• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Sortir des lamentations, entrer en résistance, voter

Sortir des lamentations, entrer en résistance, voter

La caisse de résonance médiatique se plaît à le marteler, nous nous complaisons à l’accréditer, le Parti socialiste n’est pas à la hauteur. Il est hagard, divisé, se perd en d’incessantes luttes intestines. Deux ou trois pachydermes survivants - mais si peu, en vérité - barrissent à qui mieux mieux pour empêcher l’inéluctable. Quelques éléphanteaux hésitent entre l’exigence de fidélité et le désir de monter en première ligne. Au coeur du vacarme, une princesse nubienne et son valet turbulent tentent tant bien que mal de cornaquer l’ensemble. etc. Lieu commun que cette manière de raconter l’histoire, et surtout de s’en émouvoir.

Il y a seulement une nasse institutionnelle dans laquelle tout ce beau monde se retrouve enfermé, un gouffre effarant dans lequel le camp des perdants à l’élection présidentielle ne peut manquer d’être collectivement précipité, un piège qui a beaucoup à voir avec l’excessive présidentialisation de la Cinquième République et dont la machine médiatique fait ses choux gras en l’amplifiant encore. Le raccourcissement de la durée du mandat présidentiel et la mise en place de ce calendrier court, faisant précéder l’élection des députés par celle du président de la République, ont renforcé la prééminence institutionnelle de ce dernier, l’ont révélée surtout, plus qu’ils n’en sont les responsables - ainsi qu’on l’entend trop souvent dire.

La Cinquième République n’a pas eu besoin de Lionel Jospin pour, accordant en réalité tous les pouvoirs - ou peut-être seulement trop - au président de la République, réduire le pouvoir législatif à pas beaucoup plus qu’une simple chambre d’enregistrement. Le président de la République est censé avoir un projet, une vision pour la France, les députés sont supposés être porteurs d’un programme de gouvernement, mis en oeuvre par un Premier ministre nommé par le président en tenant compte de la majorité parlementaire. la réalité, on le voit bien, est devenue toute autre : les candidats à la présidence - et Sarkozy consacre cette dérive naturelle de nos institutions - se présentent avec un programme de gouvernement. Elu, il ne reste plus au vainqueur qu’à en appeler à la cohérence du peuple afin qu’on lui donne Sa majorité présidentielle, transformant les législatives en une simple formalité, les électeurs se trouvant devant l’alternative confirmer ou bien se dédire. Le système majoritaire et sa vocation amplificatrice font le reste.

Ainsi, le camp des perdants à la présidentielle se retrouve dans la situation suivante : ils ont jeté toutes leurs forces dans la bataille présidentielle, présentant un programme de gouvernement qui a finalement été rejeté par le peuple. Non seulement alors ils savent que la pente naturelle les conduit à redoubler leur défaite, mais c’est avec ce même programme que chaque candidat à la députation se présente devant les électeurs. Quelle signification ont alors ces élections législatives ? Aucune et, de fait, l’électorat s’en trouve démobilisé et résigné. De même, les députés ne sont, de fait, plus porteurs de rien : 400 d’entre eux seront élus pour être les bénis oui-oui du président, les autres feront de la figuration.

Alors quoi ? Que faire ? D’abord comprendre que face à des institutions cul par-dessus tête, les leaders politiques de la gauche en général, et du Parti socialiste en particulier, n’ont guère d’espace politique pour se montrer reluisants, pris qu’ils sont dans un étau où d’un côté on leur reproche leurs divisions et où de l’autre on leur reprocherait davantage encore de se taire sur les raisons de la défaite - lesquelles sont nécessairement multiples autant qu’incertaines, et en lesquelles s’entrecroisent de nombreuses responsabilités à la fois collectives et individuelles. Inutile donc de gloser avec les médias sur leurs barrissements désordonnés.

Ensuite, il s’agit de continuer partout à parler du fond et à convaincre. Certes Ségolène Royal et son pacte présidentiel ne sont pas parvenus à emporter l’adhésion d’une majorité, ce n’est pas pour autant qu’il faut renier la personnalité de l’une ou le contenu de l’autre. Il sera temps bientôt de repenser tout cela, mais aujourd’hui des propositions fortes existent qui permettent de s’adresser aux Français. Chaque parti en France va à la rencontre des électeurs avec un programme, tant l’UMP que le PS, tant le Modem que les Verts ou le PCF. L’unité des socialistes, pour ne parler que d’eux - c’est sans doute que beaucoup dépend d’eux -, elle est là : 577 candidats porteurs chacun du même programme et des mêmes propositions.

Que faire avec ça ? En revenir à l’esprit des institutions et appeler les Français à se les réapproprier. Ils ont élu un président, soit. Au soir du 17 juin, celui-ci aura pour mission de nommer un Premier ministre qui définira et mettra en oeuvre une politique pour la France cohérente avec la majorité que les Français auront installée à l’Assemblée nationale. Les Français doivent entrer en rébellion, ne pas se laisser voler les élections législatives par un président qui voudrait un parlement godillot. Il faut en appeler à l’esprit de résistance démocratique d’un peuple qu’on cherche à déposséder de son pouvoir. Sa remobilisation en passe par là : le respect de nos institutions républicaines, qu’il sera par ailleurs nécessaire, on le comprend bien, de moderniser, la résistance à l’excès de présidentialisation, l’opposition démocratique aux tendances bonapartistes du nouveau président.


Moyenne des avis sur cet article :  3.47/5   (34 votes)




Réagissez à l'article

42 réactions à cet article    


  • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 14:14

    résistance, si je peux me permettre, viens de résister, ne pas se laisser faire, ne pas céder.

    votre connerie n’est sans doute pas pas fascisante, mais il est indubitable que votre « fascisant » est une énorme connerie, si je peux me permettre...


  • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 14:10

    en complément, je vous ajoute ici le permalien de l’article, sur mon blog, car j’y ai ajouté au-dessous, sur le même thème, une video réalisée par latelelibre.fr, extraits du discours de François Hollande au Zenith, le mardi 29 mai 2007 :

    http://sarkononmerci.fr/files/lamentations%20resistance%20vote.html

    ... pour ceux que ça intéresse, un très bon discours, avec le ton qu’il y faut.


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 1er juin 2007 14:41

      MON CHER DEDALUS

      Ceci est un marronnier : A chaque élection législative succédant à une élection présidentielle le camp du président dit qu’il faut être logique et confirmer son vote pour permettre au président de gouverner et le camp du perdant dit qu’il faut atténuer voire inverser le scrutin précédent .

      Une solution : faire les législatives avant les présidentielles et faire élire le président par l’assemblée . Ce pourrait s’appeler la septième république .

      Pour l’instant dans le cadre constitutionnel qui est le notre il faut que le président ait une majorité écrasante ou non en tout cas suffisante sinon cela consiste à inverser le sens du vote précédent en donner le vrai pouvoir au premier ministre issu de la nouvelle majorité .

      La conséquence , la cohabitation et l’immobilisme .

      Les français peuvent sembler versatiles mais il ne faudrait quand même pas exagérer dans le ridicule et compter sur un demi tour intellectuel en moins d’un mois .

      Voter socialiste aujourd’hui c’est renier son vote du six Mai , sauf évidemment pour ceux qui ont voté pour Ségolène ROYAL .

      Vive la république quand même .


      • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 15:28

        vous expliquez très bien la dérive démocratique à laquelle on assiste : les élections législatives ne peuvent avoir qu’un et un seul résultat dont la seule variation serait l’ampleur. pourquoi alors voter ? pourquoi alors parler de démocratie ?

        les élections législatives sont des, sinon les élections majeures de notre République : il s’agit que chacun se prononce sur la politique qui devra être menée en France pour les cinq prochaines années. c’est essentiel et éviter de sombrer avec la démocratie dans le piège institutionnel est que chacun se prononce sur cette question qui est la seule qui est posée : quel programme mettre en oeuvre ?

        la cohabitation porteuse d’immobilisme est un lieu commun, vide de sens ; la France a connu trois cohabitations, et les premiers ministres successifs de ces trois périodes, Chirac, Balladur et Jospin, ne sont pas resté immobiles en politique intérieur et d’importantes réformes ont été mises en oeuvre, et la voie de la France sur la scène internationale n’en a pas non plus été moins forte. il n’y eut chaque fois immobilisme que lors de la dernière année, c’est-à-dire celle précédent l’élection présidentielle, et chaque fois le premier ministre fut candidat et deux fois sur trois le président le fut également.

        en tout état de cause, le seul moyen de faire vivre la démocratie - et c’est vrai pour chaque élection - est de répondre à la question posée, en aucun cas à une autre. pour ces législatives, dans chaque circonscription, plusieurs candidats se présentent devant les électeurs porteurs d’un programme politique sur lequel chaque électeur est appelé à se prononcer.

        il ne s’agit pas de donner une majorité au président, pas plus qu’il ne s’agit de donner du poids à telle ou telle opposition. ces équilibres là seront éventuellement une conséquence du scrutin, ils n’en sont pas l’objet. chaque électeur est responsable de cela, garant de la vitalité démocratique du pays : il s’agit en premier lieu d’aller voter, en second lieu de répondre en conscience à la question qui est posée.


      • CAMBRONNE CAMBRONNE 1er juin 2007 15:35

        OK DEDALUS

        Merci pour cette belle démonstration de langue de bois .

        Vous n’êtes pas sortis de l’auberge au PS ! Discutailler et couper les cheveux en quatre vous savez faire et bien continuez .

        Bon courage .


      • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 16:07

        « il s’agit en premier lieu d’aller voter, en second lieu de répondre en conscience à la question qui est posée. »

        c’est ce que tu appelles « langue de bois » ? soit.

        mais si tu argumentais sur le fond, plutôt que de faire des énoncés gratuits, tu serais sans doute plus crédible. quoi que.


      • CAMBRONNE CAMBRONNE 1er juin 2007 17:25

        dedalus

        Argumenter sur le fond , Vous n’avez que cela à la bouche . Votre fond c’est quoi ?« Votez pour nous sinon les méchants vont faire rien qu’à vous nuire ».

        Vous êtes dans votre rôle OK mais c’est quand même de la langue de bois le reste ce n’est que de la dialectique .

        Vive la république quand même .


      • CAMBRONNE CAMBRONNE 1er juin 2007 17:29

        SALE TEMPS POUR LES MOUCHES


      • patrick patrick 1er juin 2007 17:29

        Cher Cambronne salut !

        Et oui la langue de bois est même proche de celle en béton !

        Un tour sur le blog de dedalus est interressant ! Même pas plus de fond là non plus !

        Le Fond existe t il au PS ? Non ça se saurait !

        salut et fraternité .


      • patrick patrick 1er juin 2007 17:34

        @ cambronne

        je propose la création du FLDS !

        Le Frond de Liberation des Dyptères Sodomisées ! il est grand temps de defendre ces pauvres mouches qui supportent les assauts repétés de prédateurs oranges, verts ou rouges !


      • La mouche du coche La mouche du coche 1er juin 2007 20:01

        Cambronne et Patrick,

        je trouve vos blagues extrêmement désagréables. smiley


      • patrick patrick 1er juin 2007 20:18

        mais non la mouche !

        aderez donc à mon association ...

        Bzzzz smiley


      • patrick patrick 1er juin 2007 20:19

        zut j’ai oublié un H


      • emmanuel 1er juin 2007 15:18

        Est-ce que vous vous etes demande : et si les Francais avaient elus Sarkosy pour le programme qu’il propose ? En quoi une confirmation legislative serait « un vol » et l’election d’un parlement « godillot » ?

        Le plus dur dans la democratie, c’est accepter qu’une majorite ne soit pas d’accord avec vous


        • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 15:35

          si les français décident les 10 et 17 avril de faire une majorité parlementaire favorable au programme de l’UMP, cela ne me pose aucun problème moral. je dis simplement qu’ils n’y sont pas contraints avant même que l’élection n’ait eu lieu et que faire semblant du contraire est une escroquerie et un coup porté à la démocratie.

          la réalité est simple : l’élection présidentielle et les élections législatives sont deux scrutins différents qui posent des questions différentes, parce que le Président de la République d’une part et le Parlement d’autre part ont deux fonctions institutionnelles différentes et séparées. deux scrutins pour deux questions : le premier est passé, le second est encore à venir et chaque fois le peuple est souverain.


        • LE CHAT LE CHAT 1er juin 2007 15:55

          @furtif

          je suis d’accord avec toi ; quelle tritesse pour les militants socialistes sincères d’être si piétrement représentés par ces éléphants gauche caviar bobos . Il faut que la vague bleue les emporte afin que puisse surgir une nouvelle génération . J’en causais hier soir avec des militants du modem , Ségolène , au moins elle a tenté de les remuer et de sauver les meubles , les autres auraient fait bien pire car ils suscitaient même pas l’envie ...


        • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 16:22

          vous êtes hors-sujet là, non ? mais je comprends qu’il ne soit pas très facile d’être centristes aujourd’hui que la mode est passée et que les réalités ont repris le dessus.

          pour ce qui est des questions sur les retraites, les licenciements, le pouvoir d’achat, le chômage, la santé, etc..., ce n’était pas mon sujet - même si j’ai dit que ce devait justement être l’objet de ses législatives - je vous renvoie vers :

          le programme du PS pour les législatives : http://hebdo.parti-socialiste.fr/2007/05/14/762/

          le programme des Verts : http://lesverts.fr/article.php3?id_article=3124

          le programme du PCF : http://www.pcf.fr/spip.php?mot242

          le programme de l’UMP : http://www.ump-legislatives2007.fr/index.php?section=texte-projet

          le programme du modem : bah j’ai rien trouvé, comme d’hab’ - il y a bien un avant-projet de l’UDF mais c’est l’UDF et c’est un avant-projet...

          le programme du FN : http://www.frontnational.com/doc_programme.php

          voilà, je ne disais pas autre chose : c’est sur cette base que les français sont appelés à se prononcer les 10 et 17 juin.


        • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 22:16

          vous savez lire ? prenez-vous le temps de le faire ?


        • patrick patrick 1er juin 2007 15:53

          je trouve plutôt inconvenant de parler de resistence et d’absence de démocratie !

          En quoi l’éléction présidentielle serait elle moins démocratique que les lmegislatives ? ce serait interressant de le savoir . Que je sache les élécteurs sont les mêmes et sauf cas local d’une personalité, je ne vois pas pourquoi l’orientation du vote en serait modifié .

          Il faut être logique dans la vie et je ne m’imagine pas les français se dejuger en votant contre la majorité de droite pas plus qu’en 81, ils n’ont voté differament aux legislatives.

          On fait un choix de programme, de société ou de personne et on assume son choix. au bout de 5 ans on rebat les cartes, et voilà tout .

          Personnellement je vais plus loin. Je trouve qu’il serait plus simple de voter en même temps , le même jour donc, pour le président et les députés comme d’ailleurs cela se fait aux USA. On gagnerait du temps et de la logique. En outre cela éviterait la tradi comèdie que nous vivons avec les états d’âmes des perdants.

          Vive la république aussi .

          patrick


          • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 16:32

            je crois que personne n’a dit que les présidentielles seraient moins démocratiques que les législatives.

            au contraire, j’ai dit que les législatives doivent l’être tout autant, ne pas être une simple formalité en prétendant qu’au fond puisque les français se sont déjà prononcés...

            j’ai dit aussi que, compte tenu de la proximité des deux scrutins, on peut s’attendre à ce que les mêmes fassent les mêmes choix. mais d’une part, justement , sur 44,5 millions d’inscrits, seuls 19 millions ont voté Sarkozy et je pense que les 25,5 millions ont encore toute liberté pour continuer de faire un choix contraire. d’autre part, une probabilité ne fait pas une élection : le soutenir serait nier la souveraineté du peuple.


          • patrick patrick 1er juin 2007 16:46

            @ dedalus

            je ne suis pas opposé à ce que vous ecrivez ci dessus.

            Je fais une remarque sur votre présentation du nombre de voix par rapport aux inscrits ; Il est probable que la participation aux legislatives soit tres inferieure à celle des présidentielle. Il est donc faux de comparer un score aux inscrits d’autan plus que la participation de 85 % est proche du record et que l’on peut donc conclure que les 15 % restant ne se sont guere interressés à la politique.

            Me donneriez vous votre avis sur un groupage des scrutins ?


          • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 17:01

            encoe une fois, même en terme de participation, les probabilités ne font pas un scrutin et la réalité est que près de 26 millions d’électeurs potentiels sur un total de près de 46 millions n’ont pas voté pour le programme de Sarkozy.

            entendons-nous bien, je ne remets en rien en cause la légitimité du nouveau président, son életion est incontestable, je dis que pour les législatives tout reste entre les mains des électeurs et en particulier entre celles des 56 % d’entre eux qui ne se sont pas prononcés pour le petit père des people.

            pour ce qui est de votre question sur la simultanéité des deux scrutins, cela correspondrait à une accentuation plus grave encore de la présidentialisation de la cinquième République. or je suis pour un régime à l’inverse plus parlementaire, une sixième république encore à construire afin d’en finir avec les dérives de la cinquième, cinquième République que le petit président va se charger de laminer plus encore - il a déjà commencé au mépris même de la Constitution (mais on sort là du sujet).


          • patrick patrick 1er juin 2007 17:25

            il est domage qu’a une question simple vous repondiez par des invectives et de la haine ou à tout le moins du mepris !

            ainsi va la gauche intolèrente et perclue de certitude sur sa detention de la vérité et de la morale !

            ma question ne supposait pas une réponse autre qu’un simple avis qu’il est inutile d’appuiyer sur des considérations de personne !

            dérisoire .


          • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 20:05

            « invectives », « haine », « considération sur la personne » : vous faites probablement des copier-coller de vos commentaires et vous êtes mélangé les pinceaux. sinon, je vois pas bien.

            je crois que tout le monde aura compris pourquoi vous parler de haine, elle sue dans vos propos et vous devez être bien malheureux pour en avoir autant en réserve. détendez-vous...


          • patrick patrick 1er juin 2007 20:16

            classique technique que la votre pour ne pas repondre.

            rassurez vous , je vais très bien et je suis heureux !

            Vous voyez bien que vous etes irritable pour un rien !

            allez, souriez donc un peu ! l’aigreur n’est pas bonne pour la santé et quand je lis votre blog, j’y vois la bile couler à grand flot.

            difficile de dialoguer avec vous n’est ce pas .


          • rafi2600 rafi2600 1er juin 2007 18:22

            C’est un peu ridicule.. ..Comme si le score des prochaines élections était automatique.

            Même si l’UMP l’emporte c’est bien parce que les gens seront aller voter donner leur avis. Ce n’est PAS automatique. C’est la démocratie. On demande aux gens leur avis et ils s’expriment (on espère) en connaissance de cause.

            Quand au fait d’instaurer un régime parlementaire. Ben disons que ce n’est pas nécessairement un gage d’efficacité. Mais néanmoins un peu de proportionnelle serait appréciable et appréciée mais il me semble que cela est au programme. Bref la démocratie risque d’être vive dans les années qui viennent : -)


            • patrick patrick 1er juin 2007 21:30

              ah calmos !

              nous voici une nouvelle fois d’accord !!


            • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 22:34

              bobo, semble être votre insulte la plus sérieuse. savez-vous de quoi vous parlez ? visiblement pas. j’ai entendu dire que la naissance du bobo comme repoussoir avait permis au beauf’ de relever un peu la tête.

              le bobo, bourgeois-bohème, est simplement quelqu’un qui par son travail se fait plus d’argent que la moyenne, qui en a conscience et qui n’en fait pas une fin en soi. il paie ses impôts avec plaisir, il continue d’habiter dans les quartiers populaires où il se sent bien, il ne sombre pas dans le signe extérieur de richesse. pour ma part, j’ai plus d’estime pour ce riche là que pour beaucoup d’autres qui s’en vont habiter Neuilly, dissimulent leur patrimoine au fisc, vont manger au Fouquet’s et partent en vacances sur un yacht de milliardaire. l’argent n’est pas sale, c’est ce qu’on en fait qui peut ne pas être reluisant - et il n’est point nécessaire d’en avoir beaucoup pour donner dans le mauvais goût et le tape à l’oeil, c’est-à-dire le mépris du plus pauvre que soit. mépris et arrogance plutôt que solidarité et responsabilité, en effet, nous ne partageons pas les mêmes valeurs.


            • moniroje moniroje 1er juin 2007 21:46

              Curieux comme les socialistes croient qu’ils sont le peuple français ; bel exemple que cette phrase :

              « Les Français doivent entrer en rébellion, ne pas se laisser voler les élections législatives par un président qui voudrait un parlement godillot. Il faut en appeler à l’esprit de résistance démocratique d’un peuple qu’on cherche à déposséder de son pouvoir... »

              Heu, il semble que la majorité des français ait voté Sarkozy ; donc logique que la plupart d’entre eux veuille donner à leur chef les moyens d’appliquer son programme et que celui-ci les mobilise. A moins que ceux qui ont voté Sarkozy ne soient pas des français ???

              Aveuglés par leur propre propagande, les socialistes continueront à faire une autoroute à Sarkozy. Va falloir attendre encore le contre-pouvoir nécessaire à notre démocratie.


              • Dedalus Dedalus 1er juin 2007 22:24

                « leur chef » : tout est dit !

                deux conceptions différentes de la démocratie. deux conceptions différentes de la République. deux conceptions différentes de la Nation.

                Bravo, vous avez en deux mots su dire beaucoup. mais vous en êtes-vous rendu compte ? et maintenant ? toujours pas ?...


              • Foudebassan Foudebassan 1er juin 2007 23:19

                @ Auteur,

                Vous et votre cheftaine, arrêtez de nous bassiner avec vos histoires de démocratie. Pourquoi dire qu’un parti qui reccueille une très large adhésion des Français est anti-démocratique ?

                C’est au contraire le signe d’une France rassemblée et solidaire.


                • moniroje moniroje 2 juin 2007 08:55

                  « Deux conceptions différentes de... » je ne suis pas d’accord. Il y a votre conception étalée en un article qui est débattue et mon avis ; que j’ai utilisé le mot chef qui semble trahir pour vous mon « je ne sais quoi » n’est que fallacieux ; je ne fais que décrire ce que je vois : un chef de file, de camp, de ce que vous voulez qui a eu la majorité des voix des français comme il y a un chef de l’opposition ainsi que le titre ce matin les médias en décrivant le rapt de cette position par Ségolène (qui aurait été probablement moins ouverte et plus autoritaire et moins agissante _ah si, pour elle, agir, c’est consulter et débattre_ que son rival gagnant).

                  Ma conception ne mérite pas votre bravo car elle est fort différente de ce que vous imaginez ; si je respecte la règle du jeu que Sarkozy élu par une majorité du peuple... français, reste logique avec ce jeu en voulant rafler les rênes, que Ségolène ou vous ou moi aurions fait pareil, je n’en rêve pas moins à un gouvernement d’avenir, anarchique s’il en est : ni Dieu, ni maître ! qu’un Parlement élu et représentatif de nous tous, gouverne et rende compte ; et, pour représenter notre pays à l’étranger, à l’instar des Anglais, aurions notre reine mais élue pour un quinquennat afin qu’elle soit toujours accorte. Je sais, cette conception est légère mais vous m’obligez à l’avouer pour vous montrer les limites de votre lucidité stimulée par le mot chef ; un peu plus de réflexion et un peu moins d’emportement ajusteront mieux votre tir sur la cible.

                  Toutefois, je salue le titre de votre article : oui, citoyens, votez pour défendre vos intérêts ; entrez en résistance contre une hégémonie qui peut virer à la tyrannie ; et sortez des lamentations : virez la gauche-caviar qui s’accroche à son rêve de régner à nouveau, virez Ségolène qui a consulté le peuple et n’a sorti aucun programme, faites un peu de ménage, mettez des jeunes, des sortis de la banlieue, des beurs, des ... enfin, regardez comment ils font les gagnants, pour faire mieux et les battre la prochaine fois.


                  • CAMBRONNE CAMBRONNE 2 juin 2007 17:12

                    Salut Moniroje

                    Il ne fallait pas dire chef mais PATRON .Nous allons voter pour donner à notre patron la majorité dont il a besoin pour gouverner le pays .

                    Nous aurions pu dire MAITRE aussi ou MAITRESSE si nous avions voté pour madame Royal .

                    En un mot comme en cent ce type est un sodomisateur de diptères .

                    A bientôt et fraternité .


                  • Dedalus Dedalus 2 juin 2007 17:30

                    mépris balourd ou comprenette limitée, j’hésite encore. en tout cas, tu as le rire bien gras, Cambronne. ta chance, c’est que tu n’es pas seul avec ton handicap.


                  • 65beve 65beve 2 juin 2007 22:36

                    Attention , dedalus, Le discours du maitre déteint sur les valets. tu vas bientôt te faire traiter de racaille, de fraudeur et te faire Karchériser. A 53% contre 47%, on fait pas le poids !


                    • carmina carmina 3 juin 2007 18:04

                      Oui,Sarko a été elu démocratiquement,comme Hitler en 33 parfois le peuple se trompe et certains s’en rendent compte avant d’autres


                      • whiteh 3 juin 2007 19:37

                        Respectant le choix de mes compatriotes, sachez qu’il ne s’agit pour autant pas du mien. Suis je un mauvais perdant ?

                        Sans aucun doute ! La vue de notre nouveau « Napoléon » me sort par les yeux. La télévision d’état me fait Vomir, et ne parlons pas de ceux qui la dirige. Journaliste a la botte, quand plus aucun esprit critique ne pointe. Désinformation a outrance pour un magnifique résultat...

                        Le général a dit que les français étaient des moutons... Bien entendu. Et peu être pas seulement. Pour 53 % de 85 % se sont même des veaux.

                        Ou quand la bêtise n’a plus de limite. Et il faudrait que nous nous en réjouissions. Messieurs, non !

                        En effet, pour ma part, je suis rentré en résistance. Ceci étant dit, cela fait quelques années déjà que cela dure. Il n’est pas le président de tous les français. Il n’est déjà pas le mien et n’a qu’une infime chance de le devenir.

                        Mais il est sur qu’avec l’appareil d’état en place, ainsi que le Nazion propagandiste qui le dirige, cela n’est pas près de ce terminer. La poudre aux rêves est de retour. Décisions puantes a l’horizon. Il nous faudra bien résister. Le prix a payer risque d’en être dure.

                        Qui a parlé d’anti-Sarkozisme primaire. C’est vrai. Parfaitement revendiqué. Et oui ! Je pleur de voir mes compatriotes tomber dans un si gros panneaux.

                        A bientôt pour de nouvelles aventures. Whiteh


                        • vivelecentre 4 juin 2007 10:54

                          Legislative, le seul vote utile anti ump sera le vote socialiste !

                          Bayrou qui a surfé sur un vote utile anti sarko ( sur la base d’une hypothese deuxieme tour bayrou SArko qui lui aurait été favorable) devra en convenir

                          En effet, le meilleur moyen de resister a la vague bleue annonçée est de voter pour des candidats potentiellemnet gagnant

                          On vera si Bayrou a l’honneteté de le reconnaitre, lui qui a si bien su utiliser cet « argument » a son avantage au premier tour des presidentielles pour depasser son audiance habituel( entre 5 et 9% , qui correspond aux inttention de vote actuel du modem....)

                          Sinon, ce sera la confirmation que son aventure personnelle est plus importante à ses yeux que l’avenir du pays...


                          • laelia laelia 4 juin 2007 15:16

                            Bonjour à tous, Me permettez-vous seulement de noter plutôt la devise du Général Philippe Morillon : « Croire et Oser plutot que Subir »


                            • CAMBRONNE CAMBRONNE 4 juin 2007 17:26

                              BONSOIR A TOUS

                              Je viens de relire un peu les posts et je suis désolé de voir que notre ami DEDALUS n’a pas eu les lecteurs qu’il méritait .

                              Trop peu et trop cons .

                              Désolé Dedalus mais à mon age on ne se refait pas ; Je fus comme vous un jeune con et me voila devenu un vieux con .

                              Vive la république quand même .


                              • ploucminus 4 juin 2007 22:16

                                Belles réflexions sur une situation actuelle menée par des gens d’autrefois. Depuis 50 ans la politique eût du évoluer, elle ne l’a pas fait. Avait-elle les moyens de devenir plus gestionnaire pour le bien de tous ? Nous devrions aujourd’hui pouvoir dire oui et c’est un non que nous avons trouvé dans les urnes.

                                La seule raison de mener la politique aujourd’hui c’est de faire de l’argent avec le nombre d’électeurs annoncé. Il est temps d’amener toute les bonnes idées à la table de la République, que toutes et tous soient représentés. Les structures politiques actuelles n’ont de finalités que le désordre et la haine, le bien des français n’est plus pris en compte, je n’ai pas dit en charge.

                                Pour la rénovation, pour une VIe République.


                                • Thierry Doukhan 9 juin 2007 08:47

                                  L’enjeu des Législatives n’est pas politique (car de toute façon, l’UMP sera majoritaire) ; mais il reste un enjeu financier et médiatique. Car une victoire écrasante de l’UMP priverait les partis de l’opposition des ressources financières et de l’espace médiatique nécessaires pour permettre une alternance politique en 2012. Alors dimanche, il faudra voter pour l’opposition ; non pas pour espérer une cohabitation, mais pour éviter un deuxième mandat sarkoziste.

                                  Le détail sur http://jaipasvotesarko.over-blog.fr

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès