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Tentez, par exemple, de rétablir les faits, ... ou la dictature de la pensée dominante

On peut discuter à l’infini des droits de l’homme, de l’égalité de tous en droit, du droit au mariage, du droit à l’enfant ou des droits de l’enfant, mais aucun gouvernement ne peut prétendre priver une partie de ses concitoyens du droit élémentaire de disposer d’un mot pour désigner un concept. En confisquant le mot mariage au profit d’un nouveau concept d’union unisexe qu’il entend imposer par la force de la loi, l’État prive les Français du droit d’exprimer le concept traditionnel d’union à vocation procréatrice, et sombre ainsi dans le totalitarisme le plus dangereux, celui de la pensée.

Les mots et les concepts qu’ils désignent ne relèvent pas du domaine de la loi. Aucune loi n’a le pouvoir de transformer l’union de deux hommes ou de deux femmes en union d’un homme et d’une femme, afin de leur accorder les mêmes droits. Un État qui prétend légiférer sur le sens des mots et régner sur les concepts qu’ils portent est un État totalitaire. Changer le sens des mots, c’est faire et défaire les concepts qu’ils désignent, et s’attaquer ainsi à la liberté de penser en instaurant une dictature de l’esprit qui est la pire des tyrannies.

Philippe Renoux[1] cite William Shirer, correspondant de presse des États-Unis à Berlin dans les années 30, pour montrer la maîtrise de la manipulation de l’information par le régime nazi : « Qui n’a pas passé des années dans un pays totalitaire ne peut imaginer combien il est difficile d’échapper aux terribles conséquences de la propagande calculée et incessante d’un régime… ». Le journaliste décrit alors , y compris auprès des personnes réputées « cultivées et intelligentes ». Il poursuit : « On était tenté de rétablir les faits, mais on était alors gratifié d’un regard tellement incrédule, d’un silence si choqué qu’on avait l’impression qu’on venait de blasphémer contre le tout puissantLes faits étaient devenus ce que Hitler et Goebbels, avec leur mépris cynique de la vérité, disaient qu’ils étaient. » Ce dernier ne reconnaîtra-t-il pas lui-même qu’une propagande a réussi lorsqu’elle est propagée par ceux-là même qui en sont la cible ?

On parle souvent de terrorisme intellectuel, de pensée unique, de la tyrannie du politiquement correct, pour désigner cette sorte de pensée imposée par la masse des « bien pensants », je crois qu’on devrait plutôt parler de dictature de la pensée dominante. Car il s’agit bien d’une dictature semblable à celle dont parle ce journaliste américain cité par Philippe Renoux : tentez de rétablir les faits face à une idée reçue « d’en haut », et vous verrez les regards compatissants, presque apitoyés de vos amis bien-pensants, l’air de dire : « le pauvre, il n’a plus toute sa raison », même si les faits en question sont parfaitement incontestables et que l’idée reçue qui les ignore défie le plus élémentaire bon sens.

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « imposer à un enfant deux parents de même sexe, c’est le priver délibérément de la complémentarité d’un père et d’une mère, et du même coup, le condamner à ne pas être un enfant tout à fait comme les autres », 

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « l’adoption n’a pas vocation à satisfaire un désir de parents en mal d’enfant, mais plutôt de répondre au besoin d’enfants en mal de parents », 

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « il faut éviter à l’enfant chaque fois que cela est possible tout risque d’ajouter au traumatisme déjà sévère de la perte de ses parents biologiques, le handicap de ne pas avoir un papa et une maman de remplacement, même si celui-ci peut n’être que relativement bénin », 

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « permettre à deux personnes de même sexe d’adopter un enfant, c’est priver délibérément cet enfant d’un père et d’une mère en remplacement du père et de la mère qu’il a perdus, et sacrifier ainsi l’intérêt supérieur d’un enfant innocent à l’intérêt particulier d’adultes responsables », 

Tentez par exemple de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant : « l’union d’un homme et d’une femme qui, comme le mariage, ne se réfère à la sexualité que pour révéler sa vocation procréatrice, n’est pas de même nature que celle entre personnes de même sexe, indissociable d’une sexualité dont la pratique minoritaire est de nature privée, et sans vocation naturelle à fonder une famille pour assurer une filiation », 

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « l’institution républicaine du mariage est un acte civil qui rend publique l’union d’un homme et d’une femme (les époux) et leur engagement solennel à se devoir mutuellement respect, fidélité, secours et assistance, afin de renforcer la sécurité et la stabilité de la cellule familiale, dans le souci de l’intérêt supérieur des enfants issus de cette union », 

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « la solennité de cet engagement public à se devoir mutuellement fidélité n’a plus grand sens si le mariage n’est plus qu’une simple union de deux personnes sans distinction de sexe et sans vocation naturelle à assurer une filiation, avec pour seule raison d’être la reconnaissance sociale et juridique d’une décision mutuelle de mener pour un temps vie commune »,

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « ouvrir le mariage à deux personnes de même sexe, c’est priver cette institution de sa spécificité fondamentale qui la destine à la fondation d’une famille », 

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe prive du même coup tous les autres de la liberté de faire reconnaître par la République la spécificité de leur engagement public à se devoir respect et fidélité dans le souci de l’intérêt supérieur des enfants issus de leur union », …

Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant  : « accuser d’homophobie tous ceux qui, pour défendre le droit des enfants et les devoirs de la République, expriment leur opposition à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe, c’est s’attaquer à un des droits les plus précieux de l’homme, selon les propres termes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, sa liberté d’opinion », 

 et vous serez immédiatement gratifié d’un regard tellement incrédule, d’un silence si choqué que vous aurez l’impression d’avoir blasphémé contre le tout puissant. Tentez de rétablir les faits face à une idée reçue « d’en haut », et vous verrez se dresser, dans vos relations sociales et professionnelles, ce mur d’incompréhension décrit par William Shirer. Vous verrez les regards compatissants, presque apitoyés de vos amis bien-pensants, l’air de dire : « le pauvre, il n’a plus toute sa raison », même si les faits en question sont parfaitement incontestables et que l’idée reçue qui les ignore défie le plus élémentaire bon sens Les faits seront devenus ce que la propagande calculée et incessante du régime, avec son mépris cynique de la vérité, dit qu’ils sont : l’union de deux personnes de même sexe sera de même nature que l’union d’un homme et d’une femme, et dans une humanité devenue unisexe, tous les couples auront la faculté de procréer par tous les moyens dans « le meilleur des mondes ».

La propagande et le mensonge érigés en art de gouverner ne sont pas l’apanage des régimes dictatoriaux. La communication (la com’ pour les initiés), qui n’est rien d’autre que de la manipulation de l’information, est utilisée comme arme dans la plupart des conflits qu’ils soient politiques, militaires ou économiques. De la publicité sur laquelle reposent nos économies aux campagnes électorales, le mensonge et la tromperie[2] sont partout, érigés en systèmes de com’ dans nos démocraties ou de propagande dans les régimes dictatoriaux.

Cette dictature de la pensée dominante, que la discussion de la loi Taubira a magistralement illustré, est double :

- elle s’attaque aux concepts en changeant le sens des mots qui les portent (mariage, mais également coupleépouxconjointsparents, …), et donc à la liberté de les penser ;

- en accusant systématiquement du délit d’homophobie toute opposition au projet de loi, ses défenseurs s’attaquent à la liberté d’opinion.

En imposant aux Français une nouvelle conception de l’institution du mariage, elle les prive d’un mot pour désigner une institution multiséculaire à laquelle près de la moitié d’entre eux sont encore profondément attachés. Au concept d’engagement mutuel d’un homme et d’une femme à se devoir respect et fidélité pour élever leurs enfants, la nouvelle loi substitue en effet celui d’une union prenant acte d’un amour partagé par deux personnes de sexe indifférent, dans le seul but de garantir les intérêts de chacun à l’issue de la mise en commun de leurs vies respectives. Ce faisant, elle va jusqu’à priver tous les Français de la simple liberté de penser et d’exprimer ce concept d’engagement fondé sur les valeurs de respect et de fidélité destiné à consolider les fondations de la famille.

Accuser d’homophobie tous les Français qui défendent la spécificité de ce concept d’engagement mutuel et l’utilité de la faire reconnaître par une institution républicaine, c’est les accuser de tenir des propos passibles de sanctions pénales. Mais c’est aussi accuser tous ceux qui se sont engagés un jour publiquement devant un élu du peuple, en ayant conscience de la spécificité de cet engagement à fonder une famille et à élever les enfants issus de leur union, d’avoir des pensées délictueuses.

Il ne s’agit pas pour les opposants à la loi dite du « mariage et de l’adoption pour tous » d’un simple débat d’idées ou même d’un quelconque affrontement d’opinions politiques, mais bien de la défense de convictions profondes face à un véritable terrorisme de l’esprit qui consiste à ostraciser toute opposition intellectuelle et à porter ainsi atteinte à la liberté de conscience.



[1] Philippe Renoux, La montée de Hitler : Hasards, complaisance, complicités…, Charles Herissey Eds, octobre 2004.

[2] Je tenterai dans un prochain article d’analyser dans le détail tous les mensonges utilisés par le pouvoir en place pour faire passer cette loi profondément injuste.

 


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11 réactions à cet article    


  • leypanou 17 mai 2013 14:45

    En vertu de quoi le mariage qui était créé à l’origine pour célébrer l’union d’un homme et d’une femme doit-il rester ainsi ad vitam aeternam ?

    C’est comme si vous dites, à la création du mariage, « oui, avant, il n’y avait pas de mariage, et les couples vivaient plus ou moins durablement ensemble sans qu’il y ait mariage, et pourquoi le créer ? »

    On est au XXIème siècle là, on n’est pas au Moyen-Age !!!


    • vesjem vesjem 17 mai 2013 21:51

      ce ne sont pas des arguments concrets ;
      en vertu de quoi la pédophilie qui n’était pas autorisée , devrait le rester ad vitam aeternam ?


    • leypanou 18 mai 2013 10:14

      argument débile : quelqu’un parle de pédophilie là ? On parle de serviette, il parle de torchon !!!


    • devphil30 devphil30 17 mai 2013 15:03

      C’est quoi ce rapprochement entre la propagande nazi et le mariage pour tous.


      J’ai l’impression que vous avez amené votre sujet sur le mariage pour tous en commençant par relater des faits admis de tous pour ensuite diluer votre opinion anti mariage pour tous.

      L’utilisation récurrente de la phrase d’accroche « Tentez, par exemple, de rétablir les faits, y-compris auprès de personnes réputées “cultivées et intelligentes”, en disant   » permet de passer vos idées par matraquage 

      Vous mettez en pratique ce que vous décriez. 

      La loi Taubira que vous décriez ne s’attaque pas aux concepts mais à l’adaptation du code civil pour finaliser le vote de la loi.

      L’engagement entre deux hommes ou deux femmes peut avoir la même portée en terme d’amour à l’inverse des mariages arrangés entre deux personnes de sexe différents ont toujours exister.

      Votre intégrisme à l’égard de ce vote est subtil mais visible , n’oubliez pas que nous sommes au 21 ième siècle , les options de vie commune sont multiples , ce vote ne fait qu’inscrire dans la loi des situations existantes.


      Philippe 

      • Francis BEAU Francis BEAU 17 mai 2013 16:54

        Bonjour Philippe,


        Le rapprochement que je fais est entre le mariage pour tous (ou plutôt les arguments utilisés par ses partisans), et la propagande. L’exemple cité n’est là que pour illustrer mon propos. Il se rapporte au régime nazi, mais aurait pu se référer à n’importe quel autre régime ayant fait usage de la propagande.

        Si les faits relatés sont admis de tous, alors nous sommes tous d’accord, il ne faut pas promulguer cette loi.

        Le « matraquage » par récurrence se limite justement à la phrase d’accroche et ne s’applique pas aux idées qui elles ne sont pas récurrentes, mais se succèdent logiquement pour arriver à la conclusion que cette loi est une mauvaise loi. L’utilisation récurrente de la phrase d’accroche, n’est là que pour insister sur le fait que nous subissons à propos du mariage pour tous une propagande niant la réalité des faits, analogue à celle constatée par ce journaliste américain dans l’Allemagne des années 30.

        L’adaptation du code civil à laquelle s’attaque la loi Taubira ne se contente pas d’adapter le mariage, mais le transforme profondément à tel point que le concept traditionnel du mariage rendant publique l’union d’un homme et d’une femme ayant vocation à fonder naturellement une famille, disparaît au profit d’un autre concept d’union ayant seulement vocation à reconnaître l’amour entre deux personnes.

        Si l’engagement entre deux personnes de même sexe peut bien évidemment avoir la même portée en terme d’amour que l’engagement entre un homme et une femme (voire une portée bien supérieure lorsque cet engagement est arrangé), ils n’ont pas du tout la même portée en terme de procréation et de sécurisation de la famille dans le souci de l’intérêt des enfants issus de cet amour. D’où l’importance des concepts auxquels vous semblez ne pas reconnaître que la loi Taubira s’attaque.

        Il me semble que l’intégrisme quel qu’il soit n’est jamais subtil. Il est tout d’un bloc, ce qui est bien contraire à la notion de subtilité. Personne n’oublie que nous sommes au 21ème siècle, ni que les options de vie commune sont multiples et variées. Ce vote n’inscrit aucune nouvelle situation dans la loi, il ne fait que mettre dans le même panier deux options différentes pour accréditer l’idée fausse qu’elles seraient identiques.

        Francis

      • Mmarvinbear Mmarvinbear 17 mai 2013 15:26

        « imposer à un enfant deux parents de même sexe, c’est le priver délibérément de la complémentarité d’un père et d’une mère, et du même coup, le condamner à ne pas être un enfant tout à fait comme les autres »

        Aucun enfant n’est comme l’autre. Lui aura eu un couple traditionnel. Le suivant aura été privé de son père par une voiture. Ce troisième de sa mère par un cancer. Le quatrième découvrira fortuitement qu’il a été conçu un soir de viol et que la pilule abortive n’a pas fonctionné. Ce cinquième ne verra son père que deux jours toutes les trois semaines. Le sixième ne pense pas. Sa mère l’a mis au monde avec 4,5 grammes d’alcool dans le sang et son cerveau se limitera aux fonctions végétatives. Le septième ne pense pas non plus. Difficile de réfléchir les poumons pleins d’eau, entre les haricots et la Hagen-Dasz par moins 22. Le huitième a deux papas. Le neuvième en attend un, assis sur le lit de la DDASS. Mais personne ne vient pour lui à cause de son pied bot. Son voisin de lit, plus jeune et physiquement parfait, est parti avec un nouveau papa et une maman, c’est le dixième. 

        « l’adoption n’a pas vocation à satisfaire un désir de parents en mal d’enfant, mais plutôt de répondre au besoin d’enfants en mal de parents »

        C’est d’ors et déjà le cas.


        « il faut éviter à l’enfant chaque fois que cela est possible tout risque d’ajouter au traumatisme déjà sévère de la perte de ses parents biologiques, le handicap de ne pas avoir un papa et une maman de remplacement, même si celui-ci peut n’être que relativement bénin »

        un enfant en mal de parent est plus intelligent qu’un pantin Civitisé. Il fait plus attention à l’affection qu’on lui prodigue qu’à la composition sexuelle du couple.

        « permettre à deux personnes de même sexe d’adopter un enfant, c’est priver délibérément cet enfant d’un père et d’une mère en remplacement du père et de la mère qu’il a perdus, et sacrifier ainsi l’intérêt supérieur d’un enfant innocent à l’intérêt particulier d’adultes responsables »

        Seul l’intéret de l’enfant importe. Et tous voient et savent qu’un couple de même sexe est tout autant capable de l’élever qu’un couple hétéro.

        « l’union d’un homme et d’une femme qui, comme le mariage, ne se réfère à la sexualité que pour révéler sa vocation procréatrice, n’est pas de même nature que celle entre personnes de même sexe, indissociable d’une sexualité dont la pratique minoritaire est de nature privée, et sans vocation naturelle à fonder une famille pour assurer une filiation »

        Sexualité et procréation sont deux concepts différents. On ne se marie pas pour avoir des enfants, mais par amour.

        Personne ne devrait écouter des puceaux frustrés quand ils viennent parler de choses qu’ils ne connaissent pas.

        « la solennité de cet engagement public à se devoir mutuellement fidélité n’a plus grand sens si le mariage n’est plus qu’une simple union de deux personnes sans distinction de sexe et sans vocation naturelle à assurer une filiation, avec pour seule raison d’être la reconnaissance sociale et juridique d’une décision mutuelle de mener pour un temps vie commune "

        Vous refusez donc le mariage de femmes ménopausées et d’hommes stériles donc ?


        « ouvrir le mariage à deux personnes de même sexe, c’est priver cette institution de sa spécificité fondamentale qui la destine à la fondation d’une famille »

        Fort heureusement, on peut fonder une famille sans avoir signé un papier avant. 


        « l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe prive du même coup tous les autres de la liberté de faire reconnaître par la République la spécificité de leur engagement public à se devoir respect et fidélité dans le souci de l’intérêt supérieur des enfants issus de leur union »

        Il n’y a aucune spécificité à cela car la reproduction est possible en dehors du mariage. 


        « accuser d’homophobie tous ceux qui, pour défendre le droit des enfants et les devoirs de la République, expriment leur opposition à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe, c’est s’attaquer à un des droits les plus précieux de l’homme, selon les propres termes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, sa liberté d’opinion »

        Si la liberté d’opinion doit être respectée, celui qui éructe des positions criminelles doit en répondre devant la loi. Même chose pour celui ou celle qui encourage de tels actes.


        Comment vous sentez-vous, à être défendu uniquement par une folle et une voleuse ?


        • Mendosa Mendosa 18 mai 2013 12:46

          Pas mieux.
          Les réponses de l’auteur sur ces points sont attendues.


        • Francis BEAU Francis BEAU 23 mai 2013 19:07

          « Aucun enfant n’est comme l’autre. »

          Bravo ! Qui en douterait ? Mais en quoi les dix exemples d’enfants que vous nous donnez viennent-ils contredire le fait qu’imposer à un enfant deux parents de même sexe, c’est le priver délibérément de la complémentarité d’un père et d’une mère  ?

          « un couple de même sexe est tout autant capable de l’élever qu’un couple hétéro » 
          Il ne s’agit pas là d’éducation, mais de parenté (ou de filiation). L’éducation de nombreux enfants revient pour une bonne part (et pour de nombreux enfants, en majeure partie) à des personnes extérieures à la famille (nounous, éducateurs, instituteurs, professeurs, ...). En revanche, la parenté ne se délègue pas et elle est toujours sexuée (un père et une mère). Dans certains cas elle peut s’abandonner (accouchement sous x, abandon,...), elle est alors confiée de plein exercice à des parents de substitution (adoption plénière). 

          « On ne se marie pas pour avoir des enfants, mais par amour »
          C’est là tout l’objet de notre désaccord. Vous assénez cela comme une évidence, permettez à d’autres de considérer que le mariage n’a pas seulement vocation à consacrer un amour réciproque. Si tous les gens qui s’aimaient se mariaient, il y aurait beaucoup plus de mariages, .... et de divorces. A part quelques « puceaux frustrés », qui peut prétendre s’être marié chaque fois qu’il était tombé amoureux ? Non, pour moi, et pour tous ceux qui défendent le mariage traditionnel, comme pour le code civil, c’est beaucoup plus que cela : c’est un engagement mutuel à se devoir respect et fidélité pour fonder une famille, dans l’intérêt supérieur des enfants issus d’un amour mutuel. 

          « Vous refusez donc le mariage de femmes ménopausées et d’hommes stériles donc ? »
          De nombreux couples peuvent être stériles (femmes stériles ou ménopausées, hommes stériles), sans remettre en cause pour autant la « vocation naturelle » du mariage « à assurer une filiation ». En revanche, transformer le mariage en union unisexe, c’est bien remettre en cause la vocation procréatrice de l’institution. Il n’est donc pas question d’interdire le mariage à quiconque, pas plus aux lesbiennes qu’aux femmes ménopausées, et pas plus non plus aux gays qu’aux hommes stériles, mais de conserver au mariage sa vocation première qui est d’assurer une filiation en évitant de le transformer en union unisexe naturellement stérile. Une lesbienne, qu’elle soit stérile ou non, ménopausée ou pas, peut toujours se marier, du moment qu’elle accepte le sens du concept défini par le mot mariage qui est de se marier avec un homme. Il ne s’agit pas là de stérilité de l’un ou de l’autre dans le couple, mais d’une union (le mariage traditionnel) qui est par nature féconde par opposition à une autre qui serait par nature stérile.

          « Fort heureusement, on peut fonder une famille sans avoir signé un papier avant »
          En quoi cela change-t-il le fait que la « spécificité » du mariage traditionnel que l’on veut faire disparaître, est justement d’être « destiné à fonder une famille » ?

          « Il n’y a aucune spécificité à cela car la reproduction est possible en dehors du mariage »
          Ce n’est pas parce que de nombreux véhicules peuvent être produits par d’autres constructeurs que Renault que la spécificité de Renault n’est pas de produire des véhicules. De la même manière, ce n’est pas parce que la reproduction est possible en dehors du mariage qu’elle n’est pas une spécificité du mariage.

          Où sont ces « propositions criminelles » qui seraient éructées ?
          Où sont les fous et les voleurs qui me défendraient ?

          FB


           

        • Mendosa Mendosa 18 mai 2013 13:10

          Mais il n’y a pas de démocratie parce que la démocratie représentative n’est pas une démocratie : c’est le fait d’élire des représentants qui permet cette arnaque car elle serait impossible si le peuple votait directement les lois, et non pour des représentants, ce qui est la démocratie directe.

           ?? Qu’en savez vous ?


        • vesjem vesjem 17 mai 2013 22:18

          @lesges
           quand on a une découvert une idée ,on s’y accroche et on y tient ;
          la préhistoire , je ne crois pas qu’on puisse imaginer la copulation et ses conséquences ; exemple , des animaux forment des couples fidèles et nourrissent à 2 leurs petits depuis sans doute très longtemps ; l’homme a pu également fonctionner de cette manière depuis la nuit des temps  ;
          pour la démocratie , confisquée par umps , il suffit de rétablir la proportionnelle intégrale ( comme cela se pratique dans de nombreux pays) , et le tour est joué ;
          le référendum d’initiative populaire , une vaste fumisterie doublé d’un foutage de gueule honteux de nos dirigeants pour nous faire croire à la démocratie ;
          pour le mariage , c’est secondaire , ce qui ne l’est pas ,c’est l’adoption et pma qui vont suivre pour les risques gravissimes qu’ils peuvent engendrer ;
          le référendum peut aussi avoir des effets pervers ; exemple ,faisons voter le peuple contre le permis de conduire des anciens : résultat : plus de vieux au volant ; idem pour la chasse ;idem pour tout ce qui peut emmerder une minorité .
          salutations


          • viva 18 mai 2013 13:09

            L’histoire du mariage pour tous, n’est pas la priorité première des citoyens. De tout les bord, il y a des personnes pour et contre.


            Un débat aurait du avoir lieu, il ne sera jamais trop tard pour cela, cette loi est donc réversible car illégitime.

            Si les manifestant contre le mariage pour tous se mobilisaient contre le chomage et la paupérisation des français, ils seraient plus respecté.

             Pour l’instant, ils passent pour des privilégiés déconnecté de la réalité qui ne font que détourner l’attention de problème bien plus graves. 

            Des personnes ne savent pas si elle ne mourront pas d’avoir à travailler trop longtemps, d’autres risquent de se retrouver sans toit sur la tête.

            Même se nourrir devient difficile. 

            Passons à autre chose de grace .....


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