Souriez, vous êtes Supergrugés !
Et oui, quand vous entrez dans un supermarché, vous en ressortez supergrugés.
Consternant. Toutes ces pubs vantant les mérites de Leclerc, de Carrefour, d’Auchan, de Super U me sortent par les yeux. Que ce soit des pubs comparatives, ou bien Daniel Prévost vantant les petits suisses de Super U, l’objectif est le même : vider votre porte monnaie.
A ce propos, je me demande d’ailleurs comment Daniel Prévost, avec son CV, a pu accepter de prêter sa voix pour des pubs aussi mièvres. Vous me direz, chacun fait ce qu’il veut.
Un des rares avantages à faire ses courses dans les hyper reste le prix des matières basiques telles que le sucre, les huiles, le liquide vaisselle, le sopalin, les croquettes pour le toutou etc…
Pour le reste, c’est le désert.
Les viandes sont médiocres, les poissons et fruits de mer également, les plats cuisinés (cuisinés ?) insipides, les poulets à la broche indigestes, les charcuteries industrielles banales, et les fruits et légumes pas mûrs et hors de prix.
Et les gens en redemandent. Incroyable mais vrai. J’ai failli oublier les « délicieux » plats surgelés industriels. Lasagnes sauce boulettes, Saint Jacques sauce ketchup etc…
En fait, sous prétexte d’économies, on dépense plus dans un supermarché que chez les petits commerçants. D’une part, parce qu’on est tenté à chaque rayon d’acheter plus que nécessaire, mais en plus ils utilisent pas mal de techniques de vente. Je ne vais pas les énumérer toutes mais en voici quelques unes :
- Produits que l’on veut vendre à hauteur des yeux. A contrario, ceux qu’ils ne veulent pas vendre sont en bas des rayons.
- Produit élu saveur de l’année
- http://www.lexpress.fr/actualite/societe/elu-produit-de-l-annee-ce-macaron-qui-fait-vendre_745132.html
- http://fr.toluna.com/opinions/390692/Produit-Annee-label-arnaque.htm
- Tête de gondole. Produits que l’on veut pousser
- Rayons disposés selon un certain parcours etc…
Liste non exhaustive. Pour en revenir au label saveur de l’année, c’est une belle arnaque. Les produits ne sont en général pas meilleurs que d’autres, mais par contre ça dope les ventes et surtout ce n’est pas gratuit. Deux liens explicatifs ci-dessus.
Récemment on a vu fleurir les « scans », qui permettent aux gens de suivre leur addition. Ah oui ! Très important de suivre son addition au centime d’euro près. Pensez donc ma brave dame, dès fois qu’on dépenserait 20 centimes de plus ! Tu parles. Sous prétexte que le consommateur moyen va mieux contrôler ses dépenses avec se système. Sauf que c’est faux, puisque les gens achètent quand même sous le coup de l’impulsion. Et puis le slogan « Avec le scan, pas d’attente aux caisses » a enfoncé le clou rapidement.
Les dirigeants des grandes surfaces ont mis le paquet pour le lancer. Comme ils savent le faire. A grand renfort de panneaux publicitaires, prospectus, guichet ouvert avec une charmante blonde, carte gratuite, caisse spéciale scan pour éviter l’attente etc…Pas moyen de l’ignorer. Du coup, la mayonnaise à l’air de prendre.
Côté des producteurs, vendre aux hypermarchés, c’est l’angoisse. Ils sont étranglés de plus en plus. Coincé entre vendre ou ne pas vendre. Autrement dit, manger ou être mangé. Deux liens :
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3545
C’est paradoxal pour le consommateur. Les légumes, fruits, viandes, poissons très cher et très souvent hors de prix, alors que les producteurs vendent aux hyper de moins en moins cher.
Seuls les actionnaires jubilent. Café, pousse café, cigare…
Du coup, je me tourne de plus en plus vers les petits commerçants. Je redécouvre avec bonheur les étals des marchés, l’épicerie du coin, l’artisan boucher sur la place, avec qui il fait bon blaguer. Parce que côté blagues dans les hypermarchés, c’est plutôt coincé ou inexistant.
Surprise. Chez mon épicière, le kilo de Salers à 15€. Pas plus cher que chez Leclerc. Mais avec un goût incomparable. Et puis en discutant avec elle, j’apprends qu’elle torréfie son café, que la machine date de son père, et que c’est un pur arabica. Elle m’en offre même 250 grammes pour goûter. Il est excellent. Bien meilleur que les cafés bas de gamme des grandes enseignes. Prix : 3 € les 250gr.
J’en vois certains qui vont me dire qu’ils trouvent du café à 1,50€ chez Carrefour. Peut être, mais il est infect. Si vous voulez du café potable dans les grandes surfaces, il faut mettre au minimum 2,50€ les 250gr. La différence n’est pas si grande.
Et puis, quel plaisir de faire ses courses sur les marchés. Les fruits et légumes sont en général pas plus chers qu’ailleurs mais beaucoup plus mûrs et gouteux. L’ambiance est de plus bon enfant, convivial, et détendu. Le bonheur.
J’en ai marre de subventionner tous ces actionnaires qui ne pensent qu’à eux-mêmes et surtout pas au bien être du producteur et du consommateur. Les monopoles ont toujours été dangereux, car pas de concurrence. C’est bien là le drame.
Trop de petits commerçants ont disparu. Aidons ceux qui restent, car sinon nos villes, nos villages seront bien déserts. Il ne restera bientôt plus que des enseignes. Pas de surprise. Vous pourrez trouver un Gifi partout, mais un bon boucher, beaucoup moins sûr.
123 réactions à cet article
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Mr Dupont 9 août 2013 08:32Mr Clojéa
En mes vertes années , je me rappelle Gaston le mari de l’épicière de mon village qui , au volant de son vieux tacot partait s’approvisionner au marché de Fontainebleau (12km) 2 fois par semaine en fruits , légumes et petites cochonnailles
En hivers, dans le froid et le blizzard, il partait ; il partait en mission Gaston, l’âge venant ; 10 cm de neige, il partait plus
Pour les fins de mois difficiles, Mme Delhomel l’épicière acceptait un petit croume (1) pour passer le cap ; elle sortait alors un grand livre noir, à l’intérieur duquel s’alignaient les noms des infortunés du village
Mme Delhomel s’est éteinte, son épicerie aussi
« Bonjour Zoziau ; qu’est-que tu veux ? » ; elle m’appelait comme ça parce que j’étais toujours en train de siffler la dernière scie à la mode ( j’étais plein d’espoir en ce temps là)
Temps révolus à jamais
Aujourd’hui les épiciers se fournissent en se faisant livrer par les Hypers du canton, mais ils sont bien utiles même s’ils n’acceptent plus les croumes
(1 ) crédit
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Bonjour Mr Dupont : Merci pour ce témoignage. Heureusement il reste encore quelques épiciers (es) vaillants. Près de chez moi, une petite dame de 80 ans, toujours en activité. C’est elle qui me vend le Cantal délicieux, et un café hors pair.
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@ L’ auteurE, à touTEs
Il faut taxer les ROBOTS : http://lesazas.org/2013/08/03/il-faut-taxer-les-robots/Pensez-y en « faisant vos courses »VG Passeur cognitif à but non lucratif -
Mais à propos des commerçants, je me souviens aussi de ma mère qui pestait contre eux ( pas sur tous) car pour lui refiler les morceaux les moins bons et garder le meilleur pour ses bons clients plus fortunés, ça ils savaient faire. Du poisson et de la viande, sûrs que nous n’étions pas les meilleurs clients mais au moins pour le peu qu’on en mangeait, on aurait bien aimé etre bien servis.
Avec l’arrivée des super marchés, de ce côté là, il n’y avait plus ce favoritisme. -
Bonjour Clojéa,
Les supers ou hyper-marchés ne sont que la réponse à la boulimie de consommation des citoyens gavés à la pub télévisuelle. La qualité des produits n’est pas leurs priorités, leur unique but est une rentabilité exponentielle et sans limite de leurs bénéfices et pour cela, ils pressurent leurs fournisseurs, volent leurs clients avec de fausses promos et exploitent leurs employés avec des salaires de misère, des horaires décalés et aléatoires. Ils sont plus destructeurs d’emplois que créateurs. Aujourd’hui, c’est le petit commerçant, l’artisan, la PME locale qui sont la source de véritable valeur pour le pays, ils sont le tissu social et économique dont les régions ont besoin. La fermeture d’une bonne moitié de ses grandes surfaces permettrait de recréer beaucoup plus d’emplois que cela en détruirait et la qualité de vie des commerces et des consommateurs sans ressentirait. A nous citoyens de changer notre façon d’acheter et de consommer mais, quand on pense que certain s’ennuyant le weekend vont s’y promener, ce n’est pas gagné… Cordialement
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Salut Gabriel : Pas mieux. Merci d’avoir ajouté le salaire de misère des caissières. J’ai complètement oublié de le traiter dans mon billet. Un lien pour confirmer l’enfer :
http://www.lexpress.fr/actualite/economie/ma-vie-de-caissiere_488962.html
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Bonjour Gabriel
Comme Clojéa le signale , Auchan est le premier annonceur (plutôt en support audio et papier pour leur cas) Il n’y a donc aucune contradiction entre vos remarques, il s’agit en fait du même marché : nous. -
Pas loin de chez moi, à La Rochelle, vit une espèce de requin à la tête d’un intermarché. Il n’a de cesse de torturer ses plus proches concurrents y compris une petite association sociale qui distribue à bas prix des fruits et légumes le mercredi. Ce pauvre, enfin pas tant que cela d’ailleurs quand on voit son train de vie, type, refourgue sa merde à des prix honteux. Je ne regarde même pas son rayon charcuterie et traiteur, car vu le nombre de clients (rares ou peu fréquents), je me demande bien s’il jette la marchandise avariée ou si il y a de la remballe dans l’air. Donc je n’achète jamais ce qu’il remet sous blister. J’ignore si les services de l’hygiène vienne de temps en temps faire des contrôles mais je pense qu’ils pourraient affûter leurs crayons, surtout pour les eaux usées à l’arrière du magasin. Quant aux prix, j’imagine que la centrale intermarché doit lui laisser carte blanche, à croire qu’il prend les rochelais pour des américains
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Tout à fait d’accord avec cet article Clojéa !
Et voyez ce qu’un petit malin, en cheville avec la grande distribution et les grosses entreprises a trouvé pour nous faire acheter son bouquin et consommer plus.
(Ou un peu plus... car contrairement aux effets d’annonce diffusés dans les journaux du 20h, les français ont tous les jours un peu moins d’argent que le précédent dans leur porte-monnaie pour consommer...)
Donc, cette « trouvaille », parue en mars 2013, s’intitule : « Le guide des produits made in emplois » ou « comment consommer contre le chômage »... tout un programme !
http://www.decitre.fr/livres/le-guide-des-produits-made-in-emplois-9782867394850.html
Un beau titre, n’est-ce pas ? Pour un guide sensé faire de celui ou celle qui l’acquiert « un citoyen curieux ou un consommateur responsable », selon les mots de l’éditeur.
Comment ? En découvrant au fil des pages « Combien de familles vivent de mon achat ? »Quel est mon impact sur le nombre d’emplois en France ? « et, histoire de nous faire culpabiliser : »250 000 salariés affectés à la production de nos objets quotidiens, dont l’avenir dépend de nos choix d’achat« !!
Voilà, donc, pour lutter contre le chômage, c’est à nous - consommateurs avec un salaire en peau de chagrin, au chômage ou à la retraite c’est à dire au pain sec, qu’il reviendrait de consommer intelligent et solidaire !
J’en devine qui à ce stade, trouvent encore le »concept« sinon génial (wouah !), pour le moins intéressant... Et qui se disent : »je vais maintenir des emplois en France et qui sait, peut-être, contribuer à en créer, en achetant un petit guide qui me dira où faire mes emplettes pour obtenir ce merveilleux résultat« , ô combien solidaire et responsable !
Alors explications : premièrement, et contrairement à ce que laisse penser la couverture de cet opus (le packaging si cher aux publicitaires) et la présentation de l’éditeur, il ne s’agit pas de consommer exclusivement français , »car cela est impossible« , reconnaît bien volontiers notre auteur.
Non, dans une interview à LCI, le monsieur dit qu’il s’agit d’un classement des entreprises qu’elles que soit leur nationalité, américaines, chinoises ou coréennes, qui emploient le plus de salarié-e-s en France. Déduction logique : les plus grosses entreprises (en nombre de salariés mais aussi, comme c’est souvent le cas, pour le montant des bénéfices) se positionnent en tête de liste...
A qui fera-t—on croire que consommer telle ou telle grande marque va empêcher les fabriquants et leurs actionnaires de délocaliser et de licencier, si tel est leur intérêt financier ? Et si l’Etat n’intervient pas ?
Pour le prix »modique« de 22,80 €, vous aurez donc simultanément acheté : un guide qui vous vend du vent, de la solidarité bidon (pour vous donner bonne conscience ?) et un livret publicitaire pour vous pousser à la consommation des plus grande marques.
Enfin - sans rire - son »auteur« précise que : »acheter ce livre est bien plus efficace contre le chômage que n’importe quel tract ou manifestation" !!
Décidément le cynisme n’a plus de limites...
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Votre article est très intéressant mais met malheureusement en exergue un triste paradoxe de notre société : les citoyens voudraient plus de petits commerces alors que plus personne en France ne veut travailler 60 heures par semaine (c’est le prix minimum à payer pour être commerçant à son compte). Il faut aussi accepter de travailler le dimanche.
De même, quasiment personne n’incite ses enfants à devenir boulanger, boucher, cordonnier, quand la norme est de travailler 35h, du lundi au vendredi 17h... Et il ne faut surtout pas compter sur l’éducation nationale pour susciter des vocations, à l’heure où 80% d’une classe d’âge doit obtenir le sacro-saint baccalauréat.
Le problème majeur n’est sans doute pas les « méchants » hyper et super marchés. Nous parlerons plutôt pudiquement de crise des vocations. Aujourd’hui, les petits épiciers, fleuristes, bouchers et autres boulangers qui travaillent dur, réussissent en général à attirer et retenir leur clientèle.
Enfin, faut-il rappeler que la grande distribution s’est développé car les consommateurs avaient le sentiment de payer le prix fort chez les petits commerçants, et donc de se faire « gruger ».
Un brin paradoxal, vous disais-je !!!-
@ Kyko 44 : On rentre effectivement dans le domaine ou la majorité des gens sont des moutons, suivent les autres, et consomment mal. Dur comme fer, ils pensent faire des économies. Une de mes relations était tout fier de m’exhiber son ticket de chez Leclerc pour me montrer qu’ils s’étaient trompés de 2€. (En sa défaveur of course). Il a été râler et il est ressorti avec ses 2€ mais en plus avec un bon de réduction de 3€ à valoir sur ses prochains achats. Pour le récompenser de sa vigilance. C’est pas beau ça ?
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Ce n’était qu’« un sentiment » à l’époque du contrôle des prix (jusqu’au début des années 80) car les remises par rapport aux prix recommandés par les fabricants étaient très minimes mais maintenant, surtout en ce qui concerne les produits industriels c’est vrai !
Ce n’est pas de la faute des petits commerçants, mais des grossistes qui ont alors laisser les prix s’envoler. De leur coté les grandes surfaces n’ont pas eu besoin de faire d’effort mais juste de maintenir leurs prix (c’est la pub qui laisse à penser qu’ils font des efforts extraordinaires pour être moins chers.)Par contre en ce qui concerne les produits frais ça reste valable.
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Bonjour, Clojea.
Ce que vous décrivez est la réalité, mais la population française est accro aux supermarchés. Dans un article de mars 2011 intitulé « L’agonie commerciale des quartiers centraux dans les petites villes : l’exemple de Parthenay », je dénonçais les conséquences de ce comportement. Le problème est que les gens, par négligence ou par manque de temps, vont au plus commode et s’accoutument par conséquent à une qualité médiocre. Et ce n’est pas fini : la multiplication des « Drive » leur permet désormais de ne faire qu’un passage éclair dans les hypermarchés sans même choisir un minimum les produits frais qu’ils consomment.
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Salut Fergus : Merci pour le lien. Quand vous dites ....les gens par négligence ou par manque de temps vont au plus commode... J’ajoute par stupidité. Car tel est bien le problème.
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Comme d’habitude, le français veut le beurre et l’argent du beurre, la crémière n’a qu’à bien se tenir.
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" le slogan « Avec le scan, pas d’attente aux caisses »
n’oublions pas par ailleurs que ça revient a vous faire faire gratuitement le travail d’une personne qui était payée ......
sans effet sur le prix des produits
beaucoup d’effets négatifs sur le chomage
beaucoup d’effets positifs sur les bénèfs de la boite ......pensez y la prochaine fois que vous serez en caisse .........
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Bonjour, Gaijin.
Vous avez raison, et le pire est que les personnes qui utilisent le « scan » sont parfois elles-mêmes sans travail comme j’ai pu le constater en discutant avec des utilisateurs de cet accessoire pourvoyeur de chômage !
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pour ma part dans un magasin ou il n’ y avait pas d’autre caisse ouverte je suis partis sans mes articles ( après avoir fait un scandale )
il faut sortir de la politique fiction proposée par nos zélites et passer au retour de l’exercice de la responsabilité individuelle -
Entièrement d’accord avec vous.
C’est une pratique dégueulasse et déloyale vis à vis des employés auxquels on vole le travail. Certains vous diront qu’il y a quand même une personne au bout pour s’assurer que tout va bien mais voir une personne assise à ne rien faire est purement scandaleux pour la personne elle-même qui se sent, à juste titre, inutile.
Lorsque je vais dans un supermarché, ce qui est heureusement assez rare, je passe systématiquement par une caisse « normale » car cela permet aux hôtesses de se sentir utiles même si je conçois qu’elles ont un métier difficile car rébarbatif. En plus, cela va à l’encontre des volontés des actionnaires, c’est du tout bon.
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@ gaijin : Exact. De toutes façons ce que met en place un Hyper à pour but d’engranger encore plus de bénefs.
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Les emplois de caissières ne sont pas des métiers, le problème c’est le travail, l’homme n’est pas né pour le travail, franchement, défendre un emploi comme celui de caissière, métier abrutissant, est-ce bien raisonnable ? le problème est que notre société génère des métiers stupides et inutiles, voire gravement préjudiciable, comme l’industrie de l’armement, la vérité c’est qu’une semaine de travail d’environ 10 heures serait largement suffisante, notre monde s’écroule par excès de travail, un monde où les gens s’adonnent à des activités dégradantes plutôt que de s’instruire et partager du temps avec des amis n’a aucun avenir, juste des cages avec des centaines de millions de poulets malades, les investissements les plus importants sont consacrés à notre propre destruction, la nature est bien faite, une espèce menaçante comme l’homme/femme à fait en sorte de pouvoir s’auto-anéantir.
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Bonsoir, Tinga.
Le métier de caissière (hôtesse de caisse !) n’est certes pas valorisant, mais c’est un job qui permet de vivre à bien des familles. Qui plus est, s’il est très stressant dans certains quartiers de Paris ou de Marseille, il n’en va pas de même dans les petites et moyennes villes de province où les caissières connaissent une partie de la clientèle et où les rapports entre les personnes sont nettement plus détendus. L’une de mes voisines de Morlaix, caissière au Géant, était plutôt contente de ce boulot !
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Fergus, vous n’avez pas tort, cela peut être une activité attrayante dans certains cas, mais en réalité ce que je conteste c’est le salariat, cette suractivité certes créative mais surtout destructrice, le super marché est tout à fait le reflet de cet état de chose, des milliers d’objets, conçus tout spécialement pour tomber en panne, pour que les ouvriers puissent continuer de travailler toute la journée, et les industriels s’enrichir un maximum.
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Sans compter que les machines sont souvent défaillantes donc ils sont dans l’obligation de mettre une technicienne pour pallier aux erreurs de la machine. Les clients aussi, sont saturés par cette robotisation mais dans les supérettes, peu de caissières sont à leurs caisses pour obliger les clients à aller vers les caisses automatiques
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« beaucoup d’effets négatifs sur le chomage » —> pas si sur, il faut bien les fabriquer ces scanners.
Sans oublier la maintenance, ni la personne qui surveille.En plus, pour avoir travailler en grande surface, je peux vous assurer qu’il vaut mieux des robots : ils ne sont pas sensible au condition de travail. -
« il faut bien les fabriquer ces scanners. »
Tout fait et les ouvriers chinois te remercient
Comme nous ne saurions piquer le travail des chinois il n’y a pas de maintenance, les douchettes à barres HS étant systématiquement remplacées par des neuves ! (D’ailleurs la plupart du temps elles ne se démontent pas.)
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« défendre un emploi comme celui de caissière, métier abrutissant, est-ce bien raisonnable ? »
il n’y a pas de sot métier .........
et c’est mieux que le RSA
travailler pour vivre est une activité normale
ce qui rend certains travaux abrutissants ce n’est pas le travail en lui même mais la façon dont il est organisé -
Autre problème : la boboïfication des centre-ville ne se fait pas au profit des petits commerçant traditionnels, mais des Carrefour City et des Monop qui prolifèrent. Seule la clientèle bourgeoise traditionnelle assure encore la survivance des bouchers, des poissonniers ou des cours des halles traditionnels, devenus trop chers pour les classes populaires et trop dispersés pour les bobos qui préfèrent passer leur temps libre aux terrasses des cafés branchés. Bref, le modèle traditionnel disparaît et nous sommes menacés par une situation à la britannique où les commerces traditionnels ont quasiment tous mis la clé sous la porte au profit d’enseignes comme Sainsbury.
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Et encore, je trouve qu’en comparant les prix, j’ai été étonné de constater que chez les petits bouchers et épiciers, les prix ne sont guère plus élevés que dans les Hypers. (A qualité égale bien entendu).
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Et sinon, vous avez aussi les marchés où on retrouve quand même un peu de convivialité et de qualité.
C’est notre pouvoir de consommateur d’acheter et de ne pas acheter. Dommage que beaucoup l’exercent sans y réfléchir et en pensant que l’industrialisation outrancière est une fatalité.
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Je ne peux qu’approuver.
Suite à une conférence de Christiant Jacquiaud sur les pratiques des grandes surfaces, j’ai décidé de les boycotter, il y a de cela environ 8 années maintenant. Avec une qualité de produits souvent bien meilleure, pour une dépense finalement à peine plus élevée, voir moindre selon les denrées dont il est question, je n’ai plus besoin de mettre les pieds dans ces antres du mal. Pour aider ceux qui souhaiteraient faire de même, je peux essayer de préciser où je me fournis :
* Nourriture : Biocoop ou autre épiceries bio, marchés de producteurs locaux, paniers paysans, éventuellement charcutier / boucher / traiteur s’il manque des choses entre les paniers et les marchés ;
* Équipement de la maison : quincaillerie, droguerie, boutiques spécialisées, disponibles en centre-ville ou proches
* Produits ménagers : biocoop/satoriz , voir confection moi-même
* Autre : il y a, de toutes les façons, encore toujours un commerce de centre-ville qui en vende. Que ce soit pour l’habillement (mais alors là, il est difficile de trouver du bio ou du fabriqué en France, mis à part sur internet), les rideaux, etc.Bref, se passer de grande surface, c’est possible, et pas forcément bien plus cher ! Ça aide en outre à se limiter au strict nécessaire et à ne pas gaspiller notre argent dans des objets futiles et inutiles.
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@ Gemini : J’approuve sans réserves. C’est exactement ce que je suis en train de faire et je constate que mes dépenses ne sont guère plus élevés qu’avant. Par contre au niveau qualité et convivialité, y’a pas photos.
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personnellement, je ne demande que ça de pouvoir commercer chez le peti commerçant ou le marché. Dans ma ville, il y a un projet de « marché permanent »...j’espère de tout coeur qu’il aboutira....par contre un bémol, toujours dans ma ville près de PAris, j’ai voulu faire le marché, au début émerveillé par les étals de produits frais, viande, poisson, légumes....les pris étaient si exorbitant que mon poisson est venu de chez picard, j’ai tenté la charcuterie sans me soucier des prix...au grand désarroi de mon porte monnaie.....
je suis à 200% pour le petit commerce, car les produits sont souvent bien meilleurs et le commerçant sympathique....mais pas à n’importe quel prix....
Si j’étais en province peut être que mon discours serait différent car là bas on peut trouver des commerçants à prix raisonnable....à paris c’est moins évident.-
Je vois que je suis pas le seul à l’avoir un peu amer sur les prix des petits commerçants et marché sur paris !
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Sur les marchés les prix sont très divers et vont du simple au triple, le simple étant généralement moins cher que le supermarché (pour les produits frais ; Pour les produits manufacturés les marchands de type bazar sont à éviter généralement mais les stands spécialisés souvent très bon marchés ou sinon haut de gamme, mais corrects en ce cas.) Les bons marchands se repèrent facilement : C’est là où il y a une grosse queue !
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Je ne suis pas complètement d’accord avec l’article.
De mon expérience personnelle, les marchés et petits commerçants c’est pas la panacée non plus. On en trouve de bons et pas trop chers mais j’ai surtout vu du cher voir très cher.
Je suis complètement d’accord que les grandes surfaces se gavent notamment sur les fruits et légumes, je ne les dédouane pas mais mon expérience des marchés et petits commerçants c’est pas le nirvana :
Je précise que je suis en région parisienne, ceci explique peu être cela.
-Bouchers : sont tous chers voir très chers. J’en ai trouvé un qui a une très bonne viande mais à 35 euros le Kg minimum ! Et ceux qui sont pas chers vendent de la merde...
-Les primeurs ou fruits et légumes de marché : ben désolé mais de ce que j’ai testé c’est la même merde que dans les hyper mais plus cher en prime.
-Fromages : j’ai déjà testé des commerçants qui vendaient du bon fromage mais au prix fort (saint nectaire ou cantal 5 à 8 fois plus cher qu’à Clermont-ferrand pour le même produit certes très bon mais bon réservé aux jours de fête). Je précise que je suis « natif » de Clermont-Ferrand
-Les enseignes bio : je suis entré 2 ou 3 fois dans des enseignes bio sur paris ou en banlieu, en voyant les prix, je suis sorti. 9 ou 10 euros le Kg de tomates désolé mais il y a de l’abus.
-Mon père va sur un marché sur Bourges où les légumes sont très bons mais très chers : c’est en gros 3 fois le prix des hyper.
Alors, il existe peu être des bonnes adresses accessibles niveaux prix car de mon expérience si on veut pas manger pour 500 euros par mois et par personne on est un peu obligé d’aller dans les hyper...
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Bonjour Ulysse. La région Parisienne est chère. C’est vrai. Tout y est plus cher, que ce soit les loyers, les horodateurs, la nourriture etc...
Mais essayez de trouver par exemple une Bio Coop. Les prix ne sont pas plus cher qu’en Hyper et il y en a pas mal dans Paris. J’ai testé à l’époque ou j’habitais dans la capitale -
Tout es plus cher certes mais tout de même quand on vend les tomates au prix de la viande il y a un pb quelque part je suis désolé.
Les coopératives bio, j’y jetterais un oeil mais à mon avis ils ont du monter les prix voyant les autres se gaver. De toute manière à Paris tout est avida dollard à mort les prix la plupart du temps ne se justifient pas, c’est juste que les gens sont plus gourmands qu’ailleurs.
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une épicerie ou un petit commerce se sert au même endroit que l’hyper. pareil pour le boucher, qui très souvent, vend la même viande un peu plus fraiche
pour le marché, il faut faire très attention. j’ai déjà vu un boucher vendre de la terrine avec de nombreux Exxx (l’étiquette n’était enlevé). il y a du bon, mais c’est rare et cher, voire très cher-
Ca dépend Foufouille de l’épicier et de l’endroit ou il se trouve. En grande ville c’est plus difficile pour lui de s’approvisionner. En campagne, plus facile.
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en campagne, c’est pareil. il ne va pas se fournir en direct, cela ferait trop de boulot. en plus la vente directe reste rare le plus souvent ou très cher, plus cher que l’hyper sans problème car l’agriculteur veur faire une marge de 6€/kg de viande
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« une épicerie ou un petit commerce se sert au même endroit que l’hyper »
FAUX ! L’hyper dispose d’une centrale d’achat, les autres dépendent de grossistes. (En général car pour les produits frais c’est plus compliqué que ça et les différences sont autres.)
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le café en grains est le meilleur. il suffit de lever les yeux a 1m90
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Pour une raison inconnue les grandes surfaces vendent peu de cafés en grains et en général c’est de la merde !
Pour trouver du bon café en grain il faut aller dans les boutiques spécialisés voire carrément chez un torréfacteur. On en trouve aussi dans les magasins bio, les boutiques de commerce équitable et parfois sur les marchés. -
les produits alimentaires sont horriblement cher ( 30% de plus qu’en Allemagne !!!!! ) ,
rien ne justifie ces prix trop elevés si ce n’est le monopole des 5 centrales d’achat dans notre pays !-
Exact Le Chat. L’inflation des produits de base en France est sans précédent. Les gouvernements veulent nous faire croire qu’il n’y a pas d’inflation, alors que c’est faux. Un kilo de cerises en saison à 8€ cherchez l’erreur. (52 Fr). Qui aurait acheté un kilo de cerises à 52 Fr ? Personne.
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Nestor 9 août 2013 14:18Salut tous ...
Salut Clojea ...
« Un kilo de cerises en saison à 8€ cherchez l’erreur. (52 Fr). Qui aurait acheté un kilo de cerises à 52 Fr ? Personne. »
Les cerises c’est pas toujours facile à ramasser, faut souvent déplacer l’échelle puis c’est dangereux ... En plus il faut les prendre avec la queue pour quelles soient présentables, faut aussi faire gaffe que les insectes ou oiseaux ne les aient pas esquintés puis faut faire gaffe aux abeilles, aux guêpes aux frelons. Franchement en prenant tout ça à compte en une heure on n’en ramasse pas temps que ça et en sachant que le smic et de 9.43 brut de l’heure celui qui vent ses cerises 8 euros le kilo sur le marché n’est pas spécialement un voleur ... C’est juste mon point de vu ...
Pour le reste c’est clair que les grandes surfaces comme il a été dit plus haut en plus de vendre souvent de la merde ont détruit un milieu où il y avait une cohésion enrichissante pour tous .
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@ Nestor : Peut être pour les cerises, mais le kilo d’abricot (souvent pas mur) à 4€, c’est pas mieux. (26 francs le kilo...)
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@Nestor
Vos arguments font parfaitement sens, cependant, les prix annoncés sont terriblement élevés.
Dans la région où j’habite (Loire), je peux acheter des cerises bio à 3,50 € le kg, et les cerises non bio chez les primeurs se vendent aux alentours de 2,80 € le kg, alors qu’ils ont exactement les même contraintes que vous mentionnez.
Si, pour les cerises des primeurs, je ne sais pas où elles sont ramassées, pour les cerises bio à 3,50 €, je sais qu’elles viennent bien de la Loire et je doute que le producteur qui me les vendent soit du genre à faire travailler du sans papier sans le payer, ni même à le payer au noir (je peux me tromper bien sûr, mais des quelques discussions que nous avons eu, il semble plutôt bien orienté — à gauche donc :p —, contrairement à nombre de paysans qui sont bien plus à droite :/).
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Nestor 10 août 2013 10:03Salut Gemini ...
"Vos arguments font parfaitement sens, cependant, les prix annoncés sont terriblement élevés ... Dans la région où j’habite (Loire), je peux acheter des cerises bio à 3,50 € le kg, et les cerises non bio chez les primeurs se vendent aux alentours de 2,80 € le kg, alors qu’ils ont exactement les même contraintes que vous mentionnez."
Alors là des cerises bio à 3.50 le kg c’est une chance, j’ai regardé sur le net ce que je pouvais trouver à ce niveau là, ben même le kg de cerise autre que bio est souvent plus élevé ...
Voilà ce que j’ai pu trouver → ici , là puis Les cours en grosse quantité ...Tu remarqueras que même en grosse quantité et non bio les cerises origine France calibrées à plus de 28 sont à 4.30 le kg ...
Si tu as des liens de cerises bio à 3.50 je veux bien voir. Je ne dis pas que tu fabulle, mais je demande à voir ...
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Buddha 9 août 2013 12:04Tout est plus simple.Dans un monde pseudo compétitif, je dis pseudo car tout est bien sur truqué maintenant des le départ, les gagnants ne participent même plus à la compétition d’ailleurs, ils laissent çà au petit ego qui rêve qu’il va devenir lui aussi très grand ego et très riche, ça s’appelle flatter l’ego.
La finance écrase tout ,mais laisse quelques petits se developper un peu, d’abord pour l’image du gars qui ne dors jamais et gagne un smic mais est content officiellement (quoique le commerçant est un gars en général très désagréable car il n’aime pas ce qu’il fait , il veut juste du pognon)...mais le jours ou ils sont une menace pour le gros, il disparaitra d’une façon ou d’une autre..les meilleurs petits arnaqueurs sont devenus les gros , mais la boite n’est plus la leur ,elle est la propriété de fonds d’investissement..
J’ai travaillé quelques années en vente en centrales d’achats....on y negocie des prix, des promos et des marges arrières ou différées..
en gros tout le monde achète au même prix....officiellement...sauf que en général les marges arrières et autres cadeaux sont engluées dans un brouillard épais..
Cela dit ,toute personne qui pense que la compétition est une bonne chose devrait se taire..après tout la compétition nous dit t’ on , amène le meilleur à gagner..donc ,nous avons sur cette planète les meilleurs partout forcément..donc la meilleure société, enfn bref le meilleur est partout...ça ne pourrait être mieux !
Personne que je connaisse de prés ou de loin comme ici ne remet la compétition en question...alors on a bien la société que l’on mérite... !!!
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@ Buddha : Sauf qu’on nous impose les règles sans pouvoir élever la voix. La compétitivité est une bonne chose, sauf si la machine s’emballe. Et c’est exactement depuis l’euro, ce qu’elle fait. Les actionnaires et financiers n’ont plus qu’un SEUL intérêt : Les bénéfices engrangés. C’est de pire en pire.
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Buddha 10 août 2013 10:27la compétitivité est une bonne chose dites vous.
Alors que devant vos yeux vous en voyez en les effets sur la planète , finalement avec cette simple phrase, vous venez de défendre le système que vous critiquez...
ainsi vous répétez très bien un des mantras favoris mis dans nos cerveaux depuis l’école...par les élites..
la compétition c’est bien...donc nous vivons le mieux possible, car on a forcement tous les meilleurs dans tous les domaines. Donc le monde est le mieux possible., tricheurs, voleurs , banquiers,politiques, guerres, et tout le reste...
comme la majorité vous n’avez jamais regardé les effets de la compétition mais ne faite que répéter une phrase clé de notre soumission...
Des gens perdent et sont pauvres, très pauvres et alors ? c’est çà aussi et paris tant d’autres effets désastreux la compétition et bien pire encore car la guerre n’est elle aussi qu’une forme de compétition.
Sans le savoir en soutenant la compétition vous êtes caution du système libéral comme la majorité,c’est a dire sans le savoir.
c’est un des arguments bidons vieux comme la propagande des voleurs qui dirigent et qui permets d’arriver à aberration que nous vivons..
Modérer la compétition est impossible,c’est un état d’esprit qui ne connait pas de limites,oh certes on peut s’illusionner bien sur, ..et n’en connaitra jamais..l’humain est dans une impasse totale et ne comprends toujours rien ..mais en allant vers le pire nous allons être forcé à un choix cornélien..vivre collectivement sans compétition ou disparaitre
Car là je n’ai même pas abordé le fonds du problème qui est l’origine de cette compétition dans nos cerveaux....et qui pour moi, je l’ai vu clairement ,n’est pas un phénomène naturel mais induit par le voleur du collectif, un des moyens de justifier le vol du collectif....La compétition élimine, est violente, etc on le voit depuis que l’histoire est ecrite, mais non rien à faire on continue.........le groupe soudé est intelligent..il n’y a pas un moyen unique de faire les choses....la compétition part de la multitude et finie elle avec le chiffre 1....
salutations....
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à Buddha : on ne s’est pas bien compris. Je parle ici de compétitivité honnête, pas des requins. S’il n’y a pas de compétition, rien ne se passe. Comment voulez vous avoir des Jeux Olympiques ou des courses de voitures sans compétition ?
Dans le commerce, c’est pareil. Un peu de challenge est bon, car cela oblige à se maintenir à un certain niveau.
On a tenu un restaurant il y a 15 ans dans une région ou il y en avait de bons. Du coup, cela incite à se surpasser. Voyez vous l’idée ?
Un monde ne peut pas être uniforme.
Par contre, la mondialisation n’est pas de la compétitivité, mais de l’écrasement par des trusts, ce qui n’est vraiment pas la même chose. -
Buddha 11 août 2013 11:23à Buddha : on ne s’est pas bien compris. Je parle ici de compétitivité honnête, pas des requins. S’il n’y a pas de compétition, rien ne se passe. Comment voulez vous avoir des Jeux Olympiques ou des courses de voitures sans compétition ?
Dans le commerce, c’est pareil. Un peu de challenge est bon, car cela oblige à se maintenir à un certain niveau.
On a tenu un restaurant il y a 15 ans dans une région ou il y en avait de bons. Du coup, cela incite à se surpasser. Voyez vous l’idée ?
Un monde ne peut pas être uniforme.
Par contre, la mondialisation n’est pas de la compétitivité, mais de l’écrasement par des trusts, ce qui n’est vraiment pas la même chose.- il n’y a pas de compétition honnête ,ça n’existe pas, il y a toujours triche, vol, violence, etc etc
- la compétition vise à éliminer les autres pour gagner .point barre
- Se surpasser, encore un mythe..vous ne voulez rien comprendre, la mondialisation est bien sur la compétition , c’en en même la ligne finale..mais là non plus vous voulez aveugle soit...
- être compétitif pour quoi faire ; mais bon sang regardez donc ou en est la planète...
- un monde ne peut pas être uniforme et bien si justement cela est aussi une conséquence de la compétition qui à force d’éliminer , amène l’uniformité que vous voyez partout..toutes les techniques simples qui marchaient sont éliminés au profit d’une industrie lourde et polluante etc etc, les cultures régionales aussi ..mais je crois que vous refuserez de voir cela ,car ce serait l’écroulement de tout un monde, et la fin de l’espoir que demain ça ira mieux, or ça ne va jamais mieux , ça aussi c’est un leurre , une illusion ..le mythe du meilleur et de la compétitivité ne profite que à 1% de la population ,d’ailleurs comme les religions ceci est de leur invention..car eux contrairement au « peuple » ont compris une chose ; ils ne rentrent pas dans la compétition et la laisse aux petits, car là haut eux ils coopèrent,et même leur guerres profitent encore aux même 1 % ...et ils ne participent pas à la compétition organisé pour le petit peuple..leur force vient de là...mais bon si même les opposants à l’empire sont pour le même système ,alors ils ont gagné ..cela fait d’ailleurs 10 000 ans ou plus que ça dure...mais apparemment ça ne semble pas suffisant...c’est globalement totalement désespérant....
cela dit il est impossible de se surpasser..regardez bien cette phrase,elle n’a aucun sens , encore un mythe pour que le bon travailleur se crève a la tache ....
salutations....
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@ Buddha : Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde.
Vous mélangez compétition et mondialisation. Regarder cela de plus près. La mondialisation est l’uniformité et la compétition honnête est en partie un des piments de la vie. Rien à voir avec le fait d’écraser son voisin. Il faut juste faire preuve d’humilité dans la compétition.
Deux compétiteurs dans le sport automobile par exemple vont lutter pour gagner, tout en se respectant l’un/l’autre.
Bien sur, on peut tomber sur un arriviste, mais il y a de tout en ce bas monde. -
"Par contre, la mondialisation n’est pas de la compétitivité, mais de l’écrasement par des trusts, ce qui n’est vraiment pas la même chose."
si. c’est de la compétition sans limite imposée. tu as achètes ton tee shirt a 20c en chine et tu le revend le prix que tu veut
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Ce qui me fait marrer c’est les promos en « gros », belle arnaque car quand on regarde le prix au litre ou au kilo il est souvent plus cher. Toujours vérifier...
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Exact Agafia. C’est de l’esbroufe, mais bien faite.
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escartefigue 9 août 2013 13:15Le plus désolant dans cette affaire on le voit en visitant les petites villes
des campagnes françaises . Rideaux tirés , boutiques closes , affiches placardéessur les devantures sont la vitrine de nos petits bourgs et aussi de centresurbains . Ce qui faisait l’ âme d’ un pays a été remplacé par la rapacité .Le plaisir de fabriquer du pain , de faire de jolies et bonnes pâtisseries ,le travail du charcutier , du droguiste connaissant son métier en conseillantle client , et beaucoup d’ autres métiers encore réunissait les gens quasi tous les jourset faisaient la conversation , il y avait une vie de quartier etc ...Disparu ...au profit des centres de profit .Leclerc pour parler de lui passe des quantités de pub à longueur d’ antenneet le gogol au cerveau disponible court acheter ce dont il n’ a pas besoindans ce qu’ il croit être indispensable à sa vie de con .Dont je fais partie puisqu’ on est pratiquement obligé d’ acheter dans des centres commerciaux puisque le petit commerce a réellement disparu ici dans ma petitecommune . .Tout ça pour construire des ronds-points .-
bonjour !
rond-point , que l’on appel également « pot de vin » cela veut dire quoi au juste pot de vin ? -
Cher les ronds point en plus. Dans ma commune, un nouveau rond point. 850 000€. Une bagatelle... Les BTP se sucrent, honteux...
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« Les BTP se sucrent, honteux... »
Oui mais là dedans il y a la part pour le maire (le parti du maire.)
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L’apparition des grandes surfaces a provoqué la disparition progressive des commerces de proximité. L’implantation de ces grandes surfaces s’est souvent faite aux moyens de montages financiers plus ou moins opaques, en achetant des terrains agricoles via des sociétés écran et ensuite en déclarant constructibles ces terrains. Dans un deuxième temps, la collectivité finance les routes d’accès, les ponts, les ronds point,… etc. La viabilisation, eau, électricité, tout à l’égout, sont également financés par nos impôts. Cela s’appelle une escroquerie.............
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Merci pour le lien Robert. Entièrement d’accord, c’est du racket en bande organisée.
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Les super/hyper, c’est moche, bruyant, mal aéré (souvent au fin fond de la galerie commerciale)
Seulement voilà, une bonne partie de notre population pense ne pas pouvoir s’en passer.. du fait de la différence des prix entre hypermarchés et épiceries... sauf qu’en y regardant de plus près soit l’expérience qui m’a amenée à travailler dans un tabac-épicerie et donc en dehors de la vente à effectuer l’étiquettage des produits après répercution sur ceux ci de la marge..
Je peux vous dire que celle ci est souvent démesurée sans aucune commune mesure avec les frais occasionnés (location des murs, charges etc..) et la marge conseillée..
D’ou l’effet serpent qui se mord la queue à savoir des prix rébarbatifs qui éloignent les clients vers les grandes surfaces = moins de clients = moins de chance d’avoir des ristournes sur la quantité..
En ce qui concerne les produits « saveurs de l’année »... tout est question de goût.. l’huile d’olive saveur de l’année ne correspondra pas à certains, l’huile d’olive étant comme le vin i(l faut tenir compte du cépage, de la terre....)
on trouve d’ailleurs des huiles à deux ou trois euros (mélanges d’huiles espagnoles, francaises, italiennes) des huiles un peu plus chères( olives de tunisies pressées sur place), puis le haut de gamme, produit en france avec des olives françaises (cela va jusqu’à une vingtaine d’euros la bouteille !)-
@ Loatse : Et bien pas tant que ça au niveau des marges, justement. J’habite dans le Lot. Mon épicière fait le kilo de Salers extra à 15€. Le 8 à 8 du coin, fait de la Tome de l’Aubrac à 11€ le kilo, et du brebis à 15€.
En regardant chez Leclerc, le kilo de Cantal pas bon, qui pique, est à 13€. Le Salers est au même prix et moins bon.
Désolé mais entre un Salers goûteux et un Cantal/Salers qui pique, le choix est vite fait.
Quand aux produits élus saveurs de l’année, bof j’en ai goûté. Pas le souvenir que ça m’ait transcendé. Par contre, pour rentrer dans le giron des produits susceptibles d’être élu saveur de l’année, il faut casquer et cher.
Voir le lien dans mon article -
Hélas Clojéa, on ne se nourrit pas que de fromage et de café (si bon sot il)...
cela dit, il est possible comme je le fais de varier.. la lessive et les produits d’entretien au supermarché, la viande ou le poisson soit au semi grossiste soit au marché et les fruits et légumes chez ce petit fruitier qui a toujours du monde chez lui car sa marge est réduite au minimum.. il s’y retrouve bien sûr avec la quantité de client et la qualité du service.. (un poireau, cinq patates et un kilo d’’oranges moins chers qu’au supermarché (1,95 les maltaises à la place de 3, 90 au supermarché !) et en plus être servie comme une reine avec le sourire en prime (soit une cliente normale jadis)
Mais bon, si on enlève du panier de la « ménagère » toutes les saletés inutiles, les plats tous faits et les sodas, bonbons, gateaux (en dehors des occasions spéciales), on pourra sans peine supporter la différence avec un petit commercant à condition que celui ci n’ait pas les yeux plus gros que le ventre...
ce qui in fine, ne lui sera pas profitable..
J’aimerais tant voir revenir dans le paysage francais, les drogueries, épiceries, merceries, charcuteries, poisonneries, crémiers qui ont disparu au profit de ces temples de la consommation sans âme..et pleins d’attrape-gogo..(la vente par lot, les stratégies marketing qui vont font effectuer des kilomètres de marche sous les néons aveuglants pour.. un litre de lait..
Ne serait ce que pour faire revivre le coeur des villages.. ou l’on ne trouve plus que des banques et des pharmacies.. -
« une bonne partie de notre population pense ne pas pouvoir s’en passer.. »
Non c’est vrai : Le petit commerce a disparu de presque partout et là où il en reste il est impossible de se garer. Cette « bonne partie » habite tout simplement une banlieue (La majorité des gens actuellement.)
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ps : j’ai douvenir d’un produit (me rappele plus lequel par contre, mais alimentaire) marge conseillée à 1,5... que j’ai dû marger à 7 !
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Les marges ne sont plus réglementés en effet, restent les marges conseillées mais c’est une tromperie car les prix de gros ont aussi augmentés. Bref le petit commerce a été achevé dans les années 80, via des réformes signés par la gauche surtout consistant à ’’libérer’’ progressivement tous les prix !
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Sans compter les entrées de villes qui sont toutes devenues identiques et moches. Zone d’activités qu’ils appellent ça, toujours les mêmes enseignes.
Autour des ronds points-pots de vin, des hangars cotoyant d’autres hangars, les temples du consumérisme dégueulant leur daube made in china ou plutot RPC.
Faudrait faire sauter tout ça-
La ronde des Gifi, Halle aux vêtements, Gémo, Quick, Mac Do, Far’fouille, Bricorama, Décathlon etc... On connait d’avance toutes les banlieues de France et de Navarre. Pas de surprises.
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Les petits commerçants ne sont pas en reste sur les entubes :
exemple la boulangerie du village ou je réside, qui compte environ 2000 âmes, qui possède 2 autres boulangeries sur des communes voisines....
une ex employée m’a renvoyé le fait que les invendus sur tel point de vente, était relancés sur un des 2 autres points de vente, tartelettes aux fraises, patisseries à la crème etc .... le même produit mis en vente plusieurs fois en des lieux différents ....entre le 1er jour de vente et le dernier peut s’écouler 1 semaine et demi facile....
moult fois, le matin, de 9h à 12h, aucun croissant n’est disponible, et quand vous venez cherchez des croissants chauds (au beurre, bien sur ) pour la pt’ite famille, histoire de le déguster sur la terrasse au soleil avec un ptit kawa, bé là on vous propose ceux de la veille, la poche d’invendus......
quant au pain, n’en parlons pas : z’avez intérêt à avoir les dents costaudes.
résultat, ba j’achète mon pain au supermarché, paquet de 10 et hop au congel., et pour les croissants, ba ils furent troqués par une petite brioche faite maison quand c’est possible...
Quant à la convivialité de cette boulangerie ....non, mieux vaut ne pas en parler...
Tout ça pour dire que les petits commerçants ne sont pas à idéaliser...
y’en a qui abusent sur les prix, qui abusent sur la qualité de la marchandise, y’en a qui sont sympas comme des portes de prison....
pour peu qu’ils cumulent, et là, vous allez direct au supermarché du coin, en s’asseyant sur vos principes de faire vivre le commerce local
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ces boulangeries couleront comme d’autres. surtout avec des produits pas bon
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@ wakatanka : Sans idéaliser les petits commerçants, il faut quand même reconnaître que les bons produits sont plus disponibles chez les petits que chez les hyper.
Même un 8 à 8 est plus sympa qu’un Leclerc. Au moins dans un petit 8 à 8, ils vendent des produits locaux à des prix corrects. Près de chez moi, une tome du coin à 11€ le kilo. -
Ces cas particuliers ne permettent pas de généraliser. Bien sûr qu’il y a de nombreux mauvais petits commerçants également, des qui sont trop chers et qui margent trop, des qui vendent ou font de la mauvaise qualité, des qui ne savent pas ce que c’est que d’accueillir un client, etc. Il y a vraiment de tout. À l’inverse, il y en a de très bons, dont les prix sont raisonnables (c’est hélas le plus rare), dont l’accueil est à l’avenant de la qualité des produits, etc. À nous de bien les choisir.
Au contraire, dans les grandes surfaces, tout est uniforme, et plutôt en mal : toujours cher, toujours des escrocs, toujours des mauvaises pratiques, que ce soit vis-à-vis des fournisseurs ou des salariés.
Bref, tout n’est pas rose dans le petit commerce, loin de là, mais, par contre, tout est noir chez les grandes surfaces.
Le plus triste dans cette histoire, c’est que la plupart des français, toujours prompt à se plaindre du climat économique délétère de notre pays, ne comprenne pas qu’une partie de celui-ci est causé par leurs pratiques d’achat, et par le comportement des cinq grandes centrales d’achat envers leurs fournisseurs qui, on l’oublie souvent, sont au final une partie de nos employeurs.
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escartefigue 9 août 2013 15:27La vérité que certains commerçants font de la merde et ne savent pas dire bonjour , l’ autre vérité c’ est que dans toute la grande distri jamais personne ne te dit bonjour et du Nord au Sud et d’ Est en Ouest on te vend la même marchandise .
On a la vie que l’ on choisit , les villages morts , et la convivialité disparue .Continue à mettre ton pain au congel , les petits enfants de nos enfants mangeront tousdu Mac standart et les filles ressembleront à Madame Miranda exposée à la foire du Trône 325 kg .-
Je ne sais pas où vous vivez mais chez moi le marché et l’épicerie sont beaucoup plus cher que les supermarchés. Je vois mal d’ailleurs comment rivaliser avec des supermarchés qui se font livrer des produits de pays à bas coût alors que les produits locaux français sont fabriqués avec un smic à 9€ de l’heure.
Les supermarchés sont un beau symbole de la mondialisation et de la concurrence déloyale qu’elle nous impose. Malheureusement peu de gens seront prêt uniquement par principe à dépenser plus pour éviter les supermarchés et moi non plus d’ailleurs. Car je n’ai pas choisi ce système, on me l’impose. Les français ont accepté en entrant dans l’Europe cette mondialisation, ils ont craché sur la belle époque des années De Gaulle par referundum en 69, ont donné les pouvoir à Bruxelles avec Maastricht et Lisbonne qui ont ouvert notre pays au tiers monde. Maintenant vous culpabilisez les français qui se dirige vers les produits à bas coût ! Les français achèteront des produits en provenance des pays les moins cher car plus rien ne les en empêche.
Supprimer les limitations de vitesse sur la route et vous verrez que peu respecterons le 50 en ville. Mais qui sont les imbéciles ? Ceux qui ne respecte pas le 50 ou ceux qui supprime la limitation ?
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@ efzed : Je vous rejoins sur la mondialisation. Là ou je vous rejoins moins est sur la culpabilité du français. Chaque personne est responsable de ce qu’il fait. Le problème est le manque de goût chronique du français moyen.
Il ne faut pas oublier que la France pour Mac Do est le 1er chiffre d’affaire après les USA dans le monde. Au pays de la meilleure cuisine du monde, on croit rêver. Qui vient chez Mac Do ? Pas uniquement les jeunes, loin s’en faut.
Si la malbouffe et la consommation industrielle envahit notre pays, c’est bien la faute de pas mal de français. -
Votre critique des supermarchés me semble juste, mais pour ce qui est de l’alternative « petits commerçants », elle est loin d’être toujours aussi intéressante que vous le présentez.. ça dépendra beaucoup de là où vous habitez et de la chance que vous avez.
J’’habite en Ile de France et je peux vous assurer que vers chez moi, les petits commerçants sont souvent très très chers, pour une qualité parfois meilleure que le supermarché, certes, mais pas toujours... il faut bien tomber.
Je pense aussi qu’il y a certainement plus de fraude chez les petits commerçants que dans les supermarchés très surveillés, même si ça reste minoritaire (genre le vendeur sur le marché qui vous vend des oeufs soit-disant de plein-air voire bio, bien disposés sur un tapis de paille pour faire genre, et quand vous lisez ce qui est écrit sur votre œuf, vous trouvez un code 3 d’élevage en batterie, ou dans un autre style, le produit présenté comme un produit artisanal local alors que c’est une camelote made in China.... oui oui, ça existe).
Moi, il y a autre chose qui me choque dans le système commercial dans lequel nous vivons, et dont les grandes surfaces sont très largement responsables : il y a un véritable dumping qui est fait en faveur des produits de basse qualité.
Les commerçants se battent comme des chiens pour proposer les produits les moins chers possible (dans tous les domaines : alimentaire, bricolage, habillement...). Du coup, ils acceptent de vendre ces produits avec des marges faibles qui très certainement ne couvrent pas leurs frais logistiques et commerciaux (genre la perceuse à 10 euros de leroymerlin ne doit pas générer plus de 2 euros de marge... avec ça , on ne va pas loin pour payer les km, la mise en rayon, le stockage, le passage en caisse, la gestion, etc...). Du coup, pour équilibrer les comptes, ils sont obligés de se rattraper sur les marges des produits plus hauts de gamme, par exemple, en appliquant une marge identique en pourcentage de la valeur du produit alors que le service offert et leurs coûts ne sont pas très différents que le produit leur coute 10 euros ou 100 euros (même poids, même encombrement...), et donc que la marge devrait être quasi identique en valeur absolue entre un produit bas et haut de gamme, et non en %.
Cela revient à faire sous-payer les produits bas de gamme, et donc à inciter les consommateurs à les acquérir, et sur-payer les produits haut de gamme, qui deviennent du coup encore plus chers qu’il devraient l’être (pas juste « plus chers » que le bas de gamme, mais « beaucoup beaucoup plus cher »).
Et ça, ça me casse les burnes ! Comme beaucoup, j’en ai marre des produits jetables, de mauvaise qualité. J’ai la chance d’avoir (pour le moment encore) une situation financière qui me permet d’envisager d’acheter un peu mieux, de monter un peu en gamme... mais tout en veillant à rester raisonnable car je ne roule pas sur l’or non plus... loin de là... sauf que ce système fait tout pour me rendre les produits de qualité inaccessibles... vendus comme des produits de luxe, avec des marges qui servent à couvrir les déficits que la magasin subit en vendant des produits premier prix moins cher que ce qu’ils ne leur coute, et pas à couvrir « raisonnablement » les frais de commercialisation juste du produit qui m’intéresse.
Est-ce que acheter un outil juste conçu pour durer et sécurisant, de la nourriture qui ne soit pas mauvaise pour la santé, des vêtements qui résistent à plus de 4 lavages est vraiment un luxe et méritent qu’on accepte de payer ces produits plus que leur juste valeur ? grrr.
avec cette politique, ils tirent tout le monde vers le bas.
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Il faut fixer les prix. Stop à la concurrence sur le prix !
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Bonjour Thomthom : Votre remarque est très judicieuse. Je partage votre point de vue concernant la sur consommation de produits jetables. C’est assez consternant, et je ne vois pas comment cette machine va s’arrêter, si tant est qu’elle s’arrête un jour.
Concernant l’Ile de France, il est vrai qu’elle reste une région chère. Je n’y habite plus depuis plus de 10 ans, et j’avoue qu’effectivement en Province, il est plus facile de trouver des petites échoppes sympa à des prix corrects. -
Ce que l’on doit pas perdre de vue, c’est toujours la loi du balancier à ce que l’on à affaire, et tôt où tard, il aura la compensation inverse, à nous de trouver la position médiane qui consiste à faire autrement..
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@ soi même : Une idée sur la position médiane ?
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Une possibilité est d’utilisé le principe des AMAPs, où cela Il existe des épiceries associatives qui proposent les mêmes produits que dans n’importe quel magasin, à 20 % du prix de vente habituel. L’ANDES regroupe ces épiceries solidaires partout en France et aide à leur création..
http://www.atelier-idf.org/consommateurs/alimentation/epiceries-solidaires/
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@ soi même : Je ne connaissais pas. Merci pour le lien. Une remarque, hormis en Ile de France je n’en vois pas ailleurs ?
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La concurrence n’abolit pas les monopoles.
Elle les rends plus massifs, c’est tout.
A un concours, il y en a toujours un qui gagne.
L’économie, ça ne peut être un concours.
Cela doit être le moyen d’orienter le travail à générer une société prospère pour tous.-
Le truc avec les petits commerçants c’est d’apprendre à les connaître. Savoir où trouver quoi ? quel épicier soigne quel produit ? de même sur les marchés. Ça prend du temps bien-sûr mais il est absurde de croire que bien s’alimenter puisse se faire sans donner un peu de sa personne !
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Une majorité de petits commerces tenus par des immigrés dans mon quartier choisissent en fruits et légumes la super promo au marché matinal, la qualité est catastrophique pour un prix avantageux, par-contre, olives préparées, fruits secs, etc... semblent d’un très bon rapport q/p, le même produit en bio devient quasi-inaccessible ! Selon la saison, le prix de certains produits frais bio où de culture intégrée peuvent descendre plus bas que tout le reste.
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Bonjour Tobor : Pas faux. Ca prend effectivement du temps de savoir ou trouver quoi. C’est vrai que quand on bosse beaucoup, la solution de facilité (et je ne jette pas la pierre à certains) est de s’engouffrer dans le Carrefour du coin. Mais on peut faire autrement et comme vous le soulignez il faut donner un peu de sa personne.
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Autre phénomène « grands magasins » dont l’article ne parle pas ; Les cartes de membre du club !
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...pour recevoir des timbres à collectionner, des réductions sur certains produits, des cadeaux, des soi-disant « avantages » destinés à fidéliser ! alors qu’en fait c’est un pas de plus vers le fichage généralisé qui assure une traçabilité individuelle et un « profil consommateur » en vue d’être mieux ciblé par la pub interne et de nourrir dans un commerce occulte les banques de données chères au marketing.
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Depuis plus de 10 ans je suis amené à refuser ces inscriptions dans pratiquement toutes les grandes surfaces où il m’arrive de passer. Je me justifie toujours bien fort :
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« Halala ! membre du club ?! Je ne viens pas ici pour jouer et gagner des cadeaux ! je viens faire quelques courses pour quelques produits choisis par une facilité et une économie qu’au fond je déplore. Je ne veux surtout pas me fidéliser ! »-
Ce que vous décrivez est la réalité, mais la population française est accro aux supermarchés...
Excellente remarque Fergus...
Surtout que dans des villes comme Sarlat, je prends l’exemple que j’ai sous les yeux, il devient impossible de pénétrer à moins de 500m en voiture.
J’avoue être un gros feignant, qui plus est, doublé de quelqu’un qui n’a pas que ça à faire à perdre 1 Heure pour acheter quatre bricoles, voir prendre un PV, alors je me rabat sur les parking de supermarché et... Le petit marché coopératif de producteurs de Carsac... Vous connaissez pas ?? Notre bon François y a traîné ses guêtres il y a quelques jours.
Les légumes de saison sont de bonne qualité et les prix identiques à la grande surface. Ca me choque quand même en sachant que la salade vendue à l’hyper est vendu avec un coef 10 à cause de l’emballage, du transport et tout le toutim, et là, direct du producteur au consommateur, c’est kif-kif.
Dans ce monde d’arnaqueurs, c’est le premier qui ban-e qui en-ule l’autre !!
Bon, j’ai l’avantage de donner mon fric au paysan du coin et d’avoir un produit (peut-être) un peu plus naturel. Faut voir, parce que les tracteurs avec les engrais et les sulfateuses, y’en a plein par ici aussi. Le « bio » poussé au 3 fois 15, c’est une spécialité...
Pour revenir aux grandes surfaces, la recherche des arnaques est devenue une de mes spécialités. Parfois, à vouloir trop en faire, les étiquetages véreux peuvent vous profiter. La caisse centrale me connaît bien, et je peux vous dire que je leur en fait de belles. Récemment, avec des bouteilles de vin vendues plus cher par carton de six qu’une erreur d’étiquetage en rayon, la loi disait que je devais avoir le meilleur prix... J’ai acheté deux cartons au prix du vrac, mal étiqueté, et du bon Bergerac à 1.65€ la bouteille, ça leur a fait mal au fondement...
J’adore les rouler quand je peux.
Mon jeux préféré : trouver dix arnaques à chaque séance de commissions. Croyez-moi si vous voulez, c’est facile avec un peu d’habitude. Et vite fait !!-
escartefigue 9 août 2013 22:28Pour dire plus , en 1972 je tenais une boulangerie à Mulhouse , le prix du pain
était taxé on avait un prix à tenir . le pain était à la portée de toutes les bourses .Bien qu’ étant contre les taxes en tout genre je trouvais équitable que chacun puisse trouver au meilleurs prix un bon pain de base . D’ autres pains dont le prix était libre étaient achetés par les clients ayant un pouvoir d’ achat plus grand . Et tous les produits de biscuiterie , pâtisserie étaient libres .Je trouve que c ’était une solution qui permettait à chacun selon ses moyensde faire ses courses .Ce genre de système devrait être réinstallé .Et le premier prix ne pas être une merde , mais du bon pain d’ artisan aimant son métier .-
Vous en avez marre du comportement de ces supermarché ? et vous faites quoi alors, vous boycottez vaguement, vous faites un peu de buzz vite oublié, mais au final vous ne pesez pas un kopek face à ces lobbies.
Il n’y a qu’un seul moyen, un moyen qui marche, utilisez votre BULLETIN DE VOTE.C’est tout ce que j’ai à dire.HerveLE-
Et le fait de voter ça va changer quelque chose ? UMPS même daube
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PAS D’ACCORD AVEC CE BILLET ... il y a aussi tous ceux qui font leurs courses avec une liste préparée à la maison et qzui regardent / comparent chaque produit.
Ah ben finalement je suis d’ACCORD AVEC CE BILLET ... en tant que consommateur avisé, je n’achète que (rarement) au supermarché, et surtout des produits de base triés sur le volet ;o)-
Il y a longtemps que nourriture est devenue synonyme de pourriture.
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C’est marrant, l’attrait d’une distribution d’essence est un fondamental dans le comportement des consommateurs. Évoqué par personne ni par l’auteur. Et en + on peut se garer sans prendre un prosper.
Sinon, dans « mon » Super, le personnel est d’une gentillesse incroyable, sourire, mot gentil, et pourtant je suis un homme. Les fruits et légumes sont souvent infectes, parfois très bon. Hors promotion, le prix est vertigineux pour de la daube, en promotion par contre, le prix très correct (2,5 fois - cher) et avec une bonne qualité. On imagine là, des marges brutes terribles.La viande est extra, et surtout, préparée par des bouchers, une limousine se découpe d’une manière différente que du tout venant, un VRAI boucher sait faire. Dommage, je ne mange du boeuf qu’une fois par mois.
J’ai l’expérience avec des deux épiciers de mon village, mecs désagréables, produits banales et hors de prix.
Alors que faire, une seule solution pour un gus, le bulletin de vote, j’ai envie de mourir en lisant çà.
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Tant mieux si vous avez un super très bien. J allais pas dire super quand même. Oui, la distribution de l’essence. Pas évoque dans mon billet. Peut être un des seul point positif du super. Certainement pas anodin, car cela incite à faire ses course derrière.
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Quand on se balade dans les centres ville, on s’aperçoit que « les métiers de bouche ont disparu » avec les liens sociaux qui en découlaient.
Si on observe bien maintenant les centre villes sont composés de :
- agences immobilières
- opticiens
- agence bancaires / assurances
- agences de téléphonie
- centres médicaux
- pharmacies...c’est triste...
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@ comics : Ce sont les seuls a pouvoir payer les loyers exhorbitants
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Les boulangers aussi qui font exception et ont tenu le coup ! (Ils ont la chance de ne pas être seulement commerçants mais aussi artisans je pense car ainsi ils maîtrisent le métier de la matière première à la vente.)
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Vous oubliez les bijoutiers... La traverse principale de Sarlat en est remplie.
Perso, c’est pas mon truc. Quand je vois qu’ils vendent du Breitling à point de prix dans ce bled, je me dis que quand même, tout le monde ne tourne pas à 1200€/mois...
Les commerçants du centre ville, quand on mets les pieds chez eux, visiblement, on les dérange. Sauf si vous entrez avec la Mastercard en évidence, ou mieux, quelques billets de 100€ (minimum) à la main.
Cherchez l’erreur !!
Sarlat, c’est aussi 10 restaus tous les cent mêtres... Dix menus identiques, pourris et très chers.Le mal, tout le monde le fait. Chacun à sa mesure.
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@ Le421 : je connais bien Sarlat, puisque j’habite dans le Lot. Vous évoquez le problème des villes ou villages touristiques, ou les commerçants et en particulier les restaurateurs ont moins besoin de se décarcasser qu’ailleurs. Les touristes sont présents. Du coup, menus bas de gamme et prix élevés. C’est d’autant plus consternant que les restaurateurs de ce genre de villages ont rien compris. Ils s’imaginent que cela ne leur retombera pas sur le nez, alors que tôt ou tard ils feront de moins en moins de clients.
C’est si vrai que si vous voulez manger bien, il faut sortir des patelins touristique, à quelques exceptions près. -
Il existe une solution pour mettre au pas la grande distribution « Rendre obligatoire à chaque point d’ entrée de tout organe de grande distribution la totalité des comptes de l’ entreprise par mois avec la totalité des rémunérations de tous les actionnaires ainsi que toutes les sommes versées à tout le personnel compris la direction » et là il va y avoir du changement.
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@ fcpgismo : Bonne idée mais cela risque d’être anti démocratique
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On pourrait aussi remettre en place le contrôle des prix et des marges ce qui empêcherait les fabricants et les importateurs de gonfler ceux-ci pour faire ensuite des ristournes bidons à leurs gros clients. (Mais les actionnaires des uns et des autres ne vont pas être contents !)
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Mais pourquoi 56% de tout ce qui se vend dans notre pays est vendu par les chaînes dont vous dites le plus grand mal.
Pourquoi sont-ils toujours pleins, s ’ils ne vendent que de la « merde » que leur fournissent nos fleurons de l’industrie agro-alimentaire.
Vous faites sans doute partie de ces français qui voit le mal partout.
Pour votre gouverne, le bénéfice de nos grandes surfaces ne dépasse guère les 2% de leur CA.
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@ aviso : Je ne pense pas voir le mal partout, mais je pense que pas mal de nos concitoyens sont formatés à faire leurs courses dans les grandes enseignes, qui fleurissent et sont omniprésentes dans les zones commerciales. Il ne reste plus que les enseignes d’ailleurs, car le commerçant moyen n’a pas les moyens de payer le loyer trop souvent exhorbitant.
Je n’ai pas dit que les grandes enseignes ne vendaient que de la « merde » pour reprendre votre expression. Je souligne juste que les supermarchés vendent très cher des viandes, poissons et produits frais, trop souvent de piètre qualité.
On trouve souvent meilleur sur les marchés et commerçants dignes de ce nom.
Quand au bénéfice :
En 2007 les bénéfices de Carrefour ont été de 2,29 milliards d’euros nets d’impôts avec un chiffre d’affaires de 82,1 milliards d’euros. Ce qui représente un bénéfice de 2,79٪ par rapport au chiffre d’affaire. Cela concerne les ventes faites par Carrefour dans le monde.
On ne va pas pleurer sur les « pauvres actionnaires »... -
Je boycotte systématiquement les grandes enseignes pour la bonne raison qu’elles sont responsables de la mort des petits commerçants et que je suis d’avis que la mort des uns ne doit pas servir les autres.
Je n’ apporterai pas un centime à des gens qui se satisfont et font leurs choux gras de la misère grandissante de salariés sous-payés, qui vendent des fruits cueillis verts insipides,qui sont responsables de l’abattage à la chaine d’animaux maltraités durant leur courte vie.J’ ai un haut le coeur en voyant ces rayons de viande, qui s’étendent sur des dizaines de mètres en pensant aux conditions insupportables d ’élevage et d’abattage.
Je n’ai aucune envie de me mêler à des clients sans aucun état d’âme, froids comme un bloc de glace, poussant des chariots surchargés de produits fabriqués par un sous-prolétariat qui gagnerait vraiment à travailler dans d’autres conditions.
Bref.Jamais je ne mettrai les pieds dans ce genre de temple de la consommation.
Je préfère faire mon potager, échanger les fruits et les légumes avec le voisinage et entretenir des rapports chaleureux au lieu de me noyer dans une masse consumériste.Le summum étant le règne de plus en plus insupportable des machines.
Même les personnes qui se trouvaient dans les stations essence ont maintenant été remplacées par des automates.
A ce rythme on ne s’ étonne pas que le chômage progresse de façon aussi vertigineuse.
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Bonjour Iloreen : Je partage sans réserves. A ceci près que quand on a pas de potager, ça peut être un peu plus compliqué, mais il y a les étals dans les marchés.
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« qu’elles sont responsables de la mort des petits commerçants »
Non ils sont juste coupables car c’est leur métier après tout. Les responsabilités sont politiques, les gens au pouvoir étant à la fois responsables et coupables !
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escartefigue 11 août 2013 16:27la différence entre une épicerie ou un stand au marché et un hypermarché , et c ’est la grande différence , c ’est qu’ un stand au marché ou une petite épicerie tout le monde
peut en ouvrir un .Tu peux toujours essayer d’ ouvrir un Hyper........Et c’ est là que réside le problème .L’ Hyper n’ a pas de taille humaine .Le stand lui ouiUn fonctionnaire n’ en a rien à foutre de ça , sa paye tombe .l’ autre se démerde .-
Sans compter que pour construire ces affreuses zones commerciales sans âme il a fallu abattre des arbres,bétonner c ’est à dire détruire toute une faune et une flore.Pour quel bénéfice ?
A part celui du portefeuille de quelques-uns -ce qui n’ est selon moi même pas un gain -, aucun.
De la nourriture qui ne mérite même plus son nom, des conditions de travail misérables, l’ enlaidissement du paysage, la pollution avec toutes ces voitures.
Bref, que du négatif.-
Une initiative intéressante pour ceux qui souhaitent retrouver les saveurs naturelles.
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@HerveLE
Je veux bien... Je ne connais qu’un seul parti qui veut réellement réduire les fortunes et redistribuer dans ce pays.
Mais il ne passera jamais le premier tour. Et c’est pas un parti de droite.-
Il y en a plus d’un mais aucun qui ait des chances de passer le premier tour en effet !
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"J’en ai marre de subventionner tous ces actionnaires qui ne pensent qu’à eux-mêmes et surtout pas au bien être du producteur et du consommateur."
Faitez comme moi, en ce qui concerne l’alimentation j’achète environ 85% dans des magasins BIO. J’ai remarque en ce qui concerne Carrefour Market que certains produits sont en permanence plus chère que en magasin BIO. Par exemple les oignons rouge coutent chez Carrefour Market 3,99 Euros le kilo hors en BIO c’est 2,99 (non solde) .... et beaucoup des produits sont quasiment à prix égal avec la différence que les uns sont en BIO et pas les autres ...
N’achetez jamais du BIO en Supermarché, car ce bio vient souvent d’autres continents (Bonjour le bilan CO2) et surtout le BIO en Supermarché est souvent plus cher que le BIO dans un magasin BIO.
Avez vous pris conscience que seul le consommateur, donc votre comportement d’achat, peut changer les choses ?
Si vous faites vos courses dans un des des Super- ou hypermarchés, c’est vous que engraissez les actionnaires (les parasites). Les producteurs sont payé de moins en moins par les hypers, les prix par contre dans les hypers augmentent, les marges des hypers sont des plus en plus élevées.
En été quand tomates sont vendu à des prix plus bas par des producteurs les consommateurs ne bénéficie pas de cette baisse des prix, mais les hypers augmentent confortablement leurs marges !
J’achète si c’est possible en première ligne français .... puis Européen ....
Le pouvoir , c’est nous les consommateurs que les détenons avec notre portemonnaie, n’oubliez pas. En achètent BIO on soutiens une agriculture raisonné, créatrice d’emploi, et respectueuse de l’environnent. Le BIO est aussi associé au commerce équitable....
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Le plus ironique dans l’histoire, c’est que le coût de la pub qui dit « je suis le moins cher », se retrouve au final dans le total du ticket de caisse du conso.
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Le système libre-service est né de la crise de 1929, en faisant faire le boulot par le client qui se servait lui-même au lieu d’attendre derrière le comptoir, on y gagnait énormément en frais de main d’oeuvre, même en subissant « de la fauche » par les clients ou le personnel.
En plus, c’est pratique de faire « tous ses achats sous le même toit », et, surtout, en trouvant du parking (Bernardo Trujillo, « pape » du commerce moderne, Chicago « la caisse nationale enregistreuse » dans les années 1960).
Les « commerçants » n’avaient pas trop la cote aussi, considérés comme gens aisés, privilégiés, accomplissant une activité « roturière », ou « voleurs » même !!
Les municipalités ont aussi contribué à l’extension des centres commerciaux extérieurs, pour des raisons écologiques qui m’échappent, promotion de zones piétonnières ou anti-automobiles.
Alors, la « grande surface » ouvre, et dit « je crée X emplois.
Oui, mais elle en supprime combien ?
Car le petit commerçant, devant vivre sur la marge d’un chiffre d’affaires réduit sera hors de prix, sans compter que les circuits d’approvisionnement (Rungis) travaillent en grandes masses.
Et ce n’est pas un exemple de torréfacteur réussissant à s’en sortir sur quelques sacs d’arabica qui me fera changer d’avis, ni sur 300 quintaux de farine pour »la boulange« !!
Regardons autour de nous le nombre de boucheries qui subsistent, par exemple, et qui ne peuvent plus »travailler des carcasses« , mais simplement acheter leurs articles au détail.
Tout a été dit là-dessus, et ce ne sont pas les initiatives de quelques communes qui veulent aider et subventionner des épiceries locales qui inverseront le courant.
Quant aux nombreux phénomènes »d’arnaque« qui ont été signalés, c’est monnaie courante, avec, souvent constaté, le prix unitaire en rayon moins cher que »le lot promotionnel« en tête de gondole !!!
Le bulletin de vote de la ménagère, c’est son billet de 10 euros, reste à savoir dans quelle caisse elle veut le mettre ???
Je voudrais aussi, au risque de lasser, parler d’une question qui m’est chère :
-l’épicier » a souvent été brocardé (Brassens, Raymond Barre, JP Raffarien, par exemple)
-eh bien, je vais vous dire : outre son sourire et sa convivialité, un « épicier » était un type qui devait savoir compter. Sans cela, il ne durait pas !!
On peut se moquer du personnage, n’empêche que nous serions mieux gérés s’il y avait seulement quelques « épiciers » sensés au gouvernement !!!-
Le commerce ( échange) est le fondement de la société.
Là où cela ne va plus, c’ est lorsque le commerce se transforme en exploitation grandissante et c ’est exactement le principe du fonctionnement des grandes surfaces.Toujours plus grand au détriment de toujours plus d’ acteurs pour le bénéfice d’ une minorité.
Chacun est acteur et ce n’ est pas à quelques-uns, quels qu’ ils soient de dicter leur conduite à l’ ensemble par ce que c ’est le plus sûr moyen de faire le lit du fascisme selon l’ adage du pousse-toi de là que je m’ y mette.
C ’est l ’exacerbation d’ une majorité de personnes et l ’engrenage vers la violence lorsque les gens sont sciemment poussés à leur dernière extrémité.
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Oui, et le bulletin de vote de la ménagère, c’est son billet de 10 euros.
Là où ça coince, c’est que nous n’avons pas les éléments et les connaissances pour bien juger.
Lequel d’entre nous aurait pu détecter du « minerais » de cheval dans des lasagnes ??
Reste le bon sens, et quelques organisations de consommateurs qui peuvent faire pièce à ces puissances...qui étranglent aussi les producteurs, et je ne parle pas des conditions de travail du personnel.
Coup de grâce : il y a des enseignes où la propriété de l’hypermarché, ce sont des particuliers, et non « la chaîne » qui fait du franchising.
Sans nier le travail de forçat et l’ingéniosité du propriétaire, je signale qu’une de ces unités s’achète 2 millions d’euros....ça fait un paquet de cartons de marshmallows !!!
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