Vendée : le génocide républicain
On connaît la célèbre expression de Clemenceau à propos de la Révolution française : « … un bloc dont on ne peut rien distraire. » A laquelle a répondu Herriot : « La Révolution n’est pas un bloc. Elle comprend de l’excellent et du détestable. »
Peut-on, en effet, qualifier d’ « excellent » cette radicalisation de la Révolution qui débuta avec les massacres de Septembre 1792 et culmina avec la grande Terreur qui vit l’éradication systématique des opposants, la mise au pas exterminatrice de la Vendée et l’instauration d’un gouvernement dictatorial, prélude des terreurs totalitaires de l’hitlérisme et du léninisme.
Les origines de la guerre de Vendée
Le 12 juillet 1790, l’Assemblée constituante adopte la constitution civile du clergé, véritable manifeste contre la liberté de conscience. Désormais, les prêtres doivent prêter serment à la constitution. Ceux qui refusent sont déclarés « réfractaires » et pourchassés en tant que hors-la-loi. Les Vendéens, profondément attachés à leur clergé, considèrent les « jureurs » comme des traîtres. A compter de novembre 1793, le culte chrétien est interdit pour faire place à celui de la Raison.
Mais la goutte d’eau qui va faire déborder le vase, c’est la décision de la Convention du 24 février 1793 de décréter une levée en masse de 300 000 hommes. Les paysans vendéens attachés à leurs campagnes vont très vite s’insurger contre cette conscription par des insurrections dans toute la « Vendée militaire ».
Les crimes de guerre
Avant d’évoquer un possible génocide, parlons d’abord des crimes de guerre, les plus nombreux. Il s’agit de massacres sans distinction opérés par le général Westermann, « le boucher de la Vendée », qui écrira au Comité de salut public cette lettre : « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. [...]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui au moins pour celles-là n'enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé »[]
Citons aussi les fusillades et les noyades de Carrier à Nantes, les premiers noyés en Loire étant les prêtres réfractaires. On évalue les victimes à environ 4000.
N’oublions pas le triste souvenir des colonnes infernales du général Turreau début 1794 afin de traquer les « brigands » et détruire leurs biens. Ses instructions sont sans équivoque : « Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. » Le bilan humain est de 20 000 à 40 000 morts.
Par le massacre des Lucs-sur-Boulogne du 28 février 1794, la Vendée connaît son Oradour-sur-Glane. Des femmes, des enfants et des vieillards sont massacrés dans l’église incendiée : 564 victimes dont 109 enfants de moins de 7 ans.
La politique d’extermination ou génocide
Pour l’historien Reynald Secher, auteur de l’ouvrage controversé Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé, ces massacres à grande échelle constitue sans conteste une politique d’extermination décidée par le Comité de salut public et édictée par la Convention.
La volonté exterminatrice des révolutionnaires s’exprimera sans ambages à plusieurs reprises durant la guerre de Vendée.
Le 26 juillet 1793, à la Convention, Barère déclare : « Détruisez la Vendée. Voilà le chancre qui dévore le cœur de la République. » Le 1er août, la Convention décrète l’anéantissement de la Vendée par le fer et le feu.
Par son décret du 1er octobre 1793, la Convention proclame : « Soldats de la liberté : Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre ; le salut de la patrie l'exige, l'impatience du peuple français le commande, son courage doit l'accomplir. »
En décembre 1793, après la Virée de Galerne qui mènera les insurgés à Granville, Billaud-Varenne écrit : « Frappez sans relâche jusqu’à ce que cette race impure soit anéantie. »
Lazare Carnot qui est accusé d’avoir participé à l’élaboration des décrets des 1er août et 1er octobre 1793 en tant que membre du Comité écrit le 8 février 1794 au général Turreau : « Extermine les brigands jusqu'au dernier, voilà ton devoir. »
Ce dernier se plaignait de ne pas recevoir d’instructions écrites : « Mon intention est bien de tout incendier, de ne réserver que les points nécessaires à établir les cantonnements propres à l'anéantissement des rebelles ; mais cette grande mesure doit être prescrite par vous […] Vous devez également prononcer d'avance sur le sort des femmes et enfants que je rencontrerai dans ce pays révolté. S'il faut les passer tous au fil de l'épée, je ne puis exécuter une pareille mesure sans un arrêté qui mette à couvert ma responsabilité. » (19 janvier 1794)
En 1794, Gracchus Babeuf publie une brochure Du Système de dépopulation, ou la Vie et les crimes de Carrier. Le terme de génocide n’existant pas encore, Babeuf utilise celui de dépopulation pour définir l’extermination de masse d’une population en tant que telle. Il parle aussi de plan « populicide ».
Stéphane Courtois dans Le Livre noir du communisme cite Lénine qui a comparé « les Cosaques à la Vendée pendant la Révolution française et les a soumis avec plaisir à un programme que Gracchus Babeuf, l'"inventeur" du Communisme moderne, a qualifié en 1795 de "populicide »
Au-delà des crimes de guerre qui furent légion lors de ce conflit civil, on peut s’interroger à juste titre sur la possible qualification de génocide défini comme « l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ».
68 réactions à cet article
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L’auteur semble oublier que la France était en guerre et que la levée en masse n’était que la réponse aux près de 400.000 hommes de la coalition royaliste. Et ce sont ces mêmes royalistes qui ont poussé devant eux leurs anciens serfs vers la mort pour créer un second front à l’ouest pour reprendre le pouvoir et leurs privilèges.
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@Laulau
...avec l’aide et la bénédiction de l’église. -
@Pere Plexe
Et de l’Angleterre . -
@Laulau
l’auteur est un traitre vendéen... le vendéisme a été remis à la mode par les milieux impérialistes pour détruire la mémoire française et la grande victoire de Valmy... Les vendéens étaient une clique de traitres minoritaires qui voulait faire débarquer sur la Terre de France les armées ennemies anglaises, afin de venir faire un génocide à Paris et partout en France... ils ont eu ce qu’ils méritaient.D’ailleurs, les « vendéens » n’étaient que les pauvres descendants fanatisés de la re-christianisation forcée orchestrée sous Louis XIV, suite aux révoltes bretonnes des années 1670... matées dans le sang par l’armée royale de Coligny (pour Dieu et le Roi)... on installa des prêtres fondamentalistes qui encadrèrent la population... ce qui provoca cette chose insensée, que la Vendée fut la seule région de France à refuser la Révolution...Il suffit d’aller dans les profondeurs du Pays français, pour voir dans de nombreux villages les églises marquées à la devise de la République... Les vendéistes ne se sont donc jamais demandés pourquoi ils étaient minoritaires, et que tout le reste du peuple français voulait la révolution ? Ils prétendaient imposer au nom de quelle légitimité leur avis minoritaire aux autres français ? En faisant débarquer des armées ennemies ? Pffff... des traires et des collabos... pas de quoi être fier. -
@Laulau
Effectivement, la tentative de débarquement de la noblesse à Quiberon, amenée par les anglais montre bien que la révolution était en péril, à l’heure où les différents empires se ruaient à l’assaut de la France !Pour autant, les exactions militaires sont totalement disproportionnés ; Des crimes de guerre sans noms, avec les ces tristes péniches à pont ouvrant, précipitant dans la Loire des milliers de vendéens, ou de suspects, liés deux par deux, et qu’on nommait « les mariés de la république ». Il n’y eut guère que la révolution russe pour faire tant d’excès dans l’horreur. J’oubliais c’est vrai la guerre d’Espagne, et les massacres, dont les nationalistes franquistes furent les plus coupables. Je crois que le nom des bouchers est encore inscrits sur l’arc de triomphe...Je dis cela car je me souviens avoir vu une émission sur le japon, où les journalistes étaient surpris de constater l’amnésie d’un peuple, et le nom des bouchers de Nankin pas encore effacés des monuments officiels.On peut évoquer aussi le sort de l’Arménie, dont la mémoire est toujours borgne, et ce n’est pas Erdogan qui va faire oeuvre d’historien. Toujours les mêmes victimes civiles,les mêmes soudards...On pourra conjoncturer à l’infini sur le sens de l’histoire, et la façon dont a de la présenter, en faits plus ou moins exacts, ou d’en faire une storrytelling en gommant tout ce qui fâche. Le sort des cathares par exemple....L’histoire de la Bretagne, intégrée à l’état français portera longtemps en elle, et porte toujours une déconsidération séculaire. Une péninsule repeuplée au sixième siècle par une immigration venue d’Angleterre, et que les bouquins d’histoire n’évoque pas. De même que bien d’autres histoires dites « régionales », semblant aussi anecdotiques que l’histoire africaine, vue de france -
@velosolex
Pour autant, les exactions militaires sont totalement disproportionnés ;C’est vrai mais, contrairement à ce qui est souvent dit, elles furent le fait de « thermidoriens » qui par peur d’être condamnés pour leurs exactions par les dirigeants montagnards fomentèrent le complot contre Saint Just et Robespierre.
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Oui notre république c’est crée dans le sang de son propre peuple et de ses propres enfants.
Ah la bêtise humaine n’as de limite que la désinformation du peuple par ceux qui ont pour mission de les informer et de les instruire.-
@Ruut « Oui notre république c’est crée dans le sang de son propre peuple et de ses propres enfants. »
L’extermination des vendéens a bien été programmée, les historiens ont depuis longtemps étayé cela par des faits, des textes, des ordres, des témoignages de généraux, de capitaines, de soldats, de paysans, de prêtres. etc...
Je vous invite à lire le livre très bien documenté de Reynald Secher sur le sujet :« Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité », ou le « roman de Charette » de Philippe de Villiers, qui comprend en annexe des fac-similés historiques des ordres d’extermination de la population civile.La Vendée catholique résistant à la révolution, ses habitants, femmes, enfants, vieillards, civils, ne sont plus considérés selon les critères des droits de l’homme comme des être humains, mais comme des brigands, et doivent être exterminés. Des armées ont été envoyées dans les villages pour tout brûler et ne plus laisser aucune trace vivante.
Ce génocide a fait près de deux cents mille morts.Avec la création des « colonnes infernales », des centaines de villages sont brûlés, détruits, avec assassinat systématique de la population, empoisonnement de sources d’eau, scène atroce où des femmes sont réunies, violées, puis brûlées ou fusillées, tanneries de peaux humaines fabriquées à Étampes, Meudon, Pont-de-Cé, etc...
A Clisson, le 5 avril 1794, des soldats du général Crouzat brûlent 150 femmes pour en extraire de la graisse : « Nous faisions des trous de terre, témoigne l’un d’eux, pour placer des chaudières afin de recevoir ce qui tombait ; nous avions mis des barres de fer dessus et placé les femmes dessus, (...) puis au-dessus encore était le feu (...). Deux de mes camarades étaient avec moi pour cette affaire. J’en envoyai 10 barils à Nantes. C’était comme de la graisse de momie : elle servait pour les hôpitaux ».
« J’ai égaillé les Vendéens de bonne manière...Plus de cinq cents, tant hommes que femmes ont été tués...J’ai fait fureter les genêts, les fossés, les haies et les bois ; c’est là qu’on les trouvait blottis. Tout a été passé par le fer car j’avais défendu qu’en les trouvant ainsi, on consommât des munitions. À mon arrivée à la Verrie, j’ai fait passer au fil de la baïonnette tout ce que j’ai trouvé. »
extrait du rapport du général Jean Baptiste Huché au général Turreau du 27 février 1794« Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort.
Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises, seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec femmes, filles et enfants...Les personnes suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, bourgs, genêts et tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. »
Instructions du général Turreau à ses lieutenants - 17 février 1794Regardez au moins cette vidéo sur le génocide vendéen. À partir de 05:45, quelques documents d’archives historiques d’ordre d’extermination de la population civile vendéenne.
Extraits :
« Le Comité de Salut Public a arrêté que les brigands doivent disparaître en peu de temps, non seulement de la Vendée, mais de toute la surface de la république. »« Il n’y a plus de Vendée elle est morte avec notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes, qui au moins, pour celles là, n’enfanteront plus de brigands. »
[...]
« J’ai tout exterminé...nous ne faisons pas de prisonniers car il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire. »
Rapport du général français républicain F.J. Westermann -
@Ruut
vous avez réfléchi une seconde à qui était l’armée républicaine ? Qui était l’armée de Valmy et de Fleurus ? C’était pas des français par hasard ? Alors arrêtez de raconter des inepties... si Révolution il y a eu, elle n’a put être que le fait du peuple français lui-même... c’est matériellement impossible autrement.Quant aux traitres qui collaboraient avec les armées de mercenaires et massacreurs étrangers au service des tyrans abjects, ils étaient une minorité... et malgré toutes leurs manoeuvres, ils furent vaincus... c’est plutôt sur les victimes républicaines et patriotes qu’il faut pleurer. -
@Jonas
la racaille vendéenne voulait priver la majorité du Peuple Français de sa révolution... et pour cela, ils ont collaborés avec les armées ennemies... leur objectif n’était pas précisément de venir servir la soupe populaire à Paris... mais d’y commettre un génocide... simplement, ils ont perdu...les vendéens n’étaient pas gentils... c’était des criminels illégitimes... mais ils ont simplement perdu... en attendant, ils ont créé une guerre civile, et provoqué inutilement la mort de courageux républicains. -
@Paul Leleu
la racaille vendéenne voulait priver la majorité du Peuple Français de sa révolution...Vous parlez comme un révolutionnaire bolchéviqueLa majorité du peuple français ne voulait pas de la révolution qui est né à Paris. La bourgeoisie parisienne à pris les rênes de cette révolution pour remplacer la noblesse et prendre le pouvoir.Comme il a fallu lever des troupes pour défendre les frontières avec la Prusse, on a préféré faire cela dans les campagnes reculées, plutôt que dans les grandes villes, car l’effet de se sacrifier pour la révolution aurait été néfaste à ce mouvement qui aurait inévitablement pris du plomb dans l’aile. Lorsqu’il s’agit de se sacrifier, le français aime bien être le dernier.Dans des campagnes reculées où l’homme de la famille fait tourner la ferme et vivre sa famille je vous laisse imaginer l’effet néfaste de la conscription. Alors il faut faire un exemple et la Vendée fut choisit pour cela.La définition d’un « génocide » est un crime de masse que l’on n’oublie pas. En ce sens, ce qui sait passé en Vendée est bien un génocide et il n’y a pas de quoi en être fier -
@Paul Leleu « la racaille vendéenne voulait priver la majorité du Peuple Français de sa révolution... »
La très grande majorité de la population française ne voulait pas de la révolution.
Elle a d’ailleurs été un fiasco complet, provoquant une guerre civile monstrueuse, ainsi qu’une guerre destructrice contre toute l’Europe pendant 15 ans. -
Encore des promesses de la perfide Albion, bien implantée dans la région.
La Révolution et l’Empire ont échoué en ce sens de n’avoir pu détruire radicalement la puissance britannique....mais on me souffle à l’oreille que non, il n’en n’était pas question, merci frère maçon.-
@Montdragon
les traitres vendéens minoritaires, s’étaient alliés à la perfide Albion, pour faire débarquer les armées de mercenaires anglais sur la Terre de France... mais ils ont échoué, grâce aux millions de volontaires républicains accourus de tout le Pays de France, pour défaire les traitres et les coalisés. -
Merci Clairvaux pour cet article.
C’est une période peu glorieuse de notre histoire que beaucoup voudraient cacher.
J’ai lu ‘’Vendée : du génocide au mémoricide’’, vous enfaites un très bon résumé.
Mais pour certains ce n’est là qu’un détail de lhistoire…..
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@l’alsacien : "C’est une période peu glorieuse de notre histoire que beaucoup voudraient cacher."
ah ... c’est pas ça que la France fête en grande fanfare tous les ans le 14 juillet ?
L’étendard sanglant est levé [...]
Égorger vos fils, vos compagnes [...]
Qu’un sang impur abreuve nos sillons [...]
la terreur, la mort et les massacres, de femmes et enfants, sont encore aujourd’hui revendiqués et chantés ! Non ce n’est pas caché, au contraire, celui qui refuse de chanter cette horreur devant des stades remplis de milliers de personnes est cloué au pilori. Imaginez-vous des Allemands chanter la gloire de Hitler ? -
@l’alsacien
la victoire contre la Vendée équivaut à la vitoire à Valmy contre les massacreurs coalisés... ce fut une grande page de notre histoire, au contraire... les millions de courageux volontaires républicains, accourus de tout le pays, ont mis fin à la sédition minoritaire vendéenne qui voulait faire débarquer les armées anglaises en France... gloire aux héros...demandez vous simplement ce que les royalistes auraient fait à Paris et dans tout le pays, si ils avaient gagné... ça relativisera vos angoissses. Ce sont simplement des vaincus... pas des saints. -
Il n’y a pas eu de génocide en Vendée. Point barre.
On oublie un peu trop les méthodes royalistes antérieurement...
Ne mélangeons pas les époques, et ne voyons pas des Shoa partout....
Bha, les pov enfants brulés au phospore américain ou israelien, c’est quoi ?
De la petite monnaie ?
Bonne occasion de fermer sa grande gueule.-
@izarn
‘’Bonne occasion de fermer sa grande gueule.’’
C’est-à-dire la vôtre ?
‘’pov enfants brulés au phospore américain ou israelien’’
‘’Entièrement d’accord’’ mais ce n’est pas pour cela qu’il faut ignorer les autres.
‘’ Point barre’’ : là on voit votre ouverture d’esprit : ceux qui ne pensent pas comme vous sont des cons.
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@izarn
Les horreurs de la Terreur ne se retrouvent que dans les régimes totalitaires et pas à une si grande échelle dans la monarchie française, laquelle était absolue certes mais pas dictatoriale.
On regrettera malgré tout la révocation de l’Edit de Nantes qui fut une faute caractérisée de Louis XIV.
Mais au final, si on change de système politique, c’est pour l’amélioration des peuples.
Et après le tsarisme, la Russie connut les affres du léninisme et du stalinisme : bonjour le progrès !
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@izarn
On ne parlait pas de « génocide » parce que le mot n’existait pas, mais a l’époque on a inventé plein de mot mignon pour decrire le massacre comme « système de dépopulation » ou « populicide ».
On a bien voulu detruire totalement la Vendée et ses habitants, même les elus de la République locaux y sont passé, et lorsque l’on viole puis noye les jeunes filles en masse, qu’on embroche les nouveaux née sur les bayonettes, ce n’est plus faire la guerre, mais bien un tentative d’effacer une population, ce qui me semble bien correspondre au terme de génocide.
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@CLAIRVAUX
Surtout la terreur et le massacre de Vendée sont les modèles des grands massacres du 20e siècle. A l’étranger des universitaires appelent même cette période « l’invention du génocide ».
Je trouve assez étrange que l’on continue en France d’éviter de parler de ces moments douloureux et de leurs conséquences comme si l’on devrait en avoir honte ou avoir peur que la Republique s’écroule.. surtout qu’au final a part éviter de froisser quelques endoctrines d’extreme gauche acorateur de Robespierre ça ne fait qu’alimenter la paranoïa de quelques complotistes anti-maçonnique ou autres groupuscules royalistes d’extrême droite qui ne me semblent pas vraiment mettre en danger la survie de la République française..
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@CLAIRVAUX
Mais la terreur n’est pas née ex nihilo .
Comme le rappelle un intervenant tous les empires européens , y compris l’Angleterre qui complotait et finançait en permanence , vers 1792/93 se dressaient à ses frontières contre la nation française, avec le concours des immigrés « blancs » .
La monarchie était en lien direct avec ces armées au delà du Rhin.
La fuite du Roi et de sa famille stoppée à Varennes est bien l’épisode marquant de sa duplicité puisque la famille royale tentait de rejoindre ces aristocrates , ces armées (Autriche Hongrie) contre révolutionnaires .
C’est d’autant plus incompréhensible que pendant longtemps la population de France déclarait aimer son roi mais lui demandait un aménagement , une constitution que l’aristocratie refusait de crainte d’y perdre ses privilèges .
Malgré un état ruiné .
Il y eut des affrontements , des batailles , et la révolution a failli se faire écraser , jusqu’à la proclamation de la patrie en danger et l’organisation de troupes pouvant les contrebattre(Carnot)
La est le début de la terreur .
La chouannerie était aussi une menace contre la révolution .
Quant à la terreur , il y eut certes une terreur révolutionnaire , contre les réactionnaires partisans de l’ancien régime , mais il y eut aussi des « terreurs blanches » tout autant dégueulasses .
Mon propose n’est pas de nier les atrocités de la guerre de Vendée , mais ces atrocités étaient largement partagées . -
@CLAIRVAUX
la Vendée fut une guerre civile... voulue par les vendéens eux-mêmes (fanatisés par des prêtres idéologues, bien éloignés des conceptions de la plupart des prêtres populaires du reste du pays)... ils ont perdu... Tant mieux... ils ont provoqué inutilement la mort de nombreux français venus les combattre les armes à la main.Quant à la racaille russe blanche, bon débarras... Que faites-vous d’ailleurs des millons de morts et disparus (chiffres ONU) en ex-URSS dans les années 1990, du fait de l’arrivée de la « liberté » ? Rien... vous n’en avez rien à foutre... votre posture humaniste est à géométrie variable. -
@Paul Leleu
Millions de morts dans les années 90 en Russie ? Et ceux des 70 ans qui ont précédé, vous avez quoi à dire dessus ?« Quant à la racaille russe blanche, bon débarras »Ca on sent bien qu’un bon massacre de ceux qui ne pensent pas comme vous ne vous dérange pas des masses. -
@Julien30
on a largement parlé des millions de morts des 70 années... je suis curieux de connaitre votre avis (et celui des penseurs officiels) sur ceux des années 1990.... j’attends tranquillement. -
@izarn
« Bonne occasion de fermer sa grande gueule. » Exactement ce que vous devriez faire. Se le ramener quand on se pas de quoi on parle est d’une absurdité sans nom. -
Guerre de Vendée : « Il n’est pas possible de parler de ’génocide’ »
L’Obs : Patrick Buisson publie un livre intitulé "La Grande histoire des guerres de Vendée". Un choix étonnant ?
Jean-Clément Martin : Non. Que Patrick Buisson, dont on connaît les orientations politiques, s’intéresse à la guerre de Vendée n’a rien d’étonnant. Cela s’inscrit dans une logique personnelle et collective ainsi que, pour dire les choses clairement, dans une logique politique nationale.
Il se trouve que ce livre aborde un sujet sur lequel je travaille depuis plus de 30 ans. Et la guerre de Vendée est certainement l’un des sujets les plus sensibles de notre histoire nationale. Elle représente un traumatisme historique dont nous n’avons pas fait notre deuil. Bref, le débat n’est pas clos. Et tant qu’il ne sera pas réglé de manière consensuelle, il reviendra sans cesse nous interpeller. La communauté des historiens et des intellectuels n’a pas encore fait le travail nécessaire pour envisager ce sujet hors du politique.
L’Obs : Patrick Buisson rouvre un débat historique en employant le mot « génocide » pour qualifier les massacres en Vendée. Quel est votre point de vue d’historien sur l’utilisation de ce « mot » ?
Jean-Clément Martin : Je ne dirais rien sur l’emploi du mot étant hostile à toute idée de censure et à toute forme d’histoire officielle. Cela étant dit, je suis en total désaccord avec ce qu’écrit Patrick Buisson. Cela fait 31 ans que Philippe de Villiers et son entourage parlent de « génocide » et 31 ans que je dis qu’il n’est pas possible de parler de « génocide » en Vendée. Et je maintiens encore aujourd’hui, en 2017, qu’il y pas eu de lois dans le courant de la révolution qui permettent de fonder un tel jugement. Aucune loi n’a été prise visant à exterminer une population désignée comme « vendéenne ». Jamais.
Mais il y a tout de même d’ignobles massacres…
… que l’on peut rattacher aux décrets pris contre les « brigands de la Vendée » qu’il fallait exterminer. Mais outre que la formule, qui vient de la monarchie (le brigand étant celui qui se met hors-la-loi et qui peut donc être exécuté sans autre forme de procès), est reprise par la Révolution contre tous les contre-révolutionnaires, de toutes les régions (annonce qui n’a pas été suivie), la même Révolution crée une caisse de secours pour les « réfugiés de la Vendée », notamment femmes et enfants, se félicite que les républicains de Vendée approuvent la constitution de 1793 et veille à protéger leurs biens en ne les confondant pas avec ceux des contre-révolutionnaires dont la confiscation est décidée. La population de la Vendée (département ou région imprécise) n’est pas vouée à la destruction en tant que telle par la Convention.
Ne nous voilons pas la face pour autant : l’Etat, miné par des divisions internes, a laissé de véritables massacres se commettre par des troupes et des chefs laissés sans contrôle. Si bien qu’il y eut des crimes de guerre, ce qu’il faut établir. On peut estimer que cette guerre civile a entraîné autour de 200.000 morts. De là à dire que l’Etat a organisé un génocide, c’est autre chose.
Comment expliquez-vous alors ces oublis historiographiques de la part de Patrick Buisson ?
Patrick Buisson fait des choix qui donnent une signification purement idéologique à cette guerre, pour condamner toute la Révolution en bloc. Si c’est la réponse à une école historiographique qui préfère insister sur la grandeur de la Révolution, disons qu’on n’équilibre pas une erreur par une autre erreur. La dévastation de la Vendée, connue et débattue depuis 1794, n’a pas cessé d’être un objet de discussion dans l’historiographie nationale et un thème pour de nombreux tableaux et romans ! Il convient de la comprendre sans la lire au travers de filtres idéologiques (contre le totalitarisme par exemple).
En outre de manière générale, juger les événements historiques uniquement par des bilans humains conduit à une course aux victimes simpliste et régulièrement myope. Il convient de se demander pourquoi on oublie d’évoquer les atrocités inouïes commises au même moment à Saint-Domingue, et notamment les 20.000 morts lors de l’incendie de la ville de Cap Français en juillet 1793, où les millions de morts des guerres napoléoniennes.
Derrière ce débat autour des guerres de Vendée, il y a un débat plus large autour de la Révolution qui semble resurgir aujourd’hui…
Oui, il y a manifestement un regain d’intérêt pour la Révolution. Cela se voit par exemple dans le nombre d’ouvrages consacrés à Robespierre. Si ce renouveau peut permettre de sortir des « légendes » autour de la Révolution, contrairement à ce que fait Patrick Buisson, tant mieux.
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@BA
Vous citez Patrick Buisson, mais le terme de « génocide » est assumé par Reynald Secher, historien cité dans mon article, auteur d’une thèse de doctorat sur les guerres de Vendée supervisée par Pierre Chaunu. -
@BA
Quand on veut déconsidérer un débat, on cite toujours comme symbole de la thèse contestée un représentant « hors-la-loi » idéologiquement, ici Patrick Buisson estampillé extrême droite.
« Jean-Clément Martin : Non. Que Patrick Buisson, dont on connaît les orientations politiques, s’intéresse à la guerre de Vendée n’a rien d’étonnant. Cela s’inscrit dans une logique personnelle et collective ainsi que, pour dire les choses clairement, dans une logique politique nationale ».
Moi je cite Reynald Secher, spécialiste de la question, non estampillé, qui pour défendre un point de vue plus que louable, a mis sa carrière en péril, ce qui n’est sans doute pas le cas de J-C Martin.
Dans cette affaire, Secher est au génocide vendéen ce que Grenouilleau fut à la traite négrière.
Et Grenouilleau avait raison, bien sûr.
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@CLAIRVAUX
Les adversaires de la thèse du génocideDans le monde universitaireÀ l’opposé, la thèse du « génocide vendéen » a été rejetée par la plus grande partie du monde universitaire, qui la considère comme la manifestation d’un passé qui ne passe pas. -
@BA « Aucune loi n’a été prise visant à exterminer une population désignée comme « vendéenne ». Jamais »
De même, je ne crois pas qu’une loi ait institué l’extermination des juifs dans l’allemagne nazie.
Et aucun texte non plus ne parle de chambres à gaz homocide.
Qu’en déduire ?
Peut-on parler de génocide ?
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‘’Bonne occasion de fermer sa grande gueule.’’
C’est-à-dire la vôtre ?
‘’pov enfants brulés au phospore américain ou israelien’’
‘’Entièrement d’accord’’ mais ce n’est pas pour cela qu’il faut ignorer les autres.
‘’ Point barre’’ : là on voit votre ouverture d’esprit : ceux qui ne pensent pas comme vous sont des cons.
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Première leçon d’Histoire Revisitée :
La Révolution a eu lieu parce que le Monarque n’a pas voulu, jamais, faire donner la troupe..C’est tout, je vous laisse avec ça.
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@Montdragon
C’est plutôt une des raisons pour laquelle (peut être) la Révolution n’as pas été étouffé, la cause principale de la Révolution c’est avant tout la faim, quand le peuple en est a bouffer du pain fait avec de la farine mélangé avec de la sciure de bois..
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@Montdragon
c’est précisément parce que le tyran Louis Capet a fait venir des troupes de mercenaires allemands aux portes de Paris en juillet 1789, que le peuple français inquiet pour sa sécurité, est allé chercher des armes aux Invalides, et de la poudre à la Bastille...quant aux manoeuvres de trahison de Louis Capet, elles furtent largement établies lors du procès... et les traitres vendées, qui prenaient les armes dans le dos de leurs concitoyens, je ne vois pas en quoi ils sont un exemple... depuis quand les traitres minoritaires au service de l’étranger et de la tyranie sont des exemples ?Les vendéens, c’est juste des traitres qui ont perdu la propre guerre civile qu’ils ont déclenché... si ils avaient gagné, ils auraient massacré des montagnes de français sans états-d’âme... alors faut pas pousser. Moi, je pense plutôt à tous les courageux et courageuses volontaires républicains, accourus de tout le Pays de France, pour protéger Notre Révolution. -
@Paul Leleu
archi faux et vous le savez.....faire donner la troupe réellement et tout aurait été différent. -
@Montdragon
bah non... je le sais pas... c’est bien le problème... ça vous choque que des millions de français ont soutenu la Révolution et la destruction de la Royauté ? Que pensez-vous d’une minorité qui collabore avec les armées ennemies ? Que pensez-vous du crime de haute-trahison ?Mais si je vous suis, vous regrettez donc que Louis Capet (qui n’a été élu par personne) n’ait pas fait tirer sur les français, comme le fit le génocidaire Adolphe Thiers en 1871 ? -
@Paul Leleu
Ah Paul Leleu devrait s’appeler Paul Neuneu. Son idéologie le pousse à réinventer l’Histoire pour justifier ses croyances. Quelle tristesse.Partagez au moins l’adresse des profs de parti Communiste parce qu’ils font du bon travail d’endoctrinement.Quand vous arriverez à vous remettre dans le contexte de l’époque (je que je doute) vous serez déjà plus apte à parler d’Histoire.Quelques mots clés : le Roi était populaire, la Révolution était rejetée par 70% du peuple, la Convention a été votée et élue par 10% de la population et il manquait des députés, la notion de « patriote » était différente de celle d’aujourd’hui, ce sont les députes qui ont déclarés la guerre aux autres monarchies et non l’inverse, les peuples qui ne voulaient pas abandonner leurs traditions, leurs liberté et leurs droits et étaient considérés comme ennemi (elle est belle la fameuse liberté) etc etc.De manière objective, les Révolutionnaires étaient des tyrans qui ont fait du terrorisme d’Etat pour imposer par la terreur leur idéologie. Ceux qui ont résisté sont de véritables résistants et martyrs.Vous ne méritez pas qu’on vous insulte (car vous êtes fanatisé) mais venir déverser votre mépris sur la mémoire des innocents persécutés fait de vous un abruti indécent dépourvu de dignité. -
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nono le simplet 16 janvier 2018 04:58je suis surpris que personne, ni l’auteur, ni les commentateurs, parle du massacre de Machecoul
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@nono le simplet
le premier acte contre la république , c’ est vrai que c’ est avec ce massacre de « républicains » commis par les « brigands » que la guerre de vendée a commencer
si il n’ y avait pas eut ce massacre et les rapports sur le bilan du massacre et des atrocités commises par les « brigands » reçut par la convention et lut a la tribune
je pense pas que la réaction de la république aurait été aussi impitoyablemais a l’ époque on l’ oublie un peu ceux là , il y avait aussi Marat et les hébertistes et c’ était les plus extrémistes de la révolution , ils ont eut une très grosse influence a cette période
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Jusque dans les années 70, les petits français se sont tapé les légendes républicaines. UN exemple : le petit tambour ( qui n’était pas tambour...entre autre...°
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Bara
Ce qui est intéressant c’est :
1 Le mensonge éhonté créé de toute pièce pour laver le cerveau des gamins
2 Le précédent : avec Pavlik Morozov, les bolcheviques reprennent exactement le même schéma. ( notons que barra aussi est né dans un milieu privilégié, voir son parrain....d’une certaine manière, lui aussi dénonce sa propre famille).Si nous combattons les antisémites, les révisionnistes ici et maintenant, ce n’est pas parce qu’ils auraient des chambres à gaz cachées dans leurs jardins, mais parce que leurs idées même ne sont pas sans rapport avec elles.
Ce sont bien les idées terroristes, robespierriennes qui sont à l’origine des centaines de milliers de morts en Vendée puis ailleurs.
Mon ancêtre était élu. Plutôt « centriste » dirions nous. Quand Robespierre a voulu les arrêter, il a fait la loi des suspects. « Si on ne t’attrape pas, on prend ta famille à ta place ». Les adeptes vont nous expliquer que c’était la guerre et que la fin justifie les moyens. A voir...
Plus encore que la Vendée, on a un bon exemple de responsabilité collective, de négation de l’être humain, de paranoïa révolutionnaire. Complété par le décret de la Commune de Paris, « qui n’a rien fait pour la révolutions est contre elle », destinée à identifier les dits suspects, on voit bien en effet que la révolution française à secrété des fous furieux totalitaires, violemment hostiles à l’humanisme, doctrine d’environnement chrétien qui place l’homme au dessus des autres valeurs.
Les terroristes robespierristes, comme les autres socialismes nationaux ou internationaux, sont des fascistes, parce qu’ils placent des trucs abstrait au dessus des vies humaines. Parce que pour eux, l’homme est trop souvent l’œuf dont on fait les omelettes. Au fond, le nombre de leurs victimes à chaque fois, cela tient du « détail ».
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@eric
jusque dans les années 70, les petits français apprenaient encore l’Histoire de leurs Ancêtres, de leur Peuple et de leur Pays... depuis, ils apprennent l’idéologie et le révisionnisme collabo venu d’outre-atlantique...moi je pense aux millions de volontaires républicains, accourus de tout le Pays de France, pour défendre les armes à la main, Notre Révolution, contre les traitres, les séditieux, les collabos, les affairistes, et les mercenaires européens... la République a gagné, et ce fut une grande victoire...posez-vous simplement la question de savoir ce qu’auraient fait vos vendéens si ils avaient gagné... la même chose que les versaillais à Paris en 1871 ? -
@Paul Leleu
Il est en effet permis de rêver. La République de Ferry et Gambetta, De Zola et de Sand, approuva la remise en ordre raisonnable après la prise de pouvoir à Paris par des minorités factieuses contre le gouvernement légitiment élu de la France.
Le bilan est désormais connu. Pour la commune, entre 6 000 et 7 500 morts, dont environ 1 400 fusillés. Les Versaillais déplorent 877 tués, 6 454 blessés et 183 disparus dans les combats livrés du 3 avril au 28 mai.
On eut en conclure, que les soldats de la république tiraient mieux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)#Mobilisation_des_deux_campsMais là, on est dans du « à chaud ». L’ardeur des combats, tous ça...
A froid, il y a eu 93 condamnation à mort dont 23 exécutées réellement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur_(R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)
On est loin des 100 000 morts au bas mot et à tête reposée de la terreur. Les Vendéens auraient ils sauvé des vies ? Sans doute ! Du reste combien de fois ont ils refusé de tuer les blessés ou prisonniers républicains.Il y a eu 2,5 millions de recensés dans la garde nationale. Avec 15 sous de salaire par jour et une avance pour l’équipement, en période de crise économique, et qui plus est de révolution, c’est clair qu’on a du manquer de sou plus que de volontaires ; L’origine des assignats Peut être... A l’époque, on est pas loin du salaire d’un maçon de mémoire.
Jusqu’à la fin des années 70, on a eu des gouvernements de droite. Il est vrai qu’à partir de 81, l’histoire enseignée dans nos écoles par des enseignants massivement engagés à gauche, mais privé alors de tout contrôle politique non super idéologisé, est un peu partie en vrille...
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@eric
30 000 fusillés en une semaine à la fin de la commune... ce sont d’ailleurs les chiffres de la Mairie de Paris, que l’on ne peut pas soupçonner de gauchisme...ceci, sans compter la déportation de familles entières en Algérie, en Calédonnie et en Guyanne, où ils périrent encore par milliers...assumez les crimes de votre camp, au moins. D’ailleurs de nombreux soldats versaillais étaient recrutés en Bretagne... une vieille tradition de haine bretonne contre les humains français ? -
Fondamentalement, aucun changement radical de modèle social ne se fait sans violence.
Aucune révolution ne se fait sans massacre.Par nature, une révolution est l’imposition, par la force (sinon ce n’est pas une révolution mais une réforme) d’un changement sociétal majeur.Ce changement est toujours imposé par une frange plus ou moins majoritaire et plus ou moins opprimée (on ne fait pas de révolution si « tout va bien ») de la population à une frange plus ou moins minoritaire et plus ou moins privilégiée de la population qui, bien évidemment s’oppose à ce changement (sinon ce n’est pas une révolution mais une réforme).Donc par nature, une révolution est violente et déclenche des actions excessives et des exactions ... des deux bords.Est-ce qu’il y a eu « génocide » en Vendée ?Probablement, et alors ?Quand le Alliés ont bombardé Dresde, ils ont massacré des civils, hommes, femmes et enfants, indistinctement,Quand les Américains ont bombardé Hiroshima,Quand Adolphe Thiers à réprimé la Commune de Paris,...Il faut arrêter une bonne fois pour toute de croire au Père Noel :Aucune guerre n’est propre.Aucune révolution n’est pacifique.Le liberté ne s’accorde pas, elle se prend, par la force.Pour libérer un esclave, il faut tuer un maître.Alors oui la révolution a commis des massacres : quand un changement est nécessaire et que quelques privilégiés (et leurs serviteurs trop cons pour comprendre qu’ils sont exploités) interdisent ce changement pour préserver leur privilèges, il faut faire le ménage ...-
@eddofr
Vous pouvez rajouter les bombardements alliés en Normandie et dans la Manche.Notamment Saint-Lô, détruite à 95 %. -
@eddofr
Un vaste tissu d’ânerie qu’on a du vous apprendre à l’école après les années 70.
Vous confondez social et sociétal. En cela, vous reflétez parfaitement l’évolution Mitterrand des toutes les gauches depuis 1981.
La révolution sociale c’est que les français sont devenu majoritairement propriétaires de leurs logements et que sa surface par habitant s’est accrue d’un tiers par personne, pour une hausse de 5% de leurs revenus en charge locative. Un quart des gens n’avaient pas de sanitaires décents. 3% aujourd’hui.
Cela ça change vraiment la vie, c’est une vraie révolution. Sociale. Vous, c’est le mariage pour les tous. Les violences ont été limitées ( si on excepte les violences faites aux institutions bien sur). Le résulta social est nul). Cela ne concerne personne ( on est redescendu à 7000 par an, et compte tenu de la divortialité s très forte des homos hommes et encore plus des femmes, en stock, cela reste moins que marginal). -
nono le simplet 17 janvier 2018 13:13@eddofr
« La révolution n’est pas un dîner de gala ; elle ne se fait pas comme une œuvre littéraire, un dessin ou une broderie ; elle ne peut s’accomplir avec autant d’élégance, de tranquillité et de délicatesse, ou avec autant de douceur, d’amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d’âme. La révolution, c’est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre. » Mao TSé Toung -
@eric
Je ne vois absolument pas le rapport avec le « mariage pour tous » ...Vous êtes sur que c’est à moi que vous vouliez répondre ?La discussion portait sur la révolution française de 1789,Qui est bien une révolution d’ordre sociétal en ce qu’elle a bouleversé les valeurs et les institutions de la société française.Pour ce qui concerne votre exemple, l’accession à la propriété foncière, il s’agit d’une évolution et non d’une révolution.Une révolution est toujours, et par définition un renversement brusque, pour ne pas dire « brutal ». -
@eric
En lisant vos différents commentaires, je viens de réaliser.A vous lire, vous êtes probablement royaliste, ou en tout cas, très très « à droite », sans doute aussi un peu catholique traditionaliste.Du coup nous ne parlons pas du tout de la même chose.Moi, je tentais d’analyser objectivement les circonstances d’un épisode violent qui s’inscrit dans une des périodes de grand bouleversement de notre histoire : le massacre des Vendéens.A noter d’ailleurs, qu’en vertu de la non rétroactivité des lois et traités, ces massacre ne sauraient être considérés, ni comme des crimes de guerre, ni comme des crimes contre l’humanité, ces deux notions n’ayant pas encore, à l’époque, fait l’objet de traités internationaux ni d’inscription dans quelque loi que ce soit.Vous, pour votre part, vous considérez la révolution dans son ensemble et dans sa finalité comme quelque chose de fondamentalement mauvais.La fin étant mauvaise, les moyens le sont aussi, nécessairement.Il ne saurait donc pas y avoir débat, puisque nous ne parlons absolument pas de la même chose. -
Les adversaires de la thèse du génocide
Dans le monde universitaire
À l’opposé, la thèse du « génocide vendéen » a été rejetée par la plus grande partie du monde universitaire, qui la considère comme la manifestation d’un passé qui ne passe pas.
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Ce n’est pas nouveau mais c’est un bon rappel. Je me souviens du tollé qu’avait déclenché le bouquin de Sécher à sa sortie pourtant il était très solidement documenté, le fruit d’années de travail dans des archives. Bon, on trouvera toujours des gens qui trouveront que c’est très bien de massacrer les femmes et les enfants, mettre le feu à des églises etc, tant que l’on fait cela au nom de la République mais pourquoi les mêmes personnes vont se scandaliser à propos d’Oradour sur Glane ou autres. Il faut un peu de cohérence et ne pas choisir ses massacres.
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nono le simplet 17 janvier 2018 12:52@Bernard Mitjavile
sans vouloir excuser les colonnes infernales ou les noyades de Nantes, les chapelets de Machecoul ne sont pas des modèles de vertu et, de plus, antérieurs aux massacres faits par les républicains ... -
L’armée vendéenne a trahi la France, qui était en guerre contre le Royaume de Grande-Bretagne.
L’armée vendéenne a assiégé Granville pour s’emparer de son port, afin que les navires de guerre de la Royal Navy puissent faire débarquer les soldats anglais.
Heureusement, les Républicains ont résisté aux assauts de l’armée vendéenne lors du siège de Granville.
Lisez cet article :
Alors que les Vendéens venaient de prendre Fougères, deux émigrés débarqués de Jersey, Freslon de Saint-Aubin et Bertin, apportèrent un courrier caché dans un bâton creux aux généraux de l’armée catholique et royale. Ce courrier, écrit par le ministre écossais Henry Dundas, confirmait que le Royaume de Grande-Bretagne était prêt à venir en aide aux Vendéens à condition de prendre un port qui pourrait accueillir la Royal Navy.
Cependant un autre émissaire, envoyé depuis l’Angleterre par les Princes, devait débarquer de Jersey. Il s’agit de Louis de La Haye-Saint-Hilaire. Le message qu’il remet aux généraux de l’armée Catholique et Royale émane de Guy-Ambroise, marquis du Dresnay, colonel de cavalerie, émigré depuis 1791 à Jersey. Il annonce qu’une armée d’émigrés, qu’il a recrutée, est en poste, sous ses ordres à Jersey, mais que les Britanniques avaient refusé de les laisser débarquer pour venir les rejoindre, en exigeant qu’au préalable les vendéens occupent un port. Il doute des promesses des Anglais et met en garde les Vendéens.
Mais les généraux vendéens ne pouvaient rejeter l’aide britannique. Ils décidèrent d’abord de marcher sur Saint-Malo. Mais l’arrivée de deux nouveaux officiers au conseil vendéen changea ces plans.
Le premier était Charles Bougon-Langrais, ancien procureur-syndic du Calvados, ami de Charlotte Corday, républicain mais girondin, il avait participé aux insurrections fédéralistes. Capturé par les Vendéens, pris pour un espion il avait failli être fusillé mais avait été sauvé par le prince de Talmont qui lui accorda sa confiance.
Le second, D’Obenheim, officier du génie, également fédéraliste, il avait pris part à la défense de Fougères contre les Vendéens. Capturé, il avait été reconnu comme ancien camarade de collège par Bernard de Marigny qui s’en était porté garant.
Bougon conseilla aux Vendéens d’attaquer Cherbourg, la place n’était puissamment fortifiée que face à la mer et n’avait que peu de défenses pour contrer une attaque venant des terres, sa proposition fut appuyée par Talmont.
En revanche d’Obenheim proposa de marcher sur Granville, place qu’il connaissait parfaitement, ayant lui-même prit part à l’édification de ses défenses. La Rochejaquelein soutint ce projet. Finalement au terme d’un long débat le conseil adopta le plan de D’Obenheim.
Le 14 novembre 1793, les Vendéens commencèrent à assiéger Granville. A l’intérieur de la ville, les Républicains repoussèrent tous leurs assauts. Le 15 novembre 1793, les Vendéens comprirent que le siège avait échoué et qu’ils avaient perdu cette bataille décisive. Ils se replièrent vers le sud, vers la ville de Pontorson.
La colère des Vendéens était vive contre les Anglais qui n’avaient pas paru. Jersey était toute proche et les Vendéens pensaient que les Britanniques avaient dû entendre la canonnade. En fait il n’en était rien, à Jersey, la flotte britannique commandée par Francis Rawdon-Hastings, Lord Moira, se tenait prête à intervenir, mais mal renseignée elle ignorait totalement l’attaque des Vendéens sur Granville et ne devait l’apprendre qu’à la fin du mois de novembre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Granville
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@BA
Pareil en 1944 de nombreux résistant se dépensèrent pour aider les anglais leurs alliés ( américains, français libre, canadiens, neéo zélandais, etc...) à débarquer pour lutter contre le socialisme nationaliste. Cette fois là, cela a marché.
C’est assez logique ; Créateur du parlementarisme, les anglais ont toujours été très résistant au différentes formes de socialisme. Quand le travaillisme a failli dégénérer, les anglais ont su mettre au pouvoir Madame Maggie. Les syndicats, les plus à gauche du parti, tentèrent de cacher leur fric illégalement chez Kadhafi. Mais la dame de fer sue rétablir la légalité comme la république en 1871 en France. -
@eric
Grande différence entre l’année 1793 et l’année 1944 :
- En 1944, de nombreux résistants français aidaient les Anglais car les résistants français et les Anglais avaient un ennemi commun : l’Allemagne et les collabos qui avaient pris le parti de l’Allemagne. En 1944, l’Allemagne, c’était l’ennemi de la France : il fallait lui faire la guerre, et il fallait faire la guerre aux traîtres qui avaient pris le parti de l’ennemi. Conséquence : en 1944, les traîtres ont été exterminés : les historiens appellent cette extermination des traîtres « l’épuration ».
- En novembre 1793, les résistants qui étaient à l’intérieur de Granville résistaient aux traîtres qui avaient pris le parti de l’ennemi. En 1793, l’Angleterre, c’était l’ennemi de la France : il fallait lui faire la guerre, et il fallait faire la guerre aux traîtres qui avaient pris le parti de l’ennemi. Conséquence : en 1793, les traîtres ont été exterminés : c’est toujours la même extermination des traîtres, c’est toujours la même « épuration ».
L’Histoire est un éternel recommencement.
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Je rencontre au fil des lectures le nom de Philippe de Villiers.
Je subodore qu’il s’agit du Vicomte Le Jolis de Villiers de Saintignon, marié à Madame Dominique de Buor de Villeneuve et père de sept enfants dont certains… Je n’irai pas plus loin.
Donc cet homme aurait une opinion d’historien sur les Guerres de Vendée…
Me vient une folle envie de rire…
Vive la République !
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@bob de lyon
Un républicain exemplaire. Quand le pétainiste Mitterrand est élu, il démissionne de l’appareil d’État. IL DEMISSIONNE DE L’APPAREIL D’ETAT. Je le met deux fois en et en gras, parce qu’en 40 quand la chambre majoritaire front populaire choisit le chouchou de Léon Blum comme patron, il y aura en tout et pour tout 7000 fonctionnaire pour quitter leur poste plutôt de mauvais que de bon gré. Tous les profs syndiqués feront chanter « nous voilà... » aux enfants de France.
De Villiers a de qui tenir, son père était en effet, Officier, il sert notamment au 151e régiment d’infanterie sous le commandement de Jean de Lattre de Tassigny, alors colonel. Il est fait prisonnier au camp de Lübeck au début de la Seconde Guerre mondiale après avoir sauvé un officier juif1, mais réussit à s’évader. À la fin de la guerre, il est lieutenant et décoré de la Croix de guerre 1939-1945.
Il reçoit par la suite la croix du combattant volontaire, la médaille des évadés et la médaille de la Résistance2.
Pendant ce temps, le futur chef socialo est à Vichy, le futur patron des cocos chez messerschmidt, l’actuel caché à Moscou, le PC demande à la Kommandantur le droit de publier l’Huma tout en pourchassant les « ex coco » judéo étrangers qui refusent ce copinage
Quand aux égéries des Fifi, leurs modèles « existentiels » en quelque sorte, Sartre occupe le poste d’un prof juif viré pour religion et Simone signe une déclaration sur l’honneur affirmant qu’elle n’est ni franc-maçonne ni juive pour conserver le sien...
On doit au devoir de mémoire de rappeler qu’à gauche, la résistance fut l’exception et ne vint souvent qu’avec le temps. La collaboration fut la règle, comme le prouve les CV de pratiquement tous les dignitaires vichystes.
Si on devait compter sur les républicains auto proclamés pour sauver la république, nous serions encore dirigés par le généraux putschiste d’Alger ou les factieux fusilleurs de nonnes de 1871.
Vous, bob de lyon, votre père, il était où à l’époque ?
(je me permet de vous poser cette question inepte parce que vous invoquez les origines d’un type pour le juger, alors du coup, je m’intéresse...)
-
@eric
Le débat n’était-il pas la Guerre de Vendée, monsieur le Procureur ?
Vous, bob de lyon, votre père, il était où à l’époque ?
Mon père, chasseur alpin, classe à Chambéry, artillerie de montagne, chocs avec les Italiens, prisonnier puis démobilisé et collecteur d’infos pour la résistance.
- et ma mère ?
Fin 1943, ma maman qui m’avait mis au monde en juillet, hébergea un jeune couple de juifs polonais pendant quelques semaines dans son petit appartement de la Croix-Rousse à Lyon.
La femme installée dans un abri plus sûr, le mari s’engagea dans la résistance du côté de Montgriffon, dans l’Ain.
Ma maman n’a jamais considéré cela comme un acte de résistance mais comme un authentique devoir humanitaire. Je lui en suis reconnaissant...
et elle ne fut pas la seule.
- et le frère de ma mère – donc mon oncle – officier en second du maquis Boscodon dans les Hautes-Alpes. Deux ans de maquis et quelques embuscades pénibles.
- et du côte de mon épouse, c’est du même tonneau. Un cousin exécuté d’un coup de pistolet de la propre main de Barbie dans des représailles organisées contre le maquis de l’Ain (Nantua).
Quant à de Villiers je m’en tiens à ses hautes valeurs morales chrétiennes et antirépublicaines et ce qu’il en fait.
Un républicain exemplaire. dites-vous, je dirai plutôt un patriote exemplaire… ce qui est parfaitement louable mais un peu différent.
Les hommes de ma génération ont côtoyé des personnages d’une autre dimension, pour ce qui est de Miterrand et de Marchais… bof !
Par contre, je pourrais vous entretenir de gens que j’ai côtoyés - du Parti communiste à la droite, voire de la droite maurrassienne, tel de Villiers, notamment – qui furent exemplaires.
Ce que j’en est retenu c’est que lorsqu’ils se rencontraient l’échange sur cette période gommait les différences.
J’ai beaucoup appris...
Rompez, vous pouvez disposer !
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- Alain Peyrefitte : Cet état d’esprit n’existe pas chez nos partenaires. On dirait qu’ils appliquent le principe anglais : « Right or wrong, my country. »
- Général de Gaulle : Nos partenaires ont une certaine discipline nationale, même s’ils sont dans l’opposition. Sur un problème international, même s’ils sont en désaccord, ils font bloc. Cette débandade n’existe que chez les Français. Jamais un conservateur anglais ne dira du mal de son gouvernement travailliste à l’étranger, et réciproquement. Chez nous, ce n’est pas une manie, c’est un vice. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, le régime d’assemblée et le règne des partis, c’est impossible en France. On ne peut pas laisser gouverner les partis. Les partis sont anti-France, automatiquement.
- Alain Peyrefitte : C’est antérieur ! Condé [passé au service de l’Espagne en 1652], c’était avant les partis !
- Général de Gaulle : Bien sûr. Condé s’alliait avec l’étranger. La Ligue allait chercher les Espagnols. Les protestants allaient chercher l’Empire. Les Vendéens allaient chercher les Anglais. Et du temps de Vercingétorix, des tribus gauloises trahissaient déjà au profit de César. C’est un vice national. Il y a une rééducation à faire de la Nation. Seulement, comme la mauvaise éducation a pris des centaines d’années, la rééducation sera longue. »
Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome 2, Fayard, page 194.-
@BA
De Gaulle savait que les vendéens était des traitres. -
Toute révolution s’accompagne d’excès répressifs.
Cf. la révolution française, la révolution bolchevique, la révolution khmère rouge (liste non exhaustive, cela va de soi).
- La violence est parfois théorisée et proclamée comme un moyen incontournable pour faire prévaloir le changement.
- Elle est utilisée pour contrecarrer la réaction des ennemis déclarés, et des tenants de l’ordre précédent, ce qui peut aisément se concevoir.
- Elle est utilisée pour « prévenir » ou anticiper toute réaction (cela constitue en soi une dérive).
- Elle est utilisée pour affermir la prise de pouvoir. Mais le pouvoir, c’est bien connu, corrompt. Il arrive même à ceux qui se sont installés au pouvoir de « liquider » ceux de leurs compagnons restés fidèles aux idéaux initiaux alors qu’eux-mêmes les oublient, les dénaturent ou les transgressent (cf. la répression de la révolte des marins de Cronstadt ou l’envoi au goulag des révolutionnaires de la première heure).
- Elle est utilisée enfin pour jouir des délices du pouvoir en faisant perdurer un discours révolutionnaire qui se transforme vite en slogans creux, en « langue de bois », voire en mensonge permanent.
Mais à dire vrai, les « contre-révolutions » et les « contras » connaissent les mêmes excès et les mêmes dérives.
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@MAIBORODA
oui... par exemple, les centaines de milliers de civils passés au napalm au Cameroun par Messmer et De Gaulle, tout le monde s’en fout... personne n’en parle...Messmer avait ce mot touchant : « le napalm c’est pas important ».... -
Ce n’est pas la révolution qui cause l’extermination.
En fait, c’est la guerre qui cause l’extermination.
Chaque guerre se termine par des règlements de compte, par des massacres, par l’extermination des traîtres.
- En 1944, la France était en guerre contre l’Allemagne. En 1944, les résistants français aidaient les Anglais car les résistants français et les Anglais avaient un ennemi commun : l’Allemagne et les collabos qui avaient pris le parti de l’Allemagne. En 1944, l’Allemagne, c’était l’ennemi de la France : il fallait lui faire la guerre, et il fallait faire la guerre aux traîtres qui avaient pris le parti de l’ennemi.
Conséquence : en 1944, les traîtres ont été exterminés. En 1944, des milliers de collabos ont été exterminés. Les historiens appellent cette extermination des traîtres « l’épuration ».
- En 1793, la France était en guerre contre l’Angleterre. Le 14 novembre 1793, les combattants de l’armée vendéenne trahissent la France. Les combattants vendéens assiègent la ville de Granville pour livrer son port à la marine anglaise. Lors du siège de Granville, les résistants français qui étaient à l’intérieur de Granville ont résisté aux traîtres qui avaient pris le parti de l’Angleterre. En 1793, l’Angleterre, c’était l’ennemi de la France : il fallait lui faire la guerre, et il fallait faire la guerre aux traîtres qui avaient pris le parti de l’ennemi.
Conséquence : en 1793, les traîtres ont été exterminés. Les historiens appellent cette extermination des traîtres « les massacres de la guerre de Vendée », « les noyades de Nantes », etc.
- Quand la guerre se termine, c’est toujours la même histoire. C’est toujours la même extermination des traîtres. C’est toujours la même « épuration ».
L’Histoire est un éternel recommencement.
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Certains font semblant de ne pas comprendre qu’on ne parle pas ici de la guerre de Vendée, mais du génocide, considéré par beaucoup d’historien comme l’invention mème du genocide, celui qui inspira tous les massacres du 20e siècle. Rien ne le pardonnera, Robespierre et son gouvernement sont inexcusable. Ou alors pas la peine de venir comdamner la Shoa, ce n’est pas mieux.
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@Lugsama
C’est bien d’une guerre qu’il est question en Vendée : les massacres ne sont pas d’un seul camp et de vraies batailles ont lieu. Meme si par la suite la répression des vainqueurs fut terrible.Par ailleurs peu d’épisodes de l’histoire de France ont connu autant de manipulations, voir de mensonges, que cette guerre par des « historiens » plus attachés à la propagande qu’a la vérité.En faire la source qui « inspira tous les massacres du 20e siècle » en fait clairement partie !
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