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Accueil du site > Tribune Libre > Vichy, le retour

Vichy, le retour

La lecture de la lettre de Guy Môquet a mis toute la presse en émoi. C’est surprenant : au milieu de la campagne électorale présidentielle, l’allusion à la mémoire de Môquet n’avait pas fait autant de vagues. Revenons aujourd’hui sur cette période si vous le voulez bien.

Les semaines qui précédèrent un discours de Nicolas Sarkozy évoquant la mémoire du jeune résistant, ce fut la visite du plateau des Glières où Nicolas Sarkozy annonça "qu’il songeait à venir s’y recueillir tous les ans". Ce qui n’était pas déjà au goût de tout le monde. Des résistants l’avaient lors apostrophé, en évoquant une manipulation de l’Histoire."M. Sarkozy ne sert pas la mémoire des Glières et de la Résistance. M. Sarkozy se sert des Glières", ont entonné sur place ces résistants du cru, profondément outrés par cette récupération de dernière heure. "Nous lui contestons le droit de récupérer un symbole historique au service de son ambition personnelle, dans une mise en scène détestable à quelques heures du scrutin". "La mémoire des combattants des Glières appartient au peuple français. Les avancées politiques issues de ces sacrifices et des combats de toutes les Forces françaises de l’intérieur doivent être défendues. Le programme du Conseil national de la Résistance, unifiant les composantes combattantes, a permis des avancées sociales extraordinaires à la Libération. Nous, nous y souscrivons toujours". On ne peut être plus précis. Résultat, la première tentative sarkozienne d’annexer la mémoire de la Résistance, aux Glières, s’est soldée par un échec pour notre président actuel, qui a déjà dû oublier son lieu de "recueillement" favori.. Nous ne le verrons donc plus faire son Solutré sur le plateau où sont morts des hommes jeunes, combattant les Allemands... mais aussi l’implacable milice française. Car sur place, il n’y avait pas que des Allemands, mais bel et bien des Français... pires que les Allemands de la Gestapo. Le chef de la Résistance apprendra à ses dépens ce qu’il en coûte de tenter de négocier avec : alors qu’il est venu parlementer avec le commandant Lefèvre, de la milice, qu’il a encerclé avec ses maquisards, dans l’hôtel de France à Entremont, Tom Morel est tué. On rapporte ainsi sa mort : "Alors c’est la guerre ?", demande le lieutenant Morel. "Oui, c’est la guerre !", répond le commandant Lefèvre en dégainant son pistolet. Il tire. Le chef des Glières est tué d’une balle en plein coeur. Voilà comment la milice respectait ses engagements et l’honneur des autres.

Le 18 mars au Zénith, Nicolas Sarkozy, ou plutôt son porte-plume vichyste, M. Guiano, s’attaque à la mémoire de Guy Môquet, dont il fait l’éloge à plusieurs reprises par la suite lors de votre campagne électorale, célébration qui culminera à cette cérémonie d’investiture et cette larme écrasée furtivement. Une indécence extraordinaire, un pathos inutilement flagrant, rien d’autre : au regard de ce que a pu être dit aux Français dans les dernières semaines de la campagne, où resurgissent les vieux démons pétainistes (et les slogans qui vont avec "je ne vous mentirai pas", qui sonne bien faux le jour où l’on apprend que le divorce présidentiel avait été consigné en avril 2007 !). Ce n’était pas non plus à un président de se comporter de la sorte : la France et ses martyrs ne font pas partie d’un soap-opera télévisuel. La dignité et le respect des mémoires exige davantage de maintien et de contrôle des émotions. Mais ce n’est pas cela qui nous importune. Ce qui nous gêne, c’est l’effet masquant de cette cérémonie.

Car Guy Môquet, jeune militant communiste est mort fusillé sur ordre de Pierre Pucheu, le ministre de l’Intérieur du maréchal Pétain. Or ce même Pucheu, ancien Croix de Feu d’extrême droite, condamné à mort et fusillé en 1944 au Maroc, à la fin de la guerre, (car non grâcié par de Gaulle) a lui aussi écrit une lettre à sa famille. On aurait dû aussi la lire aux jeunes élèves : car Pucheu mourra à 45 ans, lui, sans avoir jamais rien renié du pétainisme qu’il avait servi avec tant de servilité. Lire la dernière lettre de Moquet dans les écoles était salutaire, certes, mais il conviendrait d’expliquer que les personnes qui l’ont arrêté étaient françaises, et que le régime qu’il combattait était celui de Pétain et de la collaboration. Or, c’est bien de cela dont le président et M. Guiano ne veulent parler : pour eux, parler de Vichy, c’est faire de la repentance : "Comment s’étonner que la mode exécrable de la repentance, en voulant faire expier aux Français les fautes supposées des générations passées, ressuscite des haines ancestrales que l’on croyait à tout jamais appartenir à l’Histoire et rouvre des blessures que le temps avait à peine commencé à fermer ?" Autant il est facile de chanter la gloire du jeune opposant à un régime, autant il est toujours impossible de parler de ce régime, et d’ évoquer ne serait-ce que son nom, aujourd’hui encore. Et rien ou presque sur les directives ministérielles sur la lecture du texte à propos de Pétain.

M. Guiano a voulu faire de Guy Môquet, en résumé, un exemple d’extraterrestre, ne luttant contre personne, ou vivant sur la même planète que celle du Petit Prince de Saint-Exupéry. Faut-il dire à la jeunesse que Pucheu, avant de devenir membre du PPF de Jacques Doriot, était un patron d’entreprise de droite connu, celui des établissements Japy, qui faisait déjà des machines à écrire à l’époque après avoir commencé au XIXe siècle par des montres ? Que son cheminement vers les idées extrêmes est tout aussi intéressant à comprendre que l’assassinat de Guy Môquet et de ses compagnons ? Qu’il avait rejoint le PPF car celui-ci était né avant tout en réaction contre les grandes grèves de 1936 qui avaient amené tant de choses aux ouvriers, notamment les 40 heures et les congés payés, entre autres ? Qu’il peut être considéré comme l’inventeur des CRS avec ces Groupes mobiles de réserve, chargés de pourchasser les "terroristes", à Paris comme aux Glières ? Car au final, Guy Moquet était bel et bien considéré comme un "terroriste" par les collaborateurs des nazis. Faut-il ou non apprendre aux élèves que le fascisme est aussi économique, en privilégiant les plus riches ? Et que les débuts du PPF regroupaient des gens issus de la gauche à l’extrême droite, avant de sombrer dans un fascisme de plus en plus sordide ? Que certains de ses discours étaient écrits par Drieu la Rochelle ? Bref, en résumé, devait-on expliquer une bonne fois pour toutes ce qui gêne tant M. Guiano dans ce régime de Vichy dont il juge inutile de parler ? Est-ce la propension au pouvoir personnel du maréchal ? Sa demande de pleins pouvoirs, étrangement, sonne comme un excellent résumé de la prose Guianoesque : il suffi d’y glisser un mot ici et là pour obtenir la plupart des grands discours de la campagne présidentielle !

C’eût été tout aussi pédagogique, cette explication, si le but réel que l’on recherche est d’éviter que ça se reproduise. Car de parler des victimes sans un seul mot à propos de leurs bourreaux, c’est laisser la porte ouverte à l’apparition plus tard d’autres nouveaux bourreaux. Tout cela me fait penser aux livres d’histoire des collèges dans les années 70-80 : au chapitre Seconde Guerre mondiale, c’était simple. On entrait en guerre en 40, on était occupé, il y avait la Résistance, les Américains débarquaient déjà et la guerre était finie, De Gaulle était sur les champs Elysées en 3 à 4 pages maximum. Rien sur Vichy et ses exactions. Rien sur la rafle du Veld’Hiv. Ou quand il y avait quelque chose sur ce sujet, c’étaient les Allemands seuls qui avaient scellés les wagons pour les camps contenant les vieillards, les femmes et les enfants. Et non pas la police française. Rien sur Pétain, rien sur Laval, rien sur Doriot et la LVF, encore moins bien entendu sur Papon, dont on ne découvrira l’existence et le passé de collaborateur que bien plus tard. A l’époque, le mot repentance n’existait pas non plus : on voudrait donc revenir... en 1970 ? Alors que Nicolas Sarkozy, alias Guiano, a dit clairement haïr Mai-68 ? C’est une démarche à sens unique, de l’Histoire revisitée par un esprit malade, malade des événements qui se sont produits depuis la guerre froide. On sait M. Guiano fervent admirateur de Napoléon et de l’empire : il n’est pas obligé de vouloir nous y faire retourner. Là où un peu plus loin, sous Vichy.

Un député UMP à dit à la radio le 10 mai dernier que "Nicolas fait don de sa personne pour redresser la nation". Le maréchal Pétain avait affirmé faire de même à la radio également (avoir fait "don de sa personne à la France"). Il avait aussi écrit à sa jeunesse "Seul le don de soi donne son sens à la vie individuelle en la rattachant à quelque chose qui la dépasse, qui l’élargit et la magnifie". Nicolas Sarkozy a dit la même chose le 20 avril 2007 au micro de M. Apathie : "C’est un don de soi d’être candidat à la présidence de la République ? L’élection présidentielle, c’est pas un hasard. La campagne présidentielle, c’est un don de soi".

Pétain avait également coupé la France en deux, écrit Marc-André Cotton. "D’un côté ceux qui s’en remettent - bon gré mal gré - à l’autoritarisme paternaliste de Pétain : pour eux, la République a dépassé les bornes (les quarante heures, les congés payés) et la punition n’était que prévisible. De l’autre, ceux qui se décident à combattre et se rallient peu à peu autour d’une autre figure paternelle : le général de Gaulle". Or, et on a pu le constater sur ce site, les descendants et héritiers véritables de de Gaulle ne se reconnaissent pas en Nicolas Sarkozy, héritier d’un parti cousin direct de celui créé par le général. En définitive, on constate aisément, à la lecture de ces lignes, pourquoi le pouvoir actuel souhaitait tant glorifier la Résistance auprès des écoliers comme de tous les Français : pour éviter de parler d’un régime qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui qui est en train de se mettre en place.


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70 réactions à cet article    


  • TSS 24 octobre 2007 13:27

    il y a quelques semaines, j’ai regardé un documentaire sur l’allemagne dans les années 30 quand un denommé Hitler faisait sa campagne !en gros« je vais redonner fierté à l’allemagne par le travail,le travail c’est l’avenir du pays » c’est assez surprenant...


    • morice morice 24 octobre 2007 13:37

      Non, tout est normal : on a même le même bruit de bottes qu’en 39, avec un président qui revient d’avoir serré la main à un autre, lui-même partisan de ratiboiser l’Iran, et un ministre des affaires étrangères qui lui emboîte le pas. Bientôt le retour des chemises brunes ? On attend les grands couturiers pour ça ?


    • Francis, agnotologue JL 24 octobre 2007 13:41

      Bravo. C’est le meilleur article que j’ai lu sur ce sujet ici.


      • Adama Adama 24 octobre 2007 15:40

        JL, vous plaisantez je suppose ! smiley


      • Francis, agnotologue JL 24 octobre 2007 18:37

        à ceux qui m’ont moinssé et aux ânes qui croient stupidement que je parlais au second degré : nous n’avons pas les mêmes valeurs : Je ne fais jamais de second degré sur les sujets graves, je trouve cela déplacé et stupide.


      • TSS 24 octobre 2007 13:49

        @morice

        je precise ma pensée !

        ce qui me surprend c’est la similitude des mots employés, le retour vers une periode, pas si lointaine ,qui pourtant etait honnie il y a encore quelques années (voir toutes les lois promulguées)et je suis persuadué que l’on nous prepare des lendemain qui dechantent selon le principe immuable de ceux qui nous dirigent:un bon conflit relance la production et fait taire les contestataires !!!


        • tvargentine.com lerma 24 octobre 2007 13:54

          Permettez moi cher collégue de ne pas être d’accord avec l’argumentation que vous développer et qui me semble une dérive aigue du TSS.

          Peut-il etre envisagé dans ce pays qu’un Président de droite ou de gauche,puisse rendre hommage à un homme ou un femme ,mort pour son pays sans se faire taxer de récupération ??????

          Il y a chez les tenant du TSS,une dérive sectaire dangeureuse.

          Il est sain ,dans un pays comme le notre de rendre un hommage à ce jeune homme ASSASSINE par les nazis !!!!

          Et il suffit de lire (ici même) des articles revisionnistes haineux contre ce jeune français assassiné par les nazis pour comprendre que le TSS est dangereux.

          Vous avez perdu votre esprit d’analyse et vous en oublié tout simplement d’accepter le suffrage universel !

          OUI LES FRANCAIS ONT ELU UN PRESIDENT LIBREMENT SUR UN PROGRAMME ELECTORAL

          NON SARKOZY ET PETAIN CE N’EST PAS PAREIL

          Quand à Mai 1968,c’est une époque qui correspondait à un environnement qui n’a rien à voir avec le notre aujourd’hui et la récupération qu’une minorité de gauchiste en ont fait pour mieux instrumentaliser l’histoire est à chier ! (désolé)

          Votre conclusion que nous lisons

          « pourquoi le pouvoir actuel souhaitait tant glorifier la Résistance auprès des écoliers comme de tous les Français : pour éviter de parler d’un régime qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui qui est en train de se mettre en place. »

          Nous aménes à vous demander de vous faire soigner rapidement sinon,soyez résistant,quittez la France et prenez l’exil à Londres ou vous organiserez la résistance face à Nicolas Sarkozy


          • morice morice 24 octobre 2007 14:08

            Messieurs, doit-on rappeler qu’Hitler a été élu déocratiquement, et que Pétain à obtenu les pleins pouvoirs par une assemblée ? DeGaulle, selon-vous, aurait donc dû se soumettre au régime du vieillard et ne pas... résister ? Il faut pouvoir admettre que l’élection découpe la France en deux : tout le monde sait, sauf vous semble-t-il, que ce sont les gens de plus de 65 ans qui ont fait basculer cette élection. Je n’ai pas encore 65 ans, je suis donc dans l’opposition... Dire de Guiano qu’il écrit comme les écrivaillons de Vichy, c’est une simple constatation lexicale. D’ailleurs, il emploie strictement les mêmes mots, ne vous en déplaise, et ressort les mêmes slogans. Quand à sa haine de mai 68... je ne suis pas le seul à penser que cet homme est dangereux : le premier à l’avoir dit, c’est... Edouard Balladur... (http://www.abetapolitique.fr/Guiano-no-no-et-no-01793.html).


          • morice morice 24 octobre 2007 14:13

            Merci Leila, je n’avais pas pensé à « l’ouverture » du Maréchal ! On peut écouter à nouveau le discours du Maréchal, qui lit un texte comme d’autres lisent du Guiano. On remarque le mot « émotion », et l’opprobe lancé sur ceux qui se « réfugient dans l’amertume »... c’est ici, à L’INA (http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&num_notice=5&total_notices=84&mc=Petain,%20Philippe).


          • Leila Leila 24 octobre 2007 14:01

            @morice

            La photo est bien choisie.

            Je suis trop jeune pour avoir connu la période Pétain. Mais mon professeur d’histoire, ancien résistant, nous en a parlé quand j’étais au lycée. C’est vrai que la période où nous entrons ressemble beaucoup à la période Pétain.

            Pétain est arrivé au pouvoir légalement, avec le vote d’une majorité de députés.

            Pétain était populiste, xénophobe, menteur, anticommuniste, revanchard et pas très intelligent.

            Pétain a ratissé large dans toute la classe politique. Le chef du Gouvernement, Pierre Laval, était un ancien premier ministre de la République, et Marcel Déat un ancien communiste.

            Pétain était l’allié des plus grosses fortunes de France.

            L’arme favorite de Pétain était la propagande et le culte de la personnalité.


            • claude claude 24 octobre 2007 20:54

              sans vouloir l’excuser, pétain était un homme du XIX° : il était né en 1856...

              déjà au début de la 1° guerre mondiale, il était proche de la retraite (il avait 58 ans).

              il fut éduqué par les dominicains, et partageait de fait, ce qui faisait le fond de l’opinion publique : catholicisme proche de l’intégrisme, conservatisme, xénophobie et antisémitisme modéré.

              il faut quand même l’artisan de la victoire de verdun, et c’est cette victoire qui fit que la majorité des français lui firent confiance.

              en 1940, il avait 84 ans...c’était un vieil homme engoncé dans ses certitudes archaïques avec une conception autoritaire de l’état.

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain

              http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=555
              http://www.hist-geo.com/Biographie/Petain.php


            • nessoux 24 octobre 2007 14:20

              @ Momo de Tourcoing

              Article d’une connerie hallucinante, nauséabond et le propos bien fielleux... on dirait du Bonnet (pas Dubonnet) c’est tout dire !


              • morice morice 24 octobre 2007 14:46

                Vu comme ça, je ne peux le prendre que comme un compliment, et invite illico tous les lecteurs à rejoindre le blog d’Olivier Bonnet, qui sait l’admiration que j’ai pour lui. http://olivierbonnet.canalblog.com/


                • Olivier 24 octobre 2007 14:48

                  Que de sectarisme ; Que de haine ; Que de fiel ; Que de rancœur ; Que de jalousie ; Que de bêtise... Que de refus du scrutin démocratique ;

                  Moi qui croyait la France peuplée de gens civilisés, il faut me résoudre à constater qu’il reste des exceptions...

                  Cet auteur se plait à se répandre dans la médiocrité, alors qu’il y reste !

                  Et l’auteur croit servir sa cause avec ce genre de prurit ! Mais qu’il continue donc sur cette même ligne d’excès fascisant... Sarkozy n’en demande pas tant... Avec une opposition de cet acabit, la gauche ne reviendra pas au pouvoir avant 20 ans au moins !

                  Article à vomir.


                  • morice morice 24 octobre 2007 15:01

                    Marrant comment les supporter sarkoziens ont l’insulte facile. On dirait Rachida Dati parlant à son cabinet.


                  • Olivier 24 octobre 2007 15:27

                    Risible...


                  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 24 octobre 2007 15:19

                    @ L’auteur

                    Lorsqu’il est question du porte-plume de monsieur Sarkozy, s’agit-il de monsieur Henri Guaino ? Dans votre texte, il est partout identifié : M. Guiano.

                    Merci de la précision.

                    Pierre R.


                    • Olivier 24 octobre 2007 15:31

                      C’est sûrement parce que la plume de cet auteur est enduite de guano ...


                    • morice morice 24 octobre 2007 15:37

                      Voila qui est fort joliment dit concernant la plume... de Guaino...


                    • morice morice 24 octobre 2007 15:45

                      Et aucun regret, Raymond : l’un des premiers à lire les pages du bouquin de Robert Paxton à ses élèves !


                    • Adama Adama 24 octobre 2007 15:38

                      Le plus triste dans cette histoire, c’est que sieur morice fut professeur d’histoire dans un collège durant 15 ans ! :-


                      • Servais-Jean 24 octobre 2007 16:06

                        J’espère que Sarkozy n’aura pas le culot de faire des Glières « sa Roche de Solutré » de Mitterand. Sa place n’est pas dans ces commémoration. C’est un peu comme si l’Algérie demandait à un Harki de présider leur fête de l’indépendance. Que Sarkozy se cantonne dans ce pour quoi il a été élu,qu’il ne s’occupe pas de notre histoire qu’il ne connais d’ailleurs pas.Il a son ami Guéno pour y suppléer mais aprés Dakar,il aurait dû se mettre à la retraite.

                        Vous n’avez pas compris pourquoi Sarkozy a choisi Guy Moquet ? C’est pourtant simple à comprendre lorqu’on sait que la Hongrie était pro-nazie depuis 1937, et qu’ils avaient des légions les « croix fléchées » fervents adeptes du nazisme :

                        C’est à l’arrivée en 44 de l’armée rouge donc des communistes que la famille Sarkozy est partie en traversant tranquillement l’Autriche puis l’Allemagne et aprés un petit tour en Algérie s’est retrouvée en France. C’est donc grâce aux communistes que le petit Nicolas est français, d’où Guy Moquet. Et vous pensiez que c’était pour la Résistance ?


                        • damocles damocles 24 octobre 2007 16:20

                          Ah là là, morice, j’espère au moins que cela soulage, d’en parler de la sorte... Mais vous savez, mai 2007, ce n’est qu’une défaite politique, point n’est besoin de reécrire fallacieusement l’histoire derrière pour tenter de changer la lecture du présent... vous ne faites que grandir Sarkozy en vous mesurant à lui sur la base d’arguments aussi peu recevables.

                          Ce qui est sûr, c’est qu’avec des gens comme vous pour lutter contre l’extrémisme, on n’est pas prêt d’en être débarrassé, pour peu que l’extrémisme puisse être défini comme se composant à la fois de haine et de mensonge.

                          Le point positif, c’est que face à de tels arguments, il est inutile d’argumenter. Pas de temps à perdre, pas d’adrénaline à gaspiller. Il suffit de se dire que décidemment, l’humanisme est une arnaque, quand on voit de quoi la raison humaine est capable... et de gentiment retourner à sa tâche. Cultiver son jardin, si vous préférez.

                          Bonne soirée.


                          • morice morice 24 octobre 2007 16:27

                            Euh, bonne bêche... Damoclès (dites-moi, un truc me titille : ça ne doit pas être facile de retourner son jardin avec un épée... ?).


                          • morice morice 24 octobre 2007 16:39

                            Eups, « UNE » épée, peurdon pour la fôte de frapppppe.


                          • TSS 24 octobre 2007 17:04

                            jacques Julliard peut être mais pas les africains !!

                            quand à Guaino il suffit de relire les discours qu’il a ecrit pour sarkho pour reconnaitre au fil des lignes des copiés-collés de phrases de cette epoque parsemant sa prose.

                            je me demande d’ailleurs quelle legitimité on peut accorder à Guéant et Guaino les wolfowitz et cheney de sarkho !!!


                            • Nicoberry Nicoberry 24 octobre 2007 17:53

                              Morice....résistant officiel depuis le 6 mai.... se comparer aux résistants lors l’occupation allemande....waou !!! il faut un sacré égo !!! Sieur Sarko raconte peut etre pas mal de conneries, c’est un fait ! mais quand mm, la france actuel c’est pas vichy ! Vous avez votre opinion politique , vous etes déçues par la défaite de Ségolène Royal ok ! mais n’en rajoutez pas. Il a menti sur son divorce ! c’est vrai c’est une affaire d’état ! Sarko a de quoi faire peur sur les orienttations économiques de la france ça ne fait aucun doute. Mais en comparer pas notre pays à l’époque de Vichy ! Vous souillez la mémoire des résistants de l’époque en vous comparant à eux !! Vous ne vallez rien par rapport à eux, rien de vos actes par rapport au pouvoir en place ne peut justifier que vous soyez en résistance !


                              • leréveur 24 octobre 2007 20:06

                                tu as la tête de l’emploi morice

                                surtout ne change rien ...

                                je suis sûr que tu es content de toi


                                • morice morice 24 octobre 2007 20:53

                                  Marrant, on retrouve toujours les mêmes : Calmos, Olivier, Seb59 (un collègue !), Adama, bref les partisans d’une bonne droite bien dure, qui éxècre la moindre idée dépassant le centre. Au moins on sait à qui on a à faire, remarquez. Leur champion est déjà mal au bout de 4 mois d’ exercice, on se demande dans quel état on va les retrouver en 2008. pour ce qui est des résistants, sachez que ces résistants, en 2004 avaient rappelé que « Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : » Créer, c’est résister. Résister, c’est créer « . Laissez-moi créer, donc. Et vous, restez tels que vous êtes, coincés dans vos certitudes. Nicolas Sarkozy est un bon président pour vous, permettez-moi simplement dans douter pour l’ensemble des français, qu’ils aient ou non voté pour lui. Précisons que chez Bush ce n’est pas Cheney qui écrit les discours mais un écrivain, Mickey Herskowitz (son »ghost writer« ) et un évangéliste d’extrême droite, Paul Gerson. C’est ce dernier qui ressemble le plus à Guaino. le même mal-être visible, La même coupe de cheveux, et en dessous, les mêmes idées sombres. Voilà ce qu’il écrivait dans le Washington Post : »Human nature, in other circumstances, is also clearly constructed for cruel exploitation, uncontrollable rage, icy selfishness and a range of other less desirable traits« . Je ne partage pas cette opinion, mais les sus-nommés si, à voir leurs propos. »constructed« , dit-il : du déterminisme, quoi. Un argument pour lui pour révoquer l’athéisme, qui ne pourrait que suivre selon lui cet »instinct". Pour lui, seul Dieu eut l’empêcher. C’est pas demain encore qu’on verra le siècle des lumières se lever sur la Maison Blanche. Au fait, il va où, ce cher président français, bientôt ? Y parler religion ?


                                • morice morice 25 octobre 2007 00:21

                                  « Neo-stalinien » : y’a pas, à droite (chez Calmos le mal nommé), le vocabulaire évolue ! Et, les mecs, la guerre froide c’était y a quelques années vous savez. Ah, vous êtes encore à la guerre de Corée ? Un vieux côte Buck Danny, chez vous, peut être ? Calmos en Sonny Tucson, la gaffe toujours à portée de plume ? Merci en tout cas à Reymo de nous rappeler que le Times nous replonge dans les pires heures de Vichy... Et y’ pas que lui : CBS News (http://www.cbsnews.com/stories/2007/10/17/world/main3377811.shtml) Mais aussi l’’Herald Tribune (http://www.iht.com/articles/2007/10/11/europe/11france.php) et ABCNews (http://www.abc.net.au/news/stories/2007/10/24/2069538.htm), et d’autres encore certainement...


                                • Reymo Reymo 24 octobre 2007 21:42

                                  Salut a toi Oh !grand Morice,

                                  Salut les decomplexés

                                  Le new york times grand journal d’extreme gauche fait aussi part de derive vichiste en parlant des test ADHaine. Ben oui, y’a pas que Guaino, Brice le roux c’est pas mal non plus !!

                                  http://www.nytimes.com/2007/10/21/opinion/21sun2.html?ex=1350619200&en=acdefe5ecb70c5dd&ei=5124&partner=permalink&exprod=permalink

                                  Allez bye Tertous et n’oubliez pas la peste brune rode.

                                  NB : pour ce qui est du vote de Morice pour Ségo La royal j’en rie encore !!!!!! (Trop à droite biensur !!!)


                                  • maxim maxim 25 octobre 2007 01:10

                                    Vichy ,le retour ... rien que le titre en dit long sur la personnalité de l’auteur qui cherche toutes les occasions et les fonds de poubelles pour cracher son fiel ,il ne supporte pas que la gauche se prenne des branlées succéssives ,justement parce que certains de ses éléments en son restés à 1936 dans leurs mentalités ..... Vichy c’est fini ,et j’ai 65 ans ,et j’ai voté Sarkosy ,et je ne suis pas un nostalgique du 3eme Reich ,à l’époque j’étais nourrisson ..... la guerre m’a certainement fait plus de mal que vous ,j’ai perdu la trace de mes parents et confié à l’assistance publique ...... alors vous pensez bien que je ne suis pas Vichyste ,cette appellation est une connerie ,le gouvernement s’était déplacé à Vichy ,et l’association du nom d’une ville à un régime est totalement déplacé ..... d’autre part ,nous sommes 54 % de votants de toutes conditions ,du cadre supérieur à l’ouvrier ,en passant par toutes les classes sociales à avoir voté pour un programme ,et nous n’avons pas eu l’impression de donner nos voix à un éxtrèmiste et s’il le fallait je remettrai le même bulletin dans l’urne ..... nous en avons eu marre de ces promesses ,de ces mensonges ,de ces compromissions ,des soit disants jours meilleurs où tout sera beau ,ou tout le monde sera sur le même pied d’égalité ....des mensonges ,rien que des mensonges ,ceux qui ont entrainés de peuples dans les pires dictatures ,et qui ont mis plus de 70 ans à s’en débarrasser ....... les gens ,une majorité ne veulent plus de vous ,vous ne proposez rien de constructif ,que des propos amers ....Vichy ,buvez en donc un verre ,ça vous donnera meilleure mine ,et vous verrez plus clair .......


                                    • morice morice 25 octobre 2007 01:26

                                      Merci d’apporter de l’eau à mon moulin : les plus de 65 ans ont fait cette élection, et vous en êtes la preuve. Quant à ne pas savoir dintinguer un extrêmisme d’une démocratie, alors là on comprend pourquoi Pétin s’est fait remettre les pleins pouvoirs et comment Sarkozy fait ce qu’il veut, comme créer des lois nouvelles pour favoriser un groupe parlementaire sur lequel il a mis le grappin. Si ça, vous ne savez pas le voir, c’est bel et bien que l’histoire peut se reproduire à l’infini. Quand aux mensonges électoraux, celui du couple marié qui s’adore c’était sans doute pour de vrai. Allez, encore cinq ans pour comprendre dans quoi vous avez mis votre bulletin. Désolé pour l’eau, je ne bois que de la bière d’Abbaye. Grimbergen, pour ne pas la nommer. C’est fait par des moines, ça rend sage y parait. Pour l’eau de Vichy, il semble qu ça ne donne pas les idées claires..


                                    • CAMBRONNE CAMBRONNE 25 octobre 2007 11:23

                                      BONJOUR MAXIM

                                      Comment vas tu ? Et ce vélo ça roule ? Comment vont tes petits enfants ?

                                      As tu eu des nouvelles récentes de Guy Môquet , Je ne sais pas ce qu’il devient . Il aurait démissionné de la direction du PC F.

                                      Que fais tu sur ce fil ? je viens te dire un mot en passant et te confirmer ce que je sais depuis longtemps :

                                      MORICE EST UN CON ? UN GROS CON !Hermétique à toute discussion et qui a arrété sa réflexion en 1936 .

                                      Il va encore dire que je n’ai pas le courage de lui dire en face , tu parles d’un courage ! derrière un clavier !

                                      Je refuse de m’adresser à ce monsieur et je suis surpris que les modérateurs laissent passer de tels articles . Rien que le titre : « Vichy est de retour » est tellement ridicule que cela devrait mettre fin à sa carrière d’auteur .

                                      Enfin , mon cher Maxim, salut et fraternoté .


                                    • nephilim 25 octobre 2007 10:29

                                      Ce qu’il y a de drole avec tout ces LOUPS c’est que si l’on adhere pas a la droite sakozyste l’on est forcement un gaucho .....navrant non ?? :) devons nous etre marqué du sceau d’un parti politique pour raisonner sur nos politiciens ?? Morice vous avez raison !!


                                      • polo 25 octobre 2007 11:06

                                        Quand je pense que le petit plumitif morice a sévit 16 longues années dans l’éducation nationale ! Je l’imagine bien, en parfait petit commissaire politique, veillant à ce que la vulgate bobo-trosko-pro-immigration soit bien assimilée par ses élèves. "Résistant officiel depuis le 6 mai" lis-je en exergue de sa présentation. À hurler de rire ! Il est plus que temps de nettoyer les écuries d’Augias.


                                        • CAMBRONNE CAMBRONNE 25 octobre 2007 11:26

                                          OUI POLO 16 ans , plus que deux septennats !

                                          Vive la république quand même .


                                        • morice morice 25 octobre 2007 11:36

                                          Marrant comment les défenseurs d’un sarkozysme fort, proches donc d’un pétainisme évident, ressortent le vocabulaire... Maurassien. La droite française à poigne est... poignante : depuis 1934, elle a toujours le même vocabulaire : « plumitif », « commissaire politique », eux vont prendre un jour le pouvoir, si ce n’est déjà fait « pour nettoyer les écuries »... bref, les Darquier de Bellepoix n’ont pas tous diparus... loin de là. Quand je pense que j’ai commis sur ce site un article sur les liens entre l’extrême droite et le sarkozysme... Tous déjà prêts à dresser les poteaux, tous déjà prêts à enfiler une balle dans le canon de leur pistolet. Bref, à assassiner, une nouvelle fois, d’autres Môquet. Rien ne change... et rien ne se transforme. C’est cela, l’immobilisme. Vive le retour en arrière, vive la bonne époque de la collaboration semble-t-ils nous dire à force de posts vengeurs ! Merci, donc, messieurs, de démontrer par l’exemple ce que l’on écrit sur vous... et le gouvernement que vous encensez. Les loups sont entrés dans le Web ?


                                          • Chichile Chichile 25 octobre 2007 11:54

                                            Article haineux, parallèles martelés jusqu’à plus soif (la méthode couée des tribuns populistes, sans doute), ça déborde de bêtise et de grandiloquence, l’auguste pose justicière drapée dans le manteau de la Justice et du Bon Droit, jetant un regard chargé de mépris sur l’autre, celui qui ne pense pas pareil. Point de discussion, juste asséner jusqu’à plus soif les mêmes refrains,encore et encore...

                                            Il vous suffit de nous balancer vos affirmations, vos déclamations, vous êtes un ayatollah qui ne supporte aucune contradiction et qui nous sert la soupe du jugement déjà rendu dans des papiers sans imagination et répétitif à l’ennui.

                                            Vous, un résistant ? De la m**, oui, votre résistance, avec votre clavier azerty, vos idées resucées, et vos diatribes maladives, où la violence du propos vient remplacer la force des idées.

                                            Se dire que vous avez enseigné l’histoire pendant des années me donne des boutons, et chaque jour qui passe, je prie pour que mes enfants ne passe pas entre les mains de tarés dans votre genre, pères fouettards détenteurs de la Vérité, clamant rechercher la discussion, tant que l’on sera d’accord avec eux. Ou ce sera la mort, par la parole ou par les armes.

                                            On dénonce chez les autres ce que l’on redoute chez soi.

                                            Bref, article qui aura eu le mérite d’être écrit, encore que, mais qui ne s’élève pas plus haut que les bouses sortant des arrières-trains des vaches.


                                          • Nicoberry Nicoberry 25 octobre 2007 11:55

                                            Je ne suis pas sarkozyste loin de la ! Mais vous n’etes pas resistant !!!!arretez de vous la péter car vous n’etes pas d’accord avec le nain qui est au pouvoir ! Quand je pense à mon grand père qui fut lui un résistant ! vous etes minable par rapport à lui !!!!


                                          • CAMBRONNE CAMBRONNE 25 octobre 2007 12:14

                                            SALUT A TOI CHICHILE

                                            Très bien dit !

                                            Ce con de Morice , je dis ce con car je ne vois pas dans le dictionnaire ce qui peut mieux le qualifier a oublié un petit truc dans ses comparaisons à la gomme avec Vichy , c’est qu’en 1940 on était occupés par les Allemands et qu’on venait de se prendre une des plus belles branlées de notre histoire .

                                            Le gouvernement de la france n’avait qu’une liberté de facade et sur la moitié de la france seulement .

                                            Nous avons un parlement élu et plein de contre pouvoirs (La presse , les syndicats , BHL, Galouzeau de Villepin , y compris la possibilité pour ce con de Morice de s’exprimer .

                                            Il peut même descendre dans la rue et faire grêve ça n’est pas une mince différence .Et cela sans aucun risque . Alors que si mes souvenirs sont bons sous Vichy comme il dit c’était la taule au mieux et 12 balles au pire .

                                            Il pourra même élire son maire socialiste à tourcoing sans problême et voter Ségolène en 2012 .

                                            Entre temps qu’il résiste ... ;

                                            Vive la république quand même .


                                          • maxim maxim 25 octobre 2007 11:55

                                            salut à toi CAMBRONNE ......

                                            il y en a malheureusement qui en sont restés à la lutte des classes ,aux lendemains qui chantent ,au grand partage de toutes les richesses ,à la nationalisation des terres ,à l’équité générale ,bref,la liste des utopies est longue ..... des salades que l’on a fait croire à des générations d’illétrés ,de pauvres gens crédules ,et ces belles salades faisaient la fortune de ceux qui les proféraient ..... dans la vie ,on récolte ce que l’on sème ,il y aura toujours des riches et des pauvres ,des beaux et des moches ,des cons et des intelligents ,des doués et des nuls ,des qui se sont trouvés là au bon moment ,des cocus,des baiseurs ,il y a ceux qui se sortent les doigts du fion pour s’en sortir ,et ceux qui pleurnichent et se lamentent de rester dans la merde ,et qui croient que tout va tomber du ciel en adhérant à un parti ,le monde est ainsi fait,c’est dur ,mais c’est le monde ..... le meilleur moyen de s’en sortir ,c’est de faire le nécessaire pour justement améliorer sa condition ,celui qui n’a pas compris ça n’a rien pigé ...... aide toi,le ciel t’aidera !!!!l’adage est vieux mais toujours en vigueur !!!!!


                                            • stephanemot stephanemot 25 octobre 2007 18:41

                                              Que Sarkozy tienne des discours contradictoires sur la mémoire et la repentance, qu’il tente une réécriture de l’histoire passée et actuelle pour renforcer son contrôle, c’est une chose.

                                              Mais vous poussez le bouchon un peu loin dans la comparaison avec le régime de Vichy.


                                              • Marsupilami Marsupilami 25 octobre 2007 19:02

                                                @ Stephanemot

                                                Je dis pas mieux. J’ai vraiment pas voté pour Sarko mais parler de Vichysme pour le régime sarkosyste, c’est vraiment raconter n’importe quoi.


                                              • morice morice 25 octobre 2007 18:50

                                                Ah, tous ces lecteurs enthousiastes et admiratifs, ça fait plaisir à lire, et ça donne furieusement envie de continuer. Pour le dernier en date, je rappelle que le NewYorkTimes à la même vision des choses , en rappelant que les tests ADN rappellent aussi un passé nauséabond... voir ici : http://www.betapolitique.fr/Le-New-York-Times-condamne-01874.html. Je prends un extrait CLAIR : « La France aurait dû retenir les leçons de son histoire récente. C’est sous l’occupation nazie et le régime de Vichy que la notion pseudo-scientifique de pureté de la race a été introduite dans le droit français avec les conséquences tragiques que l’on sait ». A part ça, Vichy n’est pas à notre porte ? Comparaison à la gomme, il a dit l’autre ? Entièrement d’accord : celle du censeur...


                                                • morice morice 25 octobre 2007 18:57

                                                  Nicoberry, je n’ai pas pu être résistant en 1945 car je suis né après. Je ne vous fais pas l’injure de faire la liste des résistants de 1946 si bien décrits par Robert Paxton, je suppose. Mais votre critique me rappelle une collègue prof de dessin qui m’a dit en 1978 « monsieur, vous ne pouvez pas parler de la guerre d’Algérie à vos élèves ». « Ah, bon, pourquoi, madame ? ». « Parce que que vous ne l’avez pas faite ». A quoi j’ai ajouté : « certes, madame, mais n’avez-vous pas fait dessiner la semaine dernière des... dinosaures, à vos élèves »... Je n’ai plus jamais été embêté par elle. Et nous avons poursuivi le conseil de classe dans l’hilarité générale. Les profs, c’est des marrants, parfois, vous savez !


                                                • snoopy86 25 octobre 2007 19:01

                                                  Mon pauvre Morice,

                                                  J’observe que dans cette abominable dictature personne ne vous empêche de publier vos âneries.

                                                  Cambronne a bien trouvé le bon qualificatif vous concernant.

                                                  Plutôt que l’écriture, vous devriez essayer un laxatif, car 6 mois dans cet état vous devez commencer à souffrir. Et vous en avez au minimum pour dix ans...


                                                  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 octobre 2007 04:48

                                                    Avant que vous vous étripiez tous sur la tombe de Vichy, j’aimerais vous proposer cette petite fiction, qui a sans doute autant de chance d’être vraie que d’être fausse, mais aucune chance d’être jamais infirmée ou confirmée, ce qui fait son charme.

                                                    Imaginez qu’en 1940, Petain, dont l’amitié et les relations avec de Gaulle sont bien connues, demande simplement à Charles d’aller tenir l’autre bout de la corde. Anglais et Allemands étant également antipathiques, le sort de la guerre tout à fait imprévisible et la France ayant surtout besoin d’être du côté du gagnant, n’aurait-il pas été astucieux de garder un pied dans chaque camp ? Imaginez une connivence, pendant les années qui suivent, avec une seul but, de part et d’autre : assurer l’avenir de la France...

                                                    Juste une fiction, bien sûr, mais si, dans 50 ans, quelqu’un veut unir et non diviser...

                                                    Pierre JC Allard

                                                    http://nouvellesociete.org/5111.html


                                                    • CAMBRONNE CAMBRONNE 26 octobre 2007 17:46

                                                      MON CHER PIERRE

                                                      Je ne sais pas si vous le savez mais ce fut l’argument qui tint longtemps la route en france occupée . Une majorité des français pensait qu’il y avait un accord secrêt entre De Gaulle et Pétain . C’est le mythe du glaive et du bouclier .

                                                      Soyons un peu honnêtes et faisons le bilan , est ce que la France ne s’en est pas mieux tirée que ses voisins .

                                                      Je n’ai pas la réponse , je pose seulement la question .

                                                      Bien à vous .


                                                    • debase 26 octobre 2007 22:23

                                                      @Pierre JC Allard

                                                      Pardon de vous dire que vous me semblez quelque peu léger et simpliste dans votre vision de la France et des français de cette époque.

                                                      Vous dites :

                                                      « Anglais et Allemands étant également antipathiques » : archi faux ! plus de 600.000 anglais étaient morts au coté des français durant la grande guerre, l’allemand était à nouveau clairement l’ennemi. De Gaulle est bien parti sans se poser de question en Angleterre et pas ailleurs !

                                                      « le sort de la guerre tout à fait imprévisible » : plus ou moins vrai sur le long terme. Voyez les discours de De Gaulle lorsqu’il évoquait dès 1940 les 5000 avions allemands face aux 20.000 auxquels ils ne manqueraient pas à terme de se trouver confrontés, cette opinion était assez répandue. Les français ne croyaient pas au fond d’eux-même à la disparition définitive de leur pays millénaire sous le joug allemand. L’espoir subsistait car la France avait sauvegardé une bonne partie de son territoire et aussi tout son empire colonial à partir duquel une action restait possible mais avec de l’aide internationale bien sûr.

                                                      « la France ayant surtout besoin d’être du côté du gagnant, n’aurait-il pas été astucieux de garder un pied dans chaque camp »

                                                      Beaucoup de français pensaient effectivement que De Gaulle et Pétain étaient de connivence pour sauver la France. Mais il me semble presque injurieux d’affirmer qu’ils (les français de l’époque, dans leur majorité) auraient pu être susceptibles de considérer de manière simpliste que De Gaulle étant ’du coté anglais’ et Pétain ’du coté allemand’ il était finalement assez malin de pouvoir jouer sur les deux tableaux au cas ou. C’est leur prêter une vision purement cynique et utilitariste de leur situation.

                                                      S’il est incontestable que la plupart des français de l’époque n’ont été ni collabos ni résistants, il est tout aussi sûr qu’ils gardaient leur fierté d’être français et l’espoir de voir leur patrie libérée.

                                                      Et que jamais ils n’ont considéré que le maréchal Pétain était tout simplement ’du coté allemand’.


                                                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 octobre 2007 04:49

                                                      @ Cambronne : Je fais de la fiction, vous posez des questions... pas de casus belli... smiley

                                                      PJCA


                                                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 octobre 2007 05:05

                                                      @ Debase. Je crois qu’au lendemain de Mers El-Kebir la situation n’était pas si claire. Je ne pense pas que le citoyen moyen, de quelque pays que ce soit, puisse avoir une vision purement cynique et utilitariste d’une situation. Je crois, toutefois, que les pays qui survivent sont ceux où quelques individus ont une telle vision. Quant à la commune volonté des Français de vouloir un avenir pour la France... n’est-ce pas justement la prémisse de base de ma fiction ?

                                                      Je suis Canadien et assez âgé pour avoir entendu, en 1941, des Français défiler à Montréal en chantant « Maréchal, nous voila ! »... et personne n’était là pour les y forcer. Nous avons aussi eu un spectacle pyrotechnique extraordinaire, quelques années après, pour fêter la libération de Paris

                                                      Pierre JC Allard

                                                      http://nouvellesociete.org/00.html


                                                    • debase 27 octobre 2007 13:17

                                                      @Pierre JC Allard

                                                      Que l’affaire de Mers El-Kebir ait été dure à encaisser c’est évident et tout à fait normal ! La majorité des français a quand même compris le pourquoi du comment. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’ils souhaitaient, dans leur immense majorité, que l’Angleterre ne succombe pas à son tour.

                                                      Dans l’esprit des français qui chantaient ’Maréchal nous voila’ cela ne signifiait absolument pas qu’ils acceptaient le principe de la collaboration mais signifiait avant tout qu’ils adhéraient à l’idée que la France devait se ’régénérer’ parce qu’un certain laisser-aller du au socialisme était la cause de la défaite, ce n’est quand même pas du tout la même chose !

                                                      Il n’y a donc pas tant d’incohérence de comportement de la part de ceux (ayant donc une sensibilité plutôt ’de droite’) qui acclamaient le maréchal et qui peu de temps après acclamaient nos libérateurs. C’est la gauche qui, pour mieux fustiger la droite, aura favorisé l’amalgame entre pétainisme, droite et collaboration.

                                                      Mitterrand, particulièrement bien placé pour comprendre toute cette subtilité, a eu l’honnêteté de toujours garder un certain respect vis à vis de maréchal.

                                                      Personnellement je souhaite qu’il soit réhabilité (sans être pour autant glorifié) et que toute la complexité de la situation en France durant les ’années noires’ soit le mieux possible expliquée à nos jeunes plutôt que leur inculquer la vision simpliste (et ’de gauche’) qui a cours officiellement aujourd’hui.

                                                      A ce propos, voir ici même sur AVox toutes les très intéressantes polémiques autour de la lettre de Guy Môquet.


                                                    • morice morice 27 octobre 2007 13:33

                                                      Mr Allard, on ne va pas recommencer les délirex sur le fait que les français voulaient « régénérer » la France avec Pétain ! Ça, c’est le discours justement des Croix de Feu ! Pétain a été comdamné et c’est tant mieux : il représentait EFFECTIVEMENT les représentants de ceux qui souhaitaient pour la France un pouvoir for, nazifiant. Vous oubliez que lui-même avait déjà sévi en 1917, en pratiquant la décimation. Glorifiez aujourd’hui Pétain, ou vouloir le réhabiliter, c’est faire injure à ceux, qui, à Craonne, on crié leur haine d’une guerre monstrueuse, d’une boucherie souhaitée par des généraux avides de gloriole comme Nivelle et Mangin. Croire que Pétain représentait autre chose, c’est faire fi des recherches historiques. Décidément, il y en aura toujours pour croire aux thèses les plsu éculées de l’extrême droite ! les miliciens étaient effectivement des tueurs, rien dautre. Aucune revendication polotique là-dedans, comme des lecteurs d’Agoravox vous le disent. Tenter de faire croire en un Pétain sympathique, ce n’est PAS la peine : un vieillard, certes, mais un vieillard conscient antisémite, et chaud partisan d’un régime fort. Darquier de Bellepoix, dans son ministère, en est le plus beau représentant. la Rafle du Vel D’Hiv n’a jamais été ordonnée ou faite par des allemands. Mais sur les ordres de Pétain. Vous voudrier en réhabiliter le responsable ? Honte sur vous, Monsieur.


                                                    • morice morice 27 octobre 2007 13:37

                                                      Excusez la frappe, mais le post en période de vacances avec enfants, ça fabrique pas un bon contrôle au clavier. Désolé pour les nombreuses fautes sur la réponse à Mr Allard, qui me semblait avant tout impérative : on ne peut ni ne doit laisser passer l’idée d’un Pétain sympathique ou d’un DeGaulle prêt à tout. Les théses collaborationnistes, ça suffit.


                                                    • CAMBRONNE CAMBRONNE 27 octobre 2007 14:29

                                                      BONJOUR DE BASE

                                                      Globalement d’accord avec vous .

                                                      Il faut affirmer haut et fort que les Français favorables aux Allemands ne représentaient qu’un nombre infime et qu’ils n’appartenaient pas au gouvernement de Vichy . Le Maréchal n’était pas pro allemands pas plus que Laval ; ils ont essayé de faire avec la situation qui était celle de la France : un pays écrasé par la plus grande défaite de son histoire à la suite d’une guerre dont ils n’étaient pas les instigateurs .

                                                      Je pense qu’ils ont commis une lourde erreur en collaborant , quelque soient leurs intentions réelles . Ils ont pobablement évité de plus grandes souffrances à la France mais ce fut au prix de l’honneur .

                                                      C’est à peu près clair aujourd’hui ce l’était certainement moins à l’époque sauf pour Morice évidemment .

                                                      Les pro allemands s’appelaient les collaborationnistes , étaient situés à paris avaient une presse subventionnée par les allemands , ils sont bien connus et ne faisaient pas partie des amis du maréchal dont ils voulaient se débarrasser pour instaurer un régime nazi sur le modêle allemand .

                                                      Les anglo saxons ont gardé des liens avec le gouvernement du Maréchal jusqu’à la fin et le départ de force vers Sigmaringen .

                                                      Une fois de plus je répète qu’il faut éviter le simplisme surtout en ce qui concerne cette époque .

                                                      Vive la république quand même .


                                                    • morice morice 27 octobre 2007 19:24

                                                      Vingt ans après, il serait bon de relire encore et encore Robert Paxton, pour beaucoup. Lisez ce résumé, ici : http://www.volle.com/lectures/paxton.htm Vous aurez déjà une petite idée de ce qu’était Pétain : n’en déplaise à Cambronne, qui aimerait bien voir revenir cette époque (grand nostalgique, va !), la thèse du bon vieux vieillard sympathique ne tient pas deux minutes la route. Pétain est un aigri, antisémite et anti-éducation (il déteste les instituteurs !).Et quand à tenter de faire croire que ce bon Maréchal s’est fait emmener par un minorité, idem : « La collaboration, ce ne fut pas une exigence allemande à laquelle certains Français ont répondu, pas sympathie ou par ruse. Ce fut une proposition de la France, qu’Hitler repoussa en dernière analyse » voilà ce qu’a écrit Paxton. Ça reste vrai. Sauf pour Cambronne... qui révèle ainsi ses idées politiques au grand jour. L’extrême droite a toujours agît ainsi, tentant régulièrement de redorer le blason des traîtres. Demain, on va à nouveau redire que Drieu la Rochelle aussi était un garçon sympathique. On ajouteer aussi qu’on a un président qui adore Louis Ferdinand Céline. Mais Cambronne va dire que ça n’a pas de rapport... Comme d’hab. Peut on redorer le blason d’un homme qui a signé le 3 octobre 1940 la loi qui a défini la « race juive » et exclu les juifs des fonctions d’autorité ou d’enseignement ? Personnellement c’est non, et c’est définitif.


                                                    • debase 28 octobre 2007 12:43

                                                      BONJOUR CAMBRONNE

                                                      Toujours aussi vif et percutant !

                                                      Il me semble que le pétainisme c’était avant tout l’anti-communisme (?), en tout cas l’idée que le pays avait sombré à cause du laisser-aller engendré par l’emprise du socialisme et à plus forte raison du communisme et qu’il fallait avant toute autre chose se reconstruire moralement sur de nouvelles bases très différentes. Le but visé, il ne faut pas en douter, était de retrouver de la force morale donc et a terme matérielle aussi (voir le travail de Weygand en Algérie, qui a pu grâce aux conditions d’armistice, préparer l’armée d’Afrique) pour participer à la reconquête de sa liberté. Le pétainisme était certainement critiquable sur beaucoup de points (quelle politique dans ces circonstances aurait pu ne pas l’être ?) mais il s’agissait quand même de tout autre chose que de collaborer activement et vouloir la victoire de l’Allemagne ou du nazisme !

                                                      A mon sens c’est une certaine forme d’antifrance que de favoriser ou entretenir aujourd’hui l’amalgame entre pétainisme et collaboration. Sachant que Pétain était incontestablement populaire, il devient alors facile de stigmatiser les français dans leur ensemble en les traitant tous de collabos pétainistes et ainsi les voir développer une image négative d’eux-même, un sentiment de culpabilité. Les dégâts causés dans la tête de nos jeunes sont énormes, il suffit de lire les participations aux forums.

                                                      Il faut lutter comme vous le faîtes avec vos remarques toujours très pertinentes et éclairantes contre le simplisme (je me permets d’ajouter en ce qui me concerne : ’encouragé par certains’).


                                                    • morice morice 28 octobre 2007 13:32

                                                      « Vif et percutant » ou injurieux et méprisant, Mr Debase ? Chaque intervention qui s’accumule abonde dans mon sens : votre vocabulaire, encore une fois est révélateur d’un état d’esprit ou plus exactement d’un bord politique : « antifrance », dites-vous : à vous maitenant de trouver le dirigeant politique actuel borgne qui a toujours ce mot à l bouche. Je le re-re-répète : Paxton a CLAIREMENT démontré que les allemands eux-mêmes ont été surpris par les propositions effarantes de collaboration faites par le régime de Vichy. Il n’y a pas donc à « lutter »à coups d’injures pour défendre cette idée d’un Pétain gentillet qui ne savait ce qu’il faisait, ou d’une France soumise à un « quarteron »de Vichystes. En 1940, en France, il y a davantage de collaborateurs que de futurs résistants : la PROPAGANDE Maurassienne d’extrême droite qui sévit dans l’entre deux-guerres a fait son chemin. La France est aussi devenue anti-sémite, et on sait à quoi ça a abouti : aux camps de la mort. L’exposition sur « comment reconaître un juif » n’est pas le fait des allemands, mais bel et bien des amis de Pétain. Arrêtez-donc, mr Debase, de tenter de remettre une couche d’or au képi de ce vieillard qui savait très bien ce qu’il faisait.


                                                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 octobre 2007 02:17

                                                      @ debase : Je suis convaincu que les Français qui chantaient ’Maréchal nous voila’ adhéraient surtout à l’idée que la France devait se ’régénérer’ et je suis sûr qu’ils ont été heureux que la France soit libérée. Je ne vois pas en quoi nous divergeons, sauf peut-être dans les méandres des caveat du politiquement correct...

                                                      PJCA


                                                    • morice morice 26 octobre 2007 08:44

                                                      La gauche héritière de Jacques Doriot ? C’est de la diffamation pure et simple, ça monsieur Lyon. Quand au « vendu aux arabes », c’en est une autre, raciste en sus. Monsieur, vous êtes un habitué, au discours d’extrême droite traditionnel : « Les principaux soutiens du fascisme se trouvent aujourd’hui au sein d’une communauté allogène, qui est entrée en France par la fraude et qui a importé chez nous ses haines raciales » disiez vous dans ces même colonnes. J’en averti la rédaction d’Agoravox sur le champ comme étant un abus. Il ya quelques lmites à l’honneur, Mr Lyon, que vous venez de dépasser avec vos propos outranciers et injurieux.


                                                      • maxim maxim 26 octobre 2007 10:06

                                                        attention,les troupes soviétiques vont déferler sur Paris ...commandées par le géneral Kypètrovitchy et son ajdoint Ivantoutacenbal ,ils vont chanter leur fameux hymne guerrier sur l’air de l’internationale ,on a traduit et ça donnait à peu près ça : c’est la jute finale / branlons nous à deux mains / ho non ce n’est pas sale / en plus ça fait du bien / baise internationale / ou partouse entre voisins / chacun se fout à poil / et s’branle avec entrain !!!!!


                                                        • ytty54 ytty54 26 octobre 2007 17:26

                                                          Petite illustration, un texte comme un autre de commémoration... Extrait d’une lettre d’un milicien, interceptée par la Résistance, cité in Histoire de la Milice, p. 340 et in Glières, première bataille de la Résistance, p. 145.

                                                          « On tombe sur une patrouille allemande qui se met en batterie sur nous. Aussitôt, j’ai crié : »Französische Miliz !" Ils ont compris. Je me suis expliqué avec leur sous-officier qui s’est mis à ma disposition pour attaquer en ligne de bataille ; je l’ai guidé et, sur mes renseignements, nous avons fouillé la campagne. Après avoir patrouillé, je lui ai dit que le type était sans doute caché dans les bois ; il m’a remercié et nous sommes partis chacun de notre côté. On est très estimé des Allemands et, quand ils nous voient, ils viennent tous nous serrer la main.

                                                          Dans la nuit d’avant-hier, nous avons pris trois types. J’étais couché et on m’a fait lever à ce moment. On est parti à trois dans la nature et, à un croisement de chemins, on les a fait passer devant ; on a armé nos mitraillettes et, sans rien leur dire, on leur a lâché des rafales dans le dos. Ils sont tombés sans faire « ouf ». Ensuite, j’ai pris mon parabellum et je leur ai tiré une balle à chacun dans la tempe. J’étais content comme tout et c’est une petite vengeance bien minime à côté de ce qu’on leur doit."


                                                          • Ceri Ceri 30 octobre 2007 02:08

                                                            merci pour cet article, c’est marrant je suis retombée sur Pierre Pucheu en cherchant sur la synarchie et la banque Worms, et le fascisme forcené du patronat et du Comité des Forges dont Pucheu a été le chef, aussi.

                                                            Les allemands l’ont même dit : si les industriels et banquiers français n’avaient pas autant collaboré avec eux, ils n’auraient pas eu une telle emprise sur l’économie du pays.

                                                            Quand on commence à débrouiller un peu ces obscures années 30, le constat est sans appel : c’est bien une certaine du patronat, qu’on a retrouvé derrière Laval puis Darlan, mais Vichystes toujours jusqu’à ce que le vent tourne, c’est bien ce patronat qui a laissé la France au reich, et il s’en est fallu de peu que les etats unis et l’Angleterre fassent pareil.

                                                            Et qui s’est enrichi avec la guerre, tant grace à Hitler que Pétain (et d’autres), mais aussi en financant l’effort d’armement anglais ou américain ? Encore les mêmes banques et les mêmes industriels. Sarko nie absolument tout cela mais c’est normal il est complètement ignare. Et les Sarkofans sont pas mieux c’est clair, autrement ils ne seraient pas sarkofans.


                                                            • ddacoudre ddacoudre 31 octobre 2007 21:16

                                                              Bonjour morice.

                                                              J’ai lu ton article et un de tes commentaires où tu fais référence à R.Paxton.

                                                              Il est plus connu dans les université que dans les médias, je le rappelle pour les lecteurs il est la référence internationale sur l’analyse et l’étude la guerre 40/45 et de ses caractéristiques fascisantes, il a décortiqué les cinq points qui conduisent aux idées fascisantes.

                                                              je te copie des extraits de commentaires que j’ai fait sur ce sujet.

                                                              Il y a dans la société une élévation de l’intolérance, je ne discute pas son bien fondé, mais son exploitation désocialisante et déstabilisatrice de la démocratie.

                                                              Quand l’on fait le tour de nos propos il y a de quoi s’interroger, les patrons des voyous, les partis des pourris, les fonctionnaires des glandeurs, les salariés des fainéants, les syndicats des profiteurs, les citoyens des criminels en instance de fait divers.

                                                              Notre société se caractérise par des comportements déloyaux produit par la concurrence néolibérale à cause d’un marché pas suffisamment porteur pour assurer le plein emploi. Alors chacun s’organise dans des petites combines et rend responsable l’autre de ses déconvenues.

                                                              C’est un phénomène connu d’effets pervers, il n’est pas plus dangereux qu’un autres s’il n’en est pas fait une exploitation, pour vilipender toutes les structures qui assurent la stabilité démocratique. Alors l’on ne parle plus de projet, mais que des manquements qu’il faut réprimer, des contrôles qu’il faut exercer et petit à petit l’on passe d’une société qui basais sa sociabilité sur la capacité de ses citoyens d’assurer un contrôle interne (c’est-à-dire en morale et conscience par lui-même en fonction de son appris), à une société qui exerce un contrôle externe par un accroissement de policiarisation et de judiciarisation au travers d’un certains nombres de thématiques sensiblement affectives pour être assuré du concours de la population vers laquelle l’on envoie des schémas réducteurs qu’elle retournera sous la forme de « populisme ». Se développe alors un discours et une recherche « puritaine » et un souci d’épuration.

                                                              Il y a un glissement vers des penchants fascisant. Pour déceler cela il faut analyser cinq critères, l’existence de difficultés économiques, le souci de pureté, de probité, de transparence, conduisant à une forme inquisition en voulant tout savoir sur tous, un complément de force d’ordre à celle existante, un chef charismatique populiste, une guerre.

                                                              Pour lire ceci il faut prendre le livre de PAXTON le fascisme en action, une étude sur le développement des idées fascisantes dans différents pays du monde

                                                              La nécessité d’autorité et d’ordre d’un état ne doit pas ce confondre avec les sociétés autoritaires ou totalitaires. Il ne faut pas croire que dans les sociétés à tendance fascisante les gens y sont brimés, que ces sociétés n’ont pas de belle réalisation, qu’elle n’oeuvrent pas pour leur état.

                                                              Généralement il faut être attentif à l’évolution de la tolérance qui caractérise le libéralisme doctrine de l’émancipation de l’individu, et la recherche du développement d’inversion d’analyse en visant la suppression des effets en les prenant pour les causes.

                                                              Car alors l’on passe de la liberté individuelle d’information sur soi librement consenti à l’inquisition de soi imposé par des tiers, même si c’est le gouvernement que l’on a élu dans ce but.

                                                              C’est souvent ce qui s’entend dans les débats sur l’établissement de fichiers concernant les français. L’on peut continuer d’appeler vin une bouteille rempli d’eau si tout le monde en est d’accord, mais l’on ne boira que de l’eau.

                                                              C’est pareil pour la démocratie reposant sur les libertés individuelles, mais l’on peut parfaitement dire que l’on se sent libre en prison.

                                                              les paradigmes qui conduirons aux deux caricatures que j’ai tracé ci-dessus sont différents pour certains de ceux que nous avons connu pour les plus âgés, appris pour les autres,mais engendrent les mêmes comportements d’exclusion et ceux d’une recherche de purification.

                                                              Pourtant leurs protagonistes le font en toute bonne fois au fin d’utilité publique, car s’ils avaient conscience du même paradigme ils s’en écarteraient, à moins d’être des nazis déclarés.

                                                              C’est pour cela que l’on trouve tant de commentaires qui se veulent apporter une solution à de réelles situations par une radicalité qui est souvent assimilable à ces vieux démons du rejet, même par l’élimination.

                                                              Il y a toujours en cela un processus de gradation qui commence par ce qui est toujours aux yeux de l’opinion le plus justifiable que l’on engramme par l’émotion.

                                                              On ne choisi pas le fascisme c’est lui qui nous choisi, ce n’est pas un parti, ce n’est pas une porte que l’on ouvre, un seuil que l’on franchit en conscience.

                                                              Il s’incère dans nos raisonnements insidieusement, pas par le révisionnisme qui est trop grossier, mais par de récurant rappel à l’inefficience de ceux qui sont source de difficultés, de ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs fonctions, taches etc. le fascisme s’installe par le dénigrement, non la critique, c’est en cela qu’ils n’est pas facilement perceptible.

                                                              La différence s’opère sur la rancœur qui se développe autour du dénigrement que souvent leurs auteurs prennent pour de la critique et trouvent donc leur amertume totalement justifier. Sauf que l’amertume ne développe pas de la haine, de l’animosité, de l’hostilité envers l’autre, les autres, sur lequel se focalise la rancœur.

                                                              La différence est que la rancœur vicie le raisonnement en réduisant la clairvoyance car elle ferme l’esprit et bloque toutes émotions qui ne la nourrissent pas et maintient son acteur dans une situation d’infériorité.

                                                              Et ce sont les situations d’infériorités qui deviennent source de problèmes.

                                                              Alors si vous désirer aller plus loin imaginer que cherche ce type de comportement et ce que cela donne s’y un candidat s’appuie dessus.

                                                              Pour qu’il n’y ai pas toujours le même cliché fatiguant avec le nazisme, le fascisme c’est développé dans de nombreux états autoritaires ou totalitaires avec diverses représentations, comme l’Espagne de franco, l’Italie de Mussolini, l’argentine, le chili d’entant, l’ex Urss et tant d’autres. Le nazisme est une caractéristique du développement du fascisme allemand basé sur la suprématie d’une race.

                                                              D’où un certain nombre de précautions élémentaires à prendre lorsque l’on s’aventure sur les paradigmes si référents.

                                                              Mais également il faut être excessivement vigilant car aujourd’hui nous avons les moyens de modifier les caractères humains, et une connaissance pointue des mécanismes de conditionnement du cerveau. D’ailleurs je suis souvent outré de les voir en application sur les chaînes de TV, l’on appelle cela pudiquement la guerre de l’information.

                                                              Donc nous n’aurons pas les mêmes représentations pour les mêmes situations Nous n’ouvrirons pas des camps mais nous mettrons ceux qui nous gênent dans des centres de mise à l’écart, ou ils porteront un camp virtuel et bien sûr l’on se défendra en toute bonne foi de faire la même chose car notre mémoire est « intégriste ».

                                                              Les droits de l’homme et la liberté individuelle se réduisent comme peau de chagrin devant la conséquence de la dégradation des conditions sociales généré par cette économie qui n’a que le nom de libérale. Ce qui entraîne de réelle confusion dans les esprits avec justement les libertés individuelles.

                                                              Cordialement.


                                                              • morice morice 31 octobre 2007 21:31

                                                                Merci de nous rappeler la campagne élecorale de Nicolas Sarkozy, et les textes de haine de Guaino. La rancœur vis à vis de Mai 68 est une constante chez lui. Comme pour Vichy c’était la rancœur contre les intellectuels ou la Société des Nations, jugée anti-patriotique (aujourd’hui c’est « Bruxelles »). On a donc bien un pied dedans, aujourd’hui. Paxton a surtout démontré que le Pétainisme a surpris les nazis, en allant au delà de leurs propres demandes. En résumé, les nazis sont tombés sur plus nazis qu’eux. Un « glissement vers des penchants fascisants » démarré au sortir de la vicoire de 14, où certains jugent qu’on a pas assez avili l’adversaire (occupation de la Ruhr « seulement »). Trente ans après, c’est lui qui l’emporte en idées : il passe pour plus fort, puisqu’on a pas été assez dur avec lui. Joli retournement d’idées.



                                                              • armand armand 31 octobre 2007 22:20

                                                                Guaino vichyiste ! Je m’étonne qu’on publie une telle connerie. Même pas envie de me fatiguer à réfuter un tel fatras d’analogies stupides. Juste répondre ce que Guaino, fort bien inspiré, à sorti à BHL.


                                                                • morice morice 31 octobre 2007 22:32

                                                                  Ou « Malraux du pauvre », si vous préférez. « Ecrivaillon » est un terme utilisé par l’extrême droite, en général. http://voguehaleine.blog.20minutes.fr/tag/Henri++Guaino


                                                                • morice morice 31 octobre 2007 23:04

                                                                  Pour Armand, leçon de réthorique Guainoesque : http://www.lesechos.fr/info/analyses/4553043.htm Extrait :« Longtemps on a cru que la plus grande difficulté pour la démocratie était d’éviter les deux écueils de la démagogie et du populisme. Longtemps on a craint, et l’histoire souvent confortait cette crainte, que la démocratie ne débouchât fatalement sur la dictature populaire ou sur celle de l’homme providentiel. » Argumentaire de Guaino : c’est donc faux, « vive le populisme démagogique ». En fait il donne là de façon assez candide la définition du gouvernement actuel auquel il participe. Et si on trouve à redire, c’est la faute à la société actuelle selon Guaino, et non à lui : « il est de constater que dans le système de communication où nous sommes, plus aucun véritable débat n’est possible ». Pas de discussions, donc, c’est inutile, mieux vaux ACCEPTER tout de suite la forme de gouvernement préconisée et préférée« populiste » et « démagogue ». Du Péronisme, ou du Pétainisme « accepté », à la même base populiste, en quelque sorte, système préféré de Guaino... « Travail, Famille, Patrie », les paysans aux champs et les intellos... en prison (surtout BHL). Il n’y a pas, l’homme est un démocrate de la plus belle espèce... Aux dernières recherches historiques, Pétain n’avait pas osé toucher à ses émoluments, lui...Le seul qui se soit aperçu de qui était Guaino, c’est Edouard Balladur qui a annoncé un jour à Sarkozy « qu’il était dangereux ». Goebbels aussi l’était. Mais, retropectivement, ses discours étaient plus convaincants pour ceux qui n’avaient aucune culture politique. Cet type de prose a toujours plû aux ignorants. La preuve aujourd’hui encore. Hier les juifs mis au ban de la nation, aujurd’hui les soixante-huitards. Histoire de ne pas avoir à se regarder en face. Jeter l’opprobe sur d’autres est la marque des faibles qui veulent avoir du pouvoir. Guaino est un faible, qui fait de son problème psychologique propre le moteur de ses décisions politiques, Comme son chef. Tous deux souffriront toute leur vie de l’absence de leur père. Ce n’est pas une raison pour nous assouvir à leur fantasmes de pouvoir.

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