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Accueil du site > Tribune Libre > Surveiller, punir et castrer

Surveiller, punir et castrer

Hier soir, je pensais que la déclaration de Frédéric Lefebvre au sujet de la « castration chimique » n’était qu’une saillie supplémentaire au milieu du flot d’injures qu’il adresse régulièrement à tout un chacun. J’avais choisi le parti-pris d’en rire. J’ai eu tort.

Mise en situation de la polémique

Je découvre aujourd’hui, que le meurtre de la femme assassinée dans l’Essonne est considéré comme un sujet de contre-attaque majeur par le président sur le front de la reconquête de son image. En effet celle-ci s’est beaucoup dégradée en septembre. « On ne lâche rien » : tel semble être le mot d’ordre et le credo de Sarkozy aujourd’hui. Et qu’importe le support, hier c’était Hadopi, aujourd’hui c’est la « castration chimique ». La machine industrielle de communication s’est ensuite emballée : le feu-follet médiatique lancé hier par Frédéric Lefebvre a été repris par MAM , puis par Brice Hortefeux , et aujourd’hui par François Fillon .

La castration chimique est donc le véhicule de l’indignation présidentielle, et le support potentiel à un rebond des sondages à son sujet. Et c’est bien cela qui me gène. Je passerais sur l’argumentation a posteriori et peu productive du manque de moyens des Juges d’application des peines, ainsi que sur le fait que le fait divers se transforme implacablement en loi aujourd’hui. Je passerais également sur le fait que l’émotion suscitée par cet assassinat soit récupéré à bon escient et instrumentalisée par une communication officielle maintenant rodée. Ces arguments ne sont plus recevables aujourd’hui puisqu’inaudibles. Ils sont qualifiés par certains à droite comme des arguments de pleurnicheurs. Alors alignons quelques lignes afin de ne pas laisser croire à cette contre-vérité.

La castration chimique est un retour en arrière en matière de justice

Je plaisantais hier sur ce sujet grave en me posant la question si il ne fallait pas faire une castration chimique à Frédéric Lefebvre. Ma réponse le concernant ou concernant le prévenu au sujet de l’assassinat de l’Essonne est la même : bien sûr que non il ne faut pas.
En effet, c’est un châtiment corporel, et l’évolution de la justice à travers notre histoire nous montre que ces châtiments corporels (écartèlement, torture etc…) ont peu à peu été remplacés par des peines d’emprisonnement en occident (démonstration implacable à lire dans Surveiller et punir de Michel Foucault). La société évolue d’ailleurs, puisque nous commençons à trouver (et à juste titre) la peine d’emprisonnement comme relativement barbare.
Alors il faudrait revenir sur un des acquis de l’évolution de notre justice au travers des âges sous le prétexte fallacieux que Nicolas Sarkozy veut redorer son blason médiatique ? Poser la question, c’est déjà l’éluder. Ceci dit, elle nous permet d’observer que nous serions capable d’aller ponctuellement, et pour des motifs peu reluisants, contre l’évolution à long terme de notre institution judiciaire. Notre société a décidément une curieuse façon d’aborder le long terme.

Je suis intimement convaincu que la société civile souhaite « encore moins de barbarie » dans les prisons. La meilleure preuve est le nombre de suicides en prisons qui a augmenté de façon dramatique. L’emprisonnement est certainement vécu beaucoup plus difficilement aujourd’hui qu’hier. L’opinion publique a de plus une réelle écoute à ce sujet maintenant, ce qui n’était pas le cas auparavant. Une nouvelle évolution est donc potentiellement en marche, celle-ci se fait lentement et au rythme des évolutions de mentalités. Et ce temps-là n’a rien à voir avec la comptabilité des sondages hebdomadaires.

La castration chimique : c’est la punition du corps et le rétrécissement du champ de la normalité

Ne pensez pas que je tente de minimiser la gravité des faits, loin de moi cette idée : nous avons affaire à une crime horrible comme malheureusement il en existe depuis que l’Humanité existe. Une chose est certaine, il y’ en avait beaucoup hier, il y’ en a beaucoup moins aujourd’hui, mais il y’ en aura encore demain. L’Humanité, celle de notre corps et de notre esprit ne se nourrit heureusement pas de ces comptes d’apothicaires.

Nous avons donc un groupe d’individus qui serrent les rangs autour du patron, et ils défendent non pas l’idée de la castration chimique, mais ils font allégeance, chacun pour des raisons qui leur sont propre, au patron. L’instigateur, quant à lui se targue d’arguments primitifs et faux pour avancer ce qu’il pense être une idée de génie.

La punition infligée, au nom de la société saine de corps et d’esprit, celle-là même qui décide de ce qui est a-normal serait donc la mutilation. La peine infligée par cette société, se disant saine de corps et d’esprit, le serait pour des motifs, comme nous l’avons vu, pas très catholiques.

La castration chimique, si elle s’applique, ne serait qu’une chasse aux sorcières de l’a-normalité. L’appliquer, c’est ouvrir la boite de pandore au rétrécissement du champs du normal, qui s’est déjà considérablement restreint dans nos sociétés actuelles.

Décider de cette castration chimique fait partie d’un projet de société auquel je n’adhère pas, qui de plus rompt avec une longue tradition historique.

Les ressorts de cette idéologie a-normale

Je considère que ce choix de société est une a-normalité au sens de la société telle que je la conçoit. Regardons donc de plus près les déviances de notre président pour arriver à de telles propositions. Il me semble que des nombreuses images d’Epinal préfabriquées dont il est le véhicule, malgré lui, son a-normalité la plus béante touche à son inculture au sujet des sciences du vivant. je cite Nicolas Sarkozy en avril 2007 :

  • "Je ne suis pas d’accord avec vous. J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés  ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs  : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense."

La meilleure réfutation de ces arguments presque pittoresques a été donnée par Albert Jacquard. Mais peu importe la véracité de ces allégations notre destinée à court terme est de toute façon dictée par de tels arguments digne du XIXème siècle.

Ma démonstration ne voudrait pas écoper d’un point de Godwin mais la castration (chimique ou non) est un procédé qui a été largement utilisé au milieu du XXème siècle.

J’espère rassembler au travers de ce billet (certes long) des gens de sensibilités politiques diverses et variées. Je suis intimement persuadé que ce projet de "castration chimique" est une régression Humaine qui mettrait fin à un processus judiciaire long...mais cependant vertueux.

Encore une fois, au même titre que la peine de mort, mon propos n’a rien à voir avec une sous-évaluation de la gravité des faits qui laisse des proches ainsi que des amis démunis face à l’indicible.

 

peuples.net

 

 


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21 réactions à cet article    


  • la truie qui file 3 octobre 2009 10:13

    Une bonne nouvelle de pouvoir traiter Polanski bien qu’a son âge ce n’est meme plus la peine
     

    Une mauvaise c’est qu’une bonne part de la population est deja sous traitement avec l’aspartame dans le coca ou les autres sodas et qui font les memes effets et ce n’est pas le seul produit incriminé.

    Deuxieme mauvaise nouvelle autrefois on avait inventé le bromure pour la grande muette
    mais finalement ce n’etait pas tres au point ...

    Troisieme mauvaise maintenant les jeunes gens et les homosexuels sont atteints par une
    maladie de dégénerescence endocrinienne d’origine chimique et là c’est vraiment tres au point .

    A tel point que l’unesco conseille la masturbation à partir de 5 ans dans un document de 96 pages .

    Encore un vintage pour enrichir les marchands de poisons ?


    • Imhotep Imhotep 3 octobre 2009 11:47

      Drôle de raisonnement

      a- les pulsions de viol ne seraient pas a-normales ?
      b- les traitements médicaux chimiques pour les maux de tête ou pour les dépressions seraient barbares ?
      c- quelle solution de remplacement ?

      • Imhotep Imhotep 3 octobre 2009 11:52

        En revanche d’accord pour parler d’utilisation d’un fait divers pour en faire une loi (euh notre aimé Guide ne s’occupe-t-il pas de lois depuis 7 ans en matière de délinquance ?) et pour faire de la com. Mais après l’assassinat de je ne sais plus qui (une femme où il y avait deux inculpés) par un remis en liberté il y a plus d’un an, et cet autre par un échappé d’asile n’avaient-ils pas déjà soulevé les indignations du corps du pouvoir et de Sarko 1er ? N’avait-il pas déjà tapé du poing ? N’avait-il pas déjà promis des lois ? Tout ne devait-il pas être réglé ? Et cela de toutes façons depuis la première prise de position de Sarkopolice au ministère de l’intérieur et dès son premier jour d’entrée en fonction ?


        • Philou017 Philou017 3 octobre 2009 12:02

          Je trouve que la castration chimique est un moyen assez primaire de (ne pas) régler les problèmes.
          C’est surtout un argument populiste pour vendre une politique sécuritaire qui tend à s’essouffler. Il faut voir avec quelle vitesse le sieur Sarkosy a bondi sur l’affaire de l’assassinat de la jogueuse, demandant un projet de loi en urgence « avant la fin octobre ». Une précipitation obscène tentant de surfer sur l’indignation populaire afin de l’instrumentaliser au plus vite. Bien loin de l’attitude responsable qu’on est en droit d’attendre d’un homme politique.

          D’un autre coté, le président suit l’affaire Polanski de très pres pendant que des ministres montent au créneau pour défendre le violeur Polanski. Pitoyable.

          Ce qu’il serait positif et efficace d’envisager, c’est un suivi médical et psychologique des délinquants sexuels, pendant et apres la prison, ce qui aurait sans doute permis d’éviter cet assassinat tragique, ainsi qu’une amélioration de la vie dans les prisons, où on sait que les conditions sont déplorables et ne font rien pour améliorer l’équilibre psychologique de certains détenus, bien au contraire. Mais ca demande du budget.

          Alors on préfére dénoncer hypocritement les récidives, pourtant prévisibles, avec force rotomontades, pendant qu’on subventionne les banques sans contrepartie, qui continuent allégrément à accumuler les bénéfices. Mais pour la vraie sécurité, pas d’argent.

          Une politique du bouc-émissaire bien ecoeurante.

          Combien de temps cette parodie de politique fonctionnera-t-elle ?


          • Maximus 3 octobre 2009 19:59

            On est souvent pas d’accord, mais il en va différemment avec ce post, que j’approuve en grande partie.


          • Talion Talion 3 octobre 2009 13:43

            "Le paragraphe 175 du Code pénal condamnait l’homosexualité avant même l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Les conditions de vie des homosexuels se détériorèrent néanmoins fortement à partir de 1933. L’homosexualité, considérée par le pouvoir nazi et la très grande majorité des médecins et psychiatres de l’époque comme une « dégénérescence pathologique héréditaire », entrait dans le champ d’application d’une politique eugéniste. Une législation spécifique fut mise en place. L’Allemagne eugéniste « proposait » aux homosexuels le choix entre la castration volontaire ou la détention en camps de concentration."

            Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A9nisme_sous_le_nazisme

            La cible est peut-être différente, mais la justification est la même... Ça pue très fort.

            Tu sais, le Nazisme n’a jamais été condamné pour le but qu’il poursuivait (rendre l’espèce humaine plus forte). Mais pour les moyens employés pour atteindre ce but... (favoriser les forts en éliminant les faibles)

            Quand tu identifies une politique poursuivant un but similaire, ou dont les outils et les arguments s’en rapprochent, tu peux te dire que là ça sent le sapin.

            Pour rappel, c’est le populisme qui a propulsé Hitler au pouvoir (de manière tout à fait démocratique d’ailleurs) et ce dernier n’a fait qu’exacerber le sentiment d’insécurité des allemands qui en retour à nourri leur intolérance, leur paranoïa et leur xénophobie.

            Il a ensuite récolté les fruits de sa campagne de distillation de la peur en leur promettant la sécurité...

            Le mythe du violeur bolchevique a beaucoup été utilisé par les Nazi à cette époque... Eux aussi laissaient le choix entre la castration volontaire et l’enfermement.

            Il est triste de constater qu’en faisant peur aux individus comme toi on peut en réaction les pousser à exiger la même chose que ce que les allemands ont exigé au début du 20ème siècle : La barbarie pour se protéger de la barbarie.


          • Talion Talion 3 octobre 2009 13:16

            "Je ne suis pas d’accord avec vous. J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés  ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs  : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense."

            [Mode raisonnement par l’absurde ON]

            Si on suit le raisonnement de notre président, pourquoi alors nous limiterions-nous donc à castrer les violeurs...

            Dans le fond, si la pédophilie est effectivement héréditaire alors dans ce cas là il est nécessaire afin de préserver la société de castrer également les membres de leur famille, ce qui nous préservera du risque de voir leurs tares génétiques se diffuser dans la population.

            J’irai même plus loin !...

            Comme notre président l’avait souligné à une époque, la mise en place d’une évaluation psychologique chez les jeunes dès 3 ans, nous permettra de détecter ceux possédant un caractère et une personnalité potentiellement déviante.

            En surveillant ces individus tout au long de leur scolarité, il sera alors possible préventivement d’identifier ceux qui auront des pulsions pédophiles, sadiques, suicidaires, ou tout simplement anti-sociales...
            Grâce à cette détection, nous pourrons alors ensuite avec l’appui du législateur leur imposer un traitement inhibant leurs pulsions anti-sociales... Et les pulsions sexuelles en premier lieu bien entendu...

            Il pourra ensuite être discuté de l’opportunité d’imposer également par la loi le même traitement à ceux des membres de leurs familles qui présenteront les marqueurs génétiques que nous aurons associé à ces caractères déviants.

            Éventuellement dans un avenir proche nous pourrons également espérer pouvoir, grâce au fichier national des empreintes génétiques, identifier les criminels et autres suspects pouvant présenter les mêmes tares génétiques et ainsi préserver la société de tout risque de passage à l’acte ou de récidive de leur part.

            [Mode raisonnement par l’absurde OFF]

            Ou comment le darwinisme social peut mettre le pied dans la porte et ainsi s’installer discrétos au sein de notre société...

            Il est beau l’avenir dont rêve nos élites n’est-ce pas ?...


            • Fergus Fergus 3 octobre 2009 13:20

              La vitesse à laquelle les sarkozystes se jettent sur tout fait divers dramatique pour faire mousser leur idéologie sécuritaire populiste est évidemment choquante et condamnable.

              Cela dit, il convient d’être précis concernant la castration chimique.

              Contrairement à ce que pensent nombre de nos concitoyens (des pour, mais aussi des contre), elle est réversible : il suffit en effet d’arrêter le traitement pour retrouver sa sexualité antérieure.

              Contrairement à ce que croit la majorité des Français, elle n’interdit ni les pulsions agressives, ni même, dans certains cas, les relations sexuelles. Elle ne fait que les atténuer.

              La castration chimique ne répond par conséquent que de manière imparfaite au problème posé. Cela dit, je n’y suis personnellement pas opposé, mais à condition qu’il s’agisse d’une mesure volontaire, en aucun cas imposée.

              Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : la nouvelle loi que va nous concocter la majorité s’empilera sur les précédentes et ne résoudra pas le problème. Pour une bonne raison : le traitement efficace, mais aussi équitable sur le plan de humain, de la mise à l’écart des quelques dizaines de criminels particulièrement dangereux, nécessitera de gros moyens. 


              • Talion Talion 3 octobre 2009 13:45

                "Contrairement à ce que pensent nombre de nos concitoyens (des pour, mais aussi des contre), elle est réversible : il suffit en effet d’arrêter le traitement pour retrouver sa sexualité antérieure."

                M’est avis que c’est juste un pied dans la porte qui précède une plaidoirie en faveur de la stérilisation.


              • Fergus Fergus 3 octobre 2009 16:40

                Le pire n’est jamais sûr, fort heureusement, et la castration chimique volontaire est déjà pratiquée dans différents pays, pas forcément parmi les moins humanistes (ex : Danemark).

                On pourrait en revanche s’inquiéter très fortement de la dérive qui consisterait à pratiquer une castration chimique obligatoire. Quant à la stérilisation, elle n’a rien à voir avec les pulsions sexuelles et la capacité à avoir des rappports.


              • fred 3 octobre 2009 14:15

                n’empêche qu’à vous lire, il faudrait tout laissé faire sans broncher. Un violeur, on l’excuse car il a une pathologie de violeur, un pédo a une path..etc etc etc . Je suis plutôt pour un traitement de choc, ne rien laisser passé, d’ailleurs eux même laisse t-il une chance a leur victime ?
                Quand à la stérilisation, tel qu’on nous la presente , elle ne fait pas avancer le débat. Parfois il se passe des années avant qu’il ne recommence. Prenez le cas polanski, combien d’entre vous pense qu’il y a préscription, et qu’avant tout il est célébre....s’il ne s’était pas enfuis comme un voleur, serrais t-il déja en taule ? et s’est surement se qui l’attends ! à moins qu’avec ces millions il se rachette une conduite....je crois que pour une personne qui est condanné pour viol, viol sur mineur, ou autre dans ce registre, la sentence doit être à hauteur du crime.


                • Maximus 3 octobre 2009 20:06

                  Oui, d’ailleurs, la guillotine, c’est trop soft, il faudrait remettre au goût du jour la roue, le bûcher et l’écartèlement, ça aurait plus de gueule.


                • appoline appoline 4 octobre 2009 12:34

                  @ Maximus,

                  J’ai eu l’occasion d’être juré d’assises, je peux vous assurer que quand vous avez un indivivu mutli récidiviste, qui devant toutes ses victimes, nie effrontément avoir commis un viol ou torture mais qu’elles étaient consentantes (surtout pour les plus jeunes à 6 ans), vous vous cramponnez à votre siège pour ne pas aller lui foutre sur la gueule. Les peines ne sont jamais assez lourdes pour ce genre d’individus, qui une fois dehors et les psychiatres le disent à la barre, va sortir joyeusement de tôle avec une seule idée en tête : se taper un gosse pour assouvir ses pulsions d’autant plus fortes qu’il s’est fait tronché par ses co-detenus. Alors couic et recouic serait certainement efficace avec ce genre de taré.


                • Neris 4 octobre 2009 17:41

                  @ Appolline

                  Ils nient, c’est surprenant !

                  Vous vous attendiez à quoi ? des aveux, du repentir, des remords ?

                  Toute personne ayant un trouble de la personnalité, et il faut en avoir un pour faire des choses pareilles, est dans le déni. Rien ne sera jamais de sa faute, mais toujours des autres ou des circonstances.

                  Et s’ils vous racontent comment la petite de 6 ans a été si aguicheuse qu’ils n’ont pas pu résister, ils le pensent, parce que c’est comme ça qu’ils voient les choses.

                  Et les familles sont détruites, parce qu’elles pensent en gens équilibrés, et pas une seconde de la même façon que ces tarés. Et évidemment, elles ne comprennent pas le déni et le sordide qui va avec.

                  Y’a pas de solution, sauf peut-être de les jeter dans une oubliette et de jeter la clé après.

                  @ Fred

                  Comprendre qu’il y a une pathologie derrière tout ça et la décortiquer, n’est pas une excuse. Un comportement a des causes que l’on doit apprendre à déchiffrer mais ces causes n’excusent pas le comportement.


                • appoline appoline 5 octobre 2009 13:32

                  @ Néris,

                  Pour avoir bosser quelques temps en psychiatrie, je sais de quoi sont capables ses individus mais de voir les deux parties face à face dans une cours d’assises, c’est autre chose. Je surplomblais le taré, j’ai eu le temps de l’étudier pendant deux jours, ses mimiques, son regard, ses réactions, ses arguments. Pour éviter toute récidive, il n’y a qu’une solution, l’éradication, ni plus ni moins. Ce psychopathe ne se considérant pas le moins du monde comme malade et de ce fait ne se présentant pas aux soins imposés lors d’une précédente condamnation ; il recommencera, c’est une évidence. Elle est pas belle la vie !!!!!!!


                • appoline appoline 3 octobre 2009 19:47

                  Encore des pseudos intellos qui se triturent les neurones. Ils n’ont pas vu, pas vécu mais veulent donner des leçons. Allez donc voir ce qui se passe dans une cours d’assises, vous constaterez que les victimes en ressortent détruites, quant au violeur dans la plupart des cas, il en prend pour 5 ou 7 ans, pour une vie brisée, croyez-vous que cela soit juste ? Non, c’est même une honte.
                  Puisqu’on ne peut pas hélas, leur couper les burnes, la castration chimique, non seulement leur évite toute érection mais en plus, dans leur tête, ils ne sont même plus des hommes. Ca tombe bien, puisqu’en violant ils sont devenus des bêtes.


                  • liberté chérie 3 octobre 2009 21:23

                    D’accord avec toi Appoline : là d’abord c’est un mec qui cause - le fantasme du viol etc... - En plus il se donne bonne conscience.
                    Même si c’est vrai que Lefêvre est imbuvable de même que son patron et qu’il ne râte pas une occasion pour redorer le blason UMPiste, doit t-on éluder cette grave question que pose ce crime odieux ?

                    Alors donc, auteur, le mal tout cru, tout bête n’existerait pas ?
                    Le gars, récidiviste, qui viole et tue avec préméditation, c’est seulement un malade, un irresponsable ? C’est pas sa faute à lui ?
                    Ah, c’est donc lui la victime ? J’avais pas compris !
                    Quand même un (pseudo) malade marié et père de famille qui mène sa vie de bon mari et bon papa pèpère... après avoir enfermé sa proie dans le coffre de sa bagnole - qui conserve tous son petit matos au cas où lui viendrait une pulsion subite : fil de fer pour la strangulation, sans oublier la pince pour couper le fil de fer trop long - ça servira toujours pour le prochain gosse ou/et la nana suivante, faut pas gaspiller...

                    La prison ne sert à rien, il y est déjà allé, ça coûte cher à la société qui n’en peut plus.
                    Le tuer ? un gars nuisible - qui a nié quand même pendant 3 jours - qui a déjà détruit au moins 2 vies, sans parler des familles respectives (la sienne aussi) serait assez logique : mais on ne le peut plus.
                    Le castrer ? ça ne l’empêchera pas de tuer à nouveau.
                    Reste la lobotomie, mais à quoi bon ?
                    Et puis on est évolués, oui ou merde ?

                    Mais alors la justice ? Et la réparation ? 
                    C’est tellement ringard !!

                    Non, laissons le libre !!


                  • Yvance77 3 octobre 2009 21:16

                    Salut,

                    Y bien un con de Sarkozyste, au gouvernement ou pas ; qui va finir par nous sortir que le mieux est encore de couper les burnes.

                    Ça finira par arriver je prends les paris, ils ne sont plus a une connerie près.

                    A peluche


                    • liberté chérie 3 octobre 2009 21:31

                      Je propose même avec 2 briques comme on le faisait avant pour les chevaux...

                      Histoire d’avoir un petit ressenti...


                    • roblin 25 octobre 2009 12:09

                      Le problème, c’est que la castration chimique ou autre n’a rien à voir avec les causes de ce pourquoi on viole, ce n’est pas une « pulsions sexuelle » mais justement parce que l’on a empêché ces hommes d’avoir des relations sexuelles normales, cela revient à condamner non pas le viol mais la véritable sexualité qui en est le contraire.

                      Ceux qui tiennent ce genre de propos croient que « c’est à cause du sexe », alors que les violeurs font subir ce qu’ils ont eux mêmes subis, ce n’est pas la sexualité que de violer mais un abus de cette sexualité.


                      • Sortylege 8 mars 2010 14:03

                        A mon avis, il y a bien longtemps que les castrations physiques ou chimiques ,sont apliquées pour les comportements sexuels déviants , mais,il est bien possible qu’ils ne soient surement pas du tout imposés  ?
                        Pour un exhibitioniste récidiviste, qui n’est pourtant pas un criminel,par exemple, la prison a elle seule, est un moyen suffisant pour faire songer sèrieusement a la castration libératrice soit chimique soit aussi parfois physique,il me semble ?
                        Un déviant sexuel intèrpelé qui se doit de consulter sans quoi, il vat dirèctement a la condamnation ,est a mon avis, un moyen détourné,voir hypocrite pour inciter le déviant avec force a accèpter de se soumètre a un traitement contre sa vie sexuelle ,il me semble ?
                        Cèrte,la castration quelle soit chimique ou physique ,n’engagera pas beaucoup,il me semble , a la longue la santé du déviant, mais au début,la castration, qu’elle soit chimique ou physique ,chamboulera parfois beaucoup le chatré qui sent sa sexualité disparaitre brutalement ,je crois ? smiley
                        Ainsi, se demandera t’on pourqoi ,parfois le déviant sexuel se sucide ? smiley
                        La morale,et la « loi » peuvent elles etre criminelles parfois ? smiley

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