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Accueil du site > Tribune Libre > Victoire de Syriza : une alliance Front de gauche-Dupont-Aignan à la (...)

Victoire de Syriza : une alliance Front de gauche-Dupont-Aignan à la grecque se dessine

 Syriza, la coalition de la gauche anti-austérité qui conteste l'austérité imposée par l'UE, a remporté nettement les législatives dimanche, avec 36,3 % des voix.

Le parti obtiendrait 149 sièges au Parlement, à 2 sièges de la majorité absolue.

Son leader, Alexis Tsipras, qui a été officiellement nommé Premier ministre devra mettre en place une coalition.

syriza,tsipras,

 Pragmatique et cohérent... Syriza fera alliance avec les souverainistes de la petite formation de droite AN.EL. C'est donc le grand retour de la Nation et du Peuple souverain contre un mondialisme qui n'est qu'une guerre contre les Etats providence, le droit du travail, les salaires et la démocratie et dont l'Europe est un des instruments.

Ce lundi matin, le chef de file de ce parti, Panos Kammenos, s'est entretenu avec Alexis Tsipras : « Nous allons donner un vote de confiance au nouveau premier ministre Alexis Tsipras », a-t-il précisé ajoutant : « Le premier ministre verra dans la journée le président pour sa prestation de serment et annoncera la composition du gouvernement auquel les Grecs indépendants participeront . »

 Dans toute l’Europe, plus particulièrement en Grande Bretagne et en Allemagne, des responsables politiques et des éditorialistes ont manifestement du mal à digérer la victoire de Syriza.

En France, le PS de Hollande et de Valls est muet. En revanche, Mélenchon jubile. Jubilera-t-il à la nouvelle d'une alliance entre la gauche anti-austérité et les souverainistes dits de droite ? Rien n'est moins sûr !

Sectaire - un sectarisme cause de la médiocrité des résultats électoraux du parti de gauche et plus largement du Front de gauche -, mauvais tacticien et stratège, il se pourrait bien que Mélenchon soit, une fois encore, le mauvais homme au mauvais endroit au mauvais moment au commentaire de trop.

A suivre… de près, de très très près.

 ________________

Pour prolonger, cliquez : Elections cantonales : l'espoir


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34 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 27 janvier 2015 11:37

    Bonjour, Serge.

    Je partage globalement votre analyse sur le parallèle entre les donnes politiques grecque et française.

    Mélenchon a été tout à la fois un atout et un handicap pour le FdG. Il pourrait bien, faute de savoir se montrer pragmatique à la Tsipras, n’être plus qu’un problème dans l’avenir. A moins qu’il ne soit capable d’amender profondément sa stratégie, jusque-là marquée par des erreurs très préjudiciables en matière de communication. Un Larrouturou à la tête d’une coalition de gauche hors PS serait à mon avis plus utile par ses qualités de pédagogue et son peu de goût pour les anathèmes sectaires et stériles ! 


    • cyberfurax 30 janvier 2015 23:08

      Bonsoir,
      nous sommes tous des européistes qui rêvons d’une autre Europe, une Europe des Nations, dotées de leurs droits régaliens nationaux.


    • Le p’tit Charles 27 janvier 2015 12:09
      Front de gauche-Dupont-Aignan...L’équation du cercle au carré par le triangle-rectangle.. !

      • Vipère Vipère 27 janvier 2015 13:37


        « En France, le PS de Hollande et de Valls est muet. En revanche, Mélenchon jubile. Jubilera-t-il à la nouvelle d’une alliance entre la gauche anti-austérité et les souverainistes dits de droite ? Rien n’est moins sûr ! »

        Un silence qui en dit long, venant de nos hommes politiques dit « SOCIALISTES »

        Que Melenchon approuve ou non les alliances de Tsipras n’est qu’affaire politico-politicienne qui ne regarde que les grecs, lesquels ont d’autres chats à fouetter, avant tout mettre en oeuvre le contrat conclu avec le peuple et à mon sens, c’est là l’essentiel !

         La fin ne justifierait-elle pas les moyens ?

        • Fergus Fergus 27 janvier 2015 17:50

          Bonjour, Vipère.

          En effet, et le rapprochement ne s’est pas fait sur des critères souverainistes, mais sur des critères anti-austérité !


        • anny paule 27 janvier 2015 17:55

          Cette alliance pourrait paraître contre nature... mais quand existe une urgence morale et sociale pour remettre en cause des politiques d’austérité ineptes et iniques, quand le fond de pensée de cette droite grecque vise à lutter contre ces politiques, même si elle est nationaliste, cela peut se justifier.

          Repensons à la composition politique groupale de ceux qui ont permis au CNR, chez nous, d’exister et de réussir des réformes salutaires... Ils étaient de tous bords mais avaient en commun le désir de justice sociale.
          Je ne sais ce que pourra en dire JL Mélenchon... mais, peut-être que s’il s’agit de RESISTER et de nous éviter de tomber dans la fosse de la troïka, ce type d’alliance n’est pas aussi incongru qu’il en a l’air... d’autant que le KKE (PC grec) totalement stalinien refuse toute alliance. 

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 janvier 2015 18:54

            anny paule,
            Le CNR n’avait pas pour objectif de rester dans la Nouvelle Europe d’Hitler.
            Il s’agissait d’une union provisoire pour retrouver la liberté, l’indépendance et la souveraineté française.


            Les souverainistes ne remettent pas du tout en cause la construction européenne, ils veulent « Une Autre Europe », pas celle-ci, mais une autre.

            C’est ce qu’ils nous promettent depuis plus de 35 ans.
            Pour changer les Traités, il faudrait que les 28 pays soient d’accord sur un même programme.
            Il faut l’unanimité. « UN seul pays peut s’opposer à tout changement des Traités ».
            Vous pensez que Merkel va accepter un programme comme celui du FDG ?

          • cyberfurax 30 janvier 2015 23:17

            foin de Merkel, je ne pense pas que ce soit le principal centre d’intérêt du grec moyen. Nous n’en sommes plus là. Nous règlerons nos comptes après. Il y a vraiment urgence à agir


          • Scual 27 janvier 2015 17:58

            Je suis du Parti de Gauche et je tiens à préciser deux choses que cet article omet de dire.

            _En Grèce c’est un régime parlementaire ce qui veut dire que pour gouverner il faut dégager une majorité. Au nom de quoi la France de la cinquième république avec la quasi certitude d’avoir une majorité au parlement si on est élu président pourrait amener J6L Mélenchon à conceder ce genre d’alliance ? Les alliances se font bien avant au moment de la candidature aux présidentielles et de l’établissement d’un programme commun aux formations dont lui ou quelqu’un d’autre serait le candidat. Le choix de l’alliance est donc totalement politique et participe pleinement du choix des électeurs alors qu’en régime parlementaire les grecs sont mis devant le fait accompli de l’alliance concoctée par ceux qu’ils ont élu.

            Pas sur que Syriza aurait fait un aussi haut score si la campagne avait été faite main dans la main avec leurs alliés. Par conséquent on ne peut pas parler d’errements stratégiques de Mélenchon

            _ Deuxièmement si la France se retrouvait comme la Grèce occupée par une troika, il est absolument évident que le PG n’hésiterait pas une seule seconde à reformer le Conseil Nationale de la Résistance en s’alliant avec les gaullistes. je n’ai pas le moindre doute là-dessus... mais une fois encore la situation de la France est bien différente de la Grèce et la France est plutot assise à coté de la Troika qu’occupée par elle contrairement à ce que nos dirigeants essaient de faire croire pour se dédouaner de leur responsabilités.

            Une fois encore donc la critique de cet article ne prends pas en compte la situation différente entre les deux pays.


            • leypanou 27 janvier 2015 18:59

              Il ne faut pas rêver : avec le système d’élection du président de la république en France, JL Mélenchon ou quelqu’un d’autre ne sera jamais président de la république, sauf... accident historique.

              De même avec le système d’élections législatives majoritaire à deux tours, le FdG a très peu de chance d’avoir un nombre de députés conséquent pour pouvoir influencer la ligne gouvernementale.

              Tsipras a cet avantage que et le PASOK et l’ancienne majorité sont totalement grillés auprès des grecs, il y aurait un régime présidentiel en Grèce, SYRIZA n’aurait pas eu besoin d’accord de gouvernement avec la droite souverainiste.

              Ce sont ces deux systèmes d’élection du président et des députés qui font que les dés sont pipés et ce seront les 2 partis « dominants » qui se relaient, aidés en cela par la recherche de miettes comme le PCF l’a fait à Paris.


            • Serge ULESKI Serge ULESKI 27 janvier 2015 19:14

              A noter le fait que la mort du parti socialiste grec (PASOK) a seule rendu possible l’avènement de Syriza ; ce qui confirme le fait qu’ici en France, le PS doit mourir pour que la gauche renaisse.


            • Onecinikiou 27 janvier 2015 23:26

              Les gaullistes aujourd’hui, ils sont au Front National.


            • Scual 28 janvier 2015 10:17

              Serge Uleski, cette manière de présenter les choses est réductrice.

              Les médias présentent les sociaux-démocrate pour de la gauche, les gens les croient et face à l’escroquerie ils décident de ne plus jamais se faire avoir alors ils cherchent une vraie gauche.

              Ces partis vraiment de gauche n’existent eux-même que parce qu’ils sont composés de gens dégoutés de l’escroquerie.

              En clair il y a une escroquerie et quand elle fini par prendre fin et les coupables se retrouvent seuls. La seule et unique question étant de savoir si la vraie gauche les laissera comme ça, où si elle ira s’assurer qu’ils ne profitent pas du magot caché dans un paradis fiscal.

              @Onecinekiou : Non il n’y a pas plus de gaullistes au FN qu’au NPA. Les gaullistes sont tous avec Dupont-Aignan. En ce qui concerne les électeurs par contre, ils sont malheureusement très nombreux à s’être fait escroqué par les médias et à voter FN ou UMP, un peu sur le modèle qui fait que les gens de gauche votaient PS.

              Mais le FN, le parti FN, il est composé de fachos et pas de gaullistes. Les gaullistes veulent le bien du pays et de tout les français, ils ne veulent pas uniquement le bien de la race blanche.


            • Onecinikiou 28 janvier 2015 13:22

              Vous ne connaissez rien de de Gaulle et de sa pensée (mais pas moins que les imposteurs qui se prétendent ses héritiers officiels), pas plus que vous ne maitrisez le programme du Front, ce qui vous fait dire à peu près n’importe quoi et sur l’un et sur les autres.


            • Tythan 28 janvier 2015 15:10

              Onecinikiou,

              Peut-être y-a-t-il, parmi les militants du Front National, quelques admirateurs sincères, mais à mon sens égarés, du général de Gaulle. Le Front National, et vous le savez très bien, s’est construit historiquement autour de l’extrême droite non-gaulliste, proche de l’OAS quand ce n’était pas des nostalgiques de Vichy.

              Pour le reste, je suis très méfiant quant à l’usage des termes « gaullisme » et « gaulliste ». Parfois, je l’utilise moi-même, en vue de simplifier. Mais il ne faut pas oublier que le gaullisme n’est pas une idéologie et que si bien sûr il a des valeurs, il n’est en rien systématique.

              Personne ne peut revendiquer l’exclusivité de l’héritage gaulliste, que ce soit Nicolas Dupont-Aignan (qui me paraît néanmoins le plus cohérent et le plus proche des idées du gaullisme) ou qui que ce soit.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 janvier 2015 18:57

              Scual,
              Syriza et l’ ANEL avait fait en novembre un accord pour ne pas voter Samaras et provoquer des élections. Ils n’ont pas du tout été pris au dépourvu, lundi matin, il a suffit de 15 minutes pour constituer le gouvernement.


            • Scual 28 janvier 2015 21:56

              @Fifi : Je ne vois pas le rapport, ne pas voter pour quelqu’un n’est pas une alliance.

              Si Syriza avait eu la majorité absolue, il n’aurait pas fait d’alliance, si ils avaient fait une alliance ils auraient annoncé que quoi qu’il arrive ils gouverneraient ensemble.

              Des accords entre parti il y en a plein sur plein de sujets du plus insignifiant au plus percutant mais une alliance est d’une toute autre nature.


            • Scual 28 janvier 2015 21:57

              Je voulais dire, si Syriza n’avait pas eu la majorité absolue, il n’aurait pas fait de coalition.


            • Baasiste 2 2 février 2015 00:46

              scual le gros con au cas où de gaulle était contre l’immigration massive et disait que la france est blanche : C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !

              • Conversation entre De Gaulle et Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 suite aux événements d’Algérie
              • C’était de Gaulle, tome 1Alain Peyrefitte, éd. éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 978‐2‐213‐02832‐3), p. 52
              scual le gros con au cas où la France sans son identité ethnique (son pilier) est morte, défendre la france c’est défendre aussi ce qu’elle est : blanche, scual le gros con au cas où le fasciste et nazi c’est celui qui comme toi soutient al colonisation, éxtermination, le métissage et remplacement d’un peuple, d’une nation et de son identité

            • Baasiste 2 2 février 2015 00:48

              bouffon si le fn serait promu par les médias, pas 82 % d’anti fn en 2002 par exemple et 2/3 des frnaçais n’aimant pas le fn.


            • Vipère Vipère 27 janvier 2015 19:36




              Par Serge ULESKI (---.---.---.238) 27 janvier 19:14
              Serge ULESKI 
              A noter le fait que la mort du parti socialiste grec (PASOK) a seule rendu possible l’avènement de Syriza ; ce qui confirme le fait qu’ici en France, le PS doit mourir pour que la gauche renaisse.

              -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

              Serge 

              Constat très juste, c’est le PS quji doit disparaître et non les gens de Gauche qu’on ne peut faire disparaître du décor 


              • Vipère Vipère 28 janvier 2015 22:07

                 Un impératif catégorique commande de renverser les conditions au sein desquelles le PS n’a pas cessé depuis trente ans d’asservir l’électeur dit « de gauche ». Aussi... aux prochaines élections, et à toutes les élections... sans exception, un vote destiné à affaiblir le PS dès le premier tour s’impose (2).

                « Il faut mettre à terre ce parti de la non-gauche qu’est le PS  ! Ceux qui, élection après élection, ne se reconnaissent aucune obligation d’honorer leur programme de campagne quitteront alors très vite le navire d’un parti ne leur offrira plus aucune perspective de carrière  ; et les autres aussi, ne pouvant s’y maintenir, une fois discrédités. »


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 janvier 2015 11:22

                L’ANEL n’est rien d’autre que le FN grec :
                « Parti conservateur, discours nationaliste (= raciste & xénophobe), discours volontiers homophobes et antisémites, anti immigration. Accord en Novembre dernier avec Syriza pour ne pas voter Samaras et provoquer de nouvelles élections. »

                Un clone du FN---->Jean Marie Le Pen a soutenu Syriza.
                Seul point d’accord entre eux : contre l’austérité.


                J’imagine mal Mélenchon faisant meeting avec Marine ma Divine....
                Mais à partir du moment où les deux Partis chargés de faire tourner la boutique, le PS & l’ UMP sont dans les choux, faut bien faire avec ce qui reste, la Gauche de la Gauche et le FN...
                Bon courage aux militants du FDG !

                Tsipras est allé en 2012, montrer patte blanche aux USA, pour un entretien d’embauche.
                Pour sauver l’UE, l’euro et l’ OTAN, que ne ferait pas la Gauche européiste...

                • Tythan 28 janvier 2015 13:07

                  Pour ceux qui s’étonnerait de ce message pour le moins bizarre, Fifi Brin d’Acier est militant au sein de l’UPR, petit parti de François Asselineau et bien connu des internautes fréquentant Agoravox. Pour une raison à mon avis absurde, il croît qu’il réussira à faire avancer les idées de son parti en crachant sur tous les autres, ce qui explique sa réaction.

                  Je ne connais pas tout du parcours de Panos Kammenos et de son parti, l’ANEL (les Grecs indépendants). Mais reste que ce n’est pas parce que la Tribune qualifie ce parti de nationaliste et ayant un discours homophobe ou antisémite que je vais le croire sur parole.

                  M. Kamenos s’est exprimé contre le mariage des homosexuels. Cela fait-il de lui un homophobe ? Je ne crois pas.

                  Il défend les intérêts de son pays. Cela fait-il de lui automatiquement un nationaliste ? Je ne le pense pas non plus.

                  Quand à ces accusations d’anti-sémitismes, je ne vois sur quels fondements elles se basent, et d’ailleurs, un article du monde plus fouillé n’en parle pas

                  Dans l’ensemble, cet article est bien plus informatif et révèle des aspects plus troubles sur ce qui compte, à savoir son parcours et son action politique, comme sa participation au gouvernement de Samaras ou la mise en concession du port du Pirée.

                  http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/panos-kammenos-l-encombrant-allie-d-alexis-tsipras_4563889_3214.html

                  Bref, la situation est très différente du FN qui n’a jamais exercé le pouvoir...

                  Quant au lien donné sur le supposé entretien d’embauche aux USA, il est ridicule. Bill von Aucken, auteur bien connu de l’ultra-gauche arc-boutée sur ses stéréotypes marxistes d’un autre temps, se livre au complotisme le plus simpliste.

                  Personnellement, je n’étais pas au courant que M. Tsipras ait fait une tournée internationale et qu’il ait, dans ce cadre, rencontré les grands de ce monde. Il a déroulé sa vision et ses idées politiques et tenter de convaincre. Je vois mal en quoi c’est critiquable, c’est le métier de la politique !

                  Il faut arrêter avec ces procès en sorcellerie, sur la pureté des intentions des responsables politiques ou sur leur supposée manipulation. Jugeons Alexis Tsipras sur ses actes.

                  Personnellement, je trouve qu’il a des côtés positifs, d’autres qui le sont moins. Mais je me garde d’une disqualification a priori qui n’est rien d’autre que la marque des sectaires.

                   


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 janvier 2015 18:43

                  Tsipras dans le journal allemand Die Zeit rassure. octobre 2012 :
                  " La fin de l’euro serait la fin de l’idée européenne : nous devons les défendre, peu importe le prix.


                • Tythan 28 janvier 2015 12:42

                  La question a été directement posée par Claude Askolovitch à Nicolas Dupont-Aignan, qui y a répondu sans ambage : lui est prêt, si les circonstances l’exigent (enfin surtout le permette), à s’allier au Front de Gauche pour renverser la table, à l’instar des Grecs indépendants et de Syriza.

                  Voici le lien vers la vidéo, http://www.itele.fr/chroniques/invite-claude-askolovitch/nicolas-dupont-aignan-jaimerais-quon-tire-les-lecons-de-la-grece-109156

                  Il l’a également dit sur RMC http://lelab.europe1.fr/Nicolas-Dupont-Aignan-pret-a-s-allier-avec-le-front-de-Gauche-et-Jean-Luc-Melenchon-si-c-est-pour-sauver-la-France-20626

                  Ceci étant dit, l’union des souverainistes de droite et de gauche n’est pas d’actualité en France.

                  Militant de Debout la France, je pense que c’est en premier lieu en raison du sectarisme d’une partie (que j’aimerais voir minoritaire) de l’extrême gauche. J’ai eu une fois l’occasion de discuter avec non pas un cadre mais un militant très formé politiquement du Front de Gauche : s’il était relativement bienveillant envers NDA et notre parti, il repoussait avec horreur toute idée d’alliance, même de circonstances...

                  La deuxième raison, c’est l’opportunisme électoraliste de la « gauche souverainiste » : ainsi des manoeuvres du MRC, qui a quasiment disparu de la circulation à la suite de ses compromissions avec le PS ou encore des prétentions complètement hors de propos de Jean-Pierre Chevènement qui ont fait échoué les discussions entre lui et Nicolas Dupont-Aignan lors des dernières européennes.

                  Mais sur le fond, l’une des raisons de cette division tient largement à l’absence de clarté de la gauche souverainiste sur la question européenne. Sur les institutions européennes, Parti de Gauche, communistes, DLF et FN proposent tous une réforme, dans un sens moins libéral (aspects accentués par les partis de gauche) et respectueux de la souveraineté des peuples (aspect acccentué par DLF et le FN). Mais seuls FN et DLF sont cohérents en dénonçant l’euro et exigeant sa sortie.

                  En effet, pour redevenir compétitive face à l’Allemagne, la Grèce a deux choix : soit dévaluer sa monnaie, soit diminuer les salaires. Dernière alternative : renoncer à la compétitivité et vivre à crédit, voie qu’apparemment Syriza entend emprunter. Très bien, ce sera possible pour la Grèce, mais pas pour la France (qui heureusement bénéficie d’une situation économique bien plus favorable).

                  Bien à vous,

                  Tythan


                  • Onecinikiou 28 janvier 2015 13:55

                    Tythan,


                    Le Front National est à 25%, sans doute plus (nous le saurons rapidement lors des prochaines élections dans quelques semaines). Il est d’ores et déjà le premier parti politique de France en terme d’électorat. Le FDG végète lui entre 6 et 8% max. Soit entre 3 et 4X moins.

                    Ce seul fait devrait suffire, nonobstant la réalité et cohérence des positionnements politiques que vous avez dûment rappelées, à ne pas tergiverser en terme d’alliance stratégique. 

                    La situation est suffisament grave et urgente, qu’elle devrait commander à toute conscience patriote sincèrement soucieuse de voir redresser le pays - ce qui suppose de balayer les partis du Système en place - et de rompre avec quatre décennies de politiques mortifères (voire de non politique), de s’allier au plus tôt dans un grand mouvement populaire (que nos ennemis communs qualifieraient de populistes) dans l’intérêt du pays et du peuple français. 

                    Vous avez à raison souligné le sectarisme idéologiquement consubstantiel d’une partie (à mon avis ultra-majoritaire) de la gauche radicale incarnée par un pôle FDG/NPA, et de leurs alliés libéraux fanatiquement pro-européens d’EELV (un attelage improbable, et par conséquent voué à l’échec). Il n’y a donc aucune solution de ce côté-ci du spectre poltique. 

                    NDA est au croisement des chemins. S’il poursuit sa stratégie d’isolement et de refus d’alliances ô combien nécessaires dans le contexte où nos ennemis, peut-être plus tôt que nous le croyons, n’hésiteront pas à former des coalitions (comme en Suède, en Italie ou en Allemagne) pour conserver le pouvoirs et leurs privilèges, dans l’intérêt évidemment de leurs mandants - soit la ploutocrartie cosmopolite transnationale ; qu’il s’évertue à rejeter dos à dos la gauche radicale et le Front national et qui est une aberration pour les raisons précitées, il fera la démonstration définitive qu’il n’a pas la carrure d’un homme d’Etat. 


                  • Tythan 28 janvier 2015 15:04

                    @ Onecinikiou

                    Bonjour et merci d’avoir réagi à mon commentaire.

                    Vous souhaitez que Nicolas Dupont-Aignan se rallie au Front National, et ma foi, vous avez tout à fait le droit d’être de cet avis.

                    Je ne suis pas du tout d’accord avec votre façon de présenter cette offre, qui est à mon avis contre-productive. NDA est ce qu’il est, et ce n’est pas parce qu’il ne répondra pas aux appels du pied du FN qu’il serait démontré qu’il n’aurait pas la carrure d’un homme d’Etat.

                    Je pourrais tout aussi bien demander le ralliement de Marine Le Pen à Nicolas Dupont-Aignan, qui est un bien meilleur candidat de second tour qu’elle.

                    Personnellement, je ne suis pas prêt à voter ni à accepter une alliance avec le Front National : les ambiguités de Jean-Marie Le Pen et de ses rapports avec Marine, l’obsession sur l’immigration sans même parler du népotisme flagrant de ce parti sont incompatibles avec mes valeurs. J’ai de très nombreuses différences avec le programme économique et social prôné par le FN.

                    En revanche, jamais je n’aurai une attitude hostile ou violente envers les militants du Front National et il est à mon avis totalement contreproductif de hurler aux loups dès que Marine Le Pen pointe le bout de son nez.

                    Bon vent à vous,


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 janvier 2015 19:08

                    Tythan
                    « Seuls DLR et le FN dénoncent l’euro et exigent la sortie. »
                    Manque de bol, on ne peut pas sortir de l’euro, il n’y a aucune clause de sortie.
                    Demander quelque chose qui ne peut pas se réaliser, ça ne mange pas de pain.


                    Le FN a une quinzaine de versions sur l’ UE et l’euro, laquelle préférez-vous ?

                    Dupont Aignan, pas plus précis, il est pour une Europe des Nations, ce qui suppose que les 28 pays sortent de l’ UE, et se reconfigurent autrement.
                    Sauf, qu’il ne demande pas la sortie de l’ UE, alors que l’article 50 le permet.
                    C’est gênant.

                    Tous les enfumeurs européistes vont se donner rendez-vous, pour faire durer la construction européenne un peu plus longtemps, et pi c’est tout.

                  • Onecinikiou 28 janvier 2015 23:19

                    Tythan,


                    Vous confondez alliance et ralliement, rassemblement et caporalisme. 

                    Il n’est pas question ici de demander à NDA de rejoindre le bureau politique du Front s’il n’en exprime le souhait, il est de dire - de reconnaitre lucidement - que de tous les partis en lice sur une ligne réelle de rupture ET susceptibles d’accéder aux fonctions suprêmes, le Front est aujourd’hui le mieux à même d’y parvenir, et que par conséquent il faut l’y aider dans l’intérêt supérieur du pays. 

                    Cela suppose de cesser de l’attaquer ou de chercher à le discréditer en toute occasion, souvent d’ailleurs sur injonctions pressantes (le fameux terrorisme intellectuel) du pouvoir médiatico-culturel, et qui est le porte-voix de l’oligarchie européiste et mondialiste. Et donc cesser déjà de se soumettre à ces injonctions et terrorisme quoi qu’il puisse en coûter, et dont on ne peut pas dire, pour le coup, que cela s’inscrive dans la tradition gaulliste de résistance à l’ennemi et à sa stratégie de domination. Car c’est bien de domination dont il s’agit, une domination d’abord idéologique et sémantique. Il faut par conséquent se réapproprier les mots, le sens des mots, préalable absolument indispensable dans une période où ils sont volontairement falsifiés et travestis par l’intelligentsia, et mener une guerre culturelle à mort contre cette dernière, ruiner son magistère faussement moral, afin de l’évincer.

                    Cela suppose aussi, en cas de second tour relativement probable en 2017 entre MLP et une marionnette de l’UMPS, agent stipendié de l’oligarchie précitée et champion de l’intelligentsia culturo-mondaine, que d’appeler sans la moindre ambiguité à faire battre ce dernier et donc, nécessairement, à oser appeler à faire élire une Le Pen à la tête de la République.

                    Ce qui pour certain revêt un carcatère véritablement blashématoire, et qui est hilarant après la communion des moutons bélants pour la prétendue libre-expression des dernières semaines. Nous serions ici au paroxysme des contradictions prévisibles de nos adversaires et autres tenants du Système, comme des faux dissidents qui prétendent s’y opposer. 

                    D’autre part ce qui est contre-productif aujourd’hui, est certainement l’éparpillement des voix. Il est le divisé pour mieux régner, dont je ne crois pas que cela serve les intérêts les plus généraux du peuple français en dernière instance. Pour preuve le bilan de ces trois dernières décennies. 

                    Vous parlez de népotisme, mais quel népotisme ? Savez-vous que les dirigeants du Front sont parfaitement bien élus, et par les militants pour les uns, et par les citoyens français pour les autres ?

                    Quant à l’obssession sur l’immigration, vous faites la démonstration de votre soumission aux référentiels de vos adversaires. La question n’est pas de savoir si cette « obsession » est bonne ou maisaise en soi, mais si elle est légitime. 

                    Vos compatriotes vous répondent que oui :

                     
                    Vous êtes démocrate ? Allez au référendum sur la question, le peuple français, le seul souverain je vous le rappelle, tranchera. 

                  • Tythan 29 janvier 2015 09:50

                    @ Onecinikiou

                    Merci pour votre réaction argumentée (mais vraiment très dense !).

                    J’ai plusieurs points d’accord avec vous, mais aussi des désaccords. Je vous livre mes réponses en vrac.

                    1) Sur le népotisme, il faut arrêter de se voiler la face au bout d’un moment : la présidente du parti est la fille du fondateur, qui est président d’honneur, et l’une des deux seules députés du parti (à 20 et quelques années !!) est la petite-fille de ce dernier tandis que le gendre de la présidente est l’un des autres poids lourd.

                    C’est ridicule, d’autant plus que Jean-Marie Le Pen, sans fortune personnelle au départ de sa carrière, est aujourd’hui millionnaire (avec le fameux héritage Lambert).

                    Je sais que tout cela est dérisoire quand on voit l’état de notre pays, mais je suis désolé pour moi c’est absolument rédhibitoire.

                    2) Sur l’immigration, vous vous trompez totalement. Nicolas Dupont-Aignan a des positions très fermes sur le sujet sans pour autant jamais laisser prise aux accusations d’extrêmisme. Parce qu’il sait que ces sujets sont délicats et peuvent blesser et donc qu’il fait attention. Tout l’inverse du FN qui en a fait son fonds de commerce.

                    Le problème n’est pas tant sur le fond de la position du FN que sur l’attitude, la posture.

                    3) Vous écrivez :

                    Vous confondez alliance et ralliement, rassemblement et caporalisme. 

                    Absolument pas, je ne confonds pas.

                    D’ailleurs, au delà des divergences de fond qui restent nombreuses, de ce que j’ ai compris, c’est que le FN n’a jamais proposé autre chose qu’un ralliement pur et simple à NDA. Au sein du FN, Paul-Marie Couteaux l’avait reconnu s’agissant de NDA (notamment) et l’avait dénoncé publiquement : ce sont les Le Pen, englués dans la vision boutiquière de leur parti qui sont responsable de leur isolement dans lequel ils se complaisent.

                    Il n’est pas question ici de demander à NDA de rejoindre le bureau politique du Front s’il n’en exprime le souhait, il est de dire - de reconnaitre lucidement - que de tous les partis en lice sur une ligne réelle de rupture ET susceptibles d’accéder aux fonctions suprêmes, le Front est aujourd’hui le mieux à même d’y parvenir, et que par conséquent il faut l’y aider dans l’intérêt supérieur du pays.

                    Encore une fois, si la ligne du FN de rupture ne fait pas de doute, cette ligne là est très différente de celle du FN. Au delà des visions radicalement opposées au niveau sociétal (peine de mort par ex), au niveau économique, nous sommes très opposés et ne versons pas dans la démagogie socialisante actuelle du FN.

                    Mais à mon avis, il y a une des conditions qui est fausse, en tous les cas discutable dans votre paragraphe : le FN n’est pas susceptible d’accéder au pouvoir, en raison du rejet qu’il suscite dans la majorité de la population. Que vous le vouliez ou non, la dédiabolisation du FN n’est pas un processus achevé, loin de là.

                    4) Enfin, et j’en termine sur ce point : contrairement à ce que vous laissez entendre, NDA n’a jamais versé dans la diabolisation du FN. Il a toujours été extrêmement respectueux, n’a jamais attaqué gratuitement le FN.

                    Reconnaissez-le : contrairement à François Asselineau qui croît pouvoir s’acheter un brevet de respectabilité en insultant le Front National, NDA n’a jamais mangé de ce pain là !


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 janvier 2015 19:16

                    Tythan,
                    Comme si la girouette Dupont Aignan ne faisait pas pied au FN régulièrement...
                    Heureusement qu’il ya l’ UPR pour faire la liste de tous les appels du pied de DLR au FN !


                    Maintenant le vent tourne vers la pseudo Gauche de la Gauche, tout aussi attachée à la construction européenne que DLR, et hop ! on saute sur l’occasion, « Merci, l’alliance avec le FN, je suis pas trop d’accord, les raisins sont plus mûrs ailleurs... »
                    Le bal de faux-culs, oui !

                    • Tythan 29 janvier 2015 09:32

                      @ Fifi Brin d’Acier

                      Nicolas Dupont-Aignan n’a jamais fait d’appels du pied au Front National, il faut arrêter de raconter n’importe quoi.

                      La liste dressée par l’UPR révèle son vrai visage : incapable de donner tort à Nicolas Dupont-Aignan sur le fond, François Asselineau en est réduit à faire la poubelle des médias pour tenter de le discréditer. Ce serait juste risible si François Asselineau ne devait pas faire face aux mêmes accusations, mais là ça en devient pitoyable.

                      Puisqu’on se met à ce niveau, permettez-moi de vous rappelez qu’à la différence de François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan ne se commet pas dans des bars d’extrême-droite que ce soit au« Local » à Paris ou à Nice.

                      Moi, je m’en tiens au fait. Nicolas Dupont-Aignan a-t-il déjà proposé une alliance au FN ? La réponse est non. Au Parti de gauche ? Non plus.

                      Tout le reste, c’est du vent.


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