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Accueil du site > Tribune Libre > Une gifle... à l’Education nationale !

Une gifle... à l’Education nationale !

Les événements récents, un élève giflé par son professeur dans un collège du Nord, nous ramènent à la question de la gestion du conflit au sein du système éducatif. Un sujet presque tabou qui renvoie pourtant à la notion même d’éducation. Comment faire aujourd’hui face à des élèves difficiles ? Les temps ont changé, de la règle qui frappait les doigts au laisser-faire actuel, l’équilibre est difficile à trouver. Aujourd’hui, face à des parents qui ont de plus en plus des exigences de consommateurs face à l’école, il va falloir éviter de déplaire, suppression de la carte scolaire oblige. L’enseignant du futur, marchandisé par la concurrence, rémunéré selon ses mérites (? ?), risque d’y perdre une partie de son âme. Les concessions à faire dépouillent l’école de son héritage républicain : identité, autorité. En attendant, comment ne pas ressentir ces 24 heures de garde à vue comme une gifle donnée... aux enseignants ?

En tant qu’enseignant, je n’ai jamais "porté la main" sur un élève. Cela ne veut pas dire que je n’en ai jamais eu envie... Pour autant si, légalement, je suis sûr d’avoir bien fait, il me semble qu’humainement les choses ne sont pas si simples... Que répondre à un élève frappant un camarade à terre qui, vous voyant arriver menaçant, vous dit en préalable : "Monsieur, vous n’avez pas le droit de me toucher !" ? Ce sentiment d’impunité n’aide pas les élèves à se responsabiliser. On peut rire de l’adulte, le défier, aller comme cela s’est produit dernièrement jusqu’à l’insulter, parfois pire encore, car on le sait d’une certaine façon "désarmé". On a beaucoup disserté sur l’enfant roi : cette "toute-puissance" qui l’habite n’est bonne ni pour lui-même ni pour la société.

Le rétablissement du "respect" de l’autorité ne passe bien sûr pas par le rétablissement du châtiment corporel. Que les lois contraignent les adultes à trouver d’autres réponses que la violence physique est une précaution fondamentale : cela nous protège, tous, des pulsions violentes qui résident en tout un chacun. Elles énoncent le fait que le conflit ne saurait se résoudre par l’arbitraire de la force. Idéalement, le respect que l’enfant doit éprouver pour l’adulte doit provenir d’une confiance et d’une estime pour le modèle et non d’une crainte. Mais les contextes ne permettent pas toujours d’exercer cette exemplarité.

Peut-on faire entrer la gifle, l’"impulsive" non préméditée, dans le domaine légalement répréhensible des "coups et blessures" ? Il faudrait alors juger François Bayrou pour cette mémorable claque qu’il a administrée, devant les caméras, à un gamin : un fait qui a pourtant, dit-on, augmenté sa popularité... Que dire encore d’une société qui réclame plus de sévérité pour les délinquants, plus d’ordre (!), et qui refuse aux enseignants (à qui le président adresse pourtant sa "lettre aux éducateurs") ce qu’elle accepte de tous les parents : le recours, à titre exceptionnel, au geste excessif, mais parfois compréhensible qu’est la gifle ?

La gifle peut-elle être un outil éducatif ? Même si on la sait parfois "justifiée" par un contexte particulier, éventuellement vantée par certains (parents), elle n’en demeure pas moins un excès : un "trop" qui répond à un "trop". Son interdiction dans l’arsenal répressif, bien maigre cependant, dont disposent les "éducateurs" de l’Education nationale, est un bien. Cependant, il reste un équilibre à rétablir : face au "trop" d’irrespect et de provocations, il faut trouver des réponses adaptées. Reprenons, sur un autre scénario, les événements qui se sont produits la semaine dernière dans ce collège du Nord.

Scénario fiction. Un enfant insulte le professeur. Celui-ci, excédé, le gifle. Les parents portent plainte. L’inspection envoie un blâme à l’enseignant. Celui-ci sait qu’au bout de 3 blâmes, il risque de voir sa carrière affectée. Mais les parents sont convoqués : on leur signifie que le comportement de leur enfant lui vaut un avertissement, des heures de colle, etc. On leur rappelle au passage que le respect dû à l’adulte est une condition essentielle de la relation pédagogique.

Ce n’était qu’un scénario fictif. On le sait, au lieu de cela, le père gendarme s’est présenté en uniforme et l’enseignant a été conduit en garde à vue où il est resté, 24 heures, dans les locaux de la police. L’autorité du père gendarme a été reconnue. Celle, sans doute maladroite, du professeur a été bafouée. On n’a pas fini d’entendre dans les cours de récréation des enfants égarés tenir ouvertement des propos défiants et ironiques à l’égard des adultes. Il faut les plaindre : quels points de repère leur donne-t-on pour se construire positivement dans le respect des autres ?

Je plains, d’ailleurs, l’enfant de ce gendarme, non parce qu’il a reçu une gifle, mais parce qu’il vit sous le règne d’un homme qui fait outrageusement valoir une autorité d’apparat. Son père qui s’est présenté en uniforme alors qu’il n’était pas en service devrait d’ailleurs être condamné : pour intimidation et abus de pouvoir.

La grande perdante est finalement l’Education nationale. Incapable de réagir sereinement ; tout comme les syndicats, figés sur des positions de principe. Qui aujourd’hui risque la garde à vue pour une claque à un enfant ? Pas les parents, qu’on ne menace pas pour si peu. Pas les forces de l’ordre dont la parole fait foi ; assermentées, leur parole ne saurait être remise en cause : elles ne frappent donc jamais... Les politiciens sont à l’abri de tout ; une bonne gifle peut même les faire grimper dans les sondages, comme il a été dit plus tôt. Il n’y a guère que les enseignants qui soient aussi fragiles face à un tel risque.

Les instituteurs viennent d’apprendre, de par la bouche du président qu’ils n’ont pas la même autorité morale que les religieux. Ils n’ont pas, c’est sûr, l’aura des nantis, pas le pouvoir des politiques, pas même le prestige de l’uniforme. Bien peu de reconnaissance, si peu d’autorité. Ne soyons pas défaitistes : il leur reste encore assez de courage et d’abnégation pour faire face aux incohérences et aux carences éducatives de toute la société. Même si, à ce rythme-là, ils n’ont pas fini de se sentir dévalorisés, jusqu’au fin fond des cours de récréation...


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50 réactions à cet article    


  • morice morice 4 février 2008 10:12

    on ne va pas refaire 250 posts pour une simple baffe, là... On se trompe de débat. C’est le père qui est à blâmer, pas l’enseignant. Depuis quand a-t-on le droit d’insulter un enseignant ? Ce procès intenté est grotesque.


    • non666 non666 4 février 2008 11:10

      "Depuis quand a-t-on le droit d’insulter un enseignant ?"

      Depuis 1968 , depuis qu’il est "interdit d’interdire" , depuis que les lobbies de gauche confondent autorité et autoritarisme ?

      Depuis que les enseignants ne veulent plus etre que des techniciens d’enseignements livrant leur soupe comme n’importe quel commercial et refuse le volet "autorité" que doit avoir tout pedagogue.

      C’est bien cette attitude la qu’il faudra changer.

      Comme en plus il est interdit de toucher les eleves, que ceux ci le savent, qu’un mineur n’est pas responsable de ses actes et que les sanctions sur ds parents ne vont jamais juqu’au bout, les "sauvageons" en profitent.

      Passer au chaos est tres facile, retablir l’autorité est beaucoup plus dur.

      Sur ce sujet la aussi, la rupture se fait attendre.


    • Traroth Traroth 4 février 2008 12:48

      Je ne suis pas d’accord, Morice. La leçon que le prof inculque aux élèves, c’est qu’on peut tout se permettre, y compris gifler un élève (ce qui est interdit, rappellons-le), à condition d’avoir un syndicat et un ministre derrière soi. Alors, oui, l’élève aurait dû être sanctionné pour avoir insulté son prof, mais le prof *aussi* doit respecter les règles, sinon au nom de quoi est-ce qu’il exigerait ce respect de ses élèves ?


    • Traroth Traroth 4 février 2008 17:25

      Moinsser, c’est bien, argumenter, c’est mieux...


    • Francis, agnotologue JL 5 février 2008 10:01

      @non666, j’ai lu de votre part des commentaires nettement moins ambigüs. A bon entendeur ...


    • Gasty Gasty 4 février 2008 10:36

      @ l’auteur

      Merci pour votre point de vue fort interessant sur cette affaire.


      • tvargentine.com lerma 4 février 2008 10:41

        Vous dites "Les instituteurs viennent d’apprendre, de par la bouche du président qu’ils n’ont pas la même autorité morale que les religieux"

        Désolé mais nous n’avons pas entendu la même chose.

        Vous essayé de noyer vos responsabilités de votre politique gauchisante consistant à renier la morale,l’autorité et l’attachement à un pays et à un drapeau.

        C’est cela le bilan de cette dérive du laissé faire 68-tard.

        Vous êtes en face de vos propres contradictions et vous demandez maintenant que l’Etat assume ce que vous avez toujours rejeté

         

         

         

         


        • RilaX RilaX 4 février 2008 11:18

          Puisque vous portez toujours vos jolies oeilleres, je vous livre la citation de Sarkozy à laquelle l’auteur fait référence.

           

          Sarkozy : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en rapproche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance »

           

          Vous ne pouvez dorenavant plus dire ne pas avoir entendu la même chose.


        • Zalka Zalka 4 février 2008 11:19

          "morale,l’autorité et l’attachement à un pays et à un drapeau."

          Et n’oublies pas de bien pisser au quatre coin de ton territoire.


        • Gasty Gasty 4 février 2008 11:26

          @ zalka

           

          Six ! (6)


        • Traroth Traroth 4 février 2008 12:58

          Lerma, vous êtes d’une mauvaise foi, c’est effarant. Extrait du discours de Sarkozy à Rome (Bsilique du Latran), le 20 décembre 2007 :

          "Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance".

          Donc arrêtez vos interpétations oiseuses et capillotractées.


        • Jason Jason 4 février 2008 14:13

          Je dois dire que cette citation manquait jusqu’ici. Faire des églises les dépositaires exclusives de la morale ne peut venir que de qui n’a pas lu les philosophes, pamphlétaires, essayistes et nombre d’ hommes politiques de nombreuses nations de ces trois derniers siècles. Ah, vraiment c’est très fort !!!

           

          Il y a encore des gens qui sont ignorants, rétrogrades et fiers de l’être.


        • slaf 4 février 2008 15:13

          Il n’est nullement cité que l’église est l’unique dépositaire de la morale .... encore un laïcisme radical et à mon sens obscur .... à éclairer !

          Dans les propos du Président Sarkozy je ne vois plutôt qu’une volonté d’en finir avec un "laïcisme radical et désué" (le seul dans le monde) qui est lui même contraire à l’esprit de la loi 1905.

          Il faudra se demander, pour revenir dans le débat, pourquoi les écoles catho sont bondées alors qu’il faut payer et que la discipline s’y fait respecter... En tout cas pour y être passé, je peux vous dire que personne n’y a jamais porté plainte pour avoir reçu une gifle. Et non pas parcequ’il n’y en a tout le temps et non pas parcequ’il n’y en a jamais ....

          Ca devrait laisser réfléchir au sens moral que notre société laïque radicale d’aujourd’hui nous propose.


        • adeline 4 février 2008 18:11

          Bravo Zalka mais il y a six cotés , la France est un hexagone donc il faut que d’autres viennent nous aider à délimiter le territoire lol


        • Jason Jason 4 février 2008 21:16

          @ slaf,

          vous extrapolez en me disant que mes propos sont d’un laïcisme radical et rétrograde. Lisez attentivement la citation : "la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en rapproche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance » 

          Si j’ai bien compris : il s’agit de transmission de valeurs, et d’apprentissage entre bien et mal. Rôle dévolu aux prêtres exclusivement dans ce texte puisque l’orateur utilise les termes : "ne pourra jamais remplacer..." et qu’il manquera toujours la radicalité du sacrifice à l’instituteur.

          Lorsque je dis que les églises ne peuvent monopoliser l’enseignement de la morale, je me réfère à de très nombreux auteurs (voulez-vous une liste ?) de tous bords.

           

          Ce que je souhaite, c’est que si quelqu’un peut améliorer la perception du devoir moral par les personnes, jeunes ou agées, eh bien qu’il le fasse. J’ai horreur des détenteurs qui auraient le monopole de la morale. Quant au sacrifice de sa propre vie ou le charisme, ce n’est pas une preuve de supériorité morale. CF les kamikazes, les monstres de la 2ème guerre mondiale, ou les commandos fanatiques opérant dans divers pays. Sans parler des orateurs de tous poils.

          Si les écoles religieuses ont de meilleurs résultats aux examens, tant mieux. Là non plus, cela ne prouve pas leur supériorité en matière de morale.

          La citation est d’une stupidité et d’une vacuité affligeantes. Je pense l’avoir démontré.


        • Céphale Céphale 4 février 2008 10:41

          Dans un article qui est resté en première page tout le week-end et qui a recueilli de nombreux commentaires, Paul Villach a mis l’accent sur l’aspect juridique de la question. Le professeur n’a pas commis un acte illégal ; le gendarme a commis un acte illégal.

           

          Au delà de l’aspect juridique, cet incident est révélateur de la dérive totalitaire venant de ceux qui se croient supérieurs au commun des mortels : gendarmes, juges et procureurs. J’ose ajouter : président de la République.


          • Zalka Zalka 4 février 2008 11:23

            Cephale a raison, Seb59. Un parent "gros con" mais pas pandore aurait peut être déposé plainte, mais n’aurait pas vu l’enseignant mis en garde à vue.


          • Zalka Zalka 4 février 2008 12:09

            De mon point de vue, le fait de profiter de son statut pour voir son souhait se réaliser est un fait aggravant. Néanmoins, je suis d’accord pour dire que le problème de base est bien le fait de vouloir porter plainte. Quelque part, c’est encore plus choquant de la part d’un militaire.

            Quelque part cela me fait penser au jeune con qui avait cru malin d’essayer de faire les poches de Bayrou. Les parents n’avaient pas porté plainte et avait même annoncé que leur rejeton avait eu le droit à une autre gifle à la maison.


          • ze_katt 4 février 2008 17:13

            Qu’aurait fait d’illégal ce gendarme selon vous ?

            Il est venu au collège suite à la convocation du chef d’établissement en plein milieu de sa journée de travail, avec ses vetements de travail.

            Le père, apres avoir discuté avec le prof a décider que projeter violement son fils contre le mur, le frapper, le trainer a travers la piece etait inadmissible. Il a décidé de porter plainte. C’est son droit. Si la plainte est abusive, la justice se chargera de lui faire savoir.

            C’est le procureur de la république a fait mettre le prof en garde a vue par la police (et non par la gendarmerie)

            Qui a averti la presse de cette histoire ? Qui a fait monter la mayonnaise de la gifle pas si grave que ca en oubliant de citer l’intégralité de la scène ?

            Pour ceux qui veulent avoir une idée de ce qui s’est passé.

            www.edicom.ch/fr/news/international/le-professeur-qui-a-gifle-un-eleve-evoque-un-geste-impulsif_1188-4873035


          • Zalka Zalka 4 février 2008 17:39

            Personne n’a dit qu’il avait fait quelque chose d’illégal. Cela ne veut pas dire qu’il a eu raison de porter plainte.


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 février 2008 23:03

            @ Cephale : tout a fait d’accord.

            Nous vivons dans une société veule, totalement imbue de son "politiquement correct" qui la rend inepte à réagir comme il le faudrait aux trois (3) vrais problèmes qui sont ici posés.

            D’abord, pourquoi ce père s’est-il rendu à l’école en uniforme ? Pour intimider. Pour prendre le parti de son fils qui est fils de la race des seigneurs. Un autre pas vers le fascisme. Ce gendarme devrait être mis à la retraite. Pourquoi ? Parce qu’une population démocratique n’a pas à être policée par des individus qui se sentent "différents’ de ceux qu’ils policent. Il ne va faire que du mal. IL EST IMPARDONNABLE.

            Dans un deuxième temps, 30 jours de suspension sans solde pour le prof : on ne doit pas frapper les enfants. PARCE QUE LA VIOLENCE, C’EST GRAVE. On ne veut pas des enseigants qui cognent. Point barre.

            Dans un troisième temps, il faut clarifier les regles du jeu. L’enfant doit obéir. S’il n’obéit pas, il n’est pas frappé. il est chassé. Pour le journée d’abord, pour un mois à la récidive, pour le reste de l’année à la troisième. Pourquoi chasser l’élève ? Parce qu’il est mal parti et qu’il lui faut un gros coup de barre. S’il s’enfonce, c’est qu’il était déjà trop tard.

            Cette société ne s’en sortira que si elle comprend qu’il est bien trop tard pour sauver tout le monde. Il faut faire la part du feu et sauver ceux qui veulent l’être. Si cet élève s’amende après quelques jours, de réflexion, à la bonne heure, s’il revient et récidive, il ne DOIT PAS être l’objet des intentions pseudo disciplinaires de scribouilleurs velléitaires. Il doit être mis hors du panier et l’attention ramenée sur les pommes saines. Ca devient urgent.

            http://nouvellesociete.org/704.html

             

            Pierre JC Allard


          • Hermes esperantulo 4 février 2008 11:05

            Les grands perdants dans cette histoire se sont les enseignants, il faut rendre la monnaie de sa piece à césar, c’est à dire du fait le da lgarde à vue injustifié pour une baffe, autant le faire alors pour tous les parents qui ont mi un jour une claque à leur enfant, il aurait été plus intelligent d’organier deux journées sans cours tout en etant au college et lycé ce qui auait apporté la symphatie je pense de tous les parents qui alors n’auraient pas été laisser par le manque de garde de leurs banbins.


            • aigle80 aigle80 4 février 2008 11:23

              Vous avez raison la grande perdante est l’education nationale,premierement parceque justement elle a failli à son rôle d’educatrice.On insulte pas un professeur sans impunité or là l’eleve sort vainqueur de l’affrontement avec le soutient de son gendarme de père.Deuxiemement par ce qu’elle ne soutient pas le professeur incriminé au contraire elle l’enfonce !Dans cette affaire ,qui aurait du rester dans le cadre de l’etablissement scolaire et traité en interne, les enseignants vont se sentir une fois de plus lachés par leur encadrement à une periode ou l’on parle de remettre discipline et respect au sein des colleges et lycées je ne crois pas que ce soit là la meilleur façon de proceder en tout cas pas en traitant ce professeur comme un malfaiteur.Il est vrai que l’ensemble du corps professoral et ses syndicats ne bougent guère pour defendre leur collègue,surprenant non ?


              • jzk 4 février 2008 13:02

                Clair ! On les entend plus les syndicats quand il s’agit de conforter leurs acquis (rappelons qu’ils en ont obtenus encore plus après les grêves des régimes spéciaux, qu’ils y en avaient auparavant, une honte)

                Mais dès qu’il s’agit de remplir leur rôle de syndicat, là il n’y a plus personne !
                Eux aussi sont à blâmer dans cette histoire. Pourquoi on n’entend rien là dessus ?

                Ca me fait doucement sourire. Un mec qui cambriole une baraque, un mec qui menace de viol, n’est même pas sûr de passer en garde à vue chez nous...


              • 5A3N5D 5 février 2008 10:08

                Quand on ne sait rien, on ferme sa gueule : pouvez-vous dire ce que les fonctionnaires de l’Education Nationale ont obtenu après leur grève (d’une journée) ?


              • jzk 5 février 2008 12:46

                Un peu de respect merci...

                Je ne sais pas pour les fonctionnaires de l’éducation nationale en particulier, mais au vu des rapports que s’est procuré Capital sur l’après grêve, il semble bien que les cheminots ont obtenus d’énormes avantages compensatoires pour faire passer la douloureuse pilule des 40 années de cotisations.

                Encore un impétueux bien planqué derrière son écran pour l’ouvrir de la sorte. Merci à l’avenir d’être poli quand vous vous adresserez à moi, on est pas des animaux merci.


              • morice morice 4 février 2008 11:50

                par Seb59 (IP:xxx.x34.180.194) le 4 février 2008 à 10H47

                 
                @ l’auteur

                Je suis d’accord avec morice !

                 

                purée il va neiger à Nice aujourd’hui...


                • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 4 février 2008 11:52

                  Tous les articles portant sur cette affaire publiés dans Agoravox, passe toujours sous silence l’abus qu’a fait le gendarme de sa position, ce qui est quand même plus grave que le fait qu’un professeur est claqué un élève qui le méritait.

                  Est-ce que les parents que l’enfant que Bayrou avait baffé porter plainte ? Sachant que Bayrou n’a jamais fait preuve de l’accusation qui "lui avait permis" de frapper un mineur.

                  On entérine le fait qu’un gendarme puisse de lui même se faire justice en ce servant de sa fonction. Judge Dredd nous voilà !



                    • pallas 4 février 2008 12:16

                      Le gendarme a fait son travail en tout legalité, un enseignant aujourd’hui doit faire apprendre avec la methologie qu’ont lui impose de faire. Les enseignants sont d’accords car ils ne s’en plaignent pas. Le probleme de la violence a l’ecole est du a une idéeologie auquel tout le monde est responsable. Le fait que le professeur claque le gamin, ou que le gamin insulte le professeur, montre que l’ecole n’a pas vocation a formé et a construire l’humain, mais plutot a abrutir l’enfant. Le taux d’echec scolaire est en baisse, pourtant le nombre d’illettré est en augmentation, a la sortie des etudes, ont se souvient a peine de 1% de ce qu’ont nous en ingurgité, la preuve pour les mathematiques, qui sait faire une Inequation au 2 eme degrés ? ou qui se souvient de l’histoire de France ? pratiquement personne. Nous vivons dans une societe du paraitre, de la mascarade, ou ont fait apprendre parcoeur au lieu de chercher la creativité et la comprehension de l’eleve. L’ecole pour les bac professionnels soient disant pour faire apprendre un metier, cela est faux, a l’AFPA, ont apprend un metier Renuméré, pendant une année avec un diplome d’etat, auquel ont en sort avec un metier certifié que les entreprises viendront. Pour un eleve qui sort de BEP, autant qu’il aille a l’AFPA au lieu de se cantonné au bac pro, sa dure une année, il a l’equivalence du bac donc apres il peut s’il le decide faire un BTS ou la Faculté, et il a une Vrai formation d’un metier avec du Personnel enseignant qui viennent directement du monde privée du travail correspondant au metier qu’ils enseignent. La faculté elle n’a pas pour but de prendre tous les eleves de France, sa ne sert a rien et crée un bouchon de filiere, trop de mondes, donc bcp de déçu a la sortie. L’ecole a devalorisé le travail manuel car pour eux, ce qui est manuel n’est pas intellectuel, ce qui est archi faux, le travail de ces mains, realisé quelque chose, demande du temps, de la competence, de la reflection, aujourd’hui les etudiants ou meme les Lycéens et collegiens ont leurs dit, si tu fait Maçon c’est une Punition, comme Boulanger, ou Electricien, car tu a ete Mauvais a l’ecole, donc pour toi sa sera une voie de garage. Les enseignants ont toujours vecu a l’ecole, ils ne sont jamais sorti du systeme scolaire. UN eleve reconnai la difference entre un Professeur qui a toujours a l’ecole et celui qui a ete dans le monde vrai du travail, et celui qui est sorti du monde du travail car il a choisi d’enseigner, tous les eleves, quelque soit le Lycée, ou le domaine qu’il represente, le Respecte. J’ai fait mes etudes dans un milieu ou il y avai bcp de violence, ou les profs n’etaient pas respecté, Sauf, ceux qui apportaient leurs experiences personnels du monde du travail. Leurs manieres d’enseigner est differente, car ils font se Metier par choix et ils savent que demain s’ils en ont marre, ils trouveront un autre job dans leurs anciens domaine, alors que le prof classique, lui, ne peut pas faire ce choix, il se sait piegé dans un systeme ou il c’est lui meme enfermer.


                      • ZEN ZEN 4 février 2008 12:22

                        @ pallas

                         

                        "pourtant le nombre d’illettré est en augmentation, ..."

                         

                        C’est ce que je me disais en vous lisant...


                      • slaf 4 février 2008 14:50

                        Démonstration qui ne tient pas ni dans sa généralité ni dans le particiulier. Dans le cas présent l’ensignant 30 ans de carrière c’est à dire 69 984 000 secondes sans aucun problème et un seul débordement malheureux....
                        On souhaitera qu’il en soit de même dans les gendarmeries.


                      • Francis, agnotologue JL 4 février 2008 12:34

                        Excellent papier qui montre bien que le discours concernant la liquidation de l’héritage de Mai 68 dans le contexte de cet événement est schiziophrène ou populiste, au choix.

                        En effet, on a accusé Mai 68 d’avoir sapé l’autorité de l’institution, et par cette "gifle à l’éducation nationale" on fait ici et maintenant bien pire.


                        • herve33 4 février 2008 12:40

                          Entièrement d’accord avec l’auteur de cet article , derrière cette simple claque , se cache une dérive très inquiétante de notre société .

                          L’attitude de ce gendarme qui utilise l’autorité de sa fonction pour régler des problèmes personnels est tout à fait inadmissible et ce qui est plus grave encore c’est que sa hiérarchie le laisse faire sans intervenir .

                          Ce fait divers s’ajoute à d’autres faits divers , comme un controleur SNCF qui s’est fait copieusement insulté et qui est mis en garde en vue après avoir infligé une amende à un voyageur qui était policier en dehors de ses heures de service .

                          De telles attitudes des représentants de l’ordre sont inacceptables car ils sont les garants de notre démocratie . Si ils ne sont plus respectables . Qui le sera ?

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           


                          • Hakim I. 4 février 2008 13:33

                            Tout le monde est à blamer dans cette histoire, le prof, le gendarme et le gamin.

                            Le premier est à mon sens le professeur en mettant cette gifle. Il a perdu toute crédibilité envers ses éleves, puiqu’il a perdu son sang froid, et qui dit sang frois dit maturité donc professionnalisme. Je vous parie que ses élèves vont s’empresser de le faire craquer avec un mignon "attention monsieur, vous me touchez, je porte plainte". J’ai bien connu ce genre de scénario.

                            Des procédures internes existent, des méthodes aussi (un simple "dehors" suivi d’un conseil de discipline + renvoi + quelques jours de TIG par exemple).

                             

                            C’est de là que vient le problème. Si pas de gifle, pas de plainte du gros con de père, et pas de victimisation de l’élève.


                            • 5A3N5D 4 février 2008 14:19

                              """"attention monsieur, vous me touchez, je porte plainte". J’ai bien connu ce genre de scénario."""

                              Un témoignage des plus précieux. Oui, les gamins, même dans le primaire, savent très bien manipuler les enseignants. Ils connaissent leurs "droits". Les devoirs envers les enseignants, c’est autre chose !


                            • GRL GRL 4 février 2008 14:31

                              Salut à tous , nous revoici débattre à ce sujet , et c’est pas plus mal , parce que très approprié , c’est le moment .

                               

                              Deux points que j’aimerais relever .

                               

                              Le premier , la gifle : Qu’est ce qu’une gifle ? La différence entre une gifle et un coup de poing par exemple , est que , si le second est destiné à atteindre l’integrité physique de la personne , à lui faire du mal , la gifle au contraire , a surtout pour but de cingler l’égo , elle est portée au visage en réponse à ce qui est ... sorti de la bouche , de ce même visage , ... et qui n’aurait pas du sortir . Elle est la réponse aux mots dont on se doit parfois d’arreter le flot. Elle est parfois le dernier rempart entre les mots et les coups, une limite encore sans danger pour l’integrité physique, .... ben rien à voir avec le ceinturon , donc , pas de panique.

                              La gifle comporte aussi une dimension humiliante , l’enfant qui pleure parce qu’il a pris une gifle , pleure parce qu’il est vexé et non parce qu’il a mal ( dans la mesure ou king kong n’a toujours pas rejoint l’education nationale ) . Cette gifle , dont Bayrou avait donné le mode d’emploi en live est souvent le moyen de stopper net , quelque chose de verbal ( plus rarement un acte ) qui est allé trop loin et qui , par nécessité , et j’insiste sur cette nécessité , ... doit s’arreter dans l’instant . Point , la gifle c’est tres pratique , celà n’empeche pas de donner des explications à un enfant lorsqu’il a retrouvé le calme , car sont souvent inutiles les tentatives de raisonnement pendant un débordement de violence , mais celà permet surtout de pouvoir continuer un cours par exemple , tout en signifiant deux choses . La première, que l’éleve est allé beaucoup trop loin , la seconde , celà signifie au reste de la classe qu’il ne vaut mieux pas y revenir ou commencer à prendre parti . Autorité nécessaire , ne pas sacrifier le cours d’une classe entiere pour les débordements d’un seul gamin , si les autorités s’en foutent , les parents aussi , les enseignants , eux le savent bien.

                               

                               

                              Deuxieme point , les parents :

                              Je discutais ce WE avec un pote parent d’éleve. Sur le cahier de correspondance du petit , le prof demande à son fils de faire une punition en expliquant le motif . Rien de grave . Le papa le voit çà , appelle son gamin , et lui demande , " pourquoi la maitresse a marqué çà , tu étais vraiment en train de ... ( le contenu importe peu )  ? L’enfant : Non , c’est pas vrai , c’est ... ( pareil , pas important ). Le pere apres avoir fait jurer l’enfant qu’il disait la vérité, " Bon , ben demain , on va aller voir la maitresse ".... sous entendu , demander ... des comptes .

                              Ce qui a changé :

                              Lorsque j’étais gamin , si mon pere apprenait que j’avais déconné, çà doublait la mise sans chercher à discuter même si la situation était discutable ... ce qui avait comme effet , de faire en sorte que ne pas passer par la colere de mon pere était devenu un souci quotidien ( je n’ai pas pris de coups , je précise ) , et compensaient un peu ma grosse envie de faire conneries sur conneries , surtout au college. Les parents comme les miens ne cherchaient pas à légiferer la relation enseignat / elève , ils remettaient leur confiance dans l’institution et je les en remercie. Aujourd’hui , les enseignants semblent etre devenus des personnes sous contrat avec leur institution , mais aussi avec les parents d’élève avec tous les problèmes que l’on évoque.La suite logique de tout ceci serait alors de les placer eux même sous contrat . A savoir , si le môme déborde et qu’il n’y a plus de moyen légal ET efficace de le corriger , le contrat serait alors rompu et les parents devraient alors .... le placer ailleurs, là où on voudrait bien de lui , ou payer pour l’enseignement privé qui est déjà une forme contractuelle d’éducation. Magnifique non ? .... ben non evidemment.

                              Et pourtant , celà est bien la preuve que les parents instrumentalisent leurs gosses pour se faire justice eux même, le panel de frustrations étant bien plus grand chez un adulte que chez l’enfant n’ayant pas encore de recul dans la vie pour etre lui même frustré ... de ne pas avoir réussi l’école par exemple.

                              L’enseignement deviendrait t il un contrat entre parent d’éleves et professeurs , une prestation payante soumise à conditions et individualisée que le premier élement en souffrance serait , comme le disait P.Villach , le contrat sçocial , et donc ici , l’enfant. Quelle socialisation peut il y avoir pour un enfant si un individu ne peut mettre sa progéniture dans une instituion en se disant que l’enseignant sait ce qu’il fait , en donnant sa confiance en un organe vital de sa propre societé ? L’individualisme a reclu les parents dans une responsabilité totale du devenir de leur enfant. Ils ne peuvent en faire l’éducation eux même, c’est un métier. Ils sont donc ... coincés dans une extremité du schéma individualiste. Ils n’ont donc , plus que la justice pour évacuer cette frustration. En attendant , je l’ai bien vu encore dans ma petite histoire du WE , le môme a juste à parler pour déclencher toute la cascade de réactions , dans une illusion parentale de protection , et pour un résultat que l’on connait , sinon , que l’on imagine , une individualisation de l’enfant , et donc , la culture de sa fragilité sociale.

                               

                              Bonus : Comme je disais de fait à Mr Villach à l’occasion de son premier article , nous le voyons bien , si l’individualisation tue l’institution , le phénomène est encore plus acceleré par le fait qu’il y ait des représentations individuelles tres differentes de la justice . Dans certains milieux où l’on refuse l’état France et ses valeurs , où les cultures ne se sont pas encore brassées , où la pauvreté regne souvent en maitresse cruelle , on possede d’autres valeurs éducatives , plus proches de la demerde et de la survie, et la justice individuelle est alors articulée autour de celles ci . Celà ne simplifie pas la donne , bien au contraire.

                              Avec l’individualisme , on peut passer une vie sans rencontrer les autres représentants de son propre corps social . Et vient alors en problème , l’individualisation du sentiment de justice. L’enseignement , mais toutes les autres institutions connaissent ou devraient connaitre le probleme tot ou tard. Tout est donc une question de confiance qui n’est plus donnée dans le corps social. Si elle est diluée ou perdue , doit on l’abandonner ? Mon avis est non et il est ferme. il nous faut retrouver confiance en l’organisation collective des besoins individuels , dans les institutions. Et ceci est un autre débat n’est ce pas ? .....

                               

                              GRL

                               


                              • pallas 4 février 2008 15:12

                                Monsieur GLR, vous avez entierement raison, pour autant il y a le systeme educatif lui meme qui participe a cela aussi. Au college les enfants ont des cartables sur chargé, il y a aussi un gavage d’information qui est apprise parcoeur, car se n’est que du parcoeur, il n’y a pas de notion de comprendre une information mais uniquement apprendre, il y aussi que l’ecole se rapproche bcp a un camp ou l’eleve est enfermer 8 heures par jours, le probleme est au niveau societal et Primale, les concepts actuels crée une sentiment de rejet de la part de l’eleve instinctif amplifier par une situation familiale plus que desastreuse. L’ecole ne construit pas et n’aide pas un construire un individu.


                                • GRL GRL 4 février 2008 15:44

                                  Pallas , m’est avis que de tout temps , si on avait donné le choix à un enfant , d’y aller ou pas , personne n’aurait jamais été étudier , moi le premier. Oui , les cartables sont pleins , et de l’autre coté de la mer et sous le desert encore , on fait 10 km aller et 10 retour , le ventre vide et sous des temperatures horribles, pour aller à l’école . Les enfants de mon pote , ici , ils ont des petits cartables à roulette tres mignons et pas chers du tout . Ils sont bien pleins mais l’ecole est à 800 m et tout le monde a le sourire ...

                                  Mais sans rire , qu’est ce qu’on est devenus fragiles bordel ... peureux , fragiles et paranos... pffff .... c’et bon , va , nos gosses sont plus près des rois que des esclaves , m’est avis .

                                   


                                • Castor 4 février 2008 15:16

                                  Quel beau métier, professeur...


                                  • pallas 4 février 2008 15:39

                                    a se que je voi il y a bcp de professeurs qui ne veulent pas se remettre en cause sur agoravox, ne vous plaignez pas de vous faire maltraité et pas du tout respecté par les eleves si vous estimez que le systeme est bon et qu’il ne faut pas le critiquer, soit c’est a cause de la television, ou bien de la famille, ou bien de l’eleve, mais jamais vous ferez une auto critique, alors ne vous plaignez pas si les eleves sont des sauvages, car apres tout, vous estimez que l’education nationnal apprend parfaitement bien, chacun sa barque pourri dans la vie.


                                    • Fergus fergus 4 février 2008 15:51

                                      Petite histoire personnelle, histoire d’illustrer le débat.

                                      Bien que n’étant pas très âgé, j’ai personnellement connu les châtiments corporels dans une boîte de curés. A la moindre faute, nous étions ipso facto envoyés chez le préfet de discipline, un prêtre irlandais amateur de whiskey et de polars. La sanction : trois coups de baguette, infligés, pantalon baissé, sur le haut des cuisses, un peu en dessous des fesses. Encore faut-il savoir que ce brave homme disposait d’une collection de baguettes correspondant à la gravité des crimes, la plus grosse pour les fautes bénignes, la plus fine (et donc la plus cinglante et la plus marquante sur la peau) pour les fautes graves, genre : avoir lu un bouquin de Boris Vian ou reluqué les seins d’une starlette dans Ciné-Revue !

                                      A l’évidence, ce type était un sadique. Mais sa perversion présentait des avantages, et notamment de pouvoir négocier l’échange d’un week-end de colle contre une quinzaine de coups de baguettes. A ce sujet, il faut savoir que nous n’avions que deux permissions par mois et qu’une colle équivalait à rester un mois complet sans sortir de l’Institution. C’est pourquoi, contrairement à la plupart de mes condisciples, il m’arrivait de choisir les coups. Il est vrai que j’étais très souvent sanctionné ! Pourtant, jamais je ne me suis plaint, pas plus que mes parents n’ont protesté.

                                      Autres temps, autres mœurs ! J’avais treize ans et cela ne se passait pas dans l’Angleterre de Dickens, mais dans la campagne française, au début des années soixante !


                                      • pallas 4 février 2008 16:13

                                        Bon alors l’ecole est parfait, mais a la sortie pratiquement tous les adultes sont devenu individualiste, egoiste, pour bcp stupide créeant des accidents sur la route, tout sa evidemment ce n’est evidemment qu’a cause de la television, les parents, et l’eleve lui meme, mais l’ecole, elle, parcontre rien a repproché, mais pourquoi les eleves sont ils mechants ?. Ce n’est pas parce que dans certains pays c’est la misere la plus total qu’il faut ne pas critiquer l’education. L’ecole ingurgite des données que tout le monde oubli, c’est bien comme systeme educatif, c’est parfait, donc l’ecole est parfait et genial, les profs sont parfait, mais se sont les eleves qui ne sont pas adapté et imparfait, alors changeons d’eleves, non ? .


                                        • pallas 4 février 2008 16:18

                                          Ah oui, j’oubliai, la violence scolaire se fait de plus en plus extreme, ainsi que les eleves qui font la celebre ecole buissoniere, les profs qui sont maltraité, bcp tombent en depression, de toute maniere que vous refusiez tout debat sur l’education actuel donner aux jeunes, le resultat est quelque peut catastrophique, continuons comme sa, tout va bien, il fait beau, le ciel est bleu, jusqu’a ce que l’ecole devienne le lieu de tous les drames car nous y sommes presques.


                                          • pallas 4 février 2008 16:33

                                            Ah moin que vous etes de sado maso, bandes petits coquins vous aimez etre insulter et humilier par les eleves en plus vous en redemander avec pareil systeme d’education sa vous fait de parfait petits insolents, je comprend pk vous ne vous voulez pas changer de methodologie, j’aurai du savoir que les profs aimaient par dessus tout etre pris comme des dechets par leurs hierarchies et ensuite les eleves qui sont nerveux car abrutis a cause de l’enfermement 8 heures par jours depuis pratiquement leurs naissances et un gavage forcé de tout et n’importe quoi des Oies qu’ont agressent.


                                            • Kookaburra Kookaburra 4 février 2008 18:51

                                              Ce sujet a été déjà discuté sur AV pendant trois jours – plus que 500 commentaires ! Bien qu’il ne s’agît que d’un fait divers banal il touche des principes fondamentaux de l’éducation, d’où les passions que le sujet déchaîne -  et les opinions contradictoires dans les commentaires. Une question de base est quand même restée ouverte : la légalité ou l’illégalité de la gifle. Dans les précédents 500 commentaires il y avait un longue débat entre l’auteur, qui maintient qu’il n’y a aucune loi contre une gifle à l’école, et une autre personne qui disait le contraire. Ils ne sont pas arrivés à un accord là-dessus. Alors, où est la vérité ?

                                               

                                              Moi-même, jeune prof à l’époque, je donnais une fois une bonne paire de gifles à un garçon de 12 ans. La mère est venue à l’école. Le directeur m’appelle en me disant « la mère de l’enfant est venue se plaindre, débrouiller-vous avec elle ! ». Avec des explications et des excuses l’affaire s’est réglée. Mais c’était une autre époque. Aujourd’hui, avec la judiciarisation des conflits quotidiens, on s’américanise.

                                               


                                              • Flash- 4 février 2008 19:06

                                                Pour ce premier méssage,je voudrai réagir à cet affaire et surtout au fait que beaucoup ralient la version,fausse, selon laquelle le père de l’élève giflé se serait rendu au collège en uniforme pour intimider son monde.

                                                Je rappelle quelques éléments :

                                                -Le père s’est rendu au collège sur convocation du proviseur lors de la récréation qui as immédiatement suivi l’incident.

                                                -il était en uniforme car il était en service au moment où le proviseur l’a appellé.

                                                -Ce sont le proviseur et le professeur qui l’ont informé de ce qui s’était passé. C’est donc la version du professeur que le père a attendu en premier. Et c’est en entendant cette version (durant laquelle le professeur a reconnu être allé trop loin),que le père a décidé de porter plainte.

                                                -Avant la fameuse injure ,le professeur a jeté les affaires de l’élève à terre et aprés que ce dernier lui ait demandé poliment pourquoi il avait fait celà le professeur l’a plaqué contre la porte c’est là que l’élève a laché le mot fatidique qui lui a valu une gifle. L’administration scolaire comme la justice affirment qu’il n’y avait pas eu de comportement insolent où de rebellion de la part de l’élève avant qu’il ne soit plaqué contre la porte.

                                                Donc pour le fameux "devoir de correction" qui as été invoqué par nombre de défenseurs du professeur, s’il n’a pas été retenu c’est tout simplement que les conditions nécéssaires pour qu’il soit retenu ne sont pas réunis dans le cas d’éspèce.

                                                 

                                                 

                                                 


                                                • Flash- 4 février 2008 19:08

                                                  Ce sont le proviseur et le professeur qui l’ont informé de ce qui s’était passé. C’est donc la version du professeur que le père a entendu en premier. Et c’est en entendant cette version (durant laquelle le professeur a reconnu être allé trop loin),que le père a décidé de porter plainte.

                                                  Petite correction :)


                                                • Kookaburra Kookaburra 4 février 2008 19:59

                                                  La discussion sur l’affaire a dépassé l’affaire elle-même pour se concentrer sur les principes et le problème de la discipline à l’école. Et c’est tant mieux, puisque ce n’est pas à nous de passer jugement en avance, surtout que personne n’est sûr de connaître  tout les détails. Vous avez peut-être raison de défendre ainsi le père, malgré l’immense consensus contre lui, mais on verra tout cela au moment du procès.


                                                • brilyn 7 février 2008 14:40

                                                  et bien moi, j’ai une gamine de 12 ans au college ,et quand je m’aperçois du nombre de profs qui sont de VRAIS conards, faut pas s’etonner !!!arretons de prendre partie pour ce prof alcoolique(ne l’oublions pas, il l’a reconnu lui-meme !!), et aidons cet eleve !!
                                                  le rappel des faits:le prof demande de ranger d’une certaine maniere les bureaux, le jeune s’execute, le prof controle, ça ne lui plait pas, du coup, il envoie valser toutes les affaires personnelles de l’eleve et le saisi à la gorge par les vetements !il est normal que l’eleve l’ait traité de conard !à 35 ans, maman fonctionnaire, avec bagages, et responsable, j’aurais dit la meme chose au meme âge, et j’aurais eu raison !!pour qui se prend ce prof !!un peu de respect pour l’eleve et de ses affaires personnelles, un peu de maitrise de soi...sinon changez de metier !!
                                                  un des profs de ma fille agissait de la meme façon l’année derniere, il prenait les trousses et les propulsait à l’autre bout de la classe contre les murs.je ne l’ai malheureusement su qu’en fin d’année...je recherche une assos pour aider ce jeune, afin qu’il soit réintegré dans la classe sans pb, et pas privé de ses copains.il en va de sa réussite scolaire.j’espere que les adultes vont enfin se mettre à la place des eleves...moi je n’oublie rien de mes années étudiantes, et si j’ai eu d’excellents professeurs, j’ai aussi eu droit à de sacrés conards !!!un peu d’objectivité, et arretez de penser comme la masse.reveillez votre jugement et votre pensée propre !!
                                                  sandrine

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