• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Une Nation tout entière, réfugiée dans le déni

Une Nation tout entière, réfugiée dans le déni

Il ne fait pas bon de s’en venir décrire aux Français, certains aspects d’une réalité qui est déjà la leur aujourd’hui, et qui est telle qu’elle ne peut qu’assombrir désespérément leurs perspectives d’avenir.

Tout se passe comme si les citoyens de ce pays, avaient confusément pris acte de cette fatalité, et qu’ils entendaient, pour autant que cela leur demeure encore possible, vivre malgré tout sereinement, c’est-à-dire sans avoir à entendre le rappel obsédant et accablant, de la menace de difficultés contre lesquelles à ce jour, ils ne se sentent aucune capacité.

Certains en ce sens, vont même jusqu’à nier le fait pourtant le plus évident, à savoir que c’est bel et bien tout simplement, le caractère de plus en plus vieillissant de la population française, caractère commun aux nations de la vielle Europe, qui se trouve à l’origine de l’ensemble des difficultés sociologiques et économiques, qui se posent à ce pays, et qui sont par le fait même devenues “irréductibles”, puisque ce vieillissement rend justement le pays, de moins en moins capable d’affronter et de surmonter, quelque difficulté que ce soit.

Le credo de ces "célébrants" du déni, c’est qu’il existerait dans la logique universelle des choses, un schéma permettant à une nation déjà accablée par son vieillissement, de redevenir qu’importe cela, pleine d’entrain, pleine de dynamisme, et pleine d’avenir. Et ils y croient... !

Ceci nous conduit à la situation actuelle absolument ahurissante, qu’à la veille d’une élection de la plus grande importance, les citoyens ont le choix entre une dizaine de candidats, dont pas un seul, absolument pas un seul, ne possède, ne propose, et n’expose, la moindre solution, face à un problème dont on perçoit pourtant bien la globalité, et qui est l’incapacité grandissante de ce pays à “faire face”, d’une façon générale, aux problèmes qui dans tous les secteurs, se posent alors à lui.

Ainsi, au bout d’une campagne d’une inconséquence désespérante et comme telle, totalement irrespectueuse de l’électorat, hors de la joute traditionnelle des invectives à laquelle les candidats se sont bien sûr livrés, ce ne furent que des catalogues hétéroclites et brouillons de mesures sectorielles, qui nous furent proposés par les uns et les autres.

Or, si considérées isolément, certaines de ces mesures sont bien “techniquement”, de nature à nous conduire vers une amélioration des choses, à partir d’une situation donnée, manquer volontairement ou non, de les situer dans ce contexte d’incapacité générale qui est actuellement celui du pays, dont on se passe de faire état, parce qu’on ne veut rien savoir de l’évidence de sa raison, c’est leur prétendre une efficacité “hors conditions”, ce qui revient indirectement à les dire en quelque sorte, “hors objet”, ce qui n’a finalement aucun sens.

Admettons qu’aussi bien fondée que puisse sembler a priori une disposition, selon le sens commun, son efficacité ne peut formellement être vérifiée que dans un contexte, et que dès lors, il est intellectuellement totalement malhonnête, d’invoquer justement ce contexte, sous l’appellation de “crise internationale”, pour justifier l’inefficacité totale de la disposition, selon la formule :

“Nous avons été bien inspirés, mais la crise internationale n’a pas permis que soit vérifiée notre pertinence”.

Invoquer la crise internationale, pour justifier la totale inefficacité des mesures prises pour lutter contre le chômage, le déficit public, l’endettement du pays, et autres calamités, n’est que de la “fumisterie”, car dans une telle situation, les bonnes dispositions sont justement celles qui, malgré ce contexte défavorable, permettent une amélioration des choses, et celles-là seulement, et non pas celles qui relèvent de “choix doctrinaires” bornés, venant s’échouer contre le mur des réalités.

Ceci signifie qu’aussi difficile qu’ait pu être le contexte, une bonne gouvernance aurait dû apporter ne serait-ce qu’un léger “mieux” de la situation, puisqu’elle n’est précisément fondée qu’en cela. Et, une exigence selon ce principe, n’aurait par permis à l’équipe sortante qui, au bout des cinq longues et interminables années de cette triste mandature, n’aura épargné au pays, ni un seul chômeur, ni un seul sans abri, ni un seul RSA, ni un seul smicard, ni un seul centime de déficit, ni un seul centime de dette, ni même un seul délinquant ou un seul clandestin, dans ces domaines où elle se voulait pourtant d’une haute compétence, d’avoir l’aplomb de se représenter avec le sourire, au vu d’un bilan aussi accablant.

Car, si l’honnêteté en la matière, avait été de mise, il serait apparu que cette crise internationale constamment évoquée pour tout justifier, ne l’est pas pour tout le monde, puisque les bouillonnants pays du “Brics”, pour ne citer que ceux là, continuent de l’ignorer, et, à partir de la très grande diversité de races, de cultures, de structures politiques, et de traditions sociales qu’ils présentent, il serait vite apparu que leur seul caractère commun, celui qui leur vaut un même dynamisme, malgré cette diversité de structures, c’est leur grande vivacité “démographique”.

Telle est a contrario, dans la défaite démographique de la France, et de la vieille Europe, la raison fondamentale de l’affaiblissement de ces pays, et des difficultés auxquelles ils doivent faire face, et qui prennent aujourd’hui la forme d’une bourrasque financière et monétaire, parce que pour ne pas avoir voulu constater l’évidence de ce déficit humain, ces pays ont eu recours tout au long de ces années, à l’emprunt pour faire face à leurs échéances.

Pour ne pas avoir à constater cette réalité dérangeante, et aidé dans leur déni par le fait que tous les responsables politiques évitent soigneusement d’aborder la question, les Français continueront de croire, qu’il suffira de maintenir au labeur, des hordes de vieillards, bientôt jusqu’à soixante cinq ans, et demain, jusqu’à soixante sept, et peut-être plus encore, pour pouvoir ainsi se passer de “jeunesse”, et faire aussi facilement que cela, un pied de nez aux simples exigences de la “vie”.


Les restaurants du cœur, n’ont pas fini de faire recette...



 Paris, le 13 avril 2012
 Richard Pulvar
 


Moyenne des avis sur cet article :  2.17/5   (41 votes)




Réagissez à l'article

20 réactions à cet article    


  • patrice 13 avril 2012 15:25

    Complétement idiot cet article une croissance de la population a l’infini dans un monde fini  !!!!


    • xray 13 avril 2012 15:34


      Mohamed Merah. 

      Mais, qu’est-ce qui vous fait croire que le rôle des services est de lutter contre le terrorisme ? 
      C’est à l’école que l’on vous a mis en tête toutes ces conneries ? 

      Pour croire à la version officielle, il faut vraiment prendre à la lettre toutes les affirmations des professionnels du mensonge. 


      Mohamed Merah n’était pas seul. 

      Il était connu des services. Il était manipulable. Il a été manipulé ! 
      Cette manipulation a servi Sarkozy. 

      Sarkozy sera réélu. Les US ont besoin de lui pour porter la guerre en Syrie et en Iran. 

      Les tueries de Montauban-Toulouse 
      (Une tricherie électorale à l’américaine) 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2012/04/10/mohamed-merah-une-tricherie-electorale-a-l-americaine.html 



      • lemouton lemouton 14 avril 2012 10:23

        et voilà xray,

        voilà..
         ce que c’est que d’ouvrir plusieurs onglets sur ago, des fois on n’ envoie pas le bon post sur le bon article...
         smiley


      • Francis, agnotologue JL1 13 avril 2012 15:35



        Bonjour Richard Pulvar,

        D’où parlez vous comme ça ?

        Vous devriez savoir que de tous les grands pays d’Europe, la France est celui auquel cette critique de population vieillissante est le plus mal venu.

        Ceci dit, vous avez des solutions contre le vieillissement des nations ?? L’immigration massive ?! L’augmentation des AF ? ! L’euthanasie des vieillards ?!

        Je n’ai ruien trouvé dans cet article sinon une assez bonne critique du gouvernement Sarkozy-Fillo,n pendant ces cinq années.

        Et puisque vous parlez de crise, parlons banques et banquiers, je vous propose deux articles paru ce jour :

        Pourquoi il ne faut jamais croire les banques, Par Agnès Rousseaux (10 avril 2012)

        Chapeau  : « Où en est la régulation du secteur bancaire et financier ? Quatre ans après le début de la crise, le bilan est bien maigre, déplore Pascal Canfin, député européen écologiste et cofondateur de Finance Watch. Après avoir bénéficié de la généreuse assistance des États, les banques et leurs dirigeants freinent la moindre tentative de régulation et continuent d’organiser la fraude fiscale. Pourtant, plusieurs mesures simples existent pour reprendre le contrôle de la finance folle. Entretien. »

        Ainsi que cette autre, en quelque sorte une réponse :

        Qui régulera le mieux la finance : le comparatif des candidats Par Ivan du Roy, Marc Endeweld

        Extrait : « Quelle sera la marge de manœuvre du futur président ou de la prochaine présidente face à la puissance de la finance ? Doit-on limiter ou carrément interdire les « produits financiers dérivés » qui permettent de spéculer sur tout et n’importe quoi ? Nationaliser le secteur bancaire est-il utile ? Faut-il séparer les activités de dépôts pour protéger les épargnants des investissements risqués ? Basta ! a passé au crible les propositions des candidats sur le sujet et vous propose un comparatif inédit. »

        Le comparatif est exprimé sous forme de 4 graphes explicites répondant aux quatre questions clés sur le sujet.


        • Scual 13 avril 2012 17:45

          Non mais il n’y a pas trop de problème de vieillissement de la population de toute façon. Il s’est peut-être pris pour un Allemand ou un Japonais. Après tout ils se prennent tous pour des allemands ou des japonais avec leurs historie de compétitivité de balance commerciale et de commerce extérieur alors que nous on fait 78% de notre richesse en France.

          C’est ça de recopier les cours d’économie et de démographie des autres pays. Après leurs « solutions », c’est comme si ils proposaient des lunettes à un sourd, c’est juste hors-sujet.


        • bobbygre bobbygre 13 avril 2012 16:20

          Votre analyse ne tient pas debout.

          « l’incapacité grandissante de ce pays à “faire face”, d’une façon générale, aux problèmes qui dans tous les secteurs, se posent alors à lui »

          Cette « incapacité grandissante » ne touche pas que la France. Déjà, elle touche toute l’Europe et en même tout le monde occidental et même, même le monde entier. La démographie est une variable de l’équation. Le fait est qu’en France, elle complique le problème mais ça n’est certainement pas le facteur le plus important. Les délocalisations industrielles, l’épuisement des ressources, la soumission du cinquième pouvoir (la presse), la fusion de l’élite financière, politique et mediatique en une élite encore plus arrogante et cupide. Ca ce sont des facteurs primordiaux.

          Qui plus est, autant on ne peut pas faire grand chose pour corriger la natalité (à moins de pondre des lois sur les naissances comme les chinois), autant sur le reste, on peut agir.

          Il ne faut pas nier le vieillissement de la population ; de là à en faire l’alpha et l’oméga, y a de la marge, il me semble...


          • Richard Pulvar Richard Pulvar 13 avril 2012 20:59

            Sans rentrer dans les détails de leurs mécanismes compliqués, qui constituent les occasions pour tous les abus et toutes les combines, la toute puissance acquise aujourd’hui par les institutions financières, au point d’être parvenues à imposer leur politique aux états, tient tout simplement au fait que ceux-ci se sont copieusement endettés auprès d’elles.

            Le dictateur roumain Ceaucescu, a été inattaquable des années durant, sans que ni FMI, ni banque mondiale, ni spéculation d’aucune sorte n’ait pu l’ébranler, parce qu’il s’était arrangé pour que son pays n’ait pas un seul centime de dette, et il a fallu maquiller un coup d’état en révolution populaire, pour se débarrasser de lui.

            Ceci pour dire que s’ils ne se trouvaient à ce point endettés comme ils le sont, les états ne craindraient rien, et nous ne serions pas sous la coupe des financiers...

            Or, si cet endettement peut trouver sa juste raison dès lors qu’il s’agit de permettre des investissements productifs, il s’agit d’une très mauvaise manoeuvre dès lors qu’il ne s’agit que de permettre à des gouvernements, de se sauver d’une incapacité à boucler autrement le budget de l’état.

            Cette incapacité qui est celle depuis des années, de tous les gouvernements des deux bords, de revenir à l’équilibre budgétaire, tient essentiellement à un effet pervers, connu des spécialistes du « facteur multiplicateur », qui fait que dans les conditions du sous emploi actuel, donc dans les conditions d’une activité stagnante, il n’est plus possible d’augmenter efficacement le taux de prélèvement, pour pouvoir augmenter les ressources de l’état.

            Plusieurs gouvernements en ont fait la malheureuse expérience lorsque, après avoir augmenté le taux de prélèvement dans un secteur d’activité, compte tenu de la baisse précisément d’activité que ceci à entrainé, ils se sont finalement retrouvés à récolter moins d’argent...

            C’est ce constat qui se trouve à l’origine de la formule « trop d’impôt tue l’impôt ».

            Symétriquement, et pour la même raison, il n’est pas davantage possible de diminuer les dépenses de l’état, pour tenter de revenir à l’équilibre budgétaire, car les individus privés par cela de ressources, et qui ne sont pas en situation de retrouver un emploi, à cause de la faiblesse de ce marché, sont, par le fait du même facteur multiplicateur, terriblement « contagieux », parce qu’il n’assurent même plus par leur dépenses, le travail d’autres...

            Ne pouvant structurellement, ni augmenter les ressources, ni diminuer les dépenses, les gouvernements sont condamnés à faire appel à l’emprunt, pour pouvoir boucler leur budget.

            En réalité, l’origine structurelle de ce déficit endémique, tient au fait que dans ce pays, compte tenu de sa structure « démographique », et particulièrement de son vieillissement, le poids de la population dite « à charge », est devenu écrasant sur les épaules de la population dite « active », ce qui revient très clairement à dire qu’il y a beaucoup trop de vieux, à la charge des actifs, pour que la nation dans sa globalité, puisse le supporter .

            S’ajoute d’ailleurs à cela, beaucoup de jeunes « tanguys », demeurant à la charge de leurs parents, mêmes devenus adultes, à cause du déficit du marché de l’emploi qui les incite à se lancer dans des études interminables, et sans issue...

            C’est cette charge qui se retrouve d’une façon plus ou moins directe, sur les entreprises, puisque étant celles qui font la richesse du pays, c’est forcément elles qui, in fine, et quelque soit le circuit, en assument la charge.

            C’est parce que les entreprises assument fatalement ici, une charge supérieure à ce qui se fait dans d’autres pays, qu’elles se trouvent en perte de compétitivité, et que leurs actionnaires finissent par opter pour leur délocalisation.

            Qu’il s’agisse donc des difficultés financières, avec toutes leurs complications, ou de la raréfaction des offres d’emploi, il se trouve bien à l’origine de celles-ci, une même et unique cause qui est l’incohérence démographique de la société française, et c’est pure folie que de croire qu’un pays de plus en plus vieillissant, serait-il le moins atteint par ce mal en Europe, finira par redevenir malgré cela, un pays de plein emploi et par le fait, au budget équilibré, lui évitant de s’endetter, et d’être à la merci des puissances financières...

            Quant à la façon d’en sortir, je l’ai évoqué dans un article précédent publié ici-même, et intitulé malgré cela, « l’impasse française », car il est clair que les Français n’en voudront jamais...

            Qui vivra verra...   


            • sisyphe sisyphe 14 avril 2012 10:35

              @ l’auteur

              vous dites :

              Ceci pour dire que s’ils ne se trouvaient à ce point endettés comme ils le sont, les états ne craindraient rien, et nous ne serions pas sous la coupe des financiers...

              et ce constat est exact.

              Mais vous oubliez de dire que ces endettements, précisément, son la conséquence directe du fait que ces états étaient DÉJÀ sous la coupe des financiers ; en leur ayant octroyé la toute puissance de création monétaire, et en s’étant tiré la balle dans le pied de s’interdire d’emprunter directement aux banques centrales, SANS INTÉRÊT, s’obligeant ainsi à emprunter auprès des organismes privés financiers, AVEC DES INTÉRÊTS qui représentent, précisément le montant de leurs dettes.

              Le seul problème est donc, maintenant, de nommer des dirigeants politiques qui ne soient plus inféodés aux puissances financières, et d’entreprendre la nécessaire, l’urgente, l’inévitable REFORME MONETAIRE, qui, en redonnant aux états la maîtrise de la création monétaire, nous sortira de la griffe des mafias financières ; peuple vieillissant ou non, la France n’a jamais produit autant de richesses, et a largement de quoi assurer à TOUS SES RESSORTISSANTS des conditions d’une vie décente, pour peu que la répartition de ces richesses soit équitable.


            • jak2pad 14 avril 2012 04:31

              @ l’auteur :


              Je trouve votre article tout à fait clair et convaincant, bien que dérangeant, et je vous en remercie.

              Il apparaît de plus en plus nettement que notre pays se retrouve dans une situation de grand écart, et que cela devient chaque jour plus inconfortable.
              Votre analyse des causes de ce phénomène est convaincante, même si elle n’insiste pas sur une difficulté complémentaire : les innombrables engagements pris au fil du temps par tous les gouvernements envers divers segments de la société, et qui le mettent pieds et poings liés dans l’obligation de les assumer.
              Il est hors de question pour les français d’accepter les inévitables évolutions qui vont s’imposer , je le crains, avec une certaine brutalité, dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la protection sociale et du maintien de ces trop célèbres avantages acquis.

              En tout cas, le déséquilibre démographique est bien réel : je ne connais autour de moi que très peu de fratries supérieures à deux, et par contre beaucoup d’enfant uniques ou de gens sans enfant du tout.
              Par contre, tous espèrent ( et vont exiger avec véhémence) que l’on trouve quelqu’un pour leur payer la retraite à laquelle ils estiment avoir droit.
              Je crois qu’il va y avoir de belles empoignades en perspective ;

              • Dzan 14 avril 2012 09:59

                Mélanchon Révolution,Vi ème République.
                Comme l’Islande on fiche tout par terre et on recommence à zéro.
                Mais ça les merdias ne nous ont pas fait de reportage.


                • kalagan75 14 avril 2012 10:48

                  comparer l’islande , une île de 300 000 habitants, et un pays de 65 M n’a aucun sens . ( c’est comme comparer neuilly à bondy )


                • lemouton lemouton 14 avril 2012 12:59

                  comparer l’islande , une île de 300 000 habitants, et un pays de 65 M n’a aucun sens . ( c’est comme comparer neuilly à bondy )

                  euh.. ?? j’ai rien compris.. smiley
                  Neuilly 60 000 hab, et Bondy 53 000 hab... et quoi ??

                  me rappelle un sketch de Coluche :
                  « quelle diiférence y a t’il entre un pigeon.. ? ».. smiley


                • HELIOS HELIOS 14 avril 2012 11:18

                  Si par certains aspects, je pense que vous avez raison, votre analyse constate une realité sans en determiner la cause, du moins la cause tendencielle, de la nature de la maladie de notre societe.

                  C’est bien de parler de finance et de l’accuser de tous les maux, elle le merite d’une façon instantanéee (quelques annees disons), mais elle n’est pas responsable de son succes et de sa puissance actuelle.

                  Comment attaquer le raisonnement sans ecrire un nouvel article inclus dans le votre ?

                  Simplement je voudrai vous dire que personne n’est vraiment coupable, mais que certains ont oeuvrés plus que d’autres pour en arriver là.

                  Aucune raison suffisante ne peut etre invoquée, mais c’est une tendance etayée et corrigée par des faits, quelquefois insignifiants mais toujours marquants, dans la majorités des cas approuvés voire même demandés par la population qui nous ont conduit la où nous en sommes.

                  Je ne vous reparlerai pas du CNR, de la droite, la gauche etc, non, je prefere vous donner un exemple hautement polemique qui illustre au passage ma phrase precedente et qui va vous demontrer, le cheminement deletere qui a entrainé le citoyen helas irreversiblement dans une irresponsabilite partielle, qui, jointes aux autres effets a lobotomisé l’acteur de sa propre vie

                  Donc, a la fin des années 60 avec l’extension du pouvoir d’achat et surtout du developpement urbain, les autorités ont du mettre un frein a l’accidentologie routiere.. plus de 13 000 morts annules pour 50 M d’habitants !
                  Le constat est accablant, il fallait faire quelque chose.
                  Deux voies s’offraient aux gouvernements successifs ouvertes jusqu’a la fin des années 80.
                  — d’une part la voie « responsable » qui aurait consistée a exiger des industriels des conditions techniques plus rigoureuses pour le vehicules... et cela a ete initié par l’obligation de la ceinture et les crash test, mais seulement inities et tres mal applique et suivi... ameliorer les structures routieres dans un but securitaire et non pas decoratif (ce qui n’est pas exclusif)... et influencer les comportements par une meilleure education a la route et a la convivialite, ce qui peut etre entendu comme une expression de la citoyennete.

                  — d’autre part la voie « facile » et autoritaire (quand on an un brin de pouvoir on veut l’utiliser et helas en abuser). C’est helas cette derniere voie qui a ete choisie, même si celle periode 60-70-80 a été moins dogmatique que celle que nous vivons actuellement. La premiere limitation de vitesse administrative soit disant a l’essai, les premiers radar, l’abandon de l’apprentissage technique de la conduite au profit d’un apprentissage reglementaire, et egalement l’abandon du developpement et de la maintenance du reseau routier.

                  La suite, nous la connaissons. A coup d’irresponsabilisation permanente, de reglements dictatoriaux, de raccourcis juridique et de laxisme citoyens la circulation routiere a echappé au bon sens. il est parfois plus interressant d’avoir un accident pour rester dans son « droit » que de l’eviter... avec l’aval coupable des compagnies d’assurance qui ont adapté a leur sauce le code de la route.

                  aujoud’hui, le citoyen est coupable, toujours coupable, et ce sentimennt administratif est en plus renforcé par les « idiots utiles » c’est a dire les « madame Perrichon » de la ligue contre la violence routiere qui croit faire oeuvre de securité mais qui donne un blanc seing a une autorité dont l’objectif n’est en aucun cas la securite.

                  Le resultat est flagrant... tout le monde pense que l’esprit et la convivialite routiere est enfin arrivée, avec comme preuve a l’appui la diminution du nombre de mort (qu’en est-il reelement du nombre d’accident, et du ratio vehicule/accident/km parcourus)... mais qui peut dire que cette diminuetion n’est pas aussi due a la qualite des vehicules, — airbag, ABS, coque deformables —, a la qualite des soins hospitaliers — pas de details —, et au conditions sociales et economiques — prix du carburant, transports alternatifs — ???

                  La realité qui vient avec tout cela, est que le citoyen, quasiment conducteur direct ou indirect a 100%, est pris dans un piege psychologique doublé d’un syndrome de Stokholm.
                  Le fait de ne plus pouvoir sortir de chez soi sans etre CONTRAINT FORTEMENT — accepter les 30 km/h, les dos d’âne au milieu d’une voie rapide ou d’un raccourci (pour penaliser son benefice), les contournement rallongeant le trajet — ou bien accepter le radar et sa penalité, qu’il soit fixe ou mobile et pire, bientot invisible au point que le conducteur ne sera même plus conscient de l’infraction....

                  Tout cela a deresponsabilisé le citoyen-electeur aussi, normalement decideur de sa vie, et qui aujourd’hui a perdu sa DIGNITE d’homme dans des actes quotidiens (se deplacer en voiture n’est plus un luxe ou un diversissement, c’est un acte necessaire a la vie courante).

                  Certe perte de dignite, cette soumission sans justification (il y aurait il vraiment plus de morts sans radars, comparons vraiment avec les pays qui n’en ont pas) ets l’une des causes du deni que vous citez dans votre article....

                  La liberté au sens large ne peut etre entamée et rester integre. Tous ces accros l’ont petit a petit reduite a rien, nous en voyons aujourd’hui les consequences, la zombification culturelle, professionnelle, economique et .. politique. Ce raisonnement peut etre appliqué a beaucoup de domaines de la vie dans nos pays d’Europe et en France en particulier. Que ceux qui ont voyagé, plus qu’avec Costa Croisiere en temoignent.

                  Mercui d’avoir ete jusqu’au bout.


                  • Radix Radix 14 avril 2012 12:42

                    Bonjour

                    Analyse qui démarre sur un postulat faux : la France n’est pas un pays vieillissant !

                    C’est même un des rare pays en Europe ou le renouvellement des générations est positif, à tel point que si la courbe continue nous dépasserons l’Allemagne qui est, elle, un pays vieillissant.

                    Donc je n’ai pas poursuivi ma lecture !

                    Radix


                    • lsga lsga 14 avril 2012 13:51

                      les BRICS n’ignorent pas la crise, et le niveau de vie de leur population est encore bien plus faible que le notre. 


                      l’essentiel de la recherche scientifique et des innovations technologiques sont encore et toujours aux USA, et Europe et même au Japon. 

                      La jeunesse occidentale a le temps pour se former, étudier, chercher, entreprendre et développer.

                      Dans les BRICS, la jeunesse bosse 70h par semaine dans des usines dégueulasses. C’est cela la ’vitalité de la jeunesse’ qui nous manque ???

                      vos propos sont de propos de petits bourgeois aisé, qui avec l’UMP et le FN prend plaisir à cracher sur la France et l’Europe. 

                      La vérité, c’est que la France est en phase de devenir la première puissance Européenne, et que l’Europe est d’hors et déjà la première puissance mondiale. Ceci explique les attaques inouïes de la finance américaine contre la Grèce, l’Irlande, l’Espagne et bientôt la France. 

                      Ceci explique que l’élection présidentielle française va être massivement fraudée :



                      • suumcuique suumcuique 14 avril 2012 13:52

                        Les vrais chiffres du chômage, c’est-à-dire les chiffres qui expliquent le chômage, la paupérisation des groupes de Français de souche, le naufrage de la France :


                        « Endettement de la France : 85% du Produit Intérieur Brut.

                         La France a décidé d’annuler la dette publique de la Guinée-Bissau : 10 millions d’Euros.

                         La France efface la dette des Comores : montant inconnu.

                         La France efface la dette de Madagascar : 375 millions.

                         La France efface 90% de la dette ivoirienne : 2 milliards d’euros.

                         La France efface la moitié de la dette des Seychelles : 100 millions d’euros.

                         La France efface la dette de la République du Congo : 700 millions d’euros.

                         La France efface la dette du Malawi : 10 millions d’euros.

                         La France efface la dette du Togo : 100 millions d’euros.

                         La France prête au Maroc 625 millions d’euros à taux réduit, voire zéro. Dette annulée

                         La France prête au Nigeria 70 millions d’euros. Dette annulée

                         La France prête 150 millions d’euros aux Philippines. Dette annulée

                         La France prête 20 millions d’euros au Vietnam. Dette annulée

                         La France prête 75 millions d’euros à l’Ouganda. Dette annulée

                         La France prête au Mexique 300 millions d’euros. Dette annulée

                         La France prête 45 millions d’euros à la Mauritanie. Dette annulée

                         La France prête 50 millions d’euros à l’Egypte. Dette annulée

                         La France prête 125 millions d’euros au Sénégal. Dette annulée

                         La France prête 16 milliards d’euros à la Grèce. Dette annulée

                         La France prête 6 milliards d’euros à ses constructeurs automobiles. Pour délocaliser les productions. Dette annulée

                         La France prête à débloquer 50 millions d’euros pour Mayotte. Dette effacée

                         La France dépense 500 millions pour le droit d’asile.

                         La France dépense 800 millions pour l’AME (sécu des étrangers). »

                        http://blogmag.me/2012/04/05/dettes-effacees-au-detriment-de-la-notre/ 


                        « Le candidat à sa propre réélection qui doit détailler son programme en fin de semaine vise 75 milliards d’euros d’efforts sur les dépenses et 40 milliards sur les recettes afin de ramener le déficit fin 2016 à zéro. »http://plus.lefigaro.fr/articlesdv/20120402ARTFIG00323/commentaires?page=9&comment=Le%20champion%20du%20d%C3%A9ficit%20public%20veut%20maintenant%20faire%20des%20%C3%A9conomies%20%3F%0D%0A%0D%0AC’est%20encore%20une%20promesse%20irr%C3%A9aliste%2C%20destin%C3%A9e%20%C3%A0%20tromper%20les%20fran%C3%A7ais.%0D%0Al’alternance%20est%20INDISPENSABLE&form_build_id=form-b66146a9caf70c7f81723c8c40b546cf&form_id=comment_form&figaro_commentaires_email=bourbon4%40aliceadsl.fr&figaro_commentaires_password=carouge&op=Valider&DRUPAL_UID=1


                        Siphonner la France pour arroser le tiers-monde, voilà l’arnaque historique monstrueuse qu’ont réalisée depuis quarante ans les imposteurs qui se sont succédés sans discontinuer à l’Elysée et leurs nombreux complices sur-diplômés. 




                        • mortelune mortelune 14 avril 2012 13:58

                          « les citoyens ont le choix entre une dizaine de candidats, dont pas un seul, absolument pas un seul, ne possède, ne propose, et n’expose, la moindre solution »

                          Cette phrase me rappelle l’histoire de l’aveugle à qui on propose 9 routes à suivre qui mènent plus ou moins vite à un précipice. Deux tournent à droite et d’autres vont vers la gauche. Au moment où il va avancer il s’arrete et demande :
                          - vous ne pourriez pas en faire une qui m’emmène là où je veux aller ?
                          - bien sur ! prenez ma main et suivez-moi
                          - merci, quel est votre nom ?
                          - Jean Luc Melenchon
                          Sans rire Richard votre article n’est pas raisonnable. Vous vous attendez à quoi ? A trouver le candidat idéal qui mènera tous les français sur la bonne route ?
                          L’oligarchie mise en place nous mène à un ravin alors je prendrai un chemin de traverse en votant Melenchon. Il est le seul à exposer véritablement une solution. Je vous laisse le soin d’apprécier si cette solution est bonne ou non...




                          • El Nasl El Nasl 14 avril 2012 14:16


                             C’est la faute au vieux , c’est la faute à l’euro , c’est la faute à je ne sais pas qui , c’est la faute à il n’y a pas assez de jeune ( je ne la connaissais pas celle -là , bravo vous innovez ) .

                            Si vous avez 90 min à perdre et pour pas mourrir idiot avant le grand chambardement lié au début de déplétion pétrole de 2015 ( plateau actuel depuis 2005 ) .

                             intervention de JMJ Au sénat : ( l’objet est le prix de l’electricité mais l’introduction aux réponses aux questions posées explique parfaitement la situation dans laquelle l’espèce humaine est , et ce qu’elle affrontera dans les mois et années avenir ) 

                             http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video12508.html

                             document utilisé lors de cette intervention .  ( à telecharger et à suivre au fur et à mesure de l’intervention )


                            • jak2pad 15 avril 2012 04:20

                              La France a le désir de vivre au-dessus de ses moyens, et elle continue de se rêver en grande puissance.

                              Elle doit donc emprunter, pour maintenir sa cohésion sociale en payant plein de groupes pour qu’ils ne mettent pas le bordel, et elle doit également arroser la moitié du monde pour avoir l’impression d’exister encore un peu.
                              Qui paye ?vous et moi.
                              Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
                              Personne ne le sait, mais pas très longtemps.
                              Et ensuite, boum !

                              • Le Yeti Le Yeti 27 avril 2012 09:46

                                « Une Nation tout entière, réfugiée dans le déni »

                                Non à 73%. CQFD.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès