Trump : les raisons de la victoire
La veille du scrutin, un grand journal américain écrivait : "Trump est dans son bunker comme Hitler la veille de sa mort". Quel brillant pronostic !
La veille du scrutin, un grand journal américain écrivait : "Trump est dans son bunker comme Hitler la veille de sa mort". Quel brillant pronostic ! Il résume l'aveuglement impressionnant de ces élites bien-pensantes qui croient que leur monde est le monde tout court. Provoquant un véritable séisme politique, le businessman new-yorkais vient de conquérir la Maison blanche à la hussarde. Il a transformé le camp adverse en champ de ruines. Il a ridiculisé les médias qui n'ont eu de cesse de le vilipender.
Enfin, et ce n'est pas rien, il frappe de stupeur une classe politique européenne qui s'était amourachée d'Hillary Clinton parce qu'elle lui ressemblait. A l'image d'un président Hollande qui bredouille des platitudes faute d'avoir quelque chose d'intelligent à dire sur la déculottée qu'il vient de recevoir, cette classe politique ne sait plus à quel saint se vouer. Elle croyait au mythe de l'Amérique "leader du monde libre", et ce mythe ridicule s'évanouit sous les vivats qui saluent le discours de victoire de ce nouvel élu qu'elle abhorrait. Il va falloir qu'elle s'en accommode.
Pourquoi Donald Trump a-t-il gagné ?
On peut formuler trois hypothèses.
Premièrement, de larges couches de la population ont vu dans le candidat républicain un recours contre des politiques libre-échangistes qui les ont appauvries. Les mêmes analystes qui fulminent contre Donald Trump oublient généralement de rappeler qu'aux USA il y a 20 à 25% de pauvres. Les classes moyennes ont encaissé le choc en retour de la crise de 2008 et les travailleurs ont fait les frais de la mondialisation libérale encensée par les démocrates. Après huit années de présidence Obama, ce délabrement de la société américaine peut difficilement être porté au crédit du président sortant. Première leçon de cette élection : quand ceux qui se disent progressistes ne le sont qu'en paroles, le peuple essaie autre chose.
Deuxièmement, Donald Trump a gagné parce qu'il est apparu à tort ou à raison comme un électron libre, sans allégeance particulière, voire étranger au système politique traditionnel. Le milliardaire qui pavoise les gratte-ciel de son nom en lettres géantes, bien sûr, est un pur produit du système capitaliste. Il aime se présenter comme un self-made man qui s'est taillé un empire immobilier dans la jungle new-yorkaise. Evidemment ce n'est qu'une belle histoire enjolivée pour les besoins de la cause, mais peu importe puisque les Américains qui votent pour lui ont follement envie d'y croire.
Représentatif d'une couche de managers chevillée au marché intérieur, il a fait fortune dans l'immobilier, la télé-réalité et les élections de miss. Trump, c'est l'homme qui vend du rêve aux Américains, de préférence "blancs, masculins et peu éduqués", comme disent aimablement les sociologues. Il a choisi son cœur de cible et il s'y est tenu, quitte à caresser dans le sens du poil les tendances xénophobes et islamophobes de l'Amérique profonde, avivées par le climat international et les problèmes liés à l'immigration clandestine.
Du coup, il a pu tenir un discours contre le système oligarchique tout en étant lui-même un parfait oligarque. Contrairement à Hillary Clinton, il n'a pas sollicité le soutien des lobbies qui font et défont les carrières politiques aux USA. Les magnats de l'armement, les financiers de Wall Street et les prête-nom d'Israël lui ont préféré son adversaire. N'étant pas leur débiteur, rien ne le retenait de faire le procès de "l'establishment" comme s'il n'en faisait pas partie. Capitaliste sans complexe, mais franc-tireur, il a su détourner à son profit la vindicte populaire contre les vautours de la finance qui se sont enrichis pendant la crise sur le dos des classes moyennes. Deuxième leçon de cette élection : quand le peuple en veut à l'oligarchie, il vaut mieux montrer qu'on ne dépend pas d'elle, même si on en fait partie.
Troisièmement, Donald Trump doit aussi son succès massif, bien sûr, au climat pestilentiel qui régnait autour de la candidate démocrate. Experte en double langage, Hillary Clinton s'est pris les pieds dans le tapis à force de multiplier les mensonges. Elle s'est mouillée jusqu'au cou avec Wall Street, allant jusqu'à confesser qu'elle se sentait "plus proche des financiers que de la classe moyenne depuis qu'elle et Bill avaient gagné des dizaines de millions de dollars". Le trucage éhonté des primaires démocrates et l'affaire rocambolesque des emails ont fait le reste. Les ploucs qui se lèvent tôt le matin pour aller nourrir leur famille ou payer les études de leurs enfants viennent de renvoyer l'ascenseur à celle dont ils ne supportaient plus la duplicité. Direction le sous-sol.
On va beaucoup dire, à gauche, que la victoire de Trump est surtout la défaite de Clinton parce que c'était une mauvaise candidate. Mais peu d'observateurs iront jusqu'à admettre que c'était une mauvaise candidate parce que le parti démocrate lui-même est une véritable planche pourrie. C'est pourtant vrai. Et si ce parti est en putréfaction, c'est parce qu'il s'est livré au clan Clinton, cheval de Troie des intérêts capitalistes les plus rapaces au sein du système politique américain.
Pourtant, pour la première fois, le parti démocrate avait un candidat honorable. Bernie Sanders n'était ni menteur, ni corrompu. Il avait des idées sur la société américaine qui séduisaient cette partie de la jeunesse qui ne voulait pas passer sa vie à se prosterner aux pieds du dieu-dollar. Mais il n'avait aucune chance parce que le système n'en voulait pas. Avides de pouvoir, les Clinton l'ont cyniquement descendu en plein vol pour le compte d'une oligarchie cupide. Le symbole des Clinton, c'est la fondation du même nom. Cette pompe à fric financée par les Saoudiens fut l'instrument d'une effroyable corruption et d'une compromission éhontée avec les sponsors du terrorisme. Vaincue, Hillary Clinton ira donc rejoindre le club des conférenciers à 300 000 dollars. Bon débarras.
83 réactions à cet article
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Remarquable analyse une fois de plus. En arrière plan sur votre photo c’est bien Florence ? Une bien jolie ville.
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C’est pourtant vrai. Et si ce parti est en putréfaction, c’est parce qu’il s’est livré au clan Clinton, cheval de Troie des intérêts capitalistes les plus rapaces au sein du système politique américain.
C’est bien vrai, mais vous êtes le seul à le dire clairement ici.-
A l’image d’un président Hollande qui bredouille des platitudes faute d’avoir quelque chose d’intelligent à dire sur la déculottée qu’il vient de recevoir, cette classe politique ne sait plus à quel saint se vouer.
C’est le moins qu’on puisse dire. Une fois de plus Hollande se ridiculise et ridiculise la France. Hollande, pour les quelques semaines de figuration qui lui restent va se trouver entre Poutine qu’il veut faire juger comme ’criminel de guerre’ (après l’avoir tutoyé en public) et Trump qu’il trouve ’à vomir’. Situation confortable ... Hollande ignore tout des réalités du monde et des règles de la diplomatie. Le clown c’est lui.-
Bonjour, Abou Antoun
Pas très charitable de tirer sur l’ambulance !
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@Fergus
Bonjour Fergus,
Je tiens le même langage depuis le début du mandat, ce n’est pas maintenant que je rejoins la meute. Il est évident depuis le début que le type est un incapable et un imbécile. On a voté Hollande (pas moi) pour se débarrasser de Sarkozy on s’apprête à faire la même erreur en élisant Juppé pour se débarrasser de Hollande. C’est désespérant ! -
@ Abou Antoun
S’il y a vote Juppé en 2017, ce ne sera certainement pas pour se débarrasser de Hollande - il est d’ores et déjà carbonisé -, mais pour contrer Le Pen.
Personnellement, si l’on doit faire face à cette affiche en finale, je ne voterai ni pour l’un ni pour l’autre.
Mais au préalable j’irai voter Juppé à la primaire de la droite pour barrer la route à Sarkozy dont je ne veux plus entendre parler : aux oubliettes, Juppé et Hollande !
Ce qui est « désespérant », c’est que Mélenchon n’ait quasiment aucune chance d’être qualifié pour le 2e tour de la présidentielle. Il est vrai que cela n’a rien d’évident dans un pays très majoritairement à droite ou à l’extrême-droite.
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@Fergus
Pays à droite...Soit bourré de friqués.
Soit bourré de larbins.
Au choix.J’ai préféré « larbin » à « abruti »... Par souci de diplomatie.
Ah oui !! Au fait. Il faut dire aussi que si Trump a été élu, c’est surtout que les électeurs de Sanders (Mélenchon en France) ont refusé massivement de voter Clinton (Juppé en France).
Et ont donc permis à Trump (équivalent Le Pen) d’accéder à la présidence.
Personnellement, le deuxième tour en 2017 sera l’occasion unique pour moi de ne pas mettre de bulletin. Un vote blanc n’est pas reconnu et vous ne pourrez prouver à personne que vous n’avez pas approuvé l’un ou l’autre...Des fois, je me dis qu’il faudra passer par le stade extrême droite pour enfin avoir une vraie gauche au pouvoir en France. Et encore !!
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@Abou Antoun
Meuh non, Hollande compte bien « demander des comptes à Donald Trump » ! C’était son discours sur l’élection de Trump mercredi ! Pauvre Hollande, et pauvre Gauche qui n’a toujours pas compris que les peuples du monde ne veulent plus de la mondialisation ...« Sanders prêt à travailler avec Trump »pour améliorer la vie des travailleurs"
Le candidat déçu à la primaire démocrate américaine Bernie Sanders, qui avait galvanisé des foules de jeunes en appelant à une "révolution politique", a de son côté affirmé être prêt à travailler avec Donald Trump s’il compte vraiment "améliorer la vie des familles de travailleurs« . »Donald Trump a exploité la colère d’une classe moyenne en déclin qui n’en peut plus de l’establishment économique, de l’establishment politique et de l’establishment des médias", a-t-il ajouté."Si M. Trump entend vraiment mener des politiques visant à améliorer les vies des familles de travailleurs dans ce pays, moi ainsi que d’autres progressistes sommes prêts à travailler avec lui", a souligné le sénateur indépendant de 75 ans. "S’il entend mener des politiques racistes, sexistes, xénophobes et contre l’environnement, nous nous opposerons vigoureusement à lui", a-t-il toutefois également mis en garde."
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@Fergus
Vous accusez toujours les citoyens, alors que la Gauche est en mille morceaux, qu’elle n’a jamais combattu les USA et la mondialisation, qu’elle est euro-béate, et qu’elle ne comprend même pas que les peuples ne supportent plus la mondialisation...
Première leçon de cette élection : quand ceux qui se disent progressistes ne le sont qu’en paroles, le peuple essaie autre chose. -
Bonsoir, Fifi Brind_acier
« Vous accusez toujours les citoyens »
Ah bon ? Je n’accuse personne, je constate simplement de quelle manière se répartissent les votes.
« Si le Parti Démocrate avait boosté Sanders au lieu de Killary, sans doute que Trump n’aurait pas été élu »
C’eût été le scénario idéal. Mais je suis très loin d’être sûr de la victoire d’un Sanders beaucoup trop à gauche pour la population étasunienne.
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@Fergus
Bonsoir Fergus
dans un pays très majoritairement à droite ou à l’extrême-droite. Et l’attitude du PC ? Non seulement il est devenu un parti croupion mais là, il devient franchement toxique ! : http://www.liberation.fr/france/2016/11/05/le-parti-communiste-dit-non-a-jean-luc-melenchon_1526478 -
@Abou Antoun
tu critiques celui qui a été élu meilleur président du monde de l’année.
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@Fergus
trop à gauche pour les ceux qui sont nés avant la chute du mur de berlin.
Par contre en phase avec une grande partie de la jeunesse, qui remet le système actuel en cause, qui n’a plus de rêve à vendre.Oui le problème c’est que pour les pré chute du mur de berlin, le mot socialisme, et tout ce qui s’y raccroche c’est tabou.
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@Fergus
Pour Sanders, le Parti Démocrate ne pouvait pas, à la fois, défendre la mondialisation et la fin de la mondialisation et du néo libéralisme. Il faut choisir ! -
@Abou Antoun Alors faîtes d’une pierre deux coups : votez Asselineau pour vous débarasser de Hollande ET de Juppé mais aussi pour restaurer la démocratie et la grandeur de la France !
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Bonjour, Fifi Brind_acier
Vous persistez à amalgamer le concept d’Union Européenne et la politique néolibérale. C’est une absurdité. Certes, les traités actuels, voulus par les libéraux, servent les libéraux, c’est indiscutable. Mais rien n’empêche de construire une UE alternative à celle-ci sous la pression des peuples.
Et cela se fera, ou l’Union Européenne mourra en induisant à terme de graves tensions nationalistes entre les anciens membres.
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@Fergus
Vous nous chantez toujours la même chanson Fergus.Par quel processus voulez vous construire une UE alternative ? voulez vous appliquer l’article 48 du TUE ou pas ? Si ce n’est pas le cas que proposez vous ? Comment construire une UE alternative ? Avez vous le commencement du début d’une réponse ? Et demain on rase gratis ? -
@Rincevent
Plus la Gauche est mondialiste, immigrationniste, euro-atlantiste, et plus elle accuse les citoyens d’être de Droite ! -
@Fergus
Tous les Traités européens sont l’application du néo libéralisme et de l’ouverture à la mondialisation dérégulée. Les 4 libertés de circulation en sont la base : libre circulation des capitaux, des hommes, des marchandises et des services ; C’est écrit noir sur blanc dans le TFUE.
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@Jean nemare
En divisant la droite complexée qu’est le PS, Macron va assurer le succès d’Alain Juppé, celui choisi par le « Bilderberg » pour la France. AJ va se retrouver face à MLP et « front républicain » fera le reste. C’est, du moins, le calcul de l’oligarchie euro-atlantiste pour protéger ses intérêts particuliers.Mais, d’ici là, l’UPR et François Asselineau seront sortis des oubliettes où les merdias les enferment et alors les Françaises et les Français auront connaissance d’un choix véritable qui respectera l’intérêt collectif et l’intérêt commun. -
Les grands médias se sont peut-être surestimés sur la fin, mais c’est quand même eux qui ont fait du tapage pour Trump durant toute la primaire avec l’idée que c’était le meilleur candidat pour que Clinton gagne. Et ils ont en tout cas encore assez d’influence pour supprimer du paysage 28 candidats sur 30. Qu’ils se soient pris un pied dans le cul est néanmoins un bon début. Soyons optimiste !
L’indépendance de Trump est toute relative. D’abord il va s’entourer de vieux routards du genre de Gingrich (pressenti comme secrétaire d’Etat), Giuliani (pressenti comme procureur général) ou son VP Pence. Ensuite il devra composer avec les deux chambres du parlement, aussi républicaines qu’elles soient. Et enfin, il est quand même aller lécher le cul de l’AIPAC.Je ne comprends pas que certains se disant de gauche puissent encore s’identifier avec une mégère comme Hitlary. Ils auraient pu le faire avec Thatcher pendant qu’ils y étaient. Que plus personne ne comprenne pourquoi on dit « de gauche » ou « de droite » n’aide pas. Ca reste des étiquettes pratiques pour éviter de devoir réfléchir.Quant à Sanders, il était peut-être « de gauche », mais il était surtout vieux, pas très fortuné, et donc facile à faire taire avec la promesse de lui trouver un poste pour les prochains 4 ans. Ou alors je ne comprends pas comment il a pu tourner casaque si vite et encore pouvoir se regarder dans la glace. Avec les révélations qui ont été faites, n’importe quel type honnête aurait remué ciel et terre pour faire invalider la primaire.-
Bonjour, Vinciboulette
« Il devra composer avec les deux chambres du parlement, aussi républicaines qu’elles soient. »
En effet ! Et ce n’est pas gagné. Contrairement à ce qui est affirmé par certains éditorialistes, les élus républicains ne doivent pas leur élection à un Trump qui était donné assez largement battu avant l’Election Day. Or, la grande majorité de ces élus ne sont pas sur la ligne Trump mais sur celles de ses adversaires de la primaire qu’il a humiliés. Bref, à suivre...
Sanders a terminé très fatigué la primaire démocrate, ce qui explique sans doute son refus de contester les conditions de la victoire de Clinton. Dès lors, il s’est contenté de contraindre celle-ci à gauchir quelque peu son discours. Enfin, la logique partisane oblige à une loyauté en fin du processus de primaire.
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@Vinciboulette
« Les échecs de la Gauche occidentale ». -
Ici, sur Agoravox (et sur la quasi-totalité des réseaux sociaux), les gens parlent avec leur émotions reptiliennes et/ou avec leurs couilles. Dommage qu’ils ne fassent pas mieux fonctionner leur cerveau. Sinon, avec 2 doigts de jugeote ou 2 doigts de bonne foi, ils verraient que :
- « Le » peuple n’a pas voté en majorité pour Trump mais pour Clinton.
- ce ne sont pas les pauvres qui ont voté Trump, mais les riches (toutes les classes de richesse au-dessus de 50.000 $ ont voté majoritairement Trump)…..
- donc, les zélites de la richesse ont voté Trump.
- ce ne sont pas les inquiets de l’avnenir qui on voté Trump, mais les plus de 60 ans, les qui ont fait leur vie, qui ont leur poire pour la soif (puisque les plus riches).
Mais le plus important : regardez les raisons vraies du vote, pas le saucissonnage des catégories, intéressantes mais fractionnaires et relatives, non, le peuple dans son ensemble.
La vraie raison :
1 : l’immigration (64 %)
2 : le terrorisme (57%)
Le reste, l’économie ou la politique étrangères sont des sujets qui ont incité a voter Clinton (60% et 52%)
Tout le reste n’est que baratin.
Et ce sera comme en France. Les islamistes et tous leurs complices conscients ou inconscients qui passent leur temps à mentir sur le sujet ou à s’aveugler enverront aussi en France un Trump au pouvoir, et pour les mêmes raisons. C’est écrit.
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@charlie
Je rajouterais une remarque : en fait, c’est exactement le même électorat sociologique que Sarko…….
La seule différence est que Sarko a déjà fait 5 ans de pouvoir et nous a entarté de ses mensonges et du climat de guerre civile qu’il a instauré. Ses échecs sont patents. Il est évidemment moins crédible.
Il est vrai que Trump n’a pas encore servi (ni Le Pen, d’ailleurs), alors ils ont une once de confiance au changement qui fait toute la différence entre un élu et un battu.
Qui vivra verra.
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@charlie
Si on regarde les données vos conclusions ne tiennent pas vraiment...
Donald Trump a créé la surprise dans cette élection. Le New York Times analyse les évolutions des groupes sociologiques qui expliquent ce résultat, qui ont confondu les analystes.
- Chez les blancs, Donald Trump a remporté avec une forte marge ceux qui n’ont pas de diplôme d’enseignement supérieur, et a quand même gagné chez les autres.
- La base électorale de Trump, c’est la classe ouvrière blanche, définie comme les blancs qui n’ont pas de diplôme d’enseignement supérieur. Ce groupe a voté de manière massive pour Trump. Et si les blancs diplômés ont plus votés pour Hillary Clinton, Trump l’a néanmoins emporté chez eux.
- La division de classe. Hillary Cilnton a surperformé parmi les moins riches (revenus inférieurs à 30 000 dollars par an) et les plus riches (plus de 100 000 dollars de revenus par an). Donald Trump a sur-peformé chez les classes moyennes : ceux qui gagnent entre 50 000 et 100 000 dollars par ans.
- Des minorités moins présentes que prévu. Si Hillary Clinton a enregistré des scores léonins chez les minorités, ces scores furent néanmoins inférieurs à ceux obtenus par Barack Obama en 2012, qui lui ont permis de l’emporter.
- Les hommes votent Trump, et les femmes votent (relativement) peu Clinton. Si Donald Trump a surperformé chez les hommes, ce qui était prévu, ce qui l’était moins, c’est le soutien des femmes, étant donné qu’Hillary Clinton aurait été la première femme présidente des États-Unis, et que Donald Trump était vu comme misogyne. Il a fait un score très légèrement inférieur à la normale chez les femmes.
Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/2016-tournant-sociologique-trump-2875248.html#gLsHmoFEoIi4w6cE.99Tout le reste n’est que du baratin -
@francesca2
Deux certitudes : Trump a été battu par Clinton en nombre de voix et il a gagné en termes de grands électeurs, ’les Etats ruraux étant surreprésentés..Tout le reste n’est que baratin
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@gerard5567
Argument irrecevable. C’est leur mode de scrutin qui le permet, ce n’est pas la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière. Et, si on veut remettre les choses à leur juste place, la différence est insignifiante. -
@charlie
Comment savez-vous qui a voté quoi ? On le sait pour la GB pour le Brexit.
Carte des votes au Brexit. Ce sont les laissés pour compte de la mondialisation.Vous faites tout un foin avec l’immigration, comme si c’était le seul aspect du capitalisme mondialisé....
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@gerard5567
La règle électorale est connue aux USA et tout le monde s’y plie.Avec votre commentaire vous voulez ré-écrire la constitution des USA. Le président n’est pas élu par le nombre de voix des électeurs mais par un processus de répartition entre les différents Etats. Vous pouvez contester ce mode d’élection mais il a bien été respecté. la règle du jeu a été respectée. -
@francesca2
Vous parlez de confondre, mais vous aussi vous confondez : vous évoquez un portrait-robot de l’électeur de Trump qui n’est qu’un archétype et qui est faux.
« La base électorale de Trump, c’est la classe ouvrière blanche, définie comme les blancs qui n’ont pas de diplôme d’enseignement supérieur. »
Ce n’est pas vrai. Si vous regardez les enquêtes sociologiques postérieures au vote, vous constatez que :
- 58% des blancs ont voté Trump, mais 37% quand même ont voté Clinton
- 53 % des hommes ont voté Trump, mais 41% quand même ont voté Clinton
- 53 % des plus de 60 ans ont voté Trump.
- 49% des blancs éduqués ont voté Trump et seulement 45%, moins, pour Clinton
- Dans toutes les tranches au-dessus de 50 000$, les électeurs de Trump sont plus nombreux que ceux de Clinton. Ce sont les riches qui ont en majorité voté pour lui, pas les pauvres
Donc, Trump a agrégé un électorat assez divers qui se reconnait dans 3 intentions fortes (en %) :
- le désir de changement,
- un refus de l’immigration
- du terrorisme,
... et ces électeurs se trouvent en majorité chez les plutôt riches, les plutôt vieux, plutôt blancs, plutôt éloignés des grandes villes.
Parallèlement, il a rebuté un électorat plutôt noir, plutôt athée, plutôt jeune, plutôt très diplômé, plutôt citadin.
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@Fifi Brind_acier
Comment je sais ? comme tous ceux qui s’informent aux sources sérieuses et pas au tam tam en boucle des réseaux sociaux.
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@charlie
« Les USA s’enfoncent dans la pauvreté.
Bien sûr, les Américains qui vivent dans leur voiture ou sous des tentes, ont voté Clinton... ? Non, ils ont voté Trump, à tort peut-être, mais ils n’ont pas voté Clinton.
»Ce chiffre de 250,663 millions d’américains est composé de : 8,299 Millions d’américains au chômageauxquels il faut ajouter 93,626 millions d’américains en âge de travailler et n’ayant aucun travail ( cette catégorie disparaît des statistiques ). Ce dernier chiffre est vérifiable sur le site de la réserve fédérale américaine de Saint-Louis et au travers du graphique ci-dessous" -
@Fifi Brind_acier
Aucun rapport : de la pure idéologie plaquée sur n’importe quelle réalité.
Vous laissez entendre que les « 93,626 millions d’américains en âge de travailler et n’ayant aucun travail », par exemple, ont tous voté Trump ?
Ben.... ils auraient dû, vous écouter.
Bien sûr que non…. vous assénez vos faits (sûrement réels, je ne vérifie pas) à une réalité qui n’a rien à voir. En plus, vous ne connaissez rien à la mentalité américaine. Les pauvres ne se plaignent pas d’être pauvres : ils veulent s’enrichir et peuvent donner leur vote à un milliardaire qui leur fait miroiter leur futur enrichissement.
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@charlie
Vous êtes sérieux là ? Vous dites est précisement ce que je dis sauf votre conclusion, completement fantaisiste, et pour cause...cher Charlie, les « plutôt riches » n’ont pas intérêt que ça change... Jamais -
Loatse, analyste mystique :)
Cet homme aurait pu raconter n’importe quoi, trainer un lot of casseroles, il aurait été élu.C’est la réflexion d’une jeune fille pleine de bon sens qui m’a amené à m’intéresser aux raisons de ce vote : « Je ne comprend pas, me dit celle ci stupéfaite ; Logiquement, les pauvres n’auraient pas dû voter pour lui, ni les femmes, ni les latinos.. Alors c’est quoi son électorat ?Qu’est ce qui, défiant la logique, a poussé donc ces milliers d’américains, dont une immense partie, défavorisés à voter pour ce candidat »haut en couleurs« (dixit Poutine) qui semble exprimer tout ce qui lui passe par la tête y compris les choses les plus déplaisantes, les moins sécurisantes ; Ce qui normalement auraient dû compromettre son accession à la présidence... ?J’y vois donc la main du Destin...(Heureuse ou malheureuse, seul l’avenir le démontrera)Car certains éléments sont là pour étayer ma conclusion, même si à certains ils peuvent paraître farfelus :Trump (comme les fameuses trompettes du livre de la révélation) fut élu -d’après les médias - le mercredi 9 novembre soit le 9/11. la date inverse du 11/9 - le jour ou le chaos a commencé au moyen orient.Est il donc destiné à y mettre fin avec l’aide de son homologue Poutine ? nous verrons mais cela me semble de bonne augure, d’autant que contrairement à Obama et Hillary, il ne semble pas lui être hostile bien au contraire.Autres choses troublantes : Sa mère s’appelait mary CHRISTSon père était entrepreneur (dans le batiment donc), ce qui fait dire à notre Donald plein d’humour qu’il est le fils du charpentier (lui même aurait travaillé quelques mois en tant que....)Enorme ? Pas plus que la planche de dessin qui représente sa caricature sur un escalator dans la même posture que le candidat trump sur un escalator similaire avec des détails troublants, puis, élu en 2016..(via le dessinateur des Simpsons)Ce qui se voulait une blague s’ancra dans la réalité (toutefois la suite de la bande dessinée n’augure rien de bon, économiquement parlant)Tout ceci m’a convaincu qu’il DEVAIT être élu et lorsqu’une destinée est écrite dans ce que j’appele »le grand livre« , l’improbable à nos yeux de pragmatiques a lieu. L’inconscient universel se met en marche même si aux yeux des sceptiques, ce phénomène défie la raison.MEKTOUB ! diront certains. Quand à la suite, nul ne sait.. L’Amérique échappera t’elle aux conséquences (retour de bâton) des »interventions" en Irak ou tant d’enfants sont morts, en lybie, en Syrie.. N’a t’elle pas une immense dette vis à vis de ces pays destabilisés, meurtris, réduits à l’état de ruine ?et nous même qui avons participé à ceci en partie ?-
@Loatse
La jeune fille en question ne devait pas avoir entendu les discours de Trump cachés par les médias... -
Les Français sont 78% à se dire insatisfaits de l’élection du candidat républicain à la présidentielle américaine mardi, selon un sondage Elabe pour BFMTV.Je suis d’accord, je ne suis pas satisfait de l’élection du candidat républicain à la présidentielle américaine de mardi dernier, je pensai qu’il gagnerai avec plus d’avance. Je fais donc parti des 78 %-
Pourtant, pour la première fois, le parti démocrate avait un candidat honorable. Bernie Sanders n’était ni menteur, ni corrompu. : peut-être, mais vue la rapidité que B Sanders a eue pour aller soutenir H Clinton après sa défaite, on peut se dire : « tout çà pour çà ? ».
Peut-être que B Sanders, vu son âge, s’est dit que battu pour battu, cela ne sert à rien de ne pas soutenir H Clinton mais vis-à-vis de ses supporters, cela a été au moins la douche froide (pour moi, c’est une trahison).
Et d’ailleurs, je pense que beaucoup d’électeurs de B Sanders n’ont pas voté pour HRC.
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@leypanou
C’est le jeu des élections primaires.La question qui se pose est pourquoi le Parti Démocrate n’est plus de Gauche depuis longtemps, et pourquoi il trahit ceux qu’il devrait défendre ??
"Ce chiffre de 250,663 millions d’américains est composé de : 8,299 Millions d’américains au chômageauxquels il faut ajouter 93,626 millions d’américains en âge de travailler et n’ayant aucun travail ( cette catégorie disparaît des statistiques ). Ce dernier chiffre est vérifiable sur le site de la réserve fédérale américaine de Saint-Louis et au travers du graphique ci-dessous.
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@Fifi Brind_acier
La forme toujours... J’ai le souvenir d’avoir entendu Trump parler de plus de 20% de chômage réel aux USA en trainant les chiffres officiels dans la boue. Sur pas mal de plan il fut un candidat atypique pour son franc parler.
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La victoire de M. Trump est dûe à quelques facteurs majeurs dont la paupérisation de la classe moyenne, le mauvais choix volontaire d’une candidate peu aimée par l’électorat qui en général ne lui faisait pas confiance et les choix suicidaires du Parti Démocrate, pas plus de « gauche » aujourd’hui que le P.S. chez nous.
La grande presse a joué un rôle ambigu et au final délétère en forçant les futurs votants pour Trump à se dissimuler de façon significative aux instituts de sondage qui ont confortés le Parti Démocrate dans son choix suicidaire. Au lieu de se faire traiter de « sexiste, mysogine, raciste... » les électeurs se sont tus et ont voté pour un candidat perçu (en partie à tort) comme « anti-système ». Bernie Sanders l’aurait probablement remporté face à ce personnage, mais la messe est dite.
David Souter (après son départ de la Cour Suprême) avait correctement perçu qu’à force de se faire rouler de moins en moins discrètement dans la farine, l’électorat finirait par choisir la première solution disponible pour se sortir de ce système. Un jour viendrait quelqu’un qui dirait « Je ne fais pas partie de ce système corrompu, donnez-moi le pouvoir et je vais faire le grand ménage ».
Dans un pays sous « Patriot Act » avec un niveau de surveillance jamais connu dans une démocratie et un arsenal capable de vitrifier la planète plusieurs fois, des gens comme lui avaient bien perçu le risque énorme que ce pouvoir démesuré tombe entre de « mauvaises mains ».
Au mieux les USA vont se trouver paralysés pendant 5 ans et au pire il va s’avérer ressembler à ceux dont il prend la place et les USA seront mûrs alors pour un candidat ouvertement fasciste. Cette grande collusion entre politique, finance et grande entreprise est tellement évidente là-bas qu’il faut des oeillères pour ne pas sentir le danger.
Après le Brexit (causes voisines) et Trump, il nous reste à mettre Marine au pouvoir pour les mêmes raisons créées de toutes pièces par une absence d’alternance démocratique et une médiocrité humaine que même les grands myopes peuvent entrevoir.
Où on voit que la démocratie ne s’use que quand on ne s’en sers plus.-
@jjwaDal
Au mieux les USA vont se trouver paralysés pendant 5 ans
Non, les paralysies pour 5 ans c’est en France. Aux USA c’est 4 ans seulement. -
@Abou Antoun
Oui, hexagone quand tu nous tiens... Mais je fais quand même le pari d’une énorme paralysie de la politique américaine, car les élus démocrates comme républicains ne veulent pas que les règles du jeu changent et le souhait de la majorité des américains ils s’en moquent depuis assez longtemps pour ne pas être aptes à changer. N’oublions pas que les républicains se sont ouvertement posés la question de savoir s’ils allaient « adouber » le succès électoral de Trump pendant les primaires pendant que les démocrates poussaient en avant un candidat sous l’oeil du FBI et avec un passé assez peu reluisant. Le « meilleur » des deux faces de la même politique font frémir avec un peu de recul.
Non seulement il sera l’esclave des deux chambres, mais aussi paralysé par le complexe militaro-industriel et la finance. Je vois plus un scénario « à la grecque » (Tsipras élu sur un mandat et s’asseyant dessus sans combattre) qu’un début de nettoyage des écuries.
Même le retour à des relations internationales normales me semble improbable. Le complexe a besoin d’ennemis imaginaires pour justifier l’énormité du budget militaire (les USA n’étant menacés par personne...) et la pieuvre planétaire. Donc le copinage avec Poutine est là pour amuser les gogos.Et puis Voldemort (The Demon who must not be named), au moyen-orient veille aussi, donc... -
@jjwaDal
Je n’ai jamais su si le président des États-Unis gouvernait vraiment. Les contingences sont fortes et les pressions ont commencé. Le scénario selon lequel il se ferait vite ’récupérer’ est le plus probable. D’autant plus probable que la plupart des politiciens se contentent parfaitement de l’apparence du pouvoir. Si pour garder cette apparence ils doivent renoncer à l’exercice réel du pouvoir ils n’hésitent pas longtemps. Cela vaut pour les USA, pour la France et pour tous les pays dotés d’un régime pseudo-démocratique à base de pseudo-élections. Wait and see ....
Les Russes ne sont pas dupes. Bien que la victoire de Trump ait été saluée par Vladimir Poutine, ce dernier dans une allocution a fait savoir qu’il était prêt à collaborer à une rétablissement de relations normales avec les USA, mais il a aussi dit que, vu l’état de dégradation actuel de ces relations, il y avait du boulot (où qqch d’approchant), ce qui est une façon de gratifier son partenaire d’une marge d’erreur appréciable.Enfin il est préférable pour l’Europe que les relations américano-russes soit bonnes, mais si d’aventure elles ne le sont pas l’Europe doit se borner à équilibrer ses relations avec les deux superpuissances ce qui est le meilleur moyen d’éviter la guerre. Bref l’Europe doit avoir une politique gaullienne, ce qui n’est guère possible dans la mesure où il s’agit d’une création américaine. -
Bref l’Europe doit avoir une politique gaullienne, ce qui n’est guère possible dans la mesure où il s’agit d’une création américaine.@Abou Antounce que tu dis dans l’ensemble est assez juste mais là tu fais une analyse un peu trop francocentréemême si à la base l’Europe est sous influence américaine, rien n’est écrit pour l’éternité !!!avec ce type de raisonnement on pourrait aussi dire que les USA sont une création anglaise et que pour cela ils ne seront jamais indépendants .... l’histoire a démontré le contraire, aussi il faut éviter les clichés !!!!!!!!!!!!! -
@julius 1ER
Si Trump fait ce qu’il a promis, vous pouvez faire une croix sur l’ Union européenne...
Elle servait de colonie à la finance et aux multinationales, mais surtout de porte avion de l’ OTAN pour attaquer la Russie....
Adieu, veaux, vaches cochons couvées.... ! -
@julius 1ER
Sur le long terme vous avez raison. Mais ici nous sommes toujours dans une situation héritée de la seconde guerre mondiale, c’était hier. -
Trump a surtout gagné en raison d’un système électoral américain archaïque.
En nombre de voix, Trump a été battu par Clinton : c(’est un fait.
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@gerard5567
Oui et... W. Buch a également fait moins de voix que Gore et qui fut président ? Ce système électoral a autant profité à Clinton (en Californie par ex où elle avait 60% de suffrages et emporte la totalité (55) des grands électeurs, soit le quart de son score final, qu’à Trump.
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@jjwaDal
Pour la Californie c’est normal c’est l’état le plus peuplé, il a le plus grand nombre de grands électeurs.
Par contre vu que les états ruraux donnent plus de grands électeurs par rapport à leur représentation démographique, cliton est minée par la sous représentation de la Californie par rapport aux wyoming, minesota, idaho etc..... -
Bruno Guigue,La victoire de Trump signifie la fin des accords ainsi que la vassalité envers les USA, car celui ci à décidé de ne plus travailler avec La France mis à l’écart comme une chose inutile, un objet usé et sans intérêt.
En d’autre terme La France est abandonnée par son dernier allié.
Le choix des Anglais pour le Brexit est maintenant compréhensible, ainsi que les Russes.
La France est laissé à elle même.
Une information d’importance, les pays Africains qui ont la monnaie, le Francs CFA, l’abandonnent et leurs débats c’est sur qu’elle monnaie leurs seraient convenable. Donc la faillite de la Banque de France.
Voila ou nous en sommes, des choix idéologiques et puérils, entrainent ces conséquences.
L’échiquier mondial tourne sans La France qui est relégué comme un pays du Quart Monde, totalement insignifiant.
Cette fois c’est officiel.
Salut
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Les bobo’s européens, confortables, européistes et agoraphobes ont perdu la lanterne qui les guidait dans le noir. Ils sont tendus ! Leurs maitres anglo-saxons ont perdu 2 batailles au profit d’une « nouvelle élite patriote ».
Les plus acharnés dans le combat contre les néoconservateurs sont, aux US en tous les cas, les conservateurs. Ces derniers ont une vision moins mondialiste, moins hégémoniste. USA first ! et c’est un peu le programme de Trump.
Les européens ont tout intérêt à réagir rapidement car si les économies US, russes et asiatiques se mettent à bosser ensembles, intelligemment, l’Europe avec sa caste dégénérescente au pouvoir a beaucoup de soucis à se faire !
Très bonne analyse, merci.
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@Aurevoiràjamais
Les euro-nouilles paniquent ! Ils ont soutenu à 100% Killary et le non au Brexit, dont ils n’ont tiré aucune leçon. La propagande des médias ne fonctionne plus, le rejet de l’oligarchie est à son maximum, et ils viennent de perdre leur chef d’orchestre... , ils sont à poil.
Trump doit choisir entre Poutine et l’ OTAN !
(...) « Donald Trump doit dire clairement de quel côté il est. S’il est du côté de la loi, de la paix et de la démocratie ou s’il ne se soucie pas de tout cela et se cherche un nouvel ami [Vladimir Poutine] » -
Les journalistes et les sondeurs n’en finissent pas de se dégager de toutes responsabilités.
Ces escrocs(les journalistes) ont commis et commettent encore aujourd’hui la même erreur (déontologique) de juger, de donner leur avis.Plutôt que d’informer tout simplement.
Ce sont des narcissiques infectes.-
@SPQR Sono Pazzi Questi Romani
Un journaliste à entièrement le droit du donner son avis ou de juger du moment qu’il lefait au regard de tous ; il donc sera « jugé » en conséquence à la vu de tous.Vous pouvez trouver que ce sont des escrocs narcissiques parfait c’est donc votre « jugement ».En quoi ça vous apporterai-t-il quelque chose qu’il « vous » informe « vous » vu que de toute manière vu vous vous êtes fait un avis tranchée et définitif sur « Les journalistes » et de leur travail ?La seule solution qu’il vous reste devenez Journalistes ! -
@Rygar
Non Monsieur, le travail des journalistes n’est pas donner leur avis, qui est d’ailleurs en Europe, celui de la CIA, mais donner des informations complètes, équilibrées et contradictoires. -
@Fifi Brind_acier
donner des informations complètes, équilibrées et contradictoires....Tout à fait...complétement d’accord.
D’ailleurs on constate aisément que les journalistes « américans » et français ont favorisé outrageusement Mis Clit. Ce qui effectivement a été ressenti comme de la propagande.
Trump a surfé sur cette infecte volonté de détournement des masses. L’atteinte au libre arbitre des gens ayant été constaté, ressenti, par réaction l’électeur et l’électrice ont voté contre Mis CLIT.
La majorité des citoyens ne votent plus pour un candidat qui plait mais contre celui qu’ils veulent éliminer.
Les journalistes et autres experts (analystes, sondeurs.....etc...) ont commis des fautes professionnelles grave. Digne d’un complotisme primaire.
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@SPQR Sono Pazzi Questi Romani
Bonjour SPQR,>>> La majorité des citoyens ne votent plus pour un candidat qui plait mais contre celui qu’ils veulent éliminer. <<<C’est tellement vrai !Mais cela tient surtout au fait que désormais les candidats qui pourraient à la fois plaire et satisfaire l’électorat ne sont plus légions !Ils sont éliminés par une sélection implacable effectuée de bouche à oreille par la cinquième colonne mondialiste dès le niveau des classes de terminales de leur sphère géographique.Cette sélection/élimination est complétée impitoyablement par les merdias à la botte mondialiste lorsque d’aventure des ténors hors système et « présentables » parviennent à sortir du niveau local pour atteindre le niveau régional, et a fortiori le niveau national !!!Ce qui ne laisse plus place qu’aux candidats « embrigadés » quel que soit leur manque sidérant de qualités humaines, politiques et d’honnêteté intellectuelle !Mais ce qui valorise aussi, sensiblement, le vigoureux et pour tout dire inespéré coup de pied de Donald Trump au fondement de l’institution mondialiste et de ses media !!!Et très bonne journée à vous. -
@SPQR Sono Pazzi Questi Romani
Je viens de trouver cette vidéo avec des discours de Trump. On comprend que les journalistes n’aient pas voulu en informer les citoyens, on dirait un discours de Chavez !!« Hillary Clinton exige que Trump retire cette vidéo ».
Savoir qu’il ira au bout de son projet est une autre question... . -
Je répondais à la fin de cette page à un intervenant qui faisait remarquer que Netanyahu, en Israël, devait être fort satisfait de la victoire de Trump. J’avais écrit assez longuement, mais je ne retrouve ni son intervention ni la mienne, que j’avais rédigée directement sans passer, comme je le fais présentement, par un traitement de texte. Ces sortes de pannes du serveur sont très rares, mais on n’est pas à une demi-heure près.
J’expliquais que la politique de Netanyau était assez souvent contestée, et même en Israël, à cause qu’elle pouvait paraître attentiste, mais c’est évidemment une erreur d’appréciation, et ce qui se passe actuellement en Amérique, on le voit bien, justifie entièrement a posteriori une telle prudence.
A quoi aurait-il pu servir en effet de négocier avec les Palestiniens comme paraît l’exiger encore, assez ridiculement, un président de la République française en bout de course, quand il est très probable que beaucoup de choses vont dans un proche avenir bouleverser de fond en comble la situation géopolitique du Moyen-Orient ?
Contrairement à ce que pensent beaucoup de naïfs, les revendications des Palestiniens ne portent pas sur des questions de territoire. Si c’était le cas, il y a longtemps que le problème serait entièrement résolu, et la cession de Gaza en 2007, on l’a bien vu, n’aura fait qu’aggraver considérablement la situation. L’objectif de l’Autorité n’est pas si différent de celui qui s’exprime dans le 7e article de la charte du Hamas : une Palestine « judenrein », comme disait le mufti de Jérusalem, et rien d’autre. Depuis 48 et tant de guerres à visée génocidaire, rien n’a changé.
Or, ce qui vient de s’effondrer avec l’élection de Trump, c’est tout l’édifice d’un politiquement correct international dont le narratif palestinien constituait une pièce maîtresse. Au reste, après les dernières énormités produites par un Abou Mazen très chancelant, on peut bien dire que les « Palestiniens » auront très bien commencé eux-mêmes à scier la branche sur laquelles ils pouvaient se croire solidement installés. Ils se seront complètement discrédités aux yeux du public cultivé en faisant voter à l’UNESCO des résolutions négationnistes. Le comble du ridicule aura été atteint lorsqu’ils auront voulu faire abolir la déclaration Balfour avant de revendiquer, ces derniers jours, la propriété des manuscrits de Qumran qui prouvent cependant d’une manière très évidente que deux ou trois siècles avant notre ére, la langue de la région n’était certainement pas l’arabe !
Avant le changement assez imprévisible que vient de constituer l’élection de Donald Trump, Il y en avait un autre qu’il était beaucoup moins difficile d’imaginer : plus d’une centaine de milliers de missiles du Hezbollah, depuis plus d’un an, sont pointés sur les villes d’Israël. La question n’était pas de savoir s’il y aurait un nouveau conflit téléguidé par l’Iran, partant du Golan et pouvant s’étendre jusqu’à Gaza, mais de savoir quand cela aurait lieu.
Deux mois à peu près nous séparent de l’entrée de Trump à la Maison Blanche. C’est la toute petite fenêtre temporelle qui reste ouverte au Hezbollah pour déclencher sa guerre et profiter de ce qui reste de réflexe palestinomaniaque dans une opinion internationale qui sera de moins en moins dominée désormais par le politiquement correct. Elle est déjà de plus en plus prévenue contre une Autorité palestinienne qui détourne régulièrement les sommes considérables allouées par l’Europe pour entretenir le terrorisme, favoriser le népotisme du Président et payer des pensions aux familles des assassins, proportionnelles au nombre de leurs victimes.
Après ces deux mois, si Trump est bien celui qu’il prétendait être et si les Iraniens n’ont rien tenté, il ne pourra plus jamais être question de deux états entre la mer et le Jourdain : Israël récupèrera la Judée et la Samarie, derniers vestiges d’un colonialisme arabe initié à l’époque d’Omar et qui n’a que trop duré. Les Iraniens sont désormais dans leurs petits souliers : si la Russie et l’Amérique s’entendent, rien ne sera plus facile que de favoriser une opposition qui, si elle avait été aidée en 2009, aurait pu renverser le régime islamo-nazi. Mais Obama venait au Caire de faire son discours à l’eau de rose. Les conséquences d’une telle niaiserie sont incalculables.
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@Christian Labrune
complétement débile......
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complétement débile......
@SPQR Sono Pazzi Questi Romani
Je me garderai bien de dire la même chose de votre argumentaire : deux mots et quatre ou cinq points de suspension pour faire bonne mesure, même si la visée paraît assez polémique, ça n’aura jamais le poids d’un char Leclerc sur le terrain accidenté du débat intellectuel.
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@Christian Labrune
Il semble trop tôt pour tirer des plans sur la comète..., ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait rien.
« Qu’implique l’élection de Trump pour la Palestine » ? -
« Pourtant, pour la première fois, le parti démocrate avait un candidat honorable. Bernie Sanders n’était ni menteur, ni corrompu. Il avait des idées sur la société américaine qui séduisaient cette partie de la jeunesse qui ne voulait pas passer sa vie à se prosterner aux pieds du dieu-dollar. Mais il n’avait aucune chance parce que le système n’en voulait pas. Avides de pouvoir, les Clinton l’ont cyniquement descendu en plein vol pour le compte d’une oligarchie cupide »Le cynisme des Clinton est abject, rien que pour ça, le prolétariat américain a choisi de barrer la route du pouvoir au couple diabolique, retrouver ainsi un peu de dignité.Y avait il trente six moyens de parvenir à se débarrasser du clan Clinton ? un seul recours, D. TRUMP et ce quoiqu’il advienne par la suite.-
pendant que nos medias propagandistes et la classe politique française soutenaient la foldingue, les américains de religion chrétienne orthodoxe votaient Trump ...
et ce sont eux qui ont fait la différence en faisant basculer la Pennsylvanie le Wisconsin et l’Ohio. Un poste TV a envisagé cela avant et l’a expliqué après l’élection, c’est le poste roumain Nasul) /www.facebook.com/Nasul.tv/">Nasul.tv
tous ces émigrants qui ont quitté l’Europe au XIXème siècle, roumains, russes, ukrainiens, bulgares, serbes, polonais, qui se sont installés dans ces états qui offraient du travail dans la sidérurgie, puis la construction de voitures, toutes ces familles qui ont gardé le sens de leur origine, leurs traditions, leur langue et leur religion ... pensez à eux en regardant le film »voyage au bout de l’enfer« .... ils sont devenus américains, d’origine »x« ou »y" .... il sont touchés de plein fouet par la crise économique de ces secteurs ... ils ont voté Trump
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@Gérard Luçon
En regardant la carte des votes dans les divers Etats, on peut en tirer des conclusions diverses...
Paul Craig Roberts : « Les progressistes aiment mieux la guerre nucléaire que les pauvres blancs.. » -
A ceux qui se réjouïssent de l’élection de trump, les nouvelles des E.U. ne sont pas bonnes du tout ! :
« Shaun King : « Ceci vient d’une enseignante. J’en ai des douzaines comme ça, des jeunes filles qui ont eu leur vagin « attrapé » hier au nom de Trump » »
« Simone Zavala Nolet : « Alors une des tantes de mon élève a dû venir chercher sa fille à l’école aujourd’hui parce qu’un garçon lui a « attrapé » le vagin. Elle a 10 ans. Quand j’ai demandé pourquoi, il a dit que si un président peut le faire, je peux aussi. Jour 1. » »« « #DonaldTrump a gagné les élections et déjà les blancs ne savent pas comment réagir. Ce garçon blanc m’a dit que je suis un nègre et je devrais cueillir du coton. » »
« « Même pas encore 24h. La sœur de mon ami, qui est musulmane, a été menacée au couteau par un supporter de Trump dans le bus qui l’amène au campus de UIUC (University of Illinois Urbana-Champaign) » »
« « Je viens de vivre une des choses les plus HORRIBLES que j’ai jamais vécues !!! Pendant que je prenais de l’essence, une voiture s’est garée à côté de moi… quatre hommes en sont sortis… tous sont blancs… puis ils ont commencé à parler des élections et à quel point ils étaient contents de ne plus avoir affaire aux nègres pour très longtemps… étant ce que je suis, je suis restée silencieuse… jusqu’à ce que l’un d’entre eux marche vers moi… et dit « à quel point as-tu peur, toi la pute noire ??? Je devrais juste te tuer maintenant, tu sers à rien ! » Je continue à ne rien dire… je garde la tête baissée… »
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@moi29
On l’a déjà dit ce Système pourri a abouti à imposer l’alternative ignoble : l’aventure ou la guerre.Les Américains n’ont pas choisi l’aventure : le hasard des urnes en a décidé pour eux.C’est le retour du refoulé : le pouvoir économique a laminé le pouvoir démocratique qui revient sous forme de cauchemar. C’est un comble dans cette société du Marché roi - Ubu roi - qui déteste tant les changements.Réécouter « Democracy is coming, to the USA » de Léonard Cohen.Pour éviter ça en France, il faudrait un gouvernement d’union nationale : la patrie est en danger. -
@moi29
Ces réactions sont assez naturelles : les gens qui ne pensent pas sont dans le psittacisme et répèteront à l’envi encore bien longtemps les discours fabriqués par leur idole. Ce qui m’amusait beaucoup, après la nuit (ici) où sont tombés les résultats, c’était ce que disaient les malheureux qu’un tel résultat horrifiait. Beaucoup songeaient déjà à s’exiler au Canada.
Cela faisait un singulier contraste avec le discours -assez bien construit, il faut le reconnaître - de l’actrice Hillary pour qui Trump venait de cesser, comme par enchantement d’être le monstre affreux qu’elle avait décrit. Il était désormais un Président comme les autres à qui il fallait souhaiter de réussir. Même scène le lendemain à la Maison Blanche dans le bureau d’Obama.La pièce était jouée, il fallait bien retrouver la vraie vie. C’est donc un peu comme si, à la sortie d’un théâtre un spectateur vraiment très naïf s’étonnait de croiser bien vivant l’acteur qui, quelques minutes plus tôt sur la scène, incarnait Jules César transpercé par les épées des conjurés. Quelle surprise ! -
@JL
Et donc il faut voter Macron...., c’est celui qui veut réconcilier la droite et la gauche ! -
’’ ... si ce parti est en putréfaction, c’est parce qu’il s’est livré au clan Clinton, cheval de Troie des intérêts capitalistes les plus rapaces au sein du système politique américain.’’
Je le dirais autrement : les intérêts capitalistes avaient adopté pour devise : ’’In clinton we trust’’.Il ne leur faudra pas longtemps pour changer de poulain. Mais si l’élection de Trump fait tant de bruit dans les merdias, c’est parce que tout ce qui grouille, grenouille et scribouille n’a rien vu venir ; et que tout ce microcosme nuisible risque, peu ou prou et pour chacun d’entre eux, de perdre les faveurs du grand capital.Lire « Capitalisme, désir et servitude » : La thèse de Frédéric Lordon fondée sur les travaux de Marx et Spinoza, est que nous sommes tous et à des degrés divers dans la servitude volontaire. Il explique que le nouveau clivage se situe entre les esclaves tristes et les esclaves joyeux, ce microcosme auquel je faisais allusion à l’instant.Pour les esclaves tristes, Stéphane Hessel avait publié un tract que les esclaves joyeux avaient pompeusement baptisé livre et qui a connu un succès planétaire : « Indignez vous ». Depuis, on assiste ici ou là et au fil des ans, a des soubresauts de mouvements qui s’auto-proclament insoumis.-
Pour les esclaves tristes, Stéphane Hessel avait publié un tract que les esclaves joyeux avaient pompeusement baptisé livre et qui a connu un succès planétaire : « Indignez vous ».
@JL
Hessel, n’était-ce pas cette vieille ordure qui avait déclaré dans un journal allemand (c’est à souligner !) que l’occupation nazie en France avait été « relativement inoffensive, abstraction faire des incarcérations et des exécutions » ? (je cite de mémoire).
C’était la première fois que j’entendais parler d’exécutions « inoffensives » dans l’ensemble, sauf pour les exécutés, peut-être. Il faudrait demander leur avis à ceux qui y auront laissé leur peau, lesquels seraient évidemment les mieux placés pour trancher le débat. Il reste que lorsqu’on a subi une exécution, il devient tout de suite assez difficile de formuler le moindre jugement.
Quel con, quelle répugnante vieille ganache, ce Hessel !
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@Christian Labrune
je me garderai bien de traiter ce défunt de vieille ordure, mais si ce que vous dites est vrai, je ne m’indignerai pas contre votre commentaire. -
@Christian Labrune
Vous comprenez les mots « relativement » et « abstraction faite » ?
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@Fifi Brind_acier
vous dites mal la chose !En effet, vous écrivez : ’’Les Indignés sont soutenus et/ ou financés par Soros...’’Et moi je lis : ’’Manipulations et récupération, qui est vraiment derrière les « Indignés »’’Si vous ne voyez pas la différence, alors tout ce que je dis à l’égard de votre parti dont vous défendez avec tant d’activisme la cause, est juste.A bon entendeur ... -
@Fifi,
un interlocuteur loyal se doit de réagir.Mais je n’attendrai pas pour enfoncer le clou : en présentant les choses comme vous le faites, Fifi, vous faites autant de tort à ce mouvement des indignés et à ceux qui le soutiennent (Frédéric Lordon, par exemple), que ne le font les manipulateurs payés par Soros, infiltrés dans ce mouvement. -
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@Fifi Brind_acier
mais qu’est-ce que vous voulez prouver, à la fin ?Que la gauche c’est le faux nez du système ?Que rien n’est authentique excepté l’UPR ?Quels rapports vos liens ont-ils avec le sujet dont on parle ici ? -
La jalousie cette souffrance qui résulte de la projection de nos désirs....plaire, réussir...etc..Que de frustration, de haine cette jalousie est avilissante.
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En fait, il y a eu beaucoup de fantasmes juste après l’élection, alors qu’il apparait maintenant que le parvenu beauf xénophobe a été élu par un électorat majoritairement néo-conservateur, et non par un raz de marée des faibles et des opprimés. Anti-système là-bas n’est pas tant contre le capitalisme que contre l’administration publique qui prélève des impôts et fait un tout petit peu de redistribution, jugée comme encore trop.
Il y a bien eu acte protestataire des plus progressistes jugeant Hillary trop compromise avec les affairistes : c’est le non-vote. -
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