Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."
Benjamin Franklin
Suivez bien le raisonnement que l'on voudrait nous infliger et qui commence à être susurré dans les médias.
- La France serait en Guerre,
- Au nom de cela il faudrait une législation adaptée,
- Donc la réduction des libertés individuelles serait tolérée,
- l'Imposition d'un Patriot Act, comme aux USA qui n'est d'ailleurs parvenu à RIEN , serait la solution !
Excellente intervention d'un avocat américain qui a expliqué que le Patriot Act n'avait rien résolu et que l'important était le dialogue et de bien nommer les choses : les extrémistes liberticides n'ont ni religion, ni nationalité !
Un autre combat débute pour préserver nos libertés individuelles.
NON La France n'est pas en guerre !
La peur est le ressort de ceux qui veulent faire taire la liberté d'expression, comme elle est le ressort de ceux qui veulent nous diviser en fonction de la couleur de notre peau ou le nombre d'années passées sur le territoire, ou réduire nos libertés.
Nous n'avons pas peur.
Voilà pourquoi l'échec est patent car nous avons su manifester notre fraternité républicaine sans peur !
On ne cesse de nous dire qu'il y a un problème d'éducation parce que les concepts de respect, de laïcité, de tolérance, de liberté d'opinion et de conscience ne seraient plus compris dans certains de nos établissements scolaires.
On nous rapporte que des jeunes, curieusement, parlent de blasphème à l'occasion de la minute de silence observée pour les journalistes de Charlie Hebdo !
Mais, qui leur a parlé un jour du Chevalier de La Barre et de son combat ?
D'autres Jeunes ont manifesté contre le Mariage pour tous !
Avons nous toujours pris le temps et les moyens pour organiser des discussions et des débats autour de la déclaration des Droits de l'Homme et du concept d'égalité ?
Où sont les responsables ?
Qu'a-t-on fait de l'Ecole de la République depuis des décennies ?
Combien y a t-il eu de "Plans Banlieue" ?
Que deviennent les budgets de la culture à l'occasion des restrictions budgétaires ?
....
"Une école qui s'ouvre est une prison qui se ferme" Victor HUGO.
Merveilleux et dramatique raccourci de cette sombre actualité.
Les trois odieux assassins fanatisés ont eu un parcours scolaire chaotique (ce qui n'excuse en rien le fait qu'ils soient devenus des nazis) et ont été endoctrinés en PRISON !
Tout comme l'avaient été des Lacombe Lucien (Film de Louis Malle) et autres miliciens dans les années quarante.
En 1971, la révélation de l'affaire des halcones, au Mexique, glace.
Les halcones étaient des enfants du sous-prolétariat, des jeunes gens souvent perdus et misérables que la police utilisait pour renverser les manifestations d'étudiants.
Ces miliciens payés agissaient avec un zèle consternant.
Les exemples abondent.
Certes comparaison n'est pas raison, mais l'histoire nous l'enseigne et les faits récents le prouvent, là où l'éducation fait défaut, là où la misère sociale détruit les repères, alors le terreau de l'obscurantisme facilite toutes les équipées fanatiques.
Il est plus que temps que l'Ecole de la République retrouve sa mission et soit confortée par des moyens pour la mener.
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