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Accueil du site > Tribune Libre > Valeurs contre valeurs, Bayrou vs Sarkozy

Valeurs contre valeurs, Bayrou vs Sarkozy

Il est parfois, dans une campagne électorale, des moments sinon magiques et si le mot historique est bien trop fort, employons celui de tournant, où tout bascule. Cela arrive quand un des candidats, celui qui fait campagne depuis 2007 et que la commission des comptes de campagne s'aveugle à ne pas voir - et à qui un jour les Français devront demander des comptes -, arrivant à un point de danger extrême pour sa réélection, penche du côté naturel où il doit tomber et lance des thèmes qu'il croit être politiquement productifs - et ici ce n'est pas produire en France, mais produire en Sarkozyland - alors qu'ils sont dévastateurs quand bien même ils sont médiatiquement un succès. Ce moment est arrivé et la coïncidence a fait que depuis de nombreux mois un forum concernant la Solidarité, le 3é de la campagne de Bayrou après Produire puis Instruire, était programmé le même week-end, comme une sorte de pied de nez d'ironie des situations qui fait se jeter - et nous le verrons - avec violence un projet de société contre un autre que tout oppose.

Ce troisième forum (Solidarité) était prévu dans la campagne de Bayrou, l'un des quatre forums, et, on peut le dire, il tombe à pic à cet instant précis de la campagne. Si les discours de Bayrou des deux autres qui l'ont précédé furent importants, celui sur Instruire majeur, celui-ci est essentiel. Essentiel dans son sens où il est l'essence du projet humaniste que veut défendre Bayrou. Et, à ce tournant de campagne, je demanderais à ceux qui n'apprécient pas Bayrou, pour une fois, non de l'apprécier, ni de voter pour lui, ni de le soutenir, mais de mettre un instant de côté leur militantisme ou leur rejet de l'homme. Je leur demanderais d'écouter une partie de ce discours pour qu'ils y trouvent sur le point particulier de la nature de la société dans laquelle nous voulons que nos enfants vivront des convergences de fond. Il peut y avoir de profondes divergences pour y arriver mais qu'au moins il n'y ait pas, comme à l'accoutumée, une volée de bois verts et une levée de bouclier, un procès d'intention. Si nous pouvions avoir, dans cette campagne, au moins un accord qui démontre que la majorité des Français refusent la société que nous a bâtie et que nous promet Sarkozy pour une autre plus juste et surtout, surtout plus solidaire, nous aurions fait avancer notre pays au lieu de l'avoir fait reculer en se déchirant. Laissons quelques jours, quelques heures, de côté le vote et pensons à la société que nous voulons et à celle que nous rejetons.

Ce que je vais écrire peut paraître contradictoire avec ce qui est écrit plus haut. Cela l'est en surface mais non dans le fond. Après environ un jour ou deux suivant les informations des thèmes de Sarkozy, le PS a changé de ligne d'attaque. Et ce sera pour moi une interrogation. Je vais y venir. Avant je voudrais parler de Mélenchon. Cet homme m'étonne. Je ne partage pas ses idées. Il est associé aux communistes qui ont été de par le monde les grands fossoyeurs de la liberté et du peuple, des créateurs de haine, de peur(s) et de misère, de police politique, de délit d'opinion, de massacres sous quelques latitudes et quelques longitudes qui soient et dont les deux grands avatars la Russie et la Chine permettent les massacres en Syrie. En revanche, si j'étais à gauche, c'est pour lui que je voterais. Sa réaction de colère contre les propos de Sarkozy sur les referendum a été salutaire et a tranché incisivement avec les premières réactions de François Hollande et du PS. D'autres comme Joly, ont aussi réagi avec vigueur. Le PS a voulu la jouer calme, au-dessus de tout cela avant de revirer quand ce Parti, qui devient de plus en plus un clone des méthodes de communication de Sarkozy - tout le monde l'aura remarqué, l'objectif patent voulant que cela devienne l'évidence qu'il n'y aurait que deux candidats « sérieux » - avec Hollande qui après le CRIF, suit Sarkozy à la culotte et veut assister au match de rugby de samedi soir - et je vous avoue que si j'étais superstitieux je croirais volontiers que le report du match pour grand froid serait un signe que les deux qui représentent le pouvoir depuis 30 ans en alternance et se partagent les déboires, l'un et l'autre, ont été effacé du radar - , s'est rendu compte après 24 heures que le sujet n'était pas juste la possibilité de faire un bon mot. J'avais déjà écrit que François Hollande était entre les mains de communicants, ou qu'il penche à se laisser aller à un bon mot. Si vous avez vu le film Ridicule - ou encore mieux lu le livre -, vous savez alors à quoi je fais allusion. On dit que François Hollande a beaucoup d'humour. C'est bien et sympathique. En revanche, lorsque l'on parle de la France, et d'une France qui a été mise à feu et à sang et lorsque celui qui l'a jetée au fond du précipice de misères dans lequel elle se trouve aujourd'hui, lorsque, donc, ce pyromane propose de jeter de la dynamite dans le feu, on ne fait pas un mauvais mot. Avoir dit que le referendum était l'élection présidentiel parait être un bon coup : On les a bien grillés les gars sur le coup, justement, retour à l'envoyeur, dans les cordes. Ah ! Ah ! Et bien non. Ce mauvais mot n'est pas du tout ni à la hauteur des enjeux, ni à la capacité d'avoir saisi sur l'instant la gravité des propositions de Sarkozy. Ce n'est plus une histoire de com, d'une moquerie facile, c'est un problème de fond. C'était, selon moi, une grande erreur à vouloir faire le malin. Mais, de plus, une faute car pour ce bon mot qui passait à côté de l'enjeu il était tout aussi déplacé dans la signification de ce qu'est un referendum. Double erreur et faute. Sans doute peu on vu ce côté assez terrible finalement de cette réaction primitive, dans le sens où elle fut la première. Elle sera passée inaperçue dans le flot de critiques qui a suivi. Mais elle est symptomatique et inquiétante de ce qu'est le candidat François Hollande. Et ceci au moment où Rocard (ce dont la presse ne s'est pas fait l'écho trop prise dans le duel qu'elle veut imposer) dit que le projet socialiste est irréaliste et irréalisable et où la Cour des comptes le démontre aussi. Ceci est le souci des électeurs de François Hollande. Leur vote leur appartient. Alors si cela peut paraître contradictoire avec le fait de demander pour un instant de ne pas s'attaquer pour réfléchir à quelle société les candidats nous propsoent, cela ne l'est que dans la forme, car dans le fond c'est dire qu'un bon mot n'est pas le sujet et que finalement pour le sujet, notre société, la position décalée de 24 heures du PS aura fait oublier cette erreur et c'est l'unanimité de l'opposition au projet de Sarkozy qui l'aura emportée. Et c'est bien.

Je suppose que les imbéciles de spin doctors du château vont se réjouir et que Sarkozy va faire le paon en disant : C'est encore mois qui décide de l'agenda. C'est encore moi qui déclenche tout. C'est encore moi qui décide des sujets. Comme il n'a pas grandi et qu'il n'a pas quitté cette phase infantile de se croire le centre du monde et, comme il l'a démontré, que s'il désire quoi que ce soit il le prend passant outre toutes le règles et toutes les lois, piquant au passage des colères d'enfant gâté, il n'a pas compris que lorsque l'on joue avec les allumettes on se brûle, et là il vient d'alimenter un grand feu alors qu'il a laissé ses mains au-dessus du bûcher.

Cette histoire de referendum a mis Bayrou en colère, une colère très profonde. Voici - et c'est fort intéressant - ce que révèle Marianne : François Bayrou, ce midi, au restaurant universitaire d’Alençon Damingny. Baie vitrée, grand soleil, neige sur les champs. Crudités, jambon, champignons dans l’assiette. L’élu du Béarn ne s'affole pas, mais il est à l’affut. 

« La campagne n’a pas commencé », estime-t-il, qui ne s’ouvrira que lorsque les faux candidats, Villepin, Morin et peut-être Dupont-Aignan, auront libéré la scène. Bayrou, candidat pour la troisième fois, estime connaître les rythmes mieux que les novices.

Soudain, le téléphone vibre. Alors, juste avant le café et la tartelette qu’il ne mangera pas, le candidat centriste enfile les gants de boxe. Nicolas Sarkozy vient d'annoncer deux référendums, l’un sur les chômeurs, l'autre sur les étrangers. « Faut être dingue », diagnostique Bayrou. Le béarnais n'en revient pas. « Président de la République est une charge de père de famille, il doit unir son pays, apaiser les tensions et non jeter de l'essence sur le feu. »

Il reprend son souffle. « Cibler les chômeurs, faire la guerre aux chômeurs, comme s'ils étaient responsables de la situation, organiser un référendum sur une telle question, c'est prendre le risque de déclencher la haine sur les paliers ; à l'intérieur des familles » 

Le journaliste n'a pas compris ce qui s'est passé. Bayrou est entré dans une colère profonde. Lui, il continue l'article, ne voyant que l'aspect politicien, : cela va pouvoir relancer sa campagne. Non, il n'a rien compris. Ce n'est pas le coup politique, mais la consternation de Bayrou au vu de la proposition de Sarkozy. Et on ne peut en douter un instant quand on reprend les thèmes de son livre Abus de pouvoir où il avait traité Sarkozy d'« enfant barbare ». Dans ce livre il développait plusieurs thèmes : celui des inégalités croissantes, celui du bouc émissaire, celui de la division des Français.

Je vais terminer en vous demandant deux efforts. Vous aurez la vidéo du début du discours de Bayrou à la clôture du forum sur la solidarité et le texte en dessous. Ecoutez ce qu'il dit. Si vous avez un regard acéré alors vous verrez vers 7 mn que toute la physionomie de Bayrou change. Et vous y verrez que cette colère n'est pas retombée, loin de là. Qu'on ne s'y trompe pas. Elle n'est pas fainte. Bayrou va taper fort. Et vous pourrez dans le temps lire le discours, cette partie-là du discours, un passage que personne qui veut une France apaisée et plus juste ne peut renier.

Avant de clore il faut ne pas oublier toute l'importance de ce forum sur la solidarité dont vous avez ici l'intégralité. L'importance de ce thème est central à une société à bâtir, ou plutôt rebâtir. Les moyens pour y arriver divergent selon les candidats et c'est un débat honorable. En revanche la société proposée par Sarkozy est toute autre et les moyens pour y parvenir sont exécrables. Ce forum mérite donc un article complet. Ce n'est pas un sujet étranger à celui-ci mais qui le complète. La solidarité, ce n'est pas mince. Le seul fait de l'avoir choisie parmi les divers sujets potentiels a un sens, profond. Il y aura bien un autre auteur qui le fera mieux que moi.

Un pays uni, rien ne lui résiste. Méditions le.

 

Comme chacun d'entre vous le sent bien, c'est un moment clé de la campagne électorale de l'élection présidentielle. Vous avez tous à votre manière et avec votre expérience pris votre part de cette journée de réflexion qui avait pour thème la solidarité.

Nous avions fixé ce thème très longtemps avant de savoir que cette semaine serait marquée précisément par des orientations sur ce sujet, qui sont pour nous des orientations choquantes, pour quelques-uns d'entre nous bouleversantes, et naturellement cela donne un cadre à cette rencontre.

Dans son intervention d’hier, Nicolas Sarkozy a prononcé le mot de 'valeurs', et précisément c'est sur ce sujet-là que va se livrer une part importante du débat, du combat de l'élection présidentielle. Valeurs contre valeurs.

J'ai dit ce matin à l'ouverture que, pour nous, le projet de société que nous présentons et défendons devant les Français se résume en un mot : humanisme.

Je veux vous dire que l'humanisme est un projet à part entière qui considère que la personne humaine qui se libère des aliénations qu'on lui impose, dans sa liberté, dans la reconnaissance qu'on lui doit et qu’elle doit, dans son bien-être, sa force créatrice, est l'horizon des sociétés dans lesquelles nous vivons.

Tout le monde sait bien sûr que l'on vit ensemble. On vit ensemble dans l'enfance, dans la maturité, dans la famille, dans le travail, dans la vie civique. Mais, au bout du compte, c'est dans la réalisation personnelle que se signe l'accomplissement d'une vie.

Je ne parle pas seulement de bonheur, je fais attention quand je prononce le mot « bonheur » parce que c'est un mot qu'il faut prononcer avec retenue, en politique en particulier, mais dans sa liberté de penser, dans son jugement, dans les conditions matérielles de sa vie et de celle de sa famille, dans un certain équilibre que l'on finit par trouver dans, si on le peut, la transmission aux générations qui viennent de ce que nous avons de plus précieux.

Alors c'est cela qui, en effet, fait l'humanisme ou le projet humaniste d'une société, celui en tout cas que nous voulons. Nous croyons que rien de tout cela n'arrive par hasard. C'est le fruit de notre vie en société, de la bonne santé d'un pays, du bloc de certitudes que nous avons en commun et qui nous font vivre ensemble.

C'est pourquoi nous pensons qu'humanisme signifie en même temps liberté et solidarité.

La liberté n'est pas un acquis, elle n'est pas naturelle, elle se construit et elle se construit contre un certain nombre de tendances naturelles de l'humanité. Ce qui est naturel, si on laisse faire, c'est la domination des forts sur les faibles, l'aliénation. La liberté se gagne par des conditions matérielles de dignité, de logement, de santé, de revenu, elle se protège par la loi, elle se construit par la culture et le parler droit.

La solidarité non plus n'a rien de naturel. Ce qui est naturel, c'est l'égoïsme. La solidarité au contraire exige le partage, l'élaboration de mécanismes de soutien, d'alerte. Donc la liberté et la solidarité, ensemble, sont le fruit de politiques décidées en commun, soutenues, encouragées, conduites par la puissance publique.

Eh bien la France est ce pays qui, sous le nom de République, a fait de l'humanisme son idéal national.

La République libère de toutes les dépendances et garantit le vivre ensemble. C'est pourquoi elle protège les consciences par la laïcité.

La République n'abandonne pas les plus faibles. C'est pourquoi elle construit des sécurités : assurance maladie, assurance vieillesse, assurance accident du travail, assurance-chômage.

La République investit dans l'avenir. C'est pourquoi elle a porté la politique familiale la plus déterminée de tout le monde occidental. C'est pourquoi elle considère que l'école, dont nous avons parlé ici même la semaine dernière, est l'alfa et l'oméga, le commencement et le but de son projet.

La République sait que la solidité d'une chaîne se juge à la solidité de son maillon le plus faible, c'est pourquoi elle considère le handicap et la dépendance comme son affaire, la lutte contre la précarité et les discriminations comme son affaire. 

Voilà les convictions qui sont les nôtres et celles de la République. Elles ont été portées avec constance au travers du temps par les courants de pensée démocratiques et républicains qui ont fait la France.

Or, ce que l'on nous propose aujourd'hui, ce que Nicolas Sarkozy présente comme valeurs, c'est à mes yeux la négation même d'un certain nombre de ces valeurs qui ont fait la France ! L'idée, pour gagner des voix, d'un référendum organisé sur le droit des chômeurs, c'est la négation de ce qu'un chef d'État doit à un pays comme la France. Ce ne sont pas les chômeurs qui sont responsables du chômage, ce sont les gouvernants !

Il y a peut-être dans le rang des chômeurs, probablement ou sans doute, quelques abus, mais pas davantage que dans le monde de la finance, pas davantage que dans le monde de certains élus lorsqu'ils abusent des fonds publics ! S'il y a des abus, il faut y répondre, corriger, mais pas en faisant des chômeurs le symbole des dérives d'une société dont ils sont les victimes et pas les coupables ! Vous voyez ce que le référendum veut dire. Le référendum, nous le savons bien, chaque fois qu'un sujet est passionnel, c'est l'assurance de faire flamber les passions. Et lorsque le sujet du référendum, ce sont des personnes, chômeurs ou étrangers, alors c'est contre ces personnes que les passions flambent et nous savons bien que pour obtenir le oui, s'il y a référendum, il faudra exposer, étaler largement des exemples d'abus. Alors, on votera contre le voisin d’immeuble, le voisin de pallier, le voisin de village, et on déchirera ainsi la société française.

Les hommes politiques ne devraient pas s'y prêter. Les hommes d'Etat devraient se l'interdire et le président de la République en fonction plus que tout autre car sa mission, sa fonction, c'est d'avoir charge de tout un peuple non pas pour le diviser, mais pour l'unir. C'est cela la fonction d'un président de la République.

Aucun des présidents de la République précédents, aucun, ni Charles de Gaulle évidemment, ni Georges Pompidou, ni Valéry Giscard d'Estaing, ni François Mitterrand, ni Jacques Chirac, aucun n'aurait accepté et exposé son pays, à l'ouverture d'une campagne électorale, à une telle perspective.

Nous savons bien ce qu'il y a derrière cette orientation. Il y a l'idée que c'est l'électorat d'extrême-droite qui constitue le grand grenier à voix de cette élection présidentielle, que c'est en jouant de cette corde : 'les chômeurs ne fichent rien, ce sont des feignants', ou bien 'les étrangers, voilà la question'. On croit que l'on peut puiser dans cet électorat. Il y a que ces gens pensent que la fin justifie toujours les moyens.

Pour nous, les moyens ne sont pas différents du projet. 'Le projet est dans les moyens…', c'est Gandhi qui disait cela, '…comme l'arbre est dans la graine'.

J'affirme qu'aucun des hommes et des femmes politiques du centre ou qui ont eu des convictions du centre, même s'ils sont après allés vers d'autres partis, aucun de ceux qui sont même allés à l'UMP ne peuvent accepter cela. J'affirme que la droite républicaine française, pas plus que la gauche ne peuvent l'accepter, et les visages sont nombreux qui nous le rappellent : Chaban et sa nouvelle société ; de Gaulle et la participation ; les libéraux qui attachent un si grand prix à la sagesse de la loi. Aucun d'entre eux ne doit se taire quand on voit à quels ressorts on est en train de faire appel pour jouer une élection.

Le moment est venu de lancer un appel : je le dis à tous ceux, au centre, dans la majorité ou dans l'opposition, je dis à tous les Français qui ont une certaine idée de la France, qui sont des républicains et des humanistes, qu'il y a des choses que l'on n'a pas le droit de laisser faire ou de laisser dire, qu'il y a des directions que l'on n'a pas le droit de laisser prendre. Il est un moment où la politique s'arrête, les intérêts politiques, les intérêts de camp et de parti et où commence la défense de l'essentiel, la défense du monde que l'on veut transmettre aux enfants ! Le moment est venu de dire : c'est assez, cela suffit, stop, nous n'irons pas dans cette direction !

Quand un homme qui exerce les fonctions de président de la République, en annonçant sa candidature dit : 'Je ferai deux référendum, un sur les chômeurs, l'autre sur les étrangers', alors il ne parle pas de lois, de règlements, d'amélioration, de changement. Ce qu'il fait, c'est qu'il donne à entendre volontairement à une société en mal d'être que le chômeur et l'étranger sont les deux responsables de la maladie du pays.

Eh bien, je regrette d'avoir à lui dire ceci : nous sommes la société, nous, France, nous sommes la civilisation -puisqu'il aime tant parler de civilisation- qui depuis 2000 ans refuse de faire de l'étranger et du chômeur les coupables de nos maux. Nous sommes la civilisation qui refuse de faire du faible le responsable des mauvais choix des forts !

Nous allons montrer que les héritages dont nous avons la charge, que ces valeurs précisément, doivent être défendues, et elles doivent être défendues non pas par d'autres mais par nous. Nous allons montrer que l'humanisme ne se divise pas. Nous allons montrer que l'humanisme, sait se battre. Nous allons réarmer l'humanisme comme force de combat à l'entrée de cette élection présidentielle !

 

 

Il nous reste un peu plus de deux mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Souvenons-nous à chaque instant de cette campagne qu'Eric Woerth a été mis deux fois en examen dont une pour recel de financement illégal de parti ce qui est une forte suspicion de l'illégalité de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et donc l'illégalité de son élection. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.

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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail ([email protected]). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 24é version du 9 février 2012) :
 N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
  • l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • les affaires Wildenstein
  • l'affaire César
  • l'affaire Pleyel
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
  • les affaires Djourhi, Takieddine
  • les possibles mallettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
  • les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
  • l'affaire du Fetia Api
  • les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
  • l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
  • les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
  • la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
  • l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle des stylos …
  • l’affaire Pérol
  • l'affaire Yannick Blanc
  • l’affaire de l’Epad (et des deux scooters)
  • Gandrange
  • les vaccins du virus H1N1
  • les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
  • les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
  • l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
  • l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
  • les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
  • l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
  • la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
  • la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
  • la réforme constitutionnelle
  • les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir 
  • l'irresponsabilité pénale du Président de la république
  • la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
  • l’affaire des sondages
  • les classements du parquet
  • le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
  • les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
  • la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
  • l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
  • l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
  • la scientologie
  • l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
  • l'affaire Bongo
  • la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
  • les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20

Vignette maison de la chimie/salon de l'agriculture


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25 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 13 février 2012 10:24

    Opposer Bayrou à Sarkozy, c’est facile imhotep. L’un est un bandit de la pire espèce, l’autre un gentil de la pire espèce. Mais ce qu’ils ont en commun, c’est continuer à engraisser les voyous de la finances en faisant rembourser une dette, qu’ils ont depuis 30 ans fabriquée de toutes pièces , par les citoyens de leurs pays !


    • Imhotep Imhotep 13 février 2012 10:37

      Dire des imbécillités n’en ont jamais fait des vérités. Bayrou n’a jamais aider à engraisser les financiers. Bayrou s’est opposé, seul, ou bien seul, contre la privatisation des autoroutes ce qui est l’exact opposé de l’engraissement des financiers. Dans Abus de pouvoir Bayrou a fustigé la société de l’argent et des inégalités croissantes. En 2008, Bayrou bien seul, a préconisé que la BCE, par un moyen ou un autre, puisse prêter aux Etats en difficulté à bas taux. Le nombre d’exemples dans ce sens est innombrable, le reste n’est que de la propagande, du procès d’intention, une répétition mécanique de slogan. Ensuite c’est complètement hors sujet. Il ne s’agit pas là de Bayrou mais de valeurs contre valeurs. Ce que je dénonçais en début d’article est exactement votre réaction. Vous êtes donc incapable de dépasser votre structure mentale et votre enfermement. Et ce n’est évidemment pas avec un tel état d’esprit que l’on s’en sortira. La question posée est quelle société nous voulons. Et non si c’est Bayrou qui doit la mettre en œuvre. Vous me semblez incapable de le comprendre. Vous faites du délit de sale gueule. Dans ce discours Bayrou propose une autre société que celle de Sarkozy. Il propose une voie pour l’atteindre. On peut être d’accord avec l’objectif et pas d’accord avec les moyens. Votre attaque prouve que vous êtes contre une société qui n’attaque pas les faibles quand ce sont les forts qui sont responsables des difficultés des faibles, vous êtes donc, a fortiori, pour la société que prpose Sarkozy qui veut stigmatiser, ce qui est le comble dans une société laïque, les chômeurs et les étrangers.

      Votre choix vous honore.

    • Gabriel Gabriel 13 février 2012 10:55

      Imhotep,

      Bayrou a cautionné et appuyé pendant des années une politique libérale de droite. Votre fanatisme pour cette personne vous aveugle cher ami. De plus, m’accuser de délit de sale gueule, je pense que vous vous égarez là aussi. Je n’ai rien contre la personne du Béarnais auquel je souhaite tout le bonheur possible, mais à le soutenir dans son programme et croire en ses paroles, là c’est une autre paire de manches. Par contre, où vous êtes insultant, c’est de me traiter d’individualiste et de me coller une l’étiquette Sarkozyste. Lisez les articles autres que les votre avant de porter un jugement intempestif et vous vous apercevrez peut-être de votre erreur. La caricature que vous faites de moi est tellement ridicule que je ne vous en veux même pas et je mets votre égarement sur le compte de la fatigue. Cordialement.


    • Imhotep Imhotep 13 février 2012 11:12

      Vous me prenez pour vous. Je ne suis pas un fanatique de Bayrou et loin de là. Si j’avais besoin de le prouver je vous enverrais à mon livre qui est publié depuis 2009 dans lequel j’ai écrit tous mes désaccords avec lui désaccords que j’ai relevés ici aussi. En revanche vous, vous êtes un fanatique anti-Bayrou, aveuglé e qui répétez sans arrêt les mêmes contre vérités. Mais ce n’est pas grave. Votre discours convient parfaitement à ceux qui l’apprécient.


    • Gabriel Gabriel 13 février 2012 11:32

      Anti Bayrou dites vous, décidément imhotep vous focalisez sur la personne, vous êtes incorrigible. Vous comprenez ce qui vous arrange, je vous laisse à vos certitudes. Cordialement.


    • Patrice DEUMIE Patrice DEUMIE 13 février 2012 10:24

      Très bon article...
      Pour compléter votre rappel des faits historiques de ce quinquennat, j’ai fait un petit montage vidéo...

      Nicolas Sarkozy, 5 ans de plus ?
      http://www.youtube.com/watch?v=Ub5GT0ege3o&nbsp ;


      • Alpo47 Alpo47 13 février 2012 10:33

        Les déclarations anti-Sarkozy font gagner des voix à Bayrou, mais c’est un pro-européen, qui s’inscrit dans le système en place, de droite ...Aucun changement réel de société à attendre de lui.
        Y a t-il d’ailleurs vraiment un « homme de la situation », lorsqu’on constate que tous les dés sont pipés et que le système en place avance ses pions/candidats/politiques/syndicalistes... pour donner l’illusion du choix et d’un « changement » ?


        • Imhotep Imhotep 13 février 2012 10:39

          Lisez donc l’article au lieu de répéter des mantras, ce sera plus productif. Le sujet n’est pas Bayrou, mais le choix de société. Il se trouve que c’est Bayrou qui s’y attèle, c’est une incidence.


        • Alpo47 Alpo47 13 février 2012 12:07

          Je comprends bien que votre passion de militant modem vienne s’exprimer ici pour défendre son candidat, présenté comme la solution anti-sarko et le remède à tous les maux. On sait bien que ce ne peut pas être le cas.

          Il se trouve que je ne suis pas un « perdreau de la dernière couvée » et que les déclarations, surtout avant élections, des hommes politiques ... Ah, ce « CHANGEMENT » étonnamment proné par tous ... au moment des élections ...
          Je vous accorde volontiers que Bayrou a fait, depuis l’arrivée de Sarko 1er, des déclarations qui vont dans une bonne direction et surtout « anti-Sarkozy », il me parait toutefois insolite de venir nous le présenter comme une « oie blanche ». F.B est blanchi sous le harnais du pouvoir et n’a jamais pris aucune décision sujette à polémique lorsqu’il a eu un bout de pouvoir. C’est juste un politique plus présentable que Sarko pour les « tireurs de marionnettes » qui sont derrière les politiques.

          Avec lui pas le « bling-bling », pas de yacht ou de déclarations à l’emporte pièce, d’hystérie médiatico-communicante... mais un pouvoir « train de sénateur », recherchant le consensus permanent, vieille France bourgeoise ... Et surtout, un pouvoir qui ne remettra jamais le fond du système économique en cause. On continue, ne changeant que les apparences.

          Faisons mine de changer ... pour que rien ne change.


        • Tall 13 février 2012 10:40

          Dans la contexte actuel des rapports de forces entre les grands financiers et les peuples, le centre est bien trop à droite. Même la gauche modérée l’est encore un peu trop.

          Depuis 2000 ans qu’existe le christianisme, il a toujours été le pique-assiette des pouvoirs en place. 1789 et 1917 ont été des réactions à cela.

          • Fergus Fergus 13 février 2012 10:53

            Bonjour.

            Heureux de constater que le discours de Mélenchon peut avoir un écho jusque chez les électeurs du Modem.

            Pour ce qui est de Hollande et du référendum, je ne fais pas la même lecture : j’y vois une posture visant à minimiser la portée des propos de Sarkozy, avec en filigrane cette idée que le candidat de l’UMP est aux abois, sa fuite en avant ultra-droitière n’étant que gesticulation sans avenir.

            En ce qui concene Bayrou, j’ai évidemment apprécié qu’il parle comme il l’a fait. Mais il ne pouvait pas faire autrement, et la dérive extrémiste de Sarkozy lui a donné du grain à moudre pour rebondir dans une campagne où il restait scotché à moins de 15 %.

            Ce faisant, Bayrou s’est quasi définitivement coupé de la droite, en partie par dessein pour se mettre à l’unisson de ses électeurs, très largement antisarkozystes. Sera-t-il rallié par des caciques modérés de l’UMP ? Tout va se jouer dnas la quinzaine qui s’ouvre, mais si tel est le cas, il pourrait envisager sa présence au 2e tour.


            • Imhotep Imhotep 13 février 2012 11:22

              Si pour Hollande c’est une posture, ce n’est donc que du superficiel et un jeu de com. Du reste on vient de le voir avec Vals et la proposition de Bayrou pour les signatures pour Le Pen.

              En ce qui concerne Bayrou, depuis un mois tant le clan Hollande, que le clan Sarkozy que les journalistes disent que Bayrou virait à droite pour mordre sur son électorat. Ou même qu’il le ménageait. C’était factuellement faux. Il a toujours combattu la société proposé par sarkozy. Mais pour Hollande c’est son intérêt pour qu’il ne lui pique pas des voix de centre gauche et parce qu’il sait qu’au second tour il serait battu et pour Sarkozy également car si Bayrou est présent au second tour c’est qu’il est éliminé au premier. Pour les journalistes c’est qu’ils tordent toujours les faits pour que leur théorie soit la bonne. Ils veulent la bipolarisation à tout crin.

              Or et ceci est vérifiable, non seulement par les livres qu’a écrit Bayrou, mais aussi par ses déclarations antérieures.
              Il y a une autre preuve que les aveugles refusent de voir : Bayrou a organisé depuis de longs mois 4 forums : Produire Instruire, Solidarité et Construire. Les deux thèmes, Instruire et Solidarité sont des thèmes qui sont extrêmement éloignés de Sarkozy et de ce qu’il propose. On a dit du premier, Instruire, que Bayrou caressait les professeurs dans le sens du poil, et que ce discours était donc plutôt à gauche. Et dans le thème Solidarité il développe toute une thématique pour aider les plus faibles : chômeur, handicapés, personnes seules, étudiants sans ressources, minimum vieillesse. Rien que ces deux thèmes prouvent que la droitisation de Bayrou n’était qu’une vue de l’esprit, une construction politicienne des Hollande et Sarkozy et des journalistes.

            • Papybom Papybom 13 février 2012 18:39

              Bonsoir ami Fergus

              J’ai envoyé un article(en parodie) sur les 30 premiers jours du Président Mélenchon.

              Restons zen s’il passe en publication !(pas d’assurance sur ce point  !).

              Cordialement

               


            • volpa volpa 13 février 2012 11:21

              J’ai étendu Mélanchon que je critique par ailleurs et là il m’a plu.

              Faut dire les choses de temps à autre.


              • casp casp 13 février 2012 12:24

                Pour moi il n’y a que 3 choix en 2012 ;

                Celui du coeur pour Joly,
                celui de la justice pour Mélanchon.
                celui de la sagesse pour Bayrou,

                On verra au dernier moment, les 3 parlent juste, les 3 peuvent avoir des avis différents sans pour autant être faux.

                Joly représente le seul défi important, car à quoi bon se battre pour des salaires décent ou pour de l’humanisme si mes enfants ne peuvent plus être libre de vivre sur terre. Si leur survie dépend d’ersatz fabriqué par l’homme, pour purifier traité et organisé une survie denué de toute force sauvage et naturelle. Avec l’extinction de la vie dans les océans, et l’extinction de la biodiversité des sols, massacré par des milliers d’année de labour et d’apport de produit issue de la pétrochimie. C’est ce qui nous pend au nez. (le plus important de tous les combats, c’est défendre les rares paysans intelligents, faisant du bio, de l’agriculture sans labour, ou raisonné, et des gestions d’agroforesterie ou de permaculture. ) Deplus sur les autres points non relié à l’écologie, elle représente une certaine équité et bon sens.

                Mélanchon lui frappe là ou ça fait mal, il parle brut, et nous propose de changer la barque de direction. C’est attirant, sans doute irréaliste, mais ça ferait du bien à tous ces plouc endormi qui pense que le monde est figé et qu’on ne peux rien faire pour réduire le manque d’humanisme de notre société. Deplus il parle bien , sais écouter et débattre avec ses adversaires de façon républicaine.

                Bayrou ne nous propose aucun changement dans le fond.. Un simple statut quo ; mais avec un retour de l’humanisme comme ligne d’horizon, peux être est ce le plus sage pour affronter la tempête. Attendre que cela se tasse sans trop bouger et essayer de rester soudé. Mais est ce qu’écouter la voie de la vieillesse est forcément la bonne décision, pas forcément. Si hessel à raison de vouloir s’indigner, on vois bien que sa sagesse le fais se perdre lorsqu’il défend le PS plutôt que les mouvements issue des peuples.


                • casp casp 14 février 2012 12:57

                  Pour la France vous rigolez j’éspère ?
                  Le programme du FN est Ultra libérale, la conséquence réel des mesures qu’elle prônent sera donc d’enterrer encore plsu les petites gens et la classe moyenne.

                  Deplus ramener sur le devant de la scène en permanence des questions stupide du style l’immigration ou de problème de société sans importance réelle, montre le peu de raisonnement intellectuel qui se cache derrière.
                  C’est bien beau d’ennoncer de grande vérité et de se servir de bouc émissaire, à tous vas :
                  Au choix : les mondialistes, l’euro, les immigrés, les musulmans etc...

                  Mais c’est mieux de s’appuyer sur l’histoire et les faits pour comprendre le monde présent, comprendre sa complexité, et les multiples interactions entre les différents problèmes.

                  Croire que sortir de l’euro résoudrait le problème de la dette, ou croire que mettre les immigrés dehors résoudrait le problème de chômage, est digne d’un raisonnement de maternelle.

                  Donc OK rajoutons un quatrième choix :
                  Avant Eva Joly le choix de l’enfant et du cœur,
                  Rajoutons Marine LePen le choix du nouveau née et de la naïveté à l’état pur.


                • herve33 13 février 2012 12:53

                  Malheureusement , Bayrou est peut-etre sage par rapport aux autres politico-mafieux mais il ne remet pas en cause fondammentalement le système qui nous mène droit dans le mur . Il est entrain de baisser dans les sondages , tout simplement car il a annoncé une hausse de la TVA s’il était élu . Les français moyens et encore davantage les plus pauvres estiment comme les grecs en ce moment , qu’ils sont entrain de se faire piller par l’oligarchie financière et politique . Ce n’est plus une fracture sociale , c’est la guerre déclarée entre les 1% les plus riches et les 99 % du reste du peuple . Pour l’élite politico-financière , tout moyennement bon pour faire de l’argent et cette élite qui réformera car elle n’a aucun intérêt à ce que cela change . C’est le peuple qui mettra bientôt ces racailles politico-financière dehors comme les grecs vont bientôt le faire en ce moment .


                  • 100reproches 100reproches 13 février 2012 13:18

                    bonjour imhotep...

                    Tu peux ajouter sur le listing, la cout de la protection rapprochée de DJ Mosley qui mixe un peu partout dans le monde, ainsi que la statut de Nogent sur Marne et la fondation de carla Bruni Sarkozy contre le sida.

                    • Imhotep Imhotep 13 février 2012 14:55

                      Exact. Je le ferai.


                    • Voltaire Voltaire 13 février 2012 13:51

                      J’ai souvent été en désaccord avec les articles d’Imothep, que je trouve parfois simplistes ou carricaturaux. Mais sur ce sujet, je ne peux que soutenir totalement son pont de vue.

                      Les déclarations du chef de l’Etat ont créé une réelle fracture par rapport à la vision républicaine de François Bayrou. Il s’agt effectivement d’un tournant majeur, dans la mesure où le chef de l’Etat a choisi d’’inscrire sa candidature dans une démarche populiste, présentant à la vindicte populaire une série de boucs-émissaires, plutôt que dans la tradition plus classiquement conservatrice de la droite Française, de défense de valeurs et de rigueur économique.

                      Face à cette position, François Bayrou ne pouvait rester sans réaction, dans la mesure où sa vision sociétale est justement celle de rassembler les forces du pays pour lutter contre une situation compromise.

                      A juste titre, l’auteur indique qu’il ne s’agit pas là d’une simple réction d’opportunisme politique, mais quelque chose de bien plus profond : Bayrou vient de retrouver le Sarkozy qu’il avait dénoncé dans son livre abus de pouvoirs, avec en plus une nouvelle coloration « cousue de fils bruns » comme la nomme Alain Madelin.

                      Il sera intéressant de voir quelles seront les réaction des responsables de la droite modérée face à ce positionnement très conflictuel. François Bayrou, en se démarquant de façon incontestable de cette attitude, aura au moins gagné en respect, sinon en voix, cette partie de l’électorat pour laquelle l’électoralisme ne peut justifier toutes les dérives.


                      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 13 février 2012 14:36

                        Sarkozy ferait mieux de s’interroger sur la valeur de la parole donnée. La sienne notamment.


                        • Taverne Taverne 13 février 2012 16:56

                          De rupture en rupture, Sarkozy a rompu avec la droite. Il est maintenant à l’extrême-droite. C’est un homme de rupture et de violence qui répand rupture et violence autour de lui et dans le pays. Il est d’ailleurs constamment en rupture avec lui-même. Bayrou incarne au contraire la permanence, l’unité, l’entente, l’harmonie.


                          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 13 février 2012 22:02

                            Ce n’est pas un hasard si la Boutin de la République (anti-contraception, anti-IVG, anti-pédés, anti-musique de jeunes, anti-tout) et pro-papiste vient de se rallier à lui. Il ne manque plus à Sarkozy que le ralliement des évêques lefebvristes excommuniés par Jean-Paul II et le cirque UMP pourra donner sa première représentation à Vichy.


                          • arobase 13 février 2012 22:17

                            vive bayrou, vive hollande, vive lepen, vive sarkosy, vive mélenchon......


                            nous sommes entrés dans kl’ère des idoles. on adhère à l’idole dont on accepte tout, ne critique rien, prêts à mordre celui qui se dit contre .....

                            et les idées ?, et les projets ? ça compte pour du beurre.

                             plutôt aller vers les moins pires, analiser leurs projets, les amender, les discuter, 
                            puis à l’unisson avec tous ceux qui ne demandent qu’à bien vivre de leur travail, c’est à dire le peuple, tout le peuple, les encadrer, les contrôler et exiger que soit appliquée la politique sociale et humaniste nécessaire.

                            curieux que les gens qui partagent le même destin, qui ont les mêmes envies et les mêmes besoins ne soient capables que de se déchirer au lieu de s’unir, chacun défendant son propre veau d’or !!

                            bannissez les messies de tout ordre, qui se contentent d’enfourcher les idées qui restent disponibles sur le « marché des tendances » et d’en faire leur crédo !

                            aucune confiance !! faisons comme les patrons qui ne font confiance à aucun de leurs salariés. ils payent d’autres salariés pour les encadrer , les surveiller.
                            encadrons et surveillons les politiques que nous payons pour faire un travail.

                            c’est comme les énarques , 10% seront politiciens : j’observe : que reste t-il de disponible en politique ? à gauche c’est saturé, au centre, plus de place, à droite...hum .... tiens, il y a une opportunité chez les vert ! je deviens vert ! voilà comment ça fonctionne !

                            au diable les messies..au diable les godillots, les idolâtres !
                            « .vive dupont, vive durant... » niaiseries. les messies se foutent de nous. on les nourrit, alors c’est à nous d’mposer , pas de subir et leur lécher les bottes, en bons laquais. !

                            • Marianne Marianne 14 février 2012 12:36

                              J’ai aussi publié un billet sur le même thème suite à l’intervention de François Bayrou : « La présidentielle 2012 se fera-t-elle sur les valeurs ? » :
                              http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-campagne-presidentielle-2012-se-110168

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