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Accueil du site > Tribune Libre > Un jugement incompréhensible

Un jugement incompréhensible

Les journaux et agences ont annoncé que Clearstream venait de gagner un procès en diffamation contre moi et que j’étais condamné à 1500 euros d’amende pour avoir dit à VSD le 24 mai dernier que la multinationale ayant son siège à Luxembourg était « le poumon de la finance parallèle. » Tout est faux dans cette information.

Le jugement me condamnant hier pour propos diffamatoire est incompréhensible tant par la lourdeur des sommes mises à ma charge que sur le fond et sur le précédent qu’il crée. D’abord ma condamnation est beaucoup plus lourde... Je dois verser 1500 euros de dommages et intérêts à Clearstream, 2000 euros à Richard Malka, l’avocat de Clearstream et 4000 euros en frais de publication.

Ce jugement est exécutoire. Cela signifie que même si je fais appel, et je ferai appel, je dois payer. Et je paierai.

Par ailleurs, je n’ai pas été condamné pour la raison évoquée plus haut. Il suffit de comptabiliser les milliers de comptes ouverts par Clearstream dans la quarantaine de paradis fiscaux qui figurent dans les listes de mes livres pour trouver ce jugement encore plus incompréhensible.

Si j’avais dû me défendre, j’aurais au moins amené ces documents... Mais je ne me suis pas défendu sur le fond. Je n’avais aucune raison de le faire, puisque je n’avais pas accordé d’interview à VSD. Mon avocat a plaidé cela. Le texte publié par VSD est en effet le fruit d’un sombre bidouillage et l’a été sans mon accord. Les mots de cet article ne sont pas les miens. Je ne l’ai découvert que plusieurs semaines après sa publication. La condamnation d’hier, incroyablement lourde, est le fruit d’une réflexion juridique très alambiquée. Le président du tribunal a jugé que comme je ne m’étais pas opposé à cette publication, je la cautionnais. Ce qui n’est pas le cas. Ce qui n’a jamais été le cas. D’où mon effarement aujourd’hui.

Pour comprendre, il faut remonter à la période précédant la sortie de mon livre Clearstream, l’enquête. J’étais sollicité de toute part pour faire des interviews. Parmi ces sollicitations, un pigiste régulier de VSD. Journaliste sympathique connaissant mes livres, introduit par mon éditeur, il m’interroge par téléphone. Je lui réponds... Il me renvoie l’interview par mail. Je la corrige et donne mon accord. L’interview passe sans problème le 17 mai.

A mon retour de vacances, je trouve une plainte de Clearstream et découvre que VSD a publié sans mon accord cette fois un second entretien réalisé à partir des scories du premier, avec une titraille accrocheuse et des photos prises « de l’intérieur de Clearstream ». Voyage au cœur de la lessiveuse... Etc. Le journaliste (ou son rédacteur en chef), dans la frénésie de l’affaire, invente questions et réponses, fait des coupés-collés avec des passages de mon livre Révélation$... Envoyé, c’est pesé !

C’est pour ce simulacre d’interview que j’ai été condamné hier. Se sentant très limite déontologiquement dans cette histoire, VSD avait proposé de prendre en charge mes frais de défense si j’assumais les propos de l’article. J’ai failli accepter. « Tu as déjà assez de procès pour des propos que tu as tenus, pas la peine d’en rajouter pour des propos que tu n’as pas tenus », m’avait conseillé, à juste titre, mon avocat Michel Zaoui. Je l’ai écouté. Je ne le regrette pas, même si ce soir je suis blessé par cette injustice.

Il en va ainsi de cette affaire Clearstream. Je paie aujourd’hui pour ma liberté de parole. Clearstream va utiliser jusqu’à la corde ce jugement dans tous les procès qui me sont intentés. Des médias, en nombre, peu informés, ont déjà publié la triste nouvelle de cette condamnation sans chercher à comprendre. Et encore moins à s’informer.

Quand je m’exprime sur ce dossier, on me met en examen ou on me poursuit quasi systématiquement. Quand je ne m’exprime pas, on me condamne. Quelle alternative me reste-t-il ?

Nous faisons appel et réfléchissons à une action en justice contre VSD. Le combat continue. Je ferai bientôt sur mon blog (http://www.ladominationdumonde.blogspot.com) un point détaillé des actions intentées et de leur coût. Ceci pour répondre aux internautes qui sont de plus en plus nombreux à participer à mon comité de soutien (http://lesoutien.blogspot.com). Et que je remercie. Sans eux, mon moral aurait tendance à flancher ces derniers temps. Surtout que les jours qui s’annoncent sont difficiles. Mise en examen le 12 décembre. Procès en appel contre Clearstream les 14 et 15.

Je n’ai jamais pensé en arriver là. Je n’ai écrit que des livres dénonçant les pratiques troubles d’une multinationale de la finance. Je jugeais que ces livres étaient utiles à l’information du public. Voilà mes seules motivations. Voilà pourquoi je me bats. Voilà pourquoi je suis si violemment attaqué aujourd’hui. Voilà pourquoi tout cela est insupportable.


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47 réactions à cet article    


  • aurelien 7 décembre 2006 11:28

    Bonjour Monsieur Robert,

    Avant d’être financière, la corruption est dans les consciences de nombre d’acteurs de nos sociétés.

    Bon courage à vous Aurélien


    • ZEN zen 7 décembre 2006 11:53

      C’est pitoyable, mais il ne faut pas lâcher le morceau...Bon courage, Denis Robert !


      • C.Laborde (---.---.33.184) 7 décembre 2006 11:59

        Clearstream en tant qu’instrument de la mondialisation ne peut être qu’intouchable.

        Attaquer l’un, c’est attaquer l’autre.

        Bon courage.


        • Tony A. (---.---.83.237) 7 décembre 2006 12:15

          J’ignore s’il existe des bases juridiques à ce genre de verdict.

          Mais l’impression qui s’en dégage c’est que la justice est plus prompte à frapper ceux qui cherchent à dévoiler des infractions - ou au moins des comportements moralement condamnables - qu’à instruire ce type d’affaires. Et quand les dossiers ne sont pas classés et arrivent devant les tribunaux, les sanctions sont généralement symboliques. Mais peut-il exister une justice « impartiale » dans une société où la plupart des contre-pouvoirs sont en train de disparaître ?

          N’assiste-t-on pas à une montée progressive (et presque imperceptible) d’une nouvelle forme de totalitarisme ? Une sorte de « talon de fer » dénoncé en son temps par Jack London ?

          Sans pour autant réveiller Lénine, la question est : « que faire ? ». Résister bien sûr. Mais comment ? En attendant, bon courage.


          • ardazerok (---.---.101.9) 7 décembre 2006 12:24

            Tout mon soutien, Denis Robert. Il me semble que cette condamnation accrédite les faits que vous dénoncez ; de par leurs activités, ils ont les moyens de se rendre intouchables et toute dénonciation de leurs agissements transforme les coupables en victimes. J’ai le sentiment que l’on n’y peut malheureusement pas grand chose même si j’espère qu’un jour une autorité judiciaire aura le courage de s’attaquer au problème de savoir ce qui est juste dans ce « plat de spaghettis » qu’est la finance internationale. Bravo pour votre travail et votre courage.


            • Christian (---.---.25.61) 7 décembre 2006 13:15

              Face à cette montée de totalitarisme il est bon de rappeler l’appel des grands noms de la résistance

              « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ».


              • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 7 décembre 2006 20:55

                Christian salut,

                Merci pour le lien.

                @+ P@py


              • Demian West 7 décembre 2006 13:21

                Nul ne saurait apprécier un jugement, sans avoir en préalable pris une connaissance complète du dossier. Ce à quoi, seuls les avocats et donc les parties adverses elles-mêmes, puis ultimement les juges sont les seuls autorisés à le faire.

                Tout le reste ne serait que dissertation à propos de l’homme qui aurait vu la fusée de la comète...

                Demian West


                • Marie Pierre (---.---.204.99) 7 décembre 2006 13:41

                  Dans les méandres de ces affaires, j’approuve votre commentaire Demian. Une fois n’est pas coutume, mais vous êtes très lisible aujourd’hui.


                • ... (---.---.31.80) 7 décembre 2006 13:46

                  Marie Pierre,

                  Ne craignez rien, la plupart des artistes se lavent tous les jours. Vous ne risquez rien. smiley


                • clairette (---.---.35.91) 7 décembre 2006 14:04

                  @ Demian,

                  s’il fallait avoir lu les dossiers complets dans toutes les affaires en cours de jugement, avant de se faire une opinion personnelle valable (c’est ce que je crois comprendre à travers vos honorables propos), on ne pourrait donc pas émettre d’opinions sur des tas de sujets ! Et encore faudrait-il savoir décrypter les langages juridiques, scientifiques, financiers spécifiques à chaque affaire !

                  Autant dire que s’il ne faut parler que de ce que l’on connaît et assimile parfaitement, on ne causerait plus de grand chose ! AgoraVox serait en chômage technique, et ce serait bien dommage !

                  Cordialement.


                • Z.... (---.---.71.55) 7 décembre 2006 15:00

                  DW, Cette fois tu as (encore)perdu une occasion de rester sur ta réserve,si on avait connaissance de tout ton dossier on serait peut-être moins indulgent avec toi...


                • Z.... (---.---.71.55) 7 décembre 2006 15:14

                  C’est vrai qu’un homme seul est trop vulnérable,contre un système dans lequel une bonne partie de la nomenklatura européenne et l’état français sont impliqués jusqu’au cou. Mais que faire alors ?Doit on accepter la corruption,le mensonge,le cynisme,l’arrogance,les méthodes maffieuses,sans dire quoique ce soit ?Rester chez soi et cultiver son petit carré de jardin ?Il est évemment hors question d’aller se réfugier au milieu des rangers du FN (comme le font certains inconscients)...Il faudrait que les citoyens eux mêmes demandent des comptes,ça suffit on ne peut plus accepter ça...Bougeons nous que diable !


                • rjolly (---.---.227.38) 7 décembre 2006 13:46

                  Les films de Denis Robert sont visibles sur Google video.


                  • yoda (---.---.63.52) 8 décembre 2006 13:33

                    Merci pour le lien smiley, c’est encore plus grandguignolesque que je l’imaginais le grand cirque de la finance.


                  • Sun Tzu (---.---.72.19) 7 décembre 2006 13:51

                    La meilleure des défenses, c’est l’attaque. N’y a t’il pas « quelqu’un » à qui profiterait la chute de Clearstream qui pourrait s’allier à vous dans votre combat ?


                    • clairette (---.---.35.91) 7 décembre 2006 13:57

                      Contrairement à Demian (que j’apprécie beaucoup par ailleurs), je n’ai pas besoin d’avoir connaissance de tous les « attendus » ou autres grands mots de la magistrature sur votre procès, pour avoir compris que vous êtes la Victime (avec un grand V) de ce sac d’embrouilles malhonnêtes ! Et je contribue modestement à votre comité de soutien !

                      Courage, Denis Robert !


                      • Marie Pierre (---.---.204.99) 7 décembre 2006 14:42

                        Clairette,

                        Je ne dis pas que Denis Robert n’est pas une victime. J’ai simplement écrit que je ne pouvais pas prendre position sur CE jugement.


                      • Jean (---.---.163.206) 7 décembre 2006 13:58

                        Et non MR Demian,

                        Apres avoir lu plusieurs livres de Mr D.Robert, apres avoir lu les articles de ses detracteurs sur la presse msm ( Le Monde en particulier), nous, detestables citoyens (a vos yeux) avons tout a fait le droit de porter jugement sur cette affaire.

                        Par ailleurs en devellopant votre analyse a l’extreme , plus aucun citoyen n’est a meme de juger quoique ce soit, car personne n’est expert. Par example sans etre specialiste en geostrategie, rien ne m’interdit de juger de l’action des usa en Irak, mais selon vos dire je n’aurais donc le droit de ne rien dire ?

                        Selon vous je ne devrais donc rien penser sur tout ce qui me touche ou me pose question, encore un bel example de la pauvreté de vos petits conformismes et de votre petite inquisition anti democratique.

                        ...oui il est donc temps de vous replier !

                        FLSBQPA*

                        *Front de liberation des schtroumpf bleue qui polue Agoravox


                        • ... (---.---.31.80) 7 décembre 2006 14:05

                          Jean,

                          vous devriez être plus sourcilleux en fait de preuve.

                          Sinon vous allez vous polluer vous-même votre esprit en vous faisant balader par nimporte qui. Cela se voit déjà, vous hurler avec les loups. smiley


                        • clairette (---.---.35.91) 7 décembre 2006 14:07

                          @ Jean,

                          C’est ce que j’exprimais plus haut à Demian ! nos idées se rejoignent !


                        • Jean (---.---.163.206) 7 décembre 2006 14:11

                          Il me semblait pourtant que mon propos etait plus etayé que les sentances demwiannesque, qui comme a l’accoutumé, legifere plus qu’il n’argumente... smiley


                        • clairette (---.---.35.91) 7 décembre 2006 14:12

                          @ Jean, pas d’accord toutefois en ce qui concerne Demian, même si je ne suis pas toujours d’accord avec lui, je l’aime quand même !


                        • ... (---.---.31.80) 7 décembre 2006 14:18

                          C’est vous Jean qui avez terminé votre commentaire en appelant à la haine quand vous avez demandé à tous de replier le commentaire de Demian parce qu’il ne vous convenait pas.

                          Vous portez mal votre pseudo, Jean. Le véritable n’aurait jamais fait ça.


                        • Jean (---.---.163.206) 7 décembre 2006 14:26

                          @Mr « IP qui finit par 80 »,

                          Moi au moins, je signe au moins de mon vrais prenom. (et toc !)

                          Ce n’etait qu’un peu d’humour. (et re toc !)

                          Mais là ou vous voyez de la haine, je ne vois que la juste application du « vox populi vox dei »...


                        • ... (---.---.31.80) 7 décembre 2006 15:02

                          Vous ne voyez pas de haine Jean, mais nous la voyons. Changez de pseudo, cela vaut mieux. Que diriez vous de 152.485.555.57 ?


                        • Nono (---.---.236.137) 7 décembre 2006 15:33

                          @ Jean (IP:xxx.x50.163.206) le 7 décembre 2006 à 13H58

                          « Et non MR Demian, ... »

                          >Sur un tel article où il est question, avant tout, de la liberté d’expression, n’est-il pas raisonnable de laisser chacun s’exprimer à sa manière, libre à chacun, par la suite, de lui répondre ou de passer outre ?

                          Demian West a-t-il ce droit de s’exprimer comme tout un chacun sans pour autant voir ses commentaires repliés sans raison valable ou le bleu de sa chemise remis en cause ?

                          Pour ma part, je pense que oui, il en a tous les droits...

                          ... et toi, après reflexion, qu’en penses-tu ?

                          >Ne prends pas mon commentaire comme une agression, ce n’est pas mon genre, mais il faut bien admettre qu’il y en a assez de ces exclusions arbitraires et qu’il faut que l’on essaie, tous, à dépasser cette histoire de bannissement et de se concentrer sur la défense de la « Liberté d’expression », seul garant de notre réelle démocratie vacillante :

                          L’histoire de Denis en est une flagrante démonstration de cette justice à deux poids deux mesures et de cette liberté d’expression illusoire et à deux vitesses, permise pour certains, interdites aux autres !

                          Ce qui arrive à Denis Robert est intolérable, inacceptable et hautement dangereux. C’est la glève, en avance, de cette mondialisation, très chère à certains de nos futurs élus aux présidentielles !

                          >Bien cordialement,

                          Nono


                        • Incatek (---.---.149.181) 7 décembre 2006 14:10

                          Le problème de fond de cette histoire est l’insuffisance des poursuites judiciaires de la justice luxembougeoises en matière de lutte contre le blanchiment. Bien que la police anti blanchiment luxembourgeoise arrive parfaitement à établir l’origine criminelle et frauduleuse des fonds déposés sur certains comptes, l’action judiciaire du parquet se trouve entravée par le principe dit de « la double incrimination ». En effet, seuls peuvent être poursuivis au Luxembourg ceux qui ont également commis une infraction sur le territoire luxembourgeois ! Concrétement, seuls les commissions rogatoires internationales émises à l’initiative des juridiction étrangères ont une chance de faire geler les fonds litigieux. La seule contrainte (et non des moindres pour un enquêteur !)est de fournir l’identité précise de la banque détentrice des comptes, car il n’existe aucun fichier central des comptes au Luxembourg !...


                          • alberto (---.---.58.37) 7 décembre 2006 14:14

                            Cher Denis Robert : pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce qui semble bien être une parodie de Justice, quel tribunal, nom du juge (qui gagne à être connu !) libellé des attendus, ect...

                            A quand votre prochain bouquin ?

                            Courage et bien cordialement.


                            • rantanplan (---.---.146.110) 7 décembre 2006 14:34

                              Dites-moi,je recherche le Luxembourg sur une carte:c’est dans quel continent ?


                              • Demian West 7 décembre 2006 14:59

                                Permettez-moi encore de dire, que je trouve dans ce débat, qu’on y confondrait aisément : la justice en tant que technique contractuelle entre intérêts divergents et la Justice Divine qui est éthique et insoupçonnable.

                                Aussi, qu’on confondrait : Une opinion que chacun est en droit de se constituer à l’aide de toutes sources, comme il voudra, et les débats des décisions de Justice qui se font en des recours multiples et gradués : Quand on les poursuit en appel puis en cassation, et enfin d’aller devant le Juge d’exécution des peines qui recule encore l’échéance.

                                Vrai aussi, que la justice est une technique qui peut être utilisée comme une arme par une partie adverse. Et la procédure est souvent le plus éprouvant préjudice, comme on peut s’en rendre compte dans le cas de Robert. Mais, ce sont les risques de son métier dont il avait certainement pris connaissance avant d’écrire.

                                Toutefois, cette conception technicienne de la Justice voudrait dire aussi, que cette décision de Justice ne signifie pas que Robert aurait tort et qu’il serait teinté de quelque immoralité ou déchéance morale, mais que : force fut au Juge de constater que le dossier de la partie adverse était plus solide que le dossier de Robert. Peut-être est-ce aussi raison de ce jugement exécutoire.

                                Pour autant, l’affaire n’en est qu’à son début et donc sera-t-elle jugée à nouveau. Et sans jamais que nos considérations, aussi affectueuses et sentimentales qu’elles seraient véritablement, ne sauraient bouger un tant soit peu l’air des tribunaux qui inspire les Juges en haut-siège présupposé incorruptible.

                                Demian West


                                • Haina (---.---.20.178) 8 décembre 2006 05:15

                                  Demian vous êtes dans les lieux communs et le fait d’expliquer un soi-disant malentendu lexical ne vous excuse en rien. Chacun sait de quelle justice on parle ici. Ne faites pas l’innocent ! Si vous n’avez pas d’opinion alors ne feignez pas d’en défendre une. Par ailleurs, la justice serait juste si le parquet n’avait pas été lui-meme impliqué...

                                  Maintenant le seul qui puisse se permettre de juger sans consulter le moindre dossier c’est bien vous, Demian. J’imagine que vos « connaissances » s’étalent par delà les portes des tribunaux, et que des gens qui vous aiment bien on en trouve aussi(surtout) dans les hautes sphères ? Alors un petit coup de main à M. Robert serait bienvenu. smiley

                                  Demian, grand maitre de l’art du commenter aidez-le lui qui s’exprime si bien... smiley


                                • Patrick (---.---.30.63) 7 décembre 2006 14:59

                                  Monsieur Robert, je lis vos livres, vais voir vos films, suis ce qu’il convient de nommer votre aventure et je me demande sincèrement pourquoi apparaissez-vous si seul ? Où sont donc vos anciens compagnons, collègues, magistrats, partenaires ? La peur ?


                                  • bb (---.---.134.117) 7 décembre 2006 15:20

                                    Le pot de terre contre le pot de fer. Pour avoir eu des misères similaires dans un domaine assez approchant ,je dois vous avouer que je comprends les moments par lesquels vous devez passer. Le sentiment profond d’injustice,d’incompréhension, et de solitude. Mais dans un sens tout autre, vous pourrez dire que vous avez levé un lièvre comme ce fut dit dans mon cas avant que l’affaire soit étouffée au plus vite. Ne perdez pas espoir et avec le temps qui passe j’espère que vous pourrez rire de ce « souvenir »,car quoi de mieux que les mauvais pour un jour en rire. bb


                                    • Josew (---.---.25.142) 7 décembre 2006 15:21

                                      Denis Robert, vous avez le peuple à vos côtés :

                                      Merci de vous battre contre le complexe militaro-financier qui dirige notre monde et prenez soin de vous !

                                      La justice est devenue l’arme fatale de ces lobbies hyper-puissants contre tous ceux qui s’opposent à l’ordre établi et qui se retrouvent sous des dizaines de procès qui s’enchainent les uns aux autres.

                                      De nos jours il y a une justice de droit commun et une justice de service : vous êtes vicitme de la justice politique.

                                      Et hormis les médias alignés qui reprennent cette condamnation aveuglément, nous savons tous nous autres simples citoyens (sauf le stroumpf qui confirme la règle) que vous êtes innocent des procès dont on vous affuble pour vous faire taire.

                                      Tenez bon !


                                      • René Job (---.---.131.246) 7 décembre 2006 15:28

                                        @ Denis R.

                                        Comme je vous le disais dans un de mes commentaires : Prenez un type comme Vergès pour vous défendre. Autrement, vous allez être ruiné. Je ne vous donne pas ce conseil à la légère. Ils vous auront par l’argent. Vous en êtes à combien ?

                                        Vous vous attaquez au business international. Les montants en jeu dans la joute juridique, c’est à peine de l’argent de poche.

                                        Vous aurez justice à proportion de ce que vaut vôtre défenseur. C’est-à-dire à proportion de sa capacité à faire valoir vos droits jusqu’au bout, insolemment.

                                        Bon courage.

                                        Mais comme on dit, c’est vous qui voyez...

                                        Vous devez réaliser que vos collègues ne vous soutiennent pas vraiment. Chacun pense à sa situation personnelle. A son bien être, à ses vacances, à ses crédits, à sa famille et sa peur du chômage. ça sert vos contradicteurs. Encore une fois, choisissez un bon avocat qui retournera juridiquement et médiatiquement la situation en votre faveur.


                                        • René Georges HOFFER (---.---.84.1) 8 décembre 2006 08:10

                                          Monsieur René JOB, tu écris à Monsieur Denis ROBERT : « Prenez un type comme Vergès pour vous défendre... ».

                                          Voici la première lettre que j’avais faite parvenir à cet avocat. A ce jour, même pas un accuser de réception...

                                          Je transmets tout le dossier sur simple demande à

                                          [email protected]

                                          En clair : plutôt que de perdre son temps avec un Jacques VERGES ou d’autres, Monsieur Denis ROBERT ferait mieux de commencer à mettre sur la place publique la base de ce qu’il appelle « la finance parallèle » : les « XPF » de la France, résumés par Natsir ainsi : "http://permanent.nouvelobs.com/cgi/debats/aff_messa?id=200604300180

                                          http://permanent.nouvelobs.com/cgi/debats/aff_mess?id=200604300180&offs=100

                                          natsir - Nancy - 06.06.06 13:30 Alors, permettez-moi d’enrichir le débat

                                          En marge de Clearstream, de nouveaux éléments sont à verser au débat sur les paradis fiscaux et sociétés offshore. Des informations de plus en plus récurrentes, et émanant de sources fiables, dénoncent le rôle joué par la Polynésie française en matière de blanchiment (noircissement) d’argent. Pour le coup, l’affaire deviendrait franco-française. Tahiti se trouve actuellement sur la sellette avec son statut monétaire très particulier, et ses dirigeants locaux (Flosse notamment) de notoriété publique corrompus. Il se pourrait que l’île paradisiaque soit en fait la « caisse noire », utilisée dans toutes les affaires politico- financières qui ont émaillé ces dernières décennies. Cette information, si elle est confirmée, ferait passer l’affaire des frégates de Taïwan pour du pipi de chat. A suivre."

                                          Ma lettre du 6 avril 2006 à Monsieur Jacques VERGES :

                                          "René G. HOFFER 7 avril 2006 2, la Porte basse 67118 -Geispolsheim (jusqu’au 29 avril 2006) Tél 06 76 98 20 91 Tél/Fax 03 88 68 88 11 e-mail : [email protected]

                                          à TAHITI : B.P. 13722 98717 - PUNAAUIA Tél (689) 77 71 70 à Monsieur Jacques VERGES Avocat 20, rue de Vintimille 75009 - PARIS Tél : 01 42 81 51 61 Fax : 01 42 82 90 30

                                          Objet : « La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies. » Monsieur Vladimir POUTINE, interview Agence TASS - Septembre 1995

                                          Monsieur Jacques VERGES,

                                          J’ai entendu à TAHITI ton intervention dans « Le fou du roi » où tu disais que la justice « est au stade tertiaire de la siphylis ».

                                          Or je suis confronté à « cette » justice française, et voudrais bien soulager « cette » « justice » de sa maladie en l’achevant.

                                          Pour la Vérité, le Bien.

                                          Je l’ai déjà pas mal affaiblie grâce à mes recours sur recours... (dans les 700 à peu près). Les derniers en date étant les ordonnances de référé de Monsieur Bruno GENEVOIS, n° 291904 et 291979 du 5 avril 2006.

                                          L’avantage ET l’inconvénient étant souvent que je réside hors de France ; à TAHITI.

                                          Je mets en pièce jointe un résumé paru dans les Nouvelles de TAHITI le 18 mars 2006, certes un peu romancé, mais relatant les grandes lignes de mes démarches et actions.

                                          Le sujet est bien sûr vaste et je vais donc me limiter à l’essentiel, en attendant une première réaction, que j’espère positive, que tu pourrais donner à cette lettre :

                                          1) j’ai la légitimité de ma qualité de président de cette fiction juridico-politico-franco-mafieuse appelée « la Polynésie française » (sic) suite à mon autoproclamation du 25 octobre 2004 (Dossier complet, scanné « en vrac », par manque de temps, sur CD rom ci-joint.) (Voir par exemple pages 32, 33, 48, 49 à 51 (NB : ignorer pour l’instant les pages 62 et 63) mais surtout considérer la page 65, à mes yeux une des plus importantes.). Pour illustrer : comme Cendrillon a la « légitimité » du Pays des Rêves, ou comme le petit Arthur dans les Chevaliers de la Table Ronde..., LE STATUT DE... « la Polynésie française » (sic) n’est rien d’autre qu’une arnaque dont la dernière magouille, la loi orga-nique 2004-192 devait être la pierre angulaire. Las pour eux... l’article 69 permettant à un non-élu de se présenter à l’élection dudit président de « la Polynésie française » (sic) m’a permis d’occuper ma place actuelle, malgré leurs dénigrements et autres interventions... Ci-joint aussi, des résumés chronologique de Radio New Zealand International relatant les diverses étapes en anglais.

                                          2) Mon séjour en France actuellement vise à mettre la France au pied du mur « avec les francs des colonies françaises du Pacifique » créés par Monsieur Charles de GAULLE le 25 décembre 1945 et toujours utilisé à TAHITI comme tu as pu t’en apercevoir lorsque tu t’étais déplacé pour le dossier de Mademoiselle Cheyenne que traitait à l’époque le juge d’instruction récemment suspendu Jean-Bernard TALIERCIO. Autrement dit, je profite de mon séjour jusqu’à la fin du mois d’avril, pour entreprendre de payer, en France, au trésor public, avec les francs des colonies françaises du Pacifique que j’ai ramenés, des amendes qui m’ont été infligées « en monnaie locale, pour l’équivalent de x... EUROS... ». Chose qui devrait amener les fonctionnaires du trésor, soit à refuser mes deniers, ce qui ne leur est pas possible, soit à les accepter et donc faire rentrer dans le budget national cette double devise de la France ayant cours légal « outre-mer » : de l’autre côté de la mer... Etc...

                                          Pourquoi donc m’adresser à toi, Monsieur Jacques VERGES, alors que j’ai déjà effectué tant et tant de démarches, actions, procès ?

                                          La réponse est simple : ta notoriété et tes prises de position ne pourront que « leur » faire poser les armes plus tôt, si d’aventure mon sujet t’interpellait, voire t’inspirait.

                                          Je pense que tu auras compris que je me bats à mains nues, vu les élements que je te soumets, et que je n’ai pas les moyens de rétribuer tes services en amont.

                                          Ce qui ne veut pas dire que je ne souhaite pas pouvoir te rétribuer à ta juste valeur ; pour cela, j’entrevois deux possibilités : j’ai demandé que mon salaire de président de « la Polynésie française » (sic) me soit versé depuis ma prise de fonction légitime (voir page 17 du CD Rom) : les honoraires pourront être prélevés sur cette part, mais surtout, la restitution des avoirs en or et en devises étrangères via le « X »pf pourra être une source inépuisable de bienfaits.

                                          Ces « deux » procès restent à faire, n’ayant pas les compétences pour pouvoir les enclencher.

                                          Encore quelques lignes :

                                          - On m’oppose la force d’inertie à ma légitimité non contestable : il me faut un professionnel, le meilleur, mais aussi le plus motivé possible.

                                          - En pièce jointe 18 pages de mémoire en défense de différents ministres : le Premier, l’outre-merdeux, celui des finances et celui qui garde les sceaux de la France (France) où il est question de ma « qualité ». (Je suis entrain de préparer ma réplique que je te ferai parvenir par télécopie dès que j’aurais terminé. Une adresse e-mail me serait d’une grande utilité pour nos communications futures, vu la vitesse où « çà bouge » (voir deux dépêches de TAHITI PRESSE de ce jour).

                                          - Concernant les francs des colonies françaises du Pacifique, voici deux liens concernant deux décisions du médiateur européen, rendues avant le suicide par noyade de l’ex-supérieur de Monsieur Christian NOYER, Wim « Monsieur Euro » DUISENBERG : http://www.euro-ombudsman.eu.int/decision/FR/020570.htm http://www.euro-ombudsman.eu.int/decision/fr/032077.htm
                                          - A l’heure où Monsieur Jacques-CHIRAC promulgue une loi en France pour ne pas l’appliquer, à TAHITI j’ai attaqué des « lois du Pays » (sic) sur lesquelles il n’a aucune emprise et qui vont être publiées au journal officiel indigène et que je vais continuer à attaquer... (Voir également PJ, agence TAHITI PRESSE (sic)) Avec Honneur, Le président de « la Polynésie française » (sic) René G. HOFFER"


                                        • Alfred (---.---.57.34) 7 décembre 2006 17:28

                                          MERDRE !

                                          "Craignez et redoutez le maître des phynances

                                          C’est le plus grand vilain qu’on puisse voir en France

                                          Il unit la vitesse à la rapidité

                                          Et mélange la rage à la férocité.

                                          De ruse et de finesse il connaît bien l’usage

                                          Pour choisir les quartiers où faire son ravage...

                                          Il est toujours debout avant le point du jour,

                                          Aussitôt éveillé commencent ses cents tours.

                                          Il ouvre à grand fracas la porte de la salle

                                          Où dort des palotins la pouilleuse canaille.

                                          Son oreille se tord et s’abat en sifflant :

                                          Un palotin giflé se réveille en hurlant.

                                          Puis tous en font autant, puis au bruit du tambour

                                          Ils descendent en rang s’aligner dans la cour.

                                          Le Père Ubu leur dit les dispositions

                                          Qui fixent à chacun sa destination ;

                                          Puis leur donne un croûton, deux ou trois oignons crus

                                          Et les pousse dehors à coups de pied au cul..."

                                          Alfred Jarry in Agenda du Père Ubu 2007 HB EDITIONS


                                          • Lartiste (---.---.13.160) 7 décembre 2006 17:37

                                            Je n’ai pas besoin de lire Denis Robert, ou de voir son reportage un peu vieillot sur CS. pour comprendre que le petit bourg a des pratiques obscures.

                                            Il me suffit de visionner « Lord Of War », pour saisir les enjeux derrières la manne financière qui doit bien trouver son origine quelque part pour pouvoir s’exercer en toute transparence.

                                            Tout n’est pas si sombre dans ce bas monde, mais il est normal de faire preuve d’un minimum de transparence sur certaines activités occultes, sinon on joue avec les Noirs et on a un coup de retard.

                                            Merci Robert et bonne chance ! les Rochers sur ta route son le signe que tu es sur la bonne route.


                                            • rock.marshall41 (---.---.47.157) 7 décembre 2006 18:06

                                              Ce qui est ecoeurant c’est qu’il y a 6 mois en arrière, à droite comme à gauche on criait au scandale, et la calme plat....

                                              Groland, et ses habitants soutiendront le camarade & compatriote Denis Robert. On est avec toi Denis !

                                              Si 20 Minutes pouvait publier cet article dans leur pages... Je te jure Denis, quand je lis ton histoire je suis écoeurer de ce qui arrive !! Et si la loi de « class action » serait en vigueur, j’aurais monter une association juste pour soutenir ta cause.

                                              Nous camarades citoyen d’agoravox sommes avec toi, et derrière toi.


                                              • bordeldemerde (---.---.146.110) 7 décembre 2006 20:00

                                                Mais bordel,je sais que les juges sont indépendants,mais ils ont des syndicats,ils peuvent discuter, et cette histoire doit leur mettre la puce à l’oreille....


                                                • aquad69 (---.---.33.228) 8 décembre 2006 09:58

                                                  Bonjour Denis,

                                                  ce qui vous arrive est une illustration très claire, un cas d’école de la supercherie qui consiste à qualifier nos sociétés modernes d’états de droit sous prétexte qu’elles seraient « démocratiques ». C’est un masque qu’il faut faire tomber. En vérité, plus que jamais, chez nous la force et la puissance priment le droit ; nous y sommes tellement habitués que nous avons fini par le trouver normal, et penser que se révolter contre cet état de chose serait naïf. C’est vrai aussi bien dans les rapports internes dans nos états, entre personnes civiles et morales, que dans les rapports externes avec d’autres pays, ceux du tiers monde notamment. Il me revient cette parole d’un africain dans un livre (l’Aventure ambigüe, du sheikh Hamidou Kane) : c’est une femme disant à son neveu qui part faire ses études en occident : "va, mon fils, et rapporte-nous la science de gagner sans avoir raison !" Sous son aspect de réussite technique et économique, la société moderne est la chose la plus immorale et la plus inhumaine qui soit, et, de fait, elle ne se justifie que par la force et la puissance. On voudrait tellement pouvoir vous aider... Bon courage ! Amitiés Thierry


                                                  • argll (---.---.100.68) 8 décembre 2006 11:04

                                                    Je viens d’envoyer 20 euros à son comité de soutien : Comité de soutien à Denis ROBERT BP 93 602 54016 NANCY Cedex

                                                    Soutenir Denis ROBERT est un acte militant contre la pieuvre qui doit savoir que les citoyens veillent. Ils ont l’argent, nous on a le nombre !


                                                    • Denis Robert Denis Robert 8 décembre 2006 16:22

                                                      Il est difficile pour moi de répondre aux questions nombreuses qui me sont posées dans la mesure où je n’ai pas le jugement en main. Je suis désolé de le faire si tard. Le journaliste de VSD qui m’a interviewé n’est pas en cause ici. Il a cru bien faire en coupant un entretien effectivement validé par moi mais en y ajoutant des éléments que je n’avais pas validé. Nous étions pris dans la tourmente de l’affaire du corbeau... Il n’est pas non plus responsable des titres et sous-titres du journal que je n’avais pas à assumer. A l’audience, mon avocat ne m’a pas défendu sur le fond. D’où la lourdeur de ma condamnation. Je ne connais pas les attendus mais je me doute que le président du tribunal n’a pas été mis au courant de ces détails. Il a dû m’associer au second article. La lourdeur des sommes demandée me semble symptomatique d’un problème plus profond. Les magistrats ou journalistes ou les citoyens qui ne connaissent pas mes livres et ma version des deux affaires -celle de la banque des banques, celle du corbeau- ont tendance à m’associer au scandale qui agite la France depuis deux ans. Comme si j’étais responsable des manipulations du corbeau et des tripatouillages des comptes. Donc du scandale qui a suivi. Alors que je rappelle que c’est mon livre -Clearstream l’enquête- qui le décrypte...

                                                      Clearstream et son avocat l’ont bien compris puisqu’ils axent toutes leurs attaques sur cet amalgame. Toutes les plaintes qu’il déposent contre moi utilisent à fond les articles de presse qui ne me sont pas favorables et visent à me décrédibiliser.

                                                      J’interprète ce jugement comme une invitation au silence. L’amende est dissuasive, elle signifie que je commence à ennuyer beaucoup de monde avec ma vérité qui ne varie pas. J’ai perdu cette bataille, pas la guerre. Nous irons en appel. Je m’expliquerai alors sur le fond du dossier et sur le fonctionnement de Clearstream et je suis persuadé que le tribunal m’entendra, comme il m’a déjà entendu lors du procès intenté suite à la publication de la « Boîte noire »

                                                      Jetez un œil à ça : http://www.arenes.fr/livres/page-livre2.php?numero_livre=4&num_page=375

                                                      Du boulot en perspective, mais bon... Maintenant que je suis lancé...

                                                      « Pourquoi apparaissez-vous si seul ? Où sont donc vos anciens compagnons, collègues, magistrats, partenaires ? La peur ? » me demande un internaute. Je ne suis pas seul. J’ai un comité de soutien très actif, des amis, un avocat. Je pensais jusqu’il y a peu de temps pouvoir m’en sortir seul sur la force des livres et des films. Je sais aujourd’hui que ce n’est plus possible. Concernant les magistrats et politiques, il faut leur poser la question à eux... Je dois sentir le soufre... La propagande de Clearstream n’y est pas étrangère... Pour le Panda et la diffusion de mes textes, no problem mais prenez plutôt ceux de mon blog que je réactualise plus souvent...


                                                      • André Chenet (---.---.31.116) 8 décembre 2006 22:04

                                                        L’argent, toujours l« argent qui gangrène, épuise, assassine, corrompt en menant vers leur perte une majorité de plus en plus »surfiscalisée« aux profit une minorité de vendus près à investir n’importe quoi pourvu qu’ils s’enrichissent davantage ! Clearstram, ce courant glauque et empoisonné, restera le symbôle détonnant de l’arnaque généralisée de l’ultra libéralisme (système capitalisme dopé d’amoralité extrême dans lequel les possédants ne se mouillent plus directement en laissant des intermédires _législateurs et magistrats, banquiers, ministres, hommes d’affaires, journalistes déresponsabilisés...etc... _ accomplir les basses oeuvres en récoltant au passage »le salaire de la bonne conscience« . Je comprends parfaitement l’écoeurement de Denis Robert qui doit faire face aux calomnies, aux institutions juridiques et médiatiques (ces dernières se distinguent d’ailleurs par un silence très prudent) aux ordres des manipulateurs tout-puissants. J’admire surtout le calme non-résigné de cet homme qui a eu le courage de faire son travail jusqu’au bout, en sachant les risques qu’il prenait, un peu comme les reporters de guerre de naguère. En tant qu’enquêteur, il a apporté sinon des preuves visibles par tous du moins un faisceau d’éléments et de documents accablants sur le fonctionnement »occulte« de la chambre de compensation Clearstream ainsi que des témoignages provenant de l’intérieur du vaisseau pirate dont les ports d’attache se trouvent étrangement dans des paradis fiscaux. Sans doute aurait-il pu, avant de divulguer son enquête au public, la monnayer grassement auprès des sous-pontes de Clearstream et profiter de la vie, comme on dit. Il n’en a rien fait. Il a seulement écrit des livres, des articles, tourné un film. Bref, il a usé de la liberté d’expression qui devrait être une des richesse essentielle de toute démocratie digne de ce nom. En cette époque de surcommunication, il aurait du être facile aux dirigeants de Clearstream de s’exprimer par la biais des médias en démontant les soi-disant »fausses accusations" de Denis Robert. Au lieu de cela, ils lui font payer au prix fort le fait d’avoir seulement exercer son métier, à coups de procès insensés, truqués. Une caricature de Justice ! Tant et si bien, qu’une fois de plus, il nous est démontré, à nous citoyens lambda, que la vérité elle aussi s’achète, à prix d’or. La vérité cachée, parce que monstrueuse. Ce qui me choque le plus dans cette histoire, c’est l’apathie des réactions que suscite cette affaire qui devrait révolutionner cette majorité dont je fais partie, les gens d’en bas, comme disait le vénérable Raffarin. Après cela, on ne s’étonnera point que des petits Sarkozy puissent pérorer de ci de là en provoquant tant de faux débats inutiles. Et nos socialos alanguis, qu’en pensent-ils ? Rien si l’on se reporte à leur derniere partie de campagne. A la niche, citoyens) Une fois de plus, nous en serons quitte pour la culpabilité des urnes, comme en 2002. Verdict : à quoi bon si les faux culs ont toujours raison.


                                                        • nicolas vb 30 décembre 2006 11:50

                                                          je n’en suis même plus à la révolte mais à l’ecoeurement face aux dérives du systême de gouvernance qui régit nos nations dites démocratiques. la corruption a éxisté et existera toujours mais des exemples comme l’affaire clearstream et ses conséquences sur ceux qui essayent d’apporter une information fiable pour que la justice puisse être alertée me rendent trés pessimistes sur l’avenir des démocraties occidentales. Derriére les grands discours, c’est la crédibilité de tout un systême soit disant auto régulé qui a été mis à mal par les agissements d’Andersen , un audit financier n’est pas un blanchiment payé par le client, si les gendarmes se mettent à cautionner la corruption, au nom de quelle supériorité voudrions nous que les pays non occidentaux acceptent nos leçons de morale. si la justice française sert à punir les géneurs honnétes et non les agissements hors-la-loi fussent-ils du président en personne, n’y a-t-il pas là un justification de tous les discours anti-démocratique ( le « tous pourris » touche maintenant l’ensemble de la société française, des banlieues sinistrées aux lepénistes des centres villes ). La seule morale à retenir de votre histoire semble être celle d’un poéte de l’absolutisme : La raison du plus fort est toujours la meilleure. N’est-ce pas contre cette loi du régne animal que nos démocraties se sont crées ?


                                                          • Briseur d’idoles (---.---.168.134) 30 décembre 2006 12:13

                                                            Nous n’avons peut-être pas les mêmes opinons (Je n’en sais rien !), mais je partage votre point de vue !

                                                            L’affaire « Clerstream » n’est que l’arbre qui cache la forêt !

                                                            En France, on ne poursuit et condamne que ceux qui osent dénoncer les agissements des « puissants »...

                                                            « La Justice » n’a du reste pas d’autre mission que de protéger les puissants (en noyant le poisson, si nécessaire !)contre leurs victimes !

                                                            Ceux qui croient en la justice font preuve de grande naïveté !

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