On voit désormais s'afficher dans nos villes de nouveaux visages de misère et de solitude : il n'est pas rare de voir, dans les centres de nos villes, des égarés de la vie, tristement assis sur le trottoir à même le sol...attendant le bon vouloir du passant, quêtant, à défaut d'une obole, un sourire, un air accueillant, immobiles dans le froid de la rue, ils passent leur temps à guetter les passants du coin de l'oeil...
Certains passants parfois pressés, affairés ne les voient pas, d'autres s'arrêtent pour leur faire l'offrande d'une menue monnaie, un petit réconfort pour adoucir la détresse d'un avenir sans espoir....
Quel fossé, quel abîme nous séparent de ces êtres hors de la vie, hors de notre temps !
Tout nous éloigne d'eux : le travail qui nous saisit, qui nous aspire car nous sommes tous confrontés à un travail de plus en plus lourd, de plus en plus pesant en raison de la crise...le travail qui nous stresse, nous rend parfois égoistes, qui envahit nos esprits, nous mobilise, nous empêche de voir les autres....
Tout nous sépare d'eux... la vie dans la rue, le froid, les intempéries, le manque de sommeil creusent les regards, accentuent les traits... les vêtements élimés, mal lavés, les cheveux en bataille, la fatigue sur les visages noircis et gris...leur position en retrait, leur immobilité même nous éloignent d'eux alors que nous courons vers nos activités.
Ces êtres semblent appartenir à une autre planète, à un autre monde qui n'est pas le nôtre...
C'est comme s'ils nous étaient totalement étrangers, étranges et pourtant ils sont, en dehors des apparences extérieures, comme nous, ils souffrent plus que nous...
Ils subissent le froid, l'humiliation, le désarroi, la solitude la plus grande...
Pouvons-nous les rejoindre vraiment ? Donner quelques menues pièces ne suffit pas, il faut les regarder comme s'ils étaient nos semblables, ils ont, plus que d'autres, besoin de notre bienveillance, de notre sollicitude, de nos sourires accueillants...
Mais, souvent, ces deux univers ont des difficultés à se rejoindre car dans le monde moderne, les prèoccupations, les inquiétudes sont multiples, inquiétudes liées au monde du travail, au stress, à la fatigue du quotidien, au souci de l'avenir incertain...
Chacun est enfermé dans sa bulle de tracas, de chagrin... On vit bien dans un monde cloisonné, où les gens portent souvent un regard méfiant sur les autres, un monde où les fractures ne font que s'accentuer avec la crise...
Arriverons-nous à rejoindre cet univers de détresse, à combler le désarroi de cet autre monde, de ces êtres qui vivent à la marge ?
La seule solution serait de leur rendre le droit légitime de s'insérer dans la société, de retrouver un travail qui leur permette de se loger, de vivre décemment....
Le droit au travail ne devrait-il pas être inscrit dans nos lois, dans nos moeurs ?
Certains d'entre nous sont harassés et accablés de travail, d'autres n'ont même pas accès à ce droit... Ne serait-il pas normal de partager travail et richesses de manière plus équitable ?
Ne serait-il pas normal de rétablir un équilibre dans un monde qui se veut moderne et évolué ?
La crise, la mondialisation accentuent le chômage et dès lors, le nombre de miséreux risque de s'accroître inexorablement...
de toute façon, c’est bien à un nivellement par le bas auquel on assiste : travailler plus pour gagner moins... et d’ailleurs même des gens qui travaillent ont des difficultés pour se nourrir, se loger...
oui des clodos, ce n’est pas nouveau mais ces derniers temps, ils sont plus nombreux alors qu’ils avaient tendance à disparaître auparavant et cela, je le constate dans ma ville, aux abords des supermarchés ou dans le centre...
Pour le reste, beaucoup de gens vivent encore correctement, c’est vrai...mais on ne peut pas nier un accroissement du nombre de pauvres....
Pour la fraude fiscale, je suis d’accord : il faut sanctionner et récupérer cet argent qui n’est pas versé...
Je précise, oncle archibald, que je ne parle pas de misère généralisée : vous déformez mon propos, je constate qu’on assiste à un renouveau de la pauvreté...
« Les voitures que vous voyez autour de vous sont elles à l’état d’épaves ? »
y en a pas mal des gens qui comptent leur argent aussi tout le monde ne va pas en vacances, ni ne met le chauffage a fond etc faut sortir de ta cite « bourgeoise »
Il est vrai tonton que l’exemple grec, espagnol, portugais ne suffit évidemment pas et n’autorise surtout pas à penser que le même sort soit entrain de se sceller ici, dans notre beau pays de france (quoique plus vraiment pays).
Bien sûr le Portugal c’est le Portugal, et seule, cette contrée de vacances pous nous autres gens du Nord, a eu, par l’intermédiaire de son gouvernement, le courage de déclarer officiellement qu’il encourageait ses jeunes à fuir le pays et à s’établir ailleurs tellement les perspectives étaient reluisantes.
Alors ils ont été 150000 personnes ( sur un peu plus de 10 millions d’habitants) à partir en un délai très court vers le Brésil et l’Angola pour y faire (enfin) leur vie.
Nous en sommes là dans certains pays de l’UE. Il faut bien qu’il y ait un début et des premiers.
Oui, l’immigration a changé de sens.
Pourquoi ? parce que pieds et poings liés par la remarquable structure européenne (Ah Barroso, n’as-tu pas honte ?) au Portugal, à part crever à feu doux, y a plus rien à espérer.
Mais je vous rassure tonton, il y a là-bas aussi de très belles autoroutes et des gens qu’on de belles bagnoles et qui les empreintent pour se payer du bon temps (et qui mangent à leur faim).
Nous ne somme pas les plus malheureux, il est vrai. Continuons de nous offusquer d’une telle exagération. Il faut juste espérer que le temps et les lois de l’UE ne nous rattrapent pas.
Je crois malheureusement que les choses s’accélèrent. Et vite !
PS : y a tout de même des mairies qui ont la bonne initiative de nous les cacher (les miséreux, j’entends). Paraîtrait que ça fait pas propre et qu’il y a même des gens à qui ça fait peur. Si si !
« PS : y a tout de même des mairies qui ont la bonne initiative de nous les cacher (les miséreux, j’entends). Paraîtrait que ça fait pas propre et qu’il y a même des gens à qui ça fait peur. Si si ! »
@PASDUPE
Vous avez raison : puisqu’on ne peut plus rien faire, du moins lorsque les campagnes électorales ont pris fin, contre la pauvreté, il faut au moins faire en sorte que la misère sorte du champ visuel. J’ai revu avec plaisir l’autre jour un vieux film du début des années 70 : « Soleil vert ». Il y a là-dedans des tas d’idées qui devraient plaire à nos socialistes : ramasser par exemple ceux qui ne sont pas contents au moyen de grandes bennes à ordures et permettre (mais de cela il sera déjà bientôt question à l’assemblée) à tous ceux qui n’en peuvent plus de « mourir dans la dignité ». Ce film propose une très belle scène de mort dans la dignité : personnel d’exécution très affable, beau décor, projection de belles images accompagnées de musique en stéréophonie, le temps de passer doucement et dignement de l’autre côté. Qui n’en rêverait ?
Il y a là-dedans des tas d’idées qui devraient plaire à nos
socialistes : ramasser par exemple ceux qui ne sont pas contents au
moyen de grandes bennes à ordures et permettre (mais de cela il sera
déjà bientôt question à l’assemblée) à tous ceux qui n’en peuvent plus
de « mourir dans la dignité »
Juste un détail, pourquoi les Socialistes ? SI c’était pour montrer encore une fois que t’es une buse sans aucune crédibilité, bravo, c’est réussi.
Je suis pas socialo, mais je ne vois pas ce que parler d’eux apporte, à part prouver que son auteur est un con !
Avec un pareil article, Rosemar, vous donnez des verges pour vous faire battre ! Je ne suis pas bien méchant, mais je crois que je vais quand même en profiter un peu...
Ce spectacle lamentable que vous décrivez et qui me révolte autant que vous, quand est-il apparu ? Au milieu des années 80, plus précisément après la fin du gouvernement Mauroy et le « virage » libéral d’un pouvoir « socialiste » qui venait d’inventer toute sorte de joyeusetés pour changer la vie, comme la fête de la musique, et s’employait d’un autre côté à détruire l’école de la République. Une entreprise de démolition dans laquelle il a réussi au delà de tout ce qu’on pouvait concevoir. C’est sa seule réussite incontestable.
C’est dans ces années-là, années roses et « socialistes » à souhait, dans une France gouvernée par l’homme à la francisque, le copain d’un ancien chef de la police de Vichy, qu’on a commencé à parler de la « nouvelle pauvreté » et à remettre en question l’état-providence. En 1985 sont apparues les premieres soupes populaires, joliment baptisées « restaurants du coeur ». Quand je suis arrivé à Paris, en 89, j’habitais près de Gambetta et je voyais des gens encore très correctement habillés assis derrière une petite boîte sur les premières marches des stations de métro, probablement chassés de chez eux la veille par des huissiers. De semaine en semaine, je les voyais se transformer, devenir ces épaves que nous côtoyons désormais quotidiennement et pour lesquelles il nous semble que nous ne puissions plus grand chose, que nous essayons même - sans succès - de ne pas voir.
Après cela, faites-nous donc encore l’éloge de Normal Ier et de son parti qui fournit à tous, gracieusement, des lunettes roses !
Je me souviens du premier SDF Français du Nord, qui nous a demandé« de quoi se payer un café »... il avait une cinquantaine d’années, était encore propre sur lui... et on voyait qu’il débutait dans la rue... c’était la fin de l’automne, juste après la restructuration de la sidérurgie en Lorraine, par un certain Fabius..
Non t’es bête. Donc les socialos sont responsables à cause de leur dérive libérale ? Mais dis moi dis moi, qu’a fait la droite pour contrer ce virage, droite au pouvoir pendant combien de temps déjà ?
T’es con au point de lier l’article, avec ton anti socialisme primaire, le problème, c’est que la manoeuvre est grossière.... et toi, t’es très très bête.
en 80 et 90, la vie etait moins cher, on pouvait survivre sous le RMI (sans les restos) on avait encore le droit de fouiller les decharges, poubelles, les encombrant choses « recyclees » grace aux verts europeistes
@cogno : oui ce sont les socialistes qui, il y a trente ans, ont inventé cette aberration : une économie de services, le reste a suivi..
C’est facile sachant que personne n’a jamais rien fait contre. Je m’en branle perso, pour moi ils sont dans le même sac, mais qu’ont fait les non-socialos ? Si ce n’est être finalement d’accord ? Rappelez moi combien de mandat la droite a effectuée entre la mitte et la capitaine de pédalo ?
Par conséquent, ça reste de l’antisocialisme primaire, ça n’apporte rien, ça permet juste à son auteur de se défouler a peu de frais, c’est minable, mais je commence à avoir l’habitude avec ce neuneu de labrune.
De l’anti-socialisme primaire. ? .. c’est toute la classe politique qui est lamentable. Les Partis sont des mafias, les militants des mafieux, chacun avec son petit bizness et ses clients.
Les gens de gôche qui veulent défendre l’indéfendable sont ma cible favorite... ceux de droite ne prétendent pas à la supériorité morale... ils ne passent pas leur temps à nous faire la leçon... à nous gaver de faux-bons sentiments, à nous prêcher des fausses solidarités pour restreindre inéluctablement nos Droits et Libertés tant publiques que privées.
En outre le lynchage de Depardieu, que je n’apprécie pas particulièrement, me révolte .On a là une manipulation qui relève aussi bien de l’hystérie puritaine stricto sensu, que des campagnes orchestrée par toutes les dictatures communistes.La totale.
Je déteste les sentiments en politique. Je n’aime pas non plus l’infantilisation. Et avec la gauche , cette réserve des enseignants de l’E.N. , je suis servie.
Sinon, c’est la première année, depuis 16 ans que j’habite ma maison... que je vois dans ma rue, tous les soirs vers 21h, des hommes fouiller les poubelles en quête de nourriture... Je l’ai bien montré à mes enfants : je veux qu’ils s’en souviennent.
On en est plus aux restos du coeur... Les responsables de ce gâchis rendront des comptes.
Je ne peux plus supporter nos révolutionnaires de salon et tous ceux qui n’ont pas d’autres idéees que celle de faire payer les riches.
En trente ans on a détruit politiquement le tissu économique de ce pays.
Ce ne sont pas les entrepreneurs les coupables, ce sont ceux qui ont ouverts nos frontières à des concurrences déloyales, toutes les concurrences... y compris l’importation ininterrompue depuis trente ans de miséreux de toute la planète.
Le coupable c’est le politique.. pas celui qui exploite les failles d’un système foireux.
SOIS REALISTE NOODLES SVP et fais taire tes ridicules élans du coeur ! (tais-toi !)
L’opinion ? parmi les brèves de comptoir et celles de la machine à café, quand les gens s’interrogent du genre « pourquoi ça va pas dans le pays ? » je note invariablement cette réponse : « En France il y a trop de gens qui sont payés à ne rien faire ». (les assistés de toutes sortes)
Les élus ? quels qu’ils soient ils font le discours dont ils pensent qu’il sera le mieux reçu de leurs électeurs. Les maires ? là encore ça dépend de leurs électeurs. Dans les Alpes Maritimes par exemple, les électeurs essentiels sont de vieux riches, fonctionnent les discours sécuritaires et les arrêtés interdisant la mendicité. Les navettes pour ôter de la vue les « déchets humains » existent.
Les responsables de l’UE ? qui ne sont pas élus, eux, ont parlé sans souci électoral. Ils veulent supprimer les subventions aux ONG qui s’occupent des secours aux pauvres.
Un moyen d’évacuer radicalement le problème ? C’est que tout le monde cherche de son côté !
Je propose une solution tout aussi cynique : il n’y a qu’à imposer 75% d’impôts aux sans logis et sans bouffe et ils émigreront.
« Tâche d’être heureux » dit la rose au Petit Prince quand il s’apprête à quitter sa planète...
Le droit d’obtenir un emploi est inscrit dans notre constitution à l’Alinéa 5 du Préambule. Donc normalement hormis ces clochards célestes désireux de vivre de l’air du temps, on ne devrait plus assister à ce spectacle de la misère. Encore faudrait-il que le travail proposé permette de vivre décemment Mais SURTOUT Il faudrait que nos politiques veuillent rendre effectif ce droit constitutionnel. Aucun élu, ni de droite, ni de gauche, ni des extrêmes, n’a jamais interpellé le gouvernement sur l’application effective de ce droit constitutionnel. Pire Les gouvernements tapent sur ceux qui oseraient informer sur ce droit. J’en sais quelque chose et bientot ce sujet sera évoqué devant la cour d’appel de rennes Pour ceux qui veulent en savoir davantage :http://jcbouthemy.blogspot.fr/
Y a un truc qui me fait rire quand même, c’est cette notion de « droit au travail ».
Autant qu’on ai droit à l’eau, à l’air, à la sécurité, tout ça, je peux comprendre, mais le droit au travail.... va falloir expliquer comment on fait la.... tous fonctionnaire ? sinon je vois pas.
En fait cette notion est une farce, le droit à un revenu minima pour tous est bien plus cohérent. Après tout comme disait Coluche, c’est pas du travail que veulent les gens, c’est du pognon.
Et quand on vois le coût des emplois artificiels et sponsorisé, il serait plus rentable de filer directement ce fric au salarié concerné, ça éviterai les « primes d’intermédiaires » à destination du patron.
En fait, cette notion, c’est : « soyez heureux, revendiquez d’être corvéable pour une bouchée de pain ».
Si l’on ne veut pas vivre aux crochets des autres par la mendicité ou par la délinquance, le fait de proposer ses services en échange de revenus apparait une solution acceptable. D’autre part si on ne veut pas contraindre une partie de la population à faire le boulot indispensable pour que la société fonctionne et que chacun puisse bénéficier d’un minimum de biens et services, il apparait logique que chacun participe à cet effort. C’est en faisant un mix de ces deux contraintes que l’on aboutit à un partage de l’emploi pour tous. Comme si ce droit d’obtenir un emploi était différent des autres droits, eau, air, sécurité...qui apparaissent évidents mais qui soustendent une organisation pour que chacun puisse en bénéficier
Proposer ses services ? Avec ces mots-là, on comprend que nous sommes vraiment foutu... ça ne vous viendrait pas à l’idée que nous échangions, que nous produisions des richesses ?
Hier, j’ai envoyé paître une gourde en emploi jeune qui osait me proposer de m’expliquer l’usage d’un service public que je pratique depuis des décennies... Il n’ y a plus de limite dans l’indécence... On apprend à des sous-doués à accoster sans vergogne les usagers... je vais peaufiner une réponse adaptée, et chaque fois que cela sera nécessaire je réïtèrerai mon esclandre.
Bien souvent le problème vient autant d’eux que de la société.
J’ai connu beaucoup de SDF qui ne parvennaient plus à revenir, quelques soient les aides dont ils étaient dotés. L’errance devient un mode de vie.
Tout ceux que j’ai connu, et qui ne se satisfaisaient pas de cette condition, ont excercé une volonté suffisante pour s’en sortir, avec l’appui des services sociaux.
Le problème est plus profond qu’un simple constat du style « les pauvres malheureux, c’est la faute à la société, si la société voulait on les réinsèrerait (de force ?) ». C’est pas comme ça que ça marche.
Sujet casse-g... ! Moi ça me flanque par terre à chaque fois qu’on parle « des pauvres », avec force détails dégoulinants de bonté impuissante, de bonne conscience malmenée. D’abord, personne n’a jamais été faire un tour dans leur tête aux pauvres, personne ne sait ce qu’ils pensent vraiment, ce qu’ils ressentent. Des journalistes ont bien essayé de dormir dans un carton « pour voir » comment ça fait d’être à la rue - sauf qu’eux savaient qu’ils retrouveraient bientôt une bonne douche et un bon lit (voire des bras câlins). Enorme différence. PERSONNE ne sait qui ils sont. ...tristement assis sur le trottoir à même le sol. Peut-être. Peut-être aussi que ce que Rosemar prend pour de la tristesse est tout simplement la gueule de bois, ou les neurones en déroute ?
Bref, ce que je veux dire, c’est arrêtons d’écrire à tort et à travers avec force qualitatifs sur ces pauvres gens en perdition, sur les vertus des échanges humains, la valeur de quelques piécettes offertes, et autres platitudes. Ce qu’il faut, c’est : 1) construire des logements sociaux, des centres d’accueil, des hôpitaux psychiatriques 2) offrir des places en priorité à ceux qui sont à la rue 3) s’assurer que tous ceux qui ont droit au RSA l’obtiennent (et il y en a un sacré paquet) Aux citoyens d’exiger cela de leur gouvernement plutôt que leur faire perdre leur temps avec des « avancées de société », des guerres aléatoires et des libérations de prisonnières douteuses.
Comme ça a été dit plus haut, il faut être Victor Hugo pour pouvoir parler de la misère, sinon, sinon, ben, euh... On sait plus comment attraper la pose qu’on vient de lire. Rosemar, vous êtes bien meilleure quand vous parlez des oeuvres d’art. Bien amicalement.
Plutôt que de faire des mendiants dissimulés grace au social. Il faut faire des choix de société qui permettent de vivre dans la dignité en travaillant avec un salaire décent.
c’est pas très sympa, ce commentaire : c’est comme si on me renvoyait à mes casseroles ou à des oeuvres d’art comme si une femme n’était pas apte à aborder toutes sortes de sujets !!
Et, en plus, c’est une femme qui le dit !!
je ne prétends pas être Victor Hugo mais j’apprécie de parler de différents sujets : j’évoque ici deux mondes qui semblent inconciliables et c’est bien là toute la difficulté du problème
On ne doit pas laisser les spécialistes monopoliser un sujet. Surtout quand on constate que les pires décisions sont toujours prises par des spécialistes.
La chose publique est l’affaire de tous. Si nous sommes des naïfs , ou des ignorants... à eux de nous éclairer. Mais j’ai déjà remarqué que les questions les plus simples sont trop difficiles, à moins qu’ils les snobent...
Ils s’attendent à être soutenus inconditionnellement ? méfi... les temps ont changé.
La vrai pauvreté on ne la voit pas, elle est discrète parce qu’elle a honte et peur d’être jugé comme certain le font ici. Les pauvres sont des fénéants disent ils, et lorsqu’on est pauvre en travaillant qu’est on ?
Oui, il y a des bateaux, des voitures chèrs, Des gens qui voyagent par millions même. Pour un temps encore seulement parce qu’il va il y a avoir des secousses et des sérieuses.
Il y aussi des gens qui achètent des tableaux, des appartements, des chateaux, et qui ne payent pas d’impot ou presque, d’autres ont des enfants et se ruinent sans pouvoir déduire leur frais d’étude, ....
Pour ces gens de la haut les valeurs ne sont pas les mêmes, il ne la voit pas la misère la vrai que l’in ne voit pas
droit au travail , ça veut vraiment encore dire quelque chose avec plus de 5 millions de chômeurs ? à moins que glander devient officellement un job payé par l’état , donc le contribuable ... Ah ? ça existe déjà , ça ?
Oui vous, qui êtes constamment collé à agoravox durant les heures de bureaux comme quoi des glandeurs il y en a. Mais un jour peut être que l’on ressortira vos postes haineux, Internet n’oublie rien et les temps changent vite
Que ce soit dans la déclaration des droits de l’homme ou dans le programme du Conseil National de la Résistance, il est écrit que chacun doit avoir droit à un travail ou à une rente qui lui permet de vivre .
Mai le modèle ultra libérale, le grand patronnât, se moquent de tout ça .
je constate que cet article est voté positivement mais au fond il y a très peu de votes : pourtant, c’est un sujet important : peut être certains ne veulent pas voir la misère...
MERCI pour ce message et ces liens : je ne suis pas inscrite sur facebook mais pour ceux qui veulent et peuvent aider , le deuxième lien peut être utile....
Certains affirment que mon article n’a aucun intérêt , il aura au moins cette utilité grâce à ce lien !
Pour avoir vécu une situation un peu similaire
(même si je n’ai pas fini dans la rue , je dirais qu’il n’y a pas un
réél écart entre la dite société normale et les gens « exclus » tout simplement
parce que nous subissons tous cette dernière. A mon avis, lorsque vous n’avez
plus rien, vous allez à l’essentiel...et en cela l’excès de non-possession n’est
jamais destructeur alors que l’excès de possession si ! Cependant, toute personne
dans sa vie, qu’elle travaille ou non, devrait avoir droit à un minimum vital,
ce que propose d’ailleurs le Revenu De Base => http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-cwdVDcm-Z0
L’empathie que vous ressentez pour vos semblables
est très belle, car dans l’absolu nous sommes UN et ce qui arrive à l’autre
m’arrive donc indirectement à moi. En cela, le cloisonnement de la
société auquel vous faites allusion et qui est maintenu très subtilement par les
pouvoirs (quels qu’ils soient d’ailleurs.. empêche ainsi la création d’une
harmonie vitale pour notre Humanité et qui serait porteuse de solidarité, de
coopération et d’échanges...et c’est sûrement pour combler ce manque que tant de
personnes se tournent vers la Méditation (ainsi dans ma petite ville, on compte
pas moins d’une dizaine d’associations proposant la Méditation
Cependant, votre demande d’un droit au travail
inscrit dans nos lois me paraît obsolète, d’une part parce que ce droit est déjà
inscrit dans l’article 23 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et
d’autre part, parce que ce même travail est en train de disparaître => http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=15RlUOE5h5M
Je parlerais plutôt maintenant d’un droit au
non-droit au travail qui de toute façon devra être instauré de gré ou de
force...l’arrivée des nouvelles technologies comme la robotique, la
biotechnologie ou les nanotechnologies vont transformer encore plus en
profondeur notre société et ramener la notion de travail (qui vient du latin
trepalium=instrument de torture) aux oubliettes. Déjà au Japon, une usine Toyota
fonctionne sans aucun salarié => où va donc l’argent ?...tout simplement aux
actionnaires dont les profits faramineux devraient profiter à toute la
communauté ; c’est ce que propose le Paradisme => http://fr.paradism.org/index.php ;
http://www.earthpeopleorg.org/
Si tout se passe bien, on pourra alors voir poindre
une nouvelle société basée sur la géniocratie, soit une gouvernance par des
Guides ayant un niveau de Conscience le plus élevé possible => http://fr.rael.org/download.php?view.93
je ne pense pas que le travail soit en train de disparaître ....je pense qu’il devient de plus en plus lourd pour certains alors que d’autres n’en ont pas...Regardez tous les suicides dans certaines entreprises, le stress généré par le travail etc.