatiguante.

                          Et toi tu ne te gênes pas pour traiter les gens de cons (parce que c’est pas illégal ?).

                          Quand on est à ce niveau-là on n’a pas beaucoup de leçons à donner.
                          Alors ta bissexualité qui est une « sexualité à part entière » c’est du beau n’importe quoi ; tu es juste en train de réinventer la langue française pour te donner raison à tous les coups.

                          Bref t’es juste un pédophile antisémite qui s’ignore ; allez recadre-moi légalement branquignol !


                        • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:51

                          @tf1

                          ça y ’est, vous n’avez plus d’idées ? Oh oui oh oui, insultez moi.


                        • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:56

                          @tf1

                          Quand on a qu’un gros nerf à la place du cerveau on fait le contraire de ce qu’on doit faire. On met les poings avant les mots.


                        • Beauceron Fabien Bonaparte 11 septembre 2013 19:25

                          Pervers comme les refoulés de « droite » qui laissent des gigolos faire trois gosses à leur femme à leur place !


                        • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 09:27

                          @Loup Rebel

                          Vous rejetez en bloc l’idée même que des pratiques sexuelles puissent avoir lieu entre individus de même sexe. Moi ça ne me dérange pas car ça ne me concerne pas. Étonnant que vous vous sentiez concerné au point d’en faire tout un roman fantasmatique. Au fait, bravo pour votre « sexe culture », une vraie encyclopédie.

                          « Bienvenu dans le monde des pervers sexuels, bartneski »

                           Non merci, je ne fais pas partie de votre monde.


                          • frugeky 11 septembre 2013 09:42

                            Et une pipe entre un homme et une femme c’est un détournement de la sexualité puisque pas destiné à la reproduction. Donc ça choque la morale. Donc il faut l’interdire...la morale.


                            • Francis BEAU Francis BEAU 11 septembre 2013 14:54

                              Non. 


                              Surtout pas le vôtre qui m’a paru, contrairement à bien d’autres, frappé au coin du bon sens !

                            • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:27

                              C’est récurrent chez vous le thème de l’homosexualité. Une véritable obsession. Certains penseraient que vous êtes un homophobe qui s’ignore lorsque vous écrivez des propos répréhensibles en insistant sur le « dérèglement » mental des homos. Faites vous soigner mon vieux, votre état m’inquiète. Quant à Morvandiau « l’anti-tout », à part le censurer pour lui faire fermer sa gueule pleine de haine, c’est peine perdue. Cela dit, tout le monde sait qu’il est malheureux. Paix sur toi mon pauvre vieux.


                            • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 18:50
                               ???
                              À bout d’argument au point d’insulter et de fantasmer ? C’est quoi la suite, diffamation ? Dites nous à quoi vous pensez et comment vous parvenez à conclure que je ne suis pas qui je prétends être.

                            • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:30

                              @l’auteur

                              « frappé au coin du bon sens ! »

                              Votre bon sens n’est pas LE bon sens. Si être contredit vous dérange, ne publiez plus. De toute façon, vos discours sont délavés.


                              • Brice Bartneski bartneski 11 septembre 2013 16:42

                                @l’auteur

                                Comme quoi, on peut être ingénieur et diplomate et complètement figé dans ces tabous. C’est peut être votre côté « marin » qui vous a traumatisé. L’océan, l’air iodé, la houle, le mal du pays et hop, une petite faiblesse passagère et on se retrouve coincé dans les coursives par deux collègues en rut.. vous voulez qu’on en parle ?

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