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Accueil du site > Tribune Libre > Sur la piste d’un tyran en gestation : Charles de Gaulle…

Sur la piste d’un tyran en gestation : Charles de Gaulle…

Dans la lettre adressée à Louis Lévy par Pierre Cot depuis les États-Unis, le 28 juillet 1941, qu’y avait-il, encore, qui pourrait nous éclairer sur le fond de la démarche de Jean Moulin s’apprêtant à venir voir, de ses propres yeux, le lanceur d’appel du 18 juin 1940 ?

Sans que nous puissions d’abord nous en douter – ni lui-même, bien sûr -, Pierre Cot, tout en analysant le comportement du De Gaulle de ce temps-là, anticipe largement sur ce qui devait se répéter jusqu’au temps de la Libération, et, plus tard, en 1958…

« Il est vrai qu’il s’est engagé à soumettre son action à la ratification du peuple français après la guerre. Fort de ses engagements, ses amis répètent : « Vous voyez bien qu’il n’y a rien à craindre. » Mais nous connaissons, toi et moi, ces engagements et ces ratifications. Dans l’Histoire de France, tous nos coups d’État se sont faits avec cette procédure ; dans l’Histoire contemporaine, Hitler et Mussolini ont fait couvrir leurs dictatures par l’approbation populaire. Enfin, le gouvernement de Vichy a pris les mêmes engagements. » (Éric Roussel, etc., page 239.)

Nous pouvons certes lire cela en manifestant une certaine incrédulité… Comment donc, le si célèbre De Gaulle !… Ce modèle de vertus en tous genres !…

N’empêche… À la date d’aujourd’hui (5 octobre 2024), nous sommes effectivement sous la coupe de cette Constitution de la Cinquième République qui s’inspire, pour l’article 16 et pour l’élection du président de la République, de la Constitution de la République de Weimar qui a permis à Hitler d’arriver au pouvoir dictatorial par la voie institutionnelle, tout simplement…

Voyons la suite de la mise en garde lancée par Pierre Cot dès le mois de juillet 1941, puisqu’elle nous éclaire sur ce que Jean Moulin avait en tête, et sur le pourquoi de son intervention au plus haut niveau de la Résistance du peuple français, sur son propre sol, et non pas dans la perspective impérialiste qui était celle de De Gaulle, ainsi que le général Catroux n’avait pas tardé à le comprendre pour le rôle qu’on lui faisait jouer en Syrie et au Liban :

« Ce qui me préoccupe davantage, c’est l’ignorance absolue de l’état d’esprit populaire français et européen que révèle une telle attitude. Après la guerre, nous aurons une explosion violente d’antifascisme. Il est impossible même de prévoir jusqu’où ira cette explosion. Mais il serait puéril d’imaginer une Europe dans laquelle on laisserait la France avec une dictature militaire. » (Idem, page 239.)

Et pourtant… l’affaire de Libye (2011) nous crie tout le contraire… Encore que, pour le comprendre, il faudrait avoir lu le livre d’un certain lieutenant-colonel De Gaulle : Vers l’armée de métier (1934), tellement prisé par… Adolf Hitler lui-même, dès sa sortie…

Quant à la suite de la lettre de Pierre Cot, elle nous permet de découvrir ce qu’allait être la ligne politique suivie par Jean Moulin lorsqu’il arriverait, quatre mois plus tard, à Londres :

« Après cette introduction, comment se pose le problème ? Premièrement, on peut concevoir l’action du général de Gaulle comme une action purement nationale, militaire et technique. Sur ce plan, nous devons tous l’appuyer. Il a rendu à la France libre et démocratique un immense service. Il doit, à cause de ce service, entrer dans la légende (qui me paraît une meilleure place, pour lui, que l’histoire). Il doit devenir une grande figure nationale, une sorte de symbole héroïque. Avec cela, on peut le consacrer ministre de la Défense nationale (du pays ayant réalisé le désarmement) ou président de la République (avec de bonnes garanties constitutionnelles). C’est la voie que normalement il devrait suivre. » (Idem, page 239.)

Malheureusement, la légende s’est inscrite dans l’Histoire pour y engendrer deux millions de morts, à ne tenir compte que de l’Indochine et de l’Algérie… Mais, là encore, il faudrait avoir pris la peine de se documenter au lieu de se laisser manger, au long des décennies, par la… légende, justement !…

Ici, nous pouvons, cependant, nous arrêter sur ce tout petit bout de phrase de Pierre Cot… Un De Gaulle « ministre de la Défense nationale (du pays ayant réalisé le désarmement ». De fait, ce ne serait pas du tout cela… bien au contraire, puisque, dès l’arrestation et la disparition de Jean Moulin (juin-juillet 1943), le général de Gaulle est parti dans la voie inverse, et n’a cessé de remplir ses discours et ses proclamations, du redémarrage de la production d’armements, de la dynamisation guerrière de l’ensemble de l’Empire, de l’avenir de grandeur qui attendait la France, toutes choses qui allaient ouvrir sur les neuf années de guerre qu’a connues notre pays en Indochine…, le relais étant immédiatement pris (du fait, en particulier, de la répression sanglante des manifestations à Sétif et ailleurs, le 8 mai 1945) par l’Algérie en 1954, le tout devant culminer avec le coup d’État militaire redoublé de 1958 et de 1962.

De Gaulle n’a donc pas suivi la première voie indiquée par Pierre Cot… Voyons les conséquences qu’il eût fallu en tirer selon l’ami de Jean Moulin :

« S’il ne suit pas cette voie, pour éviter ce danger, il faudrait faire comprendre à nos amis anglais et à nos amis américains, qu’il y a intérêt : ou bien de faire un véritable gouvernement démocratique, faisant appel à tous les hommes représentant les tendances de la pensée antifasciste – ou bien, qu’il faut demander aux militaires de donner leur avis sur les problèmes militaires ; aux spécialistes du droit constitutionnel (je crois être le seul en exil à avoir rempli ces fonctions, mais ce n’est pas ma faute !) de donner leur avis sur les problèmes de leur spécialité ; aux techniciens de la finance, de s’occuper de finance, etc. » (Idem, page 239.)

Il y a déjà là l’idée qui présidera à la création, par Jean Moulin, du Conseil de la Résistance (représentation des tendances de la pensée antifasciste), et de la mise en place, par lui, du Comité Général d’Études (études des questions institutionnelles par des spécialistes reconnus).

Pour finir sur ce point, ajoutons que la correspondance échangée par Pierre Cot avec Jean Moulin pendant la guerre étant restée secrète jusqu’à présent, il n’est pas interdit de penser que des propos semblables à ceux-ci ont été échangés par les deux amis. De toute façon, la synergie établie entre eux est incontestable, quelle qu’en soit l’origine. 

Nous allons essayer de la considérer de très près…

Michel J. Cuny


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53 réactions à cet article    


  • Gasty Gasty 14 octobre 17:45

    « L’ami américain » de Eric Branca. (Tempus collection des éditions PERRIN)

    Grâce aux archives déclassifiées, mais aussi des témoignages jusqu’alors inexploités, il est désormais possible de raconter la « Guerre de trente ans » qui, de 1940 à 1969 opposa le Général de Gaulle à la volonté de puissance des Etats-Unis.


    Je préfere des archives déclassifiées à ceci : "Pour finir sur ce point, ajoutons que la correspondance échangée par Pierre Cot avec Jean Moulin pendant la guerre étant restée secrète jusqu’à présent, il n’est pas interdit de penser que des propos semblables à ceux-ci ont été échangés par les deux amis

    "


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 14 octobre 18:11

      @Gasty
      Bonjour,
      Ce propos de Jean Moulin, par exemple, rapporté par Daniel Cordier dans le volume 1 de L’inconnu du Panthéon, Jean-Claude Lattès 1989, au bas de la page 55 :
      « C’est d’ailleurs en substance ce qu’il écrivait de Londres à Pierre Cot : »Pour le moment il faut être avec de Gaulle. Après on verra« , qu’il résumera dans une formule plus imagée, après avoir décrit les qualités du Général et la nécessité de son entreprise : »Ne t’inquiète pas je n’ai pas oublié Pilsudski.«  »
      Désormais, le site de l’ambassade de France en Pologne nous permet d’en savoir plus sur le sens de cette formule, et c’est effectivement plus que troublant s’agissant à la fois de Pilsudski et du capitaine de Gaulle...


    • Lynwec 14 octobre 17:59

      Le « tyran » en question était tellement tyrannique que suite à un référendum perdu, il s’est retiré de la politique... Tyran, peut-être, mais honorable probablement...

      Après 2005, qui l’a imité ? Quelqu’un sait, là, au fond ? L’auteur peut-être...

      Si l’on doit parler de tyrannie (la constitution de la cinquième l’est de fait) à propos des défunts (ce qui ne porte pas à conséquence...), il faudrait évoquer la période en cours (mais ça comporte certains risques...)


      • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 14 octobre 18:18

        @Lynwec
        Bonjour,
        Etes-vous bien certain de savoir dans quelles conditions De Gaulle a quitté le pouvoir en avril 1969... Vous êtes-vous vraiment renseigné sur la manoeuvre conduite par Jacques Foccard et par quelques autres, tandis que Georges Pompidou était lui-même fou de rage pour des raisons que je n’ai certainement pas besoin de vous rappeler... puisque, manifestement, vous êtes très bien informé ?


      • mac 14 octobre 21:25

        @Michel J. Cuny
        Je ne sais pas dans quelles conditions il a quitté le pouvoir, mais maintenant, on ne quitte pas le pouvoir, quoiqu’il advienne. On ne fait même plus de référendum, vu que ce celui de 2005 n’a pas été respecté et que depuis on n’en a plus. Le dernier référendum respecté date donc d’il y a 24 ans !


      • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 14 octobre 22:15

        @mac
            Pour Foccard, je vous donne la référence. Elle est très importante, parce que ce dernier voyait le Général pratiquement tous les soirs... et pour des entretiens plutôt salés... Foccart (Jacques), Journal de l’Élysée, tomes I et II, Fayard, 1997 et 1998.
            Quant au référendum, il faut vous en méfier comme de la peste... dès qu’il s’agit de De Gaulle justement. C’est ce qui lui a permis de violer la Constitution en 1962 pour faire passer l’élection du président de la République au suffrage universel.

        Voici, par exemple ce que Georges Pompidou a pris la peine de noter parce que cela lui avait dit par le général de Gaulle 7 octobre 1948 : « Si, en 1945, j’avais créé une sorte de dictature militaire, ça se serait terminé par une catastrophe nationale au profit des communistes. Il fallait donc laisser s’installer cette soi-disant démocratie, mais en la condamnant par avance. Je leur ai attaché une casserole dont ils ne se débarrasseront pas et, pendant ce temps, le pays s’habituera à l’idée des disciplines nécessaires.  » Propos qu’il confirme au même en janvier 1949 en visant plus précisément les partis : « La démocratie est finie. J’ai rendu la parole au suffrage universel, j’aurai été le dernier démocrate ! Ils finiront dans la m…, littéralement. Ils ne sont même pas mûrs pour leur propre dictature, car pour cela il faut des c… et ce sont des chapons ! Mais ils s’accrocheront, ce sont des bêtes blessées, ils mordent, ils bavent. C’est pourquoi il faudra, pour les chasser, la catastrophe. Je mise sur la catastrophe et non sur les élections.  » 

        Quelle peut être cette « casserole » dont il entretenait Georges Pompidou ? Il faut alors se tourner vers l’aide de camp du Général pendant ces années-là, Claude Guy qui l’a entendu lui déclarer le 24 avril 1946…« Par la loi du 21 octobre 1945, réglant les rapports entre l’Assemblée et les pouvoirs publics, j’ai accroché, à la queue des communistes et de manière générale des partis, une casserole dont ils ne sont pas prêts de se débarrasser !... Quelle idée, non mais quelle idée j’ai eue d’instituer le référendum ! Presque tout le monde à l’époque poussa des cris épouvantables. Maintenant, plus personne pour s’en étonner : le référendum est entré dans les mœurs !  »

        Dans ce cas-là, il suffit de lire  de lire soi-même  Georges Pompidou et Claude Guy et pas les aboyeurs d’un gaullisme pour abrutis.


      • Lynwec 15 octobre 09:52

        @mac

        Peu importent les conditions dans lesquelles il a quitté le pouvoir. Que je sache, on ne l’a pas assassiné ! Or, historiquement, c’est assez souvent la façon dont les tyrans ont quitté le pouvoir.
        Si le titre avait évoqué l’excès d’autoritarisme, il aurait été plus juste (sachant que de la part d’un militaire, il est difficile d’attendre une attitude différente)...
        Tel quel, il participe à l’actuelle campagne de dénigrement de tout ce qui rendait la France exemplaire...On apprécie, ou pas...


      • Maître Yoda Maître Yoda 14 octobre 18:18

        Bonjour,

        « il faudrait avoir lu le livre d’un certain lieutenant-colonel De Gaulle : Vers l’armée de métier (1934), tellement prisé par… Adolf Hitler lui-même, dès sa sortie… »

        D’où tenez-vous cette information ?

        Guderian semble surtout avoir

        été influencé par John Fuller.

        Cet article est plus agréable à lire que le précédent. Toutefois, on peut se demander la pertinence d’une telle recherche. Pierre Cot, un socialiste, voyait en de Gaulle un faciste, la belle affaire ! Toutefois, sans de Gaulle, la France serait rien à l’heure actuelle. 


        • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 14 octobre 18:34

          @Maître Yoda
          Bonjour,
          Je tiens cette information  comme tout le monde  du livre publié en 1981-1982 chez Plon par le gendre du général de Gaulle, Alain de Boissieu, sous le titre : Pour combattre avec de Gaulle. Pour servir le Général. Il va d’ailleurs beaucoup plus loin s’agissant des liens existant entre le contenu de Vers l’armée de métier et le Führer...
          Par ailleurs, si vous me lisez attentivement, vous n’êtes qu’au tout début de vos surprises, et de ce que révèlent les documents. Les documents, j’y insiste, et Vers l’armée de métier, tout spécialement... Lisez-le, mais lisez-le donc ! Nous en reparlerons ensuite, si vous voulez.


        • Maître Yoda Maître Yoda 14 octobre 18:36

          @Michel J. Cuny

          Mais que pensez-vous de l’héritage du gaullisme ? Tout est négatif pour vous ?


        • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 14 octobre 20:15

          @Maître Yoda
          Malheureusement, cela ne pourrait pas se dire en trois mots...
          Néanmoins, je recommande vivement la lecture, à toutes et à tous, de Vers l’armée de métier (1934), parce que cela est nécessaire pour comprendre ce qui s’en dégage et, en particulier, ce qui a produit la mise au point de cette Constitution de 1958 qui a permis, en 2011, à Sarkozy (BHL) d’aller détruire la Libye et de produire l’essentiel des cadavres qui se retrouvent, de jour en jour, dans la Méditerranée.
          Sans vouloir vous imposer quoi que ce fût, je prends le parti de vous proposer cette première vidéo où je montre certains enjeux, justement, de la mise en oeuvre de cette Constitution-là. Cette vidéo est suivie de plusieurs autres, dans lesquelles j’entre dans davantage de détails.
          Mais il faudrait aller bien plus loin encore, et je me tiens à la disposition de qui voudrait en tenter l’aventure.
          Voici le lien :
          https://www.youtube.com/watch?v=870G4CQ8IjI&t=22s


        • Maître Yoda Maître Yoda 14 octobre 21:22

          @Michel J. Cuny

          Merci.
          La 5e République a été bâtie pour de Gaulle. Concernant Sarkozy, de Gaulle n’aurait jamais imaginé qu’on tombe aussi bas en terme de sens politique.


        • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 09:12

          @Maître Yoda
          Mais non, pas pour De Gaulle ! Le projet en est né aux environs de 1905... Il a d’abord été le fait de Charles Benoist (futur précepteur du comte de Paris), puis d’André Tardieu, de Jacques Bardoux (l’un des grands-pères de Valéry Giscard d’Estaing) et de Michel Debré... De Gaulle n’arrive qu’à la toute fin d’un processus qui a transité, tout d’abord, par Pétain en 1940... faute d’avoir pu prendre racine au moment des événements du 6 février 1934...
          Par ailleurs, à moins que vous ne soyez totalement aveugle, vous voyez bien que Sarkozy a utilisé les pouvoirs (extraordinaires) que lui a donnés la Cinquième République, pour briser la Libye... pouvoirs qui peuvent désormais être utilisés par n’importe lequel de ses successeurs. Renseignez-vous ensuite sur l’usage que De Gaulle a fait de l’article 16 pendant la guerre d’Algérie.
          Et puis, manifestement, vous ne savez rien de l’élimination de Jean Moulin par Charles de Gaulle qui l’a fait livré à Klaus Barbie.... tout simplement (via Bénouviile et Groussard). Mais, comme vous ne savez sans doute rien de Jean Moulin (et de Pierre Cot), cela ne vous fait ni chaud ni froid... comme à l’essentiel d’une population française empoisonnée jusqu’à moëlle par une idéologie gaulliste tout juste bonne à faire rêver les enfants de cinq ans.


        • Eric F Eric F 15 octobre 11:13

          @Michel J. Cuny

          ’’ manifestement, vous ne savez rien de l’élimination de Jean Moulin par Charles de Gaulle qui l’a fait livré à Klaus Barbie’’


          Vous aviez écrit un article là-dessus, votre haine contre de Gaulle a quelque chose de pathologique. Cette allégation n’est qu’extrapolation d’extrapolations (par ex. éventuelle rencontre avec un agent américain évoquée par un seul auteur, on ne liquide pas pour ce genre de raison), même les communistes ne l’ont pas prétendu. En fait les services allemands et de Vichy avaient infiltré les réseaux et retourné des membres.
          Prenons-même le cas le plus extrême où il ait été question de le liquider, cela aurait été fait directement au lieu de prendre le risque qu’il parle.

        • Maître Yoda Maître Yoda 15 octobre 11:32

          @Michel J. Cuny

          « Et puis, manifestement, vous ne savez rien de l’élimination de Jean Moulin par Charles de Gaulle qui l’a fait livré à Klaus Barbie.... tout simplement (via Bénouviile et Groussard). Mais, comme vous ne savez sans doute rien de Jean Moulin (et de Pierre Cot), cela ne vous fait ni chaud ni froid... »

          Je ne connaissais pas Pierre Cot en effet. Concernant Jean Moulin, tout le monde qui s’intéresse à minima à la 2nd guerre mondiale le connait.
          Il a fait livré Jean Moulin pour éviter qu’il ne devienne plus important que lui ou était-il trop proche du communisme ? C’est peut-être vrai, mais j’ai l’impression que tous les historiens ne sont pas tout-à-fait d’accord à ce sujet.

          Je n’ai pas eu une grande éducation politique. De ce que je peux admirer chez de Gaulle c’est son héritage (objectif) : l’opposition aux puissances hégémoniques et principalement les USA et la politique de la chaise vide (UE), la dissuation nucléaire et l’électricité abondante et à bas coût, beaucoup de mesure de gauche (sécurité sociale etc.) ont été faite à cette époque, le grand orateur indépendantiste et la 3e voie dans le monde etc.
          En moins : la françafrique / le franc CFA / le réseau Foccart de corruption des dirigeants africains, l’indépendance de l’Algérie à grand fracas, l’éradication de certains opposants à l’Algérie indépendante et donc une certaine violence politique en effet etc.


        • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 15:08

          @Maître Yoda
          Finalement, j’éprouve une sympathie certaine pour vous, parce que je vois que vous avez le souci de comprendre bien des choses qui dépendent, ou qui paraissent dépendre de De Gaulle. C’est déjà beaucoup.
          J’aimerais pouvoir vous aider à ma façon. Si vous me laissez un mot ici, je le ferai avec un grand plaisir : [email protected]


        • Le Gueux Le Gueux 15 octobre 23:29

          @Maître Yoda
          Guderian était excellent tacticien et avait compris l’importance des blindés soutenus par l’aviation dans la guerre moderne, le Blitzkrieg. C’était un des meilleurs généraux de la Wehrmacht avec le grand Erwin Rommel !
          Par ailleurs Pierre Cot et Jean Moulin étaient membres du Komintern avec bien d’autres de « La Résistance », alors leurs idées sur le fascisme...Allo Dimitrov...
          On fabrique les héros dont on a besoin (clin d’œil a la répartie de Malraux !)


        • Eric F Eric F 14 octobre 19:25

          Ce qui est significatif, c’est que cela relaie les thèses hostiles de Roosevelt et son entourage pendant la guerre, entretenues par des exilés Français antigaullistes.

          Mais à la Libération, avons-nous eu quelque chose qui se rapproche d’une dictature militaire ? Le gouvernement d’union nationale réunissait les forces de la résistance incluant le PC, le ’’gouvernement des partis’’ à conduit de Gaulle à la démission et une constitution a été adoptée contraire au point de vue du général.

          L’idée de la France Libre puis France Combattante était que la défaite en métropole n’était pas la fin de la France, puisqu’il restait l’empire colonial. La reconquête incluait aussi ces territoires. Il voyait l’indépendance des colonies comme une perspective lointaine, ce qui était encore la perception dominante à l’époque, l’état d’esprit a ensuite rapidement changé.

          Il est par ailleurs probable que certaines émeutes dans les pays colonisés aient pu être fomentées par des services étrangers souhaitant faire un croche pied à un pays pas assez docile.


          • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 14 octobre 20:36

            @Eric F
            Je me moque éperdument des... « thèses hostiles de Roosevelt et son entourage pendant la guerre, entretenues par des exilés Français antigaullistes. »
            Il s’agit de considérer De Gaulle lui-même, et ce qu’il a effectivement fait et écrit depuis le temps de sa prime jeunesse et jusqu’à ses derniers instants, y compris sa visite à Franco le lundi 8 juin 1970, je crois bien.
            Si l’Empire vous intéresse particulièrement, je n’y vois aucun inconvénient, et sans doute aurez-vous trouvé en De Gaulle le personnage idoine. Pour ma part, j’ai écrit ici une toute petite partie de ce qui pourrait s’en dire... et de ce que cela aura coûté à la jeunesse de France de ces années-là... en attendant le Vietnam.
            https://degaulleenvrai.wordpress.com/2017/12/16/charles-de-gaulle-aura-t-il-emarge-a-la-banque-dindochine/


          • La Bête du Gévaudan 14 octobre 20:45

            @Eric F

            c’est De Gaulle qui a fait la décolonisation...

            Au contraire, la gauche a organisé la répression et la torture dans les colonies. Le ministre socialiste Mitterrand a déclaré « L’Algérie c’est la France », et a organisé la torture des Algériens avec le soutien de tous les partis de gauche...

            Lors du référendum sur l’indépendance de l’Algérie, ce sont d’ailleurs les régions traditionnellement catholiques de droite qui ont voté pour l’indépendance, alors que les régions athées socialo-communistes ont plutôt voté contre. Il vous suffit d’aller consulter la carte électorale.

            Pour la gauche, l’indépendance des pays colonisés (les « races inférieures » dans la terminologie de gauche chère à Jules Ferry et ses amis) n’était pas très importante. Ce qui comptait surtout c’était de détruire la France. La gauche ne voulait pas d’une décolonisation sans défaite de la France. Or, De Gaulle a eu le génie de partir sur une victoire militaire et avec l’assentiment massif du peuple français (notamment de droite).

            De Gaulle représente tout ce que la gauche hait racistement : la France française.


          • mac 14 octobre 21:03

            @Michel J. Cuny
            N’est-ce pas des socialistes qui ont envoyé la troupe en Algérie ? N’est-ce pas des socialistes qui ont fait tirer sur les mineurs en 48 ?
            Pourquoi faire votre « fond de commerce » sur de Gaulle quand on voit encore aujourd’hui des gens qui se disent de gauche ou affiliés mener la politique la plus antisociale qu’on n’ait jamais connue ?
            Cela me fait penser à ceux qui pointe Trump du doigt, personnage qui est très loin d’être idéal, mais qui soutiennent des démocrates qui semblent encore bien plus corrompus....


          • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 14 octobre 21:19

            @La Bête du Gévaudan
            La gauche, la droite... J’imagine que vous n’y avez jamais regardé de plus près. Il vous suffit de trouver des gentils et des méchants...
            Revenons à De Gaulle et, par exemple, à ce que je peux avoir écrit de ce qu’il s’est empressé de faire aussitôt après avoir éliminé Jean Moulin (21 juin 1943, décès le 8 juillet suivant) dans des conditions dont je fournirai tous les détails ici...
            https://unefrancearefaire.com/2021/04/12/charles-de-gaulle-et-limperialisme-guerrier-de-la-france-depuis-1945-et-jusqua-present/


          • mac 14 octobre 21:29

            @Michel J. Cuny
            La gauche, la droite... J’imagine que vous n’y avez jamais regardé de plus près. Il vous suffit de trouver des gentils et des méchants...


            Ca ne veut rien dire !


          • mmbbb 15 octobre 09:49

            @mac c est surtout tres con 

            Ce type se prévaut d etre un grand essayiste et il tombe dans une argumentation débile .

             Guy Mollet professa l Algerie Francaise ; un socialiste 

            et Mitterrand alors ministre de l intérieur sous la 4 ne voulait pas d Algerie  indépendante .

            Et il couvrit les exactions ect ect .

            Et il vrai que les positions de Mitterrand furent estompées .

            Mais l histoire ne s efface pas 

            «  
            - Pourquoi ce silence de la gauche sur son implication politique dans la guerre et l’implacable répression ? Pourquoi la responsabilité de la gauche française dans cette guerre n’a jamais été abordée ? »

            B Stora 

            et si il y a un personnage qui eut des accointances avec l extreme droite , c est Mitterrand .

            Cet auteur est il sérieux ? 


          • Eric F Eric F 15 octobre 10:40

            @Michel J. Cuny
            Je ne suis en aucun cas nostalgique de l’empire colonial bien au contraire, j’explique juste que cette notion correspondait à la mentalité de cette époque (l’esprit du temps), et a servi d’appui à la France combattante pendant la guerre et la libération.
            Par la suite, les mentalités ont évolué rapidement entre le milieu des années 40 et le début des années 60, de Gaulle a lui-même évolué (il avait effectivement commis des fautes en 45 pour l’Algérie et le Vietnam) et procédé à la décolonisation.
            Il a su ne pas rester enfermé dans les préjugés de l’époque et du milieu de sa jeunesse. Il ne faut pas faire d’anachronisme en ramenant l’interprétation de l’histoire aux conceptions que nous avons actuellement, autres préjugés d’une autre époque.

            PS : à propos de la visite à Franco en 1970 (de Gaulle n’était plus au pouvoir), on a été choqué, mais n’oublions pas que Franco, pourtant proche de l’Axe au début du conflit, était resté neutre pendant la seconde guerre mondiale malgré les pressions allemandes et italiennes (en mettant des conditions bloquantes), notamment en refusant les passage par l’Espagne des troupes de l’axe pour investir Gibraltar. il était en contact avec l’amiral Canaris chef de l’Abwehr et opposé à l’escalade de la guerre.


          • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 15:32

            @Eric F
            Vous comprenez bien qu’il n’y a rien de plus antihistorique que de se retrancher derrière l’esprit du temps. Certainement, il est possible de le faire. Dans ce cas, il n’y a plus rien à rechercher dans nos vies personnelles ou dans notre vie collective. Toutefois, cette façon de procéder est très gaullienne : vous en trouverez plusieurs exemples dans Vers l’armée de métier.... C’est alors qu’il devient très intéressant de découvrir ce que cela sert à masquer...

            De même, la question d’éventuelles fautes de De Gaulle ne présente aucun intérêt par elle-même. Il faut voir de qui et de quoi il dépendait. Ensuite, il faut reprendre sa propre trajectoire après la Première Guerre mondiale, au moment où il pense qu’il va devoir quitter l’armée. Il constatait, en effet, qu’il avait définitivement fait faillite, jusqu’à être rattrapé par son frère qui  sans avoir suivi aucune formation militaire  était aussi bien capitaine que lui.

            Mais, plus grave, en remontant dans le temps, et à travers ses écrits de jeunesse, il est possible de découvrir en quoi il était ce que l’on peut appeler en toute simplicité : un sale type. Je vous renvoie à ses carnets publiés par son fils Philippe qui, lui-même, n’y va jamais avec le dos de la cuillère quand il parle de son père (cf. le livre écrit en collaboration avec Michel Tauriac).

            S’agissant de Franco, De Gaulle répondait, à sa façon, à... Jean Moulin et à Pierre Cot... et puis aussi à Serge Ravanel, dont j’ai déjà un peu parlé ici. Il venait authentifier un basculement général vers les pouvoirs exécutifs, dont l’exemple qui aura été longtemps le plus retentissant était celui de Mussolini.
            Pour ma part, voici quel parallèle j’ai pu établir à partir de documents précis...
            https://unefrancearefaire.com/2021/04/11/letat-et-la-guerre-imperialiste-selon-benito-mussolini-1938-et-selon-charles-de-gaulle-1945-1/


          • véronique 16 octobre 19:42

            @Eric F

            Il est vrai qu’on ne peut pas retirer à De Gaulle sa grande capacité à s’adapter aux circonstances.  Mais personnellement, je pense que ce personnage est très surestimé, d’ailleurs on le voit bien ici, ne pas apprécier De Gaulle est vraiment mal vu. Il y a beaucoup de conditionnement dans cette réaction, car objectivement, De Gaulle c’est la Vème république, très peu démocratique, ce sont aussi les débuts de la fameuse construction européenne, à laquelle De Gaulle ne s’est pas vraiment opposé, donc déjà deux sujets fondamentaux qui peuvent interpeller.


          • La Bête du Gévaudan 14 octobre 20:33

            de Gaulle « tyran en gestation »... c’est vraiment une resucée de toutes les inepties des socialo-communistes de l’époque, qui haïssaient De Gaulle... en effet, les socialo-communistes, après avoir collaboré avec l’empire de mort nazi, espéraient profiter de la guerre pour installer leur propre dictature nihiliste. Mais le Général est apparu, et il a fédéré la résistance empêchant l’horrible marxisme de s’imposer chez nous. Grâce à lui, nous avons retrouvé notre liberté politique, intellectuelle et économique.



            • mac 14 octobre 21:34

              @Michel J. Cuny
              On voit en effet que le passage à l’armée de métier nous a permis un colonialisme efficace, nous sommes désormais considérés comme un pays sans grande envergure qui ne compte plus beaucoup sur la scène internationale. Dans les fait, nous ne sommes probablement peut-être même plus dans les 10 premières puissances mondiales en PPA.


            • Eric F Eric F 15 octobre 11:20

              @mac
              De toute façon le passage à l’armée de métier n’a été instauré que dans les années 90, bien après la décolonisation.
              Quant aux préconisations sur l’utilisation des chars, de Gaulle en a fait la démonstration à Montcornet, malheureusement sans soutien aérien et d’infanterie coordonnée ; si cela avait été mis en place à grande échelle, même à nombre chars constant, cela aurait permis de contenir l’avance allemande.


            • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 15:41

              @Eric F
              Décidément  pour les avions et pour le reste -, il faudrait vraiment que vous puissiez vous procurer un exemplaire authentique de Vers l’armée de métier (1934). Très vite  c’est-à-dire dès les tout premiers paragraphes  vous pourriez découvrir ce qui n’a pu qu’enchanter les Allemands... et pas que Guderian, et vous auriez ainsi une incroyable préfiguration de la débandade organisée entre mars et juin 1940... par De Gaulle et ses petits copains... dont je vous donne cet exemple dont on pourrait presque penser que je l’ai écrit pour vous... C’était il y a maintenant dix ans.
              https://unefrancearefaire.com/2015/12/14/comment-le-colonel-groussard-a-livre-paris-en-1940/


            • Eric F Eric F 15 octobre 19:09

              @Michel J. Cuny
              Dans votre texte, vous faites des extrapolations et rapprochements hasardeux, et vous prétendez que de Gaulle aurait sciemment organisé la débandade.
              Il apparait que c’est pour vous obsessionnel.


            • véronique 16 octobre 19:46

              @La Bête du Gévaudan

              En plus de ça il était sympa le général, il a laissé les communistes créer le régime général de la sécurité sociale, et approuvé leur souhait de permettre aux femmes de voter.


            • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 16 octobre 22:17

              @véronique
              La délicatesse et la pertinence de vos propos me portent à vous proposer de me joindre à l’adresse ci-dessous. J’aimerais pouvoir vous en dire davantage dans la ligne de ce que vous évoquez. En tout cas, je vous remercie d’être venue ici, et dans ce contexte effectivement difficile et qui n’annonce rien de bon... pour personne. Voici donc mon courriel : [email protected]


            • mmbbb 15 octobre 09:36

              Article non lu .

              Quels intérêts devraient t ont portés a vos articles ?

              Vous ratiocinez ad nauseam sur le rapport de Gaulle avec son entourage . 

              De Gaulle fasciste De Gaulle autoritaire ect ect 

              Lors de votre précédent article , en liminaire vous auriez dû définir le mot « fasciste »

              Nous aurions a minima la définition de mot employé a tort et a travers .

              Quant à l exercice du pouvoir , il y a des désaccords de principe et dans des situations d urgence il faut agir vite .

              Et il est aussi vrai que le PC d alors etait puissant .

              Cot Pierre a ete plus attaqué par ses adversaires et souvent violement apres la guerre notamment par le journaliste Thierry Wolton que par les gaullistes eux mêmes .

              Et si les communistes avaient pris le pouvoir , je ne doute pas qu un pouvoir sans aucune autorité avec le respect total de la liberté eut ete d usage !

              Quant à De Gaulle , que l on apprécie pas le personnage , il avait une vision politique , à su rétablit l etat de droit et avait su assoir l image de la France .

              La France etait respectée , elle ne l est plus .

              PS Un personnage qui avait tant combattu de Gaulle notamment s est admirablement fondu dans le pouvoir de la 5 eme .

              Et il a été le liquidateur du PC 

               


              • LeMerou 15 octobre 12:08

                @Michel J.Cuny

                Bonjour,

                « Et puis, manifestement, vous ne savez rien de l’élimination de Jean Moulin par Charles de Gaulle qui l’a fait livré à Klaus Barbie.... tout simplement (via Bénouviile et Groussard). »


                Diable vous y aller un peu fort tout de même. L’affaire Jean Moulin que vous connaissez fort bien est quand même très émaillée d’incertitudes par absence de preuves, notamment sur sa fin, ou maintes suppositions ou thèses sont élaborées. Vous l’évoquiez un peu avec M. RAVANEL.

                De Gaulle un tyran ! Bon pour ma part je préfère cela que le terme « fasciste ». Tout chef d’état est une sorte de tyran, nous en avons un en ce moment sauf qu’il ne s’est pas emparé du pouvoir, il lui a été donné légalement. La fameuse « démocratie » n’étant qu’un mot parmi tant d’autres, permettant de rêver tout éveillé pour le bon peuple.

                De Gaulle un tyran en devenir ? Probable, possible, toutefois il faut, je pense aussi se remettre dans le contexte de l’époque et la chose ne doit pas être aisée. Il faut aussi tenir compte de son vécu, de ce qui s’est passé aux sommets de l’Etat pendant la grande guerre.

                Bref cet homme avait une vision de ce que devait être la France et je vous l’accorde bien volontiers il l’a imposé. Je pense que peu ont eu à se plaindre de sa gouvernance et de la haute opinion qu’il avait pour le Pays. Evidemment tout n’est pas rose, il eu des évènements troubles (Algérie, Indochine), mais que celui qui ne commet pas d’erreur jette la première pierre.

                Certes sa gouvernance peut être à postériori contestable par l’imposition de sa vision, mais sincèrement que devait il faire face à n’en pas douter aux déchirements qui suivraient la libération pour des raisons d’idéologies purement politiques (beaucoup voulait le pouvoir sous des prétextes divers, mais quid de la Nation) qui à mon sens n’auraient pas été profitables à la reconstruction, à l’établissement assez rapide d’une relative stabilité, d’un recouvrement d’une fierté Nationale fédératrice (je sais le terme est pompeux et « vieux jeu »), à faire passer le Pays de l’état de délabrement, à un Pays pouvant se permettre de siéger à nouveau à la cours des grands et d’avoir un peu son mot à dire.


                • mmbbb 15 octobre 14:03

                  @LeMerou j habite pres à Caluire .

                  Il y a eu deux proces concernant l arrestation de J Moulin et dont l accusé etait  Hardy .

                  Faute de preuves il a été acquitté au bénéfice du doute .

                  «  « Et puis, manifestement, vous ne savez rien de l’élimination de Jean Moulin par Charles de Gaulle qui l’a fait livré à Klaus Barbie.... tout simplement (via Bénouviile et Groussard). » » 

                  Et De Gaulle tout général  qu il fut n a pas eu droit à aucun un procès . 

                  Il était au dessus des lois .

                  C est étrange De Gaulle attaqué de toutes parts et si violemment et qu aucun de ses adversaires n est eu l audace de se servir de ce fait .

                  L accusation est grave 

                  Pétain a eu droit à un procès .

                  Cet auteur délire .


                • mmbbb 15 octobre 14:18

                  @LeMerou et lorsque Babie fut jugé à Lyon , son avocat Verges se serait servi de cet argument .


                • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 15:45

                  @LeMerou
                  Mais la preuve y est !... Dans toute l’histoire de De Gaulle et puis, pour finir, et très précisément, à la page 445 du tome II des Mémoires de guerre, Plon, 1956... C’est la version originale...
                  Je vois que je vais devoir procéder comme précédemment je l’ai fait pour un autre intervenant. Joignez-moi ici : [email protected]


                • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 22:10

                  « @Michel J. Cuny je suis tenté d envoyer votre article à la famille de Gaulle »

                  C’est fait, mon cher... C’était le dimanche 19 octobre 1997, au musée Jean Moulin (Mémorial du maréchal Leclerc de Hauteclocque, gare Montparnasse, à Paris).

                  Michel J. Cuny fait face au général Alain de Boissieu, gendre du général de Gaulle, à l’occasion d’une rencontre-débat (sur la « désobéissance ») qui les réunissait en compagnie également de Serge Ravanel et de Raymond et Lucie Aubrac. 

                  Au premier plan, à droite, Madame Lévisse-Touzé, directrice du Musée, et, tout au fond, l’ami le plus ancien de Léo Ferré : Lucien Loubet.

                  On a les amis qu’on peut, n’est-ce pas ? Et puis les éventuels délateurs... et cela tout près de Caluire ! Décidément !
                  https://v-assets.cdnsw.com/fs/Root/1fww5-Alain_de_Boissieu.pdf


                • mmbbb 16 octobre 09:58

                  @Michel J. Cuny décidément vous êtes tres con .

                  Votre article est publié sur un média , donc il ne s agit point de délation .

                  Si vous l aviez publié dans les colonnes du Monde , vous auriez eu immédiatement un écho plus important et vous auriez dû affronter la controverse . .

                  Vous n assumez pas la responsabilité de vos allégations .

                  Vous avez des problèmes avec le sens des mots .

                  Ravanel, Aubrac , ont eu affaire à Klaus Barbie .

                  Et J Moulin fut arrêté à Caluire . Je me répète .

                  «  Michel J. Cuny fait face au général Alain de Boissieu, gendre du général de Gaulle, à l’occasion d’une rencontre-débat (sur la « désobéissance ») qui les réunissait en compagnie également de Serge Ravanel et de Raymond et Lucie Aubrac. » 

                  donc vous n avez pas parle de De Gaulle , le « fasciste » qui aurait vendu J Moulin .

                  Cette thèse que vous étalez dans ce média .

                  Je doute que le general de Boissieu gendre du « fasciste » le General de Gaulle ne vous aurait pas opposé des objections à votre thése . 

                  Puisque vous ne l avez pas évoqué devant lui , il s agissait de désobéissance ! 

                  Vous frisez la maladie mentale  et vous êtes un félon . 
                   


                • juluch juluch 15 octobre 12:58

                  Deuxième article à charge contre un Homme à qui on doit le retour de la France sur la scène internationale après la guerre.

                  Et se ne fut pas simple pour De Gaulle suite aux vicissitudes des anglos saxons.

                  Quant aux guerres d’Indochine et d’Algérie DG ne fut rappeler qu’en 1958.....


                  • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 15:47

                    @juluch
                    Vous êtes bien gentil, mais, manifestement, vous n’êtes pas très au courant de toutes ces questions-là... Ceci dit : c’est très bien d’essayer d’y voir un peu plus clair. Courage !


                  • juluch juluch 15 octobre 16:26

                    @Michel J. Cuny

                    je pense que je suis assez bon historiquement sans être un professeur de faculté....je me débrouille bien et j’aime bien me renseigner.


                  • Iris Iris 15 octobre 16:41

                    @juluch
                    Je vous trouve bien aimable avec cette personne si méprisante.


                  • Iris Iris 15 octobre 16:42

                    @julluch
                    et je vous félicite pour cela !


                  • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 octobre 22:14

                    @juluch
                    Eh bien, donc, le sang répandu en Algérie (8 mai 1945) et en Indochine (deuxième quinzaine de septembre 1945), par Charles de Gaulle, c’est tout de même assez largement avant 1958, non ?...


                  • juluch juluch 16 octobre 08:52

                    @Michel J. Cuny

                    Et alors ??

                    Les tirs étaient de chaque cotés et ça a tourné à l émeute armée...la réponse par la suite était assez logique pour rétablir l ordre.
                    D’ailleurs la manifestation originelle était pour fêter la fin de la ,guerre et certains en ont profité pour faire de la provocation....

                    Autrement dis vous faites comme je dis plus haut un article à charge et partisan.


                  • Corcovado 15 octobre 18:24

                    Une obsession tirée d’un esprit malsain, voilà ce que vous nous proposez.

                    Et la semaine prochaine, vous nous faites subir quoi ?

                    Je vois bien le titre : « Pol Pot, dirigeant éclairé, ou le nouveau siècle des lumières »


                    • mmbbb 15 octobre 19:10

                      @Corcovado Vous m enlevez les mots , je lui aurais suggéré « Klaux Barbie » un agent exemplaire ua service d un despote eclaire, rempart de la barbarie communiste "


                    • Eric F Eric F 15 octobre 19:10

                      @Corcovado
                      après Pierre Cot, ce sera Paul Pot smiley


                    • jakem jakem 16 octobre 20:38

                      Mon commentaire ( article de l’Humanité du 4 juillet 1940 ) illustrant le collaborationnisme du PCF avec les nazis a été supprimé ....

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