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Accueil du site > Tribune Libre > TGV : l’Europe à deux vitesses !

TGV : l’Europe à deux vitesses !

TGV et embouteillage
Dans un article de l’Express n° 3081 le TGV devient symbole de « La Russie à deux vitesses ». Sur son blog, un diaporama de photos commentées illustre cet article.

Le mot TGV est un raccourci pour désigner le premier train à grande vitesse russe, qui est en fait un train pendulaire, nommé Sapsan (Faucon pèlerin) de marque Siemens, de type pendulaire apte à rouler sur des lignes existantes à 250 km/h.

Ce train relie Moscou à Saint-Petersbourg en 3 h 45 (auparavant, pour les trains les plus rapides, le trajet s’effectuait en 4 h 30), à raison de trois allers-retour quotidiens.

Le premier voyage commercial reliant Moscou à Saint-Petersbourg a lieu le 17 décembre 2009 entre la gare de Leningrad de Moscou et Saint-Pétersbourg.

La Compagnie ferroviaire de Russie a pris l’engagement de proposer des tarifs moins onéreux que l’avion, toutefois, le tarif de 4 000 roubles en classe économique reste très couteux, en Russie le salaire moyen s’élèvant à 30 000 roubles (675€) en 2008.

A bord donc, des hommes d’affaires en costume Armani y côtoient des beautés slaves à talons hauts et des touristes européens qui ont payé 90 euros pour voyager en classe économique et le double en première.

le train des riches

Mais cette prouesse technologique réservée à l’élite russe, s’est faite à bas coût au détriment de la sécurité (sans sécurisation des abords, coupant en deux la commune de Tchouprianovka (2500 âmes, à 167 kilomètres de Moscou), avec des passages à niveaux. Depuis sa mise en circulation, le Sapsan - dont l’accès aux voies n’est pas sécurisé ! - a percuté (et pulvérisé) une dizaine d’imprudents.

A raison de 16 Sapsan par jour, le passage à niveau arrête la vie du village sept heures par jour suscitant des embouteillages qui s’étirent parfois sur 3 km. Des maisons ont brûlé entièrement parce que les pompiers étaient bloqués de l’autre côté du passage à niveau.

S’ajoute la désorganisation et la suppression des TER existants. Un train ou deux s’arrêtaient toutes les heures à Tchouprianovka et permettaient de se rendre à Tver, la gare n’est plus desservie que trois fois par jour, matin, midi et soir. Le résultat : une considérable galère pour les usagers.

Symbole de fracture sociale de manière flagrante et révoltante en Russie, le TGV a aussi suscité une fracture sociale en France comme le démontre Vincent Doumayrou dans son ouvrage (fracture ferroviaire).

Si l’Etat français a fait le choix de la grande vitesse en construisant des nouvelles lignes, le gouffre financier suscité par ces nouvelles réalisations a fait la ruine du rail français. Si la politique de falsification comptable répand la désinformation que le TGV serait la vache à lait de la SNCF, en réalité le contribuable est la véritable vache à lait du rail. (12 milliards €/an de subventions soit l’équivalent du budget de l’Education National pour les primaires) (Pascal Perri dans SNCF un scandale français)

Mais cette fortune ne suffit pas à maintenir un service public ferroviaire performant. Le lobby TGV oblige à structurer toute la politique ferroviaire pour l’extension à tout prix ce bolide TGV ruineux, augmentant les tarifs ferroviaires de 29 à 90%, (études de Marie Delaplace) privilégiant la desserte des métropoles au détriment des dessertes de gares, du maillage du territoire, et suscitant des dégâts environnementaux par effets de coupure dont on commence à mesurer les impacts sur la biodiversité.

L’intérêt de cet article de l’Express est aussi de montrer que ce type de train pendulaire pourrait circuler à 250 km/h sur les lignes existantes telles que la ligne POLT moyennant évidemment les aménagements de sécurisation nécessaire ( entre autre suppression des passages à niveau) Mais c’est une autre histoire politique, comparable à celle du nuage radio actif de Tchernobyl qui ne peut toucher le territoire français. Le train pendulaire qui fonctionne dans d’autres pays européens … semble ne pouvoir fonctionner sur le réseau ferré français pour une raison qui nous échappe !


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22 réactions à cet article    


  • W.Best fonzibrain 6 août 2010 15:38

    j’ai honte pour les russes qu’ils ne sachent pas se construirent leurs propres trains.


    le jour ou il se réveilleront, il ferront un train moscou pékin à grande vitesse, et une ligne à moyenne vitesse pour le fret, lespace eurasiatique russe est une chance phénoménale, ça me fend le coeur qu’ils n’en profitent pas.


    • Cléa 6 août 2010 17:19

      Fonbrizan
      La Russie n’a jamais construit de rames mais des lignes comme ici :
      Les chemins de fer russes en Arabie Saoudite quatre fois moins chers qu’en Russie (Kommersant) | Économie | RIA Novosti<meta property="og:title" content="Les chemins de fer russes en Arabie Saoudite quatre fois moins chers qu’en Russie (Kommersant)" /><meta property="og:site_name" content="RIA Novosti" />

      Pour les rames et ceux des métros, la Russie fait appel à la Tchéquie, spécialiste en la matière sauf ici, pour la ligne citée par l’auteur.
      La France a actuellement un contrat avec Kazan en complément d’un tunnelier russe pour lignes 1 et 2 puis la 3 par la suite :
      >Newslettern°3 
      Et là aussi, les rames seront tchèques.
      Métro de Kazan - Wikipédia 


    • manusan 6 août 2010 15:42

      Je suppose que l’auteur propose la carriole à la place du TGV.

      Passes l’hiver en Sibérie orientale avec une charrette après on en discute.


      • Cléa 6 août 2010 17:28

        Copain des bois

        Toujours la question du financement des transports publics ou semi-publics :
        TGV, BUS, METROS, ETC...

        Mais si vous êtes écologiste, bien sûr, le problème se pose autrement ?

        Il y a des régions de France qui pleurent sans TGV comme le Berry par exemple.
        Pour la Russie, c’est comme partout, le progrès est utilisé par les gens aisés et puis par l’ensemble de citoyens.


        • Coopain des bois Coopain des bois 6 août 2010 17:40

          @fonzibrain,

          Que les russes fassent leur TGV eux-mêmes où qu’ils le fassent faire, ne change pas le fond du problème ...
          L’augmentation de la fracture ferroviaire et sociale que suscite le lobby LGV ... Mettre l’avion sur rail, à un coût financier, énergétique, social et environnemental énorme. Ne vaut-il pas mieux faire le choix du développement des moyens de transport harmonieux, favorisant la desserte de tout le territoire, et accessible à tous ?
          En France le lobby LGV coûte aux contribuable la bagatelle de 12 milliards € par an, l’équivalent du budget de l’Education Nationale pour les primaires. Contrairement à la désinformation médiatisée, ce n’est pas le TGV qui est la vache à lait de la SNCF, c’est le contribuable qui est la vache à lait, d’un service ferroviaire qui s’est ruiné au détriment du développement d’un service public de transport ferroviaire de qualité, et cela pour le prestigieux avion sur rail ... le TGV.

          @Manusan,
          Ce n’est pas parce que c’est révoltant de choisir de favoriser le confort ferroviaire de quelqu’uns, les plus aisés des urbains, ceux qui justement sont déjà les plus favorisés, favoriser à n’importe quel prix, jusqu’au mépris des habitants des territoires traversés que l’on est pour le retour à la charrette.
           


          • Cléa 6 août 2010 17:58

            Coopain des bois

            Vous n’êtes pas sympa à nous marquer -1 !

            Tout le monde sera d’accord avec vous qu’il faille même en rase campagne, d’avoir un transport presque au pied de son home.
            Je connais la Charente qui a un réseau de bus sur tout son département. Il est superbement de proximité et de qualité. Vous n’oseriez pas critiquer que l’Angoumoisin ayant tout à portée se main de payer, dans ses impôts locaux pour le charentais d’un bled de 300 habitants d’avoir un bus qui ne sera jamais au complet .

            La Charente étant riche, elle peut se le permettre mais la Dordogne... Rien à par les transports scolaires... Pas de voiture, t’es fichu !
            1/ La Dordogne n’a pas les moyens de s’offrir un réseau de bus dans les ses routes tortueuses pour y faire circuler 1,2 ou 3 zozos dans un autocar qui ne sera jamais au complet !


            • Coopain des bois Coopain des bois 6 août 2010 18:13

              @ Cléa,

              « Vous n’êtes pas sympa à nous marquer -1 ! »
              Je ne comprends pas ?


            • Cléa 6 août 2010 18:35

              Coopain des bois

              C’est pas vous pour le -1. Excuses !

              Vilistia.


            • joelim joelim 6 août 2010 17:59

              Merci pour cet article informatif et bienvenue sur Agoravox.


              • Coopain des bois Coopain des bois 6 août 2010 18:08

                @Cléa,

                Ecocitoyen, je tache de favoriser l’édification d’une société solidaire, coopérative qui ait à coeur de transmettre aux générations à venir un patrimoine vivant écologiquement et humainement enrichi.
                Je constate que le développement sans fin de l’accroissement et de l’accélération de la mobilité des personnes, des marchandises, du travail et du capital pour favoriser l’accumulation de profit toujours plus juteux pour quelqu’uns pose des problèmes globaux de limite des réserves énergétiques, d’empreintes négatives sur la biodiversité, de fracture sociale, donc de frustration et de violence suscitée, de pollution de toute sorte, néfastes à la santé des hommes et de la planète ... en gros c’est l’impasse !

                Un développement harmonieux de la société, permettant un partage des richesses entre tous, impératif pour s’orienter vers la paix durable, tout au moins la survie de l’espèce humaine, impose donc une remise en question du développement sans fin et sans limite de cette mobilité qui est le terrain de chasse du capitalisme libéral.
                Je m’oriente donc vers une autre pratique de vie, favorisant les relations économiques de proximité, l’enrichissement en relations humaines, plutôt que l’enrichissement en marchandises et en voyages couteux à l’autre bout de la planète.

                De toute façon, quelques économistes s’accordent à penser que dans les 10 prochaines années, le prix de l’énergie, et des matières premières va tellement augmenter, que la mobilité des marchandises et des personnes va devenir un luxe réservé à une clientèle privilégiée. Ce n’est pas uniquement les français d’origine étrangère que Nicolas Sarkozy va devoir considéré comme citoyen de seconde catégorie, mais des délaissés du « progrès » qui seront foule de plus en plus nombreuse ... et dangereuse pour la sécurité des bénis de ce système.

                Il nous faudra réapprendre à cultiver humblement la terre, pour nous nourrir ... et c’est peut-être là, la porte du paradis smiley


                • Traroth Traroth 6 août 2010 18:13

                  Le « gouffre » du TGV ne représente que dans les 2000 km de lignes en 30 ans. Comment cela peut-il être si cher à construire ?


                  • Cléa 6 août 2010 18:34

                    Coopain des bois

                    Ok ! Vous raisonnez en écologiste, donc la donne n’est plus la même !

                    En Dordogne , les initiatives pour le développement durable se mettent en place. Exemple concret :

                     Revitalisation des productions locales en bio avec plateformes locales pour irriguer vers des épiceries locales qui se mettent en place ( pour être directe, le fauché aura sa carte de paiement et le citoyen lambda au prix normal ). Les PME locales agro /transformation jouent le jeu.

                    La Dordogne par son réseau HLM est la première à mettre aussi, la maison basse énergie.
                    Je n’ai pas de place pour y placer les idées mises en place ici mais pour le transport, c’est pas facile. Toutes les routes sont tortueuses et de plus, se déglinguent rapidement car le sous-sol est en première prime, argileux.

                    Mais un département, ce n’est pas la France avec un pouvoir décisionnel pour son hexagone.
                    C’est en bonne voie comme vous aimeriez mais à la vitesse cagouille !


                    • Coopain des bois Coopain des bois 6 août 2010 20:29

                      Cléa,

                      il y a des choix politiques régionaux en matière de transport quelque peu aberrants en Midi Pyrénées :
                      - inauguration récente d’un nième aéroport « Brives la Gaillarde, vallée de la Dordogne »,
                      - projet de financement de la LGV Toulouse Bordeaux et depuis 2003 abandon progressif de la ligne existante Paris Orléans Limoges Toulouse avec des gares qui ne sont plus desservies.

                      D’un point de vue strictement énergétique, il faudra 4 fois plus d’énergie pour voyager entre Toulouse et Paris via la LGV que sur la ligne existante POLT. Qui dit 4 fois plus d’énergie dit dans un proche avenir, bien plus cher en prix de revient du voyage.
                      En gros déjà, la desserte en TGV implique une augmentation entre 29 et 90% du prix des voyages de cette desserte. (étude de Marie Delaplace université de Reims)
                      Une étude sur l’attractivité des villes en France effectuées par la fac de Paris-Dauphine révèle que Toulouse (aujourd’hui sans LGV) est la grande ville la plus attractive, et que l’attractivité résidentielle d’une ville ne dépend pas de la desserte TGV.

                      En plus il existe des trains pendulaires Talgo qui sont hybrides ( électrique et diesel) aptes à rouler à 250 km/h sur les lignes existantes, et même sur les lignes non électrifiées ( à condition de sécuriser et moderniser les signalisation des lignes). Ces trains sont moins chers à l’achat et à l’entretien que les TGV, et plus légers aux essuies usent beaucoup moins les rails que les TGV.

                      Le Talgo : train pendulaire tout terrain pour le Limousin
                      Pendant que l’on investit des milliards dans des projets « prestigieux » mais ruineux on ne peut se permettre d’entretenir ses routes, et de développer un service de transport en commun ou partagé efficace.

                      Ces projets pharaoniques sont d’autant ruineux qu’ils sont coûteux à l’usage. Un aéroport suppose de subventionner des compagnies low coast pour assurer des lignes.
                      La LGV privatisée et ouvert à des compagnies ferroviaires privées exigera des subventions conséquences pour assurer des sillons réguliers jusqu’à Toulouse. C’est déjà ce qui se fait entre la SNCF et les collectivités territoriales pour les TER. 


                    • titi titi 7 août 2010 00:08

                      « est la grande ville la plus attractive, et que l’attractivité résidentielle d’une ville ne dépend pas de la desserte TGV. »

                      En fait je pense que votre problème vient de votre non compréhension de l’utilisation du TGV.
                      Le TGV n’est pas résidentiel. Il est professionnel.
                      Si on prend le cas de Paris, il est clair que le fait que le TGV n’apporte rien au niveau résidentiel. Au contraire. Le TGV permet au gens de fuir Paris.

                      Le TGV n’est pas local. Il est national. L’abandon des dessertes TER n’a pas à être mis en parallèle avec la mise en place d’une LGV : les dessertes TER sont abandonnées car elles ne sont pas utilisées. Ce n’est pas le cas des LGV, qui ne vise pas le même public...qui est en fait le seul public encore attirer par le train : les gens concernés par un trajet suffisament long en km pour ne pas être entrepris en voiture, et devant être le plus court possible en temps.

                      Concernant les technologies « pendulaires » ce n’est pas nouveau. Le « Pendolino » est même plus ancien que le TGV.
                      Alors après on a le choix :
                      - Financer des TGV fabriqués en France par Alstom à Belfort ;
                      - Financer des Pendolinos fabriqués en Italie par Fiat Ferroviaire propriété d’Alstom + le chomage aux gens d’Alstom Belfort, site qui ne survit que par les commandes SNCF ;
                      Je pense que la première solution n’est pas si mal et au final ne doit pas couter beaucoup plus cher que la seconde.
                      Ce qui explique aussi les ratés à l’export puisque le facteur protectionniste ne peux fonctionner que chez nous, et fait donc que l’option « Pendolino » est une bien meilleures solution.


                    • titi titi 7 août 2010 00:20

                      « D’un point de vue strictement énergétique, il faudra 4 fois plus d’énergie pour voyager entre Toulouse et Paris via la LGV que sur la ligne existante POLT. Qui dit 4 fois plus d’énergie dit dans un proche avenir, bien plus cher en prix de revient du voyage. »

                      Du point de vue électrique le TGV fonctionne 25kv pour atteindre la grande vitesse et 3kv ou 15kv pour les lignes « classiques ».
                      C’est un peu pareil pour le « Pendolino » qui a besoin de 25kv pour atteindre sa vitesse maxi.
                      => en italie il y a un réseau équivalent à nos LGV pour que le Pendolino puisse fonctionner à pleine vitesse sur de long parcours (du moins les versions récentes). Dire qu’il suffit de mettre un train pendulaire sur une ligne existante pour faire de la grande vitesse n’est pas si simple. Et surtout le passage de 3kv à 25kv a un cout energétique pour le TGV mais également pour le Pendolino.


                    • Cléa 6 août 2010 18:50

                      En effet, voilà le moinsseur en action.

                      Vilistia ;


                      • W.Best fonzibrain 6 août 2010 18:58

                        cléa


                        merci pour tes renseignements

                        • Coopain des bois Coopain des bois 6 août 2010 19:59

                          D’après le SNIT juillet 2010, il est prévu la réalisation de 2376 km de LGV avant 2010 pour un coût HT évalué à environ 65 milliards €.
                          Voilà ce qu’en pense l’économiste Rémy Prudhomme :

                          Transports : pitié pour les finances publiques !

                          • Waldgänger 6 août 2010 20:34

                            J’ai lu cet article avec attention et même si je ne suis pas d’humeur à le commenter, l’auteur m’en excusera, je l’ai trouvé très intéressant et je partage entièrement ses vues, ayant pas mal circulé sur des Corails qui auraient fait de magnifiques trains si les voies étaient mieux entretenues et les dessertes plus cohérentes. Sans parler des trains pendulaires évidemment. 


                            • zelectron zelectron 7 août 2010 08:48

                              Le train pendulaire qui fonctionne dans d’autres pays européens … semble ne (pas) pouvoir fonctionner sur le réseau ferré français pour une raison qui nous échappe !
                              - quelqu’un peut répondre ?

                              p.s. je soupçonne l’auteur de connaître parfaitement la réponse (les réponses ?) ! n’est-ce pas ?
                              c’est la timidité qui l’empêche de nous la communiquer.


                              • Cléa 7 août 2010 11:11

                                Zelectron

                                Je sais qu’il devait avoir un train pendulaire Limoges Poitiers s’arrêtant par exemple à Montmorillon pour faire liaison avec le TGV actuel mais patatra !

                                Train pendulaire : les élus limousins toujours en retard d’une guerre … 

                                Vilistia. 


                                • Cléa 7 août 2010 11:14

                                  Je remercie l’auteur de nous rappeler que le train pendulaire ferait très bien l’affaire un peu partout sur lignes existantes.

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